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[RP] Que tu Viennes, les jeunes pousses défient les vieilles

Piotr
Amie avec les arbres, il en aura entendu dans la journée des âneries.

Oui mais non, question de respect je veux bien mais là s'pas sur un arbre que tu vas poser les mains, c'est sur de la neige, et du givre.
J'veux pas que ton blasonné de prétendant m'reproche d't'avoir empêché d'avoir des mains d'fille à marier.


Rapide coup d'oeil à l'arbre, le gamin fait mine de regarder l'arbre d'un air léger. La vérité c'est qu'il sait très bien quelle face il prendra : la plus simple.
Même que c'est Trivia qui a dit qu'il ne devait rien à la vieille.
D'abord.


J'vais prendre celle-là.

Joignant le geste à la parole il pointe du doigt le côté où les branches se succèdent en bonne échelle.
Avant de se poster en face il envoie les bandages à Moricette.


Essaie de convaincre la dame de se protéger du gel.
Avec la température qu'il fait notre peau s'rait fichue d'coller au gel.
On aurait pas l'air couillon si on d'vait laisser des bouts d'nous dans l'histoire.


Puis il se tourne vers son témoin à lui à qui il fait les gros yeux.

Dérouillée ? Si même mon témoin y croit pas.
F'rait mieux d'm'encourager.
M'enfin on va pas s'éterniser, plus vite on aura fini et plus vite vous pourrez r'joindre vot' enfant. M'est avis qu'z'avez pas envie d'camper là.


Et le voilà pris de fourmis dans les jambes.
Terwagne_mericourt
Moui, la neige et le givre, il n'avait pas tord le freluquet...

Par contre, en l'entendant parler de prétendant et de fille à marier, elle faillit s'étouffer, et détourna le regard de l'arbre et des gens par la même occasion.

Epouser.. Ca pour sûr y avait aucun risque que qui que ce soit l'épouse un jour, parti comme c'était parti. Celui avec qui elle avait prévu d'avoir un enfant l'avait sans doute abandonnée avant de lui donner son nom, et Walan lui...

Walan...

Tiens, n'avait-il pas dit qu'il serait là? Aucun trace de sa présence pourtant!
Sans doute avait-il déjà repris la route de son campement militaire en quittant sa chambre ce matin.

Retenant un soupir exaspéré, elle regarde les bandes de tissus dans les mains de son témoin, et prend ses propres gants dans sa besace, qu'elle jette ensuite au sol. Un regard discret vers l'endroit où elle a glissé sa flûte avant de quitter l'auberge, pour s'assurer qu'elle est toujours bien là, la paire de gants enfilés, la voila prête.


Fort bien, je te laisse ce côté, et moi je vais de l'autre.
Mesdames les témoins, pouvons-nous y aller?


En attendant leur réponse, elle contourne le monarque de bois et pose sa main contre le tronc, en murmurant pour lui seul quelques mots bien étranges.

Il n'y a que les tiens pour me comprendre sans jamais me juger, m'accueillir sans jamais rien me demander...
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Moricette
Momo avait ramassé les bandes que Piotr lui avait envoyé.
Enfin le défi allait commencer. Biensur Piotr avait choisi le coté le plus simple, ce n'était pas étonnant.

Fort bien, je te laisse ce côté, et moi je vais de l'autre.
Mesdames les témoins, pouvons-nous y aller?


Pour ma part je suis prete.
Nefertianne95
Nef sourit en voyant Piotr lui faire les gros yeux....

Rooooo, je plaisantais...

Allez y je suis prête également^^

_________________

Aide Infirmière
Echevin au conseil Municipal
~ Fidelitate et Honore ~
Piotr
Elle souriait en plus la gredine ! Elle souriait.

Riez tant qu'vous voulez témoin, Aristote seul vous jug'ra. Et ce s'ra pas en bien croyez moi !

Tout le monde est prêt, tout le monde tourne autour du pot.
Comme une meute de chiens errants qui tourne autour d'une proie attendant le signal de l'alpha pour s'élancer. Nope, pas de doute, il sera le chef de meute.
Et pas seulement parce qu'il est le seul à pouvoir s'accoupler. Le Piotr est encore dépourvu d'hormones qui lui emmêlent le cerveau, lui faisant confondre morue et dorade chez le poissonnier, Marie et Alice sur la place du marché.


Z'attendez le déluge ou qu'il pleuve des courges ?

Les français ont définitivement peur que le ciel leur tombe sur la tête. Ça se ressent même dans leurs gallicismes.

TOP ! S'parti !

Le môme doute pas un instant que la donzelle en face était prête et n'attendait que le signal.
D'ailleurs il ne lui jette même pas un coup d'oeil pour vérifier.

La première branche est attrapée toute dans l'allégresse d'avoir été le chef du départ. Son contact recale les idées du morpion à leur place. C'est froid, glissant et ça le saisit comme un chat une souris.
Il glisse rapidement ses pieds dans les coins entre les branches et le tronc, arrache sa main dans un bruit de tissu déchiré.

Le bandage était chaud, a fait fondre la glace sous sa paume puis le froid a repris ses droits, accolé le tissu mouillé et la branche.
Quand ses mains seront aussi froides que l'air ça ira mieux. Pour l'instant il est juste content de ne pas y avoir laissé de la peau.


HUUUUMPF

L'air qu'il avale lui brûle les poumons aussi sûrement que s'il était dans le quartier des tanneurs : le froid est aussi mauvais que l'ammoniaque, la pisse, dont ils se servent pour assouplir le cuir.
N'empêche il va pas s'avouer vaincu avant de cracher plus rouge que le plus gueulard des blasons.
Terwagne_mericourt
Toujours pas de trace de Walan, et signal de départ donné...

Sans se presser, la dame lève les yeux, cherche une branche accessible des mains d'un simple bond, la fixe quelques fractions de seconde, plie légèrement les genoux et s'élance vers le haut en s'étendant dans un saut.

Hop! Premier support atteint. Il ne reste plus qu'à s'y hisser à la force des bras, sans se brusquer, avec souplesse si possible.

Sourire une fois assise dessus, en se disant qu'au fond elle n'a vraiment rien perdu de l'agilité qui était la sienne à l'époque où elle donnait des représentations hissée sur une corde en taverne, contrairement à ce qu'elle l'avait pourtant un peu craint.

Ses mains? Elles n'ont pas eu le temps d'être prises par le froid, puisqu'immobiles elles ne sont guère restées longtemps.

Maintenant, c'est plus compliqué : s'agenouiller, et chercher le second support... Hum... A gauche pour s'assurer de ne pas rater son coup, ou à droite où la branche est plus distante donc plus compliquée à attraper, mais la hissera plus haut?

Allez, hop! Elle choisit le danger, et s'élance dans un nouveau petit bond...

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Piotr
Elle était bonne, sans mentir. Le môme est assez remuant, il a la langue aussi habile que les mains pour soulever les jupons mais s'il y a bien un truc qu'on ne peut pas lui enlever c'est sa lucidité.
Non seulement la vieille bique avait de beaux restes mais en plus ils risquaient de lui suffire pour arriver en haut avant lui.
Pas mécontent de lui avoir laissé la part cramée du gâteau, le côté décharné de l'arbre.


Hep la donzelle, tu d'vrais pas prendre trop d'risques avec ton âge et s'te température tes os s'ront sûrement vachement friables.
Si tu tombes tu t'cass'ras plus facil'ment que l'verre.


Et pour joindre le geste à la parole son pied glisse sur une plaque de verglas dissimulée par de la neige craquante.
Manque de pot c'est le pied sur lequel il était en train de prendre son appui. Si le gamin n'était pas suspendu par les bras, les pieds dans le vide, à une branche plutôt froide, glissante et pas très grosse somme faite il s'en serait trouvé rassuré : y'a que les pendus et les cocus qui sont en veine.
R'marquez, pendu, il l'est.


NYYYAARK.

Les tractions c'est pas de son âge, ça sert à rien de vouloir enfler comme un taureau avant d'avoir des poils sur le torse. Et comme il en a pas, il en fait pas.
Sauf bien sur quand il se retrouve à gigoter en l'air comme un asticot sur un hameçon, ce qui ne lui arrive pas très souvent, faut bien l'avouer.


HAAAAPFF, HAAaaapfff, haaaapppff, pfff.

Plusieurs respirations sont nécessaires pour reprendre son souffle. Phénomène nullement atténué par le fait que le môme essaie d'avaler les branches.
Son corps se réchauffe, les gestes deviennent plus naturels, sur qu'il a pas un long passé d'équilibriste derrière lui mais la sensation de l'écorce sous les doigts lui est suffisamment familière pour qu'il puisse amadouer l'arbre.
Le voilà qui trotte verticalement.
Des yeux il guette la cime, plus si loin.
Terwagne_mericourt
Seconde branche attrapée, de justesse il faut bien l'avouer, et avec un peu plus de mal pour s'y hisser ensuite également. La prochaine, elle miserait sur la sécurité plutôt que sur la rapidité, c'était certain.

Ce qui la surprenait, c'était le calme qui régnait au sol... Elle qui s'était imaginée les deux témoins en train d'encourager chacune leur poulain, les trouvait bien calmes toutes deux au final.

Sans doute craignaient-elles une chute et retenaient-elles leur respiration?

Ce silence fut soudain rompu par la voix de Piotr qui, fidèle à lui-même, continuait à se moquer de son âge. Elle l'aurait bien étranglé pour le coup! Se penchant pour tenter de voir où il était exactement, elle vit sa glissade malencontreuse, et les efforts qu'il du fournir pour s'en sortir. Et soudain, malgré sa folle envie de gagner et de lui faire mordre la poussière, elle ne put s'empêcher d'avoir peur pour lui.

Mais le bougre était finalement très agile, et quelques secondes plus tard il faisait le fanfaron en se baladant sur une branche...

Rassurée, elle reprit son escalade, de sauts en hissements, pour s'arrêter à un seul bond de la dernière branche avant la cime de l'arbre.


Besoin d'aide, jeune homme?

Lui lança-t-elle d'une voix taquine.
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Moricette
Momo avait eu un peu peur que l'un des concurrents se blesse. Surtout lorsqu'elle vouyait que leurs marques étaient ... fébrilles. Elle retenait son souffle à chaque fois que l'un d'eux glissait.

Elle aurait voulu leur dire de faire attention mais elle ne disait rien pour éviter de géner leur concentration... Même si Piotr ne se génait pas pour faire des remarques désobligentes à la Dame ou pour la taquiner.

Moricette suivait attentivement Dame Terwagne, quelle agilité!! elle devançait le jeunot à la langue bien pendue et fut heureuse de ce résultat
.
Malgrès tous les pronostics de piotr c'était bel et bien la Dame qui était arrivée au sommet de l'arbre.


Félicitation Dame vous l'avez remit à sa place le jeunot!!!

Momo souriait et taper dans ses mains ravie.
Piotr
Besoin d'aide lui ? C'est pas une fille qui a grandi trop vite qui allait lui en apporter ça non.

On se r'voit en enfer Sérénissime !

Et dans un geste particulièrement osé il se jette de toutes ses forces sur la cime de l'arbre. Son bras se tend, se tend, comme s'il avait une chance de tâter impunément le cul de la reine protégé par la foule, et sa main se referme sur l'ultime branche tandis que ses talons se coincent sur une branche.
Et sa gueule s'éclate sur un rameau, ce qui fait osciller dangereusement tout l'arbre.

Le temps qu'il chasse les feuilles de ses yeux, compte ses membres et évalue le potentiel de défiguration des griffures qui amochent son visage il a la désagréable vision de la blasonnée au même étage que lui.
Faut croire qu'il avait à demi gagné seulement.

Pas le temps de poser la question de la victoire que déjà le témoin de la vioque criait la victoire de sa pouliche.
Le môme se penche en bas, faisant tanguer à nouveau l'arbre, manquant précipiter ses grimpeurs sur la tête de la vociférante les sous-plombant.


Péronnelle ! Tricheuse ! J't'en foutrais des témoins d'mes deux comme ça ! Cul d'basse fosse ! Planquée ! Sorcière ! Fille d'catin !
R'tourne chez ta mère sucer des crapeaux boiteux !


Et pendant qu'il s'époumone il fait tomber la neige qui restait sur les branches.

Nef ! Fiche lui la tête au carré à s'te sale menteuse ! Quand on est pas foutue d'garder les yeux ouverts on s'propose pas pour être témoin !
Dinde enfarinée !
Moricette
Péronnelle ! Tricheuse ! J't'en foutrais des témoins d'mes deux comme ça ! Cul d'basse fosse ! Planquée ! Sorcière ! Fille d'catin !
R'tourne chez ta mère sucer des crapeaux boiteux !


Momo aurait eu envie de monter dans l'arbre, lui fait tater de sa dague, mais elle essaya de rester impassible à ces mots terrible. Elle bouillonnait à l'interieur d'elle même, la main sur sa dague.

Nef ! Fiche lui la tête au carré à s'te sale menteuse ! Quand on est pas foutue d'garder les yeux ouverts on s'propose pas pour être témoin !
Dinde enfarinée !


Au lieu de t'occuper de nous occupe toi de ton arbre jeune insolent! Dame Terwagne est à la cime donc tu as perdu.
Que veux tu? c'est ainsi!
Terwagne_mericourt
Félicitation Dame vous l'avez remit à sa place le jeunot!!!

En entendant le cri de joie de son témoin, la Dame de Thauvenay s'interrompit un instant, leva les yeux vers la cime de l'arbre, puis les rabaissa vers le sol, en s'apprêtant à lui répondre qu'il restait encore une branche avant la victoire. Sans doute de là en-bas cette dernière ne pouvait-elle l'apercevoir...

Pas le temps d'ouvrir la bouche, que déjà Piotr faisait une fois de plus montre de son langage ordurier et vociférait en direction de Dame Moricette, tout en faisant tanguer de plus en plus le pauvre arbre qui n'avait rien à faire dans toute cette histoire.

Hum... C'est qu'il allait finir par les faire tomber tous deux, au final, et blesser le monarque de bois.

Finalement, elle s'assit sur sa branche, attendit le silence, et finit par s'exprimer à son tour.


Je ne suis pas encore tout au-dessus, Dame Moricette, juste sur l'avant dernière.
Mais si ce jeune freluquet continue ainsi, je doute qu'aucun de nous deux n'y parvienne.


Son regard se porte ensuite vers l'autre concurrent, qui est toujours suspendu par les bras, et elle lui adresse un sourire taquin.

De deux chose l'une...

Soit je saute sur cette dernière branche, à laquelle vous êtes suspendu et non assis, au risque de vous écraser les mains et vous faire chuter au sol par la même occasion... Et en tombant sans doute moi-même aussi.

Soit vous reculez légèrement vers la droite afin que je puisse venir vous aider et nous nous partageons la victoire. Mais pour cela, j'exige un minimum d'excuses envers mon témoin.

Ensuite, il nous restera à chacun à définir enfin ce qu'il exige comme récompense de la part de l'autre pour sa demi-victoire.

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Piotr
Il avait raison le môme, et toc dans les dents de la vieille pie qui avait vendu le cuissot du sanglier avant de l'avoir chassé.

Victoire de courte durée supplantée par des marchandages de marchand d'oublies. En parlant d'oublies il s'en mangerait bien une là de suite. Bien légère, croustillante, cuite à point. Comme pour lui répondre, son ventre grogne, et pas dans le genre discret.
Il n'a aucunement l'intention de s'excuser auprès du témoin. Mais l'autre blasonnée serait fichue de gagner quand même et il aurait pas l'air bien finaud.

Le môme tergiverse et pendant ce temps l'arbre verse. S'il se magne pas de trancher il va salement s'amocher la tronche en tombant.
Pile il s'excuse, face il tente de sauter. Pile, face, mais il a pas de pièce à lancer.

D'un coup il croit entendre un craquement, peut-être que ça ne vient que d'une des bicoques de la place.
Mais peut-être que ça vient aussi de sous ses pieds.


D'solé l'témoin.

Deuxième craquement, et ça vient sûrement pas de l'auberge d'en face.

Bordel d'cul d'jatte ! Va falloir faire fissa pour descendre Sérénissime.
On taill'ra l'bout d'gras plus bas.


Et si elle veut prendre le risque de rester là haut plus longtemps et gagner formellement elle peut le faire mais lui il va pas prendre le risque. Aujourd'hui ne sera pas le dernier jour de sa vie. C'est pas un beau jour pour mourir.

Branche après branche il se rapproche du sol, jusqu'à toucher le plancher des vaches.
Terwagne_mericourt
Incroyable! Il avait marmonné des excuses!

Avec un grand sourire de satisfaction, non pas d'avoir gagné, mais bien d'avoir réussi à le faire s'excuser un minimum, elle entama à son tour la descente de l'arbre, lentement, en assurant ses prises.

Quand soudain, son regard rencontra...


Norf! La flûte!

Le cri - auquel sans doute aucune des personnes présentes ne comprendrait rien - lui échappa, alors que sans plus réfléchir, elle faisait "demi-tour" et remontait du peu qu'elle était déjà descendue, et même plus haut encore, s'asseyant finalement sur la toute dernière branche, celle à laquelle le jeune homme était resté suspendu quelques instants plus tôt.

Il y avait bien quelques craquements étranges, mais elle n'en avait cure, elle s'était promise de souffler dans sa flûte de là-haut, et d'envoyer quelques notes en direction de celui qui lui avait appris à jouer avant de rejoindre le Très-Haut... Zeltraveller, son premier amour.

Se faisant glisser sur la branche jusqu'à pouvoir trouver appui avec son dos contre le tronc, elle s'installe et sort sa flûte de son corsage. Cette flûte que lui avait fabriqué de ses mains un capitaine amoureux quelques mois après ce décès, Maleus...


Pour vous, mon Zel... Que le vent vous les porte ces notes.
Avec la même douceur que ces souvenirs de vous qui me reviennent peu à peu...
Et peut-être aussi les portera-t-il jusqu'à cet autre homme qui avait compris mon amour de la musique.


Elle ferme les yeux, un instant , puis laisse son souffle parcourir l'instrument... La mélodie s'envole...
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Nefertianne95
Nef assiste à la grimpette des 2 casse cou. Elle entend le vocabulaire utilisé par le jeune téméraire, à l'encontre de Momo. Elle va pour répliquer, quand elle entend Dame Terwagne le faire avant elle. Finalement elle préfère s'assoir sur une souche et attendre que cela se termine.
Elle rêvasse quant tout à coup elle est tirée de ses rêves par une très belle mélodie. Elle léve les yeux, et voit Dame Terwagne qui est retournée sur la plus haute branche, et joue de la flûte.
Que cette musique est belle. Nef écoute et se laisse emporter par les notes qui sortent de l'instrument.

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Aide Infirmière
Echevin au conseil Municipal
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