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[RP] Le bonheur ne tient pas qu'à un fil

Lilya

[rp ouvert à tous...Merci de respecter le rp un minimun merci]

Petit matin brumeux...

- Norf de norf c'est pire que tout

Un soupire s'échapper des lèvres de la jeune fille

- Basin, infâme gredin, comment oses tu aller te reposer quelques jours, alors que je ne connais personnes

Les mots s'envolèrent dans la pièce vide, enfin vide vue la poussière et l'odeur nauséabonde qui y régnait, la jeune fille enceinte de quelques mois avait pas mal de travaille devant elle, elle chercha un balais, et quel vue sa surprise, le balais était cassé en deux, elle le ramassa soupira encore une fois, et fit une liste.

Elle ouvrit sa besace se changeât en maugréant, et marmonna entre ses dents," attends basin tu vas me le payer...."

Elle se dirigeât en colère au marché, et fit un tour et commença ses emplettes, le marché était animé et voir des gens fit du bien à Lilya, elle regarda autour d'elle des enfants jouait, des gens se jaspinaient oui, jour de marché et ferma les yeux, et l'espace de quelques se cru au Berry, soit à SA soit à Bourges, elle rouvrit les yeux et vit qu'elle n'était point en Berry mais en Helvétie, le pays de son compagnon, un sourire se dessina sur ses lèvres en pensant à lui. Pourquoi s'énervait elle après lui, elle se le demanda...et cru l'entendre lui murmurer à l'oreille :"ma petite démone t'es enceinte voila tout changement d'humeur"

Lilya se retint de rire, les badauds risquaient de la prendre pour une folle si là au milieu du marché elle partait en fou rire toute seule

Elle s'arrêta devant une échoppe y rentra et commença ses achat, manche à balais, savon noir, huile, farine, lait œuf, légumes, viande poisson. Le commerçant la regarda

- et ma 'tite dame vous n'arriverez jamais à tout porter, je vou z'envoi mon mouflet il vous aidera

La jeune fille le remercia chaleureusement et aidé du mouflet...heu du gamin, elle repartit vers chez Rudy

Elle poussa la porte du pied, et pénétra à l’intérieur

- Pouhaaaaaa mais ça pue le mort

La jeune fille posa ses courses sur la table, et se retourna et éclata de rire devant la mine déconfite du garçonnet

C’est vrai qu’entre les chaises retourner le lit défait, la table crasseuse, sans parler de l’âtre de cheminée où s’amoncelait un tas de cendre, la maison était loin d’être accueillante. Elle regarda le petit garçon, et sourit, il lui faisait penser à son petit frère Chinon a peu prés du même âge.

Elle remerciât le garçonnet lui donna quelques piécettes et le congédia

Une fois seule passa une veille chemise tachée de sang, de poussière, elle y rentra dedans difficilement eu du mal a fermée les boutons à cause de sa grossesse, elle était enceinte de 4 mois et demi, elle soupira enferma sa longue chevelure bouclée dans un fichu et se mit au travail.

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Lilya

[Plus tard dans la matinée]

Lilya ouvrit la fenêtre et respira l'air pure...Elle se retourna et vit une maison presque propre

La cheminée avait vidé de ses cendres, la poussière et les toiles d'araignée avaient disparu, restait à laver le linge...elle mit de coté tout le linge sale et s'attaqua au sol, elle balaya le sol puis rempli un seau, se mit a genou et commença à frotter avec du savon noir...

De temps en temps la jeune fille se redressait, son dos la faisait souffrir, la position n'était pas des plus agréable, elle avait à peine fait la moitié de la pièce, à des endroits des auréoles restaient incrustées.

Tictictic... tictictic...tictictic

Lilya sursauta et se demanda ce que c'était, et cherché et vit sur le rebord de la fenêtre un pigeon, Elle se redressa lentement et se dirigeât vers la fenêtre

Elle prit délicatement le pigeon dans ses mains, elle rempli une écuelle d'eau et de graine et le mit dans la cage réservée au pigeon puis elle s'installa à table et se mit à lire sa lettre

Coucou Lil'

Alors comment vas-tu ? Tu sais quel jour on est j'en suis sur

Je t'ai fait porter une surprise ce n'est trois fois rien, tu me manques ma sœur je t'aime

Ouvre la porte et tu trouveras ta surprise

Chinon

Pas un je t'embrasse où autre depuis la guerre au Berry, Lil' avait eu peu de nouvelle de lui, elle lui avait annoncé que Néphe et jacques était près à les adopter...mais ne lui avait pas répondu

Elle se leva et se dirigeât vers la porte, ouvrit lentement

Deux bras se refermèrent sur sa taille et derrière un carrosse était là. Sans comprendre elle referma ses bras autour du petit garçon

- joyeux noël

Lilya laissa échapper ses larmes, son petit frère était là et derrière lui l'homme de bien de sa mère sat' (saturnin ancien portier de la taverne de leur mère et nounou des enfants pendant leur enfance)

- Mais ...mais

Lilya sous le choc ne pu que serrer son frère dans ses bras, le petit garçon avait bien grandi en un an, elle se mit à genou devant lui et l'embrassa fort sur les joues. Puis se redressa et se dirigeât vers sat' et le serra contre elle

- Alors c'est vrai je vais devenir tonton, et ton compagnon il est où ?

Lilya toujours muette de joie cette fois les invita à rentrer. Les fit s'assoir, et commença son récit en prenant son frère sur les genoux

Sat' de temps en temps hochait la tête, et regarda autour de lui

- Norf de norf, mais c'est quoi cette bicoque, mazelle Lilya allait vous reposer vous faites peur à voir...Je vais finir

Lilya sourit, oui Sat' était là et comme par "magie" tout devenait simple avec lui

-Lil’ ? Du temps que Sat' finit on va préparer un repas de noël et tu m’expliqueras pour tantine Néphe hein, et pour ce messire...

Lilya alors commença un autre récit, la guerre au Berry, tous le monde croyant que qu'ils étaient oppressé par un méchant duc alors que non, leur duc avait toujours veillait à ce que les Berrichons souffrent jamais. Elle raconta qu'à son retour du couvent, elle avait prit un poste de chef maréchal, qu'elle avait combattu à défendre le Berry. Que blessée comme beaucoup avait résisté en refusant de mangé sur les marchés quand ils étaient arrivé, qu'ils avaient tous été affamé. Qu'un homme avait accepté de la soigner car le médicastre en titre, avait trop à faire pour soigner sa propre filleule. Que de là ils étaient tombé amoureux l'un que de l'autre....

Puis juste après chinon expliqua qu'il souhaitait aller rentrer dans un pensionnat pour garçon, qu'il avait envie d'apprendre à se battre, Lilya posa sa main sur son ventre et soupira, sat' lui a assura qu'il veillera sur lui, contrairement au couvent, les écoles militaires accepté les majors d'homme, et Sat' promis de veillé sur lui comme si sa vie en dépendait

Lilya leur demanda quand ils comptaient partir, et saturnin lui répondit demain, Lilya avait une journée pour être avec son frère, âpres il partirait

Elle serra fort le petit garçon dans ses bras, et lui chuchota à l'oreille je t'aime

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Lilya

[le lendemain de noël, et de nouveau seule...]

Chinon et sat' étaient repartis, la maison grâce à l'aide providentiel de Sat' était toute propre, elle sentait bon, et on aurait dit qu'elle paraissait plus clair, la poussière sans doute devait l'assombrir, et toute la crasse accumulée pendant des mois de beuverie et d'orgie...

Au moins dans un placard on n’avait pas retrouvé de cadavre d'homme ou de femme...ni sous le lit...hormis les restes d'une dinde qui avait pourri, et de verre de bug

Lilya prit un bac et se mit en devoir de se remplir un bain, oui ça allait la détendre....

Un énième seau d'eau chaude, mais le baquet se remplissaient pas vite...elle attendit encore prit un livre quand un bruit la fit sursauter

TIC...TIC...TIC

Lilya se dirigeât vers la fenêtre surprise l'ouvrit et vit Arthur son pigeon, elle le prit dans ses main, délicatement, puis lui donna à boire et à manger et pris la lettre et la lu

Une lettre de ses parents lui disant que Néphe attendait un bébé mort, mais qu'l fallait pas qu'elle s'inquiète....

Pas s'inquiéter, une mince pour une femme enceinte seule depuis des jours dans un pays et une ville qu'elle ne connaissait pas...Machinalement la jeune fille enleva le l'eau entrain de chauffer et s'effondra en pleure sur le lit se recroquevillant sur elle même et tenant son ventre...elle se sentait bien seule

Les larmes inondèrent l'oreiller, elle fut secouer de long sanglot, Rudy lui manquait, Néphe, sa mère son amie sa sœur de cœur lui manquait, son père adoptif, qui ressemblait de caractère à Rudy lui manquer, même Horvy lui manquait...

Elle s'endormit d'un coup de fatigue, de colère de tristesse, et surtout du fait qu'elle était seule, et que la personne qu'elle aimait était point là

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Lilya

[Au pays des songes]

Une grande plaine, le vent jouant avec les herbes folles, plus loin encore on entendait, les rires, les jaspinades...

Une femme s'avance dans cette plaine, elle marche d'un pas vif, une cape dissimulant son corps, et son visage...

Elle rentre dans ce petit village, un groupe de femmes et d'hommes se jaspinent encore et toujours, mais la femme ni prête guère d'attention et continue, rentre dans une auberge, enfin une taverne, elle regarde autour d'elle, voit des cordes pendu sur une poutre. Sur les cordes qui pendent, il y a inscrit, Angel, Ayla, Garius...Sourire de la femme, elle ôte sa cape la pose, une cascade de cheveux lisse et brun s'y dégage, petite menue, elle monte sur le comptoir y détache une corde, remet sa cape, et prends la direction de la sortie.

Direction une petite maison, là des gens y dorment, enfin c'est ce qu'elle croit, y pénètre à pas de velours

Autour d'elle des draps recouvrent tous les meubles, surprise elle monte quatre à quatre les escaliers, rentre dans une chambre, un berceau d'enfant y trône, plus un lit vide, affolée elle en sort et pénètre dans une chambre, un grand lit, une malle ouverte, mais tout est vide

Un cri de terreur s'échappe de ses lèvres....

De nouveau la plaine, la femme regarde autour d'elle, que fait elle là, elle se dirige vers le nord, et se retrouve face à une abbaye, Noirlac...

Elle y entre personne ne la remarque, elle se dirige vers les chambres, en ouvre une et c'est le vide ne comprenant pas elle en sort aussitôt et part en courant

Elle se mit à courir, elle cherche quelque chose ou plutôt quelqu'un

Au loin elle voit une femme entrai de pleurer, se rapproche d'elle, lui demande ce qui se passe, la femme ne réponds pas, et affolée regarde autour il y a plus de plaine juste un champ de bataille où des corps s'amoncèlent, elle en retourne un et voit un visage familier....

Un cri de terreur s'empare d'elle et se met à marcher entre les corps retournant de temps pour voir si elle ne connaissait pas d'autre personne

Oui la guerre venait de frapper...et nul trace de ce qu'elle cherchait

Un dernier regard et là voilà au milieu d'une taverne, une jeune fille était assise là, blessée qui tentait tant bien que mal à se soigner, elle s'approcha et laissa échapper un ce n’est pas beau à voir

La jeune fille redressa la tête et fit signe que oui, des larmes sortant de ses yeux bleu violet

La femme ne pouvait détacher son regard de cette jeune fille en loque

Elle prit un bout de tissus et commença à l'aider, puis l'aida à passer une chemise propre, aucun mot n'avait été échangé, elle su qu'elle devait partir, elle embrassa le front de la jeune fille et posa sur la table, la corde

La jeune file curieuse prit dans sa main la corde et regarda et pâlit et hurla de terreur

Cette corde ça faisait bel lurette qu'elle ne l'avait pas vue, cette jeune fille reconnu la corde avec écrit dessus Ayla, elle se releva la tête et ne vit plus personne

Lilya était seule, elle commença à chercher de partout la dame, mais d'elle ne restait qu'une corde...

Pourquoi lui faire cela....

[Retour à la réalité]

Un cri de terreur s'échappa des lèvres de Lilya, elle avait du mal à respirer, son rêve devenait de plus en plus imprécis, pourquoi avait elle rêver de cela, elle se leva, le froid avait envie la chaumière elle ralluma un feu et prit une couverture et s'y enveloppa et s'installa devant le feu pour se réchauffer tremblant de ce cauchemar

Elle ferma les yeux, son malaise du à la lettre de sa "mère" lui revint en mémoire, et elle laissa échapper des larmes se roula en boule devant la cheminée et s'y rendormi après de longue minute de pleure....

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Rudolf_karnap

[Enfin de retour à la maison.]

Les élections, y'a pas à dire ça occupe... Courriers, manigances, débats, engueulades, c'pas de tout repos. Lui Rud, il préférait la politique plus simple, les coups de couteaux reglaient beaucoup de choses. Cependant, les politiciens en général étaient loin d'avoir la stature de Rud et préféraient de loin s'en tenir eux mots.

La douce odeur des rues de Grandson faisait déferler sur lui une vague de mélancolie, le poisson, la garde de l'avoyerie.. Tout semblait si loin.. Il déambulait, sans but précis, ayant complètement oublier sa compagne qui l'attendait chez lui.

Beaucoup le reconnaissaient, d'autres non. L'église semblait morte, enfin une bonne nouvelle. Il sourit à un jeune enfant près du marché.. S'arrêta.. Jeune enfant..? Femme enceinte... Lilya! Pestant contre sa tête-en-l'airitée, il partit d'un pas ferme vers sa maison ou la belle devait l'attendre.

S'arrêtant devant la maison du voisin, il l'observa un moment, vide, il devait être à Genève. Il ouvrit doucement la porte de son domicile. La nuit dehors devait avoir fait son ouvrage à l'intérieur et plongée tout les habitants de la garçonnière dans le sommeil. Première impression sur la maison : C'est propre.. Pas propre comme un homme le dirait, il était certain que Off avait fait le ménage. Non, propre comme seule une femme pouvait rendre propre. Par sa présence, et surtout par l'odeur. Les hommes s'habituent aux odeurs, pas les femmes. Elles s'évertuent donc à éliminer toute trace de puanteur ou d'odeur rance pour la recouvrir d'un parfum habituellement de fleur ou de cuisine. C'était ça qu'il sentait à la maison, donc, soit on avait donner sa maison à une femme ou Lilya y était.

Les doigts croisés pour la deuxième option, sa deuxième hypothèse se confirma en voyant la maison inchangée sauf dans ce qui est de la saleté, un grand changement en soi.

Sa douce aux yeux rougis endormie auprès du feu effaça ses doutes entièrement les remplaçant par une tendresse et une certaine angoisse. Qu'est-ce qui pouvait bien l'avoir fait pleurer.. Le feu était mourant, il y déposa une bûche suplémentaire.

Elle devait avoir eu froid. Il la prit bien emmitouflée dans ses bras et l'amena vers la chambre. Ces nuits proche de la cheminée, on s'en réveillait au chaud mais tout courbaturer... Il se coucha à ses côtés, comptant sur sa chaleur pour palier celle qui manquait à sa douce moitié. Les questions qui se bousculaient dans sa tête ne lui laissant pas repos, il planta ses yeux dans le plafond changeant les planches en ses problèmes auxquels ils s'adressa en silence pour tenter déséspérément de les solver.

Lilya

[tôt le matin ou tard la nuit zavez le choix]

Lilya bougeât et se demanda se qu’elle faisait là…

Elle essaya de sortir de sa torpeur, mais, entre la mauvaise nouvelle de sa mère, le manque cruel de son compagnon sa vie et son cauchemar, elle eu du mal à sortir des songes…Cauchemar qui lui revint en mémoire…la corde, elle déglutie, eu du mal à respirer…

Elle se redressa, regarda autour d’elle, mais où est elle ? le noir, plus de feu dans la cheminée, mais dans le noir elle entendit un ronflement, elle s’extirpa du lit, en vitesse, de nouveau se râlement, elle prit son oreiller et le lança sur le ronflement, elle parti en courant dans la pièce voisine, oui elle était toujours dans la petite maison, elle ranima le feu en tremblant, et prit le tisonnier, norf de norf qui osait se coucher à ses cotes, le basin allait le payer cher, très même…

Elle se dirigeât à pas compter, retint sa respiration et s’avança dans le noir vers la chambre un ronflement se fit entendre l’oreiller n’avait pas réveillé l’intrus, elle prit une respiration juste assez pour ne pas réveiller la personne, le goujat, l’envahisseur qui s’était couché à ses cotes…

Oui depuis la guerre du Berry la jeune fille se méfiait de tout, mais la elle le va le tisonnier, puis eu une autre idée

Elle tendit l’oreille, elle retourna lentement dans la cuisine non sans poser la main sur son ventre, et prit la poêle d’une main et de l’autre le tisonnier et pénétra dans la chambre…

Elle espérait que le goujat n’avait pas abusé d’elle, elle leva le tisonnier et poussa le dormeur pour voir si il réagissait mais rien juste un ronflement, norf pourquoi Rudy était pas là quand on en avait besoin…Soupire lâché avant de se reprendre

- Basin, saligot, fumier…

Elle leva le tisonnier bien haut et frappa la silhouette couchée, elle regretta de ne pas avoir pris son fouet, mais on faisait avec les moyen du bord, son cœur battait la chamade, les larmes se mirent à couler mais elle en avait cure…la peur est la fatigue cumulée, elle frappa une deuxième fois et un juron s’échappa la jeune fille recula vers un coin sombre de la pièce. Mis son tisonnier et sa poêle en avant en criant.

- Bougez pas sinon….

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Lilya

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Rudolf_karnap

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