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[RP] Un Nouveau Départ

Carmen_esmee.
Dans un couvent auvergnat, une dernière dispute causa le départ ou plutôt l'expulsion d'une jeune fille...


Une religieuse hurlait,


- Ce n'est plus possible Damoiselle ! Nous vous avons assez supporté ! Vous nous avez tout fait ! Absolument tout ! Vous avez osé mettre vos idées saugrenues de voyage dans les caboches de vos amies pensionnaires ! Elles sont là pour apprendre a devenir des épouses !


- Non des Femmes ma sœur ! Ce que vous ne serez jamais !

- Il suffit ! Prenez vos affaires ! Vous avez 16 ans Carmen, vous êtes en âge de partir.


- Parfait ! Je n'attendais que cela !
Cria t-elle tandis que la religieuse se retirait afin d'annoncer le départ de Carmen au jeune homme qui s'occupait des chevaux. Il la conduirait au village le plus proche...

La jeune fille ramassa le peu d'affaire qui lui appartenait... Une de ses camarades vint lui chuchoter quelques mots :


- Tu pars ?

- Oui... Enfin...
dit-elle un petit sourire aux lèvres

- Enfin ? Mais comment vas tu vivre ?

- Je ne sais pas mais se sera toujours mieux qu'ici...

- Cesse un peu, ici tu as de quoi manger ! Restes !

- C'est trop tard, tu as entendu toi même, personne ne veut de moi ici..


Sur ses mots la jeune pensionnaire l'étreignit, Carmen la serra bien plus fort...


- J'ai peur Gabrielle...

Les jeunes filles pleurèrent jusqu'à ce que la religieuse appelle Carmen...

C'est ainsi que Carmen Esmée quitta le couvent, ce n'était pas le premier qui se débarrassait d'elle loin de là.. Mais c'était la première fois qu'elle ne savait pas ce qui l'attendait... Si loin de chez elle, de sa Normandie... qu'allait elle faire... ?

Tant de question occupèrent son esprit sur la route qui la conduisait à son nouveau village.
Le jeune homme demanda à Carmen de descendre, son départ semblait l'affecter, sa compagnie lui manquerai surement, il déposa un baiser sur sa joue et lui souhaita bonne chance...


- Essaie de faire bonne impression... d'accord ?

Carmen ne quitta pas le chariot des yeux jusqu'à ce qu'il disparaisse... abandonnée elle se retourna, elle vit alors qu'elle n'était pas en ville, mais devant une propriété.. des nobles sans doute...

Mais pourquoi l'avait il déposé là ? Elle fit quelques pas... Il fallait qu'elle trouve quelqu'un qui lui indiquerai le village le plus proche et qui sait remplira son estomac vide...
--Wilhelm_und_klaus


Mirefleurs, encore et toujours.

Fidèle intendant à son poste avec son fils Klaus, apprenti, il y avait beaucoup de travail avec l'arrivée prochaine de l'hiver, il fallait rentrer le bois et en grande quantité pour alimenter les nombreuses cheminé de la seigneurie. Les fruits d'automne se ramassait, le raisin macérait dans les grands fut de chêne, tout se déroulait calmement, les enfants étaient là, mais calme. Timothée avait festé ses deux ans, Eléa ses cinq ans et d'ici quelques jours Matthis ses quatre ans, autant dire que le rythme était assez soutenu, et que la dame Ginette de la cuisine avait fort à faire pour satisfaire les enfants le jour de leurs anniversaires, durant l'absence de leurs parents. Wilhelm apprenait de mieux en mieux le françois et son accent diminuait, les enfants en riaient encore.

Des rires cristallins se dégageaient des couleurs et plus d'une fois, un enfant fit faire une bêtise à une servante, ils avaient de l'énergie et le mauvais temps et la fraîcheur les empêchait d'aller jouer dehors. Ce jour là, alors qu'il faisait les comptes pour le mois en court, voir si tout avait été payé et fait, les frais de défense de la Seigneurie ayant augmenté, les souterrains ayant été nettoyés et surtout rendu accessible, tout cela avait un coup, mais en général cela se portait bien. La dame achetait moins de vêtements, cela aidait également beaucoup.

Un garde vint le chercher un jour, parce qu'une jeune fille traînait devant les grilles, allons bon, une gueuse, que voulait elle, était elle une espionne à la solde du Duc du Berry. Wilhelm était devenu parano, mais il y avait de quoi, entre un Duc du BA que l'on voyait peu depuis la déclaration de guerre et un Duc du Berry qui s'invite en BA, vraiment, tout ceci était bien étrange, il prit une torche et traversa les jardins pour arriver aux grilles.


Bonchour damoiselle ! Etes fous perdu ? Fous cherche f.otre chemin ! Ichi fous êtes au domaine de Korydwen de Marigny et de son époux Althiof de Marigny ! Mais ils ch'appellent auchi, Toggenburg, Harispe et de la Cherna aussi !
Carmen_esmee.
Carmen se sentait surveillée soudain, elle quitta le chemin, marchant dans le jardin.. Elle tomba rapidement nez à nez avec un vieille homme... "Erf..."

Bonchour damoiselle ! Etes fous perdu ? Fous cherche hacer pupa chemin ! Ichi fous êtes au domaine de Korydwen de Marigny et de son époux Althiof de Marigny ! Mais ils ch'appellent auchi, Toggenburg, Harispe et de la Cherna aussi !

Euh Boujou Messire euh Bonjour...
La jeune fille était soudain très gênée... elle n'avais pas compris un seul mot de son discours, enfin si, les mots "damoiselle", "chemin", "perdu", et "domaine"... assez cela dit pour répondre

Je suis perdue, en effet je devrais être au village a cet instant mais l'on m'a sans doute déposé ici par erreur... pouvez vous ...
l'estomac de la demoiselle se mit a grogner, elle plaqua immédiatement ses bras sur son ventre et continua son discours avec une petite moue confuse, Pouvez vous m'indiquer le chemin à suivre s'il vous plait Messire ?
--Wilhelm_und_klaus


Mirefleurs, encore et toujours.

Bien évidemment, ce qui devait arriver, arriva, Wilhelm n'avait pas réussi à se faire comprendre et la jeune fille semblait perdu, il soupira d'une manière cachée, après tout, il y a certaines choses qui ne se font pas, surtout lorsque l'on représente la dame et le seigneur qui se trouvent être absent pour le moment, que l'on peut laisser des messages à Wilhelm qui les transmettra aux seigneurs qui y répondront quand ils auront un moment. Bref, un peu homme à tout faire et surtout à rendre service Wilhelm, une belle image de Mirefleurs dans le duché, c'est ce qui comptait, tout comme Childebert qui passait son temps à essayer de faire briller Cournon d'Auvergne dans le duché. Les deux terres étaient importantes, pour Neschers, c'était une autre histoire, il n'avait jamais eu l'honneur de rencontrer l'intendant de cette seigneurie, sans doute plus tard, aurait-il l'occasion de s'y rendre.

Toujours est-il que présentement, il était face à un problème de communication de la plus haute importante, il était d'ailleurs d'avis que la jeune fille ne devait pas être là par hasard, surtout pas en ces temps très troublés.


Euh Boujou Messire euh Bonjour...Je suis perdue, en effet je devrais être au village a cet instant mais l'on m'a sans doute déposé ici par erreur... pouvez vous ... Pouvez vous m'indiquer le chemin à suivre s'il vous plaît Messire ?

Le ventre de la jeune fille gronda, ou alors Wilhelm ne s'appelait plus Wilhelm. Wilhelm tâcha de parler beaucoup plus lentement pour bien prononcer les mots.

Vous êtes donc perdue, au village ? Mais ici vous êtes aussi au village, au village de Mirefleurs, avec le château de Korydwen et Althiof de Marigny et tous les autres noms... Mais dites moi, comment vous appelez-vous ? L'on a pas du vous déposer ici par hasard. Et vous semblez avoir faim !

Wilhelm souriait à la jeune fille pour la rassurer, il reprit son souffle, c'était bien difficile pour un homme de l'est de parler sans son accent et surtout de se faire comprendre pour le coup.

Venez au château, vous y serez au chaud et vous pourrez manger à votre faim. Vous savez, les routes sont dangereuses en ce moment pour une jeune fille comme vous. La guerre est aux portes du duché. Venez donc.

Wilhelm attendit une réaction de la jeune fille, il l'emmènerait ensuite au château pour qu'elle puisse profiter de la chaleur en cette triste journée d'automne.
Carmen_esmee.
Carmen tentait tant bien que mal d'étouffer les cris de son estomac, plaquant à présent son baluchon sur son ventre, les pommettes de plus en plus roses... Tandis que l'homme réalisait un véritable effort pour s'exprimer dans un françois parfait.

Vous êtes donc perdue, au village ? Mais ici vous êtes aussi au village, au village de Mirefleurs, avec le château de Korydwen et Althiof de Marigny et tous les autres noms... Mais dites moi, comment vous appelez-vous ? L'on a pas du vous déposer ici par hasard. Et vous semblez avoir faim !


La jeune fille écoutait les explications, les interrogations et les noms des nobles qui vivaient ici. Aucun d'eux ne la fit réagir.


Je m'attendais à voir plus de monde dans un village et puis cette propriété est troublante monsieur... enfin imposante... comme les noms des nobles qui vivent ici mais.. Euh mon nom est Esmée,
la jeune fille utilisait souvent son second prénom, qui n'était autre que celui de sa grand mère.

Venez au château, vous y serez au chaud et vous pourrez manger à votre faim. Vous savez, les routes sont dangereuses en ce moment pour une jeune fille comme vous. La guerre est aux portes du duché. Venez donc.


Carmen Esmée eut une réaction surprenante, elle fit un pas en arrière, cet homme semblait gentil mais pouvait elle lui faire confiance...? Elle le fixa, jugeant sur son âge et sur sa vitalité... Son ventre se mit a grogner de nouveau, elle cessa de réfléchir et inclina la tête, acceptant la proposition.

Quelques peu timide, elle garda le silence jusqu'au portes de la demeure...
--Wilhelm_und_klaus


Wilhelm attendait une réaction de la jeune demoiselle, il vit avec stupeur et tremblement, ahem on s'égare là, il vit donc avec stupeur qu'elle reculait légèrement, il se caressa la barbe et réfléchit, elle devait peut-être faire peur cette longue barbe, il faudrait sans doute la couper... Mais non, quand même pas, narrateur de malheur, toucher à ma barbe ! Le narrateur s'excuse pour la gêne occasionnée. La jeune femme le regardait, elle semblait intriguer par son vieil âge, c'est vrai qu'à cette époque l'on ne vivait pas vieux. Mais il avait une bonne hygiène de vie et puis bien que le travail d'un intendant soit conséquent, au moins il vivait bien et au chaud.

Je m'attendais à voir plus de monde dans un village et puis cette propriété est troublante monsieur... enfin imposante... comme les noms des nobles qui vivent ici mais.. Euh mon nom est Esmée

Imposante ? Oh que oui, c'est un chateau et il est vrai que les sept tours entourant le château et le plus gros du petit village en impose quelque peu. Mais vous savez les gens qui vivent ici sont ce qu'il y a de plus simple. Nobles certes, ils tiennent leur rang bien entendu, mais savent s'amuser comme n'importe qui.

La nuit commence à tomber, les serfs sont rentrés chez eux. Ils travaillent du levé à la tombé du jour. C'est pour cette raison que les champs doivent vous paraître vide. Mais je puis vous assurer que la ville est bien vivante, les gueux travaillent encore dans leurs ateliers un petit moment. Enfin vous verrez quand nous traverserons la petite ville.

Wilhelm fit rentrer la jeune femme, la garde reprit sa place devant les grilles, des fois que la guerre s'approche trop de Mirefleurs. Tout était prêt, surtout les catapultes dans les tours, une fantaisie de la dame les catapultes, elle vouait un certain amour à ces choses. Allez savoir pourquoi. Mais elle l'avait bien dit à Wilhelm. Ils traversèrent le petit village au pied du château, les ateliers fonctionnaient, certains avec plus de bruits que d'autres, les torches commençaient à être installer par ceux qui en étaient chargés. Tout semblait aller bien, ils entrèrent au château, l'accès n'y était pas très réglementé, mais généralement, il fallait bien montrer patte blanche avant d'entrer.

Il la guida jusqu'aux cuisines. Dame Ginette était en train de préparer le repas du soir. Les enfants devaient encore s'amuser à l'heure qu'il était.


- Bonchour Dame Ginette ! Foilà une cheune femme qui se trouvait perdue devant la grille de Mirefleurs ! Che crois qu'elle a faim ! Si tu poufais lui troufer quelque chose à manger !

- Oh avec plaisir ! Je vais m'occuper de la petite ! Je vais lui donner de quoi manger !

- Bien merchi à toi !

Wilhelm se tourna vers la demoiselle Esmée.

Damoiselle Esmée, voilà dame Ginette la cuisinière, elle vous donnera ce que vous souhaitez manger ! Enfin cela dépendra de ce qu'il y a.

Wilhelm avait encore fait un effort pour qu'elle le comprenne, effort qu'il n'avait pas fait avec Dame Ginette, elle avait l'habitude et l'aimait plutôt bien son accent au Wilhelm. Puis une idée lui vint à l'esprit.

Damoiselle Esmée, avez-vous un travail ? Vous savez si vous avez besoin d'un toit, nous pourrions toujours vous trouver un petit quelque chose à faire ici ! Il y en a du travail !
Carmen_esmee.
Carmen suivait l'intendant tout en admirant les pièces du château qu'ils traversaient, elle ralentissait tantôt pour admirer les tapisseries, mais aussi les tableaux.. l'un d'entre eux l'intrigua, elle était persuadé d'avoir déjà vu cette femme, du moins ses traits.

Ils arrivèrent dans la cuisine, Carmen Esmée resta en retrait, laissant l'intendant expliquer la situation à la cuisinière, Carmen regardait bêtement ses pieds, attendant qu'on la présente... Ce qui fut fait, Elle adressa un sourire à l'intendant, s'approchant de la cuisinière,


Bouj.. Bonjour Ma Dame Ginette, j'espère que je ne vous dérange pas...
dit-elle un peu gênée.

L'intendant s'adressa à lui, soulevant une question,


Damoiselle Esmée, avez-vous un travail ? Vous savez si vous avez besoin d'un toit, nous pourrions toujours vous trouver un petit quelque chose à faire ici ! Il y en a du travail !

Oh... Euh je pense que j'ai besoin des deux en effet, un toit et donc un travail, pensez vous que la maîtresse de maison acceptera ? Où dormirais-je ? Et quel genre de travail me donnerai vous ?
--Wilhelm_und_klaus


Wilhelm suivait de loin la situation, la dame Ginette avait salué la petite. Maintenant, elle lui servait à manger, un plateau de charcuterie avec une bonne potée auvergnate, voilà qui était de saison et qui remplirait le ventre. Wilhelm réfléchissait à ce qu'il pourrait lui confier comme travail. Il y avait bien les écuries mais c'était un endroit bien peu charmant pour une damoiselle.

Oh... Euh je pense que j'ai besoin des deux en effet, un toit et donc un travail, pensez vous que la maîtresse de maison acceptera ? Où dormirais-je ? Et quel genre de travail me donnerai vous ?

Elle acceptera, et puis de toute fachon... façon, elle est pour le moment sur le front de Bourbon. Et puis nous avons besoin de monde pour faire tourner la seigneurie. Que diriez-vous de soubrette ? Femme de chambre en fait, préparer les chambres des invités, changer les draps, faire les lits. S'occuper du linge de maison.

Wilhelm attendait une réaction de la jeune femme, voilà un travail de femme, elle serait au chaud, elle devrait se rendre quelque fois au lavoir, mais bon, il y aurait quelques autres soubrettes pour l'aider.

Où vous allez dormir ? Et bien nous avons une tour réservée aux serviteurs, nous y avons des petites chambres. Par contre vous la partagerez avec d'autres soubrettes.

Wilhelm l'invita à prendre place à table pour qu'elle puisse manger, il lui expliquerait plus en détail tout à l'heure ce qu'elle devrait faire, pour l'heure, il fallait qu'elle reprenne des forces.
--Elea.


Eléa se trouvait à Mirefleurs après un court séjour à Cournon d'Auvergne, là-bas, elle avait retrouvé son oncle au presbytère de la Sainte Boulasse pour aller se confesser pour la première fois. Elle avait cinq ans, il était temps de commencer son éducation religieuse afin de devenir une bonne aristolécienne, elle avait appris beaucoup de chose grâce à cette première confession, elle avait été conforté dans ses idées de mauvais exemples de la part de sa tante Milosa et qu'il ne fallait pas vraiment faire comme elle si on souhaitait devenir une bonne aristolécienne, elle savait aussi que sa marraine était toujours là, même si elle était morte, elle l'écoutait également. C'était un ange, enfin c'est Rick qui l'avait dit. Parait qu'elle avait de belles ailes blanches du coup. Eléa se mit à rêver à ses belles ailes blanches.

Eléa attendait dans sa chambre, elle travaillait à une nouvelle missive, ses parents n'avaient pas du la recevoir, avec la guerre c'était sans doute normal. Ils devaient bien occupés, mais ils ne pouvaient pas être morts, parce que c'était les plus forts, surtout papa en fait, jamais il ne laisserait quelqu'un faire du mal à maman. Et puis il avait mis à Mirefleurs une grande protection en place. C'était vraiment le meilleur des papas. Eléa ne savait pas trop quoi écrire en fait, c'était difficile. Alors elle fit très simple.


Citation:
Chers Papa et Maman,

je vous aime trè fort !

Eléa de Marigny.


Voilà, sa missive était prête, elle la roula avec difficulté avant de nouer un beau ruban rouge autour de la missive. Elle ouvrit sa fenêtre et siffla un oiseau, elle lui glissa la missive dans l'espèce de tube et la laissa partir.

Trouves mon papa et ma maman !

Eléa referma la fenêtre et s'approcha de sa porte, elle avait entendu des bruits de pas, doucement, elle l'ouvrit et regarda doucement, Wilhelm était là avec une dame, elle avait l'air d'une gueuse et Eléa la voyait de dos. La dame fixait un tableau, Eléa attendit sagement que la dame avance un peu plus avant d'aller voir le portrait. Elle avait du s'arrêter devant le portrait de son père, forcément c'était le plus beau des hommes.

Une fois la voie libre, Eléa s'approcha et vit que le tableau en question n'était autre que le portrait de sa mère, elle se gratta la tête, c'est vrai qu'elle était jolie, mais pourquoi la dame regardait le portrait de sa mère. Mais réfléchir cela donne faim. Elle prit la direction de la cuisine, dame Ginette préparait une potée, du moins cela sentait le chou, Wilhelm se tenait sur le coin de la pièce et la jeune femme allait manger.

Eléa s'approcha et la regarda avant de pousser un léger cri et de se reculer.


Haaan !

Eléa mit ses mains devant sa bouche, elle connaissait cette jeune fille, elle l'avait déjà vu, mais où ? Elle ne savait plus vraiment, cela remontait à un été, un mariage. Ca tournait vite dans sa petite tête. Elle finit par lâcher un nom.

Carmen...

C'était forcément ça. Du moins la fillette le pensait... Si c'était ça, c'était plutôt une bonne surprise.

____________
Eléa, 5 ans.
Fille de Korydwen & Althiof.
Filleule d'Azdrine et d'un ange.
Soeur de Matthis et Timothée.
Le reste c'est trop long.
Carmen_esmee.
Carmen Esmée ne tarda pas à mettre les pieds sous la table. Dès qu'elle aperçu la charcuterie et la soupe de Dame Ginette, elle fut moins crispée, elle retira ses mitaines et enveloppa de ses mains le bol, afin de se réchauffer un peu plus.

Elle adressa un beau sourire sincère à la cuisinière et l'intendant,
Merci, dit-elle dans un soupire de soulagement, avant de boire une gorgée du potage.

Elle dégustait son repas sans prendre soin d'utiliser sa cuillère... Tandis que l'intendant poursuivais son discours sur le destin de la jeune femme au sein de la demeure. Il lui proposa d'être soubrette et de loger dans l'une des tours du château.


Cela m'ira très bien Mons...
Carmen fut interrompu par un léger cri :

"Haaan !"


Là une fillette dans l'encadrement de la porte, mit ses mains sur sa bouche horrifiée tout simplement... Carmen la dévisageait ne comprenant pas sa réaction, la jeune femme quitta la table persuadée que la fillette allait lui demander de partir sur le champ, a la vue de ses vêtements elle ne pouvait que faire partie de la familles des nobles des lieux.

Carmen lui fit dos afin de quitter la pièce par une autre porte, sa main effleurait la poignée quand elle entendit son nom...


Carmen...

La jeune femme se figea, elle serra les dents aux bords des larmes sans savoir pourquoi...
Elle se dévissa le cou afin de voir l'enfant...


Qu'as tu dis ?
--Elea.


La fillette regardait la jeune femme, elle fût cependant déçue, elle s'attendait à ce qu'elle la reconnaisse, Eléa resta un moment interdite, s'était elle trompée ? C'était fort probable après tout, elle n'avait que cinq ans et sa cousine Carmen, elle ne l'avait que très peu vue jusqu'à présent. La jeune femme se leva et s'apprêta à sortir par l'autre porte, Eléa bien que figée sur place fit un pas en avant pour la retenir, elle voulait savoir qui elle était.

La jeune femme finit par se retourner au moment où elle semblait avoir entendu son nom, Eléa recula d'un pas et serra ses petites mains sur ses jupons dévisageant la jeune femme qui semblait avoir les yeux rougis.


- Qu'as tu dis ?
- J'ai dit "Carmen"...


Eléa hésita un moment, elle tenait ses jupons avant de les relâcher, ses doigts étaient bien rouge, elle s'approcha doucement pour faire face à la damoiselle.

Je crois que nous nous sommes déjà vu dans le passé. Ca devait être... Je sais plus. Mais je suis presque sure que vous devez être Carmen de la Serna.

Eléa la regarda en haussant les épaules, elle fronça les sourcils, rentra légèrement la tête au creux de ses épaules et posa son index sur son menton, comme si elle cherchait bien loin l'explication, alors que cela ne faisait qu'un court instant que Carmen était passée devant le tableau de sa mère.

Vous vous êtes arrêtée devant un portrait. Vous deviez trouver la dame très jolie ou alors vous l'avez déjà vu. C'est celui de ma maman. Korydwen de la Serna-Harispe... Enfin elle s'appelait comme ça avant d'épouser mon papa, maintenant c'est ma Dame Althiof de Toggenburg-Marigny ma maman.

Eléa redressa la tête, laissant son menton tranquille, défroissant ses jupons en regardant la damoiselle.

Ma maman, elle connaissait une dame qui s'appelait Eldarwenn de la Serna, mais je crois que maman elle a perdu la dame.

Eléa tentait de rassembler dans sa petite tête tout ce qu'elle savait, elle le sortait naturellement à cette damoiselle, comme si elle savait par avance qu'elle serait Carmen.

Ah oui voilà c'est ça ! Eldarwenn c'est la cousine à ma maman et elle a eu une fille qui s'appelle Carmen, c'est maman qui me la dit. Et vous, vous ressemblez beaucoup à damoiselle Carmen.

Eléa souriait à la jeune femme, elle se demandait comment sa mère réagirait si elle lui disait qu'elle avait vu une femme qui ressemblait à Carmen. Elle attendait de voir si la jeune damoiselle réagissait à ses propos. Elle était bien curieuse Eléa et posait plein de questions, le dernier en date à les avoir subit n'était autre que son oncle Rick, le chapelain de Cournon.

C'était étrange de découvrir une cousine, du moins, Eléa y croyait dur comme fer, il fallait tout de même faire attention, la fillette pouvait se tromper...


____________
Eléa, 5 ans.
Fille de Korydwen & Althiof.
Filleule d'Azdrine et d'un ange.
Soeur de Matthis et Timothée.
Le reste c'est trop long.
Carmen_esmee.
Ses yeux se posèrent sur l'enfant qui serrait nerveusement ses jupons, elle répondit cependant à sa question et même plus :

- J'ai dit "Carmen"...

Je crois que nous nous sommes déjà vu dans le passé. Ca devait être... Je sais plus. Mais je suis presque sure que vous devez être Carmen de la Serna.

Vous vous êtes arrêtée devant un portrait. Vous deviez trouver la dame très jolie ou alors vous l'avez déjà vu. C'est celui de ma maman. Korydwen de la Serna-Harispe... Enfin elle s'appelait comme ça avant d'épouser mon papa, maintenant c'est ma Dame Althiof de Toggenburg-Marigny ma maman.


Carmen crut se sentir tomber lorsque la fillette prononça son nom de famille "De La Serna", aucun mot ne sortit de sa bouche pour autant...

L'enfant, elle ne s'arrêtait plus :


Ma maman, elle connaissait une dame qui s'appelait Eldarwenn de la Serna, mais je crois que maman elle a perdu la dame.

Ah oui voilà c'est ça ! Eldarwenn c'est la cousine à ma maman et elle a eu une fille qui s'appelle Carmen, c'est maman qui me la dit. Et vous, vous ressemblez beaucoup à damoiselle Carmen.


Carmen Esmée était plus que découverte, Thomas, son ami de l'orphelinat avait certainement fait des recherches pour la déposer devant cette demeure.
L'évocation de sa mère, Eldarwenn, la fit tressaillir... cela faisait quelques années qu'elle n'avait pas entendu quelqu'un prononcer le nom de sa mère..

Les larmes montaient, comment une fillette si jeune pouvait savoir tant de chose, si précisément ?


Je ... Euh Oui Eldarwenn est ... Fut ma mère... Je ... Je dois partir !

La jeune femme poussa cette fois la porte violemment, prenant la fuite, parcourant couloirs et jardin, mais rapidement assaillie par un flot incontrôlable d'émotion, elle se laissa tomber au pied d'un arbre, déversant ses larmes.

Carmen gardait espoir qu'un jour sa mère viendrai la chercher... Elle avait disparue mystérieusement en mer... laissant seuls sa fille et son père. Aujourd'hui une petite fille lui apprend qu'elle a finalement une famille en Auvergne. Elle n'est plus seule mais est-elle prête pour cela ?
--Elea.


Eléa fut plus que surprise par l'attitude de Carmen, il semblerait que personne ne lui aie parler de sa famille auvergnate, il est vrai que les de la Serna étaient un peu partout. Après sa famille n'avait elle pas été détruite par la politique ? Eléa tentait de se souvenir de ce que le précepteur lui avait dit, mais il y avait tant de choses dans ses familles, les Marigny, Thémis et tant d'autres, les Toggenburg, Grand-mère Rosa et cette soeur que son père ne voulait pas croire morte, les Harispe et la honte de la famille dont elle avait parlé avec son oncle, et enfin les de la Serna... Cette famille ruiné par quelques êtres, Eléa ne savait pas plus. Mais un jour on lui expliquerai l'histoire de son grand-père.

La damoiselle ne semblait pas très bien, Eléa posa ses mains sur le dos d'une chaise et allait la pousser vers Carmen, mais celle-ci après avoir ouvert la bouche partit en courant vers l'extérieur sans doute.


Je ... Euh Oui Eldarwenn est ... Fut ma mère... Je ... Je dois partir !

Eléa laissa la chaise tranquille, elle ne comprenait pas pourquoi la jeune femme venait de dire "fut", elle se tourna vers les grands présents dans la pièce. Il semblerait qu'Eldarwenn ne soit plus, Eléa tourna la tête et là plus personne.

Attadez !!

Eléa partit en courant derrière la jeune femme, elle attrapa au passage une grande cape et sortit du château, un serviteur non loin d'elle bien entendu, ils sont pénibles ceux-là. Eléa s'arrêta un moment, elle venait d'apercevoir Carmen qui semblait pleurer sous un arbre, Eléa s'approcha doucement sur la pointe des pieds.

Veuillez m'excuser... Je ne voulais pas vous faire pleurer.

Eléa lui tendit la cape qu'elle avait attrapé dans un couloir.

Tenez vous allez prendre froid, c'est l'automne.

Eléa s'installa à côté de sa cousine et rapprocha ses genoux de sa poitrine, enlaçant ses jambes avec ses bras.

Vous ne saviez pas ? Vous savez, il faut pas avoir peur. Moi aussi je suis une de La Serna, même si je m'appelle Toggenburg-Marigny, ma maman, elle a prit le nom de mon papa. Je m'appelle Eléa.

Eléa posa une main dans le dos de Carmen et la frotta doucement comme pour la réconforter, elle avait l'impression que la damoiselle avait perdu sa maman.

Moi aussi j'ai perdu quelqu'un que j'aime, c'est ma marraine, j'étais toute petite... Ca doit pas vraiment faire pareil.

Eléa continuait, elle espérait que cela réconforterait sa cousine, après tout, quand sa maman ou son papa faisait cela, ça la réconfortait.

Vous savez vous êtes la bienvenue ici, c'est aussi chez vous. Maman elle ne vous laissera pas dehors. Elle...

Eléa ne trouvait plus le mot, elle se frotta le menton un moment et leva les yeux au ciel.

Estimait beaucoup votre maman.

Eléa posa sa tête sur le bras de sa cousine et attendit qu'elle lui réponde, la fillette était très câline et il faut dire que les câlins de ses parents lui manquaient beaucoup aussi. Elle espérait que sa cousine ne serait pas gêner par cet élan de douceur et de câlin de la part de la petite Eléa, mais bien que grande par moment dans ses propos comme lui avait fait remarqué son oncle, elle n'en restait pas moins petite fille avec des besoins particuliers.

Vous allez rester avec nous dites ?
____________
Eléa, 5 ans.
Fille de Korydwen & Althiof.
Filleule d'Azdrine et d'un ange.
Soeur de Matthis et Timothée.
Le reste c'est trop long.
--Matthis.


Matthis trainait dans sa chambre, il faisait les cent pas le garnement, il réfléchissait, la guerre, il aimait pas, l’automne non plus. Il faisait si froid que l’on ne pouvait pas aller jouer aux chevaliers, Georges était bien trop loin pour l’inviter et Athalia se trouvait être à Sarliève, bien trop loin de Mirefleurs. Il soupira fortement en regardant son petit frère Timothée. Il était bien calme Timothée en ce jour d’octobre. Matthis s’approcha et alla s’asseoir à côté de son frère qui semblait absorber par une sorte de peinture pour enfant sur une planche de bois.

Tu fais quoi Timothée ?

Matthis approcha ses genoux de son torse, ses pieds posés sur le bord du lit, le menton posé sur ses genoux, il fixait sa belle tapisserie de dragon. Celle qu’il était allé commander avec sa maman. Il essuya une larme naissante au coin de son œil en pensant à ses parents, le temps commençait à être bien long et aucune nouvelle de la part du conseil ducal, les serviteurs ne savaient pas. Même Wilhelm ne savait pas. Plusieurs fois par jour Matthis montait dans la tour retrouver Wilhelm dans son bureau pour lui demander des choses sur le duché, mais à chaque fois, l’absence de réponse se faisait lourde, Wilhelm ne savait plus quoi dire au pauvre garçonnet. A chaque fois Matthis redescendait bien dépité. Heureusement quelque fois papa venait les voir, maman, elle était chez les sœurs. Mais il était bien souvent en colère contre le duché, cela impressionnait Matthis.

Alors qu’il attendait une réponse de son frère, il se tourna vers lui pour le regarder.

On joue aux chevaliers ? On s’entraine ! Après faudra dire à Georges de venir jouer avec nous !!

Matthis attendait que son frère réagisse, il se releva d’un coup et partit en direction de la fenêtre après avoir entendu un hurlement de sa sœur. Il colla son nez à la vitre, Eléa se trouvait être sous un arbre avec une grande personne.

Timothée !! Viens vite ! Eléa elle est dehors ! La chance qu’elle a !!

Matthis posa ses mains sur la vitre et attendit son frère tout en se demandant qui pouvait bien être cette personne, il avait entendu des bruits de pas et de voix dans les couloirs un peu plus tôt dans la journée, mais bon il était trop occupé à jouer.
_______________
Matthis, 4 ans.
Fils de Korydwen & Althiof.
Frère d'Eléa et Timothée.
Petit Prince d'Athalia.
Et tant d'autres choses encore...
--Timothee.


Timothée était sage comme à son habitude, très discret même, parfois ses parents l’oubliaient tellement qu’il était calme et à chaque fois, ils étaient toujours aussi étonnés. Timothée lui était content et ça ne le gênait pas d’être tout seul des fois, d’ailleurs, il aimait bien être avec le fils d’Aigue et Nic, Thomas, le filleule de sa mère, il était aussi calme que lui et du coup les deux garçonnets jouaient calmement entre eux. Souvent Aurore les regardait aussi, il l’aimait bien aussi Aurore, c’est grâce à elle qu’il eut l’idée d’une petite sœur, mais Matthis ne semblait pas très emballé par cette idée lorsqu’ils en avaient discuté l’autre soir avant de s’endormir l’autre jour.

Il fixait une plaquette de bois sur laquelle était dessiné des animaux de la forêt, il s’efforçait de les nommer, mais c’était bien difficile, après tout pourquoi un cochon de la forêt s’appelait sanglier et non pas : « cochon de la forêt », les grands semblaient bien se compliquer la vie. Il ne comprenait pas bien ce qui se passait dans son duché, Matthis parlait de guerre, papa et maman étaient partis à Bourbon aider des amis avec Nictail et Aiguemarine. C’était compliqué, le Duc ne répondait pas réellement aux attentes de ses parents. Il avait vu son père quelque fois, fort heureusement et à chaque fois il le couvrait de bisous et de câlins. Mais cette fois, c’était une autre personne qui leurs rendait visite. Son frère finit par le sortir de son étude des animaux de la forêt.


Tu fais quoi Timothée ?
Ze fais un cravail de gands ! Ze s’appelle les namimaux de la fohet ! Cé tès dichifile !


Timothée posa sa plaque sur le côté et regarda son frère s’approcher de lui et s’asseoir sur le lit à ses côtés.

On joue aux chevaliers ? On s’entraine ! Après faudra dire à Georges de venir jouer avec nous !!
Oh oui ze ve zouer z’aux sevalers ! S’entainer, faut ze deviende tès tès fot !! Ze cois pas que Zeoges y va viende z’au sateau ! Zeoges z’occuper z’à sa maison de lui !


Timothée sourit en regardant son frère, il se tourna sur son lit pour attraper une épée, mais voilà qu’un cri le fit sursauter.

Oooh !

Son frère se leva plus rapidement, Timothée laissa tomber son épée mais ne bougea cependant pas avant que son frère l’appelle.

Timothée !! Viens vite ! Eléa elle est dehors ! La chance qu’elle a !!
Ze iens ! Ze ahive !!


Timothée se laissa glisser et finit par tomber sur ses pieds et s’approcha de la fenêtre, Matthis était comme collé à la vitre, lui, il monta sur le coffre à jouets pour regarder la scène de plus près. Il sautillait et finit par chanter une chanson qu’on lui avait appris, du moins pas dans sa version originale.

Y’a ‘Léa dans l’zadin !
Z’entends ‘Léa qui hule !
Y’a ‘Léa dans l’zadin !
Z’entends ‘Léa qui hule !

Z’entends z’entends ‘Léa qui hule !
Z’entends z’entends ‘Léa qui hule !

Y’a ‘Léa dans l’zadin !
Z’entends ‘Léa qui hule !
Y’a ‘Léa dans l’zadin !
Z’entends ‘Léa qui hule !

Z’entends z’entends ‘Léa qui hule !
Z’entends z’entends ‘Léa qui hule !



Il ne s’arrêtait plus et visiblement cela faisait rire son grand frère, alors c’était tout gagné. Il sautillait sur le coffre tout en chantant sa belle chanson, heureusement Eléa ne l’entendait pas, sinon, elle aurait hurlé encore plus que jusqu’à présent. Toujours est-il que maintenant, il attendait de voir ce que son frère souhaitait faire.

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Timothée, 2 ans.
Fils de Korydwen & Althiof.
Frère d'Eléa & Matthis.
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