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[RP:Brignoles Impériale]Prenez et mangez, ceci est mon corps

Alcalnn


[Brignoles, le mercredi XX Janvier]

Après que la ville se fut livrée, corps et âme, aux libérateurs, comme quoi, finalement le Marquisat ne prête pas spécialement attention à ceux dont il prétend porter la voix, le Chat, flanqué de Pierre, lui même flanqué de ses chiens, réunirent les deux rottes de Suisses du Canton d'Uri sur la place devant la mairie avec Lasteyrie.
Alcalnn juché sur son palefrois, beuglait à la cantonade, au cas où, un Brignolais passe par là:

-Suisses! Vostre maître et moi avons besoin de vous pour... prier. Et oui. Puisque nous semblons passer pour d'incorrigible hérétiques, j'ai besoin qu'un certain nombre d'entre vous aillent racheter, du moins marchander avec le Très Haut, la salvation de nos âmes.


Puis il se tourna vers Pierre et Muad:

-Allez mes ami, et que vos prières nous profites à tous. N'oubliez pas de demander à ce que le prêtre vienne me voir, j'ai besoin de savoir si oui ou non, ce petit démon que j'ai croisé ce matin, a vraiment l'intention de faire fi du bon sens et de quitter Brignoles pour se rendre à Aix. Je n'ai pas envie qu'un enfançon se fasse étriper! Ah et Lasteyrie, je compte sur toi pour que tout se passe bien, que le cureton vienne pas dire qu'on a fait quelque chose de démoniaque ou quelque chose comme cela.

Il lui donna l'accolade et les laissa partir. Pendant ce temps, il entra dans la mairie, et vit que l'autre Pierre, le Vicomte de Montlouis, était lui très pris par l'épluchage des comptes de la mairie. Visiblement, le curé avait bien fait les choses, en tout et pour tout il ne restait qu'une poignée d'écu et un sac de maïs. Vraiment, ce n'était plus tenable pour les habitants. Il fallait intervenir. Peut être que le prêtre accepterait d'en parler? Qui savait.
Au moment où ils étaient arrivés, on avait bien évidement, Alcalnn et les deux Pierre en tête, vérifié dans les dépendances de la Mairie. Puis, ne trouvant rien, on s'était dirigé vers la Caserne qui elle aussi, mis a part des armes, ne contenait rien qui aurait pu aider les libérateurs à nourrir la population. En allant dans la Taverne municipale, rien non plus. Aucun édifice communal ne contenait la moindre goutte de vin ou le moindre quignon de pain. C'est alors que Pierre du Val de Loire s'était mis en tête d'éplucher les comptes de la mairie, si jamais un indice avait été laissé.


-Alors? Pas de trace des stocks de la ville? Il a tout de même pas osé voler tout cela et affamer la population sans imaginer qu'on allait bien évidemment chercher à les retrouver! Franchement, dans une église, ce serait vraiment gros... Surtout qu'à première vu, elle est pas bien grande et donc ca se verra. Si c'est dans le Presbytère... c'est pas du domaine du sacré alors on peut fouiller. Enfin, j'espère qu'avec un ancien Grand Aumonier de France, ils arriveront à faire les choses bien.

Sur ce, il attendit gentiment que le prêtre ex maire, se radine...

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Patsy


[Brignoles, le XX janvier...]

Durant l'investigation de la ville, le Vicomtes et ses hommes n'avaient trouver aucunes victuailles...
Leur armée avait de quoi se nourrir mais ne pourrait nourrir toute une ville. Mais il repensa à ce qu'il avait pu lire sur la manière dont les autorités avaient parler d'eux: de cruels envahisseurs assoiffés de sang et de femmes qui allait pillé leurs villes...."
Cela le fit sourire quand il pensa que ces mêmes autorités étaient le refuge d'hérétiques et de brigands de toutes sortes.

Il écouta Mortain parler à ses Suisses, l'Eglise il irait surement de leur plein gré car il était de fervent croyant...ils priaient avant chaque combat.
Bref...il vit Mortain retourner vers la mairie...pour attendre des réponses.

Pierre se tourna vers Muad_Dib...ses deux chiens , qui ne le quittèrent jamais, firent de mêmes...

Lasteyrie, cela ne te dérange pas que je te laisse officié avec le curé de Brignoles...je t'avoue n'avoir point trop l'habitude de ce genre de "mission"...
La prière est plus de mon...habitude, si je puis dire.


Conches attendit réponse...pendant que ses mercenaires Suisses se dirigèrent pour prier.
Galahad*
[Brignoles, le XX janvier...]

Galahad menait l'arrière-garde aux côtés du baron Foulque. La campagne était déserte, pas âme qui vive sur les chemins. Les remparts de Brignoles étaient apparus vides et la porte Saint-Pierre, dépassée, ne possédait nul provençal mais des soldats normands.

- Hôla Messire baron, Holâ seigneur, bienvenue dans Brignoles libérée ! Il vaut mieux entrer par cette porte que d'en sortir !

- Pourquoi donc ? questionna Galahad

- Les Brignolais l'ont nommé ainsi car c'est par ici que les habitants sortent leurs morts de la ville. Ils ont nommé cette porte Saint-Pierre car c'est le détenteur des clés du Paradis !

Galahad et Foulque sourirent en passant sous la porte.

- Où se trouvent le duc de Mortain ? demanda Foulque.

- Dirigez-vous vers l'église, vous y trouverez le duc et de nombreuses personnes !

Levant les yeux, Galahad remarqua le clocher se dessiner dans le ciel. Foulque fit de même et emmenant leurs hommes, ils empruntèrent les ruelles elles aussi désertes. Les fers des chevaux résonnaient et se répercutaient de rues en rues. Arrivés sur la place de l'église, ils apprirent que le Duc de Mortain était vers la mairie.

Galahad aperçut le Chat, Patsy, Muab Dib et nombre de soldats, rangés parfaitement. Foulque salua le trio le premier, puis Galahad.


- Ah, vous n'avez pas vu de prêtre ex-maire, par hasard ? dit Alcalnn, il doit se terrer dans un trou de souris, c'est mal me connaître ! dit-il en riant.

- Non point Messire, nous n'avons vu personne, pas un chat mis à part vous, si je peux me permettre ! dit Galahad.
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Muad_dib


[Brignoles, le XX janvier...]

Village désert, silencieux... glauque... Les Provencaux avait sans doute avalé de l'aïoli de travers... en tout cas ils ne chantaient nullement les louange des libérateurs françoys.
Bande de sales ingrats. Déjà que le vin n'était franchement pas bon et en plus l'accueil était déplorable. Ils auraient mieux fait de prendre le Sud Ouest, au moins la bas on y buvait bien.
Mais enfin ils étaient en Provence et il fallait faire avec.
La veille lors de l'entré en ville, Sa Grace de Mortain-Saint Michel avait confié ses hommes a Muad, et voila qu'aujourd'hui il lui assignait une nouvelle mission. Muad les acceptait sans feindre sa joie, il etait la pour faire la guerre mais si les responsabilités augmentaient il n'en etait que plus heureux.
Cette fois il était question d'Eglise... comme toujours d'ailleurs... Sans demander plus d'informations, sachant très bien ce qu'on attendait de lui, il s'était incliné et avait pris la direction du saint lieu.
Patsy a ses cotés, des aboiements autour de lui et une bande de Suisses dévots derrière, c'est une beau cortège qui avait prit la direction de l'Eglise de Brignoles. Ils allaient devoir faire preuve de beaucoup de finesse. Muad avait ostensiblement, durant le trajet, agrafé sa médaille d'Argent de l'Ordre d'Aristote, récompense suprême pour les serviteurs zélé de Rome et de la Foy. Il espérait que cela suffirait a convaincre le curé de sa bonne foi. Mais l'antichambre romaine qu'était une Eglise ne laissait pas la place aux erreurs. Les clercs y règnent en maitre absolu, empereurs des bénitiers...

D'un signe de la main il invita Pasty a s'approcher


Sire, il faut que tout vos hommes enlèvent leurs armes et les déposent ici sur le parvis, il en va de même pour vous et moi évidement.
Si je vois une arme a l'intérieur je flanque son propriétaire dehors grand coup de pied aux fesses. Il ne faut surtout pas entrer armés la dedans!
La situation est des plus tendue et ca en serait terminé de nous si Rome nous tombait dessus. Je suis la pour conseiller sur les démarches a faire.. Voila donc la première

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Patsy


[Sur le parvis...]


Conches faisait route vers l'église en compagnie de Muad...
Quand celui-ci l'interrompit dans ses pensées...


Sire, il faut que tout vos hommes enlèvent leurs armes et les déposent ici sur le parvis, il en va de même pour vous et moi évidement.
Si je vois une arme a l'intérieur je flanque son propriétaire dehors grand coup de pied aux fesses. Il ne faut surtout pas entrer armés la dedans!
La situation est des plus tendue et ca en serait terminé de nous si Rome nous tombait dessus. Je suis la pour conseiller sur les démarches a faire.. Voila donc la première


Pierre eut un léger sourire en écoutant l'ancien Grand Aumônier de France...celui là même qui l'avait confessé avant son mariage en la cathédrale de Nostre Dame de Paris avec la Baronne de Mauny.

Grand dieu Muad me prendrais tu pour un manant...certes j'en connais moins sur les l'Eglise te la Religion que toi. Mais je ne suis pas un homme qui rentrerait armer dans un lieu Saint...

Les suisses commencèrent a laissé leurs armes à l'extérieur, sous bonne garde...

Je te propose de laisser nos armes ici...
Même mes chiens resteront à l'extérieur...


Les deux bêtes semblaient énerver...ils grognaient.

Paix les chiens...restez ici.

Les deux bêtes écoutèrent leur maistre même s'ils trépignèrent encore...
Muad_dib


Un manant? certes non. Muad ne connaissait pas Patsy aussi bien qu'il l'aurait souhaité mais de la a dire de lui qu'il était un vulgaire vas-nu-pied...
Petit a petit les hommes déposaient les armes, comme quoi l'Eglise avait belle et bien le pouvoir de désarmer les gens. Muad eut un petit sourire devant cette pensé, pour une fois l'Eglise était bonne a quelque chose...
Imitant ses compagnons il dégrafa son ceinturon et posa épée et fourreau sur le sol de sorte a ne pas les abimer.


Nous ferons entrer les chiens lorsque le cureton aura vidé la place c'est mieux oui. En attendant ne l'alarmons pas. Bon... je crois qu'il faut y aller.


Muad prit les devant et gravit les quelques marches puis pénétra dans l'église. Lieu austère, sombre et humide. Puanteur de moisie et bois vermoulu. Une église de campagne dans toute sa splendeur.
Remontant l'allée il entendait deja le bruits des bottes qui claquaient sur le carrelage épais du lieux, signe que les hommes le suivaient. Se tournant vers Patsy a ses cotés il ne put s'empêcher de se demander comment d'archevêque de Rouen et grand aumônier de France il avait put atterrir aux cotés de cet homme, dans ce lieux, en ces circonstances...
Le destin jouait parfois de drôle de tour, mais en l'occurrence c'est un demi tour complet qu'avait fait Marc de Lasteyrie ces derniers mois. Les Eglises n'étaient plus "ses" lieux mais il y entrait humblement, mais conscient de la dévotion mielleuse que Rome imposait a ses ouailles. Sans doute l'accuserait on d'apostasie ou pire si jamais il avait prêché ce que son coeur lui disait, c'est a dire que chaque homme devrait être libre de vivre sa Foy par lui même, sans passer par le clergé et ses cérémonies pathétiques. Mais personne n'avait le choix... personne ne l'avait jamais eu face a Rome. Et alors qu'a une époque il eut choisit le combat, c'est aujourd'hui une résignation accablée qui prenait place dans le cœur de Muad quand il évoquait la toute puissante Rome.
Se raclant la gorge il chercha le cureton des yeux... Visiblement il n'était pas la... ou alors pas dans la partir principale de l'édifice.
D'un quart de tour il se mit a observer Patsy


Sire, je crains que le curé ne soit pas ici. Pas visible du moins... Peut être devriez vous envoyez quelques hommes de ci de la pour le trouver. Ou avez vous vous meme une idée du lieu de retraite de l'homme d'Eglise.
Je ne sais pas si il serait prudent d'entrer dans le presbytère sans y etre invité mais si jamais on nous demande nous dirons que nous étions... inquiets... Il nous faut trouver cet homme si on veut que cette opération soit un succès. Je suis bon dans beaucoup de domaine mais la recherche de cureton n'en fait pas parti. Je crois que je vous laisse l'initiative du prochain coup mon ami.

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Galahad*
[Brignoles, le XXI janvier...]

Galahad avait envoyé des patrouilles parcourir la cité à la recherche du maire. Depuis la porte Saint-François au Sud à la porte Caramy au Nord et de la porte Saint-Pierre à L'Est à la porte Jean Raynaud à l'Ouest, les soldats du soleil couchant arpentaient les ruelles. Portes cochères, souterrains, caves, escaliers sombres, tout était fouillé minutieusement sans aucune violence.

Galahad fit investir la tour Cavaillon, tout près de la porte Caramy. Mise en état de défense, il fit mander son ami Coulis pour qu'il vienne installer le drapeau de "In Phooka Mémoriam" au plus haut de la fortification. Puis, il fit savoir à son grand ami, le baron Foulque de venir prendre logis en cette tour.

Le baron vint avec son escorte et Galahad l'accueillit au pied de la tour.


- Voici de quoi te satisfaire Foulque, une tour solide et habitable ! Elle n'attend plus que toi !

- Certes, fais moi visiter alors !

- Bien Baron, tu es à présent le possesseur de la tour dite de Cavaillon !

Galahad entama la visite des écuries. Elles n'étaient pas grandes, mais suffisantes pour au moins cinq chevaux. Ils gravirent des escaliers qui les menèrent au premier étage. D'un geste dépité, Galahad montra le cellier, les réserves de vivres et la place de râteliers d'armes, tout étant désespérément vide. Ils reprirent des escaliers et atteignirent le deuxième étage. Une grande pièce pouvant servir de réceptions ou de conseils était éclairée par deux fenêtres géminées. Deux pièces supplémentaires, plus petites, se situaient au sud et à l'ouest. Le troisième étage était visiblement une pièce à vivre, tables chaises, lit, buffets décoraient l'espace. Une chambre se trouvait légèrement à l'écart. Foulque eut la curiosité piquée par un dernier escalier. Galahad le précéda. Ils étaient sur le haut de la tour. Une vue formidable se découvrait sous leurs yeux. Galahad s'approcha des créneaux et s'aperçut de la hauteur incroyable de la tour. Il y avait assez de place sur ce sommet pour une trentaine d'hommes armés. Un promontoire, légèrement excentré, était surmonté d'une cloche. Sept marches menaient à une armature où pendait la forme de métal. La charpente était faite d'un bon chêne.

Cette cloche devait et doit donner l'alerte ! dit Foulque

Assurément et vois-tu, il y a une place pour mettre un mât où pourra flotter le drapeau normand. Même si nous ne restons pas longtemps en cette ville, au moins, baron, tu pourras dormir tranquille et à l'abri. dit Galahad, puis il reprit. Je vais te laisser te reposer quelque peu, les sentinelles sont à leurs postes, je vais dans la ville pour participer activement à la recherche du maire. A force de fouiller, nous allons bien le trouver, sinon il court déjà dans les prés, la queue entre les jambes.

Galahad descendit les étages de la tour tout en donnant des ordres aux soldats rencontrés. Roulements de gardes, préparation d'un repas pour
tous, différents travaux d'aménagements et s'occuper des armes. La salle de réunion était assez grande pour inviter le Duc de Mortain et le vicomte de Conches. Foulque savait certainement ce qu'il devait faire.

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Galaad__vf
Après de longues prières, il s'était enfin endormi, sur un banc, tout devant. Petite silhouette invisible. L'entrée des hommes d'armes sans armes, des lourdes bottes le réveilla en sursaut. Le petit porteur de la parole en resta muet. Les français étaient entrés. Dans l'église. Lui qui s'y croyait en sécurité.

Nulle arme visiblement, mais leurs mains seules auraient suffit. Il avait eu un aperçu, la veille au soir, contre un gamin de deux fois son âge. On l'avait défendu... On était gentil. On n'était pas provençal, mais surtout, pas français.

Le môme, donc, fut réveillé en sursaut. Et, plutôt que de rester immobile, il fuit, comme un lapin, sans discrétion aucune, vers le fond de l'édifice. Dans le seul lieu où il aurait l'impression de se sentir en sécurité, le confessionnal. Il ne savait où était le Popa Yu, à ses ablutions matinales, en prière, ou encore en sommeil... Peut être même était il déjà là, en train de les observer.

Et Galaad, défaitiste, persuadé que c'était parce qu'il avait mal agi en partant que les français venaient le punir. En silence, les larmes s'écoulèrent sur ses joues tandis que ses lèvres formaient des mots muets. Une prière. Sa pénitence arrivait.

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...
Z'ai pas compris... pourquoi le trou ?
Les zens voulaient pas que ze me marie d'avec Spada...
Porte la Parole de la Provence !
Yueel
Mais où était Yueel??? Car telle est la question que toute l'armée de français se posait ...

Bah c'est simple, il était partout et nulle part à la fois ... Il court, il court le curé ...

Furetant sur le marché, essayant tant bien que mal de remettre du pain pas trop cher aux habitants, tentait d'organiser la défense ... Et tant de choses ... Surtout remonter le pain aux français, ils paraissait que les rats aimaient la brioche très chère.

La sainte économie n'était pas encore une vertu qu'ils avaient découvert ... Ils apprendraient à leurs dépends, que lorsque l'on provoque la Provence, y a des petits malins ... Une petite pensée pour son amie aristotélicienne d'économie, Viviane Del Pegasus.

Planqué dans le confessionnal à se reposer quelques peu, après tout c'était sa place, pourquoi chercher ailleurs, il entendit du bruit ...

Encore des clients? Il sortit un œil discrètement.

Huuum, non c'était des français qui osaient entrer dans l'Eglise dont il avait la charge. Alors ils ont déjà pris la mairie, ils vont passer à l'Eglise ... Mais ils ne savaient donc rien respecter?

Et après c'est qui le félon hérétique? S'assurant que son beau confessionnal qu'il faisait briquer par la bonne tous les jours ainsi que le reste, ne laissait rien transparaître. Il en sortit.


Yueel dit doucement sans s'énerver ou crier :


Que font des enfants perdus par ici ? Un manque de foi peut être ? Sachez que je n'ai point le plaisir de vous voir, vous qui affamez les gens de ma paroisse, en volant le pain, la viande, vous qui empêchez les paroissiens de travailler en volant le fer, en les brutalisant comme ma petite Mary_66, en leur faisant vivre la terreur sous prétexte d'une soit disant liberté.

Je ne puis vous interdire de venir à la messe ou même de venir vous confesser, d'ailleurs, je pense que si je devais le faire je ne sortirais pas de mon confessionnal durant bien un bon mois ... Cependant, si vous vous amusez à entrer dans mon Eglise comme dans un moulin, en pillant, en volant dans le tronc alors que moi même je ne peux pas l'ouvrir ... Le moindre incident sera considéré comme hérésie et directement transmise à Rome.

Ici, pas la peine de me parler de mairie ... Seule la Foi nous lie. Nous pourrons parler de religion, le reste du temporel devra rester dehors. Je n'y autorise pas les armes, pas la violence, pas les animaux ... De plus, si vous vous amusez à me violenter, c'est la même chose! Dieu vous jugera! Rome le transmettra.

Après tout, comme vous le dites si bien je suis un hérétique non? Mais ici, c'est la maison de Dieu et je ne suis que son servant. Amusez vous à y faire quelques offenses et nous verrons si vous apprécierez le traitement réservé aux gens qui ne respectent pas les préceptes de Dieu en Enfer Lunaire. L'Acédie ... Est un péché.

De plus, je suis étonné pour une armée de croisées, qu'il n'y ait point de prêtre chez vous. Je n'ai pas encore vu vos hommes prier ou bien rendre grâce à Dieu, ni même une personne officiant.

C'est évidemment pour cela que vous êtes ici, votre âme souffrirait elle de quelques scrupules ? Tout ce ne que j'ai vu ne sont que pillages, violences, la Loi du plus fort ... La voie du Sans Nom!

Soyez assurés, que cela Dieu le voit. Sous des motifs obscurs et pas très honnêtes se rattachant à la Foi, vous voulez quoi? Convertir une terre déjà aristolicienne?

Il n'est pas trop tard pour vous sauver. Quittez cette armées de maudits et rejoignez nous. Devenez frères, pour racheter vos péchés. Je connais une abbaye, une de mes amie y est. Elle pourrait vous comprendre la situation. Bien qu'elle soit un peu folle, elle n'a pour but dans la vie que de prier le Seigneur, travailler la terre et aider ses frères.

Plus vous attendrez, plus vos fautes seront lourdes à racheter ... Enfin comme vous êtes ici, je vous en prie, prier pour vos âmes et pour le mal que vous faites. Au delà de cela, vous pouvez vous confesser, je vous attends ... Par contre, si c'est pour quelques affaires temporelles, je vous le rappelle, ce n'est pas ici qu'on en parle.

Et personnellement, je n'ai pas besoin de sortir ... Je vous laisse donc à vos prières et à votre repentir sincère ... Et oubliez pas de penser à devenir frères, cela pourrait être une possibilité de pardon. Encore une fois, si vous m'attaquez ou me forcer à quoique ce soit, j'ai déjà pris mes précautions, Rome sera prévenu. Tuez moi et je serai un martyr ... Et là vous aurez perdu pas seulement la guerre, mais aussi la possibilité d'attendre le paradis. Dieu n'aime pas trop qu'on tue ses serviteurs dévoués.

Sur ce bonne prière.


Yueel, sans leur laisser la moindre chance de parler, il regarda l'ensemble de son Eglise, rien ne manquait. Seul Galaad la tête basse. Yueel s'approcha, vit les pleurs de l'enfant

Vous voyez ce que vous faites aux innocents provençaux? La tête haute vous parliez? Vous parliez de freedom aussi, dois je comprendre que de français, vous êtes passé au Roy d'Angleterre? Vous êtes complètement perdus ...

Qu'il est triste de voir cet enfant plein de vie, venant juste d'embrasser la religion, telle une créature traquée ... Galaad, tu vas bien? Ils ne t'ont pas fait mal? Dis le moi et je les fais quitter les lieux immédiatement en rédigeant une demande d'excommunication.

Dès que les vilains seront partis nous fermerons l'Eglise le temps de te consoler ... Pauvre petit, dans ce contexte, tu ne peux t'épanouir, nous demanderons pardon à Dieu des péchés qu'ils commettent ... Car, tu vois l'amitié est aussi une vertu, tu le sais, je te l'ai mis sur ta cocotte ... D'ailleurs, tu pourrais peut être jouer avec eux ... Bien qu'ils soient un tout petit plus grands que toi mais pas beaucoup ... Ils ont encore beaucoup de chemins à faire pour regagner celui de la vertu. Il ne reste plus qu'à prier ... Prions pour eux Galaad.


Yueel prit l'enfant dans ses bras, c'était d'Amour qu'il avait besoin pas, d'avoir peur des autres. Comment voulez vous que ce petit soit soulagé de son âme. Il en faudrait du jus de poire pour lui remonter le moral ...

Yueel sourit, sécha les larmes de Galaad avec sa bure, lui ébouriffa les cheveux, puis commença à prier calmement. Oseraient ils déranger un prêtre durant une prière pour leur propre salut?
Muad_dib
Ben tiens! alors que les Suisses commençaient leurs très dévotes et sinceres prières (sic) le fameux cureton sortis du confessionnal. C'était l'endroit rêvé pour un curé après tout. Muad a l'époque adorait piquer des roupillons dans cette charmante petite boite de bois emplit de culpabilité et de remords. Qu'il était plaisant d'être a la bonne place dans cette petite cabane. Un curé qui ne ronflait pas pouvait y passer ses jours et être encore qualifié de pieux. Muad en avait l'expérience d'ailleurs. Les gens lui avaient même laissé des gâteaux, morceaux de viande et autres joyeuseté devant la porte. La foi avait du bon, le foie de veau encore plus.
Enfin celui la de cureton était plutôt adorateur du pain que la viande en ce moment semblait il.
Se redressant et bombant le torse Muad mit bien en avant sa belle et étincelante médaille d'Argent de l'ordre d'Aristote puis l'ecouta et lorsqu'il ouvrit la bouche pour repondre le curé etait deja agenouillé a prier... Posant une main sur son épaule Muad prit quand meme la parole. Il n'etait pas interdit d'interrompre une prière, et libre au pere d'écouter ou non.


Mon père, mes hommages, paix et salut. Laissez moi me présenter, je suis Marc de Lasteyrie, homme de foi et ancien archevêque de notre Tres Sainte Eglise. Laissez moi vous remercier deja de nous accueillir en votre Eglise afin d'y purifier nos âmes pècheresses. L'absence de clercs ne touche pas seulement nos paroisses mais aussi nos armées et organisations royales. C'est pour cela que nos hommes ont demandés a venir chercher calme, paix et rédemption en ce lieux de culte consacré.

Et rassurez vous, nous n'avons aucune intention d'intenter a votre vie ou a votre intégrité, tant physique que spirituelle. Le très croyant et bon Levan III de Normandie honore notre Seigneur et nous faisons de même. Nul sang ne serra versé en votre ville, et encore moins dans une Eglise.
Si un homme ose se faire apostat ou hérétique je me ferais un devoir de le châtier moi même au nom de la Vraye Foye. Je suis tutélaire de la confiance romaine et cette médaille en est une preuve.*agite la médaille du bout de son doigt*. Si vous ne faites pas confiance a nos hommes faites moi confiance mon père. Les Saintes Écritures ne prévoient elles pas de faire confiance aux défenseurs de la foi? Il me semble bien que si. Nous sommes dans le même camp mon père vous et moi; celui de la justice.

En nous accordant le statuts de croisé vous reconnaissez l'autorité Romaine qui nous guide. Vous avez vous même fait fait vœux d'obéissance et dogme, au droit canon ainsi qu'a vos supérieurs romains. Du moins c'était ainsi lorsque j'ai moi même prononcé mes vœux devant Feu Son Éminence Jeandalf, mon père spirituel et mentor.

Je dois vous inviter a me suivre jusqu'à la mairie afin de trouver une solution a ce conflit.
Je m'engage a vous y accompagner et a garantir votre protection si jamais c'est pour votre vie que vous craignez. Il ne sera pas fait de martyr ici aujourd'hui. Que nulle goutte ne sang ne tombe tant que le chemin de la diplomatie sera praticable... et il l'est encore mon père. Pour peu que vous acceptiez mon invitation.


Reculant d'un pas il baissa humblement la tete et attendit une eventuelle reaction.
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Patsy


[Dans l'Eglise...]

Conches écouta le maistre des lieux...discours auquel il s'attendait de toute façon...
Les Suisses commencèrent leur prières avec leur dévotion habituelle.


Mon père, je me présente Pierre de Courtailain, Vicomte de Conches et officiers de Sa Majesté LévanIII.
Je crains que vous vous mépreniez quelque peu sur nos intentions...déjà vous pouvez voir que nous ne sommes point armés et que mes chiens sont restés à l'extérieur. Nous ne profanerions pas un lieu Saint...
Nos intentions sont pas non plus de tout détruire et il vous sera donc inutile d'écrire à Rome. Enfin vous ferez comme bon vous semble...
Quand aux atrocités et autres dont vous nous accusez, sachez que nos avis diverge sur la question, mais il est naturel que vous rependiez cela.

Autres choses à vous informez nous nous sommes plus armées croisés depuis que la croisade a prit fin...mais peut être que vous n'étiez point au courant de cela...il est vrai que certaines nouvelles peuvent mettre du temps à arriver, surtout les bonnes alors que les ragots et fausses informations, elles, peuvent être extrêmement rapides.

Quand à cet enfant...nous lui avons fait aucun mal...je vous assure de cela. Mais je vous remercie de l'inquiétude que vous portez à nos âmes c'est tout à vostre honneur...


Entre le spirituel et le temporel, il y avait une barrière infime...chacun s'en arrangeait comme bon lui semblait, certains plus que d'autres.

Comme vous l'a dit Marc de Lasteyrie nous vous invitons à vous suivre à la mairie. Sachez que vostre intégrité physique sera préservée et que nul mal ne vous sera fait.

Il était inutile de le jurer sur son Honneur, celui ci à peut être peu de place à ses yeux...
Yueel
Caresser la main sur l'épaule sans avoir demandé son avis ... Yueel en pleine amour avec Dieu venait de se voir précocement interrompu dans son plaisir avec le divin par un homme ... Tout plein de supériorité ... Mais la surprise du retour à la réalité n'était point, un doux souffle orgasmique ... Loin de là, cela sentait plutôt les excuses d'un mauvais coup.

Huuum, la main sur l'épaule, voyons, je ne suis pas de ce bord là ... Faut il ajouter à vos péchés, le doux qualificatif de sodomite? A moins que cela quelques us indigènes rendant hommage à Diogène ou Platon? Enfin les grecs quoi.

Voyant les breloques ... Et le blabla qui va avec ... Tsss, on peut pas prier en paix ... Ah Ex Archevêque ... Et fervant partisan du chaos décrété ... Bah voyons ... Et il prenait la parole alors qu'il l'avait donné à Galaad? Non mais pour qui il se prend le partisan là ... Pfioou, faudra le confesser ... Sans attendre ....

Vous ais je donné la parole? C'est sacré. Non j'ai demandé à Galaad, vous savez parler le premier ne l'empêchera pas de dire la vérité, n'essayez pas de l'effrayer.

Comme de m'impressionner avec vos belles paroles et vos médailles et votre jolie mimine .... Vous avez laissé pour mort des gens sur la route entre Aix et Brignoles, vous pillez la ville, est ce si impossible que vous ayez pillé un pauvre petit archevêque sur la route en venant.

Ancien homme d'Eglise, donc vous n'avez plus la Foi? Serait ce le retour de votre conscience qui vous tourmente? Oui le manque de Foi ... L'abbaye de Soeur Gudule serait parfait pour vous ... En plus formidable de connaître enfin tout ce qu'il faut, là où il faut, j'en suis ravi, je vous ferai une lettre de recommandation quand j'aurai le temps.

Bah grâce à vous, au village, il manque de foie, pas tout à faire pareil quoique ... Parfois, la Foi a besoin de foie pour vivre ... Pas grassement c'est sur, il paraît que chez vous il y a une ville qui s'appellerait Foix, est ce une ville totalement dédiée à Dieu? Ou au Sans Nom, vu vos méthodes.

J'ai arrêté de faire confiance aux françoys, quand ces derniers volent le pain de mes gentilles petites ouailles ... Mais je vois avec plaisir que le pain cher vous ravit autant qu'eux. Ne me remerciez pas, remerciez vous, vous même, la situation c'est vous qui l'avez voulu.

Il est vrai que les vocations manquent, de plus l'armée a toujours tendance à recruter des hommes sans réflexion ... C'est un désastre, je me suis toujours beaucoup méfié des soldats ... Aucune Foi, Aucune Loi, à part celles de la Sans Nom ... Bon, ils iront sur la Lune comme vous ... C'est dommage, il faudrait penser vraiment à l'abbaye, si, si, si je vous jure. L'armée c'est clairement parfait pour vous, et c'est un clerc qui vous éclaire, voyons, écoutez mon ex peut être frère :

Du coup, dans des armées, certains préceptes ne sont plus considérés. J'ai entendu parlé de vos catins, ce qui déjà n'est pas dignes d'une armée de croisée d'avoir des filles de joie, qu'elles jetaient leurs sous braies ... Ma diaconesse, que j'aime surnommer avec amour Ma Dia-connasse Morue, a paraît il répondu. Elle est assez farfelue, je dois l'avouer ...

Et puis son mari tordu ... Vous savez je vous plains, vu les principes de vie de cet homme et ses idées ... Son ambition, , son imbécilité, il confond le temps de pousse du maïs et du blé vous voyez, il est du genre à croire qu'il commande, alors qu'il ne sait que piller, un bien mauvais d'Aix il a été, comme l'actuel d'ailleurs, ... Casse pied bouffi d'Orgueil, c'est simple parfois, je me demande lequel des deux est le Prince démon Belial ... Car les princes démons sont partout! Voilà une bien mauvaise recrue ... Enfin vous l'avez voulu, nous on en veux plus, déjà qu'avant on en était repu ...

Je ne vous ai jamais accordé le statut de croisé par contre , l'Eglise l'a fait peut être, mais de ce que je vois ... Vous n'avez su qu'utiliser la violence, ... Et vous venez me chercher maintenant parce que vous manquez de Foi? Ou pour remplir le Foie?

Ca doit être cher à entretenir 80 pimpims ... Enfin moi j'ai déjà bien assez avec mes petites ouailles ... La mairie? Quelle mairie voyons? La mienne me convient très bien comme rester en mon Eglise. Je ne vois aucun soucis, vous avez votre mairie impériale, les brignolais préfère la marquisale. Bon en ce moment, elle est très occupée à faire du pain, que la plupart de vos hommes volent d'ailleurs pour spéculer, comme par exemple le fer, ah vous me direz, ce sont des actes isolés ...

Comme tuer un prêtre, c'est un acte isolé ... Violer une soeur aussi ... Brigander une fois pareil, une fois n'est pas coutume voyons ... C'est ce genre de propos que vous allez me tenir? La tolérance parce que c'est des actes dont vous n'avez pas le contrôle? Belle armée, bien tenue, avec des filles de joie en plus ... Tellement aristolicien que cela ... Digne de croisés.

Le Marquisat n'a jamais appelé à la violence, l'Empire se fiche de nous ... On était bien tranquille, on faisait rien de mal et là paf ... Vous vous pointez avec vos bons sentiments, vos belles paroles, mais dans les faits, je n'y vois que calomnie, violence et perversions. Si celui qui a pillé mon bureau veut me parler, qu'il commence par se mettre à genoux devant le parvis de l'Eglise, pour toutes les fautes qu'il a commise. Ce n'est pas à moi de me déplacer pour demander pardon, de piller, violer, battre et insulter.

Ma foi, je suis un peu perdu, à force de mensonges, même sur mes propres allégations, la confiance est quelque chose qui se gagne, avec vos mauvais coups, comment avez vous osé dire que j'étais un hérétique, puis un pillard, maintenant il faudrait vous pardonnez? Rauh mais le pardon est une chose qui se mérite ... Déjà confession et repentir ... Ensuite repentance et enfin pénitence.

Et puis je suis fatigué à force de courir la nuit pour donner aux gens qui souffrent pendant que vous faites régner la terreur ... Après les prières, et confession s'il y a, je vous proposerai bien du pain, mais ... Y en a plus, z'avez tout pris ... Il doit être bon. C'est de la farine d'Arles vous connaissez? La Vivinne que c'est la marque de luxe, pour du pain de luxe. Nous avons une baronne complètement allumée qui adore le commerce, c'est une amie. Je l'adore mon archevêque aussi.

Bref, le temps passe, et le temps c'est de la Foi et des prières, allez faites les vôtres, je finis avec Galaad ... Galaad mon petit chou à la crème, dis moi ce qui va pas. t'inquiète pas pour les français comme ils ont un maire, il va sûrement multiplier les pains, il paraît qu'ils sont super forts, les françoys ...


Yueel sourit et regarda Galaad, sainte mère de Dieu, il va parler le mioche!
Patsy


[Dans l'Eglise...]

Conches se demanda si tout les homme d'église étaient ainsi, bien sur que non se dit-il...
Discours lamentable mais bon, il n'en avait cure...
Après tout achetez du pain sur un marché n'est point pillage, le pillage est d'enlever toute les denrées à quelqu'un de force et sans rétributions quelconques.

Cela n'était point étonnant que cette province soit félonne quand les personnes devant garder son intégrité spirituelle avait de telles pensées...pauvres provençaux se disaient-il.
Et puis une personne qui apparemment ne savait écouté et qui restait sur ces propres avis...aussi faux soient-ils.

Piller, battre, violer et insulter...tout cela devenait très ridicule.
Le temps c'est de la Foi et des prières, il lui en faudrait pour venir à bout de ses propres péchés.


Conches se tourna vers Marc, un air désabusé...

Apparemment le Père aurait beaucoup de travail...
D'ailleurs je ne comprends que peut de chose à ses allégations disant tout et son contraire et nous prêtant des choses qui ne me sont pas connues.
Que faisons nous Marc...?


Pierre attendit la réponse de son compère...
Il fallait faire attention, le père de Brignoles semblaient vouloir faire sortir les deux Français de leurs gonds...afin de rajouter à sa liste d'autres péchés.
Galaad__vf
Le chiard reniflait, ponctuant ainsi les dires du prêtre. Il observait ces hommes, impressionnants pour son regard d'enfant. Puis le prêtre sécha ses joues et se mit à la prière, le môme tenta de communier ainsi, de faire fi des gens présent. Raté. D'habitude, il s'en sortait plutôt bien, mais là, impossible de se concentrer sur sa foi. Le jus de poire était loin.

Nouveau sursaut quand il perçut le rapprochement de l'homme. Marc de la Stérile, de ce qu'il savait, stérile, c'était qu'on pouvait pas mettre bas, sans doute un miraculé. Il écouta, comprenant un peu, pas trop. Entendant plus des sons qui glissaient sur lui qu'autre chose. Trop de mots pour lui. Et pourtant il s'y connaissait, en mots ! Le petit porteur de parole !

Quand le Popa reprit la parole, le môme resta à observer farouchement les visiteurs, serré contre les jambes du prêtre. Son prénom prononcé le ramena sur terre, faut dire que quand Yu partait dans ses grands discours, il décrochait, s'en allant dans les nuages. Bref, la mention de son nom lui fit ouvrir les esgourdes. Et la bouche, ensuite, visiblement, il fallait qu'il réponde. D'une voix rauque, il le fit.

- Ils ont fait du bruit ! Dedans l'église ! Et ze dormais moi... Et... Et... Et z'ai eu peur...

Et le chiard de baisser la tête, il avait honte de s'être laissé impressionner ainsi.
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...
Z'ai pas compris... pourquoi le trou ?
Les zens voulaient pas que ze me marie d'avec Spada...
Porte la Parole de la Provence !
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