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[RP] Ca s'en va et ça revient, tout un programme.

Kar1
[C’est fait de tous petits riens]


Ô départ. Ô bonheur. Elle commençait à ne plus y croire la blonde. C’est donc les pieds devant qu’elle quitte la Rochelle avec en tête ses 26,3% aux élections municipales. Encore une belle victoire de canard. De plus, enfin est arrivée la récompense pour avoir dépensé une tune folle dans la bouffe de Canasson. Il n’en est que plus reposé. Il n’aura plus d’excuse. Fatigue prohibée. Faut bien en même temps, avec toute la troupe qu’il va devoir porter, ou plutôt tirer à coup de reins plus forts les uns que les autres, ya de quoi se remplir la panse comme jamais. Pas bien con le cheval. L’a trouvé le bon filon. L’hiver en plus avec le vent, les yeux pleurent tout ça. Alors son coup d’œil rabougri vers la blonde est fatal. Double ration qu’il récupère à chaque fois. Aussi emmerdeur que sa propriétaire. Je vous jure. Il est allé à bonne école. Et ne parlons même pas des carottes que la Louise aime à lui fiche dans la panse.
Je m’égare non?

Grand programme pour la troupe à moitié Zokoïste.
L’Est.
A bâbord toute! Ou euuh.. Tribord peut être. Pas bien douée pour la piraterie des grandes marées la blonde, même si elle en rêve plus que tout et ce depuis toujours. Imaginez là avec un tricorne sur la tête. Ya de quoi rire. Elle prend toujours son air niais quand la coiffe est de sortie. Je vous assure, à ne rater sous aucun prétexte.
Donc bye-bye le Poitou et c’est tant mieux. Fouler le sol encore gelé, elle va se sentir revivre Karine. Elle en trépigne d’avance. Et puis, la voilà accompagnée de gens avec qui elle n’a pas encore fait grincer sa charrette plus qu’atypique. Leur destination est presque la même, à peu de chose près. Une lance? Deux lances peut-être? A savoir qui suit dans cette destinée sans fond. Mais c’est chouette, en route pour de nouvelles aventures.


Ma seule certitude étant que moi j'me fais la malle quoi qu'il arrive dans une semaine.

Qu’elle leur avait dit la Fel’. Sont sur la même longueur d’ondes, tout parfait. Pis Karine a envie de faire la chasse à la neige. Y en a déjà plus en Poitou, il faut se rapprocher des montagnes. Surtout après sept jours consécutifs à la mine pour payer sa énième dette, rien de mieux qu’un air dans les hauteurs. Au risque de me répéter -et je le fais jamais hein hein-, enfermée dans les profondeurs rocheuses toute la sainte journée avec un bourreau en guise de compagnie, on a vu mieux. Et les plaines poitivines, ça suffit pour longtemps. Enfin.. On dit ça.. Mais sont pas au bout de leur surprise les zokos, euuh nan les zozos..

Mais c’est pas le tout de rêver à d’autres contrées, encore faut-il organiser un chouille le départ tout de même. Ça tombe bien, c’est Canasson qui mène. La blonde part donc à la chasse aux suiveurs. Malheureusement, ce n’est pas chose aisée. Ou bien, ils font exprès de jouer à cache-cache pour emmerder la blonde, parce que c’est vrai qu’elle râle vachement bien, ou alors, c’est la période des fêtes et vaut mieux se retrouver en tête à tête avec le petit Jésus et son étoile. Donc après multiples tours de la ville, que Karine commence à connaitre comme sa poche, elle se décide à poster ses miches dans une taverne ou il reste encore de la binouze et à copier de multiples fois avec une seule et même plume ce qui suit.


Citation:
Compagnie bonsoir!

L’heure du départ va sonner bien vite, mercredi comme prévu. Il est temps de s’organiser un chouille. Etant donné qu’il y en a certains que je n’ai pas vu depuis des jours voir des semaines, je fais en sorte que les informations qui vont suivre soient connues de tous, via pigeons. J'en ai mal à la main.

Bref, la charrette est fin prête. Louise et moi la conduirons pendant tout le trajet. En famille, c’est efficace. L’arrière de celle-ci vous est ouvert bien sur (intégrez la lance). Organisée que je suis d’ailleurs, elle peut contenir huit personnes et tout ce que ça implique.
Nous partagerons le repas, c’est ce qu’il y a de plus simple. Un panier en osier est dédié aux vivres dans le fond de la charrette, n’hésitez pas à le remplir ainsi qu’à vous servir. C’est fait pour. D’ailleurs, j’ai de la poiscaille qu’il faut bouffer avant qu’elle pourrisse pour de bon. Jeudi c’est poisson!

Aux dernières nouvelles, nous serons sept à partir de la Rochelle.
Jules. - Félina - Eikorc - Aurile. - Louise.. - Djenesa - Kar1 (j’en oublie?)
Ça permettra à Môsieur Colosse d’étendre ses gambettes pendant toute une nuit. Faut qu’il se remette le pauvre chou. Mais ça ne durera pas bien longtemps par contre, faut pas rêver. Dès notre passage à Niort, nous prenons quelqu’un en rab'. L’alcoolique invétérée du nom de Sandrae nous rejoindra dans notre quête à la Touraine, avec sa pouère.

Je crois que nous avons tous, sans exception, très envie de partir aussi vite que faire se peut de ces marais poitevins. C’est pourquoi il n’y aura qu’une escale de quelques heures à la ville, et ce en journée. Nous voyagerons la nuit. Si quelqu’un décide de dormir à l’auberge, parce qu’on ne sait quelle envie lui prend soudainement, il serait bon ton de me prévenir rapidos pour que je puisse diffuser l’information à tout la clique.
Une information vaut mieux que dix tu l’auras.

Ah tenez. Info inédite récupérée dans un journal du coin. Elle nous annonce que la loi martiale a été levée en Touraine depuis hier dimanche. Il n’y a donc plus de risque de se faire faucher par je ne sais quelle armée cachée derrière un buisson.

En tout cas, faites vos pauses pipi avant de partir, évitez de vous mouiller le postérieur en tombant dans la neige, et le voyage se fera sans encombre.
Pis j’ai pleins de peaux, serez au chaud la dedans.

A vous les studios!

Karine, dévouée.


Charrette en selle, coffres cachés sous une barque légèrement trop visible, y a plus qu’à.
Tout un programme.

_________________
Karine de Pommières.
Felina
[On the Road again ! ]

Dernière soirée avant un moment dans la cabane de fortune qu’elle s’est construite sur la plage de la Rochelle. La nuit est déjà bien avancée, et si rouquin s’est endormi du sommeil du juste il y a plus d’une heure, la Rastignac est bien en peine de faire de même. Non pas qu’il ne soit pas parvenue à l’épuiser, mais trop de pensées l’assaillant, il lui est impossible de rejoindre Morphée ce soir. Assise sur le sable, genoux ramenés contre elle, tête reposant dessus, elle est pelotonnée sous sa cape, son regard dérivant vers l’horizon l’obscur, comme fixant un point inconnu.
Trois semaines … Trois longues semaines sans aucune nouvelle de l’enfant.

Que devient-il ?
Que se passe t-il ?
Pourquoi Karyl n’a-t-il toujours pas répondu à sa dernière missive ?

Soupir pour tant de questions qui resteront sans réponse. Les baluchons sont prêts, les chevaux parés de nouveaux fers et plus rien maintenant ne s’opposera à son départ pour le rejoindre. Vers l’Est, vers Genève, ou Geneviève comme l’a rebaptisée le blondinet. Ce qui devait être un voyage en duo se transforme en vrai aventure de groupe, à croire qu’elle ne peut plus se déplacer sans être entouré. Joyeux boxon en perspective, ça promet. Mais après tout pourquoi pas se regrouper quand les objectifs convergent hein ...
Qui de vouloir mettre ses coffres à l’abri dans sa demeure Angevine, qui de se chercher une Terre d’Asile à défaut d'une mairie à gérer, qui de suivre pour diverses raisons et elle, elle qui ne pense qu’à cet enfant seul au milieu de la Guerre …

Des rumeurs lui ont fait savoir que la Croisade était terminée, mais cela n’a rassuré qu’à moitié la sauvageonne. Pourquoi si les combats sont finis, aucune nouvelle ne lui parvient plus. Pourquoi ??!!
Poing rageur qui vient cogner le sable frais, s’y enfonçant sans mal … Fichu môme capable de la mettre dans des états pareils. Respirer, se calmer et réfléchir … La colère ne la mènera nul par, pas plus que son impatience. D’une main elle retire de sous son ceinturon la missive pliée reçue de Karine plus tôt dans la journée. Les prunelles sombres parcourent encore une fois les lignes déjà connues, un sourire aux lèvres
Sept … Les sept mercenaires ? La Blonde s’occupe de tout, et comme à son habitude la féline n’a plus qu’à suivre sans se préoccuper de rien. Au menu du poisson et encore du poisson … A force d’en manger, il va finir par lui pousser des écailles à notre panthère.

Mais bientôt cet océan tant redouté sera loin, très loin. Le reverra-t-elle seulement un jour ? Mystère ... La route pour l’Helvétie est longue et parsemée d’embûches et qui sait qui ou quoi ils croiseront en chemin. Alors oui, partir en nombre est peut être la solution, car or de question de crever avant d’arriver à destination. Rien n’y personne ne pourra se mettre entre elle et l’enfant. L’heure de prendre des décisions est venue, et plus rien ne la fera reculer.

Un regard en arrière, vers la modeste cabane, une pensée tendre pour celui qui y somnole, un nouveau sourire sur ses lèvres. Pour la toute première fois de sa vie elle ne la détruira pas, et elle y laissera même quelques effets ainsi que tout l’argent gagné en revendant honnêtement - si si c'est vrai j'vous le jure votre honneur : *haem toussote* - les poissons pêchés ici. Une Féline amoureuse, et qui se fixe en un endroit … décidément les choses ont bien changé … Sûrement qu’un certain brun ténébreux du nom de Devil se retourne dans sa tombe de la savoir si différente de tout ce qu’il a connu. Son frère … son Autre.

Que penserais-tu de tout cela Frangin ? Comprendrais tu, te moquerais tu de ta Félina parcourant les routes non plus seule dans le simple but de faire les poches des voyageurs, mais accompagné de personnes qui comptent, avec pour seul objectif de retrouver un p’tit bonhomme que tu considères comme …

Comme quoi d’ailleurs ? Un frère, un fils ? Aucune idée et peu importe. Jules lui a déjà demandé ce que représentait Karyl pour elle, et comme d’ordinaire, elle avait été incapable de mettre des mots sur ses sentiments. Pourtant elle lui avait répondu avec sincérité avec cette simple phrase.
J’en sais rien, j’peux juste te dire une chose, en lisant sa lettre il y a quelques minutes, c'est comme si on me plantait un couteau là.

Et de poser sa main sur sa poitrine, côté cœur en même temps. Pour être clair, c’était clair non ? Ou il vous faut un dessin. Regard qui se perd alors dans la contemplation la voûté étoilée, ciel clair cette nuit là, admirant sans les voir les millions d’étincelles au dessus d'elle.

Karyl …

Attends moi
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Adiós Fablitos, adieu L'Andalou
Aleanore
Saumur, son hiver, glacial, ses rues, verglacées, ses tavernes, bondées – humour inside – et ses blondes, givrées. Ah non, la Blonde rencontrée, ce jour, n’est pas saumuroise. Mais bien bourguignonne, enfin, c’est ce qu’elle lui a dit. Et c’est tout à la réflexion des élèments survenus dans la soirée que l’Etincelle parcoure les rues saumuroises, panier sous le bras, pour retrouver la blonde, nommée Karine, renommée Blonde pour plus de simplicité.

La blonde rencontrée en taverne, en même temps qu’elle retrouvait Jules. Quel jules ? Son Jules ! Mais encore ? Si vous suiviez un peu, j’aurais pas besoin de me répéter, ‘fin bon, je vous aime bien. – c’est beau la politesse hein – Jules, rencontré à Limoges à la sortie du couvent. Jules qu’elle aime autant qu’elle déteste. Jules, trop grand, trop bête, trop roux, trop lunatique. Pire qu’elle. Jules, encore qui cède à ses caprices, se laisse avoir par les crises de larmes. Jules qui ne marche pas, qui court quand elle le taquine. Jules, pour qui un sourire peut se transformer en rictus cruel, et pour qui une gifle peut devenir caresse. Jules qu’elle a trop cherché et qui s’est énervé. Une fois, la laissant seule avec la blonde, gentille blonde, amusante. Deux fois, avec un colosse en prime, et un doigt de roux qui casse. Oui, elle s’en veut, évidemment même si trop impressionnée par le Colosse pour l'admettre, alors elle fait la fière, sort les griffes, la chatte de salon qui se veut sauvage, enfin, on relâche la garde quand le Nerra quitte la piste. Garce mais pas vache. Et c’est donc sagement, qu’elle répond aux questions du roux.

Oui, elle va bien. Oui, elle est pâle. Elle a été malade, c’est pas vrai ? Mais ça y ressemble ! Oui, elle est maigre, bah elle mange pas beaucoup non plus. C’est pas un drame, ça passera, elle va manger et se soigner. Sagement, elle acquiese aux directives et remontrances qui cachent de l’inquiétude, la fatigue, c’est une maladie artificielle, mais elle ne lui dira pas. Elle le connaît trop Son Jules. Plus tard dans la soirée, un ruban de soie prune – non pas griotte ! – passe de la masse ébène à celle flamboyante du roc. Complicité retrouvée, table rase du passé. Il a quitté sa haine, elle a trouvé la sienne. La roue tourne. Et pour tourner, elle le fait sauvagement avec l’arrivée d’un homme. Certitude établie par l’Etincelle. Il est moche. Et après l’épisode « Finam », elle tire une conclusion d’une logique implacable : Les moches ne devraient jamais parler. La poupée brune se tourne vers la blonde qui ressort secouée de l’entrevue et finalement, c’est avec naturel que la jeunette passe de l’annonce de la mort d’un homme à une proposition des plus saugrenues.


« Tu voudras que je te brodes quelque chose sur un ruban pour mettre dans tes cheveux, Blonde ? »

Un homme est mort. Et les mots de la poupée s’échappent des lèvres vermeilles pour rappeler à la blonde que la vie est là et que rien ne l’arrête. Petit corps qui se glisse contre celui de la blonde dans le fauteuil confortable. Et dans la tête de la jeune fille, une voix résonne : Plus tard, je veux être blonde. Finalement, ce n’est pas un ruban qui est demandé, mais une leçon de broderie. Alors la voilà, l’Etincelle partie dans les rues sombres de Saumur, suivie par une chienne à la robe aussi noire que la chevelure de la jeune fille. Trottinant toutes les deux, l’une ravie de suivre sa maitresse de bonne humeur, l’autre parce que dans sa tête, une mélodie psychédélique résonne et que l’Etincelle virevolte, portait par des accords qu’elle seule entend. Funambule d’une vie qui ne tient qu’au fil de sa folie, de ses lubies. Aujourd’hui, elle sourit. Oui mais demain, demain, on verra bien. Coup de vent aux milles volants qui s’engouffre dans un coche qui l’amène à Château-Gonthier où elle récupère son nécessaire à broderie et quelques rubans. Retour à Saumur, où la poupée devenue ballerine pour la soirée, enchaine les sauts de chat, des pointes qui n’ont de sens que pour elle-même, étoile d’un ballet qu’elle se joue elle-même. Elle n’est pas folle, éthérée par moments. Et la porte de la taverne s’ouvre sur une Aléanore qui pirouette et finie dans une révérence, étalant les jupes en corolle autour d’elle.

-« C’est encore moiiiii ! »


Au cas où, on aurait pas compris.
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Oui, cette bannière est Rose. Dédicace à Lala.
Kar1
Saumur, escale avant de faire demi tour et de retourner dans le Poitou. Ne faites pas les étonnés comme ça voyons! Ne vous l'avais-je pas dit qu'ils étaient loin de se douter des surprises qui les attendaient? Z’étiez prévenus vous au moins, contrairement à toute une troupe qui franchement se passerait bien de fouler une nouvelle fois le Comté qu’ils viennent délibérément de quitter. Le problème surtout, c’est que c’est à cause d’une saleté de guerre finie il y a quelques mois maintenant dans le Berry. Mercenaire oblige, ils sont tous, sans exception, forcés de faire une longue boucle interminable vers le sud pour se rendre à bon port. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué hein. Le pire dans tout ça, c’est que la blonde avait piqué tous les pigeons du Poitou pour pouvoir prévenir certains acolytes des endroits par lesquels la charrette passait et leur donner un lieu de rendez vous. Ils viendraient, ils ne viendraient pas, mais elle n’en saura pas plus puisqu’elle n’y sera pas elle-même au final. C’est malin.

Pour l’heure, autant profiter de Saumur tant qu’on y est. Parait que les miches -de pains, et pas d’autre chose bandes de pervers- sont à un prix dérisoire. Bêtement, la blonde n’a même pas fait un tour au marché et ne le saura qu’une fois partie d’Anjou. Pourquoi? Parce qu’elle s’est attardée sur une brunette Jeunette qui, contrairement à Louise, ne ronchonne pas à chaque fois qu’un surnom loufoque sort du cerveau de la blonde pour arriver jusqu’à ses lèvres et se risquer à voix haute.
Yes, ça paaasse.. Et même pas in extremis. De quoi rendre la blonde fiérote. Pas à dire.

Fille de Marie Alice cette donzelle là, pas sur qu’elle l’ait déjà croisé en Bourgogne. Mais les noms prononcés par cette dernière ne sont autres que des bourguignons à toute heure. De quoi déblatérer pendant de longues minutes -parce qu’il ne faut pas charrier non plus hein- sur le fonctionnement des fortes têtes de ce duché. Nostalgie quand tu nous tiens.
Et puis, on découvre, on en apprend sur la terre qu’on a quittée depuis des années. Le père de Loewenne n’est plus. Mort chez les moines le Gaborn. Espérons qu’il ait pu se remplir la panse de mousse bien blonde avant de se laisser aller pour l’autre monde. Cet homme était celui, fut un temps, qui impressionnait la Paillasse plus que tout. Toujours sérieux et mystérieux en taverne, il avait le don de la mettre mal à l’aise. Et puis faut dire, il avait un dégout certain pour Tamorin, ce qui forcément, n’arrangeait pas le chmilblique pour un sou. Tam’, Pirate en devenir qu’elle respectait le plus dans ce Royaume. Mort pour une tentative de meurtre qui a viré au drame. Lointain est le temps ou ils se retrouvaient en taverne pour raconter des conneries plus grosses qu’eux deux réunis, à en rendre jaloux plu d'un. Lointain est le temps ou le Livre des Vertues avait servi d’arme en pleine cérémonie pour sortir ce dernier des griffes du Baron. Lointain est le temps ou elle était encore sa blondinette.
Alors lorsqu’elle rencontre le vil assassin de ce tricorneux odieux, la frimousse se plisse. Les cordes vocales se resserrent. Elle ira fouiller dans sa boite à vélin pour la peine, et en ressortira la dernière lettre qu’il lui avait envoyé.


Citation:
Karine de Pommières,

Salutations épanchées.

Ta lettre fait remous de mes années passées ! Il est vrai que je ne comptais ni revoir ni avoir des nouvelles de ta tête blonde, ma mie. Ma femme est morte (paix à son âme), la Bourgogne n'est plus ma terre (en ai-je jamais eue), j'ai donc laissé sous mes pas tout ce qui allait avec, et toi, ma Blondine-tte, t'ai bien bafouée et rendue triste. Mais que diable, tu me connais, je suis une sale bête. J'ai toujours eu mieux à fouetter que d'écrire de charmantes lettres et d'entretenir les relations - même pas - familiales. Juteux d'égoïsme, j'ai préféré courir à mes batifolages et aprojets, pour laisser sans nouvelles les âmes qui m'avaient accueilli.
Vil ! Vil que je suis. Mais la vie va ainsi.

Cependant, tu veux de mes nouvelles. Et asteure, que je rentre tout juste d'une virée houleuse à Angers, je suis tout disposé à t'en étaler des longueurs. Quoi que. Nous verrons cela au fil de la plume car la gueule de bois contrarie ma relecture, les lignes se mêlant les unes aux autres.
Je suis en Anjou, la terre de mon duc de parrain que tu pu jauger à mon mariage, je le crois. J'étais écuyer d'un cousin à lui, le grand Tithieu de Penthièvre, qui m'a fort injustement jarté pour quelque bagatelle que j'avais à peine commise. Mon fils Tybalt est à mes côtés, il aborde les sept ans, allonge une langue bavarde et se profile une aimable figure, maligne et proportionnée. Je regrette de n'avoir plus la paye de mon Seigneur pour mieux parvenir à ses besoins, aussi tire-t'il des joues plutôt creuses. Cette tare ne m'ennuie pas outre sur ma personne, mais c'est peine que d'en voir le miroir sur mon fils. Mais enfin, au sortir de l'hiver, il y a à espérer de voir tout ceci s'embellir.
Autrement je vaque à quelque projet de fortune que je mettrai bientôt à exécution... J'ai foi en sa réussite et en mes capacités, mais le danger est un peu plus menaçant qu'auparavant. Je ne puis pas m'étendre, sache seulement que se profile un tournant, et qu'il est des chances que j'en revienne très riche ou très mort. Dans un des cas, je t'en voudrai de me reprocher de nouveau de ne plus te faire parvenir de nouvelles... Ah ah.

Ainsi va. Je compte à présent que j'ai mis un temps lourd à me remettre de la mort de Loewenne. A cette date, j'avais l'esprit léger mais l'âme en mal, et ceci m'a tenu au moins jusqu'en Bretagne où l'Ardath a dû te conter que nous avons eu quelque escarmouche. J'espère que ton deuil s'est mieux déroulé que le mien. Quand à la mort de Kerowynn, j'en ai été profondément navré. Nous étions resté sur une brouille à propos de sa terrible filleule...
La Bourgogne m'est donc macabre. L'Anjou, terre de fête où je m'oublie savamment ! Et je t'y invite, ma grande. Je doute de te retrouver bien changée. Toi en revanche, qui sait si tu me reconnaîtras. Le temps et les rixes laissent des marques, la boisson, la mauvaise vie, et la précarité aussi.

Adieu vat !

Le Macaque


Mais l’heure est aux apprentissages. Merci à cette Jeunette qui a su lui redonner sourire en une fraction de seconde. Ironie du sort, une mercenaire qui apprend la broderie. S’assagir? Pas rêver. Etre la meilleure en tout et pour tout?
Tellement..


« Tu voudras que je te brodes quelque chose sur un ruban pour mettre dans tes cheveux, Blonde ? »
« Nan, j’veux qu’tu m’apprennes à broder.. »

Je vous jure. Ya qu’elle pour demander des trucs pareils. En même temps, l’a peut être quelques idées derrière la tête. Devenir une recouseuse de peau bien extraordinaire. Peut être pourra-t-elle rendre la cicatrice d’un blessé au combat bien plus belle qu’il n’était encore possible jusqu’à maintenant. On va appeler ça un challenge plutôt que euuh.. De la bizarrerie pure et dure. Vous voulez bien, hein?

Point de rendez vous, une taverne pour changer. Bien que la binouze ne soit pas forcément bienvenue dans ce genre de situation parce que forcément, voir deux aiguilles au lieu d’une, ben ça aide en rien à la faire rentrer dans un tissu. Mais la soiffarde se pose bien là, l’est comme ça et faut faire avec. De plus, ils ne repartent que le lendemain. L’aura le temps de s’en remettre et d’éviter de batailler une nouvelle fois avec Canasson parce qu’il refuse d’avancer lorsqu’elle tape, même vigoureusement, des talons dans les épaules plutôt qu’au niveau de la sangle. Voyez le genre? Une blonde bourrée qu’essaye de pousser en avant une monture plus têtue qu’un mulet en pleine action, chargée comme un baudet. Mouahaha..

Bref, taverne tout ça. C’est debout que la blonde attend, impatiente comme elle est. Et vous savez quoi? Et bien la brunette Jeunette virevoltant au gré d’un rythme qu’elle s’est imposée sans difficulté vient de se trouver une admiratrice sans vergogne. Elle essaye même de répéter les pas, par la fenêtre, à l’abri des regards indiscrets. Mais il est interdit de se démonter. L’a quand même une réputation à tenir. Alors quand une Aleanore pécore s’immisce dans le décor ça décoiffe toute paille d’or (ça rime waw!), mais, ça reste de marbre.


« C’est encore moiiiii ! »
« T’as l’air fine tiens.. »

Et que je te souris en coin quand même hein, ni vu ni connu, parce qu'elle le vaut bien la blonde.
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Karine de Pommières.
Jules.
[ Y a des Brunes pas mûres, des Blondes trop et des Roux... A part ]

Marre marre marre... Comprends plus... Colère... Haine... Trop de mélange... Paumé...

***Bruit de vinyle rayé***

Pardon ? C'que c'est ? M'enfin, vous savez, ce son classique type "gag" qu'on entend quand il y a un passage entre deux situations tellement opposées que ça en devient ironique... Vous voyez toujours pas ? Bin imaginez hein, moi j'écris naméoh.
Bref...

Retour en arrière. Si si j'y tiens ! Vous savez qui c'est le rouquin au moins ? Nan parce que je serai ravi de vous faire le résumé de l'admirable parcours de cet exécrable jeune combattant de la zoko - kiffant comme nom, trouvez pas ? Si si c'est classieux - mais malheureusement mon for intérieur vous demande d'aller vous... Informer pour pas être grossier ! Et d'aller à l'essentiel pour ma part... Pour une fois qu'on se marre c'est bonnard ! - rîme réchauffée je sais... (oh a double ! look, an eagle !) - .

Hrum hrum... Donc notre grande carcasse - Jules hein, non sait-on jamais que vous ayez pas suivi - qu'en reste-t-il après ce phénoménal combat contre l'implacable Pivoine, battue à plate couture de ses poings... *oreillette qui grésille* ... Ah ! L'on m'informe que ce n'était que contre un pauvre mur de pierre, mur d'ailleurs victorieux par deux fois sur notre zéro - quoi quoi j'éxagère... Non mais aussi faut avoir un grain pour faire ami-ami avec tel "ennemi". On l'a aidé ?... Bon je retire, mais c'bien parce que c'est vous - *rature*

Le jeune zokoïste donc, maintenant paré d'une mignonette tâche blanche sur le nez, cachant une bosse seulement visible de près - ou pour les plus coquin(e)s en l'effleurant... - se décide avec l'élue de son cœur............ Tiens ca me donne envie de zik !
Hein ? Rien à voir avec l'ambiance, le sujet, la passion ? Dîtes, seriez pas un poil perfectionniste des fois...? *mandale inter-littéraire* Groumph ! Okkkkkkkkk ok, mais je garde l'artiste !

Où j'en étais... Ah oui, de trouver Karyl ! Un p'tit blond téméraire à ce qu'on me dit... Si vous voulez mon avis un beau paquet d'emmerdes, comme tout les gosses... D'ailleurs à ce sujet : P-R-O-T-E-G-E-Z VOUS !
Revenons à l'état de l'homme de feu... Joyeux ? Ce serait mentir. Paumé est LE mot. Bien oui - et non pas "bin oui", un peu de québécois fait pas de mal - imaginez-vous (vous pouvez le faire) en train de prendre conscience que tout ce en quoi vous aspiriez et croyiez tombe en cendres par une rousse, le COMBLE !
Si vous ne captiez pas (je vous plains) pensez cheveux.

Donc vipères quittant le nid poitevin, les revoilà en Anjou. Et pour le roux bah c'est plus la douche froide numéro deux. Disons que l'amusement de certains de cramer des comme lui ca l'enchante pas voyez ? Et il était loin de se douter de voir aussi ce jour le Barbu - alias Finam - se gaufrer sur le séant. Doux ricanement écarlate. Vice rouquin : tu touches un homme de Satan, on te le rend bien.
Sinon ? Oh bah un annulaire droit en pleine forme, à peine enflé par les soins du gracieux Colosse - de la lèche moua ? Nenni. Si vous voyez les paluches vous me comprendriez... Hein ? Non pas de pitié ! - . Pourquoi ce doigt cassé ? Une habitude... Vous savez au fond je l'ai toujours trouvé maso ce type, j'vous laisse imaginer avec la féline *poing sur le crâne* Mais aieuh !
Pourtant la réponse est simple ! Réfléchissez... Easy !

... *ptete le temps de se faire un café...*

Hhhhhh, z'êtes vraiment...

La planche à pain voyons ! Suivez pas hein tsssss...
Hé oui Aleanore Jagellon Alterac, la folle qui a décidé de faire de l'exécrable son grand frère. Un cas perdu d'avance... N'empêche que ça lui fout un coup au roux, une p'tite soeur de "cœur". Déjà qu'il l'avait un peu - si si un peu - oublié, mais alors là... Grande marque ! Même si la brunette est, faut l'avouer, plutôt blanquette à son goût. Pis y a une histoire de balbuzard pas nette... Soyez sûr qu'il va y mettre ce qu'il reste de nez, je vous donne son pied gauche à couper !

Tiens d'ailleurs aujourd'hui savez quoi ? La blonde a décidé de broder. Alors rien que pour ça vous vous en doutez, le rouquin va pas rater une miette de la leçon, calé sur un coin de mur il apprécie l'arrivée Alterac.


« C’est encore moiiiii ! »
« T’as l’air fine tiens.. »
« T'inquiètes champ de blé, quand t'auras fini ta couture, t'auras l'air aussi fine ! mouahahahahaha »


Ca promet ! Et rassurez-vous amis lecteurs, le même auteur vous attend, on est deux dans ma tête gnark gnark gnark... L'autre conscience décline toute responsabilité quand à la baisse de fans, de mort complète de rire ou de perte de voix.
_________________
Fraxie
[En Touraine... ça se traine....]

Fraxie avait posé ses fesses sur la plus haute marche de la roulotte, les coudes posés sur les genoux, elle faisait jouer entre ses mains un bout de parchemin venant buter, dans un froissement aussi répétitif que pensif, sur le tissu de ses jupons……..
Elle aimait se placer ici, ni vraiment à l’intérieur, ni vraiment encore les chausses dans la boue, en suspend, la place du chat qui somnole, yeux mi-clos, aux aguets, le temps de lents regards circulaires, d’une respiration humant le présent, le présent d’un campement ce jour encore égal à lui-même ….léthargique…..

Seul son Chapuce qui ne cessait de faire manœuvrer sa bibliothèque ambulante venait agiter un peu le calme olympien de ce coin de pré de Touraine qu’ils avaient investis deux jours auparavant…..Même la lanterne rouge de Grenade était restée éteinte. Sa princesse avait besoin de faire relâche……Ses retrouvailles avec l’Rapace avaient semble-t'il été aussi épuisantes qu’elles avaient défrayé la chronique…c'est peu dire....et lui-même ne sortait plus guère la tête de ses livres, méditant, à l’abri des lourdes tentures cramoisies de sa roulotte, quelques nouvelles théories de la décadence…
Enfin bon l’Olympe c’est si charmant, si serein, si tranquille ....que c’est juste bon pour le repos éternel quoi…..

Dire qu'elles auraient dues partir toute deux à l’automne déjà... mais dans l’attente d’un traître à emmener et d’un vicaire à consommer sur place, il avait suffit de quelques flatteries venues rassurer sa curiosité pour qu’la Fraxie se lie, non à un charmant damoiseau, mais à l’Alençon….à même cause même effet faut croire.....
Rhhho ce serait quoi... juste deux mois….heu... non en fait.... quatre ma douceur infernale.... aïe..... nan pas la têteeuuu……
Et ce fut trois…La curiosité assouvie pour cette fois, de la lassitude qui s’greffe, la morosité de Mortagne, l’arrivée de quelques bourguignons, d’anciens périgourdins, un nouveau regard chapucien, un fillot à retrouver…ajoutez à cela des nouvelles d’la blonde qui allait passer pas loin….
Il avait fallu rien, ou presque, pour lancer enfin le départ et une lettre de démission….il était grand temps de retrouver toute liberté de mouvement et de temps….Et comme la petite troupe n’avait pas vraiment de but, à part errer en hére au rythme cahin-cahan des grandes roues, sans plus guère d’explications, Fraxie avait pointé Chinon…la direction était donné….ensuite ils fileraient vers la méditerranée… …

Elle relut le courrier arrivé le matin même... il y avait comme de l’imprévu dans les itinéraires….abandonner l’option marche forcée mais pas celle de recroiser la blonde…
Elle se redressa, et, debout sur la marche, fit résonner d’une voix forte au milieu du campement à l’en faire sursauter sadiquement dans sa torpeur....

Hééééé au fait …l'Sud…
Ben on va faire un "Léger" détour par l’EST !!!!
Ça va à tout le monde ?


Quelques "Ouais ouais" "Pas de soucis" "On te suit" qui résonnent, de çi de là, étouffés par les minces parois....

Unanimité passive….mais bon, bonne nouvelle, ils étaient encore tous vivants apparemment….pis au moins pas contrariants….

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Aleanore
Et l’Etincelle de sourire d’un air tout à fait entendu, oui, oui, elle est fine ! Voyez plutôt cette taille déliée, ces hanches qui s’esquissent, charmeuses mais pas trop, et les longues jambes fines, et ce cou, admirez donc ce cou qui supporte le profil fin de la poupée. Et cette poitrine, bon .. d’accord.. Absence de poitrine, et ces chevilles, beaucoup moins fines depuis quelques secondes. En icône de la mode habituée aux louanges de ses forts nombreux admirateurs, la jeune fille sourit négligemment au compliment, se permettant un temps de pose destiné à faire apprécier à tout un chacun à quel point, elle a l’air fine, mais aussi à quel point elle l’est.

Et après un coup de tête imposant un effet fou à la chevelure ébène, d’un genre tout à fait nouveau qui vaudra dans les années à venir au geste, une renommée des plus prodigieuses. Car, cela coule de source pour elle que tout un chacun devrait l’imiter, et plus tard, enfin, les femmes ne seront pas belles, parce qu’elles le devront, mais parce qu’elles le vaudront bien. Et cette révolution esthétique des plus grandioses sera l’œuvre d’une seule et unique femme : Elle. Mais en attendant, revenons aux trois mèches qui s’échappent du chignon compliqué, qui essayent de se sauver pour avoir l’impulsion qu’on aurait voulu leur donner. Qu’à cela ne tienne, on fera sans.

Et sans plus attendre, la brunette sort de son sac à main, un parapluie, un balai, et.. Non, je me suis trompée de scénario, ça, c’était Mary-poppins (pour les plus jeunes, y a aussi Joséphine Ange Gardien.. Mea culpa.. Pardon aux familles, toussa toussa) Donc, la poupée sort de son panier, un tissu vulgaire qu’elle étale aux pieds du fauteuil devant la cheminée. Pour s’y étaler à son tour, dans un étalage de tissus au moins aussi impressionnant qu’un jour de marché dans la rue des tisserands de Saumur, pas question de se salir, elle le fait déjà bien assez en parlant aux moches, oui, oui, ça salit de parler aux moches, on ne dirait pas. Oui, je sais, ça vous surprend vous aussi, et pourtant, pour toi, public, je révèle la vérité vraie selon toute vraisemblance, parler aux moches, c’est sale ! Forts de cette conclusion forte en émotion, nous pouvons donc continuer. T’es pas d’accord ? T’as pas vraiment ton mot à dire, couché, panier, pas bougé. Bien ! Et aux pieds de l’Etincelle, commencent à s’entasser rubans de soie, de lin, échevettes de laines de tous coloris, et des aiguilles en veux-tu en voilà.

Car celle que sa petite sœur et les enfants qui la côtoient, appellent l’Etincelle, a été admirablement rebaptisée par son Papa : La Tortue, pour sa propension à amener toute sa maison avec elle dès qu’elle entreprend quelque chose. Notez quand même que certains dérogent à la règle en innovant – Merci à Cassian pour sa « Tortue Etincelante » - ainsi donc, c’est les pieds recouverts de bouts de tissus en tout genre, que la jeune fille se tourne vers la Blonde avec un sourire ultra-bright que même en t’lavant les dents avec la pâte offerte par Jules – Pâte qu’on devait pas tester comme fortifiant pour les ongles tellement c’du béton ? – bah même comme ça, jamais t’auras les dents aussi blanches que celle de l’Etincelle. Véritable égérie des joailleries de France tellement tout brille chez elle, de son sourire colgate à ses ongles effilées jusqu’aux mèches brunes lustrées comme il faut. Et oui, les gens, soyez pas jaloux, c’est ça d’être une star de la mode. Une icône, un style. Et enfin, désireuse de faire preuve de bonne volonté et pour une fois de s’occuper d’autrui – et non, pas des truies, oui, parce que là, question générosité, faudrait voir à pas trop pousser le bouchon, d’autant que j’trouve pas ça spécialement gentil pour la Blonde, c’est pas de sa faute, je trouve, bande de mécréants. – la jeune vierge – ah bah non, c’était une feinte, je peux plus le dire – la jeune fille tapote du plat de la main sur le siège du fauteuil pour inciter la blonde à s’y asseoir, pour qui rentrerait à l’instant T – d’ailleurs, j’ai jamais bien compris, pourquoi c’pas l’instant I ? – les deux femmes nous rejoueraient allégrement une version modernisée de Père Castor, même si le seul castor qu’on connaît, c’est Naoned qui.. – Puisqu’il y a des mineurs dans la salle, Grim’ ferme les yeux, l’auteure se réserve le droit de censurer la blague graveleuse qui a tout à fait sa place ici, mais qui pourrait déplaire à certains (qui a dit les concernés ?) – et que Blonde n’a rien d’un grand-père castor, d’ailleurs, j’ai jamais vraiment aimé les castors, pas vous ? Et c’est donc tout naturellement que l’Etincelle lance :


-« Mon Jules, tu peux remettre une bûche s’il te plait ? »


Bah oui, comme tout le monde le sait – si tu le sais pas, je peux pas t’aider, désolée de t’apprendre que t’es irrémédiablement hors sujet, NEXT ! - la poupée est frileuse – et là, j’en vois se moquer, je note, je note, très bien ! – et la jeunette de sourire au Jules tout seul dans son coin, et tout plein dans sa tête, tandis qu’elle attrape une pièce de lin beige, une aiguille et farfouille dans les fils de laine pour trouver une couleur qui lui plaît.

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Oui, cette bannière est Rose. Dédicace à Lala.
Jules.
[ Je vais bien, tout va biennnnnnn ! ]

I'm rolling! To a phunky place. I'll be there, I'll be there, I'll be there, I'll be there... It's phunky, phunk, phunk, phunk phunky...

... Quoi ? Z'aimez pas ? Pourtant, après ça j'vous jure que vous avez la banane. C'est comme quand vous ouvrez vos n'œils et en réveil paf, vous viens cette mélodie purement joyeuse.
Allez avouez que c'est................ Hum... Dé-so-lé. Trompé de vinyle. J'suis confuze vraiment. Plutôt mélancolique trouvez pas ? Ouais vite vite vite, di l'air di l'air comme dirait Mère - Oui parce que pour l'histoire il faut vouvoyez ses paternels, vraiment bizarre comme règle trouvez pas ? Enfin je m'égare - ! THIS is better !
Bon évidemment, à tout ceux qui ont mis le son à fond hein on vous l'aura jamais assez dit : la surdité vous attend à vingt ans ! *rire démoniaque*

BREF... Notre rouquin - j'en mets du temps ? pas grave vous y ferez, j'suis très sensible 'savez - toujours dans dans coin, zieute la fine, pour ne pas dire naine, Aleanore. Ah c'est sûr si vous vous attardez sur cette chevelure foutrement bien tenue - comparé à un champ de blé mal barré - , ce teint blanc fantomatique, ces prunelles recelant enfin un peu de joie... Vous faites beau tableau.
Maintenant, enlevez la tête... Hum non... Enlevez les vêtements de haute couture - pervers s'abstenir - et vous vous direz qu'il faut a-b-s-o-l-u-m-e-n-t nourrir cette gosse ! A-t-on idée d'être si petite à tel âge et si frêle, sans chair ?! Une honte pour les onyx habitués aux rondeurs féliniennes - j'ai dis pervers s'abstenir, pas toucher ! - .
Mais le pire messieurs.. C'est qu'elle a du répondant la brunette ! Attention les n'oreilles... LA MODE ! Ça donne des envies de révolte trouvez pas ? La mo-de ! Bah c'est mo-che ! "Non non non, aux planches à pain ! Oui oui oui aux gros..." *torgnole* Mais aieuh ! M'enfin c'est du sadisme...

'Fin comprenez que pour le roux zokoïste c'est louche. S'il choppe l'initiatrice - quoique ça peut être UN initiateur - de cette horreur physique, pour sûr qu'il le gave de coups de bottes, cloutées silvouplait, là où il le pense (et là je vous laisse deviner ! Vous avez le droit de pigeonner un ami). Mais - y a toujours un "mais" z'avez remarqué ? - en même temps notre balafré peut parler, lui détenant un cadeau de la 'tite sœur de cœur : ruban de soie pourpre remplaçant son lacet pour sa queue de cheval.
NON, ne rêvez pas la naine n'a pas fait de nœud papillon pour tenir - quoique ca révèlerai sa vraie nature... *inévitable poing sur le crâne* GROUMPH ! - ...

DONC... L'Alterac virevoltant dans la taverne jusqu'au devant de la ch'minée rougeoyante afin de déballer son barda de couture... Et de signifier de sa bouche en cul de poule - si si si - dans un timbre trop doux pour le jeune mercenaire :


« Mon Jules, tu peux remettre une bûche s’il te plait ? »

Nota bene : n'allez pas croire l'expression divine - j'insisteeeeeee - de ce prénom... Mais si vous savez bien chères femmes : Mon Jules, mon Amant !


Et le rouquin de répliquer avec même ton gnangnan du genre "toi je saurais ce que tu me caches" :


« Bien sûr petite sœur... Ne vous dérangez surtout pas les femmes, je regarde je regarde... »

Le massacre à l'aiguille de la blonde ? Qui sait... Lui n'est que barbier, faire de la suture impec' au possible c'est son seul dada. Alors, malin comme un renard - blafard ? -, il en reste à ce simple rôle d'espion - je suis mort de rire pas vous ? Jules discret mouahhahahahahaha -, bûche posée sur les braises.
Bon, chole oui biguine ?*


* Français tentant une approche anglaise de son patois pitoyable "shall we begin"

Ah et public jeust fore iou : la mélodie qui va très bien à la naine Aleanore en ce moment !

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Kar1
[A trop jouer les idiotes..]


Et on s’installe, comme la jeunette l’a spécifiquement montré, main posée sur le fauteuil face à la cheminée. Une musique d’ambiance s’impose. Sans attendre, Paillasse prend un air admiratif en voyant le nombre incalculable de tissus qui s’étale sous ses yeux. Tous ont une particularité qui échappe encore à la blonde côtoyant un monde qu’elle ne connait que très peu. Ben ouai, l’a toujours rêvé d’être Calife à la place du Calife mais sans y connaitre les us et coutumes bien trop recherchés pour sa condition de voyageuse mercenaire. Il est assez difficile de devoir prendre soin des fringues qu’elle s’achète. Il suffit d’une branche que l’on croise sur le chemin de croisade, ou d’une lame qui transperce un corsage sur mesure. On fait bien souvent avec, parce que c’est la seule solution. Ses acolytes comprennent eux. Pas sure que la Aleanore y sache grand-chose jusque là, mais qui sait ce que l’on cache derrière un corps aussi blanc et frêle. Qui sait..

Les couleurs illuminent le regard de la blonde, tout lui va si bien, pas à dire. La donzelle du dessus là, qui parle du sourire Colgate parce que depuis petite la voilà née dans un champ de coton, un cocon molletonné qui permet de faire attention à son apparence. L’avantage de la blonde sur la Alterac est qu’elle n’a jamais travaillé son apparence, et pourtant, la voilà belle, ferme et intransigeante comme une Reine digne de ce nom. Peu de choses en commun pour ces deux femmes qu’elles soient mures ou en devenir. Et pourtant, la broderie, ça rapproche. Karine part alors à la recherche du tissu idéal, celui qui ira parfaitement avec son teint. Oui, la blonde ne va tout de même pas apprendre à broder sans rendre l’utile à l’agréable. N’y pensez même pas, pourriez l’offenser. Ses demandes sortent souvent de nulle part, ça doit être son coté blond ça, mais Karine en profite toujours. Ce bout de tissu servira à quelque chose. Rien n’est fait par hasard avec elle.

Orange est sa couleur. Un volant en guise de robe sonne le printemps. Le soleil posant ses reflets roux sur la tenue vestimentaire aux tendances automnales, sa peau qui se veut doucereuse après les mois d’été, exposée. Encore plus belle, Karine l’est. Difficile de contredire un fait aussi envoutant.

Broder un ruban. Pourquoi pas. Pas de tissu orange par contre. Il va falloir que la blonde fasse avec. Elle grimace d’ailleurs -damn it! Elle qui aimerait bien ne pas être grillée, trop tard. Aleanore lui jette un coup d’œil contrarié. Zut et flute! Passer du coq à l’âne.


« J’ai d’jà cousu une couche remplie d’fougères.
C’tout com’ la brod’rie hein? »


Son regard balaye encore les tissus entreposés comme sur un marché de Marrakech, bonheur pas à dire. Tout pour plaire -ou presque. Ne pas oublier qu’il n’y a pas de tissu orange. C’est légèrement contrariant, mais va bien falloir qu’elle fasse avec- un feu, un fauteuil confortable comme elle aime à les squatter, un raviveur de feu et un professeur dans la fleur de l’âge. Karine attrape une aiguille, un ruban de soi et sourit niaisement à l’Alterac après s’être piquée jusqu’au sang.

« Suis fin prête la belle. »
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Karine de Pommières.
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