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Info:
Résidence limougeaude de la mesnie Malemort.

[RP] L'hostel de Malemort

Nebisa
attention, au Moyen Age, un hostel c'est une demeurre privée dans une cité, à ne pas confondre avec une auberge !]

Enfin... Enfin les nouveaux quartiers résidentiels de Limoges étaient construits ! Des mois de travaux, d'assainissement, de pavement, de destructions des anciens édifices obsolétes et désertés... Tout celà pour arriver à ouvrir dans la ville capitale un espace résidentiel neuf pour les citadins désireux d'établir résidence dans la plus belle des capitales du royaume...

On peut dire que la Malemort guettait depuis longtemps déjà le moment de s'installer à Limoges, ne plus dépendre des logements du castel comtal ou des auberges serait une bénédiction. Les longues chevauchées pour regagner Chabriéres seraient désormais une option de plaisir et non une corvée aprés des heures harrassantes de labeur...

Depuis trois jours maintenant le personnel de la Comtesse était à pied d'oeuvre pour installer le mobilier flambant neufs et les tapisseries acquises auprés des artisants limousins et entreposées ça et là dans les propriétés de la Dame. Et enfin ce matin, quand elle avait exprimé son voeu de visiter son hostel, son intendant lui avait fait savoir que les plus gros des travaux d'installation était achevé.

Sourriant d'aise, à l'arriére de son coche frappé aux armes du Limousin et de la Marche, Neb laissait son regard promené ça et là sur les rues grouillante de monde. La messe matinale avait recouvert son coeur d'une couche de bonheur simple et chassé la fatigue de la semaine, la lassitude des jours sans nouvelles de son Comte , de Barahir occupé à la procure alençonaise ou d'Aliènaure, à Paris avec Ann... Et maintenant, avec le spectacle de son peuple vaquant à la besoce, sous le ciel dégagé d'un Limousin prospére et en paix, bercée par les interpellations populaires de qui se plaint de la chute du cours des légumes, de qui harangue la foule pour vendre son poisson, de tel bambin rouspetant pour recevoir baton de sucre d'orge, alors que se dessine les façades des résidences flambant neuve... oui, à présent, c'est un regain d'optimisme et d'énergie qui l'emplie...

Une nouvelle vie, une nouvelle cité à voir naitre, grandir et s'épanouir... un nouveau défi aussi, de ceux qu'elle n'avait plus connu depuis son arrivée à Bourganeuf, il y a plus de dix ans déjà... Et sa taverne, son nouvel Astaroth... Tant d'années passée au comptoir, à servir les clients, à frootter le soir les sols et les lustres en réfléchissant aux menus du lendemain... Tout celà sans jamais être plus que la taverniére de la mairie.. Aujourd'hui elle avait acquit SA taverne, bien placée sur la place des carmes, à deux pas du Castel Comtal et du quartiers des artisans, avec un étage et dix chambres pour faire auberge... ne manquait plus qu'un tavernier à embaucher sur place mais celà viendrait...

Le coche s'arrête, la porte s'ouvre et on lui tend une main pour l'aider à descendre... La voici dans sa cour... Bel espace, place pour les charettes de livraison et dans le coin une petite écurie ... Derriére l'entrée par les communs et face à elle la porte magistrale, taillée dans un chéne de Chabriéres et ornée du croissant Malemort...

Heny est là qui l'attend, prêt à lui faire visiter. Elle n'a plus revu la bâtisse depuis qu'elle en fit l'acquisition... Une ruine délabrée ayant apartenu à un baron désargenté... L'édifice en lambeaux lui avait tout de même couté une jolie somme car le quartier était bien situé, guére loin des artéres principale, derriére l'église St Michel des lions*, avec ses trois étages et sa vue sur la Vienne, depuis les toits.

Autre avantage, l'hostel de Brassac se trouvait à deux pas ! Ainsi le cousin Nico n'aurais pas d'excuse pour oublier de venir la visiter...

Tandis qu'une domestique lui otait sa cape d'hermine, la Comtesse s'enquit des derniéres livraisons de meubles, la chambre des Damoiselles Alkiènaure et Lunedor était prête, celle des plus jeunes enfants aussi, ne manquait que le lit du jeune Barahir qui partagerait sa chambre avec son cadet Louis. La suite des Comtes de Ségur quant à elle était prête depuis la veille. Le grand lit conjugal livrait par les charpentiers de Chabrières répondait aux attentes de la suzeraine, sculpté d'entrelas et d'arasbesque, c'était un chef d'oeuvre de plus a mettre au compte des charpentiers du domaine. La salle d'eau attenante attendait encore la baignoire de cuivre qu'il avait fallut commander à Paris mais par contre les piéces de réceptions et leurs tapisseries ornées de scénes évoquant la quête arthurienne du Saint Graal étaient enfin accrochée.

L'intendant comtal avait également embauché sur place le personnel domestiques, valets, filles de chambre, une cuisiniére et trois marmitons ainsi que deux solides gaillards chargé de la sécurité... Tout ce beau monde serait logé sous les toits dans de petites chambrettes, avec le rare avantage d'être correctement isolées et de quoi faire un feu dans chaque piéce.

Conquise autant que séduite, oui c'est pléonastique, la Comtesse ne pu rien dire de mieux qu'un vibrant remerciement à son intendant, lequel eut droit également à une bouteille de prune et un jour de permission exceptionnel pour aller lutiner la Blanche demeurrée à Ségur.

Assise à son bureau, la Comtesse s'empressa en suite d'écrire à Chabriéres pour qu'on fasse venir ses enfants, Lunedor, Louis et Elisa au plus tot afin qu'ils découvrent leur nouvelle demeurre citadine, même si elle se doutait bien que ces derniers préféreraient vivre à Chabrières à l'ordinaire...

Une seconde lettre, addressée à Dame Jehanne fut remise peu aprés au laquais en livrée montant la garde prés du bureau pour l'informer que les enfants seraient là sous peu et qu'elle pouvait dés à présent venir prendre possession de sa charge, comme convenu précédement.


* connaitre Limoges 1 :En haut de la rue du Clocher, l’Eglise Saint Michel des lions se trouve dans le fond d’une petite place pavée. Cette place est occupée en son centre par une fontaine surmontée d’une statue de Saint Martial, patron de la ville de Limoges. Ses reliques sont d’ailleurs conservées à l’intérieur ...
L'église Saint-Michel-des-Lions est une des principales églises de Limoges. Elle doit son nom aux deux lions gallo-romains de pierre qui gardent son entrée. C'est une église de style gothique, construite entre les XIVe et XVIe siècles. Elle possède un typique clocher limousin (comme la cathédrale St-Etienne) surmonté d'une curieuse boule métallique.
L'église conserve les reliques de saint Martial autour desquelles existe toujours un culte pris en charge par la Grande Confrérie de saint Martial et la confrérie des Porteurs de la Chasse. Elle possède aussi les reliques de saint Loup et de sainte Valérie auxquels sont dédiés deux confréries. Ces reliques sont conservées dans un retable construit au XIXe siècle qui célèbre la vie et les miracles de saint Martial. L'église possède aussi un riche mobilier :
Deux piétas du XVe siècle
Deux vitraux du XVe siècle représentant les vies de saint Jean Baptiste et de la Vierge Marie
Une statue de sainte Valérie du XVe siècle




Mis en annonce pour un délais déterminé. ***Deirdre***
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Boisé forever !!!

Dernière édition par Nebisa le 17 Aoû 2008 23:59; édité 2 fois
---fromFRFitzounette
La jeune fille qui s'ennuie dans cette grande ville vide, passe devant un pied à terre qui semble tout à fait douillet et où une suite impressionnante de valets et domestiques en tous genres s'activent comme les mignones petites ouvrières d'une ruche dédiée entièrement au bien être de sa reine... Elle siffle et s'exclame :

Pas mal la piaule...
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Fitzounette est un papillon de lumière !
Nicotortue
[Hostel de Brassac, "à deux pas" de là...]

Ombragée par le clocher de Saint-Michel-les-lions, une vénérable et presque croûlante bâtisse dresse sa façade aveugle sur la rue. La porte cochère qui en défend l'entrant est d'un marron fâné, signe d'une absence régulière de peinture, tandis que le jointage des pierres des murs tend à s'effriter. Les passants qui, d'aventure, flânent par là ne pourraient guère deviner qu'il s'agit là d'une noble demeure si le fronton surplombant les vantaux décrépis ne s'ornait de 2 écus sculpés, dont les coloris sont aux trois-quarts effacés par les intempéries limougeaudes. Par contre, tout leur laisserait supposer que le bâtiment derrière ses hauts murs d'enceinte est inhabité depuis longtemps. En quoi ils n'erreraient pas.

L'hostel de Brassac, car il s'agit bien de lui, a échappé à la frénésie d'activités qui a gagné Limoges depuis quelque temps et, en particulier, le quartier dans lequel il est situé. On est bien loin du confort et du luxe des autres demeures du propriétaire des lieux qui s'est toujours désintéressé de cet endroit et, même, a toujours éprouvé à son encontre une froide indifférence. Il n'a jamais aimé Limoges, ses rues puantes, encombrantes et encombrées, sa faune hétéroclite et son agitation perpétuelle. Il lui a toujours préféré ses vastes domaines campagnards et leurs nids crénelés où les importuns n'accédaient guère.

Pourtant, ô miracle, la lueur d'une chandelle vacille, invisible depuis la rue, derrière les fenêtres du premier étage. C'est là le signe d'une présence et un possible observateur serait surpris de découvrir errant dans les couloirs humides de l'hostel l'intendant du Comte Nico, le chenu mais néanmoins efficace Guillaume. Son arrivée est passée inaperçue des altiers voisins qui occupent désormais les bâtiments limitrophes et c'est ainsi que l'a voulu son non moins altier maître. Il est trop tôt encore pour avertir qui que ce soit. Il y a encore beaucoup à faire et attendre avant que le Comte et sa Maison ne regagnent définitivement le Limousin. Cependant, il est temps de préparer le retour, d'autant plus que Limoges jouit désormais d'une place de premier plan dans les capitales régionales et qu'il peut se révéler utile d'y restaurer l'antique demeure familiale, toute honnie qu'elle soit.
C'est donc en toute discrétion que le vieil homme fait sa tournée d'inspection et note sur un parchemin tous les travaux à prévoir, les réparations à effectuer, les changements à planifier. Cela fait désormais plusieurs heures qu'il arpente les pièces défraîchies et sa liste ne cesse de se rallonger, atteignant une somme que ne renierait pas même un inspecteur des châteaux royaux. En son for intérieur, Guillaume pense qu'il vaudrait mieux raser l'édifice et en reconstruire un neuf mais cela semble exclu tant la patience n'a jamais été la qualité première de son comtal maître. Or, de tels travaux en demanderaient par trop et il vaut encore mieux rapetasser ce qui peut l'être. Quoiqu'il en soit, la facture serait lourde...
---fromFRLunedor
Lunedor est emplie d'une joyeuse impatience. Ce n'est pas tous les jours qu'il y une nouvelle maison dans la famille. Et avoir une bonne raison pour échapper à ses leçons était toujours une grande joie même si elle essyait de ne pas trop le montrer. Peine perdue la plupart du temps. Est-ce qu'elle aura sa propre chambre?
Sa mère n'a rien dit à ce sujet. Un nuage assombrit parfois son front quand elle songe à celle qui devrait la surveiller, leur future gouvernante. Elle n'en sait pas grand chose.
Mais elle saura bien lui montrer ce qu'être une Malemort veut dire. Elle se l'est promis. Elle n'a pas besoin de duègne. Elle est bien assez grande pour veiller sur elle. Sûre que ça va être une vieille dondon qui sent mauvais et qui râle tout le temps. Comme son précepteur tiens.

Assis à côté d'elle, Louis et Elisa papotent et se chamaillent. Comme d'habitude. Elle finit par ne plus y faire vraiment attention à force.

C'est la fin de l'après-midi et les paysans rentre déjà des champs. Il n'y a pas grand chose à faire en ces temps hivernaux. Ils se pressent autour de l'attelage aux armes des Malemort alors qu'il franchit au pas une des portes menant à la ville. La petite jeune fille peut sentir leur forte odeur de glaise et d'effort tandis que leurs sabots claquement en un martèlement sourd. Elle les imagine avec des barbes drues, des habits rêches et des voix tonitruantes.

L'on s'arrête. Ils sont arrivés à destination semble-t-il. Elle reconnut la voix de Henry qui saluait le cocher. Elle descendit prudemment, sait la main de Louis façon grande soeur protectrice. Ce qui est vrai.
Mais pas seulement. C'est surtout pour qu'il la guide comme souvent dans un endroit qu'elle ne connaît pas.


Bonjour Henry. Conduis nous à l'intérieur. Puis je prendrais bien une collation, j'ai faim. Et sans doute que les petits aussi.

Et le domestique d'accéder à ses demandes.
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---fromFRSmortrios exenos
A l'entrée de l'Hostel

Les soldats arrivèrent devant la demeure de la comtesse. Le sergent fit signe à la troupe de s'arrêter.
Il prit le temps d'admirer la demeure qui était, de loin, bien plus grande que sa simple masure. La surprise passée, il secoua négativement la tête en se retournant vers ses hommes : décidément, les nobles ne savaient plus quoi faire de leurs biens. Une telle maison était trop grande pour si peu de gens.
Il se racla la gorge et s'adressa aux soldats :


"Messieurs ! Nous sommes ici sur les terres de notre Bien Aimée Comtesse. Alors tenez-vous, sinon il vous en coutera ! Par l'Armée comme par le Comté, ça je peux vous l'assurer."

Après s'être assuré du regard que chaque soldat avait comprit l'ordre, il se retourna et partit en direction de l'entrée, signifiant à ses hommes de le suivre.
Un homme les arrêta et leur demanda ce qu'il souhaitait :


"Je suis le sergent Exenos de la Compagnie d'Ordonnance du Limousin.
Nous sommes chargé de la construction de la nouvelle Caserne de Limoge.

Nous souhaiterions une entrevue avec sa seigneurie la Comtesse."


L'homme lui fit signe de patienter et entra dans la maison.
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---fromFRPapapouf
Le Soldat Papapouf suivait son Sergent en compagnie des 3 autres soldats, en rangs par deux, au pas cadencé, sans un mot et avec tenue...

Le Sergent fit signe et les soldats s'arrêtèrent, écoutant ses préconisations, non sans admirer la lourde porte en chêne ornée de croissants de lune qui marquait l'entrée de l'hostel Comtal, à quelques pas de là...

Comme un seul homme les soldats répondirent tout en marquant posture au garde-à-vous, le ventre rentré et le torse bombé :


A vos ordres Sergent !

Le Sergent mena alors le groupe devant la porte où il fût arrêté par quelque domestique auquel il expliqua la raison de leur présence devant l'hostel.

Le domestique allant s'aquitter de sa tâche en demandant audience, le Soldat Papapouf en profita pour glisser quelques mots du bout des lèvres à son compagnon de rang, d'une voix discrète, ne rompant pas le garde-a-vous de rigueur...

Ben dis donc t'a vu la porte..doit pas manquer d'moyens la Comtesse..elle doit avoir une belle cave à tord boyau moi j'te l'dit..j'espère qu'ils savent recevoir et qu'on va s'rincer un peu la glotte...

l'autre soldat lui répondit rapidement...
Ah ça tu l'a dit mon cochon..la noblesse ça a du bon..pis c'est vrai qu'y fait un peu soif à patrouiller...

Sur ces quelques mots les deux soldats reprirent le silence..il n'était pas temps à se faire remarquer..le Valet n'allait pas tarder à revenir..et puis le Sergent voulait de la tenue bien comme il faut devant les huiles...
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Gouverneur et Intendant de Ventadour
NULLE DEFAITE QUAND ON SE BAT AVEC HONNEUR !!
---fromFRLouis et Louise
Tenant par la main sa grande soeur, même si comme c'est lui l'Homme ça doit être lui qui commande, Louis s'empresse de préciser qu'il a un petit creu et qu'il aimerait bien de la brioche avec du miel de Chabrières tandis qu'Henri leur ote leur pelisse de fourrures, c'est alors que l'arrivée, dans la cour, d'une troupe de soldats fait oublier au jeune enfant ses envies de gouter...

Plantant là la Lunedor et la petite Elisa, il bondit dans la cour, curieux comme un Malemort de savoir le pourquoi de leur présence... Peut être qu'ils vont l'enroler ?


Bonjour ! Je suis Louis, le fils de ma mére la comtesse d'ici... Je crois qu'elle est dedans en train de ranger ses robes... Je vais dire qu'on aille la chercher...


Le gamin louche vers les épées... des vrais, pas comme celles en bois qu'il a seulement le droit de touche, en lieux et places des vrais que sa mére range dans la salle d'armes..; En même temps, le Malemort sait bien que s'il s'avise de s'en emparer, ses fesses s'en souviendront longtemps... Mais... si c'est un soldat qui lui donne c'est différent...


Vous partez à la guerre Messires ? Vous avez d'belles épées ! Moi aussi j'en ai mais c'est pas des vrais... maman elle dit que je suis trop jeune mais bon... les hommes ça doit avoire des armes non ?
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---fromFRPapapouf
Le Sergent le nez en l'air était dans ses pensées, devant sûrement se préparer à la rencontre de la Comtesse...les soldats toujours plantés fièrement en attendant, le menton bien levé, fallait représenter convenablement la Garnison de Ventadour...

C'est alors qu'un enfant s'approcha et parla aux soldats. Papapouf ne voulant rompre le silence se contenta de le toiser du coin d l'oeil..il était fort bien vêtu, ce qui confirma bien être progéniture de la Comtesse...

Le gamin fit une pause de langage et se mit à observer l'armement des soldats, c'est souvent le cas, les garçons sont toujours attirés par les armes et ce qui leur est interdit...

L'enfant se remit à causer et le Sodat Papapouf n'avait le coeur à le délaisser plus longtemps, à cet âge là vaut mieux leur répondre sinon ils ne vous lâchent plus avec leurs questions...ah les marmots....


Bonjour petit,
Non non, on est là juste pour garder la ville au cas où des méchants voudraient nous attaquer.
Ta maman a raison tu as bien le temps avant d'en avoir une comme la mienne, c'est dangereux ça coupe comme un rien.
Tu sait moi aussi j'en ai eu une en bois à ton age et c'est seulement quand j'ai grandi et suis devenu fort que j'ai pu avoir celle-ci.
En attendant écoute bien ta maman, soit bien sage et un jour peut être tu pourra être soldat comme moi avec une belle épée, ça te plairait hein ? bon..allé retourne à l'intérieur avant que ta maman te gronde et que j'ai des ennuis, file donc...

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Gouverneur et Intendant de Ventadour
NULLE DEFAITE QUAND ON SE BAT AVEC HONNEUR !!
---fromFRSmortrios exenos
Le rouquin entend une voix et fini par baisser le nez. Ses yeux s'écarquille en voyant la tête blonde. Une fois la surprise passée, un petit sourire naquit sur ses lèvres : les doux souvenir d'une enfance paisible lui revinrent à l'esprit.
Pendant son instant d'abscence, Papapouf répond au jeune homme.
Le rouquin hoche la tête, soutenant les paroles du soldat.
C'est alors qu'une question lui vient, son sourire amusé s'élargissant :


"Soldat ? Ne veux-tu pas devenir Chevalier ? Noble et fier, chevauchant pour sauver la veuve et l'orphelin ? Ou simplement combattant pour un simple baisé d'une belle ?"
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---fromFRLouis et Louise
Petite moue de Louis qui trouve qu'attendre d'être grand c'est pas marrant... Mais bon, les adultes ils comprennent pas, peut être que quand on est vieux le temps il passe plus vite ?

Ayant toute fois assez d'expérience pour savoir que poser ce genre de question précéde généralement les ennuis, le Malemort se tourne vers le second soldat, un large sourrire aux lévres


Les chevaliers c'est bien mais moi je préfére le Limousin. Pis bon... Lancelot il a trahit Arthur et Tristan il est mort à cause de Yseut donc les chevaliers ça finit mal ! Pis moi je suis pas noble en plus ! Et les baisers c'est dégoutant ! Ma maman elle arrête pas d'embrasser son nouveau mari tout le temps et partout ! Pouah ! Moi jamais je ferai ça, les filles c'est trop bizarre ! J'le sais, j'ai plein de soeurs, ça pleure tout le temps, ça veut pas se salir, ça a peur des araignées et ça fait que coiffer des poupées qu'on peut même pas jouer à torturer !
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---fromFRSmortrios exenos
Le rouquin rit doucement à la remarque du jeune garçon. Les enfants... :

"Tu as bien raison mon garçon.

Mais pour le moment, entraines-toi avec ton arme en bois. Si tu arrive à bien la manier, on pourra peut-être faire quelque chose de toi dans l'armée quand tu sera grand.

Bien, maintenant il faudrait que l'on voit ta maman, si tu veux bien."


Il craignait le retard et surtout les sévices du Capitaine s'ils ne faisaient que discuter avec un gamin, fusse-t'il fils de la comtesse.
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Nebisa
Et la mére qui justement se tenait dissimulée derriére une charette de livraison pour écouter le babillage de son fils, priant pour qu'il tienne le même discours d'ici 5 ou 6 ans, s'approche.

Les cheveux retenu par un foulard et ses jupes souillées de poussiére et de boue, et les manches retroussées autour de ses bras blancs. L'avantage d'être sur Limoges était qu'elle pouvait quitter le castel sans crainte de manquer une urgence .

Bref, elle était partie au petit matin afin de veiller aux ultimes agencements de l'hostel, et ce matin il s'agissait d'examiner les remises, les caves et le grenier à céréales.

Bilan de l'opération, un tas de bois pourris, des dizaines d'araignées, quelques rats et la découverte d'un splendide espace, une remise, attenante aux communs, idéal pour installer un petit laboratoire...

C'est donc une comtesse en guenilles qui s'approche, ouvre les bras pour réceptionner son fils et lui ébouriffer les cheveux tendrement.


Le bonjour Soldats. Que me vaut le plaisir de vostre visite ? Louis trésor, files donc te changer et reviens vite ici, je suis sure que tu as envie d'explorer les recoins de l'hostel... Mais interdiction de sortir en ville sans vostre gouvernante... Et tu surveille tes soeurs !

Le jeune garçon disparut aussitôt aprés avoir salué les messieurs et la comtesse chasse une toile d'araignée de ses cheveux en essuyant ses mains sur son jupon.

Voilà, je suis toute à vous ! Désirez vous rentrer et prendre un verre ?
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Boisé forever !!!
---fromFRSmortrios exenos
Le rouquin se mit au garde à vous à l'approche de la Comtesse tout en donnant l'ordre à ses hommes de l'imiter. Il lui adressa un salut militaire et attendit qu'elle eu fini de parler avec son fils pour se mettre au repos.
Il eu le temps de regarder la comtesse de haut en bas et fut surpris de la voir en cette tenue.
Il sourit en voyant cette Comtesse qui était plus une femme du peuple qu'une noble.
Elle s'adressa à lui et il chassa ces pensées de son esprit et fit disparaitre son sourire :


"ça serait pêché Dame la Comtesse, nous sommes en service. Mais nous vous remercions.

Je suis le Sergent Exenos des Lions de Ventadours et nous sommes ici sur ordre du Capitaine. Nous sommes en train de construire la caserne de Limoge et... nous arions eu besoin de matériel et de bras.
Nous avons donc reçu l'autorisation de réquisitionner, mais avec votre autorisation, biensur."

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Nebisa
La caserne de Limoges oui... Il faudra trouver le temps de la visiter... Hum ... à l'heure de l'entrainement... militaires musculeux à l'exercice de bon matin... Voilà une belle maniére de commencer la journée... à noter dans l'agenda comtal...

Réquisitionner... bien sur ! Un instant je vous prie.

Et la Comtesse de se retourner vers les granges.

PRIMOOOO ! SECUUUUNDO !!

Deux colosses aux allures de cosaques s'avancent, torses nus malgré la fraicheur de la saison, les cheveux longs retenus en catogan et la peau tannée par le soleil. Leurs visages sont aussi identiques que deux gouttes d'eau, à l'exception de l'oeil crevé de Primo, blessure reçue voilà des années de celà lors d'une bataille entre les sbires du Masque et les troupes de la Milice... L'homme avait manqué d'y perdre la vie mais à force de soin, la guérisseuse qu'était alors la Malemort avait pu le sauver.

Depuis, les deux rodeurs s'étaient attachés au service et à la protection de la mesnie Malemort, assurant les roles de gardes du corps, de confidents, de cochers, d'hommes de main selon les besoins et les situations... En silence, le visage impertubables, les deux fréres jumeaux rejoignent la comtesse, lui adressant un bref regard intererogateur.


Les travaux ici sont achevé et les soubrettes suffiront pour mettre en ordre les meubles et les tapis. Pourriez vous récupérer le personnel masculin et prêter main forte au chantier de la caserne ?

Mouais... ça m'parait possible mais on laisse pas la bâtisse sans surveillance.

Primo ! Nous ne risquons rien ici voyons et je peux tout a fait rester une journée sans garde chiourne !

C'est ça Voootre Grandeur Comtale *mimique amusée de Secundo qui n'a jamais intégré le protocole * En attendant, ça sert a rien de discuter, trois ou quattre gardes resteront ici....

Vous êtes pénibles les gars...

Hochement de têtes des jumeaux , visiblement peu ému . La Comtesse se tourne alors vers les soldats....

Bon, je crois que nous pouvons prêter main forte au chantier alors ! Pour le matériel, je peux faire venir quelques charriots de bois de ma forêt de Chabriéres et pour la pierre... il suffira de se servir dans la carriére comtale je pense.
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Boisé forever !!!
Nicotortue
Un son de trompe résonne soudain à quelques pas de la porte de l'hostel de Malemort, tandis que 5 ou 6 chiens s'y précipitent, envahissant la cour de leurs abois et de leur course. Les personnes qui s'y trouvent n'ont pas le temps de revenir de leur surprise qu'un cavalier monté sur un superbe andalou alezan, accompagné d'un page minuscule, déboule au galop dans l'espace relativement restreint, sans prendre garde à qui il pourrait fouler.

D'un geste sec, il stoppe sa monture qui fait mine de se cabrer, tandis qu'un puissant sifflement rappelle la meute à l'ordre, l'obligeant au calme. L'étalon virevolte un tantinet, faisant tournoyer la lourde cape de martre que porte l'homme, révélant ainsi le chatoiement d'un velours bleu brodé dessous. Le Comte de Turenne, car il s'agit de lui, ainsi que l'auront reconnu certains, démonte aussitôt et jette les rênes de son cheval à son page qui, lui aussi, s'est précipité à bas de sa monture. D'un regard, il embrase l'assistance et salue tout le monde d'un signe négligent de la main.
Il s'avance alors vers sa cousine, un sourire éclairant peu à peu sa physionomie hautaine. La voyant attifée comme une manante, il ne l'embrasse que du bout des lèvres, mais l'affection qu'il y met n'en est pas moins réelle.


Ma cousine ! Ce m'est toujours un bonheur que de te voir. Mais on dirait que je te dérange, non ? Je peux repasser plus tard si tu le souhaites. Regard glacial aux soldats. Le temps que tu finisses avec ces soldats.
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