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[RP] débat public au sujet d'une alliance

Flex
Le borgne jura par milles dieux que les flammes remplissaient son unique œil.
« - Non, je ne vous permet pas. Je discute actuellement avec Sa Grâce Melior. Enguerrand haussait encore le ton, vous fréquentez trop de bouseux dans votre genre, vous vous adressez à votre suzeraine, aussi magnifique soit-elle, par Aristote et par la Guyenne ! » Il jeta un regard par dessus son épaule afin de constater la réaction de Melior, duchesse et souveraine des terres de Guyenne. En vue de sa réaction le borgne s'ajustera lui-même, car après tout il n'est qu'ici que dans le but de joindre les deux bouts - et sur invitation.
Quant à sa réputation Enguerrand s'il en aurait la possibilité l'afficherait sur le cul du Vicomte Alexandre : on disait dans le Périgord Angoumois que c'était l'endroit d'où provenait sa - à Alexandre - science militaire.

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Bardieu
Bardieu sourit lorsqu'il entendit les menaces, bien évidemment pas sérieuses et purement de formalité de messire Barryroots.

Il vit l'ancien conquérant de la ville qui était désormais le siège de sa cathédrale. Il se recula par respect

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En quoi la spiritualité d'Orient serait elle inférieure à celle d'Occident ?

melior
Melior sourit :

Vicomte, ce lieu n'est pas destiné aux jérémiades. Un peu de tenue, je vous prie.
Et vous vous permettez de donner un sens autre aux propos que j'ai tenus, que celui qui est le leur, j'ai dit :



Maintenant, revenons en au sujet qui nous intéresse, j'ai posé deux questions :

Citation:
Si j'ai bien compris, la plupart d'entre vous est rétive à l'idée du Ponant, pour nos liens de vassalité avec Sa Majesté, Levan III. C'est cela ? Et si nous n'étions pas contraints par des obligations militaires ?
Quant à l'ADC, si le projet soumis par sa Grandeur Yodea permettait un renouveau ?

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Mimi83720
Au vue des réactions des participants, tant sur les visages qu'au travers des paroles prononcées, Mimi comprit que le noble était bien celui auquel elle venait de penser.

Ce personnage ne se souviendrait jamais de la jeune paysanne qu'elle avait pu être, mais elle, n'avait jamais oublié la présence armée de deux hommes prêchant de bonnes paroles en taverne, pour masquer leur intentions et surtout tenter de rallier les Cadurciens à leur projet d'annexion. Il faut dire qu'elle avait même finit par les trouver sympathiques de par leur détermination, à défaut d'adhérer à leurs idées.

Du temps était passé et avait fait prospérer le vicomte, qu'elle avait aperçu de très loin, lors de festivité en BA pour la dernière fois, et si le verbe était toujours acerbe il avait au moins le mérite d'interrompre la tirade d'Alexandre, le suicidé raté, qui ne supportait guère visiblement, de ne pas être au devant de la scène lorsqu'il s'agissait d'attribuer des mérites.

Sa présence n'était pas nécessaire, ni même souhaité plus qu'une autre, la brunette avait d'autres choses à faire, et pourtant, elle ne pouvait se résoudre à quitter les lieux sans écouter et suivre encore les discussions quelques temps pour savoir ou tout cela allé bien pouvoir les conduire.


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Alexandre*
Alexandre sourit au Marechal de France qui avait l'art du théatre et de la prétention et d'un ton parfaitement calme lui repondit.

Maréchal nous etions en train de discuter entre Guyennois et devant la Duchesse lorsque vous etes venus interrompre s' est interressant débat, donc vous n' avez pas a me permettre...Pour votre gouverne je fréquente Tous les Guyennois, ce sont eux que vous traitez de bouseux ? Voilà dont le respect que vous avez pour eux...

Alexandre se tourna vers la Duchesse pour parler de la seule chose ayant un interet

Votre grâce, justement épargnons nous les propos qui ne font pas avancer la Guyenne...

Vous nous disiez donc :

Dans le cas du Ponant, si l'on exclu une alliance militaire, dans ce cas est ce que cela aurait tout l' interet que l' on en attend et qui a été dit précédement.

Dans le cas de l' ADC, vous parlez de renouveau...Oui pourquoi pas mais deux des forces vives en était le BA et le Poitou. Je ne suis pas certain que sans eux l' ADC est le même éclat. Savez vous de qui serait désormais composé ce nouvel ADC

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Dnartreb
Reb n'écoutait plus que d'une oreille distraite. Il connaissait bien l'acharnement de certains de HO et ne voulait répondre. Connaissant par amitié le porte parole de BA et certains érudits, il savait bien que l'avenir résidait en le lointain commerce, aidé par de nouvelles voies prometteuses. Cette compétition était réelle mais il fallait surtout ne point perdre de temps. Il prit soin de réponder à la duchesse:

Duchesse...Oui le commerce doit prendre le dessus en les premiers choix d'une alliance. Sécuriser les chemins me semble aussi de premier plan.

La meilleure diplomatie reste l'intéressement au commerce de denrées luxe. Les contrées elles mêmes y trouveront un intéret. Nous sommes une frontière naturelle séparant le centre et le nord. Tirons parti de cela. Unissons nos efforts à faire de la Guyenne un vrai interlocuteur de part sa volonté de rejaillir.

Proposons nous même une alliance commerciale. Nous avons cette force d'avance...N'acceptons point, mais proclamons notre folle idée! La volonté seule peut faire aboutir. Cette élan nous grandira et nous fera gagner écus. Il avait été évoqué la guerre entre Berry et BA...Les enjeux économiques en furent les premiers touchés.

Quand à moi, je dois prendre congé et servir la Guyenne, en prenant chemin vers le BA dés ce soir. Je m'excuse d'avoir fait intrusion en votre réunion, mais sachez que j'ai à coeur, que, Guyenne soit unie en un même élan salvateur. Honneur, Audace, Rectitude, Equité, Mansuétude!


Esquissant un petit sourire fort amusé, Reb Salua la duchesse par une petite courbette, puis, adressa son bonsoir à ceux présents en la salle.
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El_barto
[Fort du Hâ, plus tôt dans la journée]


Le Capitan travaillait dans son bureau. Il venait de s'entretenir avec un sous-officier au sujet de la campagne de recrutement qui se poursuivait.

Assis dans une modeste mais travaillée chaise ciselée, il relisait deux rédactions d'amendement qu'il proposerait en soirée au Conseil. Lorsque quelqu'un frappa à la porte : un page de l'Ombriere.


Capitan, l'on me fait vous dire que le débat publique aborde fréquemment l'Ost.

Sans que l'adolescent puisse finir son discours, El Barto se leva et fit simplement un signe au page, qui s'inclina et sortit.

Une heure plus tard, le baron arrivait à l'Ombriere.



[Palais de l'Ombriere, salle des débats publics]


Arrivé au Palais de la Capitale, il se dirigea d'un pas assuré vers la salle aux double-portes grandes ouvertes.

Après quelques pas, il lui sembla effectivement entendre les mots "Ost" ou "soldats".

De la tête, il salua avec respect les personnes présentes, notamment sa Grâce Melior, le Vicomte Alexandre* et le Maréchal Flex.

Puis écouta la suite de la discussion avant de prendre la parole.

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Capitaine du Duché de Guyenne
Flex
Il rétorqua plus calmement,
« - Vous appelez cela discuter ? Moy j'appelle cela vous foutre de la tronche de votre suzerraine ! Vous êtes un mauvais militaire, vous êtes un peqnot, mais vous êtes titré. C'est en cela qui vous différencie des autres bonnes gens, alors tâchez de surveiller votre comportement envers Sa Grâce Melior. Car de vous deux, c'est bien de Sa Grâce Melior dont les rapports à la connétablie de France sont les plus fructueux et glorifiant. Faquin. Le borgne se plongea dans le sujet. Sa Grâce Melior a l'opportunité aujourd'hui de s'allier avec deux grandes puissances, mais elle a préféré demander l'avis de toute la Guyenne. Un comportement aussi maternel que le sien est à prendre en grande considération. Je ferais part aussi des rapports que j'ai pu recevoir du Capitaine El Barto : si je suis là aujourd'hui c'est bel et bien pour le féliciter personnellement. Enguerrand conclu, amusé. Le vicomte Alexandre aurait-il l'audace qu'on dise autant de bonnes choses sur sa personne lors de son règne ? Flex se tourna vers son maitre d'hotel, maitre Ioz, je vous présente Sa Grâce Melior_fee, Duchesse de Guyenne. C'est grâce à cette grande Dame que la Guyenne va enfin connaitre un moment de répit : que dis-je cela a déjà commencé. »

Edit pour correction
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Alexandre*
Alexandre laissa parler le maréchal , ne détournant meme pas la tête tellement le discours était inutile et stupide.

Voilà comment un Périgourdin parlait en terre étrangere...De plus un Officier Royal...

Il est vrai que le pauvre n'avait pas grand choses a dire d'interressant , a part lécher les bottes des femmes pour obtenir leur faveur

Mais seul l'opinion du peuple de Guyenne interressait Alexandre.

Il écouta donc les discussions en l' ignorant

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Ioz
La discussion semblait se dérouler paisiblement entre les deux nobles quant un troisième rappliqua.
Mettez trois nobles avec des idées différentes, laissez-faire Flex et la situation peut rapidement dégénéré, la dernière fois ça avait failli finir en pugilat tout ça pour des opinions inintéressante et divergentes. Et bien sûr fallait que l’adolescent soit entre les deux hommes ‘fin c’est une image pasque sur le plan physique et matériel, Ioz était plutôt assez éloignés des deux hommes par sécurité pour lui - parce-que la sécurité du Vicomte hein, ça va quelques instants.

N’empêche que le Maréchal il avait un don pour attirer les ennuis et que fallait peut-être que l’adolescent intervienne avant que la situation ne devienne incontrôlable, quoique il y avait une duchesse pour calmer le jeu, alors pourquoi s’inquiéter.
Mais cette duchesse disait vaguement quelque chose au jeune homme, le nom aussi, il l’avait peut-être connu en Anjou, oui le souvenir devait remonter à cette période.
Le maitre d’hôtel préféra ne rien dire dans le doute et rendit ses hommage comme le sous-entendait Flex.


-Vôtre Grâce, c’est un honneur pour moi de vous voir icilieu, inclinement de la tête en avant; votre travail en Guyenne a été admirable et l'est encore.

Rah, il avait encore dit « icilieu », le seigneur commençait vraiment à lui déteindre sérieusement dessus
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Zorgl
Tandis que les discutions allaient bon train, elle s'approcha de l'évèque , dont elle avait suivi le discours avec attention , et profita d'un moment de silence pour lui chuchoter en apparté.

Bien le merci , Monseigneur , il est heureux qu'ici ce discours soit donné, car il me semble que la salle dont vous parlez , à elle aussi des serrures bien rouillées
Veuillez pardonner mon intrusion un peu brusque tout à l'heure, en effet , bien que m'interessant au projet de ce port de l'Est, je ne m'étais pas tenue suffisament au courant des avancées de sa construction , que l''on m'a appris depuis avoir débuté depuis quelques temps déja.
Mes paroles , dès lors , n'ont plus aucun sens.Oubliez les , je vous prie.


Reculant de quelques pas ,elle resta à écouter le débat, tout en observant du coin de l'oeil , la silhouette du borgne , dont la prestance ne lui était pas inconnue, pour l'avoir apercu au grand festival de la Couronne lorsqu'il tenait le trone Périgourdin.
Mais il lui semblait pas à l'époque remarqué cette infirmité, par contre, ce dont elle se souvenait bien, c'était le gout Périgourdin pour les vergers Marmandais.

Ainsi , il était Maréchal de France.

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Juge pour le Duché de Guyenne
melior
Des propos assez vifs furent échangés entre les deux vicomtes. Alexandre* reprit contenance, et Melior apprécia qu'il retournât au sujet du débat, elle lui répondit donc :

Vicomte, si l'on exclue le côté militaire de l'alliance, restent les aspects économique et diplomatique.
Selon le Comte Yodea, il est prévu que la nouvelle ADC regroupe Périgord, Limousin, Touraine, certainement le Berry, et la Gascogne a également été contactée.
Le souhait exprimé par les membres de l'ADC est que l'alliance tende vers une confédération.

Dnartreb insista sur l'importance d'alliances économiques, et Melior approuvait ce point de vue, puis il prit congé. Elle le salua

Votre présence était la bienvenue Sieur.

Et lui souhaita bonne route.
Flex se lança dans des éloges à son sujet, Melior esquissa un sourire, toujours autant de fougue, en dépit des années qui passaient. Eût-elle été émotive, elle aurait certainement rougi, au lieu de cela, elle lui glissa en a parte, avec un soupçon de malice :


Allons, allons, ils vont croire que je vous ai payé pour dire cela...ou que sais-je ? ma foy, ce pourrait être amusant...

Il lui présenta alors son jeune compagnon, et là, elle se souvint de lui...ils avaient vécu tous deux en Anjou à la même époque. Elle sourit :

Je vous remercie Ioz. Voyons déjà où aboutira ce débat.

Elle attendit alors d'autres réactions sur ces possibilités d'alliance.
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Flex
D'une autre oreille, car Flex possédait bien deux ouïes, il acquiesça les propos de Dnarteb. Le borgne tenait aux aguets son regard inique vers Alexandre qui pensa trop à son gout. On pouvait croire aussi qu'il ne souhaitait pas donner d'attention aux autres personnes présentes : il ne fallait pas, sa vue à moitié réduite ne lui donnait plus autant la même acuité visuelle d'antan.
Il répondit à voix haute à Melior,

« - Sa Grâce Melior, je mettrais au défi quiconque oserait me prohiber de dire ce que je pense. Parce que si c'est pour entendre des inepties comme celles du mange-gravier Alexandre ça n'en vaut pas la peine. Il regardait le vicomte guyannais, et en plus quand on a la réputation de coucher avec des moines sodomites.. On se se console en se disant que la taille ne fait pas tout. Flex venait d'apprécier la présentation de son maitre d'hotel : il s'exprimait déjà comme les gens de la noblesse ! Ce futur seigneur regorgeait plein d'espoir.
Dans la foulée, De Mirandole crut apercevoir l'archevêque Aurélien. Il serait ravi de lui parler en public, là maintenant. C'est pourquoi il lui lança un large sourire - très ironique.

Le borgne était mécontent du silence pensif du vicomte : donnant un léger coup amical dans le bras de Ioz pour lui ordonner de le suivre, Enguerrand se présenta face à Alexandre.
Vous voulez dire quelque chose ? » Dans un ton agressif.
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Kadfael
Barryroots avait déformé les paroles de Kadfael, mais il lui en tenait pas rigueur, le principal était que tout le monde défende la Guyenne se dit il !

Il prit un verre de vin chaud et continua d'écouta

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Bardieu
L'évêque de Cahors écoutait les propos échangées par les nobles. Il répondit avec un petit sourire amicale à dame Zorgl et lui fit un signe de croix discret en guise de bénédiction. Il se rappela également qu'il devait la voir en confession.

Le noble périgourdain semblait avoir la langue bien pendu, mais il avait le statut d'officier invité de la Guyenne. Bardieu trouva néanmoins les "reproches", pour ne pas dire plus vulgaire, du périgourdain au guyennois assez mal placés. Étant évêque, donc n'ayant aucune allégeance envers qui que ce soit, hormis la sainte église, Bardieu écouta avec attention les discussions.

Au regard ironique du périgourdains envers l'archevêque de Bordeaux, le frère Bardieu pris la parole et ne laissa pas l'archevêque répondre à une quelconque provocation.


Bien, messire le maréchal, vous avez probablement déjà entendu parler de moi, je suis le frère Bardieu, l'évêque de la cathédrale dont vous avez changé, il y a un peu plus d'un an, les couleurs de la flèche.

Contrairement au vicomte, je n'ai aucune allégeance temporelle, hormis pour mes terres à Vierzon, en temps que successeur du vicomte Saint Arnvald, qui sont très loin d'ici.
Donc, je peux parler librement à vous ainsi qu'à la suzeraine de Guyenne, par la Guyenne, mais par Aristote, ça reste à démontrer...

Donc, je disais, depuis la libération de la Guyenne par notre bon Roy, la politique périgourdine a toujours été agressive vis à vis des terres guyennoise avec un attrait certain pour la Guyenne Orientale, dont fait partie mon diocèse.
Si je me souviens bien, mais ma mémoire peut défaillir, cela a même été fait en contradiction avec les décisions de l'ADC, elle même.

J'aimerai savoir la raison, profonde et vraie, par Aristote et par Christos, qui a fait passé le Périgord d'une attitude diplomatique offensive à une attitude recherchant une alliance.
A quoi est du ce changement, qui a pris plusieurs mois, je pense, mais qui reste soudain ?
Pour ma part, je peux interpréter cela de plusieurs manières.

Je peux l'interpréter comme la recherche d'un partenaire fiable qui dispose d'atouts économiques majeurs pour l'avenir, en particulier ces installations portuaires. Mais, comme je l'ai démontré en amont de la discussion avant que vous arriviez dans la salle, on peux avoir des gros doutes sur la réalité de cet engouement.
Vous n'êtes pas un habitué de la flatterie, et votre réputation n'a que très rarement indiqué ce genre d'attitude, même si cela fait partie du vivre noblement que vous respectez jusqu'au bout de la lettre.

Je peux aussi l'interpréter comme un affaiblissement tel du Périgord que vous en êtes arrivé à chercher des alliés comme la Guyenne. Affaiblissement du Périgord ou de l'ADC, il faut voir.

Néanmoins, c'est une excellente chose, messire le maréchal, que vous soyez venu en personne en Guyenne pour discuter de ce projet dans cette salle. Mais je vous laisserai répondre haut et fort ici pour connaître les raisons profondes du Périgord, afin de lever mes doutes et je le souhaite, contredire mes hypothèses. Ces raisons publiques seront une bonnes bases pour nous, car les raisons de la Guyenne sont également connues depuis déjà, malheureusement, trop longtemps.


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En quoi la spiritualité d'Orient serait elle inférieure à celle d'Occident ?

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