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[RP] Une promenade, une roulotte et une capitale menacée

Flore
Dimanche 10 janvier – Entre Marseille et Aix


Semaine chargée pour Flore. Après le décès inopiné du Seigneur de Bonnieux, la procure restait vacante. Il s'agissait du premier choix de la jeune Lendelin. Une fonction nettement plus en accord avec ses affinités. Un épouvantail pour les conseillers lorsque la question de la salle des plaintes arrive sur le tapis. Flore y voit plutôt un défi, sur lequel elle a déjà réfléchi.

Dans le cadre de sa précédente fonction, Commissaire aux Mines, elle s'était engagée dans un tour de Provence avec sa soeur Istanga. Toulon, toujours un plaisir. Brignoles, bref passage, faute de temps puis Draguignan. Pourquoi cette hâte ? Des nouvelles de l'étranger inquiétaient les responsables de la sécurité et l'injonction de se rendre en la capitale au plus vite fût donnée.

Un crochet par Marseille, où Iskander les attendait pour les escorter et les voila parties pour une durée indéterminée.


Istanga, j'ai besoin que tu m'expliques à nouveau l'utilisation de ton étrange appareil. Iskander en est témoin. Lors de l'animation des enchères, afin de combattre mon anxiété, j'ai fait infuser les plantes que tu m'avais dites. L'effet a été pour le moins déconcertant, quoique plaisant. Faut dire aussi que je les ai toutes mélangées. Peut-être un peu forcé la dose ...

Crois moi ou pas mais j'avais l'impression de mieux comprendre les choses et surtout, ne ressentait plus aucune crainte. D'après les rapports des douanes, vaut mieux avoir ce genre de remontant dans les semaines qui viennent.

Sourit

Iskander, vous y croyez à cette guerre annoncée ? Vous êtes dans l'armée, non ?
Se tourne vers sa soeur : Hum s'il y a mobilisation, je n'y couperai pas. Or, moi et la discipline militaire ...

Tout en conversant, Flore observe le paysage. Pas pour sa beauté. Non. Pour sa disposition. Les grandes plaines aux alentours d'Aix permettront l'installation du matériel militaire lourd. Elle ne voit pas vraiment d'endroit où les troupes provençales pourraient prendre les ennemis à revers. L'appel à la concentration à Aix la confirme dans son avis : blocus de la ville. Ce choix l'inquiète. Que vont devenir les autres villes ? Seront-elles sacrifiées pour le château ? Qui va payer et nourrir les défenseurs ? Le comté le fera bien sûr mais combien de temps ? Les caisses sont vides. Elle préfère ne pas soulever ces problèmes ouvertement auprès de ses compagnons. Ce n'est guère rassurant.

Une construction attire son regard. Ah non, pas un bâtiment. A ses compagnons :
Vous avez vu ? Je suis souvent passée par ce chemin et je n'avais jamais remarqué cela.

Les trois cavaliers s'approchent, pour constater la présence d'une roulotte.

Vous croyez qu'il s'agit d'espions français ?
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Reinemab


[Dimanche 10 janvier – Entre Marseille et Aix]



Une roulotte était stationnée prêt des remparts d'Aix, cela faisait déjà plus d'une bonne semaine, que cette habitation ambulante usée par le temps et les obstacles, parcourrait la Provence.

A ses cotés deux voyageurs, qui ne paraissaient point roms...

Une jeune femme, vêtue de couleur émeraude tel le brillant de ses yeux, armée d'une longue épée rangée dans son fourreau de cuire, solidement attaché à sa taille par une large ceinture.
Se tenait la main sur le tronc d'un végétal, la tête dirigée vers le sol.
Son teint pale, semblait tout indiqué que celle-ci n'était guère au mieux de sa forme...

Elle était accompagné d'un homme, qui pendant se temps s'affairait à retenir l'attelage agité, de l'embarcation...

La jeune demoiselle, se sentait mal, et n'arrivait point à évacuer cette nausée matinale, qui se faisait de plus en plus régulière, au fil des jours...
La soldate ne voulait encore rien pronostiquer sur son état, à son compagnon. Elle savait pertinemment, qu'il se serrait inquiéter de trop pour elle, au risque de retarder leurs projets...

Ainsi elle releva la tête, s'essuyant le coin des lèvres, et disant afin de dédramatiser la situation
OUlà , faut croire que je digère pas la nourriture local.

Un petit sourire vers son compagnon, pour ne l'inquiéter de rien, de toutes ces inquiétudes qui la tourmentait, comme de cette chasse aux lions de juda que ses amis avaient engagés sens elle. Elle qui se devait pendant se temps, de remplir sa mission, sa promesse:
Bien, mon cœur, faut absolument que l'on trouve se messire de Trévière
Cela fait près d'une semaine que nous sommes à sa recherche, il serrait temps que je lui fasse parvenir se pli d'importance.


La jeune femme allait plonger sa main, dans ses braies pour en sortir le fameux testament à remettre, quand soudain elle entendit des sabots de chevaux, se rapprocher prêt d'eux...

Toujours sur leur garde, la jeune soldate mis la main au fusée de son épée, le regard froncé pour se concentrer, elle se pencha afin de voir qui venait par là...
Elle chuchota à son tendre ami.
ils sont trois, un homme et deux belles dames...
Puis elle se colla dos à la roulotte et ajouta
Et, au vu de leurs apparats, ils ne semblent point de petits gents...
Elle jeta un cou d'œil rapidement
Bien font peut être que passer, faisons comme si de rien était.

Elle eu soudain une envie taquine, d'embrasser son aimé, mais se contentât de jouer à la jeune voyageuse entrain de brosser son canasson, et se mit à sourire quand le convoi passa près d'eux...

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Iskander
Dimanche 10 janvier – Entre Marseille et Aix

Comment Iskander en était-il arrivé là ? Il n’avait pas trop compris.

Tout avait commencé par une soirée d’enchères, où un rendez-vous était devenu une invitation et cette invitation une mission.

Le jeune fifre de la garnison de Marseille avait été tout surpris lorsque l’écuyer lui avait, à nouveau, prêté « Bucéphale » … un vieil étalon bais, pelé, cabochard, orgueilleux et vicieux qui lui avait déjà tanné le postérieur entre Marseille et Brignole … et retour. Bucéphale avait, selon sa légende, échappé par trois fois à la boucherie après avoir épuisé les garçons d’écurie.

Bucéphale avalait les lieues sans s’en ressentir et avait le pas sûr, à défaut d’être rapide. Le vieux cheval retors et le jeune fifre en étaient venus à se respecter mutuellement … du moins, le premier ne faisait-il plus choir le second, et le second parvenait à le monter avec assez de tenue pour que le premier ne s’en offusque plus.

C’est donc ainsi monté que le jeune fifre rejoint Dame Flore et sa sœur aux portes de Marseille.

Au premier regard, Iskander frémit. Dame Istanga était le portrait vivant de cette ombre qu’il avait perçue autour de Dame Flore lors de l’enchère … il faillit perdre toute contenance quand, soudain, Bucéphale, pris par le démon de midi, se mit à parader devant les juments des dames, l’entraînant malgré lui dans une danse équestre impromptue …



Par la suite, il chevaucha de conserve avec les deux dames, observant la route et ses environs à s’en user les yeux et s’efforçant de maîtriser les ardeurs de sa monture, tout plutôt que porter le regard sur les deux sœurs.

La Provence était prise par le gel et le froid. La neige avait cessé.

….

Les deux sœurs devisaient ... l’aînée devait être rebouteuse…

Puis Flore s’adressa carrément à lui …


Flore a écrit:
Iskander, vous y croyez à cette guerre annoncée ? Vous êtes dans l'armée, non ?



Iskander rougit avant de répondre.

J’y crois, encore qu’on nous tienne au secret.

On parle de troupes, de grandes compagnies de soldats de France devenus écorcheurs … de chiens de guerre.

Ce ne sont là que rumeurs. Mais elles sont de mauvais augure.


Il n’avait aucune envie d’exagérer les choses, ni dans un sens, ni dans l’autre.

Il ajouta en haussant les épaules.


C’est un peu idiot. Je veux dire, il y a assez de place pour tous en Provence. Ceux qui veulent s’y établir sont les bienvenus.

Plus que bienvenus même, car … la belle Provence finit par aimer ceux qui y vivent, leur offrant avec prodigalité le fruit de leur labeur et la plénitude des sens.

Alors, pourquoi la forcer ?


Ils chevauchèrent encore, perdus dans leurs pensées …


Iskander se concentra à nouveau sur le paysage superbe, figé par l’air glacial.

… lorsque soudain, par un chemin de traverse, ils aperçurent une roulotte.


Flore a écrit:
Vous croyez qu'il s'agit d'espions français ?




Des gens du voyage plutôt, saltimbanques, journaliers … musiciens et danseurs émérites. …

Iskander sourit avant de se raviser, se remémorant sa mission.

… ou des espions, peut-être. Qui sait après tout.

Je vais m’en assurer.


Il piqua Bucéphale, qui marqua le pas ... avant d’avancer de manière circonspecte.

Un homme et une femme … la dame portait l’épée comme une guerrière.

...

Elle n’était pas vraiment à la bonne place pour lancer une embuscade ... et ne semblait pas hostile.

Bucéphale renâcla.



Iskander eût comme l’impression de voir deux regards dans la dame …

… une fille.

Une foule d’images défilèrent.

Dans huit mois …



Cela partit aussi vite que c’était venu. Iskander s’ébroua.

La Dame ne se mettrait pas en danger.

Bucéphale le regarda d’un drôle d’air.



Iskander se reprit pour héler aimablement les voyageurs …


Bonjour ! Je suis Iskander, soldat de Provence.

Quel bon vent vous amène en notre beau pays ?


…/…
Istanga
De Marseille à Aix, un dimanche de janvier

Périple provençal écourté pour cause de guerre imminente, me voila de nouveau sur la route avec Flore et Iskander le tueur de verrats, accessoirement fifre, fifrelin ou sous-fifre, je ne sais plus. Je lui dois un écu. Comme il ne me le réclame pas, je n'en parle pas.

Ma soeur me parle, et je n'écoute que d'une oreille lorsque je réalise qu'elle a tenté ma recette de tisane. Celle qui ouvre des horizons. Pas toujours ceux que l'on croit, d'ailleurs.

Je secoue la tête.

Ce n'est pas prudent, Flore! tu ne connais pas les dosages... Tu risquerais de te transformer en vouivre, ou en hydre, je ne sais pas, mais c'est dangereux!
Il n'empêche que j'ai une de ces envies de rire en repensant à ces enchères. Cela aurait pu, là aussi, mal tourner.

Quant à mon étrange appareil, j'y fais brûler une pâte, que je fais avec des plantes pressées. Cela donne un amas un peu huileux et odorant. Je mets de l'eau dans le corps, et j'aspire la fumée par le tuyau. Effet relaxant garanti, esprit ouvert.

Je ne vous livrerai pas mon secret, mais dans le mélange entrent l'ortie moutonneuse des voleurs, la fétuque endiablée, la chicorée-rodomontade.
Vous n'en saurez pas plus.

Flore en vient à parler de mobilisation. Flore s'en va-t-en guerre, mironton, mironton, mirontaine...

Je la détaille du regard, elle n'est guère plus épaisse que moi. Mais je sais que cela ne veut rien dire. Par contre, pour la discipline militaire...

J'éclate de rire. Les bavardages se calment, nous arrivons en vue d'Aix.

Je suis tirée de mes pensées par Flore. Je regarde l'objet de sa curiosité. Un genre de chariot couvert, bien plus grand qu'un carrosse. Non loin, une jeune femme. La vision d'un roi Grenouille s'impose alors à moi.


Des espions? Que nenni! Un espion doit inspirer la confiance, n'est ce pas? Je doute que des personnes qui vivent dans une roulotte aient des accès privilégiés...

Nous nous approchons, curieux.
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Reinemab


Dimanche 10 janvier près de Aix

Sur se rebord de chemin, cette embarcation étrange, sorte de charrette fermée par des planches d'osier et recouvertes d'une bâche reflétant la lumière...

Un instant, un regard. des détails de boiserie qui peuvent vous embarquer dans un monde merveilleux.
Un instant, un regard. Comme si un spectacle allait se dérouler sous vos yeux...

Cette roulotte ne se contentant pas d’être la résidence ambulante de deux voyageurs, en mal d'odyssée tziganes...

En effet, celle ci n'avait point été conçut, pour des saltimbanques...

On pouvait y remarqué que l'ensemble de l'armature avait été édifié dans un souci de commodité avancée, ces aménagements astucieux comme certains visible de l'exterrieur, preuves de l’ingéniosité du concepteur, permettent d'acceder en un clin d’oeil au contenu des cales...

Laissant ainsi à ses observateurs, tout le loisir d'imaginer tout se qui pouvait s'y cacher...

Mais au vu de l'armement de la jeune femme, on put admettre que se puisse être des marchandises estimable à ses yeux...

Sais sachant pertinemment que leur moyen de locomotion était étrange et attirait souvent les regardes, que la jeune femme afin de paraitre le plus discrète possible, s'affaira simplement sur le nettoyage de sa mule.

Jusqu'à se que son regard croise celui du messire, un cou d'œil qui lui frissonna les lombes, comme impression d'être dénudée.
En l'espace d'une fraction de seconde elle crue avoir été lu comme dans un livre ouvert.
Sa main sur le pommeau de son épée, la brosse à canasson dans l'autre, la jeune soldate se sentait prête en cas d'action.
Mais l'homme se secoua, comme pour retirer des pensées de sa tête, instant étrange, regard troublant. La reinette pencha sa caboche, baissant là sa garde et écoutant le cavalier qui à présent s'adressait à elle...

Code:
Bonjour ! Je suis Iskander, soldat de Provence.

Quel bon vent vous amène en notre beau pays ?


Bien le bonjour messire, je suis Reinemab Talbota*, moi même soldate de Albi.
Mais se qui m'amène ici est une toute autre mission que militaire, je suis simplement à la recherche d'une personne.


Reinette se retrouvant là face à un collègue et ne se doutant point du tout des agissements extérieur, contourna sa bourrique, afin de s'entretenir plus prêt avec ses trois personnes, peut être disposées à l'aider


*Talbota (nom du père de reinette que les treviere connaissaient dans leur jeunesse, car son ami, n'était autre que Theodolphe de Trévière)
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Enored
Sale môme ! c'est la pensée qui habite l'esprit de la rouquine depuis qu'elle s'en est rendu compte. Saleté de môme ! Elles étaient arrivées le matin, avaient bravé des dangers pour arriver à Vitrolles, mais elles étaient arrivées entières. Elles avaient épuisés leurs chevaux, mais la voilà à nouveau à cheval la rouquine. Furieuse.

Une fois ses affaires posées dans sa chambre, une rapide toilette, la rouquine était allée dire bonjour à son ami Samuel, le rassurer sur le fait qu'elles étaient arrivées sans soucis. Un peu plus tard, elle était revenue dans son pied à terre et avait eu une discussion plus qu'houleuse avec Edonice.

La rouquine avait pris sa décision : la petite Rastignac ne devait pas combattre. Ca ne lui avait pas plu à la môme. Elle était même furax. La rouquine avait attendu que la tempête s'apaise pour lui faire entendre raison, lui expliquant que même si elle était tout à fait capable de combattre, elle était jeune et qu'elle avait fait la promesse à son père de la protéger. Elle lui avait expliqué que sur le champ de bataille, elle aurait peur pour elle et ne pouvait se le permettre, la petite Rastignac semblait s'être rangée à ses explications.

Faut dire qu'elle y avait mis le paquet la mercenaire. Elle lui avait même expliqué qu'elle avait eu peur pour elle sur la route, que cette peur la rendait imprudente. Edo avait bougonné avant de monter dans sa chambre dont elle avait claqué la porte.

Un haussement d'épaule plus tard, la rouquine grimpa les marches qui menaient à sa chambre elle ne rêvait que d'une chose : un lit. Au milieu de la journée, elle s'était levée et avait frappé à la porte de la chambre d'Edonice pour lui dire qu'elle pouvait aller au verger et ... pas de réponse. Elle frappa à nouveau avant d'ouvrir. Vide ! la chambre était vide ! Même pas de baluchon ... Elle avait enragé la rouquine en se rendant compte que ... la môme s'était barrée. Une ribambelle de jurons plus loin, elle entrait en trombe dans sa chambre, rattacha son baudrier à sa taille, son arc en bandouillière, le carquois par dessus et la voilà qui dévalait les marches menant au rez de chaussée. Pas de trace de Caline, mais elle avait laissé ses affaires dans sa chambre. Après leur altercation, la rouquine avait préféré vérifier que les filles se soient pas barrées ensembles. Elle laissa un mot à son amie.




Caline,

J'ai dit à Edo que j'préférait vu son jeune âge ne pas la voir sur un champ de bataille. Elle semblait être d'accord mais ... elle a disparu. J'pars à sa recherche. Rejoints moi ...

Eno


Porte qui claque et voilà la rouquine dans l'étable. Le cheval de la gamine avait disparu. Sale môme ! Une vraie Rastignac ! nan mais pour qui elle se prend ... et voilà la rouquine à battre la campagne alors qu'elle n'avait qu'une envie : se diriger vers le chantier et voir l'avancée de son bateau. Elle pestait la rouquine. Il lui était impossible de la pister la môme. Trop de mouvements de troupes.

En ville, certains avaient vu une enfant à cheval qui correspondait à la description d'Edonice. Tous lui disaient qu'elle avait rejoint les portes de la ville.

Sale môme ! La rouquine pestait imaginant l'engueulade que la môme se prendrait lorsqu'elle la retrouverait ... si elle la retrouvait ... ça avait le don de savoir disparaitre un Rastignac.

Elle chevauchait depuis un moment lorsque son cheval montra des signes de fatigue. La cavalière aussi rêvait de repos, elle mit sa monture au pas. C'est là qu'elle réalisa la présence d'un groupe non loin d'Aix. Elle s'approcha. Peut être qu'ils l'avaient croisée la môme. Arrivée à leur hauteur la rouquine reconnut Flore. Elle la salua, ainsi que ceux qui l'accompagnaient. Le visage de la rouquine se détendit en un léger sourire, elle appréciait la cousine de Samuel. Malgré son sourire, ses traits trahissaient la fatigue et surtout l'inquiétude.


Dia dhuit Flore ! Ca fait plaisir de te croiser ! M'sieurs dame ! l'bonjour !
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Flore
Istanga a écrit:
Ce n'est pas prudent, Flore! tu ne connais pas les dosages... Tu risquerais de te transformer en vouivre, ou en hydre, je ne sais pas, mais c'est dangereux!


Aaaaaaaaaaaah ! Mais je ne veux pas, moi ! J'ai peur des vouivres et des hydres !

Se sent comme un jeune enfant pris en faute et retiens difficilement ses larmes.

Istanga a écrit:
Il n'empêche que j'ai une de ces envies de rire en repensant à ces enchères. Cela aurait pu, là aussi, mal tourner.


Rit. Je me suis bien amusée pour ma part. Ce marchand oriental ne me semblait pas mauvais. Puis il était riche. Tu as vu ses vêtements ? Et le nombre de ses serviteurs ?


Sourit aux propos patriotiques d'Iskander. Oui, c'est certainement ce que l'on vous rabâche sans arrêt en caserne pour vous éviter de sortir du rang.
Une magnifique Provence où il fait bon vivre, victimes permanentes de méchants pas beaux.
Savez-vous que ...
S'arrête Arf, non. Un jour peut-être, aurais-je l'opportunité de vous raconter ce qui se passe en coulisses.
A son tour de rougir. Elle est toujours très en confiance avec Iskander et du coup, elle parle trop. Un danger ? Oui et non. Elle a besoin de moments pareils. Elle les retrouve au sein de sa famille. Des personnes avec qui elle peut parler librement, soudés dans l'adversité et francs.
Cette conversation l'amène à une conclusion évidente : ceci sera son dernier mandat au conseil de Provence Libre.
Une structure et une dynamique décevantes.
Un grand mensonge surtout.

A la vue de la roulotte inconnue, le soldat marseillais va à la rencontre des occupants.

Faites attention à vous ! lui dit doucement Flore. Tendue, elle est prête à affronter toutes les situations. Secrètement, elle prie pour que nul combat ne s'engage. Que ferait-elle ? Elle n'a aucune formation militaire et fuit comme une lâche n'est pas son genre ! Si elle ne devait pas garder en l'occasion une attitude distinguée, elle se rongerait bien les ongles !

Reinemab a écrit:
Bien le bonjour messire, je suis Reinemab Talbota*, moi même soldate de Albi.
Mais se qui m'amène ici est une toute autre mission que militaire, je suis simplement à la recherche d'une personne


Hein ? A-t-elle bien entendu ? Flore regarde sa soeur. Talbota ? Cela ne te dit rien ? Bon sang, ce nom sort d'un passé lointain ! Je dois en avoir le coeur net.

Lance son cheval vers les inconnus.

Bonjour Dame Talbota !
Je suis Flore de Lendelin. Je vous présente ma soeur, Istanga et vous connaissez déjà Iskander le sanguinaire.

Clin d'oeil à leur garde du corps. Si ces gens sont hostiles, autant qu'ils nous redoutent.
Talbota ... Ce nom ne m'est pas inconnu. Connaissez-vous la famille de Trévière ?

Enored a écrit:
Dia dhuit Flore ! Ca fait plaisir de te croiser ! M'sieurs dame ! l'bonjour !


Large sourire à l'arrivée de l'irlandaise. Enoooooooooooooooo ! De retour ! Quelle joie ! Ah c'est notre archevêque préféré qui doit être content !
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Reinemab


Reinette était dressée entre son canasson et l'étrier du cavalier qui s'était adressé à elle.

Quand soudain, l'une des gracieuses jeunes femmes qui l'accompagnait s'approcha et se présenta à son tour
Code:
Bonjour Dame Talbota !
Je suis Flore de Lendelin. Je vous présente ma sœur, Istanga et vous connaissez déjà Iskander le sanguinaire.


A entendre se nom la jeune femme se mit à pâlir, presque à verdir, une nausée vient lui chatouiller le gosier.

En une fraction de seconde la soldate ferma les yeux tout en penchant la tête, pour se concentrer.

Ravaler, ravaler se dit elle, afin d'éviter tout outrage, qui n'en aurait point été un.
C'est tout se que lui procurait cet homonyme, une douleur telle de l'avoir connu, l'avoir aimé et l'avoir perdue, que en cet instant ou le temps se figea, la nausée lui remonta.
Ravaler, ravaler, ne point montrer sa peine, ni même sa douleur de cette perte.
Ravaler et relever la tête, depuis le temps qu'elle les cherchaient, elles les avaient enfin face à elle.
Ravaler, ne rien annoncé encore, ne point pleurer, attendre et être forte. Ravaler et se dire que bientôt elle pourra se soulager de se poids.
Qu'elle arrivera enfin au bout.

Code:
Talbota ... Ce nom ne m'est pas inconnu. Connaissez-vous la famille de Trévière ?


Par ses mots le temps reprit son cour, Reinemab rouvrit les yeux, laissant cette instant en suspend au passé.

Oui, dame, depuis peut mais oui.
C'est en reprenant trace de mon passé que j'ai put correspondre avec Dame Clémence de Preville, qui semble t'il est la mère du personnage que je recherche, un certain Samuel ...

Un instant d'hésitation pour se remémorer le nom exact et éviter de dire une anerie
... Samuel Alexandre de Trévière

A ses mots la soldate plongea sa main dans la poche de ses braies, caressant le message qu'elle avait à remettre, un message du cousin de se dernier à qui il était destiné.

Alors que l'envie la démangeait dans révéler d'avantage, sur ses connaissances à Albi, la jeune femme se trouva couper dans son élan par l'arrivée d'une rouquine semblant nerveuse.

Citation:
Dia dhuit Flore ! Ca fait plaisir de te croiser ! M'sieurs dame ! l'bonjour !


Reinette sourit à se vocabulaire et répondit

B'jour d'ame

Puis laissa les retrouvailles prendre place en faisant un pas en arrière, afin de se coller le dos au torse de son aimé, qui comme toujours restait prêt d'elle...
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Enored
L'impression d'être tombée comme un cheveux dans une chope envahit la rouquine malgré l'accueil enthousiaste de la cousine de Samuel. Elle se rendit compte que, préoccupée par la disparition d'Edonice, elle n'avait pas fait attention à ce qui se passait autour de Flore.

Les vagues mots entendus alors qu'elle s'approchait lui revinrent en mémoire. la mère du personnage que je recherche, un certain Samuel ... Samuel Alexandre de Trévière froncements de sourcils, elle lui veut quoi à Samuel ? Elle observe la jeune femme qui recule avant de reporter son attention sur Flore.

Enoooooooooooooooo ! De retour ! Quelle joie ! Ah c'est notre archevêque préféré qui doit être content ! Pourquoi est ce que ... le visage de l'Irlandaise se détend enfin en un vrai sourire. Sacrée Flore !


Hum Flore ... je doute que ... hum bref ... j'vais pas vous déranger longtemps j'suis à la recherche d'Edonice, t'sais la salle môme qui m'accompagne partout ? Quand j'lui ai dit qu'elle pouvait pas combattre, et que j'l'a préférais à l'abri, bah elle a profité de ma sieste pour s'barrer ! L'Irlandaise fixa un instant chaque personne présente avant de se décider à la décire Est ce que quelqu'un d'entre vous l'aurais vue ? Elle a du partir y'a pas longtemps. Une gamine brune, vêtue de rose, avec des yeux bleus clairs pas plus haute que ça La rouquine désigna son épaule Par les temps qui courent j'pense qu'une gamine à cheval ça doit attirer l'attention ... quoique j'espère pas ... j'aimerai pas retrouver son cadavre sur l'bord de la route ...

L'intention de la rouquine se reporta vers celle qui semblait vouloir voir Samuel. Elle se pencha vers Flore et murmura Tu sais ce qu'elle lui veut à ton cousin ? j'aime pas ça ... La mercenaire se redressa, espérant une réponse et se rendit compte qu'elle n'avait même pas réagit à l'accueil de Flore, elle sourit à la cousine de son ami. Tssss j'manque à tous mes devoirs, s'cuse moi mais la fugue de la môme me préoccupe un peu ... Moi aussi j'suis contente de t'revoir Flore et surtout d'être arrivée entière. Clin d'oeil à la jeune femme
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Cajoline22
Dans une petite maison au milieu d’un coin de verdure, un velin roulé en boule dans une chambre vide de toutes affaires, traduit l'énervement de sa dernière lectrice et sur le velin ces quelques mots :



Caline,

J'ai dit à Edo que j'préférait vu son jeune âge ne pas la voir sur un champ de bataille. Elle semblait être d'accord mais ... elle a disparu. J'pars à sa recherche. Rejoints moi ...

Eno


Personne dans la maison, une coquille vide de ses occupantes, mais plus loin, sur la route, une cavalière qui fulmine toute seule en partant à la recherche d’une petite et d’une grande toutes deux au caractère bien affirmé en espérant les trouver ensemble…

Elle repense la cavalière…elle l’avait regardé pendant un temps , le mot laissé par la rouquine, elle en avait même pousser un ou deux jurons, avant de filer droit dans la chambre de la petite pour constater de ses propres yeux la disparition de la petite et de ses affaires ! Pas qu’elle n’avait pas confiance en son amie, mais elle devait voir ! Et dire qu’il y a quelques heures, elle était en train de ranger une cave, du bordel qu’elle avait mis avec son amie tout en se buvant une bonne bouteille, tout ça sans se douter que la petite, surement en colère de se faire écartée de la bagarre s’enfuyait ! Comme si elles avaient besoin de ça en plus, elles s’étaient déjà bien assez inquiétées lorsqu’il avait fallu venir jusqu’ici , là c’était pire, elles ne savaient même pas ou elle se trouvait, la route qu’elle avait prise, si elle allait bien…sans penser aux mauvaises rencontres …


J’aurais du revenir directement après…

Elle continue de fulminer, le bretonne, elle continue de s’inquiéter pendant tout le temps ou elle part à la rencontre de la rouquine…avec tout ce monde, ça tenait du miracle si elle avait réussi à trouver la petite, à la rattraper. Après plusieurs demandes en ville, elle a enfin réussi à connaître la direction prit par l’irlandaise, et de très loin elle lui emboite le pas jusqu’à un campement.

Prudente, la bretonne avance son cheval doucement au pas, il y a, semble-t-il à ce qu'elle distingue, du monde en pleine discussion....et soulagement de courte durée lorsqu’elle reconnait la chevelure de la rouquine, de courte durée car il n’y a aucune trace de la gamine…
Elle descend de sa monture et se rapproche, saluant d’un signe de tête toutes les personnes présentes, même si son regard est fixé sur son amie, dans une interrogation muette…

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Iskander
Iskander frissonna, sentant le regard de Dame Istanga effleurer ses épaules.

Puis ... les choses se passèrent, comme un bal, des danseurs se mouvant sur la piste.

Dame Flore parla à la guerrière ... Reinemab. Elles parlèrent de gens qu'il ne connaissait pas.

Un cavalier arriva, à brides abattues. Une cavalière, l'arc débandé en bandoulière.

Bucéphale réagit, effectuant une volte, se plaçant en position pour apercevoir tout ce monde et foncer où il faudrait.

Puis il jeta un coup d'oeil à son cavalier, un air de reproche ...

Iskander eut l'impression que son cheval le débourrait ... et qu'il ne devait sa position présente qu'au seul fait qu'il serait toujours meilleur cavalier que sa monture ... encore qu'elle semblait en douter.

Une tension dans le visage de Reinemab ... au nom prononcé par Flore ...

Quelque chose de spécial se passait, qui lui échappait.

Bucéphale renâcla de dérision.

La cavalière semblait connaître Dame Flore, de longue date. Plus de danger de ce côté.



Le silence de Dame Istanga.

Il se tourna vers elle ... comment s'était-elle rapprochée pendant que sa soeur parlait aux deux guerrières ?


Je ne suis pas "sanguinaire" vous savez ...

Première paroles qu'il échangeait vraiment avec elle. Imbécile !

Même Bucéphale eût mieux fait !


Vous m'avez vraiment fait peur en parlant d'hydres ... avec tant de désinvolture.

Je vous ai déjà vue. Vous veilliez sur votre soeur.


Et encore une révélation comme cela, et il allait droit au bûcher ...

Iskander rougit.


Je veux dire ... j'ai eu l'impression de vous voir et ...

L'art consommé de se prendre les pieds dans la langue !

Il ne sût plus que dire pour se rattraper.
Flore
Cajoline ne tarde pas à rejoindre le groupe, visiblement inquiète pour leur jeune amie. Flore lui rend son salut et répond : Non, je n'ai vu aucune enfant dans les environs. Ce n'est guère prudent de voyager en ce moment. Se dit que pour rassurer les gens, elle repassera. Euh ... Les combats n'ont pas encore commencé. C'est une jeune fille débrouillarde. Je suis persuadée qu'il ne lui arrivera rien.

Sourire gêné.

Reinemab a écrit:

C'est en reprenant trace de mon passé que j'ai put correspondre avec Dame Clémence de Preville, qui semble t'il est la mère du personnage que je recherche, un certain Samuel ... Samuel Alexandre de Trévière


Croise le regard d'Enored au prononcé de ce nom
Enored a écrit:
Tu sais ce qu'elle lui veut à ton cousin ? j'aime pas ça ...


Garde une attitude neutre et précise à Reinemab : Je le connais. Nous nous rendons justement dans son campement. La région n'est pas sure ces temps ci. Nous pouvons y aller ensemble. Je vous conduirai à sa tente.

Enored, Cajoline, vous venez aussi ? Peut-être qu'un des soldats de Vitrolles aura aperçu Edonice.

Observe Iskander et Istanga en grande discussion. Se demande de quoi ils peuvent bien parler, et se contente de dire : Iskander, si vous voulez visiter le camp du Seigneur de Vitrolles avant de rejoindre votre garnison, vous êtes le bienvenu. Nous devrions en outre arriver pas loin de l'heure du repas. Ce serait un honneur de vous compter parmi nous.


Camp du Seigneur de Vitrolles, Samuel Alexandre de Trévière - Ville d'Aix, intra muros


Ils pénètrent ensuite sans encombres dans l'enceinte de la ville et
rejoignent le lieu de rassemblement des gens de Vitrolles.


Attendez-moi ici. Je vais le prévenir. Si vous avez faim ou soif, demandez. Nous avons de quoi tenir longtemps.

Sourit puis se rend auprès du Seigneur de Vitrolles.

Samuel !

Embrasse son cousin.

Comme tu vois, nous sommes arrivés sans mal. Avant de discuter de cette mobilisation, tu dois régler une autre affaire. Une certaine Reinemab Talbota est ici. Elle te cherche.
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Reinemab


reinette écouta dans les bras de son tendre, les retrouvailles et se qui semblait inquiéter la rouquine.

Je suis navrée dame, sur notre route nous n'avons vu personne, correspondant à se signalement, à part si j'avais le regard tourné ailleurs, et que je l'ais raté

Elle leva la tête et se mit à sourire à son aimé, avant de rajouter

J'espère que votre petite serra prudente, avec tous ses brigands sur les routes.

Soudain elle s'arrêta net de parler écoutant dame flore

Des combats? quels combats?


La jeune femme était surprise, elle était en permission et en même temps en mission privée, au nom de son défunt frère de cœur, si se n'est plus.
En chemin elle n'avait croisé aucune armée, et pas remarqué que la guerre en ses lieux pouvait éclater.
Une fois de plus, sa chance inexistante, la faisait retrouver au mauvais endroit au mauvais moment.

Ils étaient bien maintenant, coincés en ses lieux, en attendant que cela s'apaise.

Un gros soupire dans les bras de son aimé, qu'elle prit pour les resserrer autour de ses épaules.

Quand enfin dame flore eu fini a sa manière de rassurer son amie à la toison de feu, elle se repencha sur la grenouille.
Citation:
Je le connais. Nous nous rendons justement dans son campement. La région n'est pas sure ces temps ci. Nous pouvons y aller ensemble. Je vous conduirai à sa tente.


Enfin un sourire, enfin elle allait le rencontrer
Oh merci dame, depuis le temps, qu'on le cherche.
Je suis ravie que vous me guidiez enfin à lui


Région pas sure? combats? ses mots restaient en grande interrogation, en eco dans la tête de la jeune femme, mais que se passait il en ses lieux?
S'en doute en serrait elle plus, dans le lieux où on la conduisait avec son cher et tendre.

Ainsi ils remontèrent s'installer sur le siège, pat guidant la bourrique derrière le convoi, jusque dans cet endroit, où un bonne odeur de la chair braisée, vient lui chatouiller le bout du nez.
En son état, la faim se mit à la tirailler, son ventre à réclamer fortement
GRouuu...

Oups, pardonnez moi

dit elle en se tenant le ventre, elle n'avait point voulu être impoli et d'aller quémander à se rassasier, mais son bedon, s'en était en se grondement, bien chargé pour elle.

Un sourire en coin désolé, elle attendit que dame Flore revienne où la mener à la rencontre de se fameux messire.



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Enored
L'Irlandaise vit Caline arriver et secoua la tête négativement pour lui signifier qu'elle ne n'avait pas trouvée. Puis, elle écouta Flore, bien sur qu'il était imprudent de voyager dans de telles conditions, elle ne le savait que trop bien après la nuit qu'elle venait de passer. Elle se retint de justesse pour ne pas envoyer une remarque cinglante à la cousine de Samuel.

Je suis navrée dame, sur notre route nous n'avons vu personne, correspondant à se signalement, à part si j'avais le regard tourné ailleurs, et que je l'ais raté

Hochement de tête pour remercier la voyageuse. Que faire ? où la trouver ? L'Irlandaise venait de battre la campagne pour tenter de la retrouver et ... rien. Aucune trace, rien de rien ... sale gamine ! La rouquine pestait contre Edonice, digne fille de son père à cet instant ...

Enored, Cajoline, vous venez aussi ? Peut-être qu'un des soldats de Vitrolles aura aperçu Edonice.

Léger sursaut. On s'adressait à elle, que faire d'un côté continuer à fouiller la campagne en vain et ce au risque de se retrouver face à des gens qui ne l'appréciaient pas forcément... d'un autre Edo savait se défendre, elle avait choisis de partir ... qu'elle assume après tout ... Elle lui enverrait un pigeon plus tard et fouillerait la ville après avoir enfin trouvé Samuel ... Léger sourire à l'évocation du seigneur de Vitrolles. Elle ne pouvait résister à la tentation de le voir. Regard entendu avec Caline, il n'y avait aucune raison de poursuivre ... et surtout, elle se méfiait des deux voyageurs, que pouvait-ils vouloir à son ami ?


Flore, on vous suit, enfin si tu veux Caline ... je viens de battre la campagne à la recherche de cette sale gamine ... elle a choisis de partir qu'elle assume ! J'irai quand même, après avoir enfin salué ton cousin, faire un tour en ville pour voir si elle n'a pas eu la bonne idée d'essayer de se faire enrôler dans une garnison.

Sur le chemin qui les menèrent au campement, la rouquine ne prononça pas un seul mot.

Attendez-moi ici. Je vais le prévenir. Si vous avez faim ou soif, demandez. Nous avons de quoi tenir longtemps.

Froncement de sourcils ... cré non de non elle n'attendrait pas. Sourire complice à Flore.


Tu permets que je t'accompagnes ? et heu même si tu permets pas j'te suis ...


La mercenaire suivit la cousine de Samuel, et attendit en retrait avant de le saluer, le temps que celle-ci explique la situation.
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Cajoline22
Pas d’Edonice.

Inquiétude et colère mêlée…fichue gosse déjà toute petite, elle n’en faisait qu’à sa tête, et plus elle grandissait et plus son caractère bien trempé s’affirmait, de quoi avoir des cheveux blancs avant l’âge.

Enored, Cajoline, vous venez aussi ? Peut-être qu'un des soldats de Vitrolles aura aperçu Edonice.

Léger sursaut en entendant son prénom…Cajoline…elle ne l’utilisait pourtant plus depuis ce funeste jour, Cajoline était morte en même temps que lui, il ne restait plus que Caline…sans doute Enored avait-elle du utiliser son ancien prénom avec Flore…

Regard qui croise celui de la rouquine, avec un peu de chance…mais la chance, elle n’y croit pas trop surtout avec cette petite qui en grandissant lui fait de plus en plus penser à sa tante…

Flore, on vous suit, enfin si tu veux Caline ... je viens de battre la campagne à la recherche de cette sale gamine ... elle a choisis de partir qu'elle assume ! J'irai quand même, après avoir enfin salué ton cousin, faire un tour en ville pour voir si elle n'a pas eu la bonne idée d'essayer de se faire enrôler dans une garnison.

Hochement de tête, elle était d’accord, il ne lui semblait pas qu’il y ait de meilleurs solutions…fichue gosse va ! A s’inquiéter ainsi pour elle, sur qu’elle venait de prendre un paquet de cheveux blancs d’un coup…une bonne claque quand elle l’a retrouverait voilà à quoi elle aurait droit !

Je suis …par contre pour la petite je pense pas qu’on l’a trouvera…même dans une garnison.

Tout le long du chemin qui conduisit au campement se fit dans un silence relatif, chacun semblait perdue dans ses pensées, ce n’était pas plus mal, elle n’avait vraiment pas la tête à faire la conversation...la fatigue se faisait sentir en plus de l’inquiétude pour Edonice…

Attendez-moi ici. Je vais le prévenir. Si vous avez faim ou soif, demandez. Nous avons de quoi tenir longtemps.


Attendre. Pas de soucis, elle attendrait…sourire lorsqu’elle entend les paroles de son amie, regard qui se porte sur elle alors qu’elle entre dans la tente avant de revenir sur le campement en lui-même….

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