Polstephie
Majda a écrit:
Nonchalamment, elle avait pris le chemin du château. La tête un peu ailleurs ces derniers temps, son esprit occupée par l'éventuelle sortie de sa mère du couvent, l'inquiétude pour son père qui ne sortait plus guère du monastère depuis très longtemps, avait pris le pas sur beaucoup de choses. Elle avait pu croiser le Seigneur de ses rêves, mais sa vie lui semblait bien morne. Il travaillait tant pour son Comté, qu'elle ne le voyait que très rarement.
Reposée, elle l'était, énervée aussi par le manque d'exercice, sont Mestre d'armes ne lui donnant pas trop de nouvelles non plus. Désabusée, mais toujours présente lorsque son devoir l'appelait.
Vêtue de sa simple robe de voyage, limite poussièreuse d'avoir fait galoper son destrier pour arriver presque à l'heure à la cérémonie, elle salue son amie Maelie, ainsi que l'autre personne présente, ne pouvant s'empêcher de frissonner. Prêter allégeance, une fois de plus. Malgré certains désaccords parfois, la jeune maure n'avouerait pour rien au monde combien cela lui manque de travailler auprès de sa tatie, leurs chamailleries sont de notoriété publique.
Lorsque vient son tour, ses yeux exprimants bien malgré elle l'admiration qu'elle porte à celle qu'elle appelle en privée "tatie" alors qu'elle n'ont absolument aucun lien de parenté, Majda s'avance, s'agenouille face à sa Suzeraine, et joignant les mains, les porte à hauteur de son visage.
Reposée, elle l'était, énervée aussi par le manque d'exercice, sont Mestre d'armes ne lui donnant pas trop de nouvelles non plus. Désabusée, mais toujours présente lorsque son devoir l'appelait.
Vêtue de sa simple robe de voyage, limite poussièreuse d'avoir fait galoper son destrier pour arriver presque à l'heure à la cérémonie, elle salue son amie Maelie, ainsi que l'autre personne présente, ne pouvant s'empêcher de frissonner. Prêter allégeance, une fois de plus. Malgré certains désaccords parfois, la jeune maure n'avouerait pour rien au monde combien cela lui manque de travailler auprès de sa tatie, leurs chamailleries sont de notoriété publique.
Lorsque vient son tour, ses yeux exprimants bien malgré elle l'admiration qu'elle porte à celle qu'elle appelle en privée "tatie" alors qu'elle n'ont absolument aucun lien de parenté, Majda s'avance, s'agenouille face à sa Suzeraine, et joignant les mains, les porte à hauteur de son visage.
Enduril a écrit:
Au tour de la jeune Majda qui se présente devant elle, tenue poussiéreuse et puissante odeur d'écurie ne sauraient mentir, encore une damoiselle qui s'était précipité directement ici, sans prendre la peine de passer par les appartement familliaux pour se raffraichir.
Elle était à l'âge où l'on veut tout faire, tout de suite et surtout, ne pas perdre une seconde. Comme si la vie et la jeunesse filaient à toute allure.
Connaissant les parents, Djahen n'étant pas un modèle de patience et MarieDouce non plus bien que compensant cette vivacité par une douceur et une patience souvent infinie.
Si certains jours elle aurait bien fessé la jeune fille comme il lui arrivait de fesser encore ses turbulants jumeaux, il lui répugnait de brider un temps soit peu son fichu caractère. Elle en aurait besoin et la vie de chargerait de l'adoucir. Enfin... Allons-y pour une autre allégeance.
Majda_eulalie Shaggash, voulez-vous être tout à fait ma femme ?
Et d'attendre la suite...
Elle était à l'âge où l'on veut tout faire, tout de suite et surtout, ne pas perdre une seconde. Comme si la vie et la jeunesse filaient à toute allure.
Connaissant les parents, Djahen n'étant pas un modèle de patience et MarieDouce non plus bien que compensant cette vivacité par une douceur et une patience souvent infinie.
Si certains jours elle aurait bien fessé la jeune fille comme il lui arrivait de fesser encore ses turbulants jumeaux, il lui répugnait de brider un temps soit peu son fichu caractère. Elle en aurait besoin et la vie de chargerait de l'adoucir. Enfin... Allons-y pour une autre allégeance.
Majda_eulalie Shaggash, voulez-vous être tout à fait ma femme ?
Et d'attendre la suite...
Majda a écrit:
Et voilà, encore une fois, la question rituelle. En toute conscience de ce que cela signifie, Majda répond en souriant.
Oui, je le veux.
Elle voit dans les yeux de sa "tatie" un regard étrange comme si elle avait encore fait quelque bêtise de son cru. Elle se regarde, et réalise soudain ! Arf ! horreur ! Elle n'a même pas pris la peine de passer faire quelques ablutions et se changer avant d'entréer dans la salle de cérémonie !
Ouille, ben pour une gaffe, elle est pas mal celle-là. Prenant un air angélique, elle lève les yeux vers Enduril, espérant qu'elle a oublié qu'elle l'a traité de cochon en confondant le rouge de la robe de la comtessa avec le rouge du sang de l'abbatoir que son père avait, ou encore les miettes de gâteaux qu'elle lui a déversé sur sa robe lors d'une autre cérémonie, ou bien les chausses abîmées... Décidemment, incapable de se tenir comme il faut semble-t-il.
Oui, je le veux.
Elle voit dans les yeux de sa "tatie" un regard étrange comme si elle avait encore fait quelque bêtise de son cru. Elle se regarde, et réalise soudain ! Arf ! horreur ! Elle n'a même pas pris la peine de passer faire quelques ablutions et se changer avant d'entréer dans la salle de cérémonie !
Ouille, ben pour une gaffe, elle est pas mal celle-là. Prenant un air angélique, elle lève les yeux vers Enduril, espérant qu'elle a oublié qu'elle l'a traité de cochon en confondant le rouge de la robe de la comtessa avec le rouge du sang de l'abbatoir que son père avait, ou encore les miettes de gâteaux qu'elle lui a déversé sur sa robe lors d'une autre cérémonie, ou bien les chausses abîmées... Décidemment, incapable de se tenir comme il faut semble-t-il.
Enduril a écrit:
Tssss, fichu air que prend la jeune Shaggash. Un air angélique qui ne cadre pas avec ce qu'elle est, signe que la damoiselle se sais coupable de quelque chose et ne le reconnaitra pour rien au monde. Un peu la mimique qu'avait Isabeau ce dernier dimanche lorsque sa mère l'avait trouvé un peu grise en taverne. Sa fille était jeune, mais loin d'être inocente en tout et le fait d'être accompagnée de son frère l'avait mise en confiance et elle avait gouté ce que lui offrait une dame qui semblait bien sous tout rapport. Lorsqu'elle avait voulu se mettre à la tisane, il était trop tard, le divin breuvage avait fait son office. C'est cette même expression qu'avait Majda actuellement que sa fille avait prise pour accueillir l'arrivée surprise et inhabituelle de sa mère en taverne. Enfin... Il était temps de procéder à la suite.
Elle s'approche de la jeune fille, prend ses mains jointes entre sienne et dépose sur sa bouche le baiser de paix avant de se redresser et entendre son serment.
Elle s'approche de la jeune fille, prend ses mains jointes entre sienne et dépose sur sa bouche le baiser de paix avant de se redresser et entendre son serment.
Majda a écrit:
Reprenant son sérieux, Majda poursuit aussi simplement que possible, son serment. Pas envie de se prendre un camoufflet en pleine cérémonie ou une réprimande. De plus, elle doit finir de préparer ses affaires pour aller au couvent (petite digression hrp : la cérémonie se déroule avant le départ de Majda pour sa retraite spirituelle). Du voix posée, elle s'exprime alors, quelques brefs mots mais qui prennent tout leur sens car prononcés sans hésitations.
Nous, Majda_eulalie Shaggash,
jurons au Languedoc, à travers vous,
Enduril de Noùmerchat, Comtesse reconnue de notre Comté,
fidélité, aide et conseil.
Elle met tout son coeur dans ce serment, elle a toujours fait ce qu'elle a cru juste. Son regard franc planté dans celui de sa tatie, Majda lui sourit, se tenant bien droite. La force de caractère de la Comtessa l'a toujours impressionnée, elle lui fait pensé à son père par certains côtés. Un jour peut-être sera-t-elle elle aussi une Dame aussi impressionnante. Pour le moment, la jeune femme est pleine de doutes, et sa future retraite lui sera certainement profitable. Quelques jours à prier au couvent, à chercher les réponses aux milles questions qui lui trottent dans la tête lui feront le plus grand bien.
Nous, Majda_eulalie Shaggash,
jurons au Languedoc, à travers vous,
Enduril de Noùmerchat, Comtesse reconnue de notre Comté,
fidélité, aide et conseil.
Elle met tout son coeur dans ce serment, elle a toujours fait ce qu'elle a cru juste. Son regard franc planté dans celui de sa tatie, Majda lui sourit, se tenant bien droite. La force de caractère de la Comtessa l'a toujours impressionnée, elle lui fait pensé à son père par certains côtés. Un jour peut-être sera-t-elle elle aussi une Dame aussi impressionnante. Pour le moment, la jeune femme est pleine de doutes, et sa future retraite lui sera certainement profitable. Quelques jours à prier au couvent, à chercher les réponses aux milles questions qui lui trottent dans la tête lui feront le plus grand bien.
Enduril a écrit:
Enduril écoute avec attention et reprend la parole.
Je reçois votre serment et je vous promet en retours Justice, Protection et Subsitance en ne vous retirant pas votre seigneurie de Couffoulens. Icelle est symbolisée par...
Elle se tourne vers le jeune page qui lui présente un petit objet posé sur un coussin pourpre.
...cet anneau d'argent qui n'a ni début, ni fin et représente le dévouement dont vous faites toujours preuve pour ces terres...
Elle dépose l'anneau dans la main de la jeune fille, la laissant décider de le porter ou non.
Je reçois votre serment et je vous promet en retours Justice, Protection et Subsitance en ne vous retirant pas votre seigneurie de Couffoulens. Icelle est symbolisée par...
Elle se tourne vers le jeune page qui lui présente un petit objet posé sur un coussin pourpre.
...cet anneau d'argent qui n'a ni début, ni fin et représente le dévouement dont vous faites toujours preuve pour ces terres...
Elle dépose l'anneau dans la main de la jeune fille, la laissant décider de le porter ou non.
Majda a écrit:
Majda reçoit l'anneau un peu surprise. Elle décide de le passer alors à son annulaire. Cependant il est un peu trop grand pour ses doigts. Elle risque de le perdre. Elle réfléchit à la meilleure solution. Que faire ? Une idée lui vient, et prenant un ruban de cheveux qu'elle avait mis dans sa poche pendant le voyage qui l'a menée jusqu'au château, elle le glisse dans l'anneau, et le noue autour de son cou, s'en faisant un collier. Plus tard, quand elle aura un peu grandi, il sera à sa taille. Quand elle y songe, elle fait déjà 5 pieds et demi. Il va être temps de cesser de grandir si elle ne veut pas être plus grande que Quirin.
Merce, Votre Grandeur. C'est avec joie que je le porterai.
Se relevant, elle plonge en grande révérence, et se recule pour laisser la place aux suivants.
Merce, Votre Grandeur. C'est avec joie que je le porterai.
Se relevant, elle plonge en grande révérence, et se recule pour laisser la place aux suivants.