Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, 4   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Nouveau depart... Quand une gitane revient au bercail

Attia.
Tout le monde peut participer. Ceux qui la connaissent ou Ceux qui ne la connaissent pas peuvent se lancer, c'est OPEN.
La trame principale est un train train quotidien ou la gitane en attente va chercher a occuper son temps en préparation de son futur départ.
Il y aura la vente de son champs, la construction de sa future roulotte, le nouvel an, et d'autres choses plus impromptues, la joueuse aimant l'inattendu. So n'hesitez pas! amusons nous.


[ Comment font les pigeons pour trouver leur destinataire? ]



Castel.
Un feu brule doucement dans un four improvisé dans la pierre.
Seule, la gitane regarde avec mélancolie les flammes lécher la pierre noircie, l'esprit ailleurs.

En revenant cette fois, elle n'avait emprunté le chemin de sa petite maison en ville que pour y récupérer du linge.
Le moulin de pierre blanche qui se tenait fièrement sur la colline ou autrefois les vago faisaient la ronde, était devenu sa nouvelle demeure.
Quand elle l'avait emménagé pour pouvoir y cuire son pain, elle s'était organisé une pièce de vie, ou elle n'était restée que très rarement pour cause de souvenirs douloureux, puisqu'il s'agissait de SON moulin.

Cette fois pourtant elle n'avait imaginé aucun autre lieu pour l'abriter que cette bâtisse rassurante et imposante.
En rallumant le Poêle, elle avait donné vie a cette pièce qui joliment éclairée donnait une sensation qu'elle ne connaissait plus depuis des mois, celle d'être chez soi.
Elle avait de surcroit un hôte inattendu, l'ancien propriétaire du moulin, LUI.

Pour ceux qui connaissent l'histoire, cela semble étrange. Si la vie réserve des surprises et des histoires aux rebondissements inattendus, celui la est des plus surprenants en effet. Mais bref passons.

La route passant du Poitou a Toulouse lui était familière, et elle la détestait gentiment comme on déteste un chemin de croix. Cette route ou s'égrainent les villes avaient aussi vu s'égrainer les sentiments, dans la palette du plus sombre au plus gai. Et tout ramenait immanquablement a lui, comme un éternel recommencement.

Nouveau soupir enamouré. Qu'il est drôle de penser a lui la devant ces flammes.
En fait elle n'a jamais cessé de penser a lui lorsqu'elle était séparée de lui. Que de pensées haineuses et pleine de rancœur elle lui avait adressé, avant de faire la paix avec elle même pour ne plus le considérer que comme un simple ami, se voilant a la face son besoin de l'avoir près d'elle, se contentant d'afficher une fausse indifférence lorsque son être entier criait et souffrait pour lui.
En revenant elle savait qu'il ne resterait pas. A contrecœur elle l'aurait regardé partir encore une fois, mais elle ne l'aurait pas retenu, décidée a prendre en main sa vie, a trainer ses chausses au gré du vent sans port ni attaches.
Et puis les choses avaient changé.
Peut être avaient elle deja commencé a changer, sans qu'elle le voie, sans qu'elle veuille y croire, sans qu'elle ne commence a espérer. Elle n'avait rien fait, rien réclamé, c'était venu seul. Il lui était revenu...

D'un jour, son séjour en avait duré 3. Les simulacre de projets envolés pour laisser place a un avenir qu'ils ne voulaient pas dessiner. Ce n'était qu'une vague mélodie du bonheur qu'ils composeraient a deux, au jour le jour.
Elle l'avait laissé partir, faire son propre chemin avec la certitude qu'il reviendrait.

Le cœur battant, elle se lève, quitte le spectacle des flammes rejoint la table sur laquelle ils avaient partagé leurs repas. Tirant de sa besace un bout de vélin elle se mit a coucher des mots sur le papier d'une encre rouge. Sa favorite.

Citation:


Castel... une nuit comme les autres...

Cher toi,

Les nuits semblent longues et froides quand tu n'es pas la. Je n'ai pas eu la surprise de recevoir un pigeon de toi, mais ce n'est pas grave, je te connais. Alors je prends les devants.

J'espère que ta route se passe bien et que tu n'oublies pas de bien te nourrir et bien te couvrir. Je te connais tu sais. J'en ris intérieurement.

Je n'ai rien de particulier a te raconter. Le manque de toi ne s'écrit pas, je le vis. je compte chaque jour qui passe en espérant que rien ne retarde ton retour.
Le doute vient parfois me chatouiller l'esprit, mais cette fois je sais, je sais que je peux attendre tranquille.

Je n'ai pas fêté la saint Noël. A quoi sert une fête quand l'on est seul? Tu l'auras compris, aucune nouvelle de mon épi. Castel est si grand et si froid que je ne la cherche pas. Elle sait ou me trouver.

Ah oui... J'ai trouvé une acheteuse pour le potager que j'ai mis en jachère .Nous nous sommes entendues pour en faire un champs de blé peut être les coquelicots y pousseront il un jour...
La boulangerie ne tourne presque pas, la farine faisant défaut.

Alors je passe mes journées en foret pour un peu de bois, le moulin est encore plus froid. Je passe mes nuits auprès du poêle, je contemple les flammes et je pense a toi.
Le temps semble trop long, il faut que je trouve quelque chose a faire pour le faire passer plus vite. Pourquoi pas me lancer dans la construction du nouveau Vago?
Qu'en pense tu ?

J'attends de tes nouvelles.
Prend soin de toi.

Attia.


Le bout de vélin séché, avait été plié et posé a la patte d'un volatile que la gitane plaignait de devoir traverser le ciel par ce temps des plus froids. Un sourire aux lèvres, elle libère l'oiseau, se posant la question qui maintes fois était venu lui titiller l'esprit " comment font les pigeons pour trouver le destinataire ?. Elle lâche un petit rire amusé, et se couvrant d'un châle, elle jette une grosse buche dans le feu qui devait tenir jusqu'au lendemain.
Elle s'allonge enfin sur la paillasse non loin du poêle d'où émanait une douce chaleur.


PS Il n'y a pas de nombre de lignes imposé...

_________________

Besoin de créations, bannières et tenues? Passez me voir ICI
--Azkaban
[Sur une route qui mène vers la Bretagne entre le Périgord et le Poitou]

Au bord de l'épuisement, à demi endormi sur sa monture, la tête penchée en avant, le menton dans son col, le cavalier sombrait lentement vers un sommeil certain, son corps déjà à se laisser balancer au rythme des pas du cheval d'avant en arrière. C'est alors qu'une bestiole vint s'ébrouer près de ses oreilles, première impression :

Hein ??? On m'attaque !


Dans un sursaut d'énergie restante, ou d'instinct de survie, qui sait ? Ses mains s'agitèrent avant même que son regard ne trouve « ce » qui venait le surprendre. Lorsque ses yeux perçurent la menace ils s' écarquillèrent d'un large diamètre : un énorme pigeon lui faisait face, les ailes déployées à vouloir se poser je ne sais où, sa tête ? Son épaule ? Imbécile bestiole!
Ses gestes incertains encore le firent se déséquilibrer, le blond toujours embué par un voile d' endormissement vit son corps choir lourdement au sol, sa tête se caler contre une pierre,puis,cette sieste tant attendue.

[Quelques minutes?Heures ? plus tard!]

Le visage grimaçant, l'éveil se fit rude. La mémoire qui cherchait avec peine où et qui il était, ce qu'il faisait à terre.Il se redressa en rentrant sa tête dans son cou, séquelles d'une ivresse ? Ses paumes vinrent frotter son visage, du bout des doigts il effleura ses paupières comme pour se souvenir. Une douleur vive... Un peu de sang sur ses doigts...Et ce truc qui tambourinait sur son crane; Petite ombre emplumée posée sur sa chevelure blonde.

Rhaaa mince!

Il chassa le volatile d'un léger revers de main, le regarda atterrir non loin de lui tout en se relevant dans des mouvements très lents. Il plissa les sourcils en observant la sale bête une légère grimace plus tard il entraperçut le message à sa patte. Il s'interrogea, Curieux, s'en approcha pour l'amadouer.

Viens par ici « gentiiil » pigeon...


Et miracle ou pas, sa manœuvre se fit fructueuse rapidement il se retrouva la lettre en main, sautillant comme un gamin, fier de sa « victoire » mais s'arrêta aussi subitement de s'auto congratuler, la douleur le rappelant à la réalité: plaie ou bosse il s'occuperait de ça plus tard.

Son parfum... Il se hâta de se laisser glisser contre un tronc pour apprécier ses mots. Un léger sourire quand il lu qu'elle préférait devancer ses lettres. Il l'imaginait, était heureux, il la sentait revivre. Il reviendrait voir ça.


Attia.
[ le monde appartient a ceux qui se lèvent tôt... ou plutôt qui sortent tôt... ]

C'est avec un léger frisson que la gitane se réveille . Nuit ou jour elle ne le devine pas encore, tout ce qu'elle sait c'est qu'elle a froid, la buche dans le poêle s'est toute consumée.
Elle se lève , passe une main paresseuse dans sa tignasse emmêlée qu'elle essaie de maitriser pour se donner apparence humaine.
Quelques minutes plus tard une buche venait raviver le feu alors que la gitane enroulée d'un châle épais mettait a chauffer un peu d'eau.

Une fenêtre ouverte plus tard, elle découvrait une aube naissante, un mince rayon de soleil déchirant l'obscurité hivernale.
Aucune trace du volatile qu'elle avait envoyé quelques heures auparavant.
Elle soupire puis grimace légèrement, un coup de vent froid lui mordant le visage.
Il commence a faire trop froid pour qu'elle continue de se promener avec une robe aussi peu épaisse.


- Brrrr va m'falloir une houppelande de laine...

Une toilette rapide , plus tard, la gitane choisit son châle le plus épais et s'attable devant une tasse de tisane et un morceau de brioche.
Ses pensées la mènent immanquablement a lui. Elle au chaud dans son moulin, lui en pleine campagne dans le froid... Elle en frissonne, pleine de compassion.

Si elle s'écoutait, la belle ne sortirait pas, resterait au chaud a se languir, mais la journée ne faisait que commencer et les heures avaient tendance a être a rallonge quand elle était seule. Aussi prit elle son courage en main pour pousser la lourde porte du moulin.
Direction le marché, pour voir si elle peut trouver de la farine, et ensuite trouver un atelier de tissage. La brune tâte la bourse qu'elle a accroché a sa ceinture, il est tant de faire tinter les écus...

_________________

Besoin de créations, bannières et tenues? Passez me voir ICI
--Azkaban
[ Pigeon Volant Non Identifié...]

Attia,

J'ai bien reçu ton pigeon. Pour sur, il ne m'a pas loupé *léger rire retenu en pensant à sa tempe douloureuse*

Je suis sur la route du Poitou, demain, si tout va bien je me trouverai à Niort. Je sais qu'il me reste encore quelques moments douloureux à passer, bien plus que l'attaque de ton volatile mais je ne renoncerai pas, je reviendrai!

J'essaye de prendre soin de moi, comme un blond peut le faire de son mieux, sans oublier de manger, me reposer un peu mais je suis tiraillé par l'envie de revenir au plus vite donc le sommeil n'est que perte de temps.

Je suis heureux d'avoir reçu de tes nouvelles, pour le champ ça ne pouvait pas mieux tomber, et pour le vago, attends moi que je puisse y mettre ma touche personnelle!

Tu me manques aussi, mon canasson n'est pas très bavard. On dirait toi les jours d'orages *ricane tout seul* j'ai hâte de te retrouver!

A très bientôt, bien à toi!

Az

Attia.
Ses bottes laissent de profondes traces dans la neige et c'est apres un chemin plus ou moins long que la gitane arrive au centre ville chaurien ou l'on se remet peu a peu des festivités de fin d'année.
Le sourire aux lèvres, la gitane s'imprègne du brouhaha qui fait vivre le coeur de la ville.
A mesure qu'elle s'approche de la place du marché elle voit apparaitre etals et attroupements. Rien n'arrêtes le commerce pense t'elle.

Elle dépassa le marché des denrées pour se diriger vers celui de la vente en gros ou elle savait qu'elle pourrait trouver de la farine. La encore elle se laissa surprendre par le dynamisme de ces petits chenapans qui essayaient de l'amener vers tel ou tel vendeur. Elle ne manqua pas de serrer contre elle sa bourse, elle ne connaissait que trop bien les manœuvres des coupe jarrets qui pullulent en ces lieux.

Elle passa en revue tous les etals proposant de la farine. Elle pensait voir sa cousine Nejma qui lui avait promis de la farine mais celle ci s'était laissé gagné par la loi de la demande et surtout celle de la pénurie avait malheureusement tout vendu.
Dépitée la gitane ne s'arrêta finalement pas, trop chère la farine...


- Trop cher... pfff

Son four ne tournerait pas cette fois encore.

Elle soupire, la journée commençait moins bien que prévu. Restait a trouver une tisserande qui pourrait lui confectionner de quoi se vêtir chaudement par ce temps de grand froid, mais aucun nom ou adresse ne lui venait. Tout en réfléchissant elle marchait se nourrissant le regard de l'agitation toute normale du marché.

_________________

Besoin de créations, bannières et tenues? Passez me voir ICI
--Cassandre


Le moustique flânait au marché.
Il faisait trop froid pour trainer a la mine alors il passait ses journée entre la forêt et le marché. Le bois c'était un commerce qui marchait et ça lui permettait de payer sa soupe quotidienne.
Le pas nonchalant comme a son habitude il venait de vendre le bois coupé quelques jours auparavant, de quoi paresser pour quelque jours au chaud dans une auberge.
Afin de s'attirer les bonnes grâces de sa logeuse, il lui achetait souvent des légumes et ça suffisait a lui assurer la gratuité des repas.

Il était revenu a Castel il y a quelques temps. Après avoir suivi les gitanes jusqu'à la Rochelle se faisant discret . Puis la brune était partie, la blonde s'était enfermée et lui, avait attendu longtemps avant de penser a revenir sur ses pas et trainer ses bottes dans le comté.
Il pensait souvent aux sœurs, non sans mélancolie, il avait imaginé avec elles de grandes aventures, mais il s'était vite rendu compte qu'elles n'étaient pas dans leur meilleure période et que chacune avait besoin de faire sa vie.
Le temps avait passé mais il n'était pas mécontent, il avait appris a faire un peu de commerce et il lui arrivait d'aller dans les villes voisines pour ramener des denrées rares sur le marché chaurien.

Les mains croisées derrière la tête il avançait le pas legerement trainant en passant un regard attentif sur les etals , l'oreille tendue a l'affut de la moindre bonne affaire.
Ce même œil exercé accrocha une scène qui ne l'étonnait plus et a laquelle il ne prêtait généralement pas attention. Deux gamins collaient le pas a une dame dont la chevelure brune cachait a peine ses épaules enroulées dans un grand châle.
Il penche la tête sur le coté pour apprécier la courbe particulièrement dessinée de la hanche et sa chute de reins des plus agréables.
Une demi seconde de réflexion et le chenapan entrevoit le moyen de réchauffer une de ses nuit et un roulement d'yeux plus tard il saisissait le col du jeune garçon qui venait de couper avec succès la bourse de la jeune dame.

Il tire le jeune garçon dont le compagnon de larron venait de prendre la poudre d'escampette.
Une main nonchalante dans la chevelure il adresse a l'enfant un regard las.


- ralalala mon garçon... ne sais tu pas que ce n'est pas bien de voler les jolies dames!

Il regarde la brunette continuer a avancer lentement sans se retourner et hausse un sourcil étonné... avant de reporter le regard au gosse qui se débat legerement.

- eh bah chapeau... Elle ne s'est rendue compte de rien... tu mériterait de la garder dis moi...

Un sourire narquois et il arrache des mains la bourse sous le regard fier du petit voleur.

- ça t'aurait assuré l'hiver pour sur... mais moi aussi j'ai b'soin de me réchauffer!

Une tape dans la nuque du gamin et il le lâche le regard sombre se faisant dur en signe de menace.

- Évite de t'faire prendre gamin! File!

Un sourire confiant aux lèvres, il arrange sa mèche et le pas rapide il rattrape la demoiselle qui avance toujours très lentement. Un pas plus large et il se retrouve devant elle.

- Ceci est a vous je pense...

La voix s'est fait mélodieuse , charmante, séductrice avant que le sourire ne disparaisse dans un pli d'étonnement.

- ... Vous?

Attia.
[Les pigeons trouvent TOUJOURS leur destinataire, les voleurs aussi...]


La gitane s'était laissée attirer par un etal de tissus dont certaines couleurs tirant vers le rouge l'attiraient tout spécialement. Elle pensait de plus en plus a la houppelande d'hiver qu'elle voulait se faire confectionner.
Le rouge était sans aucun doute sa couleur de prédilection, mais toute cette neige et le coté hivernal de la chose l'attiraient beaucoup vers le blanc, le blanc hivernal, le blanc pur, le blanc ... et elle voulait aussi le surprendre...
Elle laissa flotter un sourire béat sur ses lèvres en pensant au blond dont elle se demandait s'il avait reçu sa missive.
C'est presque a ce moment la qu'elle sentir contre son épaule un coup qui la surpris. Elle s'apprêtait a hurler après le rustre qui venait de la bousculer quand elle découvrit derrière elle un volatile a moitié raide les pattes tendues dans la neige.
Elle eut un petit rire avant de se baisser pour attraper l'oiseau.


- Mon pauvre... tu es frigorifié...

Elle constata que l'oiseau avait perdu quelques plumes.

- Ralala qu'est ce que le blond t'a fait dis moi! rooooo

Elle s'empressa de détacher le message que l'oiseau portait a la patte et le glissa dans sa besace pour qu'il puisse se réchauffer pendant qu'elle dévorerait le vélin des yeux.
Avec fébrilité elle défit le pli et reconnut l'écriture teintée d'empressement du blond. Elle sourit et ses yeux suivaient avec rapidité les lignes .


Citation:
J'ai bien reçu... m'a pas loupé....


Ralala c'était bien le blond ça, se battre avec un pauvre oiseau. Elle rit doucement.
Son pas s'était fait léger et lent et elle était totalement absorbée dans les mots qu'il avait fait l'effort de lui écrire.


Citation:
Je suis sur la route.... moments douloureux... attaque de ton volatile...


La gitane leva les yeux au ciel avant de reporter un regard amusé sur le reste de la lettre.

Citation:
Je ne renoncerai pas... je reviendrai...


Un léger frisson la parcourut puis elle ferma un instant les paupières, relisant la phrase avant de continuer.

Citation:
J'essaye de prendre soin ... un blond ... sans oublier... manger, me reposer un peu ... tiraillé par l'envie de revenir au plus vite ...sommeil ... perte de temps.


A la lecture de ce passage son frisson se prolongea et elle sourit plus grandement en soupirant de plaisir. L'attente n'était pas aisée pour elle, mais elle se rendait compte a quel point il lui tardait de revenir et cela lui donnait des ailes.

Citation:
Je suis heureux ...tes nouvelles, pour le champ .... pour le vago, attends moi ... ma touche personnelle!


Elle sourit. Voila qui était agréable, s'il voulait qu'elle attende, elle attendrait pour sur. Elle se contenterai de préparer le nécessaire afin que ça aille rapidement.
Elle soupira doucement en voyant que la lettre touchait a sa fin et s'appliqua a lire lentement le dernier passage.


Citation:
Tu me manques aussi, mon canasson n'est pas très bavard. On dirait toi les jours d'orages ...j'ai hâte de te retrouver...


Grr cannasson toi même, pensa t'elle! Elle rit doucement avant de relire la lettre depuis le début s'attardant sur ces mots si agréables a son coeur qui battait a un rythme plus rapide. Elle plia presque a regrets le bout de velin et la rangea dans sa besace en passant un doigt tendre sur le pigeon qui roucoulait doucement.

- Merci tite bête... Je vais te laisser te reposer un peu... Mais cette nuit tu y retourne!


Elle relevait le regard vers l'avant quand elle vit pendre sous ses yeux sa bourse.

- ... ceci est a vous...

Elle avait a peine entendu la voix quand elle porta instinctivement la main a sa ceinture pour constater effectivement l'absence de la bourse qui pendant entre les mains de...

- Vous... ?

Elle le regarda avec de grand yeux écarquillés. Le jeune homme brun qu'elle avait rencontré quelques mois auparavant, lorsqu'elle aurait encore pu lui tomber dans les bras. Elle fit une moue agacée.

- Hum... Cassandre... Apparemment vous en avez encore après ma bourse...

Elle tendit la main en avant et arracha presque des siennes sa bourse qu'elle serra contre elle avant de replonger son regard noir dans le sien.

- Que faites vous la? je vous croyais parti en vadrouille... vous revenez aux sources? reprenez votre vocation de larron hum ?


Son ton était mi provocateur, mi moqueur et elle le regardait toujours dans les yeux. A croire qu'elle ne pouvait se trouver dans Castel sans tomber sur le jeune homme a la mèche rebelle.
_________________

Besoin de créations, bannières et tenues? Passez me voir ICI
--Cassandre


Il perd un regard ébahi dans l'œil sombre de la gitane dont il connaissait si bien les éclats de colère.
Une fois de plus elle était injuste avec lui et les sourcils froncés il la regarde alors qu'elle lui arrache des mains la bourse qu'il vient de lui sauver.
Il ferme un instant des yeux qu'il réouvre plein de colère. Cette femme qu'il admire malgré lui ne cessait de le mépriser.

Il fait un pas très près d'elle plongeant ses yeux dans les siens.


- Je ne suis pas un voleur, je croyais vous l'avoir deja dit... et je fais ce que je veux de ma vie...

Tres près d'elle il pouvait sentir sur son visage le souffle tiède de la jeune gitane et d'une main leste il glisse ses doigts dans la besace jusqu'à sentir le bout de vélin que son œil affuté avait repéré lorsqu'il l'avait croisée.

- Apparemment vous étiez tellement occupée que vous ne vous êtes même pas rendue compte que de simples gamins essayaient de vous voler...

Il se rapproche tout contre son oreille .


- Que lisiez vous de si intéressant... ?

Un pas rapide en arrière, il dépliait le bout de vélin sans laisser a la jeune femme le temps de le lui arracher, le parcourant rapidement des yeux un sourire narquois aux lèvres au fur et a mesure de sa lecture.


- Hummm je comprend mieux... jsuis assez d'accord sur le passage ou il parle du cannasson...

Il la regarde de son oeil moqueur en tenant au dessus d'elle le message dérobé, revanche pour revanche, mais il savait que ça ne ferait qu'attiser la colère de la jeune gitane aussi indomptable qu'un cheval andalou.
Attia.
- Je ne suis pas un voleur, je croyais vous l'avoir deja dit... et je fais ce que je veux de ma vie...

La gitane plisse les lèvres et se surprend a arreter sa respiration lorsque le jeune homme s'approche brusquement d'elle.
Elle le défie du regard alors qu'il continue de parler de sa voix grave.


- Apparemment vous étiez tellement occupée que vous ne vous êtes même pas rendue compte que de simples gamins essayaient de vous voler...

Des gamins? La gitane se mord la lèvre. Était elle si absorbée par les mots de son blond qu'elle n'avait rien senti ? Elle baisse legerement les yeux alors qu'il se rapproche de son oreille. Toujours aussi confiant le lascar...

- Que lisiez vous de si intéressant... ?

Elle a a peine le temps de protéger l'ouverture de sa besace qu'il en a deja sorti le précieux message.

- hey! Rendez le moi!

Elle s'élance vers lui alors qu'il recule et parcourt son bien des yeux.

- Espèce d'indiscret personnage! Rendez moi cette lettre!

Ces mains s'abattent brutalement vers lui alors qu'elle essaie en vain de saisir le parchemin.


- Hummm je comprend mieux... jsuis assez d'accord sur le passage ou il parle du canasson...

Un éclair de colère lui parcourt le corps alors qu'elle essaie de lui donner un coup pour lui forcer a lui rendre son bien intime. Puis en surprenant son regard moqueur elle prend sur elle de se calmer et de lui lancer le regard le plus noir possible.

- C'est bon ça va? vous vous etes assez rincé l'oeil? je peux récupérer ma lettre maintenant?

Comme si cette stratégie payait elle lève lentement la main pour attraper sans discussion la lettre qu'elle arrache tout comme la bourse précédemment .

- Tss... vous me l'avez toute froissée!!

Toujours pestant de colère, elle plia une nouvelle fois la lettre et la rangea sauvagement dans la besace ainsi que la bourse, ébouriffant au passage le volatile fatigué qui roucoula de dépit sans doute.

_________________

Besoin de créations, bannières et tenues? Passez me voir ICI
--Cassandre


Le sourire moqueur qu'il arbore depuis que la gitane est partie au quart de tour s'élargit lorsqu'elle change de stratégie et fait mine de se calmer. Seulement il le voit a ses prunelles sombres qu'elle lui en veut encore.
Il la laisse récupérer sa lettre et l'observe.


- faites attention... il vous a rien fait l'oiseau!

Il sourit en coin et lui emboite le pas.

- Alors cette fois c'est quoi comme retour au bercail hein? un amour a noyer dans l'alcool... hum non pas possible a en croire votre lettre, vous avez un amoureux cette fois...

Il se gratte le menton ou une barbe de 3 jours le picote gentiment.

- hum... une sœur a rechercher? d'ailleurs ou qu'elle est votre sœur hein?

Un sourcil amusé haussé le moustique continue de titiller les nerfs de la jeune gitane puis plante son regard en plein dans le décolleté que laisse voir le châle écarté par les grands mouvements qu'elle a fait en tentant de récupérer sa lettre. Se grattant le nez il parle sans décoller le regard des chairs exposées.

- Dites... en parlant de me rincer l'œil, vous êtes bien gentille de me faire admirer votre balcon... Mais je voudrais pas que vous attrapiez la crève hein...

Il ponctua sa phrase d'un léger rire désinvolte.

- D'ailleurs vous m'avez l'air bien légèrement habillée pour le froid qu'il fait! Serait ce votre sang chaud qui vous prémunit ?

Son rire s'accentua.

- Allons allons faites donc pas cette tete... depuis le temps nous sommes intimes tous les deux non ?

Il lui claqua un clin d'oeil insolent bien décidé a prendre sa revanche sur la brune indomptable.
Attia.
- faites attention... il vous a rien fait l'oiseau!

La gitane ne le regarde ni ne fait attention a sa boutade et reprend le chemin de... euh le chemin qu'elle suivait tranquillement quand il était venu l'interrompre.
Elle fronce les sourcils legerement agacée par la présence qu'il lui impose et le voila qui se montre plus curieux.


- Alors cette fois c'est quoi comme retour au bercail hein? un amour a noyer dans l'alcool... hum non pas possible a en croire votre lettre, vous avez un amoureux cette fois...

Elle s'arrete et lui lance un regard noir puis une inspiration plus tard elle ecrase sauvagement la neige de ses bottes noires.

- hum... une sœur a rechercher? d'ailleurs ou qu'elle est votre sœur hein?

Elle s'arrete une nouvelle fois et le fixe d'un oeil coléreux.


- Il vous arrive de vous mêler de vos affaires dites? pourquoi vous me ficheriez pas la paix?

Elle sent a peine un frisson de froid lui parcourir l'échine quand elle se rend compte de son regard lubrique sur son décolleté.


- Dites... en parlant de me rincer l'œil, vous êtes bien gentille de me faire admirer votre balcon... Mais je voudrais pas que vous attrapiez la crève hein...

Au même moment elle éternue, et resserre le châle autour de ses épaules avant de diriger vers lui un doigt accusateur et énervé.


- Vous n'êtes qu'un rustre!


Et le voila qui se moque d'elle en plus et qui rit.


- D'ailleurs vous m'avez l'air bien légèrement habillée pour le froid qu'il fait! Serait ce votre sang chaud qui vous prémunit ?

Elle fait un pas de plus vers lui puis enfonce un index plein de rage dans son torse un regard fulminant plongé dans le sien.


- C'est mon sang froid que vous êtes en train de me faire perdre!!! allez donc vous chercher une greluche a secouer et foutez moi la paix!

Elle le contourne et fait a présent des grands pas pressés pour lui échapper.


- Allons allons faites donc pas cette tete... depuis le temps nous sommes intimes tous les deux non ?

Elle s'arrete une nouvelle fois et revient vers lui a pas toujours aussi engagés.

- Alors écoutez moi bien! Ce n'est pas parceque nous avons echangé quelques verres... AAAAAAA.... Tchiiii...

La gitane prend une pause et se gratouille le nez avant de reprendre avec autant de rage.

- quelques verres et un baiser qui AAAAAAA... Tchiiiiiii

Raaa la gitane peste et sent son nez legerement couler alors qu'elle l'essuie d'un pan de son chale.

- Raaaa Nous ne sommes pas intimes! et ... AAAAA... et et Ahhh c'est votre... Tchiiiiiiiiii
faute!


Des frissons lui parcourent le corps et elle se rend compte qu'elle n'est décidément pas assez bien vêtues pour faire face au froid qui lui gelait les mains. Elle grelotait doucement et se frottait les mains pour essayer de se réchauffer un peu. Trouver un tisserand... mais ou? personne pourrait la renseigner... et toujours ce rustre qui la regarde de manière si moqueuse.

- Dites... Rendez vous utile... connaissez pas un tisserand qui pourrait m'aider a me vetir plus chaude.... ahhhhhh tchiiiii ment... ya plutot urgence la...

Pour ne pas se donner un air trop gentil elle le regarda sauvagement avant de terminer.

- et vous me paierez la soupe ou a boire pour la peine!

Elle passa le chale par dessus la tête pour rechauffer un peu son crane.

_________________

Besoin de créations, bannières et tenues? Passez me voir ICI
--Azkaban
[ Au galop , Au trot, Au pas...]

Au galop, il avait traversé la frontière, son cheval devait être une bête de compétition en endurance, lui-même le trouvait incroyable, pour sûr ça changeait des bourricots. Ce n'est pas sans craintes qu'il avalait les lieues qui le séparaient encore de Rohan, il y resterait que peu de temps, à quoi bon s'attarder là où il ne savait plus rien de ce qu'elle était.

Au trot, il se souvenait de sa chute de cheval, celle qui lui causait tant de maux depuis quelques jours, sa tempe se souviendrait longtemps de cette rencontre affectueuse contre une pierre. Sa mémoire déjà défaillante ne s'en voyait pas bonifiée. La solitude des routes, de longs jours à chevaucher, il parlait tout seul.

Au pas, il effectuait enfin son ultime chemin, dernière ligne « droite » avant de pouvoir peut être se reposer. Le blond était las, fatigué de penser, d'essayer d'attraper quelques souvenirs bien trop flous. Il avait peur parfois d'en oublier qui il est, était ou sera.

Il mit un instant sa tête en arrière, laissant son corps apathique se balancer au rythme des pas de l'animal, il sentait l'air glacial de la nuit tombante lui lécher le visage d'une langue rugueuse et désagréable, pourtant, c'est ce qui lui permettait de savoir qu'il était encore vivant. l'intense fatigue morale et physique venait le marteler, tentant par moment de le désarçonner sans réussite.

Une chute,mais pas deux pensait il en léger sourire en coin.

Plus haut, dans le ciel, Les premières lueurs vinrent s'installer pour la nuit au dessus de lui, lui offrant un merveilleux spectacle, celui qu'il affectionnait particulièrement, lui qui les dessinait souvent, lui qui les nommait parfois, lui qui les voyait comme personne. A son habitude, il attendait d'apercevoir celle qui scintillait depuis des mois plus brillante que les autres, inoubliable petite perle de la voie lactée, celle qui portait son prénom. Pour ne jamais l'oublier.

On lui avait dis par le passé que le ciel breton était différent, si différence il y avait, lui ne l'observait pas. Ici comme ailleurs, les étoiles avaient leurs places et ne savaient pas la chance qu'elles avaient pour nombre d'hommes, lui, préférait aujourd'hui son brin de liberté, obtenue certainement sur l'autel de sacrifices mais c'est libre qu'il était le plus heureux.

Un bâillement plus tard suivi d'un geste habile dans sa besace, d'où, il en sortit un morceau de parchemin.

Sa carte du ciel en main, celle qui fut échangée quelques jours auparavant à Castelnaudary, un beau ruban l'ornant magnifiquement, ses doigts engourdis par le froid vinrent l'effleurer avant de tenter de se repérer l'oeil observateur. Il pensait être sur le bon chemin.La forêt se faisait plus dense, le ciel disparaissait derrière les frondaisons de plus en plus épaisses.

Une sensation inconfortable vint le saisir, intuition naissante d'être suivi ? Pressentiment néfaste ? Rien de bon à venir.


--Cassandre


Le moustique ne se défaisait pas de son sourire amusé a voir la jeune gitane se démener et s'agiter toute seule.
Il grimace legerement lorsqu'il sent son index accusateur marquer son torse a plusieurs reprises et esquisse un pas de recul sous le flot de colère de la gitane qui... éternue...

Comment se retenir de rire face a une situation aussi burlesque? Une aussi jolie femme les joues rosies de colère et sans doute de froid éternuant a en perdre ses mots.
Il se contente néanmoins du sourire taquin et l'écoute avec une légère grimace a chaque éternuement.


- De ma faute de ma faute... sans moi vous marcheriez en ce moment même sans argent... c'est en voyant ces deux gamins vous dépouiller que j'aurai du vous foutre la paix ... Mais z'avez raison! Je m'en vais me chercher une greluche ...

Prenant un air indifférent, il recale les épaules derrière le tête et s'apprête a poursuivre son chemin, du moins c'est ce qu'il veut lui faire croire de son regard noir dénué de tout intérêt lorsqu'elle s'adressa une nouvelle fois a lui.

- Dites... Rendez vous utile... connaissez pas un tisserand qui pourrait m'aider a me vetir plus chaude.... ahhhhhh tchiiiii ment... ya plutot urgence la...

Il se retourne vers air prenant un ton desinvolte.

- Mmmm vous dites? un tisserand... ?

Prenant le temps de la réflexion il lui répond avec un sourire en coin.

- Je ne fréquente pas la gente masculine, je connais bien une tisserande, mais vous voulez un tisserand , sans doute pour travailler mieux votre décolleté... alors...

Il reçoit, un sourcil haussé avec amusement, un regard noir et farouche dont elle a le secret et se reprend, se laissant attendrir par son nez prenant une jolie couleur rouge.


- et vous me paierez la soupe ou a boire pour la peine!

Il fait une légère moue avant de lui tendre la main.


- Hum Bon vous venez? et puis nous verrons pour la soupe, rappelez vous que je suis sans le sou moi... contrairement a vous....

Il lui attrape alors le bras et l'entraine dans les dédales du marché.
Nalyss
Janvier à Castelnaudary, elle n'était pas partie. La retraite l'avait mise à mal auprès de la Mairie, mais elle n'était en aucun cas la fautive dans la situation de l'atelier de tissage qu'elle avait à Castelnaudary. L'activité de l'atelier reprendrait, elle n'avait pas peur de ces quelques menaces de la Mairie car elle n'était pas redevable d'argent. Elle n'était pas prête de payer les " dettes " pendant qu'elle s'était absenté et pendant que l'atelier n'avait pas été en activité. Il n'y avait pas plus vrai que cela !

Elle avait passée quelques années à être là - restant dans l'un de ses pied-à-terre - et ailleurs, - sur l'un de ses trajets qu'elle prenait pendant d'interminables mais intéressantes semaines - ne s'attardant pas dans les villages qu'elle visitait parce qu'elle était attiré par l'attrait d'être l'étrangère ne laissant qu'un instant énigmatique, peut-être sympathique aux autres. Avant, elle ne parlait pas d'avenir car elle n'appréciait pas les attaches, assurément. La peur d'appartenance ?

Quand elle était arrivée à Castelnaudary, elle était en plaisante compagnie. Elle appréciait particulièrement ce qu'elle vivait mais elle était partie, disparaissant en laissant sa vie à Castelnaudary... en plan, disparaissant en laissant les instants qu'elle aimait... en sa compagnie, disparaissant en laissant l'avenir certain... en ce qu'il y a d'incertain. Ce n'était qu'après un an d'errance qu'elle s'était autorisé à y réapparaître et à réaménager cet instant de sa vie, mais aussi sa vie à venir.

Aujourd'hui, l'attirante Castelnaudary était le village qu'elle appréciait par la tranquillité qu'il y avait, par ce qu'elle y vivait mais aussi par la marque du passé qu'elle y avait laissé, la magie n'était pas partie lui laissant apprécier ses instants qui n'appartenaient qu'à elle. Tisserande, c'est ce qu'elle se plaisait à être à présent. Elle chérissait tant cet atelier qu'elle avait et qui lui permettait d'avoir un niveau de vie suffisant. Cependant, elle était ce qu'elle était et elle le resterait... à jamais. L'accès à plus ne l'intéressait pas, préférant la vie paisible et le calme à Castelnaudary, qui d'ailleurs, lui avait réservé plus d'une interrogation et plus d'une surprise ces jours-ci, de quoi se perdre un peu en quelques souvenirs.

L'habitude qu'elle avait au matin était d'aller au marché de Castel car elle y faisait l'acquisition de peaux mais aussi de la laine et d'intéressantes matières à travailler à l'atelier. L'achat de ce qui irait parfaire ce qu'elle faisait n'était pas ce qu'il y avait de plus aisé, néanmoins c'était intéressant et il lui fallait la matinée afin de gagner les importantes négociations avec les marchands. Les bras chargés de paquets, elle s'apprêtait à repartir quand une déferlante d'enfants arriva jusqu'à elle. Ceux-là ne l'épargnant pas au passage, Nalyss se heurta à l'étal aux rubans. Malheureusement déstabilisée, ses bras lâchèrent les paquets et ses mains s'accrochèrent à l'étal qu'elle renversa parterre...
_________________
Attia.
[ Comment le froid vous rend une gitane gourde...]

Alors qu'elle grelottait toujours de froid, le jeune homme ne trouvait rien d'autre a faire qu'a fanfaronner... la gente féminine... tsss . La gitane pesta intérieurement alors que le froid la mordait en spasmes de frissons.

- Arrêtez de jouer le joli cœur je me les gèles!

C'est ce qu'elle finit par lui maugréer alors qu'il continuait a lui rabâcher les oreilles avec la complainte du sans le sous.
Elle se planta simplement a son bras et se laissa entrainer se réchauffant petit a petit a son bras.

Peu a peu les étals présentant des légumes et autres victuailles laissèrent place a ceux des bêtes, moutons, cochons, poules dans un brouhaha puant et grouillant de monde et spécialement d'enfants.
C'est la que le brun choisit de lui lâcher le bras attiré par le prix des carcasse de poule.
La gitane lève des yeux agacés au ciel legerement plus réchauffée mais pas moins impatiente. Lorgnant les groupements suspects de gamin elle a un réflexe protecteur et serre contre elle sa besace avant de percevoir les roucoulements nerveux du pauvre pigeon qui se retrouvait ratatiné contre elle. Elle desserra l'étreinte legerement pour redonner du souffle a la pauvre bête.
C'est a ce moment la qu'elle crut que son bras lui serait arraché par une force inconnue qu'elle identifia vite comme une jeune garçon lui même tiré par un autre.

La gitane se met en état d'alerte et lance un regard vain vers le Cassandre qui ne lui prête guère attention. Elle s'agrippe a la besace qu'on essaye de lui dérober en lançant moult injures et jurons aux jeunes brigands qui essayent encore de la dépouiller.


- Cassaaaaandre!!! Mais bordel!!! faites quelque chose!


Elle retient autant qu'elle peut la besace mais se retrouve entrainée par le jeune garçon qui a deja réussi a saisir la sac alors qu'elle s'accroche a la lanière.
Les gamins n'ont pas dit leur dernier mot, en voila un autre qui se faufile derrière elle et la pousse dans le dos pour lui faire perdre l'équilibre.
La gitane se sent vaciller, et est toute prête de lâcher définitivement sa précieuse besace et se faire dépouiller une seconde fois et cette fois ci définitivement, quand le pauvre pigeon sans doute excédé et au bord de la syncope s'éjecte en toute urgence de sac effrayant par la même occasion le jeune voleur qui lâche sa prise.
La gitane en plein dans sa chute en profite pour affaler son corps sur son bien alors qu'enfin elle entend la voix du brun qui réagit enfin.
Elle pousse un soupir de soulagement et regarde fuir la marmaille.


- Attrapez les! Attrapez les moi ces chenapans, que je leur fasse tâter de ma dague! je leur arracherai les ongles des doigts a ces gredins! Mais attrapez les!!!

Elle hurle dans un marché qui semble indifférent a ce genre de scène, pas une personne ne réagit , seuls les regards se posent sur elle alors qu'elle sent comme un courant froid a l'arrière de la cuisse.
Rougissante, elle découvre avec honte que son jupon s'est relevé dans la foulée . Elle se relève vitesse grand V Accroche sa besace contre elle et l'attache avec son châle en faisant des pas empressés pour s'éloigner dans la direction de Cassandre.

_________________

Besoin de créations, bannières et tenues? Passez me voir ICI
See the RP information <<   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)