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[RP] Voyage épique pour annoblissement caractérisé

---fromFRSerguei^
Armagnac , Place d'Auch , le jour du départ.


V'la t-y pas qu'la rouquine voulait repartir dans l'Berry!

S'pourtant bien elle qui gueulait à tout va qu'c'était un trou où qu'on s'les caillait!

Jurant , crachant , essuyant ses grosses babines sur ses frusques à la propreté douteuses , le cocher f'sait les cent pas d'vant l'attelage.
Elle avait encore amené toutes ses franfreluches la timbrée! Et qui c'est qu'avait chargé les malles dans les charettes ? C'est bibi!

On n'attendait plus qu'elle. Jettant un coup d'oeil libidineux sur les donzelles , il s'dit que l'voyage pouvait être folichon! Y avait la Linon, tavernière qu'avait pas l'air farouche! Il avait renoncé à vouloir culbuter les filles d'la haute , toutes des glacières.

Mais une bonne tit gueuse comme ça , il disait pas non... L'oeil vuisieux glisse sur elle tandis qu'un sourire pervers dévoile les quelques chicots restants.

Pis le regard s'tourne vers l'freluquet , l'chambellâtre , nouveau passe-temps d'la Baronne. Bon lui inspire déjà plus confiance que le vieux cochon d'baron qu'elle avait failli épousailler.

Il s'approche doucement d'lui et glisse à son oreille :


Si j'apprends qu'tu fais ton beau avec d'autres souris , j'te les coupe hein!

Pis il s'éloigne , crache devant les chausses d'un borgne qui l'reluque d'travers , l'cousin d'la baronne aperemment, et au passage caresse les miches d'la tavernière.

Ambiance...ça commence bien!

_________________
Cocher de Johanara d'Ambroise.

Tant va la chope à la bouche qu'à la fin elle se vide...
Theophane
Theophane avait à peine eu le temps de s'apprêter qu'un bougre de résidu de poulpe neurasthénique était venu le chercher pour prendre le coche. Ils ne s'était pas encore mis en branle que déjà il râlait de ne pouvoir chevaucher sur son fidèle destrier comme à son habitude lors des déplacements.

Contraint donc de voyager en coche, il se plaisait cependant à savourer les moments qu'il allait passer aux côtés de Johanara, leurs occupations respectives réduisaient leur intimité et c'était là l'occasion de renouer avec l'affection qu'ils se portaient l'un l'autre.

S'approchant de l'attelage, il se fit alpaguer par le cocher, un certain Sergueï selon les dires de sa Nara.


Si j'apprends qu'tu fais ton beau avec d'autres souris , j'te les coupe hein!

Theophane préféra ne pas répondre, outré de l'outrecuidance de l'hurluberlu qui allait leur servir de guide au travers les différentes provinces qu'ils visiteraient.

Fixant l'énergumène, il fut encore plus estomaqué de son comportement envers Dame Linon, qui les accompagnait dans ce voyage.


*Ah ben avec un sagouin pareil nous v'là dans de beaux draps. Où donc a t elle été pêcher ce magnat de l'impolitesse et de la discouroisie???*

Perdu dans ses pensées il resta sur le côté, attendant que Johanara arrive et prenne place dans le coche. Les bonnes manières, si l'autre pignouf ne les respectait pas, il se devait d'être encore plus enclin à les démontrer.
Maleus
[Auch, bon on trace?]

Voila de bonnes minutes qu'il attendait le depart, reluquant la donzelle, Linon si ses souvenirs etaient bons, qui avait, ça il en etait sûr, de jolies miches bien rebondies.

Haussement d'épaule, pret à monter à cheval pour degager de c'te ville sans interet direction Berry...

Le Berry...mazette...il avait pourtant dit qu'il n'y remettrait plus les pieds mais bon là c'etait pour la bonne cause...
Pleins de souvenirs, plus ou moins bons qui s'amassent dans sa caboche et lui arrache des grimaçes ou des sourires amusés.

Le grognon secoue la tete, pas 'moment d'se perdre dans ses pensées, il en aura tout l'temps durant la promenade.

Pas l'temps d'emerger qu'le vieux cochers tout crade d'la rousse crache à quelques centimetres de ses jolies bottes noires.
Reflexe immediat de la part du borgne, il tire son couteau d'sa ceinture, attrape le gars par le col et pose sa lâme sur la gorge du maraud.

"Ecoutes mon gars...si tu veux pas un deuxieme sourire t'evites d'jouer les durs avec moi..."

Il le relache, hausse les épaules, range son couteau et grimpe en selle.
Le voyage allait etre long...fallait pas lui prendre la tete...c'est sûr...

Rictus mauvais sur le visage du borgne quand il pose son regard une nouvelle fois sur le cocher.

"Bon on trace?...Reste qui à attendre?..."

_________________
Maleus de Dampierre en Graçay dict la rose noire
Linon
Non mais dites donc !!! Qu'est-ce qui vous prend ?? Virez-moi tout de suite vos sales paluches de là où je vous mords !!!

Linon d'un saut s'était retournée pour brailler sur le malotru qui continuait de la regarder d'un oeil libidineux. Comme il semblait un peu lent à comprendre, et pour bien marquer sa désapprobation face à un tel comportement, Linon jugea nécessaire de joindre le geste à la parole..

Paf !!

La claque tomba sur le visage du cocher qui en ouvrit bêtement la bouche, l'air totalement abruti.

J'espère que vous avez compris !!

Nez pincé et menton levé, Linon se détourna de l'ahuri pour s'approcher des premiers arrivés.

Bonjour Messires, je crois que nous allons voyager ensemble...
Je suis Linon, tavernière à Lectoure, amuseuse comtale, et future mairesse ou pendue, ça reste à voir...

Savez-vous où est Dame Johanara? Elle m'a traînée dans ce voyage alors que j'ai une élection sur le feu, et n'est même pas là pour nous accueillir???
Rhhaa, ça commence mal cette virée.... Je suis sûre qu'elle traînasse au lit, à tripoter des dentelles ou je ne sais quoi de pire... pendant que nous sommes là plantés comme des piquets.... Elle va m'entendre...

Savez-vous comment est organisé l'équipage? Suis-je supposée suivre en courant??? Je cours très vite et tout terrain, c'est très pratique.. Mais bon le Berry... ça fait une trotte... !


Linon , toujours bavarde comme une pie, se sentit tout à coup un peu vidée d'avoir tant parlé à de parfaits inconnus et avisant des malles, s'assit poliment pour attendre la Baronne. Puis finalement reprit la parole


Ca ne vous a pas trop gênés de regarder ce malotru me tripoter??


Cette fois muette, Linon se mit à surveiller les faits et gestes du cocher, lui trouvant un vague air de connaissance......

_________________
« Avais-je raison ? Voyez comment l'amour change en bêtes les gens d'esprit ! »
Amberl
[Armagnac ... Auch, toujours et encore. Rendez vous d'un groupe hétéroclite pour une chevauchée épique.]


"Bon on trace?...Reste qui à attendre?..."


Beh moi, hey, crétin des alpes !

Sourire complice à son frère, Amberle reste jugée sur sa monture. Patiente, elle regarde le petit monde s'agiter autour d'elle.
Ce foutu coche toujours aussi pervers... Qu'il s'approche, et il aura la main sur la figure. Diantre, pourquoi Jo s'entete t elle à le garder à sa disposition... Des fois, la cousine est dure à comprendre...

Un hochement de tête amical lancé vers "Chaton" ...

Bonjour Théo. Ravie de vous revoir ... Chaton.

Lueur malicieuse danse dans le regard de la brune, qui se tourne vers une Dame bavarde, au caractère bien trempé

Ma foi, ce vil Serguei n'a pas volé votre rouste, Dame ... Linon ?


Sourire entendue avec la tavernière jusque là inconnue.


Johanara se fait toujours désirer. Il ne manque plus qu'elle avant de se lancer vers le Berry.


Haussement d'épaules, la brune connait suffisament la rousse pour savoir qu'elle est
1/ soit occupée à jouer la porte parole
2/ soit occupée à juge quelques affaires
3/ soit en train de faire la tavernière
4/ soit en train de décuver.

Rayer la ou les mentions inutiles


Au fait ... J'en oublie la politesse...

Amberle, cousine de Johanara. Et le sieur devant vous n'est autre que mon frère Maleus. Enchantée de vous avoir comme compagne de cavale.


La jument piaffe d'impatience, un murmure de la brune vers son palefroy pour la calmer .. Amberle met pied à terre, et s'asseoit sur le premier tronc d'arbre environnant


Baste, mangeons et buvons un peu en l'attendant. Qui veut du pain ? Qui a à boire ? J'suis à sec.
_________________
Mourir pour des idées, d'accord, mais de mort lente ... Ou pas.
"Y a Amberle, une vraie perle"
---- Rajoutez le "e" final à Amberle pleaze ----
Johanara
Auch ,v'la la Baronne , enfin!


Retard certes , mais retard justifié.

Cette gourde de chambrière , engrossée par un verrat de valet libidineux avait plus l'esprit à son futur enfançon qu'aux préparatifs du voyage.


Non , ça ne va! Triple sotte! Ce tissu est bien trop fin pour resister à telle épopée! Rosalie , ressaisis toi! C'est l'entretien des oubliettes du Château qui t'attend à l'avenir si tu ne remplis pas un mieux ton office.

La dernière malle fut bouclée dans l'agitation. Il fallut ensuite faire un détour par le Castel , régler quelques affaires au Conseil du Comté , envoyer missives urgentes et s'enquérir des derniers dossiers brûlants de la Justice.

Attelage en vue , enfin!

Léopold sur ses talons , Rosalie trottinant quelques mètres derrière les bras chargés de linge , la Baronne s'approche , sa croupe balançant gracieusement dans une seyante toilette choisie pour sa simplicité et son confort.

On la regardait de travers. Relevant fièrement le menton , elle donna les dernières directives à ses gens. Tout bonnement hors de questions qu'elle s'excuse pour son retard!

Un baiser est planté aux lèvres du Chambellan , les amis et la famille sont salués avec chaleur , le cocher est averti du regard : pas de scandale!

La suivante est souffrante , la cadette disparue , seul bémol à l'escapade.


Et bien qu'attendons nous ? En route!
_________________
Amberl
[ Auch, sur le pied de départ, mais pas avant avoir fini de manger. Non mais.]

Wow l'autre !
Zy va qu'elle arrive bien après tout le monde, rassemblé uniquement pour elle, et qu'elle prenne déjà la tangeante alors qu'ils étaient attablés !

Grommèlant, la brune ne bougea pas, et continua à machouiller sa tranche de pain, jambons et fromages à l'intérieur, (oui, Amb' invente un sandwich^^) . Entre deux bouchées, Amberle arrive à articuler correctement (si si!) un mot excusant son comportement


Beh quoi. J'ai la dalle. On finit le casse croûte, et on y va.


Et elle prend son temps, la cavalière.
Rien que pour faire les pieds à sa cousine. Et apparement, cela fonctionne...


Et la future annoblie, elle ne vient pas ici ? On la rejoins en à Labrit avant de filer au Berry ?

Hop. Question qui lui permet d'engloutir la fin de son encas en attendant une réponse.
Le Berry ... terre d'adoption... terre reniée par la brune, maintenant. Seul l'Empire comptait. L'Empire, sa famille, ses amis. Dont Minette.
Son regard pétille à l'idée de la retrouver, en pleine forme, et d'assister à pareil évènement, même s'il se passe sur des terres devenues inconnues pour elle. Ou presque.

Une question en amenant une autre, et la curiosité d'Amberle étant sans fin, elle se risque sur un point épineux


Cousine ... Le marmot de Maryan... Il me semble que l'on doit le ramener à son Père, non? Le Berry étant plus sur que le Sud... Où est la petite canaille ?
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Mourir pour des idées, d'accord, mais de mort lente ... Ou pas.
"Y a Amberle, une vraie perle"
---- Rajoutez le "e" final à Amberle pleaze ----
Maryan
À la masse, la vicomtesse. La chaleur du Sud, peut-être… Maudit soleil ! Ça lui donnait la désagréable impression de cramer ses neurones, qu’elle n’avait déjà pas en grande quantité, blondeur oblige.

Arrivée sur le lieu de rendez-vous du petit groupe en partance pour le Berry.
Norf ! Pas vraiment prévu, cette escapade, mais il fallait bien dire que cela arrangeait fortement les affaires de Maryan.

Elle allait pouvoir ramener le mouflet à son père. Parce que, décidément, la damoiselle d’Ambroise et les marmots, ça faisait quatre.
Revoir son duché, revoir son aimé… Tant de jours maintenant qu’elle était partie, alors que la peste ravageait sa contrée. Il avait fallu mettre Gabriel à l’abris, et le Vicomte n’avait rien trouvé de mieux que d’envoyer sa femme en voyage avec leur mouflet, histoire de faire d’une pierre deux coups. Protéger les deux en les éloignant ensemble du Berry, que la peste infestait.

Son coche était fin prêt. Gabriel et Matheline, la camérière de la Vicomtesse, attendaient en dedans.
La petite troupe rejoignit bien vite la plus grande, et Maryan s’empressa de saluer sa sœur et sa cousine, présentes sur les lieux.


« Le Très-Haut soit loué ! J’ai bien cru que vous partiriez sans moi. Le soleil se lève tellement vite dans le Sud et se couche tellement tard, qu’on ne sait diantre plus quelle heure il peut bien être, à la fin. »
Sourire ravi en reconnaissant Maléus, non loin de là. Mine sombre en apercevant le cocher de sa sœur aîné, ce pourceau d’Epicure de Sergueï.

« Encore ce rimailleur ivrogne ! Ma sœur, vous ne vous séparerez donc jamais de ce suppôt de Sardanapale ?! »

Air réprobateur dirigé vers le mirmidon aviné, puis le regard de la Vicomtesse se tourne vers un charmant sieur, qu’elle ne connait ni d’Ève ni d’Adam. Pas plus que la jeune femme, d’ailleurs, qui se trouve non loin de là, aux cotés de Maléus.
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Maryan d'Ambroise Cornedrue - Vicomtesse de Culan
Apolonie
Elle arrive, sourire aux lèvres, en provenance directe de sa roulotte , juchée sur l'étalon qu'elle vient de s'offrir, elle trotte tranquillement pour rejoindre le petit groupe qui se met déjà en branle. C'est parti pour l' épopée .

Jean-Eudes est encore un peu timide, le couple cavalière/monture est à rôder, et rien de tel qu'un voyage de quelques jours pour ce faire. Les talons se pressent contre les flancs, tandis que la distance se réduit avec la petite troupe réunie. D'un coup d'oeil elle reconnait sa Minette, sa belle rousse, son Roy grognon gouverneur impérial (qui commence à avoir bien trop de titres) ... Haussement de sourcil quand elle reconnait également Maryan, qu'elle n'a pas vue depuis son nouvel an à Saint-Aignan.


Ravie de te revoir Maryan.
J'espère que tu te portes bien ?


Un coup d'rein,et la voilà au bas du Noir. Elle sautille jusqu'au cou d'Amberle qu'elle serre fort, qu'elle bisouille tout plein. Lui pique une bouchée de son casse-croûte. Se marre. Radieuse, enfin guérie, elle court au coche, y glisse la tête pour y saluer sa future suzeraine.

Bonjour ma Baronne !
Tu vas bien ? Prête pour le grand jour ?


Clin d'oeil amusé. Toutes deux savent que le grand jour est plutot pour Apolonie, et cette dernière est ravie de devenir la vassale de sa rousse préférée. Une occasion de se retrouver des plus joyeuses, et un engagement profond. M'mzelle la Consul n'est pas du genre à accepter un domaine pour ll'esbrouffe. D'ailleurs, elle en a déjà refusé plusieurs. Seule la personnalité attachante de la baronne de Lignières, leur amitié qui résiste aux absences et aux coups durs, lui ont fait méditer sa décision. Et devenir dame, elle qui refuse qu'on l'appelle ainsi... Ce qui l'amène à sautiller au milieu du groupe, une bise à son grognon, puis un mouvement de menton vers les inconnus.

Alors, j'connais déjà Mal', Amb', Maryan et Jo...
Mais qui sont les autres là ?


D'un regard entre suspicion et moquerie gentille, elle zieute les p'tits nouveaux. Elle a pris de mauvaises habitudes à Labrit, elle se méfie des gens maintenant. Et des crétins, surtout. La pupille en interrogation attend réponse. Pendant qu'on présente la Linon, le cocher, elle grimpe sur son étalon, et une fois perchée rit de plaisir de se trouver là. Et arbore une mine enjouée quand on en arrive à Théophane. Sacrée Jo...

Bon, maintenant que la meilleure est arrivée, on y va ?

D'un mouvement de bassin lancer Jean-Eudes au pas, le pousser d'une pression des mollets au trot, se place à coté du coche pour pouvoir discuter pendant le trajet.
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---fromFRNeils
Il est heureux le jeune écuyer, la veille il avait rangé le strict nécessaire dans sa besace et ciré l’ensemble des selleries de Jean-Eudes et de sa Marie-Caroline.
Les chevaux parfaitement brossés ont forts belles allures, chevauchant à la suite d’Apo ils se dirigent ensemble au point de ralliement.

Arrivé près de l’attroupement, ils mettent pied à terre. D’un geste assuré et précis, il tient les montures par leurs licols et suit du regard sa Grande Dame s’en allant saluer ses congénères.

Avec discrétion et attention, il observe les différentes personnalités présentes, cherchant de ci de là un visage connu. Maleus le grognon qu’il salue d’un petit geste et Amb à qui il lance un sourire en lui souhaitant bonne appétit des yeux. Ils semblent être les seuls qu’il ait rencontrés un jour dans la roulotte.


Mais déjà la voix d’Apo raisonne :

Bon, maintenant que la meilleure est arrivée, on y va ?

Il se remet en selle, Apo allant se placer prés de la coche, il décide de rester en fin de caravane. Le visage radieux il attend patiemment le signal du départ.
Ayerin
[Planquée ... Épiant ... Prendre la route]

Elle n'avait pas été invitée, la p'tiote,...
Ni de visu, ni par de joli vélin avec moult fioritures l'invitant a se joindre à eux, et lui indiquant la direction des festivités ... bande de drôlesses, indélicates Gonzesses sans éducation ... que d'la Maraude en soies et dentelles, voila ce qu'elles étaient ces Berrichonnes ... et même ce borgne qui s'disait d'la famille !

Mais ranafoute la fillotte d'la lune,...
Elle n'en ferait qu'à sa tête comme toujours,...
Que cela plaise ou non, elle y participera de près ou de loin ... elle s'en tape !

Car depuis qu'elle avait surpris des paroles virevoltant aux vents jusqu'à elle, sa trogne un brin caustique, se décida trois/quatre secondes plus tard et elle prit la décision de grimper à dos de son Succube et de les retrouver en lieu et place du rendez vous qu'ils s'étaient fixés ...
Enfin les retrouver certes, mais en ne se faisant surtout point voir... en restant dans leur sillage, pour ne pas les perdre en route, et alors a leur suite, traverser la moitié du Royaume afin d'assister a tout ce déballage... puis, il ne sera pas difficile de les prendre en filature avec cet attelage pimpant, invitant tous les vauriens croisant leur route, a vouloir leur faire la peau pour en saisir leur bourse... Attelage qui d'ailleurs devait mener cette troupe à bon port ...

Ne pas se faire repérer... était sa priorité !
Et si cela devait tourner au vinaigre pour eux, aller soit leur porter secours, soit aider a leur faire les poches...ça serait d'la balle que cela, une belle vengeance pour la p'tiote non invitée... en rester là de ses pensées... le destin choisira pour elle ...
Mais une chose était certaine,... si l'soleil, d'la lune devait se faire anoblir, en terre étrangère, il lui fallait être présente ... pas tous les jours que la p'tiote pouvait se fendre la pipe.

Apolonie en noble, et de plus anoblie par la Baronne, ... que d'la poésie !
Sourire sarcastique en coin ...
Vouloir jouir de cet instant... se bidonner l'bout d'gras de celle qui dès leur première rencontre avait voulu lui poutrer la face, parce qu'elle avait osé avoir une parole de travers sur la lune,... comme si Aye devait demander la permission a qui que ce soit pour engueuler sa Môman,... Naméo !

En place et lieu !
Les laisser a leur retrouvailles...
Rester planquée,...
Supporter de loin leurs embrassades et autres mignardises de leur part... retenir l'Succube qui en crachait des naseaux tellement lui même les trouvaient nigauds...lui caresser l'encolure afin de le rassurer... et attendre que le convoi se mette en branle ...et s'dire que si cela devient lourdingue, il sera toujours temps de faire demi tour ou d'aller voir ailleurs, ... ...
Johanara
Sur les routes , le retour du Cocher fou.


Bien heureux les cavaliers!

A l'intérieur du véhicule on n'osait plus dire un mot depuis que le coche s'était mis en branle. On s'agrippait au siège , on se lançait des regards inquiets , on poussait de petites exclamations de suprise lorsque Serguei roulait sur de grosses pierres ou empruntait un virage à vive allure.

Les damoiselles d'Ambroise , elles , étaient habituées à la conduite plus qu'extravagante et fantaisiste du cocher. Têtue , l'ainée des deux soeurs n'envisageait pas un déplacement sans son ivrogne de cocher qui avant d'être à son service , avait conduit son père puis son demi-frère à travers les routes de sa Russie natale.

La Baronne, néanmoins, était quelque peu contrariée par les soubresauts.
Il n'appendrait donc jamais ce manche impotant? Avait il le Sans Nom à ses trousses pour conduire ainsi comme un enragé?


Cette fripouille de cocher ne nous laisse pas profiter du voyage!
Détendez vous , il a beau conduire comme un buse effrénnée , il connaît son affaire.

Dame Linon , si vous nous racontiez quelques une de vos histoires?


A nouveau le coche vacille. A tout prendre , les chambrières et les laquais sont aussi bien dans leur charette au milieu des grandes malles!

Humpf! Le bourricot! La face de morille panée! Coup d'oeil à ses compères , les visages sont blêmes et les mains crispées.

Sa cadette la fusille de ses grands yeux pers , Johanara hausse les épaules.
Au moins à ce rythme là , ils seraient arrivés en Berry avant la nuit!!!

_________________
Guilhem*
On sous estimait trop souvent les tortues. C'était bien la leçon qu'avait tiré Guilhem de cette histoire la. On connaissait déjà l'histoire de la tortue plus rapide que le lièvre, mais connaissez vous l'histoire de la tortue qui réussit à voler une lettre à un faucon ? Non ? Et bien Guilhem, non plus mais il s'en doutait ... Pourtant le temps qu'il tombe sur la lettre, avec une drôle d'impression tournant dans son esprit, du genre ''Mais, griffon (le nom du faucon) est bien revenu ... Mais ou est ma lettre ?'', et bien elle fut a moitié boulotté par une tortue vorace qui en choppa presque une indigestion. Mais ne vous inquiétez pas pour un tortue est plus que résistance et Guilhem malgré sa colère feinte ne pouvait pas se résoudre à ce que ça tortue soit mal en point.

Même s'il lui réservait une punition. Après lecture attendrie de la lettre (Sauf la partie boulottée qui indiquait quand même l'heure de départ, c'était délicat ... ), la punition semblait toute trouvée. Un voyage. Après tout, c'était le genre d'indication que Guilhem ne désirait en rien manquer ... oh non, en rien. De ce genre qui donne une envie inespérée d'avoir des ailes de feu, alors que les nuages noir semble s'écarter du chemin la brume s'effacer et que non loin on croit voir apparaître timidement un rayon de soleil bienfaisant. Bref, une envie de se laisser porter par le vent jusqu'à la destination. Enfin, c'était plus le but qui était important évidement, mais il se trouvait forcement à une destination alors ...
Un anoblissement ? Soit, il en avait assisté à quelques uns et c'était souvent beaucoup d'ennuis ... surtout que celle qui était anoblie il ne savait pas s'il avait vraiment envie de la revoir, mais c'est ainsi ... et ce qui était vraiment important c'était bien celle qui lui avait écrit la lettre lui proposant de venir.

Amberle, sa créature mythique à lui. Celle qui avait su réveiller un oisillon pour le faire devenir un phénix ... du moins, en tout cas il en était sur, il brûlait doucement d'elle. De la voir, de savoir enfin ... de vivre pleinement peut être, car malgré le théâtre, une partie de lui était ... absente, ailleurs, tour à tour rêveuse, fébrile ou perdue ... étrange tout simplement...
Partie qui se trouvait il le savait bien, en train de voleter en pensée au cotée d'une sublime licorne à la robe noir de jais et aux yeux émeraude. Ses lèvres s'étirent doucement en un sourire un peu béat mais qui illumine doucement ses traits fins, ses yeux bleu irisés azur légèrement entrouvert sur cette lettre en piteux état quand même. Un observateur attentif aurait pu remarquer une douce lueur tendre au fond des prunelles bleutés du jeune homme roux, ainsi qu'un légère impression pour le jeune homme de papillonnement dans le coeur, dans le ventre ...

Guilhem s'en va rapidement préparer ses affaires, la boite-maison pour la tortue ... Conçue avec le plus grand soin pour épargner à la tortue les dangers de la chevauchées, mais bon, n'allez pas en pleine guerre avec non plus hein ! Son épée qu'il avait enfin récupérée, fourreau pratique et discret, porté à la ceinture ... Bien sur il n'aimait pas s'en servir, mais bien des personnes belliqueuse auraient pu être surpris de la facilité et de la fluidité avec laquelle il savait s'en servir. Il avait subit un entraînement pendant des long mois mais n'avait jamais eu l'occasion de s'en servir ... heureusement même s'il s'était fait capturé comme un bleu ... Mais c'était une autre histoire, revenons sur les préparatifs ... évidements un peu de nourriture t de ration, chose obligée, une carte même s'il savait à peu prés ou aller et tout un tas de choses peu encombrantes mais utiles ...

Une fois son cheval sellé, et le tout embarqué rapidement mais assez efficacement, Guilhem monte en selle avec l'habitude des cavaliers expérimenté, tapote doucement le flan de sa monture, et la lance en un trot pressé en direction du lieu de rendez vous. Il va sans dire que le voyage a prit quelques temps et surtout qu'il est particulièrement intéressant et pénible, comme a peu prés tout les voyages seul. Mais Guilhem n'était pas tout à fait seul, il s'occupait avec un doux sourire de temps en temps de sa tortue, il fallait bien ...

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Le voilà donc arrivé, à peine fatigué, mais pas contre un peu déjà couvert de la poussières des routes, il espérait soit être en avance, soit juste à l'heure ... il était arrivé a l'heure qu'il pouvait mais vu que la tortue avait gaffé de ce coté, c'était dur de dire exactement. A priori il n'y avait personne ici ... Mauvais signe ... tiens de la poussière au loin ... non ? Il venait juste de partir. Chanceux Guilhem qui allait enfin pouvoir la retrouver si c'était bien le cas, et chanceuse tortue qui n'aurait pas a subir trop de remontrance de la part d'un Guilhem.

Il sourit doucement et lance sa monture au galop pour rattraper son retard sur ce qui semblait être un carrosse fou et lancer à toute allure. Léger sourire mi-amusé, mi-contrarié a cette scène ... Mais ils étaient si pressé que cela. Heureusement soit le carrosse n'était pas réellement poussé aussi vite qu'il le croyait, ou alors sa monture semblait plus robuste et plus véloce ce qui lui permit de grappiller petit à petit une bonne distance pour se rapprocher. Fort heureusement, le palefroi de guilhem semblait plutôt fougueux et appréciait d'être lancé a bonne vitesse après une allure si réduite pour le voyage. Le vent furieux et la pression de l'air joue avec ses mèches de cheveux roux et le jeune homme se sent étrangement, mais fougueusement et pleinement vivre, tout simplement ... car il l'a aperçu, la bas, non loin du carrosse à bonne allure.

Pourtant au fur et à mesure qu'il s'approche, la gorge se serre un peu d'émotion, c'était bien normal, le nombre de lettre étant conséquent et faisant ressentir son poids en moment troublant, tremblant, papillonnant en son coeur doucement tel un battement doux qui trouvait échos non loin, et quelques frissons en prime. Il sourit doucement, et peu à peu, petit à petit, foulé par foulée, le jeune homme fait venir son cheval à coté de celui d'Amberle, saluant les autres aux passages, mais il faut bien l'avouer, dans l'instant présent,Guilhem n'a d'yeux que pour elle. Un sourire tendre, pourtant un peu timide, s'il était debout, il aurait senti ses jambes trembler et ne plus le soutenir, les genoux fondre et céder ... enfin ... bref ...

Il tente de la regarder doucement dans les yeux pour la saluer, ce qui n'est pas bien facile vu les montures en mouvements, mais bon il s'en tire pas trop mal.
« Bonjour ... Amberle ... je ... suis heureux ... de te voir enfin  » sourire un peu timidement, tendrement puis il se reprend un peu, tente de continuer un peu. « Je suis juste pile a l'heure et en même temps un peu en retard ... par facile de lire l'heure du rendez vous, notre chére tortue a boulotté le mauvais endroit ... » Léger soupire amusé, il ne sait pas quoi dire ... autant tenter un peu un classique ...

« Tu va bien, Amberle ... ? » il la regarde un peu contrit, la chevauchée à ses contraintes hélas, il sourit ... il sait attendre, il est à ses cotés, voilà tout cela suffit pour le moment ... les lettres sont toujours la, attentives. Le lien eux entre deux encore plus présent, silencieux mais visible d'eux deux.
Amberl
[Accueils en tout genre, que ce soit à terre ou au galop]

Mineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeetttteeeeeeeeeeeeeeeeeee

Un franc sourire s'étire sur les lèvres de la brunette à la vue de la plus belle de toutes. Minette ... Etreinte chaleureuse avec l'auvergnate, la berrichonne la bisouille, sur le front, sur le nez, sur le cou, partout, heureuse de la voir guérie, enfin sortie de son calvaire. S'en voulant aussi de ne pas être rester à ses côtés jusqu'au bout.
Amberle se recule un court instant, examinant en deux temps, trois mouvements, la guérison d'Apo, avant de lui reprendre les mains, et de valser avec elle. Ah ? Non ? Faut la lâcher et la laisser respirer ? Norf. Elle se contente d'un murmure sincère
C'que tu m'as manqué...

Hé mais hé, ma bouffe !
Coup bas de l'auvergnate, qu'elle n'avait pas vu venir. Eclatant de rire, Amberle est rassurée. "Quand l'appétit va, tout va" dixit l'adage. Un "norf de norf" est lâché, instinctivement. Les combats rapprochent les gens bien plus vite que les tavernes ne le font. A la vie, à la mort, ma belle, la promesse tiendra éternellement, même en temps de paix relative.
Pendant que la future anoblie s'en va saluer les autres, Amberle se rapproche de Neils, l'adorable écuyer et le bisouille également. Sourire bienveillant sur lui et sa Marie Caroline,à qui elle caresse la robe, en signe de reconnaissance.


Salut toi... Pas trop dur, l'attente ? Désolée d'avoir fait faux bond..


De nature bavarde, et ayant la faculté de suivre plusieurs conversations en même temps, la brune zigzague entre les têtes connues, c'est à dire, quasi- tout le monde. Voyant que ses cousines rentraient dans le carrosse, Amberle fit une moue de dépit. Tut tut.
Jamais. Plus jamais elle ne montera là dedans... La cavalière a pris goût aux longues chevauchées, au fait de sentir le vent fouetter le visage, d'avoir mal aux fesses en fin de journées, et de ressentir une liberté totale quand on est maître de son cheval.

Ne pas froisser Jo ... Ne pas la froisser ... Le ton est doucereux, mais affirmatif.


J'me sacrifie volontiers pour vous donner plus de place à l'intérieure.. Par contre, je vous remet Lanterne, faites gaffe à mon coq ! Et on oublie l'idée de le manger. Un cadeau, c'est sacré.

Et puis .. comme ca, j'fais l'escorte !


Voilà ! Excuse parfaite trouvée pour ne pas être dans ce fichu véhicule de malheur, et ne pas transporter son coq dans ses fontes. La brune dépose Lanterne dans le véhicule, et s'en détourne prestement, pour ne pas entendre de refus, ou de plaintes sur son animal.

L'Amb' se remet en croupe sur sa jument cendrée, talonnant son frangin, ayant décidé de le dérider un peu pendant le voyage. Ebourriffer ses cheveux, le chatouiller tant bien que mal, en faisant l'équilibriste sur son destrier pour arriver à ses fins.. le vanner sans cesse. Faire sa peste malicieuse, et l'entendre grogner de plus belle.

Derrière eux, les d'Ambroise ainsi que Linon étaient confortablement installés dans le carrosse. Amberle secoua la tête, ralentit l'allure, et se positionna juste à côté de la fenêtre.


Ca va la dedans ?

Le ton est ironique, et elle n'attend pas de réponses. Les teints blêmes sont les témoins de ce qu'elle avait prévu. Un manche à balai, ce coche.
Un coup de talons, et la voilà galopante, en tête de cortège. Les sabots martèlent le sol, quelqu'un la rejoins. Maleus, sans doute, qui viendra chercher sa revanche. Tournant la tête, ce n'est pas son borgne qu'elle aperçoit, mais son roux. Pas n'importe lequel, de roux ... Le sien. L'ami confident qui a su mettre à mal sa carapace de célibataire endurcie.


Norf de norf.

Voui, on peut faire mieux comme accueil, surtout quand les retrouvailles ont été si longuement attendues, mais la surprise est de taille. Etant donné la non-réponse à sa dernière lettre, la brune avait cru qu'il aurait encore une fois préféré rester à son maudit théâtre.
Mais non. Il est là. Son correspondant insomniaque, oiseau tout feu, tout flamme, qui change et évolue au fil du temps.

Ses yeux s'agrandissent, le vert émeraude fixant le bleu irisé, incrédule. Elle se retient même de lui dire : " Qu'est ce que tu fous ici toi ?" Question encore plus bête car c'est elle qui l'a invité. Mais tout d'même... L'aurait pu prévenir ! La voilà, hébétée sur sa jument, à ne plus regarder devant elle... Evitant de justesse une branche, qui a le mérite de faire réagir la brune, retrouvant peu à peu ses esprits, et son sourire rayonnant.


Salut toi ... Je ne pensais pas te voir arriver.
T'aurais pu l'dire, andouille ! L'a bon dos la tortue ..


Un brin grognon ? Naaaaan. Pas le genre de la maison... Juste... sonnée.
Le regard brille, et le clin d'oeil complice. Amberle dirige sa monture pour arriver le plus près possible de lui, adoptant le même rythme que lui, et décide de s'exercer pour l'école du Cirque en faisant cascades en plein galop. Se lever à moitié sur son cheval, lâcher la bride, faire confiance à sa jument pour oser se pencher, vivement, voler un baiser, perdre l'équilibre à cause d'une pierre, et se remettre droite sur sa jument, malicieuse, rênes en main. Pariez qu'il pique un fard, le roux ? Sans aucun doute, et elle adore ca.


J'vais mieux, maintenant, et toi ? Prêt à visiter le Berry et à supporter la clique qui est derrière nous ?

Sourire mutin, la Amberle est aux anges. Tous sont réunis. Amie chère, famille adorée, et son roux tant aimé. Y a que le Serguei qui pourrait gâcher ce voyage, ainsi que son frangin des plus protecteurs qu'ils soient. Vaudrait mieux pour eux qu'ils ne le fassent pas, la brune a la gifle facile dans ses cas là. Un regard vers son voisin, amusée de sa rougeur


Je ne pensais pas que tu viendrais... Quelle bonne surprise.
_________________
Mourir pour des idées, d'accord, mais de mort lente ... Ou pas.
"Y a Amberle, une vraie perle"
---- Rajoutez le "e" final à Amberle pleaze ----
Bettym
Moulins... préparatifs

[Dans l'après-midi, au Moulin de l'Amitié]

Alors qu'elle s'apprêtait à faire la suite de la visite à ses petits monstres, Bettym fut interrompue par le chant mélodieux d'une alouette.

Je reviens ! et sortit presque aussitôt voir où l'oiseau se cachait.

A sa grande surprise, elle avait élue domicile sur le pot de fleurs où se trouvait la clé et la regardait comme amusée. Elle s'approcha doucement pour ne pas lui faire peur, ce qui n'était vraiment pas le cas et constata qu'elle était porteuse d'un pli que la jeune maman s'empressa de lire.

Un large sourire sur les lèvres, elle revint vers ses enfants...


Mes amours, je crois que nous allons aller nous promener et ce, pas plus tard que demain ! Nous prendrons la route tôt le matin alors, il va falloir que nous nous préparions et bien sûr, que j'aille trouver un attelage.

Les yeux des gamins s'illumèrent mais leurs mines semblaient porter quelques traces de déconfiture à l'idée qu'ils allaient devoir se coucher tôt mais surtout que le voyage pourrait être long...

[Quelques heures plus tard, dans la Taverne le Fetard Moulinois]

La taverne semblait vide ou presque. Seule la tête de Nim se dessinait en ombre chinoise sur le sol éclairé par des bougies à l'extérieur de l'établissement. En entrant, elle fut agressée par un petit être adorable qui aurait dû être couché à cette heure tardive mais dont Bettym s'amusait à le voir courir partout.

Elle l'attrapa au vol, lui baisa le front tout en se dirigeant vers son ami afin de le saluer d'un bisou sur la joue.


Comment allez-vous vous deux ? fit-elle tout sourire. Vous savez j'ai des nouvelles d'Apo. Je suis invitée à son annoblissement !

Bien entendu, lorsqu'elle vit le sourire mi narquoi mi amusé de Nim, elle comprit qu'elle n'était pas la seule au courant. Quand au petit garçon, lui, était à l'affût du moindre renseignement sur cette femme dont il avait tant entendu parler depuis sa naissance.

J'y vais dès demain. Tu m'accompagnes Nim ?

A son grand étonnement, il accepta sans rechigner ( ) et au même moment, le garnement se mit à gigoter en tout sens.

[HRP : Ce post fait suite à celui-ci : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=9417424#9417424]
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