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[RP] Le cirque de l'Hydre

Sieurfernand


Il s'engagea sur le petit chemin qui montait vers les hautes tours en tenant le vieil aveugle par l'épaule. Ils cheminaient ainsi vers l'entrée Sud du Château Gascon.

Un gros ours trottait derrière le vieillard et derrière l'ours suivait un rat.
Plus loin venait Le sergent La Fouine avec sa mauvaise grace habituelle et son comparse Bourgogne avançant tranquillement en dépit de sa blessure au flanc qui pissait le sang et tous deux étaient en train de se chamailler comme des harpies.
Derrière venait une petite troupe colorée, avec deux lanceurs de couteaux qui jonglaient, des acrobates.... une petite fille assise à califourchon sur une bombarde aux couleurs bariolées...
Fernand passa le pont et s'arrêta devant la porte imposante.
Le petit groupe improbable pila derrière et un silence relatif se fit pendant un instant avant d'être bien vite étouffé par des rires, des chuchottements, des grincement d'essieux, des grognements d'animaux et des couteaux qui tintent...

Il se retourna vers le vieillard qui bien que ses yeux fussent éteints, hocha la tête en réponse et leva un revers de main négligent lui signifiant de poursuivre.
Fernand haussa les épaules et bourrina la porte de trois pesants coups de poing.


Après un silence, des pas retentirent au loin indiquant l'approche d'un garde. Puis une petite ouverture se fit dans le portail à hauteur de visage.

C'est pour quoi?dit l'homme.

- Bonjour mon ami! Soyez gentil d'ouvrir la petite porte je vous prie... Nous somme les gens de l'Hydre et nous amenons le cirque comme prévu!

- Le cirque? Le planton tendit le cou pour observer la petite troupe bigarrée. Il avisa l'ours, le vieux aux yeux blancs avec son bâton et ses cheveux longs, fixant le vide...

Il ouvrit la petite porte encastrée dans le battant et sortit pour inspecter tout ce petit monde avec des airs de douanier.


- Un cirque dîtes-vous? mais c'est qu'on ne m'a pas prévenu... vous êtes surs que c'est prévu?

- Ooooh oui! ça, je vous assure, que c'est prévu!
- hmmm... pas possible...
Dîtes, il n'est pas attaché votre ours? Pourquoi il a ces yeux tout rouges? il est malade?

Prenant un ton impatient.
- Bon alors vous nous laissez entrer oui ou non? Le spectacle n'attend pas, on ne vous l'a jamais dit?

un collègue en approche.... rien qu'au son de ses pas on sent tout de suite une rigidité perverse au niveau du fondement.

- Qu'est-ce qui se passe Plantin? Qu'est-ce que vous fichez!! Qui sont ces gens? Vous savez bien qu'il ne faut pas passer par la petite porte!
La voix confirme que le haut du balais pointe assurément derrière les amygdales
- C'est un cirque qu'ils disent, Sergent...
il se tourne vers les saltimbanques... comment vous avez dit déjà?

- Le Cirque de l'Hydre
répète Fernand sur un ton devenu sépulcral.

- ...De l'Hydre, sergent...

- connais pas... ça doit être une erreur... dîtes donc vous je vous ai jamais vu par ici, vous payez vos impôts au moins?
D'ailleurs, Je suis tout à fait certain que nous n'avons prévu aucun cirque au château cette semaine, et puis ce n'est vraiment pas le moment.
- Allez-vous en! Déguerpissez!!! Ouste! Au diable!


Laissant échapper des jours de frustration contenue, Fernand met les mains à ses côtés puis les relève et dans un sifflement sec abats deux hachoirs à main de boucher. En un V vengeur, entre le cou et l'épaule les lames se fichent de biais.
Fernand s'approche tout prêt du visage figé de surprise de l'homme et lui dit d'une voie blanche...

En tout cas, nous! .... on a prévu que ce serait le cirque au château....
Il décroche ses lames en repoussant le cadavre avec un pied sur la poitrine et le groupe s'avance à nouveau tandis que le premier garde recule paralysé de terreur.
[b]- Bouba! Attaque! siffle l'homme aux hachoirs.
[/b]La bête grogne en bondissant dans l'ouverture et un hurlement se fait entendre
- Que le spectacle commence!!!!! , hurle un jeune Leu richement vêtu avec deux belles femmes pendues à ses bras
Et ils s'engouffrent tous dans la porte à la suite de l'ours

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droit devant!
Renelemoko
René s'était levé de bon matin. Fluorine avait déjà quitté le logis et il avait donc eu un peu de mal à se vêtir correctement, ce qui l'avait passablement chagriné car il comptait faire bonne impression devant ses étudiants en ce jour.

*Voyons, aujourd'hui, je dois leur parler de l'impôt... hum je pense que j'approfondirai la question de l'utilisation des recettes par les fonctionnaires d'un comté. Un chapitre par trop délaissé, il me semble.*

Il avait claqué la porte et, la canne à la main, avait pris la direction du château. Se déplacer dans Mont-de-Marsan ne lui posait plus guère de difficultés. Il y avait peu de passage, fort peu d'agitation. Un endroit idéal pour un aveugle pas trop débrouillard.

René progressait vers la grande porte Ouest quand il croisa un groupe qui montait vers la poterne Sud. Ça grognait, ça braillait et l'un des passants bouscula René.


- Spèce de rustre grommela René sans trop insister car aucune des voix diverses ne lui étaient connues. Il saisit au vol des bribes de phrases comme "ces ploucs de gascons" - il ne pouvait qu'approuver intérieurement, il se connaissait trop bien- "cirque" -c'était des saltimbanques, tout s'expliquait sur leur rudesse- et "on va leur en mettre plein les mirettes" -ce qui promettait un fameux spectacle pour les nobles qui fréquentaient la cour ducale.

René en était presque à sourire en pensant au plaisir qu'il avait pris aux représentations d'autres cirques dans le passé quand il perçut au milieu du brouhaha déclinant la voix d'un ladre qui ne lui était pas inconnu. Fredbug était parmi la troupe ! Ah celui-là il n'était pas prêt de l'oublier. Ce pendard qui avait osé aller se faire passer pour lui à de nombreuses reprises au château ! Il embrassait donc une carrière de forain ? Et bien bon débarras ! Il allait enfin vider les lieux et ne plus faire parler de lui en Gascogne. Enfin si René le croisait dans le château dans la journée, il ne manquerait pas de lui dire son fait à ce coquin. Tiens, il se demandait même s'il ne demanderait pas au duc de lui infliger une petite remontrance, histoire de marquer le coup. C'est qu'on ne pouvait manquer ainsi de respect envers un universitaire gascon.

René reprit son chemin vers la grand porte et sa salle de cours tout heureux de ses réflexions.

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Compagnon fortuné de Fluorine, l'Irlandaise...
Mont-de-Marsan est notre avenir...
Saint-Bertrand n'est plus qu'un souvenir... mais le monde est-il autre chose qu'un souvenir pour moi ?
Attila_caligula
- Artilleurs! Pointez!
Le vicomte était à son article! Il avait revêtu sa tenue de parade. En un mot comme en cent: il ressemblait à un édredon géant, avec un peu de paille en sus. Sa hu.re hilare était coiffée d'une salade espagnole, probablement glanée sur un surplus béarnais, peinte en rouge vif. Et dans ses pattes gantées, une laide et lourde masse de forge, celle dont on use pour planter un piquet de clôture, ou gauchir une barre de fer.
Autour de la bombarde peinte avec le gout sûr d'une enfant de quelques printemps, on s'active, on fait cliqueter l'axe cranté et on lève la gueule noire vers une fenêtre du corps de bâtiment principal.


- Chaaaaaaaargez!
Un boulet de 180 livres, amoureusement poli il y a quelques mois, pesé ce matin même en comparaison d'un Vicomte dûment lesté pour faire sa doublure au second tir, est chargé au palan.

FEU!

BAAOOOOOUUUM!

Merveille du progrès des sciences de la destruction, la fenêtre vole en éclats de verre et de maçonnerie et un beau nuage de poussière s'en échappe.


- Visée correcte! Poudre! Etoupe. Place, je m'introduis.
Un tonnelet vidé à la hâte dans la gueule, une bourre de tissu et le vicomte entre pattes en premier dans l'engin de mort.
- Tit'Clo, mêche courte! FEU!
La gamine saute sur le tabouret et tend un bras potelé emmanché d'une longue tige de bois sec, enflamme la mêche et file derrière le sac de sable en se bouchant les oreilles.


BAAOOOOOUUUM!

Le Leu s'envole, patte sur la salade rouge, l'autre tenant fermement la masse de forge contre lui. D'un poil il passe dans l'ouverture béante de la fenêtre, heurtant violemment le mur à l'intérieur et roulant au sol.
Légèrement désorienté, il beugle pour la forme et se dégage tant bien que mal de son édredon de paille.

- A moi Duc! Deux mots!
Mais de Duc il n y a point. Si ce n'est un vieil huissier qui est entré constater les dégâts du premier tir.
- C'est quoi ce bordel dans la salle du Trône?
- C'est une Révolution mon gaillard, bien que le mot fasse frémir, toi tu peux dormir tranquille...
La Masse décrit un cercle parfait, tangente précisément avec la tête de l'huissier qui explose en un grand jaillissement d'os, sang et cervelle.

- PLACE PRISE!
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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Thoros
Thoros avait fait un effort..incontestablement..pour revetir des habits aux couleurs joyeuses, comme pour un jour de fête..Il ne possedait en revanche pas, comme tout bon saltimbanque qui se respecte d'extravaguants bijoux et autres accessoires superflus..
L'homme aux corbeaux avait meme tenté de repeindre son volatile en rouge..sans succès..pourtant ça l'aurait changé de ce noir si triste..

Pour l'occasion il s'était reconverti en..dresseur de puces..et oui il s'agit d'un poste indispensable pour le bon fonctionnement d'un cirque..
Depuis quelques temps il avait donc, avec beaucoup de serieux, recolté le maximum de puces qu'il était possible de trouver..la plupart, il les avait minutieusement prelevés sur des rats decharnés..qui mourrurent trois jours après..allez savoir pourquoi..
Il deploya tant d'effort qu'à present, il se trouvait la, tenant à bras le corps une boite..une simple boite..cubique j'aurai envie de dire..
Ca grouillait de bebettes ignobles la dedans, ça promettait d'etre drole,
il avait legerement occulté l'aspect "dressage" mais bon de toute façon même le public averti n'est pas capable de distinguer une puce d'une poussière, zy verraient que du feu..

Melé aux cavaliers Hydriques il posait les yeux sur le "vénérable schnock" à leur tête..le bonhomme et ce qu'il répresentait n'avaient pas d'age..
Tantot son pas vacillant le faisait paraitre fragile, tantot sa determination laissait transparaitre sa force interieure impressionnante.

L'esprit de Thoros fut detourné par l'huluberlu qui se trouvait devant lui..
Le sergent la Fouine, ses yeux furetant à droite à gauche, son air chafouin detestable, mais mais ! le bougre cherchait un moyen de se faire la malle par la malpeste !!
Il carra quelques coup de pieds bien ajustés dans son séant, en accompagnant cela de jurons et de remontrances salés,

Quelques mots echangés à la porte, entre Fernand et les gardes..et très vite le sang jaillit..la diplomatie était pas son fort, heureusement qu'on était pas la pour ça..
Une demi minute de dialogue, et le chaos survenait, la bombarde commençait deja à tonner,


Fait cracher l'artillerie Vicomte !

L'anarchie était decreté officiellement en ce jour, l'hydre colportait son lot d'infamnies et de souffrances et dans son immense mansuetude souhaitait les partager avec le plus grand monde.

Chacun partit à droite à gauche, égorger, etriper, trucider, boire un coup..euh !


Lafouine !! Lache cette bouteille et bat toi comme les autres !!

Grommellant au passage contre cet ivrogne, Thoros se fondit discretement dans le chateau, et dans un coin il perca d'un coup de couteau sa boiboite.
Il sautilla dans les couloirs gueulant comme un putois :


Une puce un pou
assis sur un taboureeeeeet
jouaient aux cartes
la puce perdaaaait


C'est la minute de regression enfantine, et en plus j'crois bien qu'il y'a quelques vermines dans la boite..
Boite qu'il balança à la tête d'un serviteur hagard d'ailleurs:


la puce en colere
attrapa le POUU pouu POUU
le jeta par terre
lui tordit le couuuu


Il degaina son epée bien tranchante, il en prennait grand soin et, sa main se refermant sur le cou du pauvre homme tremblotant, balbutiant, incapable de bouger, il enfonça la lame profondement dans ses entrailles,
et continua son chemin sans plus n'y prendre garde, au pas de course !


"madame la puce
qu'avez vous fait la, la , laaaa ?"
"J'ai commis un crime
un assassinaaaaaat !!! "


Les puces, probablement infectés se deversaient dans la ville..
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Mon passé ne regarde que moi...et la moitié des policiers du royaume..
Archimbald
Archimbald était sortie de son fief de Mimizan, il marchait bâton en main, tel un pèlerin se rendant en terre sainte. Il voulait aller questionner un bureaucrate susceptible de lui dire comment devenir citoyen. Au détour d'un arbre, l'on pouvait apercevoir le château de Mont de Marsan, construit d'une pierre finement taillé, mais l'homme était trop loin pour se rendre compte de ces détails architecturales. Ses frêles jambes avalèrent avec peine les quelques lieux qui le séparait de la bâtisse, en effet son chétif corps ne s'était pas encore remit du long périple qu'il avait eu à subir avant d'échouer, tel un naufragé, en Gascogne.
Alors qu'il approchait de son but, il entendit des cris d'hommes affairés à une tâche qui lui était pour le moment inconnu. Archimbald visa un petit monticule de terre, certes pas bien épais mais qui ferait l'affaire pour cacher son cadavre rachitique. Il rampa donc, et une fois à l'abri, dissimulé derrière sa "planque", il osa jeter un oeil et découvrit le spectacle qui se jouait alors. Il ne fallait pas avoir un esprit particulièrement vif et avisé pour deviner qu'un vent de révolte soufflait, et était en train de tout emporter sur son passage. Archimbald esquissa alors un large sourire, pensant à la potence qui serait érigée afin de châtier ses mécréants. Il n'y avait à ses yeux aucun plus doux spectacle que celui d'un homme (ou d'une femme, Archimbald ne s'arrêtait pas à ses considérations)pendant au bout d'une corde et tentant (si le choc du tabouret qui tombe ou de la trappe qui s'ouvre n'avait pas brisé la nuque)de lutter désespérément contre une mort certaine. Mais ses idées funestes se dissipèrent bien vite, et il fût rattrapé par la réalité. En effet pensa t-il, comment ces scélérats pourraient-ils se balancer au bout d'une corde ? Un duc absent, un OST fantôme. Diantre pensa t-il, ce ne sera pas une mince affaire. De plus, il se serait bien chargé de l'affaire (du moins en parti) en tuant un ou deux de ces bandits, mais il avait été obligé de vendre son épée (et accessoirement ses habits) durant son voyage, afin de subvenir à ses besoins. Il ne pouvait par conséquent aucunement occire un des "barbares". Puis il regarda ses mains, elle avait encore bien assez de force en cherchant bien pour briser une nuque. Ambitieux, le jeune homme se dit que c e serait un bon moyen de prouver sa valeur, et d'accéder à un titre honorifique. Il prit donc une pierre qui gisait non loin de lui, et l'oeil vif scrutait et attendait, afin de voir si l'un des rebelles allait se séparer du groupe. Il pourrait alors ainsi le prendre par surprise...
Garance
Elle avait mis sa plus belle robe.. la blanche.. Comme pour aller à un bal. La fête l'attendait, elle le savait. ce ne serait pas petits fours et alcools mesquinement dispensés aux convives, ni de ce charabia vernis et polissé.

Ben m'dame.. Où qu'vous allez habillée pareil?

Le marmot de salle d'auberge la regardait de ses grands yeux d'enfants.

A Une fête, mon brave! Comme Mont de Marsan n'a plus vécu depuis des années.

Se grattant la tête laborieusement et Garance pouvait presqu'entendre le bruit de ses neurones qui s'entrechoquaient dans la tête du jeunot.

Euh.. ben m'dame, suis au courant d'tout et y a pas de fête ce soir. Le Duc, il a rien dit et il travaille.

Raison de plus pour aller le dérider! Tu vas voir comme le château brillera de mille feux tout à l’heure. Un vrai spectacle.

D’un geste de la main, et gardant l’autre sur son épée, Garance se rendit presqu’en courant vers le château.. Une âme de gamine , voilà ce qu’elle était en ce moment, Garance.
La bombarde d’Attila et son numéro de passe-murailles. Elle hâta le pas, donnant un ou deux coups d’épée en juste pour blesser. Faut dire qu’elle avait pas été de main morte avec le chef d’armée la nuit précédente. Fichtre ! L’attente, c’était ça. Pas pu se retenir. N’empêche que :


Ah zut ! Une tache.. sur ma robe.

Regardant l’homme légèrement blessé.

Oh ! Mille pardons, je vous avais pris pour un garde! Que voulez-vous mon brave, j’ai touché là où ça gicle le plus.. Je vous laisse. .

Hâtant le pas , elle empoigna un flambeau laissé seul, sans rien faire. Quelle désolation !. Elle qui aimait tant le feu.
Tant de procès empilés à brûler, faire des tas de parchemins inutiles et les voir s ‘embraser et voler vers le ciel en cendres virevoltantes.

PLACE PRISE!

Deux mots qui la remplirent de joie.

Mon ami, ce sont des mots qui vous vont bien et cette fois, ce n’est pas d'une femme qu'il s'agit!
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Dame de Coulvain. Pas de réponse HRP à du RP
Vassilissa
Le chariot cahotait sur la route du château, et les grelots tintaient à qui mieux mieux dans l’air froid du matin. Les pieds balançant dans le vide, à l’arrière, Vass rêvait au futur…
Elle était méconnaissable, dans ses atours de saltimbanque. Un peu de jaune sur sa robe rouge, un peu de rouge sur sa cape jaune, quelques grelots à sa coiffe (elle la tenait sur ses genoux), une petite bouffée de plumes crochée sur le corsage…

C’était pour dans quelques minutes, elle le savait, elle le sentait, et son cœur partait en salves d’enthousiasme.

Des semaines maintenant qu’elle attendait ça. Sur les bancs de l’université, entre deux cours de tactique, elle ne rêvait qu’à ça. Son épée dormait dans la roulotte, avec le bouclier… Trop longtemps que ça durait.

Le convoi s’arrêta, elle entendit devant la grosse voix de Fernand, et puis un brouhaha… Ils étaient arrivés. Alors, c’était simple. Tout s’enchainait soudain. Elle posa sa coiffe, et attrapa sa lame avec un sourire franc.

Dehors, c’était déjà le chaos. À peine le temps de reconnaître sa fille auprès de la bombarde que le vicomte s’envole dans un froufroutement superbe…
L’ours est lâché, déjà, elle le voit qui dandine au milieu de la cour et des gardes affolés. Pas grande résistance, ça devrait aller vite… Bientôt il n’en resterait plus… Epée levée, elle se mit à courir.

Quelques heures plus tard, le calme était retombé dans le château rebelle. Vass grignotait, tranquille, un fruit mûr au milieu de la cour… et rêvait de futur… Bagarre, bagarre et bagarre… entrecoupées de belles parties de rigolade… Le projet semblait bon. Elle sourit, heureuse, avant de voir sa fille et son fier compagnon :


- Clo ! Touche pas à ce qui fume, c’est chaud dessous ! Vindieu, c’est pas parce que ton chien a senti une saucisse qu’il faut l’suiv’ dans les caves… C’est plein de rats partout…

Car ça fumait, un peu partout… Garance s’en était donné à cœur joie, et il ferait bon sous les tentes, ce soir…
Croquant toujours sa pomme, Vass escalada quatre à quatre les remparts, pour voir la ville s’endormir… Personne ne bougeait, les ruelles étaient vides. Ce soir ils pourraient dormir quelques heures.
Au loin, dans la campagne, un feu de camp brûlait…


- Lab, ma belle Lab, arrive, arrive vite… Il nous faut des couillus pour pisser des remparts sur c’qu’il reste d’la Gascogne… On a besoin de toi !

Son murmure se perdit dans le vent se levant, et elle redescendit, tranquille, vers les gens et la fête. Car ce soir, oui, ce soir, le Duché invitait, il y auait spectacle…
_nathanaelle
Nathanaelle faisait , quand a elle , son inauguration pour cette fête.....première grosse fête pour elle.......nerveuse, la p'tite sentait son coeur battre a tout rompre durant le trajet....suivant le groupe, elle sautillait , grande fille des 20 ans avec un âme d'une enfant....voulait pas grandir la bougrasse!

Attendant que Fernand termine dignement la conversation avec les gardes, et voilà que tout le monde s'engouffra par la porte......

Elle enjamba les corps inertes, regardant les festivités, souriait en voyant la cohue que leur entrée procurait aux gardes....

Soudain elle sentit une main la saisir par le bras, la secouant comme un prunier , un garde lui vociferait des mots au visage......


TU ES QUI PETITE ?? je vais tous vous envoyer en enfer!!!!!!!

D'un coup ,Nath lui colla sa dague sous la gorge , s'arretant de la secouer dans tout les sens, ses yeux sortaient de ses orbites.......Nath approcha son visage encore plus pres du sien, lui murmura

J'suis pas petite......et sache que j'ai une sainte horreur qu'on me cri dessus......

Soudain, un coup de bombarde la fit sursauter, sa lame glissant sur la gorge du garde......celui ci tomba net a ses pieds.....Nath en resta bouche bée....

Arf....j'voulais pas.......fallait pas me crier dessus ......

Le soir venu, le calme revint dans l'enceinte du chateau......Nath s'asseya dans un coin, éreintée par cette première festivité........regarda Vass redescendre des remparts tranquillement rejoindre les gens et la fête.....

Mmmmm.....y'a fête ce soir??
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Godgaby


A moi, pas à moi, à moi, pas à moi, peut être à moi... Hum dans le doute mieux vaut l'emporter.

Gabriel regarda, les sourcils froncés, le bureau frappé aux armes de Gascogne sur lequel il avait tant écrit... enter autre chose.

Non ça doit être à moi. En tout cas maintenant ça l'est. Qu'en dis tu Gérard?

Il tourna la tête vers son animal de compagnie, beau majestueux, terrifiant les mouches. Un spécimen absolument tout ce qu'il y a de plus commun de gecko qu'il avait ramené de Provence.

Ledit Gérard opinant, d'après le vieux duc, vivement du chef - la brave bête - Gabriel inscrit le bureau sur sa liste et continua son inventaire. Aujourd'hui était jour de départ, enfin aujourd'hui, dans la nuit. On déménage les meubles de l'ancien locataires pour y mettre ceux du nouveaux. L'ancien locataire faisant ses malles et partant.

Aussi Espelette faisait il la liste des meubles à emporter. Ses malles étaient déjà faites, prêtes à être emmené, mais il hésitait sur ce qu'il devait prendre. A force de vivre au même endroit il avait finit par s'habituer à tout le décor. La tapisserie d'Artois était elle sienne ou l'avait il piqué dans les stocks ducaux pour agrémenter le bureau ducal? Encore une énigme sans réponse, et dans le doute, mieux valait l'emporter.

Tout à son affaire il entendit une forte détonation.


Oh les braves gens. Tu te rend compte Gérard? Une petite fête pour me remercier, que c'est attentionné. Qui a dit que la gratitude n'existait pas dans ce monde? Hum, ca devait être moi.

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Riwenn
Nouveau Duc, Riwenn de Castel Vilar !

Ahhhh la bonne chose de faict. Il l'attendait depuis des mois et des mois il fallait dire. Et il avait enfin réussi à obtenir ce qu'il voulait. alors répartition du Conseil, message dans cette optique à l'attention du peuple gascon. Et voilà que le travail démarrait. Un jutge un peu trop excentrique, un probost excité, un connestable qui n'attendait que ça pour faire de l'Ost une belle chose, un Cac qui avait toutes les compétences nécessaires pour remonter les finances, etc

Le Conseil n'aurait pu estre meilleur. Et lui trosnait. Cependant, beaucoup de questions l'intriguaient. Et beaucoup lui estaient posées.


Vostre Grasce ? Vostre Grasce ?

À qui appartenait cette voix ? aucun conseiller à n'en point douter.

Vostre Grasce ?

Il se sentait secoué, bousculé.

Vostre Grasce ?!

Hop hop ! Réveil en sursaut ! Il regarde autour de lui, il est dans la salle commune du Conseil Ducal, un serviteur est là, il tient un parchemin et son visage n'est point des plus beaux, il grimace nerveusement.

Pardonnez-moi vostre Grasce de vous perturber durant vostre sommeil...

Quoi ? Vostre Grasce, ce n'estait donc point un resve ?

...j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle à vous annoncer

Riw le pressa de continuer au plus vite, le domestique lui tendit alors le parchemin

Le résultats des votes des Conseillers est tombé, vous avez esté élu Duc

Un sourire, à la bonne heure !

Mais le chasteau est attaqué, les gardes tombent les uns après les autres.

Waouh ! Quelle nouvelle ! Bouche-bée le Riw !

Il nous faut fuir vostre Grasce !

Pas le temps de resvasser le Castel Vilar, la minute de gloire est passée, il faut s'y résoudre. Point le moment de se faire occire. Il entend un grondement.

Y a-t-il d'autres conseillers dans l'enceinte du Chasteau ?


Le domestique se gratta la teste

Je crois avoir vu sa Grasce d'Espelette entrer dans le bureau du Duc ce matin, mais je ne sais pour les autres...

Et sans dire un mot, le futur ex-Duc de Gasconha sortit suivi de l'homme en direction du bureau du Duc.
_________________
Demerzel
Un poil à la traine, Dem avait vite paumé les autres à trop se rapprocher des murs du château en faisant de grands cercles avec son flambeau pour en contempler la décoration, pour le moins plaisante, faite d'une alternance de tableaux, de tapisseries, de tableaux, de statues, de tapisser...
oups!
Il éloigna sa flamme et souffla sur le début de feu.

Une fois le tissu bien éteint, il reprit son chemin en sifflotant et partit vers les étages à la recherche des autres.

A peine avait-il tourné dans un couloir à la sortie de l'escalier, qu'il faillit percuter un bougre... nan, deux bougres... qui semblaient pressés.


Hum... euh... bonsoir! Les dévisageant, il les identifia vite comme des inconnus. L'un en costume de serviteur, l'autre en costume de... de servi, oui.

Navré de vous déranger, je me présente, Messire Demerzel, pour vous servir... enfin non, pour vous guider plutôt.
Il allait inviter le serviteur à rester là pour le moment mais fut pris d'un doute...
Si ça se trouve ils ont inversé leurs tenues pour me tromper... c'est ce que j'aurais fait. Hum...
Il les scrutait tour à tour, incapable de trancher.


Bon, si vous voulez bien prendre la peine de me suivre, je vais vous conduire à vos nouveaux locaux, au sous-sol... locaux que nous appellerons appartements des invités pour plus de distinction.

Voyant un groupe de révoltés arriver derrière eux, il ajouta :
Je vous remercie de votre pleine attention et surtout d'avoir gardé votre calme également, je vois que nous sommes entre gens bien éduqués. Parfait.

Les autres les ayant rejoint, il se retourna et commença à les guider aux cachots, en ajoutant par dessus l'épaule :
Peut-être sauriez vous me dire où nous pourrions trouver d'autres amis à vous dans ce dédale? nous gagnerions un temps précieux. Et peut-être même que nous éviterions quelques gestes d'humeur qui nous désoleraient, soyez en certains.
Moirha
Jupe arc en ciel, chemise largement échancrée et sourire de bécasse plaquée sur les lèvres, Moirha suivait la troupe de saltimbanques. La bête lâchée , la catapulte au travail, les portes s’ ouvraient les unes après les autres sans trop de difficultés.


La Belle qu’ elle jouait, la Belle qui marchait d un pas dansant, tournoyant autour des plantons, les aguichant et laissant les autres leur défoncer la tronche. Ce château elle le connaissait pour l’avoir parcouru.
Un passage dans une mairie lui avait montré combien le peuple se laissait flouer par une bande de … Non elle tairait le mot. Le God s’ etait joué d’ elle pendant un mois, a lui d’ en porter les conséquences.

Montant les dernieres marches qui menait au coffre. Elle s’ arrêta devant les gardes, étonnés.

Défense d’ entrer ?

Leur tendant un chapeau retourné , elle leur sourit bêtement.

C’ est l’ Orrrr de la quête, mes biquets !

Les hommes de l’Hydre se chargerent de les assommer.
Pasoa
Elle était sortie de la mairie vide et glaciale sans même se retourner. Sur l'épaule un sac jeté où tintanabulaient quelques écus et 3 croutons.
Un remord ? elle fait demi tour, balance un des pain dans les lieux.
"Que les rats se régalent!
Les gens boufferont du maïs... ou leurs mains... une pour aujourd'hui, l'autre pour demain!"

Passage rapide à la roulotte.
Elle roule sa soutane dans un coin, enfile le tutu rose pâle de ses 20 ans. Un regard au miroir tout constellé de maquillage seché... Ouep! elle a tjrs une silhouette à faire damner.
A ses hanches graciles elle attache la ceinture où misericorde et lames diverses s'entrecroisent. Contraste de l'acier sur le tulle quasi virginal.
Ca commence!
Elle a entendu la voix du chef à l'avant.
Elle court, elle vole, elle danse quasi... juste à temps pour voir le jeune leu s'envoler. Elle applaudit comme une enfant devant la muraille défoncée.
Elle s'engouffre à la suite de ses compagnons dans les cris des gardes dépassés par l'évenement. L'un deux se dresse devant elle. Juste un éclair metallique, il s'effondre poupée de chiffon.
"S'pèce de sagouin! t'aurais pu gicler ailleurs que sur mon corset lacé! tu serais pas mort, je t'ferais un procès! Finalement tu t'en sors à bon compte "
et les bons comptes font les bons amis murmure t elle en essuyant sa lame sur l'uniforme de l'homme.
VICTOIRE
Le chateau est tombé!
Pile de cartes éparpillées que Garance caresse de sa torche.
Elle commence à rire en dansant dans les décombres, rire joyeux qui s'egrenne entre les derniers rales et glougloutements sanglants.
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http://www.youtube.com/watch?v=LQKvMojzoH0
Maelya_gwenn
[Quelque part à l'intérieur du château]

Maëlya seule avec son sac à malices
Dans le couloir, les méchants pas beaux.


La gamine à peine âgée de 5 ans avait réussi, comme à son habitude, à s'introduire, avant l'attaque, au sein du château pour suivre son père. Enfin, s'introduire est un bien grand mot puisqu'elle avait emprunté l'entrée principale. Elle déambule dans les salles du château, du moins dans celles aux quelles elle a accès, à la recherche du dit paternel tout en mâchouillant bruyamment ses fruits confits qu'elle pioche dans son sac à malices. Elle pénétrait dans la "salle des doléances" lorsque des hurlements et des bruits d'explosions étaient venus perturber le calme habituel en cet endroit.

Baaaaaaaaaaaam!


Elle sursaute et pousse un cri d'effroi tandis que le sol tremble sous ses pieds et que les cristaux des lustres s'entrechoquent dans un cliquetis nerveux. Elle s'arrête, écoute les bruits, les lames, les cris et les pas qui se rapprochent. Elle ne comprend pas tout, mais sait que quelque chose d'anormal se trame. Ses yeux font rapidement le tour de la pièce à la recherche d'un endroit où se cacher. Malgré la peur qui l'envahit, elle prend le temps d'engouffrer un nième fruit confit en bouche, pour se donner du courage, et va se planquer dans le coin juste derrière la porte ouverte; ça marchait du tonnerre lorsqu'elle jouait à cache-cache avec ses parents et son frère. Invisible qu'elle se croit la petite.
Debout, collée contre le mur, elle observe par la fente les agissements des uns et des autres dans les couloirs, on se bat, quelques uns tombent; elle retient sa respiration et assiste des ses grands yeux marron à la scène, impuissante. Mais déjà, elle comprend que cela n'augure rien de bon, ni pour elle, ni pour son père, et qu'elle a tout intérêt à se faire discrète... Elle donnerait tout son sac de friandises pour le retrouver, et Dieu sait si elle y tient. "Papa" murmure-t-elle en posant sa main sur sa bouche pour étouffer le chuchotis tandis que tombe lourdement un corps ensanglanté à quelques centimètres de là...
--Le_plantigrade

Ses pattes énormes avalent les couloirs tandis que ses griffes écarlates cliquètent sur les dalles régulières. L'ours n'aime pas ces alcôves lisses et droites, il leur préfèrent les cavernes obscures des forêts d'Armagnac où il fut capturé quelques mois plus tôt. Il sent derrière lui la présence de l'aveugle le seul humain qu'il supporte avec le grand bourru qui lui lance des pots de miel et joue avec lui.
Tout le reste, c'est du sandwich sur pattes et le plantigrade a la fringale....

Tout à coup, il aperçoit deux humains recouverts d'un tas de peaux bizarres. Ça a l'air moins dur à arracher que les coquilles brillantes des autres sandwichs qu'il vient de gouter.... gouter seulement car il n'a pu manger que les pattes et qu'il n'aime pas beaucoup croquer les têtes qui sont toujours pleines de poils. Mais ceux là n'en ont pas sur la figure alors il freine en glissant sur le sol, s'arrête et s'avance lentement en se lèchant les babines....



L'homme tout maigre avec les yeux blancs s'est arrêté derrière lui et lui dit :

- Attaque, Bouba....
Dans un grondement effrayant et sans vraiment savoir pourquoi il s'exécute, l'énorme plantigrade s'élance vers les deux hommes....
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