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[RP-ouvert] Funérailles du Baron Faross de Quingey

Bourrike
En voyage, toujours en voyage, la curette, et le temps passé dans les villages entre deux étapes lui avait fait apprendre une très triste nouvelle. Ainsi, le Baron de Quingey avait trépassé.
Elle avait le souvenir de leur mariage, qu'elle avait officié elle même, puis survint la vision du visage de Fleur, vi, Fleur, qui avait tant aimé son époux.
Fleur qui n'oubliait personne, au point de chevaucher nuit et jour pour venir à un enterrement aux côtés de Roxetrice, pour lui apporter du réconfort.
En ce jour, la curette ne pouvait apporter de réconfort, elle avait appris que les funérailles étaient finies.
Ne connaissant pas la route qui menait au château de la famille Quingey, et voyant ses espoirs de rencontrer la jeune veuve diminuer comme une peau de chagrin, elle se rendit au cimetière, allant bénir le caveau de famille comme elle avait béni l'union du couple quelques temps avant.
"Reposes en paix Faross, que le Très-Haut t'accueille à ses côtés"
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** L'intelligence est une invention solitaire,la connerie ,c'est une création collective **
Fleur


Fleur vit arriver, un peu en retrait, quelques amis chers à son cœur, et cela lui mit un peu de baume au cœur, ses yeux rougis étaient gonflés à cause des larmes qu'elle venait de verser. Elle se demandait d'où lui venait cette infinie tristesse, alors que ces derniers mois c'était la colère qui l'avait habitée. Un grand vide était en train de s'installer en son cœur, l'amour qu'elle avait porté à son mari allait être à jamais emporté avec lui, dans sa tombe. Elle désirait sincèrement, à la fin de ses funérailles, être en paix avec elle-même et Aristote, pour pouvoir affronter la dure réalité qui l'attendrait certainement... surmonter cette perte, bien qu'elle s'y attendait d'un moment à l'autre. Soudain, alors qu'ils arrivaient vers la Cathédrale de Besançon, un pigeon se mit à virevolter au-dessus d'elle avant de plonger et de lui picorer la main, à travers son gant assez férocement.

"Aïe..., lâcha-t-elle... mais qu'est-ce que cela signifie."

Elle vit alors un message ficeler à sa patte... elle tenta de lui prendre avant qu'il se remette à lui picorer la main... puis siffla Linelle pour qu'elle dirige ce volatile vers le lieu qui le rassasierait.

Fleur reconnut la fine écriture de son amie Caro... et un sourire se dessina malgré sa tristesse sur ses lèvres. Elle décacheta la missive et la lut, sans se préoccuper du fait que tout le cortège s'était arrêté lorsqu'elle-même s'était arrêtée pour faire lecture de sa missive.


Citation:
Du camp français à Brignoles, le 25 janvier de l'An de Grasce 1458

Ma douce amie

C'est avec une grande émotion que j'ai lu ta missive. Missive qui aura quelque peu mis du temps pour m'arriver et du temps pour te répondre vu les évènements en Provence où j'ai été blessée mais ça va je te rassure. C'est douloureux mais j'arrive à m'occuper des autres blessés qui sont en bien plus piteux état que le mien.

Sinon ma douce amie, que te dire dans cette terrible épreuve que tu traverses, les mots ne sont rien et crois bien que je regrette de ne pas estre à tes costés. Je t'ai promis d'estre toujours là pour toi et maintenant que tu viens de perdre ton époux, me voilà en pleine guerre et impossible pour moi de te rejoindre.

Mais ma Fleur, sache que je suis tout près de toi, que mon coeur et mes pensées t'accompagnent... que je ne sais que trop bien ce que tu traverses. Décidément, nos vies se ressemblent en bien des points....

Je pose ma plume, la fatigue par manque de sommeil et ma blessure quelque peu encore douloureuse m'empêche de te faire une missive bien plus longue que je ne l'aurai souhaité.

Je t'embrasse très fort et sois forte

Mes prières t'accompagnent

Ton amie
Caro




Fleur pâlit à en faire peur...en apprenant que sa meilleure amie était blessée... Elle s'était donc battue... et avait été blessée... et Fleur ne pouvait être à son chevet présentement, car elle devait assister aux funérailles de son époux. Une défaillance la prit... son amie... pourvu que rien ne lui arrive... elle avait beau se dire que si Caro lui avait écrit cela ne devait pas être si grave... elle porta une main à son coeur et ses jambes décidèrent de ne plus la porter... elle se retrouva à terre semi-consciente. Elle n'était pas prête à perdre un autre être cher dans sa vie, surtout une de ses meilleures amies.

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Ponsdagoult
La cérémonie serait très intime. Quelques personnes, amis visiblement, s'étaient joints à la procession et cela, pour le prêtre, était le mieux, le plus sincère. Mais tressaillit-il légèrement en voyant pénétrer dans la cathédrale la Primat du Saint-Empire, pour le moment toujours archevêque de Besançon en attendant la relève qui se faisait tarder. Se reprenant, il ferma les pas des personnes qui venaient d'entrer pour commencer la liturgie de ce sacrement bien particulier, le dernier pour un fidèle, et pas le moindre...

Placé derrière le cercueil dans l'alignement de la nef, Pons d'Agoult leva les bras pour inviter l'assemblée débout autour du cercueil à répondre « Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami » à ses litanies funèbres :
    « Après que nous ayons croisé son regard, qu’il puisse enfin voir le tien, Seigneur!
Les yeux du vicaire luxovien observaient le visage pâle du défunt qui s'offrait à lui. Lui qui n'avait pas eu le plaisir de croiser le regard avec le baron pour lequel il officiait...
    « Après l’Amitié qu’il a reçu et su prodiguer à son entourage. Cet Amour qui guide notre vie et que Tu nous as donné. Accorde-lui l’ultime qu’est la tienne, Seigneur.
L'amour de créer, l'amour de reprendre la vie, Toi notre Juge.
    « Après les peines et les larmes qui ont pu troubler son chemin, illumine celui qui le mène à Toi!
Ce dernier voyage que nous devrons tous prendre un jour ou l'autre, celui de l'Eclypse, celui décrit par Sypous. Termina-t-il alors :
    « Seigneur, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps de l’ami qui nous est cher. Accorde-nous l’espérance de le revoir auprès de Toi pour les siècles des siècles. Amen.
Le prêtre alluma les cierges qui formaient une deuxième ceinture après celle des fidèles autour du cercueil. La cérémonie pourrait alors se poursuivre.
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Vicaire de Luxeuil.
« Errare humanum est perseverare diabolicum : Il est de la nature de l’Homme de se tromper, persévérer est diabolique. »
Lysiane
Avec quelque retard, Lysiane avait appris le décès de Faross et en avait été surprise et peinée. Elle l'avait vu quelques temps auparavant venu présenter ses condoléances au décès de son père Duncan et elle se rappelait de lui lorsqu'il avait parrainé Gilded pour son baptème.
Elle savait que son père Duncan avait voyagé avec Faross mais il ne lui avait que peu parlé de lui. C'était surtout par Gilded qui le considérait comme un véritable ami.

Elle comprenait d'autant plus la peine de Fleur et espérait ne pas arriver trop en retard à Besançon. Elle avait été très touchée de la présence de Fleur aux funérailles de Gilded.

Evidemment, la cérémonie avec procession était déjà bien avancée et la Comtesse s'approcha discrètement pour participer avec de sincères prières pour que Faross rejoigne le Seigneur mais surtout que Fleur puisse surmonter sa douleur d'avoir perdu son bien aimé.

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Lysiane d'Ormerach, Comtesse de Morez et de Morteau,
Rectrice de Franche Comté

Medea7
Même si Medea ne connaissait pas le défunt, elle connaissait maintenant assez bien la veuve. Elle se devait donc de prendre par à la procession et à la cérémonie. Discrète en queue de file elle était là, recueillie et priante.
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Leonin


Léonin avait reconnu des nouveaux arrivants. Il leur avait fait signe discrètement pour leur dire bonjour. Le cortège devait maintenant partir et prendre la direction de la cathédrale pour la dernière partie de la cérémonie. Silencieusement et avec le plus de respect possible, il se leva et restant près de Dina, il suivit le cortège qui s'ébranlait.

Il n'était pas loin de Fleur quand tout à coup il vit un pigeon arriver. La veuve éplorée prit la lettre et la lut. On aurait dit qu'elle lui avait fait un choc et personne ne s'en était rendu compte mis à part Léonin. Il s'approcha lentement et sans rien dire, ni sans vraiment savoir si c'était la lettre qui lui avait causé un tel émoi il prit Fleur par le bras, comme pour la soutenir et l'invita à continuer à suivre la procession. Humblement, respectueusement, il s'approcha de la première rangée avec Fleur à ses côtés, l'aidant à marcher en la soutenant de peur qu'elle s'effondre à chaque pas. C'est vrai que c'était un moment très difficile pour son amie.

C'est à ce moment-là qu'ils entrèrent finalement dans la cathédrale de Besançon. Il accompagna Fleur jusqu'à sa place et la laissa s'assoir. Lui, n'était ni de la famille, ni un proche de feu Faross, il n'osa pas rester devant et se recula pour s'installer à une chaise un peu en arrière.

La dernière partie de la cérémonie commençait enfin. Il se concentra pour suivre avec attention ce qu'il se passait et prit une posture de prière.

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Vicomte de Sellières
Fleur


Fleur était agenouillée à terre, après sa chute. Une défaillance à la lecture de la lettre de son amie, la peur de perdre un autre cher... elle venait de perdre il y a un mois son frère Michelnostredame... maintenant son époux... à qui le tour? Elle pâlit...soudain, elle sentit un bras la soutenir, l'aider à se relever. Fleur tourna son visage vers le bras sauveur et reconnut son ami Léonin. Aucun son ne sortit de sa bouche, elle mima juste le mot "merci"... rien ne sortait. Le seul geste qu'elle réussit à faire était de lui tendre la lettre, pour qu'il en prenne connaissance, il avait fait la connaissance de Caro il y a quelques temps, il saurait ce qu'elle ressentait en cet instant et pourquoi cet émoi. Elle prit donc le bras de Léo qui la soutenait et ils continuèrent la procession. Le cortège fit son entrée dans la Cathédrale. Léo la conduisit au premier rang, où devait se tenir la famille... et elle n'eut pas le temps de l'inviter à rester auprès d'elle en remerciement de son aide durant la fin de la procession, qu'il s'installa à une chaise deux rangs derrière.

Fleur se risqua un oeil en arrière et vit peu de monde... son coeur se serra... Son époux était revenu dans son Comté d'origine où il avait maintes amis, et voilà que personne n'était présent, mis à part Lysiane,la veuve de feu son filleul. Décidément, l'oubli s'installait vite dans les esprits et les coeurs des anciens comtois. Finalement, cela ne la surprenait pas outre mesure, elle avait appris certaines choses sur le passé de son époux dernièrement qui l'avaient toute retournée, et finalement, elle se disait qu'elle ne connaissait guère son époux. La tristesse l'envahit. Ses proches amis avaient eu la gentillesse de se déplacer pour la soutenir, et elle leur était fort reconnaissante, surtout qu'ils ne connaissaient que très peu ou pas du tout son époux. La vie était étrange parfois... Soudain, le vicaire prit place à l'extrémité du cerceuil et invita les personnes présentes à se mettre debout autour du cerceuil, vu le petit nombre qu'ils étaient. Fleur se plaça près du vicaire, invitant ses amis à la rejoindre. Léo et Cyle s'installèrent près d'elle, puis Écaterina, Criss, Yde, Dina, Hooks, Medea et Lysiane. Elle leur adressa un sourire triste et un "merci" silencieux, puis écouta attentivement le vicaire et répéta après chacune de ses litanies funèbres la phrase qu'il leur avait demandé.


Citation:
« Après que nous ayons croisé son regard, qu’il puisse enfin voir le tien, Seigneur!


« Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami »

Citation:
« Après l’Amitié qu’il a reçu et su prodiguer à son entourage. Cet Amour qui guide notre vie et que Tu nous as donné. Accorde-lui l’ultime qu’est la tienne, Seigneur.


« Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami »

Citation:
« Après les peines et les larmes qui ont pu troubler son chemin, illumine celui qui le mène à Toi!


« Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami »

Citation:
« Seigneur, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps de l’ami qui nous est cher. Accorde-nous l’espérance de le revoir auprès de Toi pour les siècles des siècles. Amen.


« Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami. Amen.»

Fleur était pâle, la tristesse et ses yeux rougis ne faisaient qu'augmenter le contraste de son visage où pourtant ses amis pouvaient témoigner de son sourire et de sa joie de vivre en temps normal... mais certainement pas ces temps-ci... la retrouverait-elle un jour? Elle avait les yeux fixés dans le vide, comme si son esprit était ailleurs... loin... bien loin... le vicaire en profita pour allumer des cierges avant de poursuivre.

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Ponsdagoult
Après avoir fait le tour des cierges qu'il avait allumé un par un, Pons d'Agoult revint et, passant près de l'autel, se saisit d'un panier en osier finement tressé dans lequel se trouvait un médaillon de fidèle. Devant le cercueil, il tendit à la baronne ledit panier pour qu'elle le transmette à tous qui formaient le cercle. Chacun pouvait mettre ce qu'il souhaitait offrir au défunt comme offrande... Mais pour le moment, il se concentra sur le premier des quatre signes : la lumière.
    « L’Amitié est la lumière de nos Royaumes, terrestres. Elle brûle tel le soleil en notre cœur, tels ces cierges autour de nous. Que cette divine lueur éclaire maintenant ta route, Baron Faross de Quingey, qu'elle te conduise jusqu'au Royaume céleste où notre Juge t'attend! Soit aussi sincère dans ta dernière confession que dans ton amitié pour les autres!
Aussitôt enchaîna-t-il avec le signe de la foi, se saisissant d'une croix, il la glissa entre les mains aux doigts entrecroisés du défunt.
    « Puisse-t-elle te guider dans la mort, vers la vie éternelle, comme elle a pu durant ta profession de foi être ce signe de salut comme à tout fidèle qui se respecte!
Le prêtre releva la tête vers son assemblée, attendant que la corbeille revienne pour passer à la suite, notamment au signe de l'amitié qui représentait les offrandes qu'avaient pu faire les fidèles présents.
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Vicaire de Luxeuil.
« Errare humanum est perseverare diabolicum : Il est de la nature de l’Homme de se tromper, persévérer est diabolique. »
Fleur


Fleur était attentive à chacun des gestes du prêtre. Il alluma chacun des cierges autour du cercueil puis une fois cela fait, il se saisit d'un panier en osier qu'il tendit à la veuve, afin que les fidèles présents y déposent un offrande en signe d'amitié pour le défunt. Elle savait exactement ce qu'elle allait déposer dans ce panier, elle y avait longuement songé. C'est donc avec assurance qu'elle retira son alliance et qu'elle la déposa au fond du panier en osier avant de le tendre à Léonin, qui se trouvait à ses côtés.
Peu importait l'offrande offerte, elle était reconnaissante aux gens autour du cercueil de feu son époux d'être présents. Elle était lasse et chagrinée... la seule chose qu'elle espérait, c'était que cette cérémonie éprouvante se termine et qu'elle puisse se retrouver avec elle-même avant de poursuivre sa route où que cette dernière la mènerait.

Le prêtre commença à évoquer les quatre signes. D'abord la lumière...


Citation:
« L’Amitié est la lumière de nos Royaumes, terrestres. Elle brûle tel le soleil en notre cœur, tels ces cierges autour de nous. Que cette divine lueur éclaire maintenant ta route, Baron Faross de Quingey, qu'elle te conduise jusqu'au Royaume céleste où notre Juge t'attend! Soit aussi sincère dans ta dernière confession que dans ton amitié pour les autres!


Puis la foi...

Citation:
« Puisse-t-elle te guider dans la mort, vers la vie éternelle, comme elle a pu durant ta profession de foi être ce signe de salut comme à tout fidèle qui se respecte!


L'amitié... le panier en osier revint entre les mains du prêtre... qui continua la cérémonie.

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Leonin


Léonin écoutait attentivement le vicaire qui déroulait la cérémonie. Il avait dû se lever et s'approcher du cercueil de feu Faross. Par hasard, il s'était retrouvé à côté de Fleur qu'il soutiendrait du mieux qu'il pourrait. A chaque phrase, il répondit en cœur comme tous les autres « Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami ».

Les cierges furent allumés et un panier en osier passa de main en main. En fait il fut le second à l'avoir. Il sortit de sa poche quelques pièces qu'il déposa toutes avec ce qui lui semblait être une bague. Puis il fit passer le panier à sa voisine. On était maintenant aux quatre signes. Il écouta toujours très attentivement.


Citation:
« L’Amitié est la lumière de nos Royaumes, terrestres. Elle brûle tel le soleil en notre cœur, tels ces cierges autour de nous. Que cette divine lueur éclaire maintenant ta route, Baron Faross de Quingey, qu'elle te conduise jusqu'au Royaume céleste où notre Juge t'attend! Soit aussi sincère dans ta dernière confession que dans ton amitié pour les autres!»

« Puisse-t-elle te guider dans la mort, vers la vie éternelle, comme elle a pu durant ta profession de foi être ce signe de salut comme à tout fidèle qui se respecte!»


Léonin baissa la tête pour la relever quelques secondes après attendant la suite de la cérémonie.

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Vicomte de Sellières


Medea7
Medea était entré dans l'Eglise, elle s'était assise au fond discrete.
Elle vit le panier arriver et y déposa un pain et quelques piecettes.
Puis elle écouta le Pére Pons avec attention, le visage fermé.

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Ponsdagoult
Le vicaire reçut enfin les offrandes. Il les disposa de même que la croix dans le cercueil avec le défunt. Aussitôt il reprit :
    « Baron Faross de Quingey, voici quelques présents dont nous te gratifions en les déposant auprès de toi! Cette corbeille est signe de notre sincère amitié!
Pons d'Agoult releva la tête pour regarder chacun des fidèles présents, il poursuivit.
    « Voici un ami qui nous quitte. Peut-être souhaitez-vous vous souvenir de lui, lui dire quelques mots!
Il invita tout d'abord la veuve à s'exprimer, puis quiconque le désirait. Après ferait-il un sermon sur la mort tandis que le cercueil serait refermé et placé dans le caveau.
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Vicaire de Luxeuil.
« Errare humanum est perseverare diabolicum : Il est de la nature de l’Homme de se tromper, persévérer est diabolique. »
Fleur


Fleur s'avança à la demande du prêtre pour dire quelques mots pour le défunt. À vrai dire, elle ne savait pas si elle en serait capable. L'émotion la prit à la gorge... elle dit, ou plutôt elle murmura quelques mots qui moururent dans sa bouche, faisant place à un flot de larmes qu'elle ne pouvait malheureusement pas contenir :

Faross... fut une contradiction... à lui seul... aussi impétueux que doux... aussi imprévisible que surprenant... il n'en demeure pas moins... qu'il laissera une trace dans.... les mémoires bonne ou mauvaise... Je....

Fleur ne put continuer... sa voix tremblait, les larmes brouillaient sa vue... elle chercha un soutien dans l'assistance qui pourrait continuer à sa place... mais elle ne vit qu'un voile noir... l'émotion était trop forte... elle était navrée de ne pouvoir finir ce qu'elle avait à dire... mais parfois les circonstances sont compréhensibles...

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Leonin


C'était la dernière partie, celle où Fleur et d'autres devaient dire quelques mots sur Faross. Mais lui il ne le connaissait pas assez, donc il ne se sentait pas capable de répondre. Il écouta les quelques mots que prononça Fleur et il vit qu'elle perdait pied. Rapidement, se trouvant juste à côté il lui prit le bras et l'aida à rester debout. Il posa sa mains sur celle de Fleur.

Courage Fleur, lui murmura t-il.

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Vicomte de Sellières
Ponsdagoult
Voilà, la cérémonie funèbre touchait à sa fin. Il avait écouté la baronne parler, Pons d'Agoult était ému : c'était triste, c'était sincère. Il savait pertinemment que personne d'autres n'ajouterait quelque chose. Ceux qui l'avaient réellement connu étaient soit morts, soit absents. Seule sa veuve ici présente aurait donné une touche d'humanité aux funérailles. Le prêtre demanda aux chanoines à refermer le cercueil, puis prononça quelques paroles pour clore la mise en caveau :
    « Nous confions ton corps à la terre, à la pierre. Ton âme, Faross, monte vers les Cieux. Ton Juge t'attend. Je ne doute pas de son choix. Il versa un peu d'eau sur le bois. Que cette eau dont je te bénis en ce dernier sacrement t'absout de tes péchés, que tu sois pur lors de ta rencontre avec ton Créateur!
Il avait disparu dans le caveau. Ils remontèrent les cordes, puis déposèrent un gisant du baron pour refermer la sépulture. Le chevalier, au trait de Faross, tenait son épée sur le côté, signe qu'il était décédé de mort naturelle. Pons invita finalement l'assemblée à se recueillir une dernière fois, une dernière pensée pour le défunt. Après chacun retournerait à ses occupations temporelles. Mais restera là ce sépulcre dans la cathédrale de Besançon où chacun pourra venir s'y recueillir...
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Vicaire de Luxeuil.
« Errare humanum est perseverare diabolicum : Il est de la nature de l’Homme de se tromper, persévérer est diabolique. »
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