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Une possédée à Noirlac

Eloin
En passant devant la porte du réfectoire après une journée passée à errer dans les couloirs de l'Abbaye afin que de vérifier si tout se passait bien, elle remarqua que la porte en estait fermée, alors que d'ordinaire c'estait l'une des seules portes qui restaient tout le temps ouverte, de jour comme de nuit.
Mais ce qui arresta net son pas, ce fut les bruits anormaux qui sortaient de la pièce : des cris et les bruits d'un grand remue-ménage. Elle savaict que le frère Farnor préparait la cuisine, mais pas qu'il bougeait toutes les tables.
Fronçant les sourcils, elle s'apprestait à ouvrir la porte lorsqu'une pensée effarante luy vint à l'esprit. Et si le frère Gyrovague, par une maladresse d'un de ses collègues, ou par un quelconque maléfice, avaict réussi à quitter sa cellule et se vengeait sur le pauvre cuisinier ? Possible, mais les cris estaient ceux de femmes.
Le coeur battant, craignant de découvrir un massacre dans ce lieu de partage qu'estait le réfectoire, Eloin fit demi-tour, et alla chercher dans sa cellule un baton qu'elle avaict amené avec elle et qui luy servait lorsqu'elle rentrait chez elle à pied, avant que la noblesse accordée par Izarra ne luy permette d'acheter un cheval. Ce baton ferait parfaitement l'affaire si elle avaict besoin de se défendre. Et tant pis si on luy reprochait ensuite d'avoir pêché en arborant une arme au seing de l'Abbaye, elle ne pouvait rester sans rien faire.
De retour devant la porte du réfectoire, Eloin inspira un grand coup en lissant les plis de sa robe noire et blanche d'oblate, assez semblable à celle d'une nonne ayant prononcé des voeux complets, et, serrant le baton dans sa main droite, ouvrit la porte du réfectoire d'un geste sec.

Le spectacle qu'elle découvrit alors la fict frémir, tant il luy rappelait le champ de bataille d'Orléans, lors assiégée par les bretons. Soeur Ellya gisant dans son sang, inconsciente, ou mesme morte, et une pensionnaire de l'Abbaye qui ne semblait guère mieux. Au milieu de la salle, parmi le chaos des tables et des chaises renversées et jetées au travers du réfectoire, Eloin vit le frère Farnor tenter d'amadouer une nouvelle pensionnnaire. Une jeune femme au visage déformé par la haine, qui se mouvait d'une drosle de manière, et dont les mouvements luy rappelèrent ceux du frère Gyrovague...

Restée figée sur place, l'oblate et mère de famille depuys peu ne comprit pas bien ce qu'il se passait, mais une certitude s'empara alors de son esprit : cette femme estait possédée, et il fallait l'enfermer en attendant de l'exorciser, pour son bien propre et le bien des aultres membres de l'Abbaye.
S'assurant qu'elle tenait toujours fermement en main son baston, Eloin s'avança à petits pas, sans bruits vers la femme, et s'exclama d'une voix forte lorsqu'icelle ne fut plus qu'à quelques pas derrière elle.


Laisse ce frère sans défense, femme en proie au démon, et viens me combattre si tu l'oses !

Elle mettait sa propre vie en danger en faisant un tel acte, elle le savait, mais elle ne pouvait rester les bras croisés. Et, avec un peu de chance, la femme serait tellement surprise par son arrivée que le frère Farnor aurait le temps de quitter le réfectoire pour aller quérir de l'aide... Car de l'aide, il en faudrait à un moment ou un aultre, ne serait-ce que pour ramener les deux blessées dans leur cellules et les soigner...
En garde, comme elle avaict appris à le faire à l'armée, Eloin attendait que la femme reporte son regard, et de fait la haine du démon qui l'habitait, sur elle, pour se détourner du frère cuisinier qui n'avaict rien pour se protéger à part la cuiller servant à mélanger sa potée.

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Enosch
Enosch vaquant à ses occupations, les bras chargées de parchemins ouvrit la porte tiens bien que mal de l’autre coté du réfectoire. Et en un instant toutes ses préoccupations s’envolèrent en même temps que les parchemins qu’il tenait.
Devant lui une scène des plus terrifiantes. Sœur Ellya et une inconnu en sang, de l’autre coté c’était le frère Farnor qui visiblement venait de se faire rosser et au milieu de la pièce se tenait sœur Eloin face une jeune dame qui avait un air des plus étranges, et grognait comme un animal telle une démente ...


Laisse ce frère sans défense, femme en proie au démon, et viens me combattre si tu l'oses !

Le temps resta suspendu. Une feuille passa devant le visage d’Enosch, obéissant a la loi divine des mouvements, les choses lourdes vers le bas, les choses légères vers le haut.
Le temps était tellement disloqué qu’Enosch eut le temps d’y lire un bref passage et y reconnu les mots de l’Hagiographie de St Miguaël...

Citation:
« Repars d’où tu viens, prince des démons et laisse l’âme de cet homme en paix, tu entends ??
Vade retro Belias ! Repars d’où tu viens !!!!!!! ».

Il releva la tete attendant que quelque chose survienne.


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Farnor
farnor qui discuté avec dame Orilla prêt a lui faire un arrêt comme a la soule vois sœur Eloin arrivé dans le dos de la demoiselle. Le curé de millau continu a discute avec elle pour couvrir les pas de Dame Eloin , a l attaque de sa soeur spirituelle , le cuisinier lui saisi le bras et avec l aide de sont amie Cistercienne , jette a terre la jeune dame et immobilise .

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Kronembourg
Attiré par un raffut inhabituel venant du réfectoire, le protecteur pointa ses bottes sales et sa mine déconfite vers l'endroit du vacarme, découvrant, à sa grande stupéfaction, Dame Eloin en train de risquer sa vie devant une femme manifestement hystérique, et le petit prodige sans doute attiré par le même bruit, qui se tenait pétrifié dans la salle.
Plus loin, le Frère Farnor ( envers qui Kro vouait une adoration sans borne, ledict Frère étant le cuisinier attitré des lieux ) et aussi Ellya, toute récente amie de Kro, à laquelle il ne fallait surtout pas toucher.


Priorité : Dame Eloin. La nonne en Chef avait un enfant à aimer et à éduquer, son heure n'était point encore venue aux yeux de Kro. ( pour le cas du petit prodige c'était différent, le Prévôt prévoyant de n'intervenir qu'en cas d'extrême urgence après s'être régalé de la vue des souffrances épouvantables du galopin étranglé devenant bleu, puis vert, puis ... non, noir, il faudrait intervenir ).

Le protecteur se dressa instinctivement devant la nonne en Chef, essayant gentiment de lui faire comprendre que sa place n'était point ici même s'il devinait que cette dernière n'était pas non plus une faible victime ( au ton de sa voix, Kro avait vite compris que dame Eloin avait déjà eu bon nombe d'hommes sous ses ordres ).

Il resta droit devant à regarder l'hystérique, jetant un oeil rapide à la poelle à frire que son ancien collègue Kachalot avait accepté de laisser sur la table après avoir menacé lui-même par cette même poelle devenue presque symbolique, le Protecteur quelques temps plus tôt.
Sûr que si Kro parvenait à maîtriser la folle avec cette poelle, tout le destin de l'abbaye s'en trouverait changé.
Il tenta de maintenir dame Eloin un peu à l'écart, alternant ses regards entre la poelle et la folle, se tenant prêt à être le plus rapide des deux à se jeter sur cette arme.
Le frère Farnor l'avait déjà vaguement immobilisée, restait à savoir si cela suffirait, toujours est-il que Kro s'empara sans scrupule de ladite poelle, prêt à en mettre un bon coup sur le crâne de l'hystérique pour lui remettre les idées en place.

Eloin
La suite des évènements fut beaucoup plus rapide qu'elle ne le pensait. A peine avaict-elle intercepté la possédée que le frère chantre arrivait avec des parchemins à la main, et tenta un exorcisme sur le champ.
Puys le frère Farnor reprit du poil de la beste, surement rasséréné par leur double apparition, et se jeta sur la femme. Eloin, armée de son baston, l'aida à maistriser la folle et sourit pour remercier l'homme.
C'est alors que survint le prévost, comme un cheveu sur la soupe, se mettant devant elle alors qu'elle venait tout juste de se relever, s'apprestant à aller chercher une corde pour lier les mains de la jeune femme qui continuait à vociférer bien que face contre terre.
L'oblate regarda la jeune femme, le frère cuisinier, son baston, puys le frère prévost. Et à nouveau son baston, puys soeur Ellya toujours inconsciente. Sa décision fut prise, et elle posa d'un geste rapide le baston dans la main de Kronembourg, luy murmurant qu'elle comptait bien revoir son baston entre ses mains après cet épisode sanglant.

Sans plus s'occuper de la folle, vu que maintenant deux hommes, dont un armé, et un exorciste en herbe se chargeaient d'elle, la jeune mère traversa le réfectoire à pas rapide et s'agenouilla auprès de soeur Ellya, posant sa teste sur ses cuisses, écartant du beau visage les cheveux défaits que le sang avaient rendus poisseux.


Ellya... Ellya... C'est moy, Eloin... Ellya... Répondez-moy...

*Je t'en prie, ma soeur, montres-moy que tu es vivante, montres-moy que cette folle ne t'as point pris la vie...*
Prière muette adressée à la jeune femme inconsciente, doublée d'une prière adressée au Très Hault, espérant que les blessures ne seraient point trop graves...

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Ellya
Sensation nouvelle. Pas désagréable, aux premiers abords. La douleur elle-même était annihilée par l'assoupissement temporaire.

Elle entendait, plus ou moins. Comprenait, à peu près. Mais demeurait dans l'incapacité de répondre. Frustration extrême.

En fait, elle n'était plus vraiment elle. Ne se contrôlait plus. Le corps avait pris possession sur l'esprit. Ou bien était-ce l'esprit " de secours " qui avait pris les devants sur l'esprit " de tous les jours ".

Pas un râle ne sortit des lèvres ensanglantées, les paupières ne bougèrent pas. Respiration de plus en plus lente, de plus en plus espacée.

Chair près de sa main droite, elle la frôla, caresse aussi légère qu'une plume. Mais présente et réelle. Espoir de vie.
Invité
La jeune femme qui s’apprêtait a faire son troisième massacre, se fit surprendre par une voix de femme dans son dos. Ces quelques minutes de trouble avait été suffisante pour se faire jeter au sol avec le père farnor qui l’immobilisa de son poids. Malgré cela, la demoiselle s’agitait follement au sol, venant cracher du sang en pleine figure du père dans un grognement des plus désagréables. Les yeux de la demoiselle se fixa froidement sur l’homme d’église et d’une voix grave prononça une nouvelle fois des paroles incompréhensible qui pouvait glacer plus d’un.
Entre temps, des personnes étaient entrée dans le réfectoire mais ceci n’avait pas pour autant calmer la jeune femme qui n’avait plus le contrôle de son corps ni de ses mouvements. Dans ses mouvements violent, la demoiselle réussit à libérer une de ses mains après un long moment a se débattre et s’agitait comme une sauvage. Elle plaqua sa main aussitôt sur le visage du père farnor et commença a le griffer profondément ne ressentant aucunement la douleur que ses bras ouvert pourrait en temps normal la faire souffrir. Dans ce même mouvement, orilla entendit une seule voix parmi toute, des paroles qui la fit brailler et grogner énergiquement dans le réfectoire, son cœur battait étrangement et rapidement...Pendant un long moment la jeune femme continua à se débattre jusqu'à que sa crise se calme petit a petit jusqu'à perdre connaissance. Ses mutilations qu’elle avait fait auparavant sur ses bras, saignait abondament..
Scafee
Scafee entendit un bruit, se precipita vers la direction de ce vacarme, Scafee se dirigea vers, car prise de panique, avait complement perdue le sens de la direction, emprunta le couloir des cellules, soudain, elle entendit une voix forte vers le refectoire, elle accourut vers le bruit car les grognements n'etait pas des moindres.Puis Scafee arriva à la porte s'ecria.

Jah nous aime tous sans exception, c'est pourquoi à travers Oane, il nous a octroyer une seconde chance et toi qui est là, à travers notre soeur, tu n'as aucune chance.

Elle dit cela en regardant et en attendant l'exorciste en maintenant sa croix vers le visage de la possedée, pour eviter qu'une autre personne ne se fasse mal, en esperant ralentir le mal qui possédait la jeune damoiselle.

Scafee se demandait ou était l'exorciste, en retenant avec sa croix la possédée, comme si le pouvoir qu'avait commençait à faiblir.Scafee s'ecria, comme si elle était seule.

Exorcist...un exorcist s'il vous plait!

Scafee repetait le nom de Jah, car savait que le mal n'avait aucun pouvoir face à celui de Jah.

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Arrete le jeu !! adios !!
Guillaume
Guillaume entra tranquillement dans la pièce, les cris étaient habituels dans le cas de possession, et s'était généralement un signe assez significatif. Il fut tout de même assez étonné lorsqu'il entra dans le refectoire, dont les meubles semblaient s'être envolés contre les murs. Il balaya ensuite la pièce du regard, il remarqua donc les deux frères, dont un plutot massif, qui maintenait une femme au sol, celle-ci semblait s'être changer en furie. Un peu plus loin, la soeur Eloin venait de se précipité vers une autre soeur allongée par terre. Il s'approcha un peu, et vit que la furie semblait se calmer, elle plongea même dans un coma, il apperçu aussi du sang prés de la soeur au sol. Bon, il était temps d'agir, et sans trainer. Le sombre blondinet se gratta donc la gorge, et pris sa voix qui lui était devenu coutumière depuis quelques temps, si froide et si ferme, comme venu d'une tombe.

Bien, mes frères, mes soeurs, je vous prie de vous calmez, nous allons gerer cette situation rapidement, car, cela m'étonnerait que la furie que voilà reste dans les choux encore bien longtemps ...

Il désigna Farnor et Scafee d'un signe de main.

Vous deux, vous allez emmener votre soeur blessée dans une infirmerie, vous devez avoir cela dans votre monastère, ou en tout cas, trouver un endroit calme et un frère medicastre, il faut remedier vite à son état ... Ah, et quand vous aurez trouver un endroit calme pour elle, il faudrait que l'un d'entre vous rammenes des bandages pour la comateuse ...

Il montra ensuite du doigt le frère Kronembourg.

Vous, le grand costaud ... Vous tombez bien ... Vous allez m'assoir la comateuse, gardez là bien droite, surtout ... Et vous allez passer votre bras autour de sa gorge ... Si elle s'agite, serrez !

Il posa sur lui son regard vide d'expression.

Ne vous en faites pas, vous n'aurez pas à la tuer, l'instinct de survie l'empechera de trop gigoter, et si je me trompe, elle tombera dans les choux bien avant de mourir ... Ne vous en faites pas ...

Il s'approcha ensuite de la soeur Eloin, lui posa la main sur l'épaule, et se pencha vers elle, et lui parla d'une voix calme et montra le banc du regard.

Bien ma soeur, il est temps pour nous de discuter un peu sur tout cela ... Venez donc vous assoir avec moi sur ce banc, là bas.

Il se dit qu'en prenant la soeur appart, il pourrait la calmer, et aussi, au passage, pouvoir reflechir de façon poser sur le cas, bien qu'il est déjà une idée sur deux ou trois points de la possession.
Eloin
Les évènements s'estaient accélérés en si peu de temps, qu'elle avaict du mal à tout récapituler dans son esprit. L'immobilité de soeur Ellya, malgré les paroles qu'elle avaict prononcées, ne luy disait rien qui vaille pour la suite des évènements, à moins qu'elle ne soit simplement dans un profond évanouissement. En tous cas, les hématomes et aultres coupures qui entaillaient son beau visage mettraient du temps à se cicatriser.
L'arrivée de la soeur Scafee faillit luy faire pousser un soupir d'exaspération. Elle ne s'estait donc point rendue compte que les mots du frère Enosh, qui pourtant estaient à peu près les mesmes, n'avaient point réussi à calmer la furie ? Et que mesme la force du soldat Kronembourg ne parvenait point à l'immobiliser ? Lorsque la soeur appela à l'aide un exorciste, Eloin se retint à grand peine de ne pas l'envoyer voir si la résonance estait meilleure dans le confessionnal !

Et, sur ces entrefaites, la cloche de l'entrée de l'abbaye avaict retentie. D'ordinaire, c'estait soeur Ellya qui ouvrait la porte aux nouveaux arrivants, mais là la pauvre jeune femme ne pourrait point éxécuter sa charge avant plusieurs heures au moins ! Confiant la jeune femme au frère Enosh, puisque la soeur Scafee semblait vouloir se charger de la possédée, elle s'élança dans les couloirs de l'abbaye et alla à la conciergerie, accueillir celuy qui s'amusait à sonner la cloche comme si cela avaict esté un appel à la messe...

Elle en revint quelques instants plus tard avec le frère exorciste, arrivé là comme par miracle. Elle se demanda un instant s'il estait là pour la jeune femme qui estait tombée dans l'inconscience, toujours maintenue à terre par le prévost ; ou pour le cinglé qui avaict bien failli violer la soeur Safranne après s'estre attaqué à elle ! Mais lorsqu'elle le vict jauger la situation d'un seul regard, elle se sentit rassurée par la suite des évènements, et retourna au chevet de soeur Ellya.
Elle constata avec une grimace que l'état de la jeune femme n'avaict point bougé, mesme si son coeur battait toujours. Elle ne pourrait supporter de perdre cette jeune femme qui depuys qu'elle estait arrivée avaict mis sa dose de jeunesse et de motivation dans les couloirs de l'abbaye. Si cela survenait, la possédée n'aurait qu'à bien se cacher, car elle saurait la retrouver, qu'elle soit délivrée de son mal ou non !

Une main sur son épaule luy fict lever les yeux vers le frère exorciste, et elle hocha la teste en oyant ses mots, le suivant sur le banc comme une automate.


Je n'ai point vu le début des évènements... Murmura-t-elle en suivant des yeux ceux qui emmenaient soeur Ellya vers sa cellule en vue de la soigner.

Je passais à costé du réfectoire, lorsque j'ai entendu des cris et un vacarme énorme, j'ai cru que certains avaient abusé de bière et se défoulaient. Mais ce que j'y ais découvert estait tout aultre chose.
Soeur Ellya estait jà à terre, inconsciente, ainsi qu'une aultre jeune femme, dont je ne connais point le nom. C'est une séminariste, il me semble, mais je n'en sais guère plus.

J'ai pris un baton et me suys approchée de la possédée qui avaict commencé à s'en prendre à nostre frère Farnor, excellent cuisinier. Elle eut à peine le temps de se jeter sur moy et de me griffer la main que le frère Enosh est arrivé, puys le frère Kronembourg, prévost de l'abbaye, peu après. Suite à ces différentes arrivées, nous avons pu maistriser la jeune femme, que j'ai laissé aux soins des hommes, pour aller m'enquérir de l'état de soeur Ellya.

Elle se tut un instant, regardant le réfectoire et les gens qui s'y trouvaient d'un air perdu, se demandant comment une telle chose avaict bien pu arriver au sein d'un tel lieu de paix et de prière. Enfin... Mieux valait que l'évènement ait eu lieu céans plutost qu'au milieu d'un village sans exorciste. Les villageois s'en seraient pris à elle avec leurs fourches et aultres outils de culture, et la pauvre n'aurait point survécu bien longtemps !

Pensez-vous pouvoir l'aider, mon père ?

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Guillaume
Guillaume avait donc accompagné la jeune intendante jusqu'au banc, tout en l'écoutant. Elle n'était pas sur le lieu lorsque la possession commenca ... Mince ... Mais enfin, elle pourrait toujours confirmé quelques questions ...

Bien, cela est plutot génant, mais vu le niveau de possession, j'ai fort à penser que le démon posséde une certaine puissance, mais il semble encore trop inexpérimenté, sinon, il aurait attaqué dans une salle comble, pour faire des dégats bien plus important ... Cependant, il me faudrait quelqu'un qui la connaissait un peu ...


Oui, nous allons l'aider, mais avant, j'ai plusieurs questions à vous poser ... Tout d'abord, je présume que ... mais enfin ... Savez vous si la possédé avait une certaine insensibilité à la douleur ? Et si elle s'était exprimer en latin ?

Laissant un temps de reflexion à la jeune soeur, il se leva, et avanca vers la possédée. Ses bras saignés abonndament, et le temps que les deux autres moines reviennent, il serait trop tard.

Il retira donc l'une de ces bures, et la coupa avec un couteau qui l'avait dans son baluchon qu'il n'avait pas lacher. Il utilisa deux morceaux de bure afin de faire les garots, et en recouvrit les plaies avec les chutes, afin de limiter au mieux les saignements. Il faudra penser à coteriser cela avant la cérémonie ...
Eloin
Bien que mal à l'aise face à la situation actuelle, Eloin vit parfaitement l'homme tiquer lorsqu'elle luy dit qu'elle n'estait point présente lors du début de l'évènement. Elle aurait aimé estre là, pour sur, elle aurait peut estre pu éviter à soeur Ellya de perdre connaissance et d'avoir subir de si grandes douleurs...

Du latin ? Elle se souvenait fort bien que la jeune femme ait hurlé des paroles incompréhensibles, des jurons à en faire frémir le plus vulgaire des paysans, mais du latin, cela ne luy évoquait rien.

La jeune mère continua à réfléchir tandis que le frère inquisiteur, dont elle ne savaict pas le nom -mais qui luy avaict dict que cela avaict peu d'importance- s'approcha de la jeune femme encore dans les limbes de l'inconscience.
Elle garda un oeil attentif sur l'homme, preste à bondir si jamais la femme se réveillait en pleine crise, se disant qu'au cas où le frère Kronembourg se ferait surprendre, elle serait là. Son bâton estait toujours abandonné dans un coin de la salle, derrière le prévost.

N'y tenant plus, elle s'en alla dans le garde-manger et en ramena plusieurs flacons qu'elle gardait soigneusement cachés sur la plus haulte des étagères. Revenue auprès du frère exorciste, elle s'agenouilla à ses costés et déposa à ses pieds les flacons.


Mon frère, voici de l'huile de violette, pour aider à la désinfection de vos mains ; de l'alcool fort pour nettoyer les blessures, et un linge propre.

Je pourrais également préparer plusieurs cataplasmes et m'occuper de la soigner, lorsqu'elle sera libérée de son mal...

Elle resta silencieuse quelques instants, puys se souvint de la question posée par le frère, et déclara en fixant les plaies qu'il soignait avec une partie de sa bure déchirée.

Je n'ai point souvenance qu'elle ait prononcé des paroles en latin. Force jurons tous plus méchants les uns que les aultres, certes, mais nulle référence à une quelconque langue aultre que le françois...

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Scafee

Après moult tentatives et cherchant la provenance du bruit.Scafee resta debout dans les nuages, infirmerie, dans l'abbaye? Surement ses cris l'avait etourdit, elle essaya de reprendre ses esprits, car n'avait point encore vecu une pareille situation.Elle en resta ebahie, l'entrée de l'exorciste l'avait liberée, mais lui semblait trop confiant, surement un expert en la matière.


On l'emmene ou?

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Invité
Dans un état d’inconscience, la jeune femme fut placée sur un banc, de façon assise. Un moine de corpulence assez importante la tenait par le cou avec son bras, prêt à serrer sur tout mouvement qu’elle pourrait faire. De cette façon, l’exorciste pouvait s’occuper de ses blessures qui saignaient accompagnée de la sœur qui posa différents flacons au sol. Ce moment de calme et de tranquillité dans le réfectoire dura seulement quelques minutes car la damoiselle reprenait conscience. Etant dans un tel lieu, le démon était devenu très agressifs et avait prit complètement le pouvoir sur la jeune femme qui était trop faible pour se battre seule. Cette esprit du mal ne voulait pas qu’on libère la damoiselle et a la vu de l’exorciste dans son réveille, Orilla s’agita violemment, en venant frapper et griffer le visage de celui-ci. Elle prononça d’une voix grave et fort des jurons et par la présence de celui-ci commença à parler dans une autre langue. Les mots qu’elle sortait de sa bouche étaient de façon glaciale et autoritaire. La sauvage avait qu’une envie a cette instant, c’était de se jeter sur l’exorciste mais le bras du moine l’empêchait de le faire. La possédée s’agitait comme une folle sur le banc voulant qu’une chose que le moine la lâche tout en parlant dans une autre langue. La présence de l’exorciste avait poussée la possession de la jeune femme dans un grade plus élevée….
Guillaume
A peine Guillaume toucha le bras de la possédée que son colocataire lui fit sentir l'affollement du démon. Malgrés ce petit avantage sur l'adversaire, il n'évita pas les coups, laissant le démon s'acharnait sur son visage quelques instants, puis attrapa ces mains avec une poigne bien plus ferme que son physique aurait pu le laisser paraitre.

Il approcha son visage de celui de la jeune femme hystérique, plongeant son regard toujours si inexpressif dans les yeux affolés de la possédée. A ce moment là, son regard changea, l'esprit de l'exorciste se laissa entrainer par la fureur de son occupant, ces yeux semblant mort devinrent tout à coups foudroyant, laissant une rage démoniaque embrasait les yeux de cet exorciste au tein si blanc. Une voix plus caverneuse qu'a l'accoutumé sortit de la bouche de Guillaume, empreint d'une puissante fermeté, semblant revenir d'outre tombe.


Regarde moi, démon ! Vois ce que je suis ! Cesse donc de t'acharner ! Le glas annonçant ta fin à sonner ! Je sais ce que tu es, comme tu sais ce que je suis ! Ta lutte est bien vaine, façe à deux esprits unis ! Affronte donc un serviteur onis du Trés Haut !

Ces paroles prononcés, le regard de l'exorciste redevint vide, toujours strié de ces filaments rougeatres contrastant avec le blanc laiteux de sa peau.
L'exorciste lacha une main de la possédée, et ferma son autre poing sur les deux poignets, afin de sortir une cordelette de sa poche, celle ci lui servait habituellement de ceinture avec sa bure, mais elle devrait tenir le démon en haleine un moment. Il entoura rapidement les poignets de la possédée, mais l'affaire se montrait difficile, la victime gigotant dans tout les sens. Au bout de quelques instants, il réussit tout de même à bloquer fermement les mains de la jeune femme grâce à sa corde.


Bien, ce démon s'énerve dés que je le touche, il faudra donc que vous vous occupiez de panser ces blessures au bras, je n'ai pas tellement envie de perdre la jeune femme durant la cérémonie ...

Il releva la tête, et s'adressa à Kronembourg, son regard semblant toujours absorbé.

Et vous, vous devriez serrer un peu plus, je suis sur que ça ne lui fera pas de mal ...

Tout en disant cela, il posa sa main sur son front, et sentit un peu de sang coulait, me manquait plus que ça tiens, se dit-il.
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