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Information and comments (6)
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Info:
On n'aura jamais assisté à un anoblissement aussi marrant. Met en scène: Marylune De la Mirandole, future vassal Demoniums De Kantibaï, le tyran du Maine, suzerain Jason de Prie-Montpoupon, héraut du Maine Vaxilart De la Mirandole, Duc de Saint Fargeau et cousin de Marylune Son Excellence Erwelyn, Chambellan du Maine et amie de Marylune Lys de Saint Pierre, amie et marraine de Marylune Rheanne, amie de Marylune Gaelant Des Laridés, fiancé de Marylune Meltreize, grande amie de Demoniums Balt, habitant de Mayenne qui s'est glissé dans la cérémonie sans invitation

Allégeance de L0velune

jason
Et voilà, c'etait la 1ere fois que cette salle allait servir, jason prépara les diverses choses qu'il aurait besoin pour cette allégeance.

Bon, il y a plus qu'a attendre la venue des 2 personnes

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demoniums
Le vicomte arrivant le deuxième sur les lieux, salua l’Hérault.
Celui ci avait déjà tout préparé, Demoniums n’avait donc plus qu’a aller déposer dans un coin, les quelques bouteilles qu’il avait apporté pour l’occasion.
C’était un grand jour pour lui également, il était plus que fier d’octroyer a Mary une partie de son domaine.

Bonjour Messire
Dame Lovelune et les invités ne devraient pas tarder.

Il prit donc place en attendant et se mit a consulter les archives afin de trouver les mots qu’il allait devoir prononcer.

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Lysesl
Elle avait été prévenue par Demoniums que la cérémonie d'anoblissement de sa filleule allait avoir lieu et c'est avec empressement qu'elle s'y rendit.
Pour l'occasion, elle avait revêtu une robe de velours rouge et de soie ivoire, de circonstance pour la saison froide.

Le vicomte de Vibraye était déjà arrivé, ainsi que le héraut. Elle les salua en entrant, leur souhaitant à chacun de Joyeuses Fêtes. Puis elle alla rejoindre Demoniums.

Mon cher vicomte, vous devez bien faire ça. Vous allez être un exemple pour nous tous...

Puis elle éclata de rire et lui fit une bise sur la joue.

Tu as l'air nerveux... pourtant, c'est Marylune qui devrait l'être.
Au fait, où est-elle ?
demoniums
Demoniums vit arriver Lysesl, une fois installée à coté de lui, il lui tendit la joue pour qu’elle n’oubli pas sa bise.
Ma chère Vicomtesse, ravis de vous voir.
L’intéressée ne devrait pas tarder je pense.

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Erwelyn
Plusieurs jours auparavant, dans une taverne périgourdine, Lynette était sagement assise devant une chope de bière, une carte déroulée devant elle. Elle grimaçait par à coup, essayant de déchiffrer le parchemin qui était devenu de plus en plus illisible. Leur dernier voyage en Poitou avec les bergeracoises avait laissé des traces, le dessin de Mahaut qui représentaient les poneys roses et les poules du Baron trônait encore au beau milieu. Bref, ça commençait à devenir compliqué de ne pas se tromper sur les chemins en suivant sa carte.
Elle allait justement mettre le doigt sur sa prochaine destination quand un pigeon fit son entrée dans la taverne, un parchemin enroulé autour de la patte, et se posa directement sur la carte, laissant une nouvelle trace qui fit encore plus grimacer le chambellan du Maine. C'qu'elles étaient douées ces bestioles quand même, de trouver les destinataires des courriers ! Après avoir récupéré le parchemin, elle poussa le volatile de sa carte et se mit à lire la missive.
Un sourire à la lecture. Alors comme ça la rouquine allait devenir vassale du tyran du Maine ? C'était pas un événement à manquer ça. Elle regarda la date et fit des yeux ronds.


Pinaise, faut que je me grouille si je veux y être !

C'est que, mine de rien, y'avait quand même plus d'une semaine de voyage, même à dos de Tralala. Et plus encore si celle-ci se mettait en tête de faire sa grincheuse, comme d'hab.
Elle vida sa chope et se précipita dans la chambre de la Crevette à l'arnica, qu'elle occupait depuis leur retour de Gascogne. Vite, besace faite, cape bien enroulée et Tralala sellée. En route pour le Maine !

Une semaine plus tard, après quelques étapes dans les auberges poitevines et angevines, elle arrivait enfin en vue du Mans, sans avoir le temps de s'arrêter à Mayenne. De toute façon, elle avait ce qu'il fallait en son office pour se changer. Rapidement, elle passa à son bureau à la Chancellerie, récupérant au passage la montagne de missives qui l'attendait, enleva ses braies salies par le voyage et enfila la robe qu'elle gardait pour les grandes occasions. Après un chignon rapide, elle ressortit dans le froid hivernal, regrettant tout d'un coup d'avoir oublié sa cape en son bureau. C'est pas qu'il faisait un temps estival en Périgord, mais il faisait tout de même nettement moins froid ! Claquant des dents, elle se dirigea en trottinant vers les escaliers menant de l'autre côté du château, remarquant au passage que le verglas était nettement plus présent dans le Maine aussi. Avec précaution, elle grimpa la première marche. Ok.
La deuxième, c'était bon.
Mais arrivée à la troisième, ce qui devait arriver arriva, et sa chaussure, sale traitresse, glissa lamentablement sur la dernière marche. Zip, ses bras fouettant l'air, elle essaya de se raccrocher à... ben à rien en fait. Dans l'air, y'a absolument rien pour se rattraper. Pif paf, elle dégringola jusqu'en bas, poussant un cri.


Corne...aaaah !

Et se retrouva sur le dos, les cheveux dans la neige, alors qu'arrivait une silhouette bien connue, bien que pas comme d'habitude.

Han Marylune, c'que t'as grossi !!

Entrée en matière à la Lynette, il est vrai... mais diantre, elle ne l'avait pas vu depuis son séjour étrangissime chez son cousin, le Duc bourguignon et son ventre avait facilement quadruplé de volume !
l0velune
Le grand jour était arrivé. Vassale de Demo? Elle n'arrivait pas encore à y croire, mais grâce à lui, elle aurait une dote pour son futur époux sans que Vaxilart n'ait à lever le petit doigt. C'était mieux comme ça... Elle préférait être vassale d'un ami plutôt que de son cousin qui n'hésiterait pas à lui demander l'impossible. Et personne ne pourrait la défendre... Tandis que si Demo se la jouait trop, elle savait trop bien que Gaelant allait lui foutre une raclée. Très rassurant à vrai dire.

Sur cette dernière pensée, Marylune rit sous les yeux interrogateurs de sa nounou qui lui remontait les cheveux comme une grande dame. Vêtue d'une robe dorée, ton sur ton comme la mode à Paris, Marylune quitta sa chambre, tombant face à face avec elle-même mais en miniature. Rencontrer Maggie à la sortie de sa chambre lors de grandes occasions n'était plus une surprise. Soupirant, la rouquine regarda sa petite soeur qui s'était bien habillée pour l'accompagner. Enfin, c'était une robe qui lui remontait un peu trop les seins à la petite de 14 ans. Pas question qu'elle se présente à Demo dans cet accoutrement! Déjà que les soupçons concernant l'intérêt de Maggie envers Demo l'inquiétaient de plus en plus...


Je te raconterai tout à mon retour!

Connaissant son futur suzerain et sachant à quel point il faisait de l'oeil à tout ce qui avait une poitrine, elle préféra laisser Maggie à la maison... Et pas question d'en glisser un mot à Vaxilart qui se saisirait de l'occasion pour approcher le vicomte.

Dehors, il faisait drôlement froid. Guidée par un valet jusqu'au carosse portant le blason des Mirandole, Marylune s'y rendit en sécurité et monta. Assise sur le siège, elle fit face au chef de sa famille qui l'accompagnait. Souriant à Vaxilart, parce que celui-ci avait tout de même l'intention de rendre sa cousine heureuse, elle lui fit part de sa nervosité. Sur ce, le carrosse quitta Mayenne en direction du Mans.

Enfin à destination, Marylune se demanda si elle était en retard. Une main sur la sienne pour la rassurer et elle descendit du carrosse, témoin d'une scène des plus hilarantes mais tout de même inquiétante. Lynette était sur le dos... et Marylune s'empressa d'aller la rejoindre pour l'aider à se relever. À peine au-dessus d'elle, le Chambellan la salua.


Han Marylune, c'que t'as grossi !!

Merci? Est-ce ce qu'il fallait répondre?

Je suis heureuse de te voir moi aussi.

Elle serait moins heureuse lorsqu'elle reconnaîtrait la silhouette qui les rejoignait lentement... Valait mieux l'aider à se relever rapidement et rentrer à l'intérieur pour se mettre au chaud. Surtout avant que la robe de Lynette prenne l'eau...

Après un bref regard vers son cousin qui devait deviner son embarras (se retrouver entre le chambellan du Maine et celui de la Bourgogne c'était du suicide...), elle pénétra dans la salle avec Lynette à son bras, car elle avait oublié de la relâcher après l'avoir aidé à se relever.

Le héraut était là ainsi que le suzerain. Elle sourit, timide. Voyant que Lysesl était là, son sourire s'agrandit et elle lui fit des signes de la main comme le ferait un enfant. Enfin, elle s'avança en direction de Demo. Son coeur en proie à la nervosité devait s'entendre et résonner dans toute la salle. Et son buveur de calva n'était pas encore là pour la rassurer. Allait-il venir?

Posant une main sur le bras de Demo, signe d'amitié, elle le salua. Elle s'était demandé comment elle devait le saluer en de telles circonstances, mais comme c'était Demo et que c'était un ami, il valait mieux ne pas faire trop de tralala malgré ce que pouvait en penser le Mirandole qui venait d'entrer.

Expirant un bon coup, elle attendit, se rappelant l'anoblissement de Sorane auquel elle avait assisté. Faites que Demo ne la gifle pas... pitié... Quand Vaxilart avait giflé la pauvre femme... arf!
Vaxilart
En débarquant du carrosse, ce qui était une étape de toute manière inévitable, il croisa le perceptible regard du chambellan du Maine, bin tiens! Seulement, la voilà foudroyé sur place et condamné à se retrouver (encore!?) sur le dos – fallait pas se prendre à plus fort que soit!

Trêve de sorcellerie, le Duc suivit les deux femmes sans faire de tracas, et sans bonjour. Entrant dans la salle, il scruta du regard les invités présents, du beau monde malgré tout! La place était assez grossièrement décrite, mais bon, ce devait être trop dur lorsque l’on pèse autant de se déplacer pour des affaires d’anoblissement – las!

Le Duc s’avança vers le futur suzerain, il ne le connaissait que de nom, mais en ce genre d’occasion mondaine, les gens étaient toujours facile à reconnaître à leurs allures, et par leur position.


-Vicomte Demoniums, je vous remercie de nous accueillir en ce jour icelieu. Sachez que je vous serai redevable si jamais vous deviez passer en Bourgogne.
Erwelyn
Bon sang, bon sang, bon sang de bon sang ! Mais qu'est-ce qu'il fichait là lui ?
Ah ben oui, le cousin, forcément... elle aurait quand même pu y penser avant de s'étaler lamentablement devant lui comme une crêpe. Ça faisait deux fois, quand même, elle espérait franchement que le proverbe "jamais deux sans trois" ne se vérifierait pas.
Malgré l'étonnement et l'énervement provoqué par la vue de celui qu'elle avait appelé "le vieil aigri" plusieurs mois auparavant, elle réussit à sourire à Marylune en prenant sa main.


Excuses-moi... tu es radieuse !

A défaut du "tu as grossi", c'était quand même un peu plus agréable à entendre. Et puis en plus, c'est vrai que les femmes enceintes avaient ce petit quelque chose dans le regard qui les rendaient plus épanouies. Se relevant, elle jeta un rapide regard au Duc.
Même pas un bonjour, ben tiens ! Dire que le Duc était devenu depuis peu chambellan de Bourgogne, elle se demandait bien comment il accueillait les diplomates étrangers en sa Chancellerie...
Elle fit de même, et sans un mot entra aux côtés de Marylune pour aller rejoindre Lys, jetant un regard en coin au cousin qui allait saluer Demo. Toujours aussi agréable le bourguignon.

Bonjour Lys, je suis heureuse de te revoir. Tout va bien ?
jason
Jason ne pensais pas qu'il y aurait autant de Monde, au moins cela serait un peu plus vivant

Mesdames et Messieurs

Bonjour a tous, surtout à ceux qui ont fait le voyage de loin

Nous commencerons ainsi.

Monsieur le Vicomte déclarera de son souhait de prendre comme vassal dame Lovelune, selon les termes de suzeraineté envers son vassal. (hrp :aide, protection et assistance.)

Puis Le Vassal lui répondra ( hrp : fidélité, aide et Conseils )

Cet acte sera conclu par le baiser de Paix.

Ensuite sera remis, le document prouvant de cette vassalité entre Monsieur le Vicomte et dame lovelune.

Ce document sera enregistré à la Chapelle des hérauts, et après enregistrement en nos registres, sera diffusé dans le maine afin que chaque personne en soit renseigné.

Dame Lovelune pourra alors porter ses armes


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Gaelant
Gaelant arriva comme il se devait en retard.
Il n'avait pas voulu des présentations et de tout le tralala officiel.

Il n'avait pas voulu aller saluer le héraut et encore moins l'affreux cousin de Marylune.

Les autres, bin de toute façon il les voyait tout le temps, il aurait bien l'occasion de les saluer à un autre moment.

Ah, tiens, Erwelyn, il ne semblait pas l'avoir vu depuis la mirandole. Il se rattraperait plus tard, enfin si elle avait oublié cette gifle qu'elle aurait voulu lui mettre il y a quelques temps.

Petit signe de la main pour Lys qui tourna le regard en l'entendant rentrer. Hochement de tête pour Jason, le même au Duc.
Sourire pour Erwelyn, clin d'oeil pour Démoniums.

Il ne restait plus que sa bien aimée, dans cette robe d'or, et si bien coiffée. Faut dire qu'il n'était pas tombé amoureux de la plus laide des demoiselles, loin s'en fallait.

Et voilà encore ce sourire de nigaud sur son visage... faudrait vraiment perdre cette habitude, il espérait qu'à part Marylune, personne d'autre ne l'avait vu. C'est fou comment cette femme pouvait faire retomber la tension chez lui, surtout après les dernières journées passées dans les salles du Conseil.

Il prit place de manière à être vu des deux personnes qui allaient participer à la cérémonie, jouant distraitement avec sa flasque de Calva.


Cet acte sera conclu par le baiser de Paix.

Comment ?? Un baiser de Paix ? Mais qu'est ce que ça voulait bien dire ???
Un baiser... avec Démo ????

Gaelant nerveux, commençait a se passer plein de scénarios dans sa tête où il se voyait obligé de passer son épée en travers du corps de son ami...

Respirer, se concentrer sur les paroles de Jason, respirer...
l0velune
Lysesl était là, Lynette aussi, Vaxilart s'était mis à son aise, Gaelant venait d'entrer (petit sourire discret en passant)... Rheanne avait-elle reçu l'invitation? Il ne manquait que la brunette et ses meilleurs amis étaient presque tous là. Pas question d'inviter une Naluria d'Orléans enceinte jusqu'aux oreilles. Sur cette dernière réflexion, la jeune femme se dit qu'elle pouvait bien parler pour les autres. N'était-ce pas elle-même qui partait en voyage d'ici quelques jours avec Rheanne?

Donc Demo va parler... Elle va parler et... un baiser de la paix??? Marylune fit volteface et croisa le regard nerveux de Gaelant. Bon sang... Finalement, il aurait du rester chez lui celui-là... Regard visiblement gêné vers Demo. C'est que celui-là, il apprécierait sûrement. Le bougre profiteur... La beauté d'anoblir des femmes, hein!

Elle se ravisa tout à coup sur sa précédente crainte. tout compte fait, une gifle serait la bienvenue.
demoniums
Le vicomte commençait à trouver le temps long, quelle idée d’arriver a l’heure...Il avait pourtant l’habitude de se faire désirer. Du bruit commença à se faire entendre, ce fut ensuite un vrai vacarme…Avait on invité un troupeau de vaches ? Le vicomte toujours aussi impatient se leva espérant tout de même que ce soit pour cette salle.Tournant la tête en direction de la porte restée grande ouverte, il vit tout d’abord Erwelyn suivie de Mary et son ventre qui ne laissait désormais plus aucun doute. Il s’était pendant un moment laissé convaincre que la nourriture copieuse du château lui avait sérieusement porté préjudice. Quelques secondes derrière Mary, vint un homme à la démarche si hautaine, qu’elle en devenait pédantesque.
Demoniums cherchant qui était cet homme, passa en revue ses accointances, mais rien il ne le connaissait pas. Lorsque que celui-ci vont le saluer et lui assura bon accueil en bourgogne il comprit qu’il avait affaire au fameux Duc. Ce célèbre Duc qui mettait a l’épreuve les nerfs de Gaelant. Selon le récit que Demoniums avait eu des entrevues entre ces deux hommes, ce cousin serait un des rares à être en mesure de mettre à mal le « gueulard du Maine ».
Il lui rendit son salut chaleureusement.

Mon chère Duc, soyez le bienvenu en terres mainoise !
Que votre séjour vous soit des plus agréables, s'il vous manque quoi que ce soit dites le moi!

Lui montrant d’un signe de tete Gaelant franchissant la porte au même instant, il lui chuchota :
Ne lâchez rien ! Il est presque à point !

C’est alors que le Hérault prit la parole, annonçant le déroulement de la cérémonie.
Cet acte sera conclu par le baiser de Paix.
En entendant cette phrase, le vicomte ne put s'empecher un petit sourire machiavélique en direction du « peut être futur marié »…
Il reprit ensuite son sérieux et annonça :

Nous sommes presque au complet, nous ne devrions pas tarder à commencer.

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jason
Monsieur le Vicomte, bien le bonjour

Jason sourit à la remarque du baiser de paix, il en était ainsi à chaque cérémonie d'allégeance, surtout quand il s'agissait d'un homme et d'une femme.
Mais il en était ainsi des coutumes que les premiers suzerains avaient voulu


Hrp a écrit:
Baiser de paix.

Cette cérémonie était souvent un symbole d'investiture. Le vassal était quelquefois tenu de baiser le pied de son suzerain. Tout le monde connaît l'aventure de Charles le Simple renversé par un Normand que Rollon avait chargé d'accomplir cette formalité de l'investiture. Si le seigneur était absent au moment où le vassal se présentait, celui-ci baisait la porte, qu'on appelait alors l'huis, ou la serrure de l'huis. C'était une expression consacrée dans le droit féodal devenir l'homme de bouche et des mains de quelqu'un ; devoir la bouche et les mains. Le noble seul donnait le baiser dans la cérémonie de l'hommage. Le Roman de la Rose prouve que le vilain n'avait pas ce droit :

Et me baises emmi la bouche
A cui nuls vilains homs ne touche ;
A moy touchier ne laisse mie
Nul homme où il ait villenie.

Les femmes étaient dispensées de cet usage. Dans le roman de Lancelot du lac, une jeune demoiselle à laquelle le roi Artus donne un château, s'agenouille devant lui et lui baise le soulier (Lac. Sainte-Palaye, Dictionn. manuscr. des antiquités franc., v° Baiser). L'usage de baiser la main semble un reste de ces cérémonies féodales. À la majorité du roi, il était d'usage que les princes et seigneurs lui baisassent la main (De Thou, livre xxxv). Dans certaines cérémonies religieuses, l'évêque présente sa main à baiser aux fidèles. L'usage de baiser le pied du pape s'est aussi conservé.[/hrp]

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meltreize
Mel peu habituée à tout ce faste entra dans la grande salle et inclina sa tete toutes les cinq secondes avec un sourire en croisant Dames et Messires vétus de leurs plus beaux atours!!

Je vais mourir si je ne bois pas quelque chose rapidement et pourquoi ai je donc suivi Démo....mais en favorite qu'il aimait penser soumise elle avait quand meme fait le deplacement et elle se retrouvait la à quelques mètres d'un somptueux buffet ....et continua ses sourires polis en cherchant une place discrète d'où elle pourrait suivre la cérémonie et apercevoir la jolie Mary !!

Elle apercut enfin son maire quelle trouva, le connaissant bien, visiblement impatient et vit aussi Erwelyn, croisée sur Mayenne, et enfin "Dame Lovelune" comme la nommait messire Jason et écouta celui ci declamer le déroulement de la cérémonie!! Un jeune homme visiblement énamouré se tenait non loin d'elle, dévorant la future vassale du regard, et Mel en écoutant messire Jason ne put s'empecher de pouffer au coup du "baiser de la Paix" expression sur laquelle le dit jeune homme sembla manquer d'air ....

Mel s'approcha doucement de lui et sans qu'il l'a voit encore lui chuchota : un souci Messire?? vous vous sentez mal? Ce déroulement ne vous sied pas on dirait ? Mel se montra a lui, se présenta gentiment : bonsoir je suis Meltreize, amie de Démoniums expert en baiser de la paix croyez moi... avec un clin d'oeil ajouta comme pour le rassurer si vous saviez comme je suis en paix avec moi meme depuis son retour!

et avisant Démo dont elle croisa enfin le regard, elle lui adressa le plus charmant des sourires, inclina sa tete comme pour donner un assentiment silencieux et lui souffla de la paume de sa main... une promesse de paix!!
rheanne
Rheanne fulminait. Pire elle pestait de rage. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas reçu de nouvelles de son déplumé et lorsqu'elle l'avait vu arriver ce matin, elle se dit que lui venaient enfin quelques nouvelles.

Elle se trouvait dans sa nouvelle chambre d'auberge alors qu'elle enfilait sa tenue de paysanne pour faire le tour de ses champs quand le messager plumé s'était posté devant sa fenêtre. Elle avait ouvert la fenêtre et saisi le plus normalement du monde l'animal et lui déposa quelques graines sur la table. Elle lut la missive qu'elle avait décrochée et ses yeux s'agrandirent d'un coup.
Ce n'était point des nouvelles mais une invitation. Une invitation !!! Cela ne lui était pas arrivée depuis belle lurette et pas une invitation pour un bal de taverne. Non, pour une cérémonie d'annoblissement.

D'aucun aurait demandé comment il se pouvait que la paysanne brune puisse être invitée à assister à un tel événement. A moins que ce n'était pour faire le service à ce beau monde. Mais non, c'était son amie Marylune qui lui demandait de bien vouloir assister à son entrée parmi les nobles.

Tout va vite dans sa tête à ce moment précis. Entrée parmi les nobles. Ouh là, pour sûr qu'il y allait en avoir du beau monde. Que des nobles ou promis à l'être. Pour sûr, que l'exercice n'allait pas être serein pour la brune.
Mais elle ne pouvait pas refuser une telle invitation à être témoin d'un événement aussi important pour son amie. Et puis elle n'allait pas prétexter n'avoir pas reçu le message. Déjà qu'il semblait que lma missive était un rappel, il était évident que le déplumé avait dû se laisser distraire par sa faim et manger la première invite.
Quel bougre d'oiseau celui-là. Depuis le temps qu'elle le menaçait d'en changer, il se pourrait bien qu'elle commande rapidement un nouveau messager. Celui-ci n'étant plus lui même depuis qu'il ne faisait plus les allers et retours réguliers chez la blondinette.

Bon continuer à pester ne servait à rien. Mais quand même, il avait réussi à gâcher la bonne nouvelle de ce courrier. Pour sûr qu'elle serait en retard. Et pourtant ce n'était pas le moment de se faire remarquer.

Elle ouvrit son coffre, toujours aussi peu riche et en retira la robe des grandes occasions. Pourquoi n'avait-elle pas pris le temps de passer chez Mary qui lui avait proposé ses anciennes robes ??
Bon avec un peu de chance, seule Mary le remarquerait. Et puis finalement, il était certain que la rousse aurait d'autres pensées que celle de vérifier la tenue de chacun.

Elle enfila sa robe verte et sa bourse, attacha bas ses cheveux à l'aide d'un ruban rouge. Elle n'avait pas le temps pour autre chose. Enfin, elle prit son châle blanc et le posa sur ses épaules et sortit d'un pas pressé de l'auberge.
Arrivée en place de Mayenne, elle monta dans la diligence pour la capitale, encore heureux, elle n'était pas encore partie.

Elle grommela tout le temps du voyage après son maudit oiseau. Ses compagnons de voyage ne cessaient de lui envoyer des regards de travers.

Arrivée à destination et après avoir payé le voyage au cocher, elle se dirigea prestement vers le chateau et chercha quelques temps (plus que ce qu'elle pouvait se permettre) la salle de la cérémonie.

Elle y arriva enfin. Dernier petit réajustement de tenue et de coiffure, enlever cet air grognon et arborer le plus beau et serein des sourires, du genre "Comment je suis en retard ?".
Il était évident qu'il n'allait pas l'attendre car ayant collé son oreille à la porte il lui semblait bien entendre un ton assez protocolaire.

Frapper et entrer ? Telle était la question. Et bien si elle voulait espérer se fondre et de ne pas trop se faire remarquer, il ne valait mieux pas. Elle respira un bon coup et déposa la main sur la poignée de la porte, sourire prêt à dégainer.

La porte s'ouvrit discrètement mais pas autant qu'elle aurait aimé. Tout le monde semblait bien installé et Jason officiait.
Faire vite, penser bien et se noyer dans l'assistance.

Pour le beau monde, elle n'était pas déçue. Bon, il était entendu qu'elle connaissait tout le monde mais l'objet de la réunion n'était pas des plus conventionnelles pour la brune.
Petit signe de tête en guise de salut discret à chacun.
En faisant un petit signe discret, elle sourit franchement à Marylune, l'objet du rassemblement, magnifique dans sa robe dorée (tiens, encore jamais vue celle-là).
Elle continua les salutations discrètes pour le Vicomte Demoniums qui était présentement le futur suzerain de la jeune rousse.
Gaelant le futur époux, Lysesl amie de toujours de la future noble, Jason en maître de cérémonie, Erwelyn, la chambellan du Maine. Et tiens, une tête inconnue. Regard qui se plisse pour essayer de faire fonctionner sa mémoire. Pour sûr qu'elle avait dû déjà voir cet individu mais rien ne lui vint. Le trou noir, il ne lui disait rien du tout.

Rheanne secoua la tête. Comment pouvait-elle penser connaitre tous les nobliaux du coin ? Elle, une paysanne. Euh la seule paysanne à la réflexion.
Rougissement des joues, en se disant qu'à trop trainer avec des nobles, il n'en sortirait rien de bon.
Et Mary qui suivait le lot ! Cela n'entacherait pas leur amitié mais quand même...

Se reconcentrant sur la situation, elle reprit contenance et se dit que même si la concentration en noble dans la salle était étouffante, il lui faudrait bien s'en sortir.
Elle rejoignit en hâte Lysesl, au moins il y avait plus de chance qu'elle se sente rassurée à ses côtés qu'en plein milieu de la salle.
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