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ballade en solitaire... ou pas ?

Rodrielle
Arquian… vaste domaine aux multiples secrets. Cela faisait peu de temps que la donzelle était là, et elle n’avait découvert qu’une infime partie de cet endroit. Ce soir là, elle était en compagnie de Torak, son loup et meilleur ami, apprivoisé à la naissance par la belle qui s’y était trop attaché surement…

Donc, ces deux compères marchèrent lentement jusqu’à ce qu’ils tombent sur le kiosque. Sourire aux lèvres, la donzelle et l’animal grimpèrent dans le kiosque en le regardant sous toutes les coutures. Bel ouvrage, pensa Rodrielle alors qu’elle s’assit sur le rebord de la « rambarde » en regardant les étoiles, perdue dans ses pensées…

Sa vie avait tellement évoluée ces derniers temps… La belle n’y comprenait plus grand-chose… Des erreurs ? Certainement pas. Des regrets ? Encore moins… Sa vie était comme cela depuis une dizaine d’années, pleine de rebondissements aussi improbables les unes que les autres… Toute sa vie fut faite de vengeance et de meurtres… et aujourd’hui, alors qu’elle avait dit qu’elle se calmerait, tout reprenait comme avant. Pire qu’une pulsion, une raison de vivre… Mettre sa vie en danger et surtout prendre celle des autres. Le plaisir de la supériorité, de la force… Ce sentiment d’allégresse…

Torak la sortit de ses rêveries en hurlant. La lune venait d’apparaître après le passage d’un long nuage gris. Une brise légère souffla alors, s’engouffrant dans le jupon fendu de la donzelle, qui eut une envie soudaine de pousser la chansonnette…

Soufflent les vents, tonne l'orage
Pleurent les enfants
Dans leur lit sans bouger
Nul ne sait jamais les consoler
Sans raconter l'histoire de Lady Fae

Soufflent les vents, tonne l'orage
Jusqu'à l'horizon les badauds envoutés
Nul ne sait les ignorer chanter
Les vertus magiques des souliers de Lady Fae

Soufflent les vents, tonne l'orage
Lorsqu'on l'apperçoit on ne peut l'oublier mais
Nul ne sait jamais la rattraper
En suivant les traces des souliers de Lady Fae

Soufflent les vents, tonne l'orage
En haut de la colline elle a sa maisonnée
Nul ne sait espérer l'approcher
Sans porter les souliers de Lady Fae

Soufflent les vents, tonne l'orage
Elle prend de sa main la vie des étrangers
Nul ne sait fouler la route aux souliers
Sans trouver la mort aux portes de Lady Fae…
*

Sa voix claire raisonnait dans le kiosque vide. Toujours en chantant, la belle retourna vers les étoiles. Peut être ne serait-elle plus seule très longtemps …





*Naheulbeuk, les souliers de Lady Fae (pas d'inspiration pour un poème^^)

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Aston
Le loup d'Arquian, on aurait pu le surnommer ainsi. Aimé de certain, toléré par d'autre et surement craint par la plupart. Mais il était là presque chez lui, ayant fait du domaine son territoire. Comme tous les jours quand ils venaient avec sa maitresse, Aston s'occupait de vérifier son territoire. Quand on s'éloignait il fallait faire attention de ne pas se faire prendre sa place.

Sa ronde était presque finit quand ... il s'arrêta aux aguets. Cette odeur, connu et inconnu, agressive mais pas vraiment, mais pouvait on s'y fier. Un ennemi surement, un autre loup sur son territoire pouvait mettre en danger sa meute. Il fallait le chasser au plus vite.

Position dominante et agressive prise, Aston s'approcha de l'étranger. Il était accompagné d'un humain, oh cela n'était pas signe de confiance bien au contraire. Les sortis les crocs et se prépara à bondir sur eux.
Rodrielle
Torak se crispe et renifle alors que la donzelle reste dans ses pensées. Quelqu'un les épiais, il en était sur. Son odorat ne le trompait jamais... Il avait beau avoir été apprivoisé, ses sens sauvages ne l'avaient pas quitté une seule seconde. Il aimait la forêt joinvilloise pour cela...

Un autre mâle, un autre loup s'était avancé vers eux, sortant les crocs et prêt à bondir. Torak, en bon loup, fit de même, grognant contre le mâle des lieux. Non, il ne toucherait pas à un cheveux de son amie.


___

Grognements doubles... La donzelle stoppa son chant et sa rêverie pour se tourner vers Torak qui ne somnolait plus.

Et bien Torak, que se passe-t-il ?

Les émeraudes suivirent les yeux vairons du loup... qui en scrutait un autre ! Oh ! Le Baron lui en avait parlé une fois en taverne... Lui aussi avait des loups en son domaine. Mais celui ci ne semblait nullement apprivoisé et ferait d'ailleurs bien une bouchée de la belle et de son ami. Mais, avec son bon coeur envers les animaux, la donzelle sourit et s'accroupit après avoir avancé d'un pas vers l'animal (à prioris) sauvage.

Eyh bonsoir toi... On ne te veut pas de mal ne t'inquiètes pas...

La donzelle caressa alors Torak pour lui prouver qu'elle aimait les loups. Espéront que cela marcherait et que celui d'en face allait se calmer...

____

Celui ci d'ailleurs, sous l'attitude de sa maîtresse, se calma et ne grogna plus. "Pas d'hostilité et tu te feras des amis" lui avait dit la donzelle lorsqu'elle l'avait éduqué... Bien... Là il ne ressortait aucune hostilité quelconque du loup, qui ne s'avança pas non plus. Fallait tout de même tater le terrain avant de se faire des copains...

____

Rodrielle sourit face à l'attitude de Torak. Le loup comprendrait bien qu'ils ne lui voulaient pas de mal, et bien au contraire...

Aller, calme toi... Nous pouvons être tes amis...

La voix de la belle était douce et réconfortante. Elle aurait utilisé le même ton pour un enfant, voire même son propre enfant... Ces bêtes étaient si magnifiques... Torak émit alors un petit gémissement pour encourager son congénère à la tranquilité, puis tous deux attendirent, tout de même prêts à bondir pour se défendre...

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Aston
Ils battaient en retraite, bonne attitude en terrain conquit. Aston observa en premier lieu le loup, il ne bougeait pas, ne se montrait pas soumit, ne respectait les codes de la meute. Il gémit ... erf ce loup ne connaissait pas les règles.

Aston se calma, ses crocs n'apparaissaient plus mais il garda sa position dominante, pas question de lâcher du terrain. Il posa son derrière sans délicatesse pour bien montrer qu'il était le chef et attendit de voir la réactions du loup.
Rodrielle
Hochement de tête pour la donzelle. Ce loup là était réellement, purement et simplement sauvage à souhait. Il regardait Torak profondément, ne sachant réellement comment agir face à ce loup apprivoisé. Ainsi donc, tout cela allait se passer entre les deux bêtes.

Bien… Je vous laisse entre amis peut être ?

Caresse sur la tête du sien d’ami, avant de se redresser et de s’assoir à nouveau sur la rambarde du kiosque.

______

Lui, il voulait bien faire comprendre qu’il était le chef de ces lieus... Bien… Rodrielle se recula, laissant Torak et son congénère entre eux. Encore mieux… Cela faisait bien longtemps qu’il ne s’était retrouvé avec un autre être de son espèce, et étrangement, il ne savait réellement que faire à cet instant.

Aston avait rangé ses crocs et s’était assis. Bon… Torak hésita quelques instants et baissa le museau en s’avançant d’un petit mètre. *Voilà, c’est toi le chef, t’es content ?* C’était bien plus facile de réagir avec les humains… Eux au moins ne voulaient juste que de la gentillesse et quelques coups de crocs sur les ennemis trop encombrants…

Torak s’assit alors à son tour. A présent, il se tenait face à l’autre loup. Bon sang que fallait-il faire ?


______

Spectacle touchant, enfin amusant plutôt. Peut être l’avait-elle trop habitué aux humains… Ca n’avait pas été bon… Rodrielle se permit un léger soupire pendant que les deux animaux communiquaient entre eux.

Il ne compte pas prendre ta place ! On veut juste passer un peu de bon temps…

L’esprit de la donzelle part de suite dans les étoiles… Un bon lit chaud, en compagnie d’un homme au corps tout aussi chaud… Petite partie de « bon temps » lui ferait le plus grand bien… ‘Fin, faut attendre que la conversation des loups se terminent… Spectacle à ne pas manquer.

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Aston
Il regarda son congénère avancer tête basse. Bon point, Torak commençait à comprendre le langage des loups. Aston se devait de montrer les intrus à sa maitresse, devoir de protecteur de meute. Il choppa le "louveteau" par la peau du cou le trainant sur le chemin des écuries. Torak n'avait pas le choix, il devait le suivre sous peine de représailles, il lui fallait respecter la hiérarchie au sein d'un territoire. Aston était déjà tolérant de le respecter. Il poussa un jappement en direction de Torak.
Rodrielle
Eyh ! Qu’est-ce qu’il fait celui là ? Le loup tente d’attraper Torak par la peau du dos, chose que le loup empêcha. Ce n’était plus un louveteau depuis bien longtemps ! Pourtant cela devait se voir non ? Il avait la même carrure, peut être plus maigre certes, mais « adulte » quand même… Mais, comme l’autre le suggérait, Torak le suivit en restant derrière lui, la tête plus basse pour lui montrer qu’il restait tout de même le grand chef.

De son coté, lorsque Aston réagit, Rodrielle redescendit de la rambarde et fronça les sourcils. Elle laissa les loups passer devant et suivit celui d’Arquian jusqu’à sa destination.

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Aston
Enfin ils obéissaient, punaisent ils étaient dur de la comprenette. Bon il lui fallait amener les deux étranger à sa maitresse. Elle lui dirait quoi faire. Le loup avait l'air d'être coopératif mais la donzelle beaucoup moins. Il la surveillerait plus elle.

Il lança un cri pour prévenir de son arrivée, les chevaux avaient moins peur ainsi et sa maitresse pouvait plus facilement rentrer les plus peureux.
Rodrielle
[je te suis ^^]

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Rodrielle
Retour à la case départ. Cette fois ci, pas de loups, pas de gaieté, juste une donzelle seule avec ses pensées…

Rodrielle venait donc de sortir de l’auberge, tard dans la nuit, quittant l’une des plus agréables compagnies du domaine. Oui, parfois on peut le sentir lorsqu’on n’a pas sa place… Mais elle ne voulait pas pour autant partir d’Arquian où elle se sentait étrangement en sécurité. Heu, sécurité dis-je ? Et oui… Pour une fois depuis longtemps, la belle retire son masque pour quelques heures, laissant place à une femme fragile et perdue.

Difficile de ne pas penser. Difficile de ne pas réfléchir. Fichu Jules va ! Quelle idée il avait eu de lui poser cette question stupide ! Et il ne manquait plus qu’à cette montagne de doute une réponse inespérée de l’homme de sa vie qu’elle croyait mort. On range vite les personnes dont on n’a pas de nouvelles dans la case « trépassées » non ? Faites attention vous si ca vous arrive car ce n’est pas toujours le cas. Bref, Jacknight étant toujours vivant, regrettant le doux passé en compagnie de la donzelle et qui se retrouve en mauvaise santé… Beh y a de quoi perturber n’importe quelle femme ! Surtout la Rodrielle d’ailleurs… Pas si dure que ca au fond. Suffit d’employer les bons moyens. En tout cas, ce n’est plus ni Dinaro ni l’enfant qui la perturbent… Suffit d’une lettre…

Marche lente vers le kiosque qu’elle finit par atteindre. Tout est calme ici. Pas un bruit, pas un hurlement de loup ni un hululement de hiboux… Rien que la respiration lente d’une louve en détresse et un froissement de parchemin. Et oui… la voilà la raison de ses doutes : une lettre reçue après sa sortie d’auberge, SA réponse. Difficile de se faire une idée et de savoir quel est son but lorsque tout vient être chamboulé par une missive stupide qui n’a peut être pas autant d’intérêt pour l’expéditeur que pour la destinataire…


Que penser ? Que faire ? Rien que ce soir… Ne pas reposer les yeux sur ce parchemin… Ne pas retomber, ne rien ressentir… Plus jamais… Mais Rodrielle ne cesse de la relire, encore et toujours alors qu’elle n’espère qu’une chose, trouver compagnie pour tout oublier… Avoir la tête et l’esprit ailleurs que sur terre, pour une fois.

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sadnezz
Un pas devant l'autre, sa robe traine un peu sur ses traces, à sa main une torche. Il est tard, mais sad ne se résout jamais à se dérober de trop aux injonctions savamment posées de Theognis... Même s'il faut se déplacer au coeur de la nuit d'encre. Où est-elle cette promeneuse nocturne? Sur ses épaules, un châle épais et chaud et serré dans son poing la anse d'un petit panier couvert. Le kiosque.. Le kiosque... Ne s'y étant jamais rendue, elle eut du mal a trouver le chemin de l'abri des amoureux. Suivant les indications données, elle ne se démonta pas aux bruits de la nuit, et poursuivit sa progression.

Elle déboucha enfin sur ledit Kiosque, entouré d'une végétation plus que luxuriante. De prime abord, elle ne vit pas la personne qu'elle recherchait. Surement qu'elle observait l'édifice du mauvais coté. Elle le contourna donc, éclairant ses boisures de la flamme. Celle ci laissa naître le visage de la tavernière Joinvilloise qui l'avait accueillie et servie quelques jours par le passé. Elle se tenait là, froissant un vélin usé... Sadnezz l'observa une seconde avant de poser son petit chargement et de l'apostropher.


L'Eden vous sied plutôt bien ... Rodrielle. Mais sortir à la brune, surtout sur les terres d'Arquian n'est pas la chose la plus sûre qui soit.

Sad, satisfaite de l'avoir repérée sans trop de peine brandit sa torche au dessus de ses boucles brunes , illuminant le Kiosque avec curiosité. Il était plus haut que ce qu'elle s'était figuré, et avait belle allure. D'une main frileuse elle remonta l'étoffe qui entourait ses épaules.

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Rodrielle
Nuit aussi silencieuse que l’âme de la donzelle, perdue dans ses plus profondes pensées. Elle n’a pas bougé d’un pouce, toujours assise la tête baissée vers ses mains où dort cette lettre fatale. Pas un mot, ni une larme d’ailleurs, vient ébranler son recueillement éphémère…

« L'Eden vous sied plutôt bien ... Rodrielle. Mais sortir à la brune, surtout sur les terres d'Arquian n'est pas la chose la plus sûre qui soit. »

Le visage de Rodrielle tourne alors vers son interlocutrice dont elle connait la voix. Et c’est la belle brune qui se dresse devant elle, torche à la main. Sadnezz… Rencontrée au Cinq Sens à Joinville il y a quelques temps. Oui, malgré les longues journées que Rodrielle a passé, elle se souvient de cette jolie femme, arrivée un soir peu après le baron d’Arquian. Sourire. C’est fou ce que l’on peut retrouver si facilement certaines personnes. Alors que d’autres continuent leur route, certains ne font que de se croiser, par hasard et n’importe quand…

Rien n’est sur dans ce monde de toute façon. Alors quitte à prendre des risques autant en profiter…

La sabreuse se redresse alors et regarde à son tour l’édifice contre lequel elle est appuyée avant de se retourner sur la jeune femme.

Et vous, Bella Donna, que faites-vous donc encore debout à cette heure où les lits sont nos meilleurs amis ?

Rodrielle offre alors un sourire amical à son interlocutrice puis remarque le panier que celle-ci tient à la main. Regard interrogateur qui cherche à comprendre. La belle brune savait-elle qu’elle trouverait quelqu’un en ces lieux ou tout cela n’est qu’une belle coïncidence ? A voir…

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sadnezz
Satisfaite de voir que son apparition impromptue n'effraie pas la jeune femme, elle cale la torche inclinée sur la rambarde du kiosque pour éviter de la tenir encore longtemps. Sa main se crispe et se décrispe sur elle même, en proie à une sensation de fourmillement désagréable. La réponse de Rodrielle la satisfait car elle ne peut s'empêcher de remarquer qu'elle aurait répondu la même chose en situation identique, une belle parade évasive. Il était pourtant tres vrai que la sûreté n'était qu'un mot, et que l'insécurité était une réalité. Le danger se cachait partout. Même dans la pièce la plus sûre et gardée du monde, le danger pouvait sommeiller dans notre propre corps... Un simple malaise et adieu.

Elle lui mande ce qu'elle fait là, il est clair que l'heure est tardive, de plus elle ne l'avouera pas mais elle a bien de mal depuis sa rencontre avec 'l'autre' à prendre du plaisir au balades nocturnes... Sa façon de l'appeler Belladonna l'amuse sous ses traits impassibles. Tout se sait à Arquian. La Corleone fait un geste vague de la main, scrutant le toit du kiosque. Ladite main ramène le panier à elle et fouille son intérieur.

Le sommeil est un ami bien peu fidèle, parfois il est inutile de le chercher, il ne daigne pas se montrer.

Elle saisit un pain blanc, tout droit sorti des cuisines de la Mathilde et le tendit à la brune.


Mais peut-être que la faim, elle, sait se montrer moins capricieuse...?


Un sourcil interrogateur fléchi à son front tandis que ses prunelles observent sa voisine. Vrai qu'elle est belle, puis elle jouit de la jouvence à son état le plus pur. Théognis a bon gout, ce n'est plus à prouver.

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Rodrielle
Le Sommeil… Rodrielle a oublié ce qu’il était réellement. Cela faisait tellement d’années qu’elle ne dormait plus sereinement mais juste parce que c’était vital. Deux ou trois heures, pas plus car elle savait que si elle s’endormait trop profondément, elle les retrouverait et revivrait ces moments de terreurs passés.

Elle hausse donc les épaules à la première phrase de la donna. Toutes deux n’allaient probablement pas dormir avant quelques heures. Inutile d’offusquer le peu de fatigue qu’elle pourrait connaître plus tard. Puis, la brune sort de son panier un morceau de pain. Manger… Son ventre gargouille alors, à croire qu’elle avait faim depuis des lustres mais n’avait pas pris le temps d’écouter son pauvre estomac tiraillé.

La faim est au moins une chose que l’on peu combler sans se fatiguer… Merci.

Rodrielle attrape le morceau de pain en souriant, puis fait une place à son interlocutrice sur le bord du kiosque. Lorsqu’elle croque dans le pain, c’est un profond soulagement qu’elle ressent au creux de son ventre.

Faut juste savoir écouter son ventre !

Etait-elle affamée ? Le morceau de pain est bientôt terminé lorsque Rodrielle se retourne de nouveau vers Sadnezz. Quitte à lancer la conversation…

Alors bella, Arquian vous plait-il ?

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sadnezz
Sad murmure un de rien sourd et regarde la brune manger. Elle semble avoir grand faim. Elle se congratule de n'avoir pas porté cela pour rien. Le pain est vite achevé et sad hoche la tête aux dires de Rodrielle. Vient une question qui la déride quelque peu. Amusée la Corleone.

Si Arquian me plait? Je suis venue ici un jour et pourrais presque dire n'en être jamais repartie, dans le fond. Même si mes quartiers sont souvent livrés à eux même, je me plais à rentrer fatiguée et à retrouver la chaleur de ces terres... Nous sommes une grande famille, qu'on l'aime ou la déteste, on ne s'en sépare pas comme cela.


Elle aimait Arquian lorsqu'elle en avait peur, tout comme lorsqu'il resserrait son joug sur elle en la leurrant par sa chaleur et ses mots coulants. Liberté attachée/détachée, unique recette du bien être de la brune. Loin des autres sans l'être.

Au fond, je ne suis qu'un des sbires du seigneur, mais il est habile à me donner envie d'en rester. Je n'ai pas à me plaindre.

Elle retrouva son silence ayant déjà trop confié à son gout. La question était innocente, juste de quoi alimenter une conversation mais sa visite n'était qu'éphémère. Elle laissa le panier qui contenait une petite bouteille de gnole à sa place et la torche pour se lever et s'étirer. Elle acheva par une ultime phrase, bien que se doutant être cataloguée comme rapide et cavalièrement fuyarde.

Une fois qu'on a gouté au plaisirs d'Arquian, il est difficile de s'en passer... Vous trouverez de quoi étancher votre soif dans le panier, je vous laisse la torche, je saurais rentrer chez moi sans. La bonne nuitée Rodrielle...

Elle se détourna et disparut, apparition évanouie dans la végétation et la faune nocturne. Direction la Garçonnière ou sa couche saurait lui réchauffer la peau et le coeur, le temps d'une brève nuit.

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