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Cellule d'Eloin

Bardieu
Le frère Bardieu conduisit la nouvelle arrivée dans cette cellule. Il avertit le père Pobelcourt qu'une personne désirait le voir.

Ma soeur, installer vous ici en attendant, pour vous reposer. Je vous ferez apporter quelques fruits

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En quoi la spiritualité d'Orient serait elle inférieure à celle d'Occident ?
Invité
Eloin posa son maigre bagage sur le petit lit avec un soupir de soulagement. L'homme qu'elle devait voir était là... Et il était recteur... Ainsi la vieille femme de Noirlac n'avait pas menti! Elle remercia Aristote pour l'avoir aidée sur le chemin de la vérité.
Elle n'aurait jamais imaginé, quand elle pensait à sa famille et son passé, qu'elle serait amenée à aller trouver un membre de sa famille dans une abbaye! Et encore moins avoir à faire à un homme si important! Elle qui avait toujours plus ou moins cru qu'elle était issue d'une famille de paysans...
Le mot qu'elle avait reçu lui offrait de nouvelles perspectives, et elle tentait d'imaginer comment elle avait pu se retrouver dans un couvent du Maine alors que la seule famille qu'elle allait rencontrer dans quelques heures vivait en Bourgogne.
Soupirant de nouveau, Eloin adressa un sourire en guise de remerciement au frère qui l'avait conduite jusque dans sa cellule, et s'allongea sur le lit quand la porte se fut refermée. Le sommeil ne tarda point à l'emporter au pays des songes...
Bardieu
Le père Pobecourt a été prévenu de votre arrivée et viendra bientôt vous dire le bonjour.
Il est néanmoins très occupé avec sa charge de recteur.

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En quoi la spiritualité d'Orient serait elle inférieure à celle d'Occident ?
Invité
La porte se rouvrit soudain et le frère Bardieu prononça quelques phrases avant de se retirer aussi discrètement qu'il était venu. Surprise dans son sommeil, Eloin ne comprit que quelques mots : "père Pobelcourt", "viendra bientôt", "très occupé". Cela lui fut néammoins suffisant pour comprendre les dires du frère.

Merci, mon frère.murmura-t-elle juste avant que la porte ne se referme.

Elle s'étira longuement et but les quelques gorgées d'eau qui restaient dans sa gourde. Ensuite elle se leva, ouvrit les rideaux de la petite fenêtre pour laisser entrer le jour, et brossa ses cheveux à l'aide de ses doigts. Une fois ceux-ci démêlés et tressés convenablement, elle jeta un regard à sa robe et grimaça. Celle-ci était en piteux état, le bas était maculé de boue et la robe toute entière était chiffonée du fait de ses quelques heures de sommeil.
Elle retira prestement ce qui ne ressemblait plus qu'à un bout de chiffon sale, sorti de son baluchon une robe propre qu'elle défroissa à l'aide du plat de ses mains, et l'enfila par dessus sa chemise de lin.




Voila qui est tout de même plus présentable Marmonna-t-elle en s'asseyant sur une chaise. Avisant un livre laissé sur la petite table près de la chaise, elle s'en saisit et l'ouvrit. Lire serait une très bonne activité en attendant la visite de celui que le frère Bardieu lui avait annoncé.
Père Pobelcourt
Pobelcourt avait été prévenu de l'arrivée d'une dame nommée Eloin. Il avait été voir le Frère Bardieu afin d'en savoir plus. Bardieu lui dit qu'elle avait fait longue route jusqu'à Noirlac et qu'elle tenait à le rencontrer. Elle était logée dans une cellule.

Philippe Orier, vêtu de sa soutane, pris alors l'allée des cellules. Il chercha la cellule que lui avait parlé Bardieu et cogna à la porte.


Toc...toc...toc

Il attendit que Dame Eloin vint lui ouvrir.

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Mgr. Philippe Orier Bellecour
Dignitaire Cistercien
Prêtre de la Sainte Église Aristotélicienne
Chanoine de l'Archidiocèse d'Embrun
Ex-Recteur Cistercien
Ex-Archevêque Métropolitain d'Embrun

Invité
Quelques coups frappés à la porte intérompirent brusquement sa lecture. Fermant le livre, elle le posa délicatement sur la petite table et se leva. Elle saisit entre ses doigts le locquet de la porte et ouvrit celle-ci, se retrouvant nez à nez avec le père Pobelcourt. Elle savait que c'était lui, seul le recteur pouvait avoir une telle prestence et une telle aisance naturelle.

Bonjour, mon père. Je suis navrée de devoir vous déranger, mais j'ai besoin d'obtenir une réponse à une question que je me pose.

Soucieuse de ne point étourdir le prêtre, elle s'arrêta là, attendant la réponse du père Pobelcourt.
Père Pobelcourt
Pobelcourt regarda la dame et lui sourit. Elle était une belle et jeune dame, il reconnu qu'elle portait le médaille d'Aristote de diacre et elle avait l'air d'être une pieuse aristotélicienne. De plus elle était vêtue d'une belle robe d'un bleu éclatant.

Pobelcourt entra dans la cellule et s'installa sur une chaise en l'invitant à prendre place.


Ma fille, j'ai entendu dire que vous vouliez me rencontrer. Je suis bel et bien Mgr. Philippe Orier Bellecour pour vous servir.

Je suis à votre écoute pour le temps que vous voudrez. Allez-y ne soyez pas gêner ma fille

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Mgr. Philippe Orier Bellecour
Dignitaire Cistercien
Prêtre de la Sainte Église Aristotélicienne
Chanoine de l'Archidiocèse d'Embrun
Ex-Recteur Cistercien
Ex-Archevêque Métropolitain d'Embrun

Invité
Eloin s'assit sur la seconde chaise de la cellule qu'on lui avait attribué, en la plaçant face à celle du père Pobelcourt. Elle sorti de son baluchon le mot qu'elle avait trouvé accroché à sa porte une trentaine de jours plus tôt. Il lui semblait avoir quitté sa demeure depuis une éternité...

Et bien, je ne sais point trop par ou commencer, alors si il est quelque chose que vous ne comprenez point dans mon récit, n'hésitez point à me reprendre... Voici un mot que j'ai trouvé accroché à la porte de ma maison de Montmirail, la veille de mon départ pour me rendre icelieu.

Et elle tendit le bout de parchemin au père Pobelcourt. Elle savait que les informations que ce vélin contenaient étaient fort minces, mais c'était tout de même une piste importante.

"Allez en Bourgogne, dans un abbaye réputée du royaume, vous y trouverez un dénomé Bellecour. Trouvez-le, il est de votre famille."

Je sais que cette information est une mince indication, mais c'est la première fois depuis ma naissance que quelqu'un me parle de mon passé. Aussi, lorsque j'ai lu cette missive, j'ai pris quelques affaires, informé mes amis que je partais pour un long voyage, et pris la route le matin à l'aube. Et c'est ainsi que je suis arrivée ici, après avoir reçu deux réponses négatives aux deux précédentes abbayes visitées.
Père Pobelcourt
Pobelcourt lisait le message. Il était confondus. Il avait lui aussi reçu aucune nouvelle de son passé et tout se qu'il savait c'est que Mlleloulou était sa cousine et Damien1414 son frère. Y avait-il d'autre personnes dans sa famille ? Sûrement mais qui...

Il se posait des questions en regardant cela et puis il décida de lui répondre un peu perturbé.


Et bien, je suis vraiment surpris de voir cela. Vous savez d'où viens ce message ?

Tout ceci est fort probable par contre...


Il la regarda longtemps et trouva quelques airs de familles dans son visage.

Vous avez les mêmes yeux que ma mère, peut être avez-vous un lien de parenté avec moi de part son côté de famille...

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Mgr. Philippe Orier Bellecour
Dignitaire Cistercien
Prêtre de la Sainte Église Aristotélicienne
Chanoine de l'Archidiocèse d'Embrun
Ex-Recteur Cistercien
Ex-Archevêque Métropolitain d'Embrun

Invité
Eloin vit le père Pobelcourt se décomposer à la lecture de ce message, et elle pria le ciel qu'il puisse lui donner une réponse qui allait dans le sens du parchemin.
Elle se détendit un peu quand elle l'entendit répondre, et un éclair de surprise apparut au fond de ses yeux quand il parla de ressemblance physique. Elle se prit elle-même à le regarder. Il était vrai que leur visage avait le même teint, et leurs cheveux la même couleur, mais tout cela était fort mince. Cependant, il n'avait point renié en bloc une quelconque appartenance à sa famille, donc ils étaient sur la bonne voie...


J'ai trouvé ce message glissé sous ma porte, alors que je m'appretais à ouvrir ma mercerie. Il n'est pas signé, je n'ai vu personne s'enfuir lorsque j'ai regardé dehors, et je ne connais point cette écriture. Celui qui déposa ce parchemin sous la porte de ma maison dû le faire en pleine nuit, car je n'ai rien remarqué d'anormal. Et lorsque je me suis couchée, la veille au soir, il n'y avait rien... Quand à mon passé, la seule chose que je sais, c'est qu'une religieuse me trouva enveloppée dans un linge déposé devant la porte d'une chapelle, au beau milieu de la campagne Mainoise. Elle me ramena à son couvent, et la mère supérieure, bien que contre toute présence d'enfants dans son établissement, a accepté de m'élever. Aucun tissu de valeur, ni aucune médaille ne fut trouvée sur moi, ce qui amena les religieuses à penser que j'étais d'origine modeste.
Eloin
De retour dans sa cellule... Trois semaines après l'avoir quittée...
Elle sourit en pensant au jour ou elle était venue pour la première fois à Noirlac. Elle y cherchait une famille, elle l'avait trouvée, et maintenant elle venait approfondir sa soif de connaissances. Etre baptisée était certes un premier pas dans la religion aristotélicienne, mais elle voulait aller plus loin. Pour l'instant, son souhait n'était pas d'entrer au monastère et de devenir moniale, non, elle voulait rester laïque. D'autant plus, que, quelque part dans le Maine, un homme faisait battre son coeur un peu plus vite que d'ordinaire. Hélas! Elle ignorait comment évolueraient leur relation. L'homme en question avait pris part aux combats de la bataille de Vendôme, avait vu les armées royales défaites par une troupe félonne, et avait du mal à s'en remettre. Ses nuits étaient souvent peuplées de cauchemars, et les commandes de ses clients, si elles étaient honorées à temps, n'étaient pas aussi glorieuses qu'elles le furent. Eloin s'en était voulue de devoir le quitter maintenant, mais elle savait que c'était pour mieux le retrouver ensuite. Il lui avait dit qu'il n'avait pas l'intention de repartir pour le moment, et que, si départ il devait y avoir, il la ferait prévenir.

Petit soupir en s'asseyant sur le lit. Rien n'avait bougé dans la cellule depuis son départ. Les deux chaises étaient même restées dans l'état où elle les avait laissées lors du départ du recteur de sa cellule.
Elle se releva et déposa son baluchon sur le lit, débarassa la table de la poussière qui s'y trouvait, et amena devant une chaise. Puis, réalisant qu'elle n'avait point de livre à disposition dans la chambre, elle quitta la pièce en direction de la bibliothèque. Elle en profiterait pour visiter l'abbaye, elle qui n'avait pas eu le temps de le faire lors de sa première visite.

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Utilisez MSN pour me joindre uniquement en cas d'urgence, SVP.
frère roger
Un vieux moine passa en coup de vent les yeux fureteurs et les cheveux au vent, l'air inspiré et agité.

Bonnjour à vous, cher fidèle. Vous avez tout le nécessaire pour dormir ? Le réfectoir vous attend si vous désirez manger. Vous êtes en nos murs pour étudier au séminaire, j'imagine ? Avez vous pensé à rejoindre un ordre religieux comme les nostres pour épanouir vostre engagement aristotélicien ?
Eloin
Elle venait de rentrer à sa cellule après avoir trouvé le livre qui serait l'objet de sa lecture pendant plusieurs jours, quand on toqua à sa porte. Sans attendre, celui qu'elle reconnu comme étant le Grand Prieur, frère Roger, ouvrit l'huis et lui posa une montagne de questions diverses. Le vieux moine avait l'air fort curieux, et, au bruits qu'elle venait d'entendre, il faisait visiblement le tour des cellules de l'abbaye pour s'assurer que chaque novice avait ce dont il souhaitait.
Elle sourit au frère, et lui apporta sa réponse.


Bonjour, mon frère. Oui, j'ai une paillasse et une épaisse couverture pour me tenir chaud lorsque le soleil descend à l'horizon. Je penserais au réfectoire, n'ayez crainte, mon estomac sait se rappeler à mon esprit lorsqu'il le faut! Effectivement, je suis le séminaire Saint Benoît avec le frère Bardieu. Pour l'instant, je souhaite simplement perfectionner ma connaissance de la Sainte Eglise Aristotélicienne pour ma charge de diaconnesse. Mais j'ai émis le voeu de devenir oblate, donc je pense rester un petit moment en vos murs.

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frère roger
Si vous désirez devenir oblate, je vous encourage vivement à venir faire acte public de candidature en crypte des novices.
Eloin
Je vais m'inscrire en ce lieu, alors. Merci de m'avoir informé de cela, mon frère.

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