Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] La route de l'hydromel...

Euphrasie
RP ouvert à tous, dans le respect de ce qui a pu se passer IG. La victime ne s'étant pas défendue, je n'ai pas trop insisté sur ce passage. Si besoin => MP ! Merci à vous ! ^^


[Au sortir d'une geôle Alençonnaise]

C'est le soir de Noël que la damoiselle di Fioretti quitta sa geôle froide et exiguë pour reprendre sa route... Seule... Avec sa nièce Clotilde bien sûr, mais sans son compagnon, qu'elle avait quitté quelques temps auparavant.

La jeune femme avait retrouvé l'enfant dans la ruelle sur laquelle donnait la minuscule fenêtre de la geôle qui l'avait accueillie durant ces 6 journées. Elle n'était pas spécialement fatiguée de son petit séjour au frais, mais sa nièce lui avait cruellement manquée tout de même. La voir à travers des barreaux fut plus difficile qu'elle ne l'eut cru.

L'enfant était toujours aussi belle, malgré ses joues sales et ses mains terreuses. Euphrasie la prit dans ses bras aussitôt qu'elle l'aperçut. La jeune femme était toujours aussi surprise de voir les grands yeux verts de l'enfant se poser sur elle, comme si elle était sa mère. Elle l'était, en quelque sorte, elle l'avait élevée, elle était la jumelle de sa mère, mais malgré tout Euphrasie ressentait un vide en elle en pensant que cette enfant n'était pas la sienne, vide qui se comblait aussitôt que la petite plongeait ses grands yeux verts dans les siens...

Je suis heureuse de te revoir, ma puce, et joyeux Noël...

L'enfant souriait, Euphrasie la reposa à terre et porta son regard sur les alentours...

Nous allons reprendre la route cette nuit, sans Bananou.

Elle évita au maximum le regard de l'enfant en disant cela, ne voulant lui expliquer qu'elle l'avait quitté. Ce n'était pas l'affaire d'un être aussi jeune et insouciant. C'était l'affaire des grands... Elle prit la main de la petite fille dans la sienne et toutes deux se dirigèrent vers l'auberge qui les avait accueillis avant ce satané procès. Dans l'écurie de l'établissement, elle retrouva son fidèle Sthène, à la belle robe noire luisante sous les rayons de lune. D'un geste leste, après avoir déposer Clotilde sur l'animal, elle y grimpa à son tour. Tous trois se dirigèrent vers les portes de la ville à petit trot...

[Sur un chemin Mainois]

Les heures passaient, la fatigue se faisait sentir. Euphrasie décida de faire halte dans une clairière pour la nuit. Elle attacha Sthène à un tronc d'arbre, pestant contre l'humidité du tronc qui lui salissait les mains. Clotilde, elle, sautait dans l'herbe haute, se moquant totalement d'être salie ou non.

ATTENTION A TOIII RHAAAAAAA !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

A cet instant, dans la pénombre, elle entendit successivement un craquement de branchage,

CRAAAAC...

... un hurlement,

NAAAAAAANNNNNNNN !!!!!!!!!!!!

... des bruits de pas rapide,

Poc poc poc poc...

... et un bruit sourd de chute de bourse...

POUM ! ..... PLOF !

Euphrasie resta tétanisée un instant, se demandant si c'était un danger qui la frôlait, où un simple badaud, si elles allaient être attaquées ou non, etc... La main sur le pommeau de sa dague, au cas où, elle scruta l'obscurité un instant.
Les bruits de pas s'éloignaient avec rapidité, sûrement quelqu'un avait pris peur en l'entendant pester dans l'ombre de la nuit. Elle jeta un regard vers le chemin et s'approcha des ombres parsemées à terre. Se penchant, elle découvrit une bourse pleine d'écus, et un peu plus loin, la besace du fuyard, emplie de quelques légumes et de viande.


Eh bien, au moins nous aurons à manger ce soir Tilde !

Uiiii j'ai faim tatie !


Euphrasie s'activa de faire un feu pour les réchauffer quelque peu et éloigner les bêtes sauvages, pendant qu'elles dormiraient après le repas.
La petite dévora avidement sa viande, Euphrasie n'avait point faim pour sa part, trop habituée à la nourriture de prison depuis quelques temps.

Elle finit par s'adosser contre un arbre, la petite dormant auprès d'elle. Elle, par contre, ne trouva pas le sommeil, mais resta aux aguets. Elle aurait bien le temps de dormir une fois dans un bon lit bien chaud, pour le moment elle préférait restée éveillée... Tant de choses se bousculaient dans sa tête à présent...


_________________

Déléguée syndicale des brigands fainéants
Travailler moins pour gagner plus... Une seule solution, les chemins !
--Clotiilde
Déjà deux jours qu'elles avaient quitté la ville. La petite fille passait désormais sont temps à regarder en arrière, pour apercevoir les fumées alençonnaises qui formaient des trainées grises de plus en plus petites dans le ciel azuré d'hiver.

Elles n'avaient que très peu avancé depuis la veille. Sa tante avait l'air bien plus fatiguée qu'elle n'osait le dire, et la gamine, même du haut de ses 4 ans, s'en rendait bien compte. Alors elle feignait d'avoir ses petites jambes lourdes pour qu'en fait la halte profite à Euphrasie, pas remise de son séjour en "observation du comportement".

Eh oui, "observation du comportement". Comment expliquer à une gosse qu'on va en prison parce qu'on s'est fait bêtement avoir par une Grande Prévôté omnisciente ? Eh bien on lui dit qu'on va participer à un essai scientifique, qu'on doit être enfermé pour être observé, et que des messires vont noter les réactions de notre comportement...

A voir la fatigue extrême dans laquelle baignait sa tante, la môme se disait bien qu'il y avait du mensonge la dessous. Mais il ne fallait jamais contredire un adulte qui mentait, c'était une règle que son père lui avait enseigné quand elle était encore bébé, et qui lui était resté en mémoire. Sûrement disait-il cela pour la tante Euphra. En tout cas l'état de santé de la jeune femme inquiétait la petite, qui ménageait donc leurs efforts collectifs :


Tantine... Mes pieds ont mal !

Elle levait des yeux de chien battu en direction de sa tante, qui ne savait résister à cet appel, d'autant plus qu'elle avait également sûrement envie de se reposer.

Eh bien faisons une pause...

Merci Tantine !


Et la petite fille courait vers un bosquet, oubliant quelques instants la soit-disant lourdeur de ses jambes, qui la portaient à toute vitesse vers le lieu de repos indiqué...

___________________________________
Euphrasie
Suivant l'enfant qui se dirigeait vers le bosquet, Euphrasie se demandait parfois si sa nièce ne prenait pas un peu trop soin d'elle pour son âge... A moins qu'elle se fasse des idées et qu'en effet la gamine ait réellement mal aux pieds... Après à peine une heure de marche... Peu probable tout de même...

Tu sais ma belle, si nous montions sur Sthène, nous n'aurions point de souci de fatigue aux pieds, ne crois-tu point ?

La jeune femme lança un regard vers le bel étalon noir, dont la seule fonction depuis déjà plusieurs lieues, étaient de transporter les bagages des voyageuses. Clotilde se refusait à monter trop longtemps la bête, disant qu'il ne fallait pas la fatiguer inutilement sous prétexte qu'elle ne pouvait pas exprimer son mécontentement par la parole... Euphrasie trouvait cet argument bien trop compliqué pour une petite fille de 4 ans... Mais où avait-elle bien pu pêcher une idée pareille ? Peut-être son père, où son parrain... En tout cas, ces belles illusions ne pouvaient être que d'origine masculine, c'était certain !

Quoi qu'il en fut, la blonde ne se risquait pas à contrarier l'enfant, qui avait le caractère bien trempé de sa défunte mère. Et devant la moue boudeuse de Tilde lorsqu'Euphra suggéra de monter le cheval, il n'y avait rien à rajouter, une pause s'imposait !

Ca a l'air bien calme comme clairière ! Tu veux que nous y passions la nuit ?

Le visage de Clotilde s'éclaira d'un seul coup. L'Unique seul sait à quel point l'enfant pouvait aimer la nature... Certainement encore quelque chose que sa défunte mère lui avait légué... Dans la famille, on aimait dormir à la belle étoile !

Je prends ça pour un oui...

Euphrasie installa comme elle put un camp de fortune, tandis que Clotilde s'émerveillait déjà sur les étoiles qui perçaient petit à petit le ciel s'assombrissant... Encore une soirée dehors, combien y en aura-t-il ? Une pensée traversa soudain l'esprit d'Euphrasie... Elle n'avait aucune idée de l'endroit où les mènerait ce périple...
_________________

Déléguée syndicale des brigands fainéants
Travailler moins pour gagner plus... Une seule solution, les chemins !
--Clotiilde
Elle n'avait pas fermé les yeux de la nuit. La petite fille avait passé plusieurs heures allongée dans l'herbe fraîche, les yeux grands ouverts, à essayer de compter le nombre d'étoiles qui parsemait le ciel. En vain... Les étoiles demeuraient indomptables et nul ne connaissait leur nombre exact.

C'est avec cette pensée résignée qu'elle s'assit sur son séant d'un coup. Le jour pointait à peine lorsqu'elle entendit un grondement sourd. Un regard vers sa tante, qui ronflait comme un ours... Mieux valait ne pas la réveiller !


C'est quoi c'bruit...

Elle se leva discrètement et alla scruter le chemin, cachée derrière un arbre bien plus large qu'elle. Elle aperçut une charrette bien remplie qui arrivait rapidement. Clotilde jeta un oeil à sa tante, qui dormait toujours, pas le temps de la réveiller, il était trop tard... La gamine savait qu'elle n'avait aucune chance contre les occupants du véhicule, néanmoins, on lui avait toujours répété "qui ne tente rien n'a rien", et c'était encré dans son esprit comme l'appât du gain pour une fille de joie sur le retour !

Elle emprunta la cape de sa tante, qui... ronflait toujours ! S'enroulant dedans, elle se rapprocha à nouveau du chemin. La charrette n'était plus qu'à quelques mètres et Clotilde traversa d'une traite, presque sous le nez de l'attelage, qui dévia quelque peu, mais ne stoppa pas sa route, malgré la véhémence du fermier.

C'QUOI C'TE BESTIAU ??? SACREDIOUUUUU !!!!!!

C'est tout ce que Clotilde, qui s'était littéralement jeté dans le fossé d'en face, entendit des injures lancées par le gueux. Toute contente d'elle, elle alla récupérer son maigre butin, tombé de la charrette sous l'effet de surprise de son attaque fantôme. : trois pommes et quelques grains de raisin.

Elle alla retrouver sa tante en courant, sans se demander cette fois si elle allait la réveiller !


TANTIIIIINE !!!! J'ai attaqué un char !


Les yeux dans le brouillard, Euphrasie la regarda bizarrement :
Gni ?

Clotilde sautillait autour d'elle, avec ses pommes et ses grains de raisin dans les bras.

___________________________________
Euphrasie
Quelques rayons de lune argentés qui tremblaient sur l'onde calme d'un lac, une brise qui n'en était pas une, faisant vibrer les feuilles des arbres, mais au contact de laquelle la peau nue de la jeune femme blonde ne frissonnait point. Elle entrait dans ce lac lentement, les yeux rivés sur l'horizon, la chevelure reposant délicatement sur son dos et ses épaules, recouvrant quelque peu ses seins. Elle continuait de progresser dans l'eau, ne sentait pas la fraîcheur qui l'envahissait peu à peu. Elle regardait toujours droit devant elle, comme si elle voulait rejoindre quelque chose absolument, et ne voulait pas le perdre des yeux pour s'en rapprocher le plus certainement possible... Et soudain de l'eau sortit un beau jeune homme, d'une pâleur fantomatique, sûrement était-ce les rayon de la pleine lune qui lui donnaient ce teint d'albâtre. La jeune femme nue s'approcha, un sourire se dessinait peu à peu sur ses lèvres, à mesure qu'elle s'avançait vers la vision. A quelques centimètre de lui, elle n'eut plus aucun doute, il n'était bel et bien qu'un fantôme. Elle posa sa main sur sa joue, l'homme lui sourit à son tour puis se retourna. Une autre femme, semblable à la première, était là, elle tendait une main à l'homme, qui l'attrapa. Il s'adressa à Euphrasie avant de partir avec la seconde femme. Un rien, un murmure, une prière... "Prends soin d'elle..." Le couple s'en alla vers les profondeurs du lac, qui commençait à bouillonner en faisant beaucoup de bruit, lorsque...


TANTIIIIINE !!!! J'ai attaqué un char !

Gné ?


Euphra leva ses yeux fatigués vers sa nièce, emmitoufflée dans...

Mais c'est ma cape ??? Qu'est ce que tu fiches comme ça ??? Et c'est quoi cette histoire de char ???

Clotilde laissa tomber son butin sur la couverture qui recouvrait sa tante et lui rendit ensuite sa cape. Euphrasie essayait de se remettre de son rêve tout en écoutant les explications bizarres de la petite. C'est fou c'qu'un enfant ça raconte drôlement les choses !!!

Hum.. Je n'ai pas tout compris mais... Félicitation ma puce !!! Ton premier brigandage !!

Euphra essaya de vexer le moins possible la petiote, c'était déjà un exploit pour son âge qu'elle ne se soit pas faite écraser par le convoi !
_________________

Déléguée syndicale des brigands fainéants
Travailler moins pour gagner plus... Une seule solution, les chemins !
--Clotiilde
Clotilde regardait sa tante avec un air circonspect, cherchant à se rendre compte si l'adulte se moquait d'elle ou pas. La croyait-elle ? Elle avait son butin comme preuve pourtant ! Nul ne pouvait remettre en cause la véracité de son récit ! En plus elle avait fait attention de ne pas trop en faire. Pourtant ça lui avait effleuré l'esprit de rajouter dans son histoire l'arrivée dangereuse d'un ours assoiffé de sang, ou même pire, dévorant uniquement les petites filles blondes ! Mais elle s'était retenue... Sinon sa tante aurait cru que c'était "pour de rire".

Elle jaugea sa tante d'un air hautain, décidant de ne pas prendre en compte les doutes dont elle était acculée. Après tout, la vérité sortait toujours de la bouche des enfants, c'était bien connu ! Elle mordit dans sa pomme avec la petite force que sa mâchoire d'enfant lui permettait, et recracha aussitôt le morceau à terre en voyant un gros vers la regarder entre les deux yeux.


GNIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!!!!!!!!!!
La pomme est vivant !!!!!!!!!!!!!


Euphrasie éclata de rire et prit la pomme. Clotilde, un peu vexée d'être la seule à avoir peur, commença son célèbre boudin-moue-de-bébé-joufflu, et finit par dire, d'un air important :

Pis y avait un ours de l'autre coté du chemin qui m'a attaquée quand j'ai voulu me cacher, et na !

Euphrasie rit de plus belle, accompagnée cette fois-ci par la petite fille, qui riait également de son mensonge aussi gros qu'elle...

___________________________________
Euphrasie
Euphra avait encore l'esprit à son rêve, surtout devant l'éclat de rire de sa nièce. Elle prenait soin d'elle oui, du moins elle essayait. L'emmener en voyage avec elle sur les chemins pouvait-il être considéré comme un danger ? En quelque sorte oui... Euphra n'avait pas l'habitude de se promener calmement... Et la petite en subirait peut-être un jour les conséquences... Mais à cet âge les enfants sont parfois plus débrouillards qu'on ne pourrait l'imaginer. Et Clotilde possédait déjà la débrouillardise de son père et la ruse de sa mère, c'était certain. S'ils avaient été encore de ce monde, leur en auraient-ils voulu de la trimbaler ainsi n'importe où ? Ananou certainement pas, mais Ovni... Peut-être que de là où il se trouvait désormais il regrettait que sa fille doive suivre sa tante sur les routes... D'un autre coté, il avait abandonné la petite... Ce n'était plus son problème. Euphra ferait comme il le lui avait soufflé dans son rêve, elle prendrait soin d'elle, mais à sa manière de tantine aventurière, que Clotilde avait l'air d'apprécier.

Dis-moi Tilde ? Tu aimes te promener avec moi ? Même si nous ne savons pas encore où nous allons, ça te fait quoi de partir sur les chemins avec Tatie ?

La petite la regarda, interloquée par une question si compliquée...

Ca te plait de voir des villes nouvelles ? Des inconnus ? De dormir dehors ?

En posant ces questions à vrai dire, Euphra ne savait même pas ce qu'elle espérait entendre comme réponse, elle espérait simplement que sa nièce était heureuse de la vie qu'elles avaient toutes les deux...
_________________

Déléguée syndicale des brigands fainéants
Travailler moins pour gagner plus... Une seule solution, les chemins !
--Clotiilde
Clotilde regardait sa tante avec de grands yeux étonnés. Ce que les adultes pouvaient se poser comme questions stupides parfois... Elle n'avait pas compris le tiers de la portée philosophico-psychologique de la première partie de la question, et la deuxième partie ne l'inspirait pas beaucoup plus à dire vrai.

Ca te plait de voir des villes nouvelles ? Des inconnus ? De dormir dehors ?

'Sont bêtes tes questions Tantine !

Euphrasie pouffa de rire...

J'aime bien les villes, pis dormir dans la rue quand tu es derrière les barreaux pour les observations de ta tête du compartiment !

Elle vit sa tante ouvrir un peu la bouche, comme si elle cherchait à décoder ce qu'elle disait. Elle en fut presque vexée.

Ben oui ! Quand les messires t'observent la tête, au moins je peux dormir tard et jouer avec les animals dehors ! Et j'aime dormir avec les hiboux qui lulutent !

Elle imita le bruit donc du hibou qui hulule pour étayer son explication : OoooouuuuUUHHH ooooooOOUUUUUUHHHH !!

Elle parut satisfaite de la manière dont elle expliqua sa pensée à sa tante, et espérait intérieurement qu'elle l'avait également satisfaite, afin de ne plus avoir à répondre à des questions aussi stupides de sa part. Elle n'avait pas envie de causer cette petite, elle avait envie de reprendre la route pour de nouvelles aventures !


___________________________________
Euphrasie
Euphra resta sur les fesses devant ces explications, et c'était bien le cas de le dire ! Elle tenta de se remettre comme elle put de sa crise de rire, mais ce ne fut pas simple, surtout lorsqu'elle acheva son argumentation avec une imitation fort précise du cri du hibou qui lulute - Euphra imaginait déjà la bête en train de se battre avec ses congénères - ce qui acheva de lui couper le souffle.

Eh bien !!! *souffle* Contente que ça te plaise, ma chérie !

Disant cela, elle se leva, recoiffa rapidement, d'un geste de la main, sa chevelure blonde, et rassembla petit à petit leurs affaires.

Justement nous allons reprendre la route ! Nous avons encore beaucoup de marche à faire avant d'arriver au prochain village. *hésitation* A moins que tu te décides à monter sur Sthène pour la suite du trajet ?

La petite jeta un coup d'oeil à la monture. Elle trouvait que le cheval, c'était trop haut, mais bien pratique pour ne pas se fatiguer, elle acquiesça donc d'un signe de la tête, et se laissa porter par sa tante, qui la posa sur la bête.

Allez en route ! Dis au revoir à ta pomme et à son habitant visqueux !

Elle pouffa de rire, entourant Clotilde de ses bras et maintenant les rênes d'une main. Donnant un coup de talon dans le flanc de l'animal, la jeune femme et la petite fille repartirent vers de nouvelles aventures, dans une nouvelle contrée...

FIN

_________________

Déléguée syndicale des brigands fainéants
Travailler moins pour gagner plus... Une seule solution, les chemins !
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)