[RP] Aux portes de la ville... Benvenguda en Arle

Joyau d'Oc posé sur un fleuve fougueux et imprévisible qui à son contact s'assagit et se scinde en bras tranquilles qui abreuvent manades et fougueux camarguais jusqu'à la mer...

Arles se dresse depuis le haut de son rocher, laissant ses habitations aux pierres claires descendre jusqu'à vous, voyageurs qui arrivez.
Cité millénaire, mémoire des anciens, le chant de ses mots vous accueille. Entrez amis provençaux ou voyageurs étrangers.



Benvenguda en Arle !!


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Tôt ce matin là, Suniva passa les portes de la ville, son échelle toute neuve à l'épaule afin de rejoindre le verger.

Les remparts étaient encore un peu endormis. Nul âme en vue si ce n'est quelques paysans qui partaient aux champs.

Un cours instant, la jeune femme se demanda si les marchands ambulants du Comté, les voyageurs et les inévitables vagabonds avaient été dévorés par une horde de loups. L'hiver arrivait et les bêtes seraient bientôt affamées...

Elle passa les lourdes portes, saluant d'un signe de tête amical les Maréchaux de garde et s'en fut d'un pas léger vers l'enclos du verger...
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Bouclier sur le dos, épée au coté, Suniva marchait à grands pas vers les portes de la ville et le poste de garde. Aujourd'hui était un des jours où elle faisait partie de la milice.

Salutations d'usage aux gardiens de la poterne, écoute attentive des ordres et des consigne et la jeune femme escalade les minces escaliers pour rejoindre le large espace qui court tout au long des murs protégeant la ville. Ce matin, Suniva garde la portion qui veille sur le chemin principal menant à Arles... Alternant marche et arrêts d'observation, l'ex-voyageuse désormais arlésienne, veille avec ferveur à la sécurité.

Bien peu de voyageurs à première vue demande l'entrée... Seuls quelques paysans et vagabonds connus passent la poterne, vaquant à leurs occupations...

Aurait-on oublié le chemin d'Arles en le beau Comté de Provence ?
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Athlea arriva en Arles , ayant perdu son cheval sur la route. Elle ne s'est pas rendu compte qu'elle avait aussi perdu ses amis Valendra et Michel...Après avoir franchi les portes d'entrée, elle haussa sa voix.
Eh bien, Michel,Valendra, on est ...
Elle se retourna et se figea.
Mais vous etes où????Michel!!!!Valendraaaaaaaaaa!!!
Elle chercha partout. Au bout d'un moment, elle abandonna en se disant qu'ils ont encore traîné. Ralala les amoureux.. Toujours pareil avec eux..
Elle retourna vers les portes de la ville et vit quelqu'un qui fait la garde.Elle s'approcha et lui demanda.
Bonjour
Je suis Athlea Loinvoyant, une voyageuse lointaine.
Avez vous une bonne auberge à me proposer? J'ai besoin d'une chambre pour me reposer et d'une bonne bière pour me rafraichir.
Elle attendit sa réponse.
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" - Bonjour, Dame Athlea. Benvenguda en Arles ! Je suis Suniva, et milicienne pour la journée.
Une auberge ? Hummm... Et bien, je ne suis pas arlésienne depuis longtemps, mais je fréquente en général le "Hérisson rose" en attendant que "le Tas de Coquille" de mon Edwald soit prêt à recevoir du monde. Pour l'instant nous ne pouvons offrir que la bière et des tartes aux pommes... Les chambres seront accueillantes dans quelques jours sans doute."

Suniva la main sur le pommeau de son épée s'est inclinée pour saluer la voyageuse et c'est souriante qu'elle lui donne les explications demandées.

" - Ravie de vous rencontrer Dame et j'espère que notre petite ville baignée par le Rhône vous plaira autant qu'elle me plait. Me direz vous d'où vous venez ?"

Pose une main sur le bras d'Athlea afin de l'entrainer vers le village. Lui montre au passage "Le Tas de coquilles" qui a déjà meilleur aspect et pointe le doigt en direction du "Hérisson rose".

" - Je suis malheureusement obligée de retourner là-haut, sur le chemin de ronde. Devoir oblige. Mais vous savez où me trouver si besoin est."
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Athlea est ravie d'avoir un accueil aussi acceuillante, elle l'écouta attentivement.
Ravie de vous rencontrer Dame et j'espère que notre petite ville baignée par le Rhône vous plaira autant qu'elle me plait. Me direz vous d'où vous venez ?"

Enchantée, Dame Sunvia. Je viens d'une petite village Argonne dans la Champagne...
Oui, je sais que c'est loin... Mais je visite votre ville..Peut-être cela me plaira...Le temps me dirait.

Tout en parlant, elle suivit Sunvia et s'arrêta pas loin du "Hérisson rose".
Merci de m'avoir indiqué le chemin. Je vais me reposer.
Elle vient de se souvenir de ses amis.
Ah oui, j'ai oublié de vous signaler que mes amis Valendra et Michel qui vont arriver par ici.. en retard...
Elle repart jusqu'au auberge indiqué.
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Non Nobis Domine, Non Nobis, Sed Nomini Tuo Da Gloriam.'.

Suniva s'apprêtait à remonter les escaliers de pierres vers le chemin de ronde quand un couple d'un abord fort amène l'aborda.

Elle afficha aussitôt un sourire de bienvenue, écoutant l'homme qui se présentait.

" - Ravie de vous rencontrer Sieur Médicastre. Je suis Suniva, milicienne d'Arles pour aujourd'hui. La bienvenue en notre ville à tout deux. Si mes amis des forces de la Prevosté vous ont laissé passé, soyez sûrs que ce n'est pas moi qui m'opposerait à votre séjour. Je suis moi-même une déracinée et depuis peu en Arles."

La jeune femme accentua son sourire en entendant la suite.

" - Oui !! Je viens de quitter la Dame en question... Je lui ai montré notre auberge "Le Tas de Coquille" mais nous n'avons pas encore de chambres disponibles. Donc elle est allée se rafraichir et se reposer "Au Hérisson rose", c'est d'ailleurs là que mon compagnon et moi avons nos habitudes pour l'instant. Suivez la ruelle... Descendez vers la Place du village, vous verrez l'enseigne. Pardonnez-moi de ne pas m'attarder, mais je me dois de remonter là-haut afin d'assurer mon service. Je vous souhaite un excellent séjour en Arles, Sieur et Dame."

Suniva avait accompagné son discours de moults gestes montrant le chemin de la taverne, puis les remparts... Elle s'inclina enfin pour prendre congé sur un dernier sourire de sympathie.
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Au petit matin de ce vendredi, la porte de Nîmes s'ouvrit sur cinq arlésiens de retour de périple.
Fatigués mais bien heureux de rentrer, décidément, on était bien chez soi en ces temps troubles.
La Provence comme toute province, était parfois objet de critiques.
Mais que les gens aillent faire un tour dans le voisinage et ils constateraient vite de nombreuses différences.
Brigandage à chaque carrefour, lois absurdes, villes pillées, capitale abandonnée, maire éphémère devenu fou...
en peu de jours, on avait à peu près tout vu.
Heureusement, deux ou trois belles rencontres avaient tout de même agrémenté le voyage. Sans cela, ça n'aurait été qu'une erreur.
A nous Arles.
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Rêveur de Noves - Entre Rhône et Durance

Su était ravie d'être de retour, contente de son voyage certes, mais néanmoins ravie d'être rentrée. La route avait été dangereuse, surtout pour Ise partie trop tard et qui n'avait pas pu profiter de la protection qu'offrait un groupe.
Nîmes avait été accueillante, surtout par d'autres voyageurs, de même que Montpellier, ville fantôme où parler en taverne semblait un délit.

Vive Arles !! Vive Arles, ses habitants, ses tavernes, sa halle, son marché, sa mairesse !!!!

Elle traversait la place, marchant d'un bon pas en direction du marché non loin des portes de la ville...

Les yeux perdus sur les quelques personnes qui arrivaient et s'empresser qui de rentrer chez lui, qui d'aller chercher une taverne accueillante, elle reconnut deux silhouettes.

" - Heyyyyyyy !! Sieur Reiner !! Dame Su !!! Vous êtes enfin de retour !! J'en suis ravie. Comment s'est passé ce voyage ? La Provence est-elle belle ?"
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Su marchait d'un pas rapide vers sa demeure lorsqu'elle s'entendit appeler par une voix qu'elle reconnut aussitôt.

- Oh Suniva ! Quel joie de te revoir ! Nous étions en Languedoc, nous sommes allés pêcher à Montpellier. Pas mal la pêche mais les tavernes !! Désertiques ! On y a vu pratiquement que des voyageurs. Les habitants de Montpellier ne parlent pas, c'est une catastrophe ! A part Dame Auriia, qui a une taverne.
A Nîmes nous avons bien parlé avec Dame Cathycat, une voyageuse. Heureusement qu'elle était là d'ailleurs, sinon quel ennui !

Nous sommes donc bien contents de rentrer. Je cours chercher mon échelle et je grimpe sur un arbre !

Youhou, damoiselle Suniva !

Un peu qu'elle est belle notre Provence. Y a pas portrait !
Surtout comparé à ce fatras à côté qu'ils appellent encore un comté.
C'en est risible.

Alors, cette auberge, ça avance les travaux ?
Dès que j'ai pris un peu de repos, je viens boire un p'tit verre chez vous.

Le bonjour à messire Ed et à Rixe !
A très bientôt !
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Rêveur de Noves - Entre Rhône et Durance

Les deux amis se retournent et enthousiastes parlent de leur plaisir à être de retour à la maison. Et voila Dame Su qui évoque déjà son retour au verger.

" - Et bien Dame Su ! On dirait que notre verger vous a manqué ! J'y suis peu allée pour ma part, parce que... "

Se tournant vers Reiner qui non moins enthousiasmé par son retour au bercail, n'a pas oublié la taverne d'Edwald. Sourire taquin apparait alors sur le visage de Suniva.

" - Ben voila ! C'est à cause du "Tas de Coquilles". Nous avons transformé le taudis de mon Edwald en auberge accueillante. Même notre chère Rixende a mis la main à la patte... Pas toujours avec bonheur, mais je vous raconterai si vous nous faite le plaisir de venir nous y retrouver. Nous en serons tous trois ravis et honorés. Vous viendrez aussi Dame Su, j'imagine ? Vous avez un chevalier servant sans doute tout disposé à vous accompagner... "

Terminant sa sortie sur un éclat de rire malicieux, Suniva fait une révérence impertinente à ses amis et s'éloigne en lançant d'une voix pleine de gaieté...

" - Je vais aux provisions ! A très bientôt vous deux !"
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Il portait un large imper noir qui masquait la totalité de sa silhouette, porteur d'une capuche détrempé par les intempéries de la nuit, il avançait lentement en direction de Arles et de ses larges portes..

Enfin, m'y vlà !

Arrivant au passage de murailles il s'avança tout discrètement et observa maintenant l'intérieur de la cité. Quelques villageois parcouraient les ruelles porteur de sacs et de paniers, déjà quelques bonnes odeurs venaient nourrir les narines du brigand...

Pu qu'à les retrouver, devrait pas être bien dur si tant bien est qu'ils sont encore là.



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Artacoquillus, car une coquille qui roule n'amasse pas moule !