Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Arrivée d'Aimbaud dans le Maine. Rencontre avec Mahaut et ses divins choristes-percussionnistes.

[RP] Vous reprendrez bien un petit morceau de musique ?

Aimbaud
[Travelling en carrosse vers Le Mans]


Aimbaud avait épuisé son stock de mots-croisés, bu et mangé tout ce que contenait ses poches, il avait écrit deux systèmes de philosophie et mis en place quelques théorèmes, puis s'ennuyant toujours, il entamait l'écriture de sa biographie quand arriva le moment décisif où il tomba en rade de parchemin.
Naturellement il sculpta un stylet et se mit à graver l'intérieur du carrosse.
A l'alinéa XII du verset VI, il tomba en rade de paroi de carrosse à graver, et il plongea dans la déprime.

Le menton posé sur le rebord de la fenêtre, claquant des dents sous l'effet des cahots de la route, il en vint à méditer tout en laissant errer son regard sur les plaines mainoises désolées. Il joua à compter les arbres.


1... 2...
1 2 3 4 !
Ooooh yeah.


Il exécuta une petite série de tapements sur ses genoux et son torse, ponctué de bruits de langue bit-boxiens. Ca y est ! Le rythme s'emparait de lui.

AAaaaillee âme euh manne auve conne-stante saurowe
Aille v'bine traubeule aule maille dèye !
Aille bide faire-ouelle tout aulde Anjou
Ze plaice waire aille waze borne inde raisde.


Le cocher bourra discrètement ses oreilles de persil frais, et le voyage continua sans encombre. On arriva aux portes de la ville...
_________________
.mahaut.
[Le Mans, Sous la pluie, deuxième, *clap* aieuuuu]

Elle se boucha les oreilles. Elle n'en pouvait plus. Trop, c'était trop. Elle n'aurait jamais du accepter. Mais aussi, elle était fatiguée, l'autre n'arrêtait pas d'insister et puis bon, qui n'a jamais cédé à un caprice ? Alors à un caprice de blonde, hein...

- Et doooonc, comme c'est moua la cheffeuuuuh, j'ordonne, que dis-je, j'exiiiige qu'on se mette à genoux pour demander à entrer dans le groupe. Ah pis avec une offrande hein ! Et vous ferez le voyage à genoux, en me suivant et en psalmodiant "la baleine, la baleine, louée soit la baleine" et après...

Même avec les oreilles bouchées, elle l'entendait. Pis elle voyait la blonde monter sur ses grands poneys, et Gourry protester, tirer la langue, faire des grimaces, la blonde s'offusquer etc etc.

L'histoire était pourtant insignifiante. De retour au Mans pour retourner à Montmirail après Mayenne (ne touchez pas 20 000 écus), le groupe avait dû se scinder en deux pour accueillir de nouveaux membres. Orka avait donc profité de la confusion de l'instant pour hurler qu'elle voulait être cheffe du nouveau groupe et Mahaut avait cédé. Elle regrettait déjà. Elle serait punie pour des jours et des jours.

Sous les remparts de l'entrée est du Mans, ils guettaient un carrosse avec un adepte du starre système dedans. Quelqu'un de motivé pour organiser un festival en plein air en plein hiver histoire de promouvoir l'amour, la paix, et les produits stupéfiants.

- Et Gourry, t'as fait une tâche sur ma booootteuuuuh ! Mais tu veux rentrer à pieds ou quoi ? Mahaut ! Dis lui de nettoyeeer ! Je suis presque noble, j'ai droit au respect de tous ! Vous, là bas ! Inclinez-vous ! Oui, oui, vous ! Ne vous cachez pas ! Revenez ici !! Gourry ! cours lui après et fais-le s'incliner !

Punie sur des générations, qu'elle serait, la brune. Profitant de cet instant d'inattention, elle avisa un carrosse qui ralentissait et se jeta dessus. Enfin sur la porte.

- Bonjour ! Je viens en paix ! C'est vous Aimbaud ?
- AAAH ! Qui êtes-vous ? Descendez de mon carrosse ! Immédiatement !
- Mais je viens en paix !! Regardez, je fais le signe de la paix avec mes doigts !
- Le majeur relevé n'est pas un signe de paix ! Laquais ! Foutez-moi ça dehors !!
- Eh oh, causez mieux, chuis ambassadrice ! Eh ouais ! Du Périgord ! Une bien belle région que je vous invite à visiter, ses truffes, ses oies blanches, ses confits, ses vins, ses châteaux...

Expédiée hors du carrosse par des laquais bien vite invectivés, elle frotta ses vêtements et se prépara pour un nouveau carrosse. Marrant, les conducteurs semblaient faire un détour pour l'éviter. Barrant la route en agitant les bras, elle força le traffic à s'arrêter. C'était fou toutes ces charrettes qui tournaient en rond autour de la ville !

- Bonjouuur ! C'est vous Aimb... Hé ! revenez !! Y'a plus d'respect !! Vous, là ! Arrêt au stand ! Mettez-vous là que j'entre dans l'habitacle. Gourry ! Change les roues du carrosse, vite !


Sans tenir compte des protestations venant de l'intérieur, elle tâcha de se glisser par la petite ouverture de la porte du carrosse. Trois minutes plus tard, elle fut éjectée manu militari.


- Mais quoiiii ? Cornecul et l'accueiiiil, hein ? Bon, encore un dernier. J'le sens bien celui-là, il va pas droit.

_________________
Orkaange7876
[La chienlit ne passer pas par moi]

GOURRRYYYYY.. AU PIEEED... J'AI SOUAAAF.... A genoux quand tu me tends la chope steuplé.. Et baisse les yeux .. Oui voilà comme ça c'est mieux.. HAN... MAHAUT.. Punis moi ce maraud qui ose me tirer la langue, et que ça saute.. Comment ça Gourry j'parle pas à Sainte Boulasse comme ça?? Je suis Saincte Gépéesse l'oublie pas... me demande si tu aimes pas courir après les charettes toi...




Ayé, elle était de nouveau chef... Pas trop tôt quand même. Enfin on reconnaissait ses talents naturels pour diriger les poneys roses. Sa mère lui avait toujours dit, d'ailleurs... Une meneuse d'hommes, voilà ce qu'elle était. Bon pour l'instant, elle menait un cochon, des poules, un crâne d'oeuf et une sainte.. Mais elle n'excluait pas d'avoir sa propre armée un jour.. Rien que pour le plaisir

T'es venue comment ?
Ben en armée pourquoi?? J'en ai profité pour raser le limousin au passage..
Ouahou trop la classe
Ouais je sais je sais.. Non mais tu sais spas grand chose, une armée, pis ça consomme rien du tout... J'ai quand même fourni deux chevres par soldat, pour saisfaire leurs besoins naturels en calcium...le souci c'est qu'ils boivent pas le lait, et elles ont l'air toute traumatisées les pauvres bêtes
Et sinon c'est maniable comme engin??

Ben ouais, quelques lenteurs, mais ça se gère.. Tu veux une démo??On pourrait assiéger l'Hérauderie pour que je te montres comment qu'elle est trop forte mon armée. Parait qu'elle est infestée d'Irlandais ici...


Tout à sa rêverie, elle sursauta quand Mahaut vint s'écraser à ses pieds dans une flaque, reviendue bredouille de ses recherches diverses et variées. Bonne âme, c'est là ou on voit qu'un chef peut être sévère MAIS en même temps débonnaire, elle releva Sainte boulasse et l'épousseta

Naaan mais ata.. On va faire un panneau.. Comme ça il nous verra mieux..

Tirant la langue, la blonde pris une planche qui trainait là, ainsi qu'un morceau de charbon

Citation:
Grouppe de Orka , la cheffe incontestasioné dé poné roze. Le petit Imbo é demandé a l'aqueuille pourre un déparre Imédiat.. Je répaite, le peti Inbo siouplé...

_________________
Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
Gourry
La veille,Gourry s´était proposé de rejoindre le groupe a Mahaut.Il allait être l´adjoint de son idole a lui.
Il était dans un état de grace,comment pouvait-il en être autrement?Sourire aux lèvres,il rejoignit le groupe dont le chef était.....Orkaange.


Quoi???C´est pas mon idole qui est cheffe????C´est la baleine???

Tout son corps devenait lourd,sa tête surtout,pourtant,ca pouvait pas venir de ses cheveux,il n´en avait pas.C´était plutot comme si on lui fracassait le crâne avec une enclume,ca avait le même effet.
Le voyage ne commencait pas que déja,il entendait a tout va des Gourry par-ci,des Gourry par-là,Gourry change moi les roues du carrosse,Gourry aux pieds...Quoique,pour les roues,ca n´était pas un souci,c´était Mahaut qui lui demandait.
Il changea les roues a une vitesse incroyable,on voyait l´entrainement qu´il avait suivi et jeta les roues défectueuses dans les stands,puisque plus besoin.


C´est fait Mahaut,va pouvoir repartir!!

Ensuite,il se tourna vers la "fausse cheffe",il glissa et tomba à genoux devant elle avec une choppe de boue.

GOURRRYYYYY.. AU PIEEED... J'AI SOUAAAF.... A genoux quand tu me tends la chope steuplé.. Et baisse les yeux .. Oui voilà comme ça c'est mieux.. HAN... MAHAUT.. Punis moi ce maraud qui ose me tirer la langue.

Il déversa la choppe sur les bottes du dictateur en lui tirant jovialement la langue.
Se relevant doucement avec un sourire non dissimulé,il attendit le bambin qui devait les rejoindre,tout en jetant un oeil au panneau.Il fit un large sourire mais ne dit rien sur celui-ci.


Bon ben,on a plus qu´a l´attendre,c´est ca?Et La fausse cheffe,tu voudrais pas faire le poisson pour voir?Tu sais,les poissons ouvrent leurs bouches sans qu´un son en sorte .Essaye juste le temps qu´on arrive a Montmirail!!!Si chuis sur que tu peux le faire,je crois en toi...pour cette fois...Hein?Allez essaye!!!!

Le voyage allait être long sinon,mais alors long....
Aimbaud
[Dans le carrosse, ça se corse]


- Cocher ? Pourquoi suis-je si secoué ?
- Messire, je crains que Pet-gaz 2 soit en train de nous lâcher. J'essaye de rééquilibrer la traction tant bien que mal.
- Fouettez-le !
- Mais il est vieux et il arrive en phase terminale de peste chevaline.
- Par le sang de Saint Poix ! Pourquoi a-t'il fallu que je fusse tracté par un cheval mourrant ?
- C'est qu'il est inséparable de Pet-gaz 1, messire.
- La barbe !
- Aristote soit loué nous arrivons.

Suffoqué de joie, Aimbaud se rua par la fenêtre, forçant le carrosse à décrire une inclinaison d'une trentaine de degrés. Dans le mouvement, la rotule de Pet-gaz 2 lâcha brusquement et Pet-gaz 1 poussa un hennissement de terreur, tandis que le cocher perdait connaissance.
La voiture bringuebala quelques mètres, puis s'embourba.

Quand Aimbaud rouvrit les yeux, il avait le nez dans la semelle de ses chausses, et il trouva cela répugnant. C'est pourquoi il se remit vivement les choses à leur place, et balança un grand coup de tatane dans la porte du coche, sortit à l'air libre et inspira une bouffée d'air à asphyxier un phoque.
Le temps de recoiffer sa coupe au bol, et il aperçut plein de gens autour.
Il y avait des femmes, des hommes, des enfants, de la misère, de l'ambition, de la haine, du mainois, du nougat, des sabots, beaucoup d'herbe, et des enfants... Ah non ça je l'ai déjà dit. Il y avait en sorte beaucoup de choses qui n'intéressent que le narrateur, donc je passe à autre chose.

Aimbaud fut légèrement impressionné, lui qui venait de la jungle où il avait, rappelons-le, passé plusieurs années en compagnie d'un seul arbre. Mais ça ne l'empêchait pas de connaître les bonnes mannières. Il mit la main sur son torse, et frappa un petit coup pour produire un son amical :


Moi, Aimbaud.
_________________
.mahaut.
- Et là il me répond "non, pas ce soir", alors moi, je lui dis "allez, quoiiii" et là, tu sais quoi ? Tu sais ce qu'il m'a dit ?
- Dame ?
- Nan. Il a dit "Mais je suis un homme fragiiiile, moi !". Tu le crois, ça ? Juste pour une petite bouteille à ouvrir de rien du tout !
- Dameuuh !
- Rah quoi encore Anatole ?
- Y'a un gamin qui vous demande, là.

Elle baissa les yeux sur un gamin sous la pluie. Coupe au bol, chapeau à plumes d'autruches un peu fané...

- Moi, Aimbaud.

Agitant les mains devant elle et sur les côtés, elle se mit à sautiller.

- Hiiiiiiii ! Hiiiiiiiii ! Orka, Gourry ! Hiiiiiiiiiiiiii ! C'est Aimbaud ! Vous avez fait bon voyage ? Il est où votre carrosse ?

Laissant monter tout le monde dans la charrette, elle réfléchissait de toutes ses forces. Oui, bon, pas si vite que ça.


- Marrant, j'vous voyais plus... Moins... vous voyez, quoi ? Avec des... mais moins de... quand même. Pis plus... Bon, laissez tomber. Dites, on a bien répété, hein ! On sait taper en rythme ! Allez-y tout le monde !

Et chacun de s'exécuter en tapant sur diverses parties anatomiques, quoiqu'à un rythme discutable.


*PAF !* *tap* *Bam* *tap* *PAF* *Bam* *PAF* *Bam* *tap* *Bam*


Regards bourrés d'espoir et de fierté.


- On est bons, hein ?

*tap*

- Stop, Gourry.

*PAF*

- Ah pardon, ça c'est moi, un bête réflexe. J'ai ça dans l'sang.

_________________
Aimbaud
[Se présenter en entreprise]


Aimbaud émit un gloussement noble :

Hihihihihi.

Au son des percussions corporelles, il sentit son âme s'élever et s'offrir à Aristote sur un plateau d'argent. C'était tout simplement beau, et tribal. Il se demanda pourquoi les églises ne résonnaient pas de ces battements de mains, de cuisses et de torses ? Un tel rythme rendait les hommes bons, à n'en pas douter. Il lui faudrait soumettre son point de vue à la Curie Romaine, un de ces quatre...

Je suis tellement épatanstouflé de vous rencontrer !

Il se mit à distribuer des poignées de mains à tour de bras et d'huile de coude. Son manteau en peau de loutre noire des marécages traînait derrière lui en émettant des clapotis.

Orka je présumme ! Dit-il en se heurtant à une imposante barrière mammaire.
Et vous devez être Gourry ? Tressauta-t'il en avisant une surface où le cheveux avait été éradiqué.

Et Mahaut.

Là un silence s'installa, uniquement ponctué par quelques battement de cils comblés.

Mais j'oubliais ce cher Anatole ! Tenez voici mes valises. Prenez garde au luth, il pète parfois une corde sans prévenir, surtout par temps humide. Non non, contournez Pet-gaz 1, malheureux, vous ne voulez pas vous faire brouter ! Quant à mon...


*AAAAAAAAAHHHHHHH*

... Eh voilà. Il faut faire très attention à mon sac de pièges à loups. Quoi ! vous n'escomptiez pas que j'aille loger en contrée étrangère sans emporter quelque protection que ce fût. Vous aurez l'amabilité de les disposer dans ma chambre. Et ré-armez les, of course...


Sourire plein de jeunesse et d'esprit vers les membres de son rock band :

Bon mais alors, où est-elle cette réception ?
_________________
.mahaut.
- Comme je suis ravie d'enfin...
- JE SAIGNEUUUUUUUUUH !
- Oui donc je disais que je suis rav..
- JE SAIGNEUUUUUUUH !
- Attendez, bougez pas.

Elle se retourna et enfourna un foulard plus ou moins propre dans la bouche de son écrivain.

- Ce n'est rien, voyons, un bisou magique et il n'y paraitra plus ! Ne me regardez pas comme ça, je n'ai pas l'intention de faire le bisou magique en question. Non, Orkaange non plus. Non, Gourry non plus. Et non, bien tenté, Aimbaud non plus. Essayez avec Pet-Gaz 1.

Les gémissements du limousin cessèrent immédiatement, accompagnés d'un regard noir, un de ceux qui disent "yé m'appelle Inigo Montoya. Tou as toué mon père. Prépare toi à morirrr". Sauf que là ça ne disait pas ça, suivez un peu.

- Ah la réception ! Elle a lieu ce soir justement. Le temps qu'on pose nos affaires, on se prépare et hop, rendez-vous au Palais périgourdin. C'est au Mans donc, oui, on fera demi-tour mais qu'est-ce que c'est, après tout ? Un contretemps de quelques heures, voilà tout. ANATOLE CESSEZ DE RUMINER, JE VOUS ENTENDS MÊME A TRAVERS LE FOULARD !
Excusez-le, il est Limousin...

Petit sourire navré et regard conquérant sur l'horizon.

- Un jour, vous savez, tout cela sera à nous.
- Quoi, la charrette ?
- Non, la route, la campagne, tout.
- J'veux pas du Maine, moi ! Je préfère un truc plus au sud. La Provence, j'veux bien la Provence.
- Soit. On annexera la Provence. Le Périgord a besoin d'espace pour s'épanouir. On annexera pour leur bien, on est doués pour ça. Dites, Aimbaud ?


Petit papillonnage des yeux.

Vous nous ferez l'honneur de chanter pour nous ce soir ?
_________________
Aimbaud
[Il faut chanter ?]


Chanter ! Délivrer son message de Paix et d'Amour à tout le gratin du Maine et de Navarre lors d'une réception mondaine, sur fond de cocktails et de petits canapés. En voilà une belle lancée pour sa tournée inter-duché. Si seulement les nobles de tous pays pouvaient prêter l'oreille - quitte à la rendre ensuite - aux doulces notes d'humanisme qui allaient vibrer au rythme de sa musique.
Il voyait déjà le slogan :
"Plus de luttes. Faites du luth !"

Et tandis qu'il s'abîmait - sans trop de gravité - dans ces moelleuses pensées, la campagne défilait en avance rapide et la charrette cahotait vers d'autres lieux. Aimbaud soupira d'aise, tout en essorant les plumes d'autruches rouges de sa coiffe.

Il nota qu'il commençait légèrement à sentir le beaufort.


Ma chère Mahaut, plutôt être fouetté avec des orties pendu par les pieds au dessus d'une marmite d'acide qui éclabousse : que de ne pas chanter ce soir.

Mais avant je vais prendre un bain.





FIN DU PREMIER ACTE
Sauf que personne avait dit qu'il commençait.
_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)