[RP] Ce que le vent dit

Armée de ma plume , je vous écris du fond d'une taverne, ce soir le vent a gelé la terre, en partant du Rouergue j'ai gelé mes sentiments pour intégrer mon armure de braconne, mais je pense a vous, aucune route ni chemins de traverse ne pourra me faire oublier l'amitié soyez en assuré.

Quelques rares personnes sur les routes, notre petit groupe aura bientôt rejoint l'armée, déroutée encore une fois , pour un point de rendez vous différend, nous nous devons d'être discret, je me marre d'avoir dans les bagages, notre ami le touriste qui s'étonne encore d'être la, il suit il s'accroche, tant qu'il peut marcher il vivra, le moment ou il s'arrêtera il périra, pas le temps au maternage, je lui apprendrais bien a faire les poches en route, mais a rien a faire, le foutre derrière un arbre et lui dire d'attendre sert a rien, il me suit........
a des étoiles pleins le ciel ce soir, ca me fout en vrac, vivement que les combats commencent que j'arrête de penser, j'ai la tête qui déraille parfois et j'ai toujours cette voix au fond de moi, je commence a me demander si il me faut pas aller me confesser un de ces jours, me vautrer au pied d'un cardinal contre quelques crédos et je repartirais plus légére, puis souvent me dit nafout, mais j'aime pas mon reflet, quand je trouve un promeneur qui me file sa bourse, je peut même pas le regarder en face, je demande sa bourse en zieutant mes pieds ou en regardant le reflet de ma lame, et j'en vomit dans le fossé.
Avec simplicité , je dois me jeter a corps perdus dans la bataille de la Provence, me réconforter de me dire que je suis sous étendard de ma noblesse, et aller me planquer sous de faux prétextes alors que je ne cherche qu'a me fuir, ou chercher a me trouver.
Aura des soirs ou l'eau de feu sera meilleur, et ces soirs de grande ivresse emporteront mes mots dans des délires de tourments, si seulement je pouvais éviter de penser a lui et a l'avenir, lin...il va bien?tu dois l'apercevoir dans les rues de Rodez donne moi de ses nouvelles, souvent le soir j'espère croire qu'il pense a moi et qu'il prendra sa plume, souvent le soir j'ai mes idées noires qui reviennent , celles qui m'ont collé au corps le jour ou je me suis perdue après ma chute et cette attaque sur le chemin, ce fameux jour ou j'ai tué le soleil.

aujourd'hui je suis morte et je me hais , le vol d'oies sauvages est parti au sud craignant la braconne belle ironie du sort.
Je dois, partir le départ est annoncé a ninon qui a poussé le cri , je vais pas la faire attendre, sale caractère encore une...
per semper fidelis
soso

Ma Sofiloute,

Je suis certaine qu'où que tu sois, cette missive te parviendra, saches que la tienne est arrivée à bon port, je m'apprêtais à prendre la route à mon tour, le chemin sera long je ne sais si nous nous croiserons sur un chemin de traverse.
A ce que j'ai pu comprendre il t'a suivit, essais de nous le ramener vivant, peut toujours nous être utile!
Je crois voir plus d'étoiles que toi à cette heure ci, la nuit est fortement avancée, fais attention à toi, à vous, les nuits sont calmes mais elles peuvent être rapidement troublée et lors des combats ce sera encore pire mais... tu le sais déjà.

L'eau de vie ne pourra être meilleure que lorsque tu es parmis nous, ce ne sont pas les combats tes amis mais nous, les combats ne pourront que te défouler et te faire penser à autre chose quand ici tu trouveras des rires et des taquineries à faire, je ne dis pas que tu ne dois plus combattre, cela fait partit de nous, peut être es ce dans le sang, qui sait? Seulement il faut arriver à peser les deux, à les doser comme il faut, composer avec l'un puis l'autre et lui est parmis nous. Il va bien ne t'en fais pas, je l'ai effectivement croisé dans les rues de la capitale en début d'après midi, il devait sans doute rejoindre l'ost quand moi j'apportais des tissus pour nos locaux. Dis toi qu'il n'y a qu'ici que tu trouveras la paix, son visage te demande, je ne vois pas de sourire aussi beau que quand il te sait auprès de lui, nourris toi de lui au lieu du passé, c'est toi qui m'a dit de ne pas regarder en arrière, bientôt ma Sofiloute, il n'y aura plus rien qui m'y retiendra.

Tu sais ce que je pense de tout ça et je regrette mais tu n'es pas morte ma chère! Il y a encore tant de choses à faire en ce bas monde, tant de chemins à parcourir, à rencontrer la mort même mais nous ne sommes pas morts!

Faites attention sur les chemins et en Provence qui sait ce qui vous attend, je ne sais s'il aurait fallu que je vous accompagne mais le cousin n'aurait pas été content.

Il t'attend ma Sofiloute, de pieds fermes, il t'attend en Rouergue.
Prenez soin de vous.

Line

cher rouergue, vla le temps est enfin la


Parce que les cigales ca crie et que c'est insupportable

fut le temps du Berry et l'entrée en Châteauroux avec Memento, apprendre a connaitre quelques personnes, et la découverte du monde étrange des mercenaires, apprendre a revivre sur quelques chemins, pour découvrir un idéal et des idées, apprendre aussi que la vie parfois, faut la prendre comme elle est et cesser de vouloir a tous prix changer le cours des choses.

De jolies combats, et des morts, de superbes lancers de fers, et des pertes, se souvient encore du noir qu'est mort devant les murailles, se souvient encore du feu et des flammes qui avaient bouffé ses chairs, pendant que d'autres le pleuraient, et le pleure encore.

c'etait le temps du Berry, d'autres armées avaient ensuite pris le relais, mais se souvient encore comme elle était fière de dire partout , je suis entré au Berry, bien avant vous,j'ai vu les premiers combats,et j'attendais l'espoir pleins la trogne de voir l' étendard de mes amis arriver en rescousse, et essaye de plus penser a la longue attente, surtout après le grand trou noir et avoir vu l'estafilade de l'épée ennemi sur son bide et sa chair.

Puis Memento rentré, on s'était quitté chacun sa route, chacun son destin, des aurevoirs qui n'en étaient pas, des adieux pour d'autres, et ses chemins de traverse pour elle,jusqu'à sa perte en route, jusqu'à ne plus savoir d'où elle venait et qui elle était, aura des jours meilleures qu'elle pensait, a eu beaucoup de jours sans, des nuits a se demander pourquoi et des sanglots ravageant son être, a ne plus pouvoir pleurer, pour finir asséché et vidée.

Puis ce fut, le matin et la lumière froide et grise, jusqu'à se retrouver au bord d'un lac, a voir un reflet de misère,et comme toujours entendre une voix qui remonte jusqu'à sa tête pour venir la cogner quand elle s'y entend pas.

'C'est le jour, le moment approche'

L'appel de Memento qu'elle entendit a travers les plaines et les volcans du fin fond de son trou, le bruit des fers et des lances, qui la faisaient encore frémir, le son d'une voix et d'un but, pour le besoin de se sentir encore en vie et en vivre comme le vent c'est gaussé de son désespoir.Il était temps, juste quelques messages, de pigeons maudits, juste quelques aurevoir en des coins mal lotis, et aucun adieux déchirant de tendre amants, pour des larmes de pacotilles, ni mioches a consoler d'un départ précipité, libre , comme le sont les oies.

De chemins en détours, doucement regouter a l'ivresse d'une monture, qui ravage les collines et les champs pour piétiner de son pas preste le froid et le gel,pourvu que les armes parlent, la cause sera juste, sourire aux lèvres , la dame en a fait part a sa suzeraine, ' tu verras nanny la tu vas être fiers'

Point de rendez vous fixé, en Auvergne, nul ne peut rêver de partir de si bon augure,quelques passages rapides en taverne, et toujours les mêmes tronches que l'on rencontre au détour de quelques godets, les mêmes histoires sordides, l'amour, la haine et la convoitise, juste de quoi se remplir les oreilles de sottises bien entourloupées pour quelques envie de haine a déterrer .

Enfin le pavillon, au loin qui déjà se hâte, pas pressé le Namay mais quand il est parti, rien ne pourra l'arrêter.

Halte devant l'armée et son étendard avant de venir gonfler les rangs, sourire au capi , heureuse sans l'être de le revoir, car il est aussi le porteur de souvenirs cruels.

Salut toi Capi, spadasse Sofio au point de rendez vous pour aller tâter la cigale

A toi

Comme j'ai si souvent hésité a prendre ma plume, comme j'ai si souvent hésité pour quelques mots, peut être une fuite, de l'ombre et de la lumière, il fallait que je te dise en couchant mes mots, comme si de t écrire me permet d'avoir un peu de ta présence.

Bien souvent sur ces routes de misère mon passé me rattrape, je sens marcher a mes cotés bien trop de bras remplis d'écus et d'aventures, pour entendre dans le vent le son de ta voix, elle s'estompe comme le souvenir de ton visage et la chaleur de ta main, et quand je m'approche du soleil mes yeux brûlent de ne pouvoir le regarder, certainement une raison commune que nous marchons la nuit, une marche en avant qui chaque jour apporte des échos incertains sur une guerre perdue, déjà le moral des hommes est en berne, fini le temps des tavernes et du libertinage, les provisions se font rare et le bruit du fer a remplacé les rires, bientôt il sera temps....

L'avancé vers le Sud nous fait prendre conscience un soir que la faucheuse faisait partie de l'aventure, un vol d'oies sauvages a parcourut la plaine distrayant un instant quelques visages fermés, nous partîmes vainqueurs des rêves pleins les yeux, poussés par la voix du capitan et son enthousiasme a la vie, même lui ne sourit plus, en écoutant les accent chantant et les sons étrangers qui se placent en face.Parfois même tout donner n'est pas suffisant....

Ces quelques mots j'ai senti que je devais les coucher, et je t'entend encore dire que le plus beau reste a venir, garde en mémoire notre au revoir, comme le gout que j'ai sur mes lèvres.

Ma liberté, est une amie en qui je crois et j'inspire chaque jour, je me raccroche a ce mot en le criant comme une insulte, en le criant comme un défis ..provocation a la vie insulte a la mort, et quand je prend le temps d'ôter mon armure de guerrière, ma tête se remplit de toi et m'empêche de devenir loup, comme un espoir avant la nuit ce moment que j'affectionne le plus la ou le temps s'obscurcit pour laisser place a la lune, sans retours possible, et je hais ces moments de grande solitude, qui ouvrent mon cœur et mes yeux et me poussent a prendre mon vélin, pour ne penser qu'a toi...

Bientôt je regarderais la mer, la grande bleue s'approche ou peut être est ce moi , je ne trouve pas le chemin du retour et pourtant je le cherche, je ne vois pas la fin de la noirceur et pourtant peu a peu je redécouvre mon cœur,pourtant me semblait bien avoir voulu le perdre a tous jamais, me semblait bien avoir voulu me perdre a tout jamais...Les larmes face au soleil, comme il m'est facile de prendre pour prétexte la clarté du jour, que je dise...mercenaire je suis...que je me dise,je n'ai plus de reflets, pour les jours gelés, les trésors cachés, toutes ces portes fermées, ces barricades qui s'ouvrent... vil.....cacher mes erreurs?au profit du bonheur, bientôt je regarderais la mer, m'accrochant a sa vision comme pour nettoyer toutes mes pensées, je suis ce que tu ne veut pas voir,je suis ce que tu combat,je ne serais jamais que moi et même si mon chemin s'ouvre sur la liberté je ne vois que ton ombre dans mon chemin d'errance.

Mes certitudes sont si contradictoires en mes battements de mon cœur, quelles sont tes certitudes? les entend tu comme moi certains soirs de grande solitude, m'entend tu pleurer en tes nuits...Je crois que j'ai perdu mon âme sans bouger,j e crois que je me suis perdue,et que tu seras mon chemin, je crois que loin de toi, je n'arrive plus a trouver mon souffle.

Sofio

Mon Ange,

Que j'aime recevoir tes pigeons meme si par moment, les tortures que tu endures dans ton fort interieux et qui te font douter vienne aussi me troubler dans ma reflexion sur toi.

Tu me demandes mes certitudes, les voicis :

Je suis certains de continuer ma route avec toi. Certains que tu as traversee une mauvaise passe mais que apres les tenebres la lumiere apparait toujours. Certains que je vais faire ma route avec toi ou que l'on aille. Certains qu'il y a encore beaucoup de bon en toi et qui est juste aveugler par certaines rencoeur que tu as.

Alors voila le chemin est tracé pour revenir me voir à toi de voir si tu veux l'emprunter. Tu sais ce qui t'attend ici et ce que tu y trouvera.

Prend bien soin de toi et fais attention à ne pas te faire de mal en chemin.

Lord

Ma Sofiloute,

Tu te doutes d'où provient cette missive, je viens aux nouvelles n'en ayant eu depuis un moment et vous sachant en pleins front, j'espère que tout va bien et que personne n'est gravement blessé ou.. mort.
J'espère de tes nouvelles rapidement, de bonnes nouvelles si possible, en Rouergue le temps passe doucement, à son rythme, les élections sont en cours, dans une vingtaine de jour, le conseil aura un peu changé je pense mais pas beaucoup.
Pitchoun ne sait pas trop quoi faire, elle me dit que l'ost est calme, je ne sais d'ailleurs si elle s'occupe de quelque chose à l'hospital, j'ai oublié de lui demander. Vince lui a fait du chemin seul, ce dont j'ai horreur, ah oui j'ai aussi eu des nouvelles de Dark, il est bien arrivé à destination aux côtés de sa dulcinée et a postulé à la maréchaussée du BA en attendant. Je suis bien rentrée pour ma part, une mauvaise rencontre en route, nous avons été surpris avec le cousin et étions mal en point tous deux, je n'ai pas eu de nouvelles de lui depuis d'ailleurs.

Ma formation à la hérauderie a commencé depuis deux trois jours et je vais participer à la cérémonie d'allégeance, le coms a confiance en pitch et moi et il est ravi qu'il y est une candidature pour s'occuper de l'hérauderie depuis le temps que les lieux sont abandonnés! Le travail est d'ailleurs plaisant avec la duchesse Elianor de Vergy, le héraut de Guyenne.

Notre nouvelle vie me plait! Et me change beaucoup de l'ancienne, le moment était bien venu de recommencer, ma marraine n'est d'ailleurs pas non plus au mieux de sa forme, elle s'est rendue compte il y a peu que ce que je disais sur le BA était vrai et elle a eu très mal... Heureusement, elle m'a promit de ne rien faire de facheux, toujours là l'une pour l'autre à vivre pour l'autre, enfin.

Le comté est calme donc, on a pas mal discuté aussi avec Thibali, je crois qu'il y a des personnes qui ont du mal avec le fait que nous venions du BA mais va falloir qu'ils l'acceptent car c'est une chose que nous ne pouvons changer, va pas falloir qu'il se braquent dès le début en sachant ça, nous sommes rouergats tout comme eux depuis un mois.

Il me tarde de vous revoir, nous sommes tous séparés et cela ne me plait guère.

Revenez vite et entiers,

Line

Sofiloute!

Je crois que tu t'es encore fait un ami récemment, en tout cas ça doit être une personne de plus qui veut ta peau. J'ai reçu ta missive ce matin parlant d'une affiche en provence comme quoi une aide du Rouergue sera bientôt là, je pense que l'affiche que je viens de voir en sera la source mais d'un côté je ne sais pas si des rouergats iront, crois tu qu'ils prendront le risque d'être considéré comme félon?

Ah d'ailleurs, je n'avais pas fait attention, connais tu un Alex qui habite Millau, me semble que la signature de l'affiche est de cet homme ou femme.

D'ailleurs, la personne parlait d'un enfant de deux ans tués par des soldats des provinces royales et de la provence, ça te dit quelque chose?
Pis vous faites des prisonniers vous? J'aurais pas cru. La personne dit que vous les traiter mal mais mise à part ôter la vie d'hérétiques je pense pas que vous vous amusiez à faire des prisonniers...

Quoiqu'il en soit tu es visée ouvertement, d'où je pense encore un qui t'en veut, vengeance personnelle qu'il ou elle essait de faire passer par la guerre contre la provence.

Bon, j'espère que ce court billet arrivera entre tes mains rapidement, j'avoue que ça m'inquiète quand même un peu et que j'espère, l'église interviendra sous peu si ce n'est pas le cas mais je n'ai rien entendu là dessus.

Faites attention à vous,

Line

Votre grandeur,

Je ne sais si l'un de vos conseillers vous a mit au courant ou une tierce personne mais une annonce vient d'être faite à l'encontre de ma cousine qui se bat pour notre roy contre la Provence en ce moment même.
Il s'agit d'une machination, j'en suis certaine, beaucoup de personnes ne la porte pas en leur coeur et toute ont des moyens différents pour lui montrer seulement un des habitants de notre comté appelle aux armes pour aider la Provence, si des rouergats partaient en guerre contre le roy, ils pourrait être considérer comme traitre à la couronne et le comté perdraient aussi des gens prests à le défendre car nous ne sommes pas à l'abri de combats.

Je n'ai pas pensé à arracher cette affiche mais peut être qu'une annonce de vostre part éviterait de gros soucis à certains d'entre nous et d'après la signature, il s'agirait d'un habitant du comté qui lancerait cet appel, un certain Alex de Millau.

Je suis navrée de prendre encore une fois de votre temps.

Que votre journée soit tout de même belle,

Eléïce de Valten,
Dame de Tyx