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[RP Casting] Mon incroyable Dame de compagnie !

--.bertille.



[Les dés ce jouent ... Maintenant]


Pour l'instant cela avait l'air de bien se passer. La jeune dame ne pipait mots, mais elle était certaine qu'elle la détaillait sous toutes les coutures. Normal après tout, si elles devaient passer du temps ensemble, elle ne devait pas se tromper. Cependant, elle ne comprenait pas très bien pourquoi c'était le garde du corps qui menait l'entretien ... Septique, elle reporta son attention sur le goûter aux cheveux long ...

Haussement de sourcil et sourire en coin quand celui-ci parla broderie. Qu'est ce qu'un homme connaissait à la broderie ? A moins que ... Non, impossible, il n'avait pourtant pas l'air efféminé, elle devinait des muscles saillant sous la chemise noire ... Bon, ne pas se laisser emporter par son imagination, elle n'était pas la pour cela ... Revenons à la question ... Broderie ...


Et ben m'ssire, j'prefère l'p'tit point, j'trouve ça p'us jolie un'fois fini, mais ça r'ste un'question d'gout ...

La suite de l'entretien se poursuivit tranquillement. Elle écouta la suite, toujours essayant de faire bien attention à sa façon de parler.

Bon, enchaînons avec quelques petites questions. Je vais vous exposer diverses situation, et à chaque fois plusieurs façons d'y réagir. Vous me direz celle qui, à chaque fois, vous semble la plus adaptée!

Elle hocha la tête en signe d'assentiment, puis écouta les questions ... Quelque peu original. Surtout bien réfléchir, ce qui n'était pas chose facile, plus habitué a agir tête baissée ... Alors ...

Situation 1: la Dame de Saint-Quentin les Anges est effondrée: son amant vient de la quitter pour une... rousse, et elle a un énorme besoin de votre soutien.

Quatre choix possible. A - B - C ou D. Elle hésitait entre deux réponses. Finalement elle choisit la réponse B. Elle n'allait certainement pas dire la réponse D puisque le beau brun, c'était ses attentes à elle qu'il devait combler ... Pas partageuse la Bertille ? Elle se racla la gorge pour parler.

B'in j'choisis la r'ponse B. J'va faire une tête au carré a c'mal autru et j'va donner un bon wisk'ys à la j'une Dame. c't'un bon r'confortant le wisk'ys, l'tisane, s'pas 'ssez fort ...

Petit sourire engageant au passage à l'intention de la jeune Dame avec un clin d'oeil complice, puis elle écouta la suite du questionnaire.

Situation 2: Un grand et beau brun, intelligent et drôle, vous fait comprendre que vous lui plaisez follement.

Alors là, une lueur brilla dans ses yeux. Se servait-il de cet entretien pour lui faire savoir qu'elle lui plaisait ? Sourire mielleux et quelque peu aguicheur tout en fixant effrontément le brun devant elle ... Puis sans réfléchir une seconde elle lança sa réponse.

'lors là c'est la r'ponse A sans ch'rcher plus ... Y a pas d'raison qu'la Dame en question s'mêle d's'avoir qui qu'j'vois ... Et l'beau brun s'cours pas l'rues ...

Elle ne regardait même plus la femme assise juste à côté qui ne devait certainement pas en croire ses oreilles. Enfin la dernière question arriva et elle l'écouta attentivement, des fois qu'il y aurait encore un sous-entendu ...

Situation 3: Votre maîtresse vient de... hmmm... disons, vient de tomber violemment de cheval. Elle hurle sa haine à la vendeuse, une rousse d'ailleurs, et une rousse qui possède peut-être, sait-on jamais, le même nom qu'elle!

Là, elle prit son temps pour répondre. Pour une fois qu'elle réfléchissait.

J'va pr'ndre la r'ponse B. S'il 'rrive du mal à la p'tite Dame, j'perds l'place. Donc j'va faire un'tête au carré à l'rousse. 'pres j'va voir si la p'tite Dame va b'en ...

Avec un hochement de tête, elle était satisfaite de ses réponses. En était-il de même pour ceux qu'elle avait devant elle ? Elle allait bientôt le savoir ...
Lilo-akao
A l’arrivée de la blonde, la jeune noble se mua en un silence curieux et attentif, laissant le champ libre à Stephan, qu’elle continua à observer à la dérobée. Elle se demandait si le Très-Haut ne se jouait pas d’elle en plaçant un homme aussi charmant à son service, alors qu’elle avait émis le souhait récent d’entrer dans les ordres et de faire vœux de chasteté, afin de se racheter de ses erreurs passées, bien trop nombreuses à son goût. Il y a quelques semaines à peine, une telle idée aurait fait rire aux éclats la brune impétueuse et libertine qu’elle était, mais depuis son terrible accident, sa vie avait complètement basculée…

Quand la candidate avait pris la parole pour répondre aux premières interrogations du jeune homme, une moue désapprobatrice s’était peint sur le visage de Luna, dont le silence se transforma en scepticisme. La femme qui se tenait en face d’elle s’exprimait comme une vulgaire paysanne, qui aurait une pomme de terre trop chaude dans la bouche. La brune eut presque envie de lui demander d’ouvrir en grand la bouche pour vérifier que ce n’était pas le cas, mais elle eut peur de se retrouver face à une rangée de chicots ou une haleine épouvantable. Même Stephan ne méritait pas de souffrir une telle horreur, bien que la situation aurait été des plus amusante!

A présent elle écoute le jeune homme soumettre son questionnaire à la candidate. La première situation lui fait hausser un sourcil étonné, tandis qu’un sourire discret se dessine au coin des lèvres. Mauvais point pour lui… très mauvais point! Elle décide toutefois de le laisser continuer, espérant qu’il n’allait pas s’embourber d’avantage, mais ses idées sont amusantes et l’entretien prend une tournure des plus distrayante. Luna s’imaginait déjà avoir à soutenir une conversation ennuyeuse à souhait, mais grâce à Stephan, il n’en est rien. Le jeune homme semble vraiment plein de ressources, et des plus inattendues.

La dernière situation exposée laisse la jeune noble pantoise. Elle ressemble point par point à la scène qui s’était déroulée deux mois plus tôt, alors qu’elle venait de s’installer en Bourgogne et qu’elle cherchait à acquérir une monture… une jument grise, vendue par une rouquine du nom de… Pour l’heure, impossible de s’en souvenir, mais il ne s’agissait pas d’une de Chambertin! La brune est certaine de ne jamais avoir entendu ce nom avant que son frère ne lui parle de leurs origines paternelles. Comment se fait-il que ce Stephan en sache autant? Et que vient-il faire ici exactement?

C’est un nouveau regard qui se pose sur le jeune homme qui lui fait dos. Les questions se bousculent dans l’esprit de la brune. Elle a besoin de gagner du temps pour mettre de l’ordre dans ses idées. Surtout, ne pas lui montrer à quel point ses paroles ont fait mouche! « Une rousse qui possède peut-être, sait-on jamais, le même nom qu'elle! » Les mots éveillent des interrogations, qu’il serait toujours temps de démêler plus tard, lorsque les deux jeunes gens se retrouveraient à nouveau seul à seul. Pour l’heure, elle garde le silence et laisse Bertille reprendre la parole, tout en écoutant d’une oreille distraite, qui se fait bien vite attentive en entendant les réponses formulées. La jeune femme croit rêver! En plus d’avoir une allocution à faire grincer des dents, la blonde fait preuve d’un manque d’éducation épouvantable et se permet même des œillades aguichantes à l’intention de Stephan… la situation est des plus déplacée, mais non moins comique aux yeux de la jeune noble, qui finit par lâcher un rire discret en écoutant la fin des réponses.


Je crains que par « dame de compagnie » ce ne soit point une compagne de beuverie et de débauche que je cherche ma brave Bertille. Pour ce faire, point n’est besoin d’embaucher une femme aussi rustre que vous. J’ai de nombreuses connaissances qui se ferait un plaisir de me tenir la bouteille sans que je n’ai a dépenser la moindre piécette pour leur présence amicale… mais passons et passez! Vous connaissez le chemin jusqu’à la sortie…


L’attention se détourne aussitôt, ayant déjà éludée la candidate de ses pensées, comme on chasse une mouche d’un revers de main. Une lueur espiègle étincelle un instant dans les yeux ambrés lorsqu’ils croisent le regard du jeune homme qui lui fait à présent face. La voix se fait taquine, lorsque la brune reprend la parole:


Vous faites preuve d’un humour décalé, Stephan. Votre première situation était des plus déplacée. Essayez-vous de me froisser?... Aucun homme ne saurait faire l’affront de quitter la Dame de St-Quentin-les-Anges, c’est elle qui les quitte, bien évidemment…


Le sourire est discret, mais bien présent. La jeune femme détaille le Cantelloup d'un œil étincelant, persuadée qu'il détient la clé de bien des énigmes.
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--Itami


[Dans le Salon d'Attente, occupée par le tictac de ses pieds...]

Il est vrai qu'elle pouvait parfois être drôlement peste la ptiote, mais elle avait horreur qu'on la prenne de haut. Et puis, même si elle était toute petite, il ne fallait pas imaginer qu'elle ne savait se défendre !
Regardant M'dame Bertille, sourire toujours aux lèvres, elle lui glissa elle aussi, avant qu'elle ne disparaisse...


Merci bien, et bonne chance à vous également !

Cette fois son sourire se fit plus gentil, elle n'avait pas tord, mais la ptiote s'en fichait un peu... Par contre, elle pensait réellement se qu'elle avait dit ! La regardant disparaître donc, elle reprit attentivement le tictac de ses pieds, ne le lâchant des yeux une seconde, aussi précise que le mouvement de la petite aiguille des horloges...
Elle se tenait tranquille, assise bien sagement, comme il n'y avait personne dans la pièce cela lui évitait également de parler, à la place elle se posait mille et une questions.

Comment donc était la Grande Dame ? Etait-elle jeune ou plus âgée que la Grande Dame Ophélie - petite fille noble de quatre ans dont elle s'était occupée jadis - ? Etait-elle bien protégée ? Se sentait-elle en sécurité dans ce château ? Qu'elle était sa vie ? Pourquoi cherchait-elle une Dame de Compagnie ? N'en avait-elle pas déjà une, pour quelqu'un de son rang ?

Elle tentait par ailleurs également d'élucider une à une chacune de ses questions, par des réponses, parfois plus farfelues les une que les autres. Mais c'était ainsi, elle imaginait...


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--Stephan


Les réponses avaient été... étonnantes. Oh bien sûr, pour Stephan, elles étaient surtout des plus tordantes. Plus d'une fois, il s'était vivement mordu la lèvre pour éviter d'éclater de rire. Et maintenant, nul doute que ses dents avaient dû entamer la chair rosée de sa jolie bouche. Grrrr... "Si j'avais su, j'aurais pas venu", se dit-il, espérant que cette phrase serait un jour reprise et célèbre dans le monde entier. Et en parlant de célébrité, cette histoire de questionnaire lui avait donné une idée on ne peut plus intéressante. Il avait bien apprécié son rôle, et voir défiler de jolies femmes qu'il questionnait en quelques minutes pour mieux les connaître semblait une idée... agréable. Pourquoi ne pas généraliser le concept? Imaginez: un homme, assis à une table, et des femmes qui n'ont que quelques minutes pour se faire apprécier de ce dernier. Brillantissime! Cela s'appellerait... "RencontresRapides"! Ou bien peut-être fallait-il trouver un nom anglois, pour accentuer l'exotisme de cette incroyable idée. Las, l'anglois du beau brun n'était pas des plu développé. C'est ainsi que ne naquit pas le Speed Dating...

Hum, bref. Nous nous éloignons du sujet. La blonde avait été savamment expédiée, et désormais la brune semblait vouloir l'asticoter. Se retournant, il lui jette un sourire... charmeur, évidemment. Nul autre adjectif n'aurait pu correspondre!


Vous froisser? Certes non! Mais l'incongruité de certaines réponses que j'avais proposé dénotaient évidemment l'impossibilité d'une telle situation. Ce n'était qu'une mise à l'épreuve... et qui sait? Peut-être auriez-vous gardé Bertille si elle avait répondu, hors des solution que je lui avais indiqué, ce que vous-même venez de me répondre.

Nul doute que son heure d'être jugé viendrait vite... En attendant, il fallait accélérer les choses. Même si son rôle lui plaisait, Aelith devait être en train de casser tous les objets qui lui passaient sous la main dans l'auberge proche. Elle n'avait jamais été très... patiente.

Eh bien, ma Dame, que diriez-vous de faire entrer votre prochaine candidate? Peut-être aura-t-elle plus vos faveurs que cette pauvre Bertille..!
--.bertille.



[Une autre fois ... peut-être.]


Je crains que par « dame de compagnie » ce ne soit point une compagne de beuverie et de débauche que je cherche ma brave Bertille. Pour ce faire, point n'est besoin d'embaucher une femme aussi rustre que vous. J'ai de nombreuses connaissances qui se ferait un plaisir de me tenir la bouteille sans que je n'ai a dépenser la moindre piécette pour leur présence amicale... mais passons et passez! Vous connaissez le chemin jusqu'à la sortie...

Elle se faisait renvoyer ?!!! ah bin ça alors ... Elle qui croyait avoir répondu comme il fallait aux questions. Mieux valait, ne pas trop cracher son dégout si elle ne voulait pas être sortit par le valet. Elle jeta un regard chargé de colère à la brunette qui n'avait pas pipé mots, puis relevant le menton aussi fièrement que possible le poings serrés, elle se dirigea vers la porte. Avant de sortir elle lâcha quand même.

J'spère que vous n'vous f'rez pas d'vorer par s'qui vous'ttend dans l'salon à côté ...

Puis lançant un regard au brun ...

A un d'ces jours p't'être ... beau brun.

Attrapant la poignée de la porte, elle ouvrit celle-ci et sortir aussi dignement que possible ...
Lilo-akao
L'étrange mise en garde de Bertille, éveille la curiosité de la jeune noble, qui observe la femme quitter la pièce non sans oublier de lancer une phrase des plus équivoques à l'intention du Cantelloup. La brune, affligée par l'audace et le toupet de la candidate refoulée, secoue légèrement la tête, ne pouvant néanmoins s’empêcher de sourire discrètement face à la scène, et de se demander si l’attirance est réciproque... Les yeux ambrés se posent ensuite sur le jeune homme, pour scinder son visage, mais impossible de déterminer les sentiments qui l’habitent sous son expression amusée. Il a l’air d’avoir une parfaite maitrise de soi ainsi qu’un esprit vif et intelligent… Trop intelligent? Pour vouloir occuper un poste de dame de compagnie sans arrières pensées, c’est certain!… Il cache bien son jeu et semble en savoir plus que ce qu’il laisse entrevoir… Fin manipulateur… Il serait intéressant de l’avoir à ses cotés…

A sa proposition de faire entrer la candidate suivante, la jeune femme acquisse distraitement et se penche vers la table basse pour se saisir de la clochette, qui y trône à coté de la carte, soigneusement roulée. L’objet est secoué vivement, laissant s’échapper un tintement sonore qui résonne dans la pièce… nouvelle mesure ayant été adoptée suite à la paralysie de Luna, afin qu’elle puisse alerter les domestiques en cas de besoin. La petite cloche est à peine reposée, que la porte s’ouvre déjà sur la femme s’étant présentée un peu plus tôt pour leur annoncer l’arrivée des postulantes.


Que puis-je faire pour vous ma Dame?

Faites entrer la deuxième candidate je vous prie, et apportez-nous un plateau avec… des biscuits secs et de la tisane.


Tout en parlant, elle lance un regard discret à Stephan, en riant intérieurement. Il est rare de voir un homme boire des infusions de plantes, mais puisqu’il aspire à occuper un poste d’ordinaire féminin, il allait devoir assumer toutes les conséquences que cela implique!
La domestique quitte prestement la pièce, laissant seuls les deux jeunes gens, pour quelques instants du moins. Inutile de lancer la conversation au sujet des Chambertin, ils n’auraient pas le temps de l’achever avant que la nouvelle candidate ne se présente à eux, mais elle pouvait lui poser une autre question pour empêcher qu’un silence pesant ne s’installe entre eux :


De Cantelloup vous dites?... Je ne connais point cette famille. Est-elle originaire de Bourgogne?

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--Stephan


La tisane et les petits gâteaux secs avaient été introduits avec toute la grâce réservée à une si large collation. Stephan ne savait guère si se servir était d'usage, et préféra attendre, à quelque distance du divin plateau. Peut-être, après tout, les succulents mets présentés étaient-ils empoisonnés? ... Voilà qu'il devenait comme sa cousine: paranoïaque, et surtout insupportable. Il réprima une moue dubitative devant cette comparaison. Finalement, la rousse et lui avaient bien peu de choses en commun. Leur cynisme grinçant, et les mille et une bêtises qu'ils avaient eu l'occasion de perpétrer ensemble, certes, mais à part cela? Il était le seul à la connaître ainsi. Le seul avec qui elle avait accepté de chanter des chansons paillardes, de s'habiller en homme pour se faufiler dans un bordel, d'accrocher une ficelle à la queue d'un chien pour ensuite le tirer sans ménagement dès qu'il essayait d'avancer. Qui aurait pu deviner, derrière le masque glacé qu'elle offrait si souvent, qu'elle recelait plus d'énergie et d'humour que les trois quarts des Parisiens rassemblés?!

Un sourire orna ses lèvres, sourire qui fut vite remplacé par une mine sérieuse à la question de la Wolback. Un froncement de sourcil vint seul dénoter la présence d'une légère contrariété sur le visage de Stephan. Que répondre à une telle demande? Lissant avec une certaine application les plis de sa tunique, il répondit, dans son habituel sourire enjôleur:


C'est exact, mais cette origine bourguignonne s'est perdue dans la nuit des temps... Depuis plusieurs générations, nous sommes installés à Paris. Je suis le premier Cantelloup à revenir sur la terre de ses ancêtres...

Quelle histoire cousue de fil blanc! Sur le tissu noir de sa tunique, la Wolback ne manquerait sans doute pas de le remarquer... Mais le jeune homme était bien loin de la sous-estimer. Elle ne pouvait pas ne pas avoir compris les allusions répétées Aelith; et si elle n'avait su faire le lien, nul doute qu'elle avait compris que sa présence ici n'était pas due au hasard, ni même à une réelle intention de devenir homme de compagnie. Ne s'était-elle pas elle-même prise au jeu en lui proposant de tenir le rôle de maître des entretiens?

La prochaine candidate ne tarderait pas à entrer. Observant avec une étonnante application ses ongles parfaitement propres, et qui plus est parfaitement nets, il reprit, non sans fixer ses yeux dans ceux de la brune aux derniers mots:


C'est ainsi que je me suis beaucoup renseigné sur la Bourgogne, et sur les familles qui l'ont habitée et l'habitent encore...
--Itami


[Derniers instants dans le salon d'attente.]

Visage toujours baissé vers ses petits pieds, elle se demandait quand son heure viendrait ? Quand verrait-elle la Grande Dame ?
C'est alors qu'elle se posait cette question que la porte s'ouvrit sur la Dame qui était venue déjà chercher M'dame Bertille. A priori il était temps pour elle également de passer. Se relevant donc, toujours aussi silencieuse, elle sortie avec elle, et la suivie tout au long des salles, jusqu'à la pièce réservés très certainement aux entretiens.

Remerciant la Dame qui l'avait accompagné, elle donna trois petits coups de la main sur la porte afin de signaler sa présence. Elle poussa ensuite la porte tout doucement. Fichtre, c'est que les portes n'étaient pas si légères qu'il n'y paraissait ! Et la ptiote avait tout de même un peu de mal, il fallait l'avouer.
Entrant donc dans la pièce, elle referma soigneusement la porte, faisant le moins de bruit possible, comme elle l'avait jadis appris pour la petite Ophélie.

Se tournant enfin vers la Grande Dame, elle s'inclina dans une jolie petite révérence, avant de se redresser un instant plus tard, restant toujours muette, attendant qu'on lui adresse la parole ou qu'on lui demande de parler...



édit : fautes

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Lilo-akao
Un courant d’air chatouillant les mollets de Luna lui fait tourner la tête en direction de la porte. Celle-ci s’ouvre lentement, sans un bruit, pour laisser entrer une enfant tout aussi silencieuse. Le nez de la jeune noble se plisse légèrement en signe de désapprobation. Bien que la fillette ait toqué contre le battant en bois pour annoncer son arrivée, la brune était trop absorbée par sa conversation avec Stephan pour y faire attention. Sa mine s’adoucit cependant alors que l’arrivante leur accorde une ravissante révérence, ce qui ne va pas sans accentuer l’apparente candeur de l’enfant. Elle est toutefois surprise de voir une personne aussi jeune se présenter pour entrer à son service. La journée ne manque pas de rebondissements!

Bonjour, jeune demoiselle… Je suis Luna Wolback de Chambertin, et voici Stephan de Cantelloup… un ami de la famille.

Les règles du jeu sont à nouveau changées par la brune, qui commence à s’amuser grandement de la situation. Elle pose un regard appuyé sur Stephan, se demandant quelle attitude il allait adopter face à ce nouveau rôle, qui lui accorde une place un peu plus intime dans sa vie. Un sourire se dessine sur ses lèvres avant qu’elle ne reporte son attention sur la fillette.


J’aimerais que vous commenciez par vous présenter... Le regard la détail de haut en bas, jaugeur.
Quel âge avez-vous? Vous me semblez bien jeune pour devenir dame de compagnie. Savez-vous que je suis paralysée? Cela m’empêche de marcher, j’ai besoin d’aide dans mes déplacements. Il faut me soutenir et me porter de temps en temps. Je doute que vous aillez assez de force pour ce faire.

Elle énonce là une évidence, se doutant bien que l’enfant serait incapable de faire une chose pareil, mais elle tient à lui présenter la situation avec des mots clairs et simples, sans animosité aucune, afin que l’enfant comprenne au mieux les difficultés qu’implique le poste qu’elle souhaite occuper.
Attendant les explications qui ne sauraient tarder, Luna se penche vers la table basse et se saisit d’une petite coupelle où sont posés des gâteaux secs. Elle en pioche un distraitement et le porte à sa bouche, en observant toujours l’enfant…

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--Itami


[Que la fête commence...]

La voilà qui relève la tête lorsqu'elle entend la Grande Dame, Dame Luna Wolback de Chambertin - ainsi il s'agit de son nom complet ? - Quelle est belle, quelle est grande, si elle avait été debout, elle ferait deux fois sa taille, quand au Messire, mieux vaut ne pas en parler. Car la petiote elle est aussi haute que trois pommes...
Maintenant au moins, elle sait, la Dame est plus âgée que Dame Ophélie ! Mais ce n'est pas grave, elle est ici pour essayer après tout, surtout sur la demande de la vieille Dame qui l'héberge et lui fait faire les tâches les plus sales, ou celles les plus ennuyeuses...

Elle écoute donc toujours - après un "
Bonjour " murmuré en réponse du sienv- prête à répondre à toutes ses questions. Lorsqu'elle apprend la triste nouvelle. La paralysie ? Que lui est-il donc arrivé ? Pour une Grande Dame elle devrait pourtant être protégée, non ? Quelle horreur...
Mais elle ne doit pas continuer de faire défiler son esprit, la Dame attend ses réponses et l'homme près d'elle veille, il n'a toujours pas ouvert la bouche... Serait-il là pour l'intimider ?
Elle finie par répondre, d'une petite voix claire, regardant la grande Dame.


L'on me nomme Itami, Ma Dame.
J'ai onze ans, bientôt douze. Dame je l'ai pourtant déjà été, cependant, je m'occupais d'une petite Dame.
Je... ne savais pas, non... et je sais que je ne pourrais réellement vous aider dans cette tâche. Cependant je peux faire beaucoup d'autres choses.


A la fin de sa phrase elle reprit le silence, attendant une question, un geste, qu'elle la congédie également peut-être ?
Mais elle saurait ça d'ici très peu, le temps qu'elle pèse le pour et le contre, peut-être ?!



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Lilo-akao
La voix claire et enfantine s’exprime avec une politesse respectueuse, qui aurait pu faire rougir de honte la candidate précédente, si celle-ci n’était pas aussi désinvolte et culottée. La fillette est touchante et Luna ne peut s’empêcher de sourire en l’écoutant se présenter. Elle est plus âgée que ce à quoi la jeune femme s’attendait en voyant sa carrure frêle et son apparente difficulté à ouvrir la porte. Itami ressemble à l’une de ces petites poupées, si fragiles qu’il faut prendre garde à ne pas les casser en les manipulant. Luna n’a pas le cœur de la repousser, bien qu’il lui semble évident que l’enfant ne pourra jamais occuper les fonctions qu’elle compte assigner à sa future dame de compagnie. Elle décide donc de lui accorder une petite chance et tend sa main pour lui faire signe d’approcher avant de lui désigner le plateau, posé sur la table basse.

Peux-tu nous servir la tisane qui se trouve sur la table? Tu pourras ensuite prendre un gâteau, si tu le souhaites… J’aimerais que tu m’expliques les choses que tu sais faire. Peut-être pourrais-je te trouver un autre poste dans ma mesnie…


Envolé le vouvoiement bien trop froid et protocolaire. D’ordinaire, la jeune femme n’est pas du genre à se laisser émouvoir aussi facilement, mais ces petits entretiens l’ont mise de bonne humeur, et l’enfant qui se tient en face d’elle a quelque chose de touchant, qui ne la laisse pas insensible. L’instinct maternel? Celui-là même qui l’empêcha de tuer l’avorton qui prenait vie en son sein? L’idée la répugne! Et pourtant, tout laisse à croire qu'elle n'est pas aussi insensible aux enfants, qu'elle le laisse croire… mais jamais! Ô grand jamais! elle ne se l'avouerait!
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--Stephan


Lorsque la porte s'ouvrit (difficilement) pour laisser apparaître la petite Itami, Stephan retint (difficilement, once more) un rire presque congénital. Après la gueuse, voilà donc la gamine? Combien seraient-elles à défiler ici, toutes plus improbables les unes que les autres? Et pourtant, ce rire, il le retint. Quelque chose l'empêcha de se laisser aller à cet instant de relâche. Quelque chose dans le visage de la petite, qui hurlait "Ecoutez-moi!" malgré une timidité sans commune mesure.

Croisant ses mains dans un geste plus que gracieux, la jeune homme adressa un sourire complice à la gamine. Sourire qui s'accompagne d'un étrange scintillement des yeux dès qu'elle se met à parler. Son langage est des plus soignés, et ce sans effort, du moins c'est ce que croit sentir Stephan. Intrigué, il se mit à écouter plus attentivement la petite Itami, non sans jeter un regard à la Wolback qui, elle aussi, semble disposée à l'écouter, voire même à la recruter? Certes, peut-être pas pour soutenir la paralysée, mais...

Soudainement, la vérité saute aux yeux de Stephan. Comme s'il avait occulté ce passage de la conversation, qui tout à coup se rappelle à lui. Paralysée? Il avait bien entendu? A nouveau, le jeune homme porta son regard sur la Wolback. Depuis son arrivée, elle n'avait pas bougé de son fauteuil. Comment aurait-il pu deviner? Ses mains esquissent un léger tremblement lorsque la scène de la chute de cheval de la jeune femme lui revient en mémoire. Aelith serait-elle la cause de tout cela?

Non. Bien sûr que non. Ce n'est qu'une étrange coïncidence. Mais désormais, un certain malaise s'est emparé du jeune homme. D'un geste, il ôte le premier bouton de sa chemise, repoussant avec difficulté une soudaine montée de chaleur. Aelith l'a envoyé dans la gueule du loup, c'est désormais on ne peut plus sûr.
--Itami


[Ouvrez grands les yeux !]

Regard toujours vissé à ses chausses, de même que bouche toujours close, Itami attend son verdict. Comment sera-t-elle donc congédiée ?! Car, cela ne serait certes pas étonnant, puisqu'elle est bien trop petite pour pouvoir essayer et même pouvoir penser, qu'elle pourrait y arriver. Elle est si petite, si maigre qu'elle ne ressemble en rien aux autres filles de son âge, beaucoup trop fragile, beaucoup trop docile, beaucoup trop naïve, elle se ferait marcher dessus au moindre essaie. Cependant cela ne lui manque pas, l'habitude sans doute ?

Cependant, elle relève doucement la tête, lorsque Dame Luna reprend la parole, ses yeux sombres s'arrêtant un bref instant sur Messire Stephan de Cantelloup, toujours aussi muet. Il vient d'ôter le premier bouton de sa chemise, serait-ce un signe de détente ? Ses yeux revenant au visage de la Grande Dame, elle continue d'écouter, acquiesçant tout doucement...
Lorsque ses pensées s'arrêtent et posent quantités de questions confuses, c'est incroyable après tout, elle ne la congédie pas tout de suite ? Elle pourrait même peut-être lui trouver une place dans sa mesnie ? Cette dernière phrase est incompréhensible pour la ptiote, car après tout ne cherchait-elle pas une Dame de compagnie ? Pourquoi donc s'encombrer 'une enfants ?

Cependant, elle laisse ses questions de côté et s'approche tout doucement de la table, murmurant un bref "
Bien Ma Dame " avant de s'agenouiller près de la table, relevant alors très légèrement sa petite robe, pour ne pas la déchirer. Elle attrape délicatement deux tasses, accompagnées de leurs assiettes et finit par sortir un fin mouchoir blanc d'une de ses poches. Prenant la hanse de la tisanière et déposant son autre main ainsi que son mouchoir de l'autre côté, elle sert donc deux tisanes, avant, une fois terminé de demander de sa petite voix claire...

Ma Dame, souhaitez-vous quelque chose en accompagnement ?
Et vous, Messire ?


Elle pose ces questions sans même s'en rendre compte. L'habitude revient, car avec la vieille Dame elle ne le fait pas, sinon elle se ferait chasser.
Attendant donc les réponses à sa double question, elle répond par la même occasion à celle de Dame Lune Wolback de Chambertin.


Ce que je sais faire...
Je sais m'occuper des enfants, nettoyer, laver, préparer le feu, allumer les bougies, faire le service, préparer les chambres, les lits, porter les paquets, aller faire le marché...


Ne pas en dire plus, on avait compris...

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--Stephan


Le pauvre Stephan n'était pas au bout de ses surprises. Après les quelques réflexions précédentes sur les tenants et les aboutissants de la paralysie de la Wolback, il observa, non sans un étonnement certain, la petite s'exécuter non seulement avec application, mais en plus avec grâce. "Et dire qu'à Paris, les demoiselles de seize ans engagées par mère sont incapables, pour la plupart, de réaliser une telle tâche sans en renverser la moitié!" La surprise est d'ailleurs renouvelée lorsque la gamine leur propose un accompagnement. Un sourire sur les lèvres, et une étonnante chaleur dans la voix, Stephan répondit:

Pour ma part, ce sera parfait, merci!

A la fin de la liste non exhaustive des capacités de la petite demoiselle, un sourire cette fois-ci bien plus amusé aux lèvres, il se retourna vers la Wolback:

Eh bien cette jeune fille, malgré sa faible constitution, semble on ne peut mieux élevée et apte à de nombreuses tâches! Qu'en pensez-vous, ma chère?

Il avait évidemment, et ce par pur malice, appuyé les derniers mots. Après tout, on lui avait bien donné le rôle d'ami de la famille, non? Une pensée lui vint d'ailleurs soudainement à l'esprit. La situation était on ne peut plus ironique: Stephan était en réalité bel et bien un ami de la famille, si l'on considérait ses liens avec Aelith, une de Chambertin. La Wolback aurait-elle deviné?

Noooon. Pas encore. Du moins l'espérait-il. Il avait encore envie de s'amuser quelques instants, surtout si cela pouvait différer le moment où il lui avouerait lui avoir complètement menti...
Lilo-akao
Jaugeurs, les yeux ambrés observent la fillette servir la tisane avec un savoir faire qui ne peut que lui rendre grâce et faire preuve de son habitude à exécuter de tels gestes. Ses petites mains agissent avec dextérité et sans aucune hésitation, faisant preuve d’un naturel déconcertant. Un sourire approbateur se dessine sur les lèvres de la brune tandis que l’enfant leur propose un accompagnement. Délicate attention à laquelle la jeune noble ne s’attendait pas, ce qui est plaisant. Tout en répondant, celle-ci se penche pour reposer doucement la coupelle de petits gâteaux qu’elle tenait toujours dans la main:

Merci, mais je vais me contenter d’une tasse de tisane.

L’enfant se tenant en face de Luna et de son « cher Stephan » semble vraiment pleine de ressources, des plus inattendues en considération de son apparence frêle et de la légère timidité qu’on peut deviner derrière sa politesse et ses efforts d’allocution - ou peut-être que cette timidité n’est en fait signe de sa bonne éducation. En effet, comme le souligne « l’ami de la famille », Itami semble bien élevée et compétente, bien qu’à première vue sa faible constitution pourrait jouer en sa défaveur.

La jolie brune croise le regard du Cantelloup, qui semble tout aussi surpris par la bonne conduite de la fillette. Le jeune homme a commencé à prendre ses aises et a déboutonnée sa chemise d’un cran. Il a l’air de prendre son rôle d’ami au sérieux. Peut-être un peu trop… Pourtant, sa mine a l’air d’avoir pris une teinte légèrement cramoisie. Éprouve-t-il un certain gêne face à la situation dans laquelle il se trouve? Étonnant, il semblait bien plus sur de lui à son arrivée. C’en est presque décevant! Peut-être qu’il est temps de remettre les choses à leur place…

Se tournant à nouveau vers l’enfant, Luna hésite un instant avant de prendre la parole. Pour l’heure, elle ne sait pas vraiment ce qu’elle va pouvoir faire d’elle, bien que la petite semble qualifiée pour exécuter les diverses taches ménagères, nécessaire à l’entretien d’une maisonnée.


Je ne doute pas de tes compétences, loin de là. Tu sembles savoir accomplir de nombreuses taches et, comme l’a si bien dit mon ami sincère et de confiance, qui jamais, ô grand jamais ne me mentirait *œillade appuyée en direction du jeune homme*, ta politesse et ton attitude respectueuse sont des plus appréciables…

Elle adresse un sourire chaleureux à la petite, avant de reprendre:

Il te faut cependant savoir que d'ici quelques jours, je vais partir en voyage, loin de la Bourgogne. Je serais donc absente pendant une période assez longue. Durant mon absence, il n'y aura pas beaucoup d'activité dans la maisonnée. Je ne vois donc pas l'intérêt d'augmenter les effectifs de mes domestiques pour l'instant. Dès mon retour, si tu le souhaites, tu pourras te représenter ici et je te prendrais à mon service. Cela te convient-il?
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