Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[Rp] Les roses en hiver, tout aussi romantique. Non?

Lou


L'hiver.
Une saison froide, aride, rien ne pousse, tout est immaculé de blanc. C'est certes romantique et beau toute cette neige, mais bon. C'est tout de même la mort que l'on associe à cette saison, pas comme le Printemps qualifié comme la période heureuse du renouveau, de la renaissance et de l'amour. Où toutes les fleurs s'épanouissent heureusement.

Ouai, enfin bon. Il existe tout de même quelques moyens permettant de faire fleurir des roses en toutes saisons. Il suffit d'un peu de chaleur, d'une graine de cette plante gardée dans du terreau, d'un peu de foin et de fumier, et tout cela pousse.
Cependant, à la cueillir et à la présenter au froid, elle ne peut survivre longtemps.
Viens là une particularité intéressante: la glacer.
De là, la couvrir d'eau, en tentant de ne point casser les pétales, puis la laisser à l'air libre, en attendant qu'elle glace correctement.
Les pétales recouvertes d'eau se cristallisent, donnant une belle teinte blanche sur le rouge de la plante, mêlant les deux couleurs ensembles. C'est assez sublime à voir, et cela reste toujours aussi romantique, voir plus, qu'au Printemps.

C'est ainsi que la jeune fille, répondant au surnom de Lou, se promena en compagnie d'un panier plein de belles roses cristallisées en espérant en vendre afin de pouvoir se nourrir.
Certains gueux vendaient de la viande de rat aux bouchers, mais elle, elle préférait la beauté à l'indigestion.
Elle se posa donc dans un coin de rue vivant, et disposa ses fleurs à la vue de tous, elle se tint à leur côté, afin d'accueillir les clients et les exhorter à acheter ces belles denrées.

Il faisait fort froid, heureusement elle avait gardé le manteau d'hermine d'Ana qui lui donnait un peu plus de chaleur que dans ses loques qu'elle gardait depuis des lustres déjà.
Elle attendait donc, se frottant les mains, soufflant dessus, bougeant un peu pour se tenir au chaud.
C'était fatiguant, mais il fallait bien avoir l'argent pour pouvoir vivre!
Elle cria d'une belle voix tout de même, pour ne point faire peur


Oyez! Oyez! V'nez donc payer une belle rose à vot' femme, ou vot' dulcinée! ça l'f'ra plaisir! Pis c'beau pour les yeux et tout et tout!
C'pas cher! C'beau! C'coloré! C'donne du beaume au coeur pour la saison morte!
Allez! Allez! V'nez ach'tez l'belles roses cristallisées!

_________________
L'pouvoir aux Bretons! L'reste on s'en fout!
[La p'tite Lou recherche une famille! Noble ou pas, on s'en fiche, mais un rp à plusieurs, c'est toujours agréable!]
Staron
Un froid piquant, acéré ; les rues de Bretagne ne semblent pas habituées à air si vif. Les passants emmitouflés dans leurs fourrures et autres mantels de belle facture posent à peine le regard sur le décor des rues qui sous l'humidité et le froid réunis prennent enfin de réels reflets d'hiver.

Et le pèlerin ne fait pas exception à cela ; le visage encore buriné du soleil de l'été qu'il veut garder proche à son esprit, il chemine dans les rues sans porter le regard ailleurs que sur les pavés qui se présentent aux semelles de ses chausses usagées.

D'abord la mairie, en recherche d'une annonce pour un emploi suffisamment payé - c'est qu'ça coûte cher à l'entretien une Duchesse - ; il parcourt rapidement le panel d'affichettes, dont une seule retiendra son attention ; un registre signé, un nom et un point de chute, et il s'en va arpenter les rues pour quelques courses, le temps que sa candidature soit acceptée ... ou non.

Mais alors qu'il fait glisser l'iris de ses yeux sur les étals disposés ça et là, son regard est accroché par le coin d'une bâtisse : au pied de son arête, autour d'une fourrure enrobant le corps d'une jeune fille aux cheveux brun ébène, rayonnent les tiges de roses sur lesquelles des reflets inhabituels font virer le rouge profond des pétales en un délicat rose argenté.


S'approchant de la demoiselle à la recherche de pupilles auxquelles s'adresser, il finit par lancer doucement :

Bonjour demoiselle ...

Puis s'accroupissant pour être à hauteur de son visage :

Vos roses conviendraient sans doute à ma Duchesse ...
... Autant peut-être que votre teint.


Un sourire glisse sur ses lèvres pour buter sur sa fossette.

Mais ...
Combien m'en coûtera-t-il ?

_________________
|

La perspective de la mort est la plus sûre raison de savourer chaque instant de la vie. L'amour en est la plus insensée.
Lou
(désolée pour le retard, week end chargé =))




C'était en glaçon que la jeune femme se transformait. Le visage figé par le froid intense, elle tentait tout de même quelques sourires, mais n'y parvenait que péniblement.
Peut-être que ce visage donnait la peur aux gens et c'est, sans doute, raison pour laquelle les charmantes plantes ne vendent guère rapidement.

Un homme s'approcha tout de même, un homme bronzé au visage assez buriné. Elle le laissa regarder les roses, frissonnant sous cape, sans parvenir à [b]un sourire.
Voici donc peut-être sa chance de gagner sa journée!
Elle laissa glisser entre ses lèvres un léger:

Demat m'sieur...

Puis, elle l'écouta dévoiler ses intentions quant à l'achat d'une rose. Ce serait là pour offrir à une Duchesse. Intéressant, les roses d'une jeune gueuse posées délicatement sur le bureau ou dans une pièce merveilleuse du castel d'une Duchesse.
Ceci fit d'autant plus rosir les joues de Lou.
Vint ensuite les paroles sur le teint de la jeune femme... Etait-ce compliment? Ou simples mots mêlés entre eux pour faire une phrase sans réel sens d'esprit?


Ah ben, j'pense qu'la duchesse s'ra contente, on voit pô ça tout l'jours par ici! C'rajoutera une note d'gaîté à ses fêtes, à ses humeurs, à sa décoration!
Mais... c'que t'dis là, c't'un compliment m'sieur? Ou juste un truc pour faire baisser l'prix des roses?

Un petit crac se fit entendre, et le sourire fit son apparition sur le visage de la vendeuse! Le peu de chaleur qu'avait procuré cet échange l'avait débloqué. Tant mieux!
Elle fit mine de réfléchir sur le prix, elle ne voulait pas perdre sa journée, et puis ce client avait l'air riche, la bourse pleine. Elle scruta les yeux de son interlocuteur, tentant de le charmer, puis balança un prix, net.


50 écus m'sieur. C'd'la belle rose cristallisée qu'ça!

_________________
L'pouvoir aux Bretons! L'reste on s'en fout!
[La p'tite Lou recherche une famille! Noble ou pas, on s'en fiche, mais un rp à plusieurs, c'est toujours agréable!]
Staron
Le bras se tend vers le sol, comme pour faire diversion du visage qui imperceptiblement se fige.

Le temps de digérer l'annonce, quelques mots sans profondeur sont lancés à la volée :

Des roses cristallisées ?

Encore quelques mots laissent le visage reprendre sa souplesse :

Tiens donc ...

La temporisation a assez durée, il est temps de relancer :

50 écus ?
C'est bien là la valeur de plus de deux journées de dur labeur ...


Puis, se saisissant avec douceur de l'une des roses offertes à ses doigts, le regard remonte pour se river dans les prunelles :

Ou bien cette rose a-t-elle d'autres talents que celui seul de satisfaire le regard ?
_________________
|

La perspective de la mort est la plus sûre raison de savourer chaque instant de la vie. L'amour en est la plus insensée.
Lou
(désolée, je met du temps, les fêtes et tout ça!)



L'homme n'était en rien simplet. Il ne devait finalement pas avoir la bourse si pleine que cela, sinon il ne discuterait pas le prix.
Il est vrai qu'elle avait un peu forcé, mais sait-on jamais?
Elle le scruta un instant faire ses moult gestes, cogitant au même instant une réponse persuasive afin de justifier le prix des ces beautés hivernales.
La jeune fille allait se lancer, mais elle resta bouche bée, sans pouvoir sortir un mot.
Son regard fut projeté sur les cristaux éclatant. Puis vinrent les mots s'ajouter à tout cela, des mots dénués d'intérêt certainement, mais qui aurait la qualité de combler un trou de paroles.


Voui, c't'un peu cher, m'enfin que vallent deux jours d'travail comparé à l'douceur véritable que ces fleurs procurent à l'vue?
'Tendez, c'est si beau, si étincelant, si brillant! C'vaut mieux que tout l'or d'monde!
C'l'romantisme qu'est incarné là d'dans!


Un instant de silence, elle fronça les sourcils afin de réfléchir au plus vite, il fallait une réponse qui justifiait le prix! Une réponse au plus vite! Allez bouge là dedans!! Bouge la cervelle!
Elle se donna des petits coups à la caboche afin de le faire fonctionner plus rapidement, et un TILT retentit.
C'est une chose courante chez cette femme, elle a des tilts élogieux de temps à autre. Enfin élogieux... tout dépend.
Elle chercha les prunelles de l'homme, et tenta un sourire blanc comme neige, ce qui ne pouvait être le cas, mais bon...


V'la, l'intérêt d'c'te fleur là, c'est qu't'auras l'intérêt d'la femme à qui tu l'donnes.
Elle verra ça, et son coeur pétillera de douceur, pis elle sera charmée, amoureuse, éprise.
On dit qu'quand on offre une telle rose, ben on s'marie dans l'année avec l'personne à qui on l'a donné!
C'tentant, non?
Si tu m'l'ach'tes, j't' offre en plus...


Sa tête dévia de droite à gauche, à la recherche d'une chose qu'elle trouva fort rapidement.
Il y avait là une bouteille oubliée, sur le rebord d'une fenêtre, elle s'en empara. Les matelots avaient le tact pour laisser leurs boissons trainer.


V'la, j't'offre c'te bouteille!


_________________
L'pouvoir aux Bretons! L'reste on s'en fout!
[La p'tite Lou recherche une famille! Noble ou pas, on s'en fiche, mais un rp à plusieurs, c'est toujours agréable!]
Staron
Un sourcil se lève.

Incrédule, le pèlerin fixe quelques instants la bouteille entre les mains de la brune.

Puis son regard, sourcils se fronçant dangereusement juste au dessus, revient à ses pupilles pour s'y appuyer.


Vois-tu jeune fille ... Je n'apprécie pas que l'on se moque de moi.

Le visage se relève pour mieux la toiser de haut.

Je te propose trente écus pour sept de ces fleurs.
... et c'est une offre intéressante me semble-t-il.

_________________
|

La perspective de la mort est la plus sûre raison de savourer chaque instant de la vie. L'amour en est la plus insensée.
Lou


Un petit coup de stress, l'adrénaline montant, la sueur froide s'alimentant avec la panique et le froid. Voici qu'elle n'avait pas bien réussi à se vendre... enfin à vendre sa rose du moins.
Elle baissa la regard, se fit victime, l'air d'un chat qui ne veut pas se faire punir.
Et d'un léger filet de voix presque inaudible s'en alla s'excuser


J'suis désolée m'sieur... j'voulais juste m'faire un p'tit pécule... mais euh... j'suis désolée d'avoir abusé d'ta bonne fois et d'ta gentillesse.

Elle se baissa vers les fleurs, tremblante de partout et amassa 8 roses, et non 7.
Perdue comme elle l'était, elle pouvait bien se passer d'une rose...
Elle les plaça dans un large papier afin de les protéger convenablement et les tendit au monsieur sans le regarder dans les yeux.


Tiens, j't'en offre une d'plus pour m'excuser... J'espère qu'elles plairont à ta duchesse.

Elle toussota. Prit une gorgée de la bouteille qu'elle venait de trouver sur le rebord de la fenêtre et en cracha la moitié à terre tellement cela était répugnant, infect, trop tourné.

Hum. Que l'bonheur et l'amour soit sur toi m'sieur...

_________________
L'pouvoir aux Bretons! L'reste on s'en fout!
[La p'tite Lou recherche une famille! Noble ou pas, on s'en fiche, mais un rp à plusieurs, c'est toujours agréable!]
Lucky.
La botte noire bat le pavé, d'un pas désinvolte, peu pressé. Le pas, en somme d'une Duchesse qui baguenaude d'échoppe en échoppe, à la recherche de quelques broderies luxueuses afin de parfaire son habit de future épousée.
L'oeil vert, souvent railleur, s'est fait fureteur ; acéré et entraîné il cherche la trouvaille fantastique.
Enfilade de vitrines peu réjouissantes, et au détour d'une ruelle : sur le parvis d'en face, une marchande ambulante qui visiblement fait dans la fleur.
Face à elle un client : gris, tout gris !
Le sourire accentue la fossette quand la silhouette est reconnue.
La botte noire quitte le pavé, d'un pas beaucoup plus décidé, bloque une vague charette avec tripotée de chiards beuglant à l'arrière, et mère engrossée de nouveau à l'avant et enfin rejoint l'ombre d'un homme en négociations visiblement interminables.

Les deux mains gantées quittent le manchon, rejoignent les hanches de l'homme, s'aventurent plus haut, le long de la colonne, caressent lentement les épaules avant de passer sur le visage et venir recouvrir les yeux.
Le parfum entêtant d'une brune se voulant anonyme, embrase le périmètre ; boutant, d'une fragrance vanillée, les maigres effluves de quelques roses blafardes.

Les lèvres peintes s'écartent doucement, et une brise brûlante vient pourlécher la nuque masculine, anonciatrice de quelques mots bien tournés et incisifs :


Taratata Damoiselle !
En nombre impair les roses, toujours et à jamais ...


La houppelande blanche se colle au gris de l'homme, pressant l'étreinte.

N'est-il pas Chéri ?
_________________
Staron
La jeune demoiselle frémit ; il a fait mouche. Alors qu'elle se voulait d'abord sûre d'elle, puis ayant amorcé de plier sous le premier assaut, jouer les esquives, la voilà qui recule, se confond en excuses.

Un ton moqueur est pris par le léger sourire sur ses lèvres, comme si sa Duchesse, de si loin qu'elle pût être, venait comme elle sait si bien le faire, lui donner goût aux plaisirs de la supériorité ... et du mépris. Chacune de ses artères semble doucement envahie par la présence de sa maîtresse en la matière, lui faisant savourer avec un plaisir non feint le spectacle de la frêle créature tentant désespérément de reprendre contenance dans les fleurs qu'elle rassemble sous son propre regard soumis.

Si bien que les mains qui se posent sous la ceinture du pèlerin ne sont ressenties que comme une évidence, l'évidence d'une duchesse annoncée par quelque fragrance délicieuse à l'inconscient des papilles olfactives du pèlerin. Les mains courent sur la colonne, se saisissent légèrement des épaules, avant d'en même temps qu'elle viennent emprisonner le regard du pèlerin, lui laisser ressentir toute la soumission qu'il lui offre sous le délicat contact du cuir qui recouvre ses mains.

La chaleur de ses lèvres dans la cou vient achever son abandon, laissant à sa Duchesse tout le plaisir de donner le coup de grâce.


En nombre impair les roses, toujours et à jamais ...

Il se laisse envahir de la chaleur du corps que se presse contre le sien ... Avant qu'elle ne le force à revenir au réel :

N'est-il pas Chéri ?

Le sourire sur les lèvres se fait franc, éclairant largement son visage, alors que, négligeant le paquet de roses qui lui est tendu, il pivote entre les paumes de sa Duchesse pour venir de ses mains d'homme prendre possession de la houppelande, et, la fixant du regard, déposer sur ses lèvres l'amorce d'un baiser passionné.

La gueuserie mérite toujours autant ta direction, mon Ange ...

Dans le froid hivernal, de longues minutes les salives se mêlent, les mains se perdent dans les pièces de tissus, la proximité des corps ne laissant aucun doute sur les envies de l'autre, ne finissant par se séparer que pour ne pas donner spectacle à de la gueuserie trop étroite d'esprit pour comprendre ce qui les unit.

Le visage du pèlerin se tourne finalement vers la demoiselle, pour d'un regard désinvolte décompter le nombre tiges :


Les sept y sont ?
_________________
|

La perspective de la mort est la plus sûre raison de savourer chaque instant de la vie. L'amour en est la plus insensée.
Lou


Voici donc qu'une donzelle fort charmante, aux allures de grande, vint à son tour s'approcher d'elle.
Tout cela dans l'unique but de dévoiler là une vieille tradition qui est celle de ne mettre que des fleurs par nombre impaire. Rectifiant le tir de cet impaire là, elle enleva dans une rose. S'efforçant d'afficher un sourire assez commercial, comme on en voit souvent de nos jours (au XXIème siècle, je sais c'est hors sujet, mais il est tard, je divague)
S'en vint donc par la suite une longue conversation en forme de bave et de smack retentissants.
Devant ce spectacle, la jeune fille ouvrit à nouveau sa bouteille et en prit une rasade, puis une autre, et encore une autre.. C'est que c'est long les preuves d'affection! Même un peu niais, et chiant. Mais bon, c'est ça que l'on nomme l'amour.

Une bouteille plus tard l'homme revint à sa première préoccupation, les roses. Sauf que laisser une petite Lou boire autant, et patienter dans le froid, ça n'a rien de guère bon.
Le terme "gueuserie" ici employé n'avait rien pour plaire à la jeune fille, d'un ton dédaigneux et hautain, cette façon plus que pleutre d'user de sa force devant une frêle personne qui aura présenté ses excuses pour avoir voulu se sustenter et se vêtir plus convenablement qu'à présent, c'est une chose assez frustrante.
Elle fronça donc les sourcils, laissa choir les roses, croisa les bras, l'air minaude et contrarié.


Hey ho! J'suis p'tet une gueuse, j'suis p'tet vêtue salement, j'vend p'tet d'roses à des prix exagérés pour parvenir à me sustenter convenablement et d'pas crever d'froid! J'sais p'tet point lire ni même écrire, et j'ai pas tes mots hautains d'péteux nobliaux, mais néanmoins j'sais vivre, rire, et profiter de chaque instant.
Je prend jamais personne de haut, et j'te manque pô d'respect, j'fais juste du commerce, même si j'm'y prend mal. Alors s'tu veux tes roses tu les prends et tu m'embêtes pô, sinon t'vas voir ailleurs! P'tet qu'les vaches du coin t'en refileront que'qu'unes pour moins chères, certes déjà un peu mastiquées.
Non mais hey ho! J'm'en irais t'coller une rouste, espèce d'irrespectueux mal éduqué!
C't'un monde d'parler ainsi des gens!


Elle en avait peut-être un peu trop dit, le rouge lui était monté à la tête, et le regard noir s'inscrivit au milieu de son visage.
Elle ne ratait jamais une occasion d'être franche, pourtant elle essayait de s'en guérir comme lui avait demandé Ana, mais c'est trop pour elle, il faut le croire.
Tant pis, cela lui ferait mauvaise publicité...

_________________
L'pouvoir aux Bretons! L'reste on s'en fout!
[La p'tite Lou recherche une famille! Noble ou pas, on s'en fiche, mais un rp à plusieurs, c'est toujours agréable!]
Staron
(Plutôt que conversation et baisers retentissants, on est plutôt dans le registre des préliminaires d'un accouplement sauvage ^^)


Le regard suit la chute des roses vers le sol, au contact duquel plusieurs d'entr'elles s'éparpillent en un lit de pétales brisés épars.

Puis le sourcil se lève aux premiers mots qui sortent d'entre les lèvres avinées de la demoiselle, avant de lentement s'abaisser à mesure que les suivants s'accumulent au creux de l'oreille du pèlerin, pour être envisagés, analysés au goutte à goutte, l'esprit retors du pèlerin travaillant activement à la construction d'une réplique cinglante.

Quelques instants d'un silence de plomb, et les lèvres du pèlerin, le regard toujours étendu sur les pétales déjà dispersés par le vent, s'entr'ouvrent :


Demoiselle, vous ne faites pas du commerce, vous faites de l'artisanat ...
... Et fort heureusement pour vous, car vous venez de perdre de nombreux écus virtuels.


Puis se tournant vers sa brune dans un léger sourire :

A moins que ma Duchesse ne vous accorde son aumône.

Et se retournant enfin vers la donzelle :

Auquel cas on parlera de mendicité ...
_________________
|

La perspective de la mort est la plus sûre raison de savourer chaque instant de la vie. L'amour en est la plus insensée.
Lucky.
Hélas l'étreinte s'estompe : le corps brûlant du pèlerin se dégage, laissant celui de la brune dans un certain désir inassouvi.
Et voilà que ça repart dans les palabres, une marchande qui commerce fort approximativement et un homme, généralement réservé, qui veut en découdre.
Et au milieu coule ... la démarche lascive d'une éternelle impatiente qui s'éloigne de quelques pas félins, pour se régaler de la scène vaudevillesque qui se joue !
Elle sait déjà qu'elle va être prise à parti, qu'elle va devoir trancher et cherche répartie cinglante en se mettant instinctivement à compter les pétales éparses sur le sol gelé.

Et puis, le ton monte encore d'un cran :


A moins que ma Duchesse ne vous accorde son aumône.

Etrange sentiment de fierté qui gagne les tripes, celles là même qui réclamaient leur dû, il y a peu quand la vigueur du pèlerin collait son bas ventre.
Pour sûr, il parle de mieux en mieux son homme.
Un apprentissage du mépris, de la suffisance nobliote qu'elle lui inculque depuis des mois.
Le sourire fait apparaître le nacre des dents ducales.


Auquel cas on parlera de mendicité ...

Coup de grâce, l'homme est en verve c'est certain !

La sulfureuse impatiente recolle son corps à celui de l'homme et décide finalement que la scène n'a que de trop duré.
Voix suave pour gamine revêche.


Trêve de piaillement ma brave.
Au mieux ...


La main, toujours gantée, s'engouffre dans la besace et en extirpe poignée d'écus qui rejoignent les fleurs au sol.

Je vous prends le stock complet, pour ces quelques écus.

Une nouvelle poignée rejoint le parvis.

Et pour celle là, vous me les livrez sur l'heure à l'église pour le baptême de l'Homme, enfin ce qu'il en reste ... de l'Eglise.

Légère inspiration qui se veut conciliante, elle est presque accessible à la minute, s'en rend compte et blêmit légèrement.

Au pire ...
Vous gardez vos roses pour quelques gueux à venir, et investissez mes écus dans un beau stand de poissons.
Vous avez toute disposition pour exceller dans cette voie ...


Le bras droit se glisse sous celui du Pèlerin, exige un volte face et la botte noire reprend direction des vitrines avoisinantes.

Nous avons à faire Chéri, par pitié ne te disperse plus.

Le vert des yeux tombe dans le regard enamouré de l'homme.

N'est-il pas ?
_________________
Staron
Succulente domination de ses mots lorsqu'elle reprend la parole, distribuant à la jeune fille ses consigne, proposition, directive, coup de grâce ...

Le pèlerin, lui, se contente de légèrement sourire, seulement attentif à la prochaine consigne qu'il pressent à son attention.


Nous avons à faire Chéri, par pitié ne te disperse plus.

Du bras elle l'oriente à sa convenance, le guidant jusque sous son regard émeraude.

N'est-il pas ?

Il sait la réponse qu'elle attend, ces mots ignorant l'éventuelle envie de voir se prolonger l'entretien avec la jeune fille, ces mots synonymes de sa pleine et entière soumission :

Oui, tu as raison Chérie.

Le pas se joignant au sien vient définitivement abandonner la place, laissant la frêle vendeuse à ses roses éparses pour des emplettes autrement plus au goût de la brune Duchesse.
_________________
|

La perspective de la mort est la plus sûre raison de savourer chaque instant de la vie. L'amour en est la plus insensée.
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)