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[RP]Quand le sang coule

Ghost60


Un jour de plus à Reims, les tensions commencaient a peine à retomber dans la population, mais pas chez tout lemonde. La veille, une fois de plus Ghost avait blessé par ses paroles une jeune femme. Elle faisait tout pour l'éviter, quittant la taverne où il se presentait, detournant les rues où elle risquait de le rencontrer, mais ce jour là Ghost forca la rencontre. Profitant qu'elle soit en taverne, discutant avec deux autres personnes, il alla à son encontre, il entra saluant les personnes présentes et alla s'installer à une table un peu plus loin, offrant une tournée générale, puis silencieux il écouta la conversation. Elle annoncait son départ futur, dans la tête de Ghost l'altercation de la veille était l'élement menant à cette conséquence. Un moment de silence flottait dans la taverne, Ghost en profita pour se lever, se dirigeant vers la jeune femme, la regardant droit dans les yeux, il sortit son épée en la tendant vers elle, lui prononcant quelques mots.


vous auriez bien envie de me tué en ce moment, tenez en voici l'occasion

La jeune femme était abasourdi sur le coup puis aux paroles de Ghost compris ce qu'il se passait, elle lui prit l'arme la pointant vers l'homme, la pointe du métal à hauteur du coeur.
Les échanges vocaux provocateurs rendaient lourd l'air de la taverne, devant les quelques clients, un phénomène étrange se passait. Les paroles touchaient la jeune femme qui serra fort le pommeau de l'arme de celui qu'elle pointe, poussant un peu plus sur le métal.
L'homme, malgrès la froideur de l'épée, sentait une chaleur se propager autour de l'endroit ciblé par la femme. La peur? serait ce ca qui donne cette sensation de mal aise? Plus la chaleur se propageit plus l'homme se sentait mal, quand le regard de la jeune femme qu'il fixait depuis le début de l'altercation, changea, Ghost fut pris d'un doute. La jeune femme blanchissait à la vue du spéctacle, intrigué Ghost baissa les yeux vers la pointe de l'arme, cette sensation de chaleur n'etait autre que son sang, pourtant la jeune femme n'a pas appuyer énormement sur la lame, appeurée elle lacha l'arme.

Ghost se baissa difficelment pour la ramassé , sortant de la taverne pour rejoindre la chambre d'hotel à quelques pas de là.
La perte de sang l'avait fatigué, le temps de bloqué l'hémorragie par les moyens du bord que Ghost s'écroula sur son lit

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--Le_barth




Le Barth avait décidé de prendre un peu de bon temps en taverne. Depuis un moment, le travail maquait et la seule joie qui lui restait c’était de picoler une bonne chopine au coin du feu afin de se réchauffer le corps et l’âme. Depuis l’attaque du château, les messes étaient faites à la va-vite, même plus l’occasion de tailler une bavette avec l’archevêque alors le vieux se contentait de boire son coup, seul ou parfois accompagné. Et ce jour-là, il en eut pour ses écus. L’était comme au spectacle le Barth, ça pour sûr il n’aurait rien voulu manquer.

Alors qu’une jolie damoiselle s’était décidée à lui causer, un point troublé par la gentillesse de l’oiselle, le Barth n’avait qu’yeux pour elle, ne s’occupant plus de personne et surtout pas de celui qui venait d’entrer. Sa réputation le précédait et le Barth l’en avait rien à cirer de celui qui s’appelait Ghost d’Izard… lui ce qu’il voulait s’était ne plus entendre des sornettes qu’on lui contait à lui et à la populace depuis plus d’une semaine et c’était là une habitude chez celui qui venait de pénétrer dans la taverne. Un peu trop sûr de lui, un peu trop orgueilleux, le Barth l’aimait pas et rien à faire, ça passerait jamais.

Le vieux se décida à offrir un verre à la belle qu’il dévorait des yeux, c’était quand même pas tous les jours qu’on lui accordait autant d’attention et il s’était même dit qu’il aurait dû peigner un peu mieux sa tignasse afin de faire plus d’effet, elle annonça son départ prochain. Un silence s’installa dans la taverne. C’est qu’il aurait bien aimé taper la causette avec celle qui lui en mettait plein les mirettes le bougre. Mais voilà, elle en avait décidé autrement et le Barth s’était alors renfrogné. Mais le silence se faisait pesant et c’est à ce moment-là que Ghost vint à leur rencontre. Un poing fermé le long de sa cuisse, prêt à lui en allonger une s’il osait lui dire quelque chose, le Barth se méfiait. Mais ce n’est pas à lui qu’il s’adressa non c’était à la belle, allant jusqu’à lui tendre son épée.

Là, le vieux l’y comprenait rien du tout… sentant que cela allait devenir intéressant, il recula un peu sa chaise pour observer. La donzelle aurait-elle le courage de taillader le fort en bouche ou bien laisserait-elle tomber comme tous les adversaires qui un jour avait pu croiser sa route et s’était finalement écrasés. Apparemment non, la jeune femme avait saisi le pommeau de l’épée, bloquant sa main correctement et pointant l’extrémité du métal sur la poitrine de son adversaire. Même si la situation ravissait le Barth, l’homme essaya de convaincre la donzelle de ne pas commettre l’irréparable. A son regard, il avait bien vu qu’elle n’était pas prête à tuer… lui le pourrait et si l’épée venait jusqu’à lui, pourquoi pas essayer… ce serait un beau parleur de moins dans la cité de Reims.


Mam’zelle, lachez c’t’épée.. . l’en vaut pas l’coup c’t’animal… nous les gueux il s’en fout, d’vous aussi d’ailleurs… répondez point à sa provocation… c’est vous qu’allez souffrir de tout ça… allez mam’zelle laissez ça...

Le regard furieux, le Barth aurait bien achevé Ghost de ses mains tant il se doutait que la pauvre fille ne se remettrait point de cette affaire si elle venait à enfoncer la lame plus profondément et d’ailleurs, le sang commençait à couler. Il fallait que ça cesse avant que quelqu’un de la prévôté pointe son nez… mais soudain, comme mue par son instinct, la donzelle changea de couleurs puis jeta l’épée. Le barth ne s’était donc pas trompé et maintenant c’était à lui de jouer mais Ghost fut plus rapide, ramassant son épée, il sortit de la taverne tant bien que mal. Lui, le vieux, s’occupa de la jeune femme toute tremblotante tout en marmonnant entre ses dents
« l’à qu’à crever dans un coin l’animal ! ».
Ghost60


Les heures avaient continuées leur éternelle avancée, Ghost en avaient passées quelques unes effondré sur son lit, l'hémorragie thoracique dont il était victime c'était éstompée, les heures de repos involontaires ont permis à son corps de reprendre quelques forces, le sang perdu se reformait petit à petit.
Combien de temps avait il passé sans connaissance.
La journée sa future femme allait ceuillir quelques fruits dans le verger voisin à l'hotel, si elle n'etait pas là c'est sansdoute que la journée n'etait pas terminé. Ghost observa les élements, la clarté de la pièce donnait une estimation du temps passé allongé sur son lit. La blessure ne lui avait pas semblé importante mais le point touché est sensible à la perte de sang , cela doit être la raison de cet évanouissement subite. Il lui fallait caché toute preuve de cet incident si on pouvait appellé ca comme ca, après tout il n'en avait pas succomber enfin pas encore. Changeant à nouveau son bandage au grès du peu de force qu'il avait, Ghost mit dans un vieux baluchon les tissus et vêtements souillé afin de s'en débarassé. Il enfila une chemise encore bien blanche avant de se rendre a nouveau en taverne.


Taverne "la petite tribu"

Ghost entra dans la taverne le regard dans le vide, s'installa sur le siege le plus confortable, commandant quelques verres d'avance d'un délicieux vin de champagne, il paraitrait que le vin aide à la reconstruction du sang dans l'organisme...
Les minutes passent, la main sur sa poitrine où la douleur refaisait son apparitions. Une femme rentrait dans la taverne, malgrès le flou devant ses yeux, il reconnu il reconnu celle qui dans quelques jours deviendra sa femme, Ghost n'était pas du genre a se plaindre à la moindre blessure et quand celle ci lui demanda si ca allais c'est d'un sourire forcé qu'il lui répondit par l'affirmatif. Quelques instants plus tard la jeune femme autoeur de cette blessure entra dans la taverne, un regard glacial vers elle, puis quelques paroles


Vous voyez vous m'avez loupé...

Ghost retira sur de lui sa main de sa blessure, c'ets un spectacle atroce pour la jeune demoiselle qui était rentré sans que Ghost s'en apercoit, une main ensanglantée, la blessure c'était réouverte, sans doute suite à l'effort fourni. Suivi un vertige, puis une chute...

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--La_jeune_femme


Il y a des situations où il faudrait savoir se taire... il y a des instants où il faudrait savoir ne rien faire… et il y a des moments dans la vie où rien ne peut nous obliger à fermer les yeux et rester immobile. Pourtant c’est ce que la jeune femme aurait dû faire… fuir tout affrontement, fermer son cœur à ses mots qui, puissants, avaient trouvé le chemin de son cœur pour le lui marteler, le lui étreindre à en étouffer, à la faire devenir folle au point de ne pouvoir se contenir.

Elle avait tenté de s’en aller, elle avait tout fait pour l’éviter. Mais rien n’y avait fait, à croire que Reims était aussi petite qu’une petite boite en bois car à chaque coin de rue qu’elle prenait elle le voyait, à chaque moment qu’elle espérait tranquille, il se pointait… décidément, il ne lui restait plus qu’à l’affronter.

Ces paroles avaient provoqué sa colère, ses insinuations avaient décuplé son envie de le toucher lui aussi. Et lorsque ce jour-là, il était venu en conquérant la provoquer une fois encore, elle n’avait pas courbé l’échine, elle n’avait pas pu faire taire cette hargne qu’elle ressentait pour lui, pour ce qu’il avait fait, pour ce qu’il avait dit. Lui tendant une épée, elle avait cru d’abord qu’il plaisantait. Mais son regard accroché au sien ne pouvait en rien la tromper. Aucun sourire ne venait égayer leurs prunelles fermées et d’un mouvement lent mais assuré, elle s’était saisie de l’arme. Aucun frisson, aucune peur, la jeune femme savait qu’il fallait en finir, que la provocation avait assez durée.

Pointant le bout de l’épée sur sa poitrine, elle avait laissé s’enfoncer la lame dans cette chair tendre qui n’opposait aucune résistance. Seule la respiration de l’homme lui montrait que la souffrance s’installait. Mais que cela faisait du bien de pouvoir constater que le mal s’immiscer en lui comme il l’avait fait dans chaque parcelle de son cœur, de son esprit et de son âme. D’un petit mouvement basculé vers l’avant, le bras continua sa légère progression. Et là, la pointe au-dessus du cœur s’était enfoncée laissant apparaître quelques gouttes de sang… La jeune femme jubilée… si son cœur à lui ne ressentait plus aucun sentiment pour les autres mis à part la méchanceté, autant le lui retirer. Dans sa folie meurtrière, seule l’apaisement comptait, rien d’autre ne trouver grâce à ses yeux… pourtant, la voix lointaine d’un homme qui tentait de la raisonner faisait chemin dans son esprit, lui ouvrant les yeux plus grands, chassant ce voile qui s’était chargé de lui obscurcir toute pensée et lorsqu’elle comprit enfin ce qu’il se passait, devant ce sang qui maculait cette chemise, la jeune femme ne put que lâcher prise face à cette haine qui lui avait rongé le cœur au point de vouloir ôter la vie.

Tremblante, suffocante, elle ne voulait plus se battre. Sa main lâcha rapidement l’épée qui se fracassa au sol dans un bruit venant tinter longuement dans ses oreilles. Elle aurait voulu partir, s’enfuir, mais ses jambes refusaient d’avancer. Heureusement quelqu’un se chargea de la ramener aux rivages de la réalité pendant que celui qui avait piétiné sa raison s’en allait vers d’autres horizons. Réalisant ce qu’elle avait fait, la jeune femme prit la fuite à son tour, cherchant à se cacher, à terrer sa souffrance au fond de sa conscience.

Elyaelle


Sans un bruit comme a son habitude, se faufilant derrière les personnes présentes, a travers les tables et les chaises, Elyaëlle avait laissé pour quelque heure la maison vide et ses angoisses, pour retrouver la chaleur et la présence des seuls adultes à qui elle faisait confiance…

Oui mais voilà… il y a des endroits où les enfants ne devraient jamais être…

Une taverne, un froid glacial, et cette vision, cet horreur devant ses yeux. Il y a tout près d’elle les gens qu’elle aime, ceux qu’elle chéri dans son cœur, ceux qui lui ont appris à faire confiance et à croire en la vie, mais il y a aussi cette main ensanglanté, la tache maculant la chemise et toutes ses horreurs qui reviennent devant ses yeux…

Les paroles sont cruelles pour la fillette qui ne comprend pas tout. Elyaëlle ouvre de grands yeux, paniqués, terrifiée à la vue de ce sang et de l’homme qui commence à défaillir.
Il est si pale. .. Est-il mort ? Pas lui ? Non pas lui ? Que s’est-il passé ? On lui avait promis qu’elle ne risquait rien ici ? Pourquoi est-il blessé ?

Sa bouche s’ouvre à son tour mais aucun son n’en sort. A quoi bon ? Pourquoi crier ? Personne ne l’entend, personne ne la voit, personne ne voit les images qui défile devant ses yeux qui hurle sa peur…

Et tandis que son petit corps se crispe et se raidit, recroquevillée sur sa chaise, Elyaëlle assiste terrifié, a une guerre sans merci qui lui rappelle combien les adultes peuvent oublié que leur paroles cruelles peut briser l’innocence d’un enfant…

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Avalonne


[Plus tôt ...]

Ava entra en taverne pour rejoindre son fiancé loin de qui elle avait tant de mal à être . Jamais elle n'avait aimé de cette façon . Un sentiment fou qui vous prend, qui vous emporte sans pouvoir opposer aucune résistance . Elle poussa la porte et sa première vision fut celle d'une épée posé sur la poitrine de celui qui comptait tant pour elle . Son coeur s'emballa, sa poitrine se comprima violemment . Que ce passe t'il? se demandait elle ... Le bruit de l'épée tombant au sol retentit, ses yeux sont rivés sur Ghost et une ombre de jeune femme lui passe devant et s'enfuit ... La jolie brunette ne quitte pas son fiancé du regard . Elle ne voit rien d'autre que lui .
Ava veut s'approcher mais Ghost esquive en lui disant c'est rien.. Rien de grave et s'éclipse aussitôt .. La jolie brunette ne comprend pas et essaie de se rassurer en laissant agir la confiance aveugle qu'elle a en lui . Il a dit ne rien avoir, que ce n'est rien . L'esprit occupé elle rejoint le verger se demandant pourquoi est-il partit aussi vite ? Ou est-il allé ? Etait-il blessé ?

Taverne "la petite tribu"

Ava retourne finir sa journée de cueillette l'esprit avec lui à chaque secondes qui passent .. La journée lui parait si longue à présent , elle n'a qu'une hâte le rejoindre, le voir .... Enfin sa cueillette est finie, Ava se dépêche pour le rejoindre, elle s'arrêta a la Taverne de "la petite tribu" voir si il est là . Poussant la porte et espérant le trouver elle se presse de passer le pas de la porte ..
Son tendre Amour est là, pâle si pâle ...Trop pâle ..

Ghost ça va ? Tu as mal ?

Ava le regarde inquiète , lui si fort d'habitude à l'air affaiblit . Si seulement elle comprenait se qui se joue .. Mais on elle ne comprend pas la gravité de l'instant . Ghost esquisse un léger sourire pour la rassurer , sa main posé sur sa poitrine . Ses paroles vont dans le même sens .
Quelques instants plus tard une jeune femme entre, son visage ne lui semble pas inconnue mais elle ne sait pas pourquoi . Un long frisson la parcours, le regard de Ghost se fait glacial . L'ambiance est si pesante tout à coup ..

Ava la regarde, puis le regarde à nouveau . Elle essaie de comprendre ce qu'il se passe quand soudain il retire la main de sa poitrine . Une tache de sang apparait . Ava perd ses moyens, se tétanise. Son passé la rattrape en un éclair, la mort d'Eru feue son fiancé, le sang , son impossibilité de le sauver . Ses jambes se mettent à trembler, la panique monte en elle . Elle la ronge, la rattrape, l'emporte ... Ava ne peux pas lutter contre elle, c'est trop fort . Pas encore ... Pitié seigneur pas encore ..
Sans même se rendre compte du temps qui défile elle se retrouve dehors, perdue, affolée . Plus encore que la première fois ...
Que fait-elle la? Pourquoi n'est-elle pas a le soigner, c'est son rôle c'est ce qu'elle veut faire .... Mais elle ne contrôle plus son corps ... La panique la tient . La vue du sang l'a faite basculer vers ce qu'elle essayait de cacher, d'oublier de son passé . La crainte de perdre sa moitié sans pouvoir le sauver . Essayer de soigner et voir s'éteindre ... Cette impuissance que parfois la vie vous impose injustement ..

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Ana.lise


[La Taverne de la petite Tribu]

Ana était là, au milieu de cette taverne où se jouait un drame. Ses yeux avaient rapidement vu le sang couler sur la chemise immaculée et sa gorge s’était serrée. Ghost, celui qu’elle croyait invincible, celui qui était passé à travers tant de choses et d’évènements, des guerres aux provocations en passant par les malheurs qui avaient ternis sa vie, cet homme était devenu un colosse aux pieds d’argile, blessé, mourant sans doute si personne n’intervenait.

En un instant, tous les mots qu’ils avaient eus lui revinrent en mémoire. C’était un secret pour personne à Reims que ces deux là ne s’entendaient pas ou peu et que souvent éclatées des disputes sur n’importe quel sujet d’ailleurs. Un feu de paille devenait un véritable incendie lorsqu’ils s’y mettaient. Deux têtus, deux caractères impossibles qui n’hésitaient pas à s’affronter… prétextant avoir raison l’un et l’autre… oui mais là, il fallait oublier ces querelles incessantes, oublier les affrontements sans fin… un homme allait mourir si personne ne se bougeait et sans même se rendre compte qu’Elyaëlle était rentrée et faufilée derrière elle, Ana.Lise chercha du regard Ava qui semblait pétrifiée.

Soupirant d’énervement, Ana se jeta aux pieds de Ghost pour voir l’étendue des dégâts puis déchira la chemise qui s’humidifiait à vue d’œil.


Mon Dieu ! lâcha le jeune femme entre ses dents en voyant la plaie qui marquait la poitrine de son patron.

Ava, avez-vous des torchons s’il vous plait ?.... AVA....


Pas de réponse de sa part, Ana se rendit compte très vite que la future épouse était pétrifiée à la vue du sang. Beaucoup l’était et c’était une chance pour Ana que ce ne fut pas le cas mais à l’atelier de son oncle, elle avait vu du monde se blesser et elle-même s’était déjà transpercer le doigt avec une aiguillée à plusieurs reprises. Mais là n’était pas la question, ça ne se discutait point et une peur restait une peur. La jeune femme réagit assez promptement. Il lui faudrait donc compter que sur elle-même. Se redressant, la nourrice tira sur un pan de sa robe et d’un mouvement ferme, en déchira un long bout puis l’appliqua sur la blessure.

Pour l’amour du ciel, il nous faut un médicastre …. Ava viteeeeee, bougez-vous ou alors aidez-moi !


Puis se penchant vers Ghost, se reprochant mentalement tous les mots et leurs actions précédentes, Ana pâlit à la vue du corps inerte mais ne put s'empêcher de lui murmura :

Et vous, vous n’avez pas intérêt à quitter ce monde… accrochez-vous Maistre Ghost, accrochez-vous et pensez aux enfants…

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Ghost60


Ses paupieres étaient trop lourde pour qu'il arrive a les réouvrir, pourtant une lumière eblouissante se projetait devant lui.
Eblouis , aveuglé par ce rayon lumineux semblant viser ses yeux alors qu'ils viennent juste de s'ouvrir, la lumiere baisse legerement, il ne sent plus cette douleur sur sa poitrine, il ne sent plus son corps.
Lentement tout au loin une jeune femme blonde s'approche, la silhouette marche mais ne semble pas s'aprocher, Ghost se leve s'approchant lui meme de cette silhouette. Les traits du visage de cette jeune femme apparaissent petit a petit, c'est elle, c'est sa femme... mais........ cela veux dire .... Ghost se tourna vers l'endroit d'ou il vient son corps gisait là.
Le regards retournant voir celle qui l'avait quiter il y a quelques mois pour rejoindre le très haut, il l'a retrouvait face à lui puis elle se met à lui dire tout bas


Non Ghost, tu ne peux pas abandonner pense à nos enfants
La jeune femme blonde approche ses levres des siennes, a l'instant ou les levres se touche, Ghost est projeté en arriere la ou il gisait.
Ses yeux se reouvrir une nouvelle fois et un grand cris sortit de sa bouche


Canne non canne
Les yeux en larmes, il s'était réveillé dans un lit d'une des chambrée de la taverne, que s'etait il passé, comment etait il arrivé là?...

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Ana.lise


Tout devait aller vite, très vite. La moindre perte de temps et c’était la catastrophe assurée. Ana.Lise ne se sentait pas la force d’annoncer aux enfants que leur père était lui aussi parti vers d’autres cieux alors, avec l’énergie du désespoir, elle prit les choses en mains. Chemise de Ghost ouverte, elle avait fait un point de compression afin que le sang ne s’écoule plus… oui mais après… Elle n’était pas médicastre et Ava n’était plus que l’ombre d’elle-même.

*Réfléchis… réfléchis vite ma fille ou bien il sera perdu…* s’exhortait-elle machinalement, retenant cette furieuse envie de pleurer qu’elle sentait monter en elle. Et contre toute attente, sa hargne se fit maitresse d’elle-même et les larmes qu’elle sentait si proches furent vite transformer en force.

Se retournant vivement, c’est alors qu’elle vit Ely qui se tenait prostrée dans un coin de la taverne. Le temps de chasser cette image de la petite fille qui serait à nouveau marquée à vie par ce qu’il se passait dans cet endroit, la jeune femme s’en voulu d’avance mais elle n’avait pas le choix. Personne ne viendrait l’aider si elle ne faisait pas appel à sa pupille.

Ely, ma puce, regarde-moi… regarde-moi Ely s’il te plait…

Ana parlait doucement, comme elle le faisait souvent lorsqu’elle s’adressait à la petite et ce depuis qu’elle la connaissait et voyant la gamine levé enfin son petit visage terrifié vers le sien, elle lui offrit un regard rassurant, une mine apaisante. Puis elle reprit doucement.

Ely, il va falloir que tu m’aides ma chérie, tu comprends… seule je ne pourrais pas faire grand-chose et vu l’état d’Ava… bien, il faudrait que tu ailles chercher ton ami Eldric… qu’il vienne de toute urgence avec quelqu’un d’autre pour qu’on puisse transporter Maistre Ghost dans une des chambres, là-haut… tu m’entends Ely…

La petite avait fait glisser son regard le long du bras d’Ana et fixait la main de cette dernière, posée sur ce torse dont la respiration n’était pas des plus vaillantes. Et même si, grâce au point de compression, la plaie ne saignait plus, le tissu que la nourrice avait appliqué était maintenant taché de sang ainsi que sa dextre, de quoi traumatiser une enfant. Ana n’était pas dupe, elle savait que tout ceci allait faire du mal à Elyaëlle et elle s’en voulait à un point que personne ne pourrait imaginer. D’ailleurs, une sorte de malaise venait distiller son poison au travers de son être, la soumettant à un malaise grandissant mais avait-elle le choix à cet instant… certainement pas alors elle respira lentement, chassant au mieux ce sentiment de culpabilité qui venait lui ronger le coeur. Il lui fallait arracher les yeux de la petite à cette vision d’horreur et Ana l’appela aussi fort qu’elle le put afin de la faire réagir.

ELYYYYYYYY !


Captant l’attention de la gamine, la jeune femme soupira enfin. Elle lui répéta ses instructions tout en sachant que l’enfant était si débrouillarde qu’elle aurait ramené le village en entier s’il avait fallu et les minutes s’enchaînèrent dans une attente qui sembla interminable à Ana et puis soudain, la petite revint essoufflée mais accompagnée.

Eldric avait rameuté deux braves paysans et ensemble, ils portèrent le blessé à l’étage, lentement, en prenant soin de ne pas trop le bousculer. Mais vu l’état dans lequel se trouvait le pauvre Ghost, il n’aurait rien senti à une douleur supplémentaire. Tant bien que mal, ils l’installèrent sur un lit puis Ana les remercia sincèrement en leur promettant d’aller les voir rapidement. Enfin, elle s’occupa de la plaie. Apparemment, Ghost était assez agité et il fallait faire rapidement quelque chose.

Le laissant sur le lit quelques instants, Ana demanda un dernier effort à la petite afin d’aller lui chercher l’eau dont elle avait besoin rapidement. Et pendant ce temps, avec des gestes presque tremblants, Ana fit ce qu’elle pensait être le mieux, essuyant ce sang qui maculait le poitrail de l’homme si pâle allongé dans cette couche, examinant la plaie espérant qu’elle ne soit pas mortelle. La petite revint rapidement avec un pichet d’eau et des serviettes propres qu’elle avait dû dénicher dans un bahut de la cuisine. Une sorte de sourire énigmatique étira les lèvres d’ana malgré la situation, sachant très bien que malgré le tragique de ce qui se passait à l’instant présent, Ely avait assez de jugeote pour l’aider du mieux qu’elle le pouvait et Ana commença enfin à nettoyer le tout puis elle déchira le carré de lin afin d’en faire des compresses qu’elle mit en place. Le fait d’être allongé minimiser les risques de réouvertures et de saignement mais encore fallait-il que Ghost reste tranquille ce qui ne semblait pas être le cas. Et lorsqu’ il cria le nom de son épouse disparue, faisant sursauter Ana dans le silence de cette chambre, cette dernière pensa rapidement au pire et s’approcha du blessé. Pourtant contre toute attente, ce sont des yeux baignés de larmes que la jeune femme rencontra. Comme elle l’aurait fait avec un des enfants dont elle avait la charge, la nourrice mouilla un linge propre afin de le lui passer sur le visage, faisant disparaitre du même coup les perles de sueur dues à l’agitation et les larmes qui s’étaient répandues sur son visage.


Chuuuuutttt, ne bougez point Maistre Ghost, je vous en prie… vous allez faire à nouveau saigner votre blessure. Vous ne risquez rien, vous êtes chez vous, à la taverne…


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Elyaelle


Tétanisé, recroquevillée dans ce coin de la taverne, essayant de se faire oublié, Elyaëlle ne pouvait détourner son regard de cet homme ensanglanté, immobile, étendu par terre.

Tant de chose, tant d’horreur lui revenait en mémoire. Des images qui défilaient, des cris, des pleurs, des larmes et ce sang… tout ce sang… Elle en ressentait le gout dans sa bouche… Mais pourquoi était-elle venue la ? Pourquoi celui qui lui avait promis protection était-il blessé, mourant peut être ? Et sa tutrice, sa douce maman ? Elle qui semblait si mal depuis quelque temps… Elle l’avait vu pleuré lorsqu’elle l’a croyais endormit, elle avait vu son regard triste, elle qui avait tant de joie dans son cœur… Que se passait-il ? Qu’était-il arrivé ?
On lui avait promis chaleur et bonheur… Mais la fillette ne ressentait en cet instant que tristesse et douleur…
Elyaëlle tremblait, silencieuse, prostrée, enfermée dans cette carapace qu’elle s’était forgée au fil des années… Plus jamais… oh non plus jamais elle ne croirait au promesse qu’on lui ferait…
A quoi bon ?

Une petite voix vint la tirer doucement de ses obscures pensées. La fillette tourna la tête vers sa tutrice avant de reporté son regard sur Maitre Ghost et la main taché de sang d’Ana… du sang encore… du sang toujours… Ely ne pouvait détacher ses yeux sur cette blessure… Et puis soudain un cri ! Un appel ! La gamine sursauta et releva la tête vers sa tutrice.
Agir ! Vite ! Chercher de l’aide ! Elyaëlle n’avait pas tout entendu, tout compris, mais juste l’essentiel, et sans attendre elle se leva d’un bon et courut hors de la taverne.

Courant a travers les rues, sans se retourner, la fillette traversa la ville. Evitant certain passant, courant à perdre haleine, elle se retrouva vite devant la maison d’Eldric. Sans perdre un instant elle tambourina comme une folle à la porte hurlant, essayant d’expliquer avec ses mots a elle ce qu’il se passait ce qu’elle avait vu, et très vite, elle reprit sa courses suivit de plusieurs personnes.

A bout de souffle elle rentra dans la taverne, laissant les hommes s’occuper du blessé et elle suivit sa tutrice jusque dans la chambre… silencieuse…
Elle apporta de l’eau, des linges et tout ce qui lui tombait sous la main, tout ce qui pourrait servir à sa tutrice pour soigner Ghost… s’il n’était pas trop tard encore.
Il était si pâle…

Ely se recula dans un coin de la chambre, silencieuse, reprenant son souffle avec peine… Incapable de prononcer un seul mot, son petit cœur terrifié battait à cent a l’heure… Mais que faire maintenant… Elle avait vu ce qu’il ne fallait pas, sans comprendre ce qu’il se passait, le monde adulte venait une nouvelle fois de marqué son petit cœur d’enfant déjà bien meurtris
Assise dans un coin de la pièce, dissimulé par la pénombre, les yeux dans le vide la fillette se tenait immobile…. Immobile et silencieuse… se faisant oublié doucement…

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--Basill




On était venu le chercher et on l’avait traîné de force dans une taverne mal éclairée, mal dépoussiérée et peu fréquentée, bien que ce dernier critère n’en fût finalement pas un aux vues du nombre de gargotes que comptait Reims qui n’étaient jamais remplies. Mais pour le coup c’était bien la première fois qu’il entrait dans celle-ci. Faut dire à sa décharge que le vieux Basill n’avait certes pas finit à l’asile parce qu’on pouvait le déranger à tout heure du jour et de la nuit et qu’il n’était pas regardant en ce qui concernait les endroits dans lesquels il se rendait et les personnes qu’il soignait.

Mais ce jour-là, c’était un jour sans grande prétention, un jour où le vieil homme se morfondait dans sa tanière quand soudain on était venu frapper que dis-je tambouriner à sa porte. Un gueux s’en était venu le chercher pour une urgence, le blessé risquait d’y passer.

« Alors pourquoi se presser » avait-il répondu au paysan tout en prenant sa sacoche, son mantel et son chapeau. La ville était encore couverte de neige et ce n’était pas le moment pour lui d’attraper la mort. Qui soignerait ceux qui doivent passer de vie à trépas s’il n’était plus là ? Un sourire aux lèvres, claudiquant, il suivit le bonhomme jusqu’à la taverne indiquée.

Le gueux l’avait mené jusqu’à la chambrée et il y était entré comme en terrain conquit avec à peine un regard pour les occupantes, se rendant immédiatement au chevet du blessé. Il ouvrit la chemise, chaussa ses binocles puis inspecta la blessure.

Bien qu’avons-nous là ? Mmmmhhh….mmmhhhh… mmhhhhh …. Dans le silence de la pièce s’élevait des petits bruits que le vieux fou ne pouvait s’empêcher de laisser s’échapper montrant ainsi qu’il était concentrait. Chose bien évidemment peu vrai vu qu’il lorgnait sur les formes généreuse de la jeune femme qui se trouvait proche du blessé. Et lorsqu’il leva ses yeux de fouine, il put constater que la dame le fixait. Faisant mine de ne pas l’avoir vu, il ôta ses lunettes, les essuya dans un geste machinal puis les remis sur son nez. Et bien, celui qui a fait ça ne l’a pas raté. Une chance sur deux qu’il survive…. s’il passe la nuit, il sera tiré d’affaire.

Ouvrant sa sacoche, il en sortit quelques bandages avec une lotion préparée afin de l’appliquer sur la plaie et une sorte de résine utilisée pour fermer la plaie en attendant de la recoudre et il tendit à la brunette une bourse avec quelques herbes pour la fièvre.

Donnez-lui ça à boire durant la nuit. Je repasserai demain. S’il vit, je lui ferais des points afin de refermer la plaie sinon… vous saurez quoi faire…

Matant une dernière fois le décolleté de la demoiselle, Basile lui aurait bien fait la causette à celle-là mais la petiote qu’il voyait recroquevillée dans son coin l’empêcher d’agir ouvertement. Dépité mais ne rendant pas les armes pour autant, après avoir mis mantel et chapeau il se retourna une dernière fois vers la jeune femme, l’œil brillant, un sourire aux lèvres.

Avec de la chance je repasserai demain…

Puis la porte claqua sur un Basile tout frétillant comme à ses vingt ans. C’est qu’elle lui avait bien plu La donzelle et il comptait bien repasser prendre de ces nouvelles. Quant à soigner le blessé, cela devenait secondaire. Après tout, il n’avait dit mot mais il ne pouvait rien faire juste faire une prière à Aristote pour son saint et non le sien.
Ghost60
Bien que la lotion et le pansement avait reussi a arreter le saignement, le corps inanimé avait perdu beaucoup de ce liquide vital qui imprégnait encore vetements et morceaux de tissu nombreux et variés.
La nuit promettait d'être longue, peut être la dernière pour un tyran, un monstre pour beaucoup.
Alors que son corps n'arrivait a faire aucun mouvement, son esprit lui tentait de combattre, toute une vie arme à la main, ces batailles nombreuses sans une seule blessure physique et cette provocation, celle de trop qui l'a mis à terre... Lui qui faisait couler le sang a fait couler le sien.
Alors qu'il est plus simple de se laisser partir rejoindre ceux qui ont quiter le monde corporel pour le monde spirituel, lui se battait encore une fois, pour ceux qui sont encore ici et qui ont besoin de lui, ses enfants.
Ce dernier duel, contre la mort cette fois, est décisif.
Lui qui n'a jamais flancher devait une fois de plus se dépasser, tout ce joue de l'interieur, alors que son envellope se refroidi petit a petit, son ame défi son adversaire. Tout semble allez tres vite alors que ca fait des heures qu'une jeune femme lui tiens la main en esperant un geste.

Les premiers rayons de soleil font leur apparition , la petite chambre de la taverne où Ghost fut emmener s'eclairait doucement. La brunette avait passer la nuit à veiller, un grand dévouement envers un homme aussi detesté.
Le soleil était plus present dans la chambrée, le corps immobile depuis plusieurs heures semblait s'être réchauffé, la jeune femme assoupi au chevet de Ghost pu sentir la main qu'elle tenait se serrer legerement.
Le combat de l'interieur venait de prendre fin, avec grande difficulté Ghost essaya de levé ses paupières... Tournant legerement la tête vers cette personne qu'il sentait pres de lui.


Ana...
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