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[RP] Infirmerie

Cerridween
Que’m hè cagar aco !

Surtout rester calme… ses cris furieux ne serviraient de toute façon à rien…
Faire les cents pas pour éviter d’attraper quelconque objet qui puisse être une arme contondante et permettre de défoncer le crâne de ses serviteurs qui n’arrivent toujours pas… elle aurait dû l’amener elle-même cette fichu charrette avec tous ses remèdes et tout son matériel.
Ils auraient dû déjà arriver depuis deux jours les pec’ !

Certes les Flandres c’est loin et inconnu des bazadais… ils avaient déjà dû se perdre quinze fois depuis le sud-ouest. Elle les entendait déjà se plaindre du temps, de la mer qui était bien moins accueillante, de la boustifaille qu’elle était pas comme à la maïzou… ils trouveraient sûrement à redire sur tout hormis la blondeur des flamandes…
Et la rouquine n’osait pas imaginer un garde gascon avec son accent à couper au couteau en train de demander son chemin au paysan flamant du coin. Dans le genre dialogue de sourd on ne devait pas trouver meilleur cru. Et s’ils s’étaient fait attaquer ?

Roulement d’essieu qui se fait entendre. La rouquine fait volte face…
Les voilà les bras cassés. Les yeux fuyants et la mine pas fière… surtout quand il aperçoit la dauna les bras croisés, le regard sinople foudroyant comme un ciel d’orage d’aout et le pied battant le sol de manière répétée et rapide traduisant chez elle une grande irritation et une colère prête à déferler…

Voix sèche qui sort des lèvres pincées de la Pivoine :


Alors ?

Un grand gaillard, capitaine, tortillant ses mains devant lui comme un gamin en faute :

Perdon dauna, mais les essieux ont pas tenu durant tout ce chemin… il a fallu qu’on répare la charrette… et puis on s’est perdu, ils sont pas accueillant ici, et on comprend rien…

Explosion dans 3.... 2.... 1... feu !:


Et ton haleine avinée, trossa-pets, elle est accueillante hein ? Et vu tes cernes elle devait être accueillante aussi la catin avec qui tu as passé la nuit !

Regard du capitaine qui essaie de transpercer le sol du campement et un ange qui passe au dessus de ses confrères qui aimeraient bien disparaitre à l'instant…

Bande d’incapable ! Vous mériteriez séance tenante une correction au fouet !

Respiration rapide et énervée d’une rouquine qui arbore sa couleur préférée sur ses joues… tout est là il faut maintenant mettre sur pied l’infirmerie le plus vite possible.

Au travail et plus vite que ça ! Déchargez les malles, montez la tente ! Le premier qui desserre les dents je m’occupe personnellement de son cas !


Et un groupe de gascons qui ont le feu de la colère de la rousse aux fesses… c’est fou comme ça va plus vite. En quelques temps, la tente a pris forme, une table de fortune y trône avec plusieurs lits de camps et des tréteaux pour poser son armada de plantes et objets de chirurgie en tout genre.

Cerridween passe en revue son attirail… espérons qu’il ne serve pas tant que cela..

_________________
Milo
[Non loin de la tente]

Géant qui erre à travers les diverses tentes plantées çà et là, à la recherche d’une quelconque occupation. Pas qu’il s’ennuie de nouveau, mais presque. Faut dire qu’il est pratiquement le seul gueux au milieu des nobles, et forcément, il est en mode fantôme. Et puis, il préfère laisser le reste de la troupe entre eux, avec leurs amis. Lui n’a vraiment rien à faire ici. Il se demande d’ailleurs si il ne va pas profiter de la petite fête pour rentrer en Rouergue.

Il a hésité longuement avant de laisser Alix seule là bas, leurs retrouvailles étant récentes. Et puis, elle lui avait dit que tout irait bien, qu’il pouvait aller s’amuser avec ses amis. Azurs qui deviennent ironique à ses souvenirs. Qui sont ils réellement ? Et lui, qui est il ? Pourquoi leur impose-t-il encore sa présence ? Il ne le sait guère, et il doute qu’ils le sachent aussi. Il a plutôt été un poids en plus, eux qui n’en demandaient pas tant.

Soupir qui franchit ses lèvres, alors que sa senestre handicapée vient tapoter le côté de sa hanche. Il jette un regard au chiot qui gambade juste devant lui. Enfin gambader. S’amuse à chasser les papillons en leur sautant dessus, caché par les herbes folles qui n’ont pas eu le temps d’être piétinées.

Ses pas le conduisent un peu à l’écart du campement, vers une tente de fortune dressée, semble-t-il, à la hâte. Géant qui penche la tête sur le côté alors qu’une voix se met à gronder. Azur qui se hausse, moue moqueuse qui prend forme. Serait-ce une connaissance à la Comtesse ? En tous les cas, la donzelle a du coffre. Etonnant comme toutes les rencontres qu’il fait commencent toujours par un hurlement primaire.

Si on lui demandait pourquoi, il répondrait sûrement que ceci était dû à son charme. A moins que les femmes ne sachent faire que ça, hurler. Pour un oui, pour un non, elles hurlent. Nuit et jour, seules ou accompagnées. La nature est étrange parfois. Il se penche et prends un brin d’herbe pour se le caler entre les dents, avant de vérifier alentours que le chiot ne s’est pas échappé on ne sait où.

Allons bon, le voilà qui course un papillon multicolore, lequel entre dans ladite tente. Azur qui soupire alors que les deux animaux s'invitent dans cet endroit improvisé… Improvisé pour quoi d’ailleurs ? Le colosse ne va pas tarder à le savoir. Souriant légèrement, un signe de tête aux quelques hommes présents icelieu, il mâchonne le brin d’herbe tout en se questionnant sur qui peut se trouver là, et hurler ainsi.

A première vue, point de pièce renfermant des objets de tortures. Quoi que, si l’on en juge par ce qui se trouve sur une planche posée sur des tréteaux, les futures personnes qui entreront ici auront du souci à se faire. Azur ironique qui se dit que tout lui rappelle vraiment ces années passées dans l’antichambre de l’enfer. Un regard circulaire lui indique que la pièce servira d’infirmerie improvisée, en particulier les couches disposées à la va vite. Sûrement pour les joutes et Thor sait quoi d’autre.

Géant qui observe Fenris s’amuser à essayer d’attraper le papillon, avant de se rendre compte que la lanceuse du hurlement primaire se trouve non loin des tréteaux, semblant vérifier quelque chose. Une rousse, il ne pensait pas en rencontrer une de nouveau. Géant qui penche la tête sur le côté, Azur railleuse qui s’adresse à la dame ici présente.


- C’est vous qui jouez les pies jacassantes ? Pas b’soin d’hurler autant vous savez, j’vais finir par croire qu’c’est moi qui fait c’t’effet aux dames qu’j’rencontre.

Eclair sérieux qui ombrage un instant la moquerie sous jacente, Azur voyant là qu’elle peut peut-être se rendre utile, et, à priori, ne pas mourir d’ennui. Et puis, les instruments de ce genre, il a déjà testé. Pas de plein gré, ni dans leur utilisation la plus noble. Mais il connaît. Dextre qui englobe l’intérieur de la tente, alors qu’il s’adresse à la rouquine, le brin d’herbe faisant un lent va et vient entre ses lèvres.

- Z’avez b’soin d’bras supplémentaires ? Et excusez pour l’chiot, il course un papillon qui est entré ici.
melusinee
Melusinee arriva pour faire soigné sont épaule blessé durant la joute, la douleur n'était pas forte mais la lancé et surement que ca allé empirer quand le stress partirait, les contractures musculaire du à la chute allé elles aussi se réveiller dans peu de temps.

Elle était encore avec tous sont bardât et sont attirail qui la tenait rigide comme un piqué la faisant se déplacer comme un canard boiteux.

Elle passa la tête dans une tente à peine monté pour apercevoir ou se trouvé une infirmière ou qui que se soit qui pourrait l'aidé ou lui donné de quoi se soigné elle même.
Etant aussi infirmière dans sont corps d'armé elle connait les premier soin mais c'est toujours très difficile de ce les appliqué soit même.



Ou ou ? Y a quelqu'un? Ou ou ?


Melusine se tenais toujours l'épaule celle ci lui lançait de plus en plus , le stress redescendant, la jeune femme réalisa se qu'elle venait de vivre et l'échec cuisant que lui avait infligé sont adversaire llyr.

Melusinee s'assit un instant sur un rondin laissé la on ne sait pas trop pourquoi. Ses jambes à cause des courbatures et de sont équipements un peu trop lourd ne lui permettait pas d'attendre une éventuel venu debout.
C'est donc dans un bruit de ferraille qu'elle essaya de s'assoir du mieux qu'elle pouvait
garance
Courbée comme une vieille femme, Garance trouve le chemin de l'infirmerie.. Pas quelle ne sache ce qu'elle a.. mais dans le déménagement de tout le bardas, elle n'a pas le nécessaire pour bander son torse..Maudit Leonce.. Sans Orion, elle se demande comment elle serait sortie de la lice..Elle n'est pa seule à avoir besoin de soins.. une jeune femme est assise sur un rondin devant la tente ad hoc..Encore coincée dans sa cage de fer..

Elle s'approche..


"Hum.. Madame.. Je vous vois bien dans l'embarras.. Suis moi même un peu cassée... mais je pourrai peut-être vous aider à vous débarrasser de votre armure?"
Cerridween
Scie… oui…
Lenticulaire… présente…
Marteau… difficile à louper…
Coutel aiguisé… oui…

La rouquine penchée sur sa table, absorbée par son travail, inspecte… les outils de chirurgie étaient bien là. Elle n’aime pas la chirurgie... elle n’a jamais aimé. Elle préfère ses plantes, décoction, alcools et huiles qui attendent encore dans un coffre… Bien plus subtil et plus secret, réversible en fonction des doses et de l’humeur, à porter de main presque partout… Mais elles ne palliaient pas l’urgence ses belles dames aussi salvatrices que dangereuses… ou alors la raccourcissaient ce qui n’étaient pas le but icelieu. Ensuite près des instruments de découpe, les instruments nécessaires à décarapaçonner les jouteurs. Eux aussi devraient servir… Elle va passer un doigt sur un coutel pour apprécier l’affûtage, quand une grosse voix la fit sursauter :


C’est vous qui jouez les pies jacassantes ? Pas b’soin d’hurler autant vous savez, j’vais finir par croire qu’c’est moi qui fait c’t’effet aux dames qu’j’rencontre.

Regard sinople qui roule menaçant vers l’importun… et peu lui importe qu’il ressemble à une armoire normande. Car difficile de passer à côté du personnage qui vient d’interrompre la revue de ses soldats d’acier… une stature digne d’un Hercule, de long cheveux blond, deux yeux d’un azur perçant qui la dévisagent, goguenard, appuyés par un sourire qui semble la narguer de toute sa superbe sur le coin de ses lèvres où s’est déjà logé un brin d’herbe…

Elle va rétorquer un trait acide de sa composition quant un jeune chiot jappant lui passe au ras des jupes, manque de renverser un seau d’eau et repart de plus belle sous un lit… et encore un peu de rouge sur les joues de la Pivoine qui n’en demandait pas. Il interrompt encore une salve d’insanités en gascon :


Z’avez b’soin d’bras supplémentaires ? Et excusez pour l’chiot, il course un papillon qui est entré ici.

Regard mi interrogateur de la rouquine, mi suspicieux de la rouquine… pose de quelques secondes pour l’inspecter de pieds en cape… fureur qui retombe doucement comme une feuille d’automne.

Et bien tout dépend qui se propose… monsieur ?


Le temps de finir sa phrase et une voix féminine se fait entendre au dehors suivit d’un bruyant fracas de ferraille :

Ou ou ? Y a quelqu'un?

La rouquine plante ses émeraudes dans les azurs moqueurs.

Et bien Monsieur le bourreau des cœurs, on dirait que oui… je n’ai pas le temps de bavasser, alors vous acceptez ces règles simples : je commande, vous obéissez. Sinon le chemin de sortie vous tend les bras…

Elle s’élance vers le dehors, stoppe sa course un instant avant de passer la toile de tente et lui adresse un sourire narquois :


Cerridween de Vergy, enchantée…

Dehors une femme qui se tient l’épaule encore empêtrée dans son armure … et une autre qui arrive tordue comme un chêne… le ballet des blessés commençait et dans une cadence de quadrille plus que de pavane…

La rousse se présente :


Mesdames le bonjour… Cerridween de Vergy, Licorne et Herboriste…

Regardant la première grimacer en se tenant l’épaule :

Je vais m’occuper de votre blessure mais avant cela il me faut vous décarapaçonner…


Se tournant vers l’armoire à glace qui la suit, sourire goguenard à l'appui :


Et bien voilà votre première tâche, bourreau des cœurs… si vous avez l’obligeance de sortir la demoiselle de son carcan avec le plus de doigté possible… pendant ce temps je m’occupe de la deuxième demoiselle…

Se tournant vers l’arrivante :

Suivez moi à l’intérieur ma dame… nous y serons plus à l’aise et vous m’expliquerez votre mal…

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Guillaume_de_Jeneffe
De retour du premier tour des joutes, Guillaume sentait la douleur lui lancer le flanc. C'est que le duc du Lavardin n'avait pas fait semblant. Aussi doué les chouquettes que le lame à la main, il avait eu raison du tout nouveau comte. Et le Flamand, le regrettant déjà, avait du se résoudre à rejoindre la tente dressée par les soins de sa soeur d'armes.

Heaume sous le bras, démarche lente et cliquettante, sourire forcé, sueur qui perle sur son front, il arrive enfin au terme de son voyage. Pour y trouver... personne. Bon, que faire? Retourner comme si de rien n'était vers la tribune d'honneur? Bonne idée... Ne serait-ce son sang qui se rappelle à son "bon" souvenir en coulant à nouveau hors de la blessure. Il fallait l'admettre, il avait besoin de soin... Mais pas de trop non plus, pas question de rater les huitièmes de finales.

Voix claire qui se fait alors entendre:
"Hola de la tente, un comte à l'agonie réclame vorte pitié" et sourire clair qui s'affiche sur son visage, riant à l'avance du fracas qu'allait causer son annonce.

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melusinee
Melusinee était ravie de voir enfin quelqu'un arrivé, cette jeune personne était plier en 2, d'un plus mal en point qu'elle même et pourtant la demoiselle lui proposa sont aide pour sortir Melusinee de sont armure.

Avant qu'elle n’ait eu le temps de l'en remercie de bien vouloir lui donné un coup de mains, une autre jeune femme rousse arriva et s'adressa à elles

Mesdames le bonjour… Cerridween de Vergy, Licorne et Herboriste…

Melusinee santé que la jeune femme la regardé

Je vais m’occuper de votre blessure mais avant cela il me faut vous décarapaçonner…



L'infirmière appela quelqu'un qui était resté à l'intérieur de la tente, pour venir l'aidé, pendant se temps elle irait s'occupé de la pauvre autre femme qui semblé vraiment pas bien.

Melusinee attendit donc qu'on vienne la sortir de sont carcan.

Peu de temps âpres elle entendit une voie qu'elle reconnaissait bien, celle d'un ami mais les paroles prononcées étaient un peu angoissante.
Des que la personne qui doit la sortir de sont armure arriverai elle l’enverra voir se qu'il se passé avant de la sortir de sont ennui, elle pouvait attendre.
garance
Une grande rousse déboule.. les paroles qu'elle adrese au grad géant blond la font sourire.. c'est elle qui commande.... Présentations.. Et aide.. Pas de refus en fait.. Ses côtes cassées la font grimacer à chaque mouvement..

" Ah Bonjour Dame Ceridween.. Garance de Tourelle..Hum.. je vois que vous prenez bien les choses en main..Je vous suis.."

Petit hochement de tête souriant à la jeune femme carapaçonnée..Et une voix..

"Hola de la tente, un comte à l'agonie réclame vorte pitié"

Guillaume de Jeneffe.. Oh, elle ne l'a croisé que quelques minutes en taverne.. mais suffisamment près pour reconnaitre son ton de voix.. Arrêt à l'entrée de la tente..Elle n'a pas assisté à la cérémonie de son mariage.. Ah! Que faire?.. S'engouffrer vite sous la tente ou faire face..Et il a l'air plus mal en point qu'elle...

Se retourne.. tant pis...Essaie de se redresser comme elle peut..

" Baron.. Enfin Guillaume, vous ne vous offusquerez pas si je vous appelle par votre prénom?.. Eh bien, suis heureuse de vous croiser.. Pour vous féliciter de votre mariage..Je n'ai malheureusement pas pu y assister.. Ayant suivi l'armée Normande un peu partout.."

Et là, le rouge lui monte aux joues.. toute affairée qu'elle a été à faire fabriquer une armure de fortune chez les forgerons rencontrés, elle a oublié un cadeau..Ah ciel!.. mais elle est vraiment en-dessous de tout!.. Il faudra qu'elle envoie Leonce quelque part..Sourire un peu contraint, elle continue:

" Guillaume, les fêtes en l'honneur de votre mariage sont splendides.. Je garderai un souvenir mémorable de mes premières joutes.. Un peu courtes.. mais j'espère faire mieux la prochaine fois"

La prochaine fois, elle aura l'armure qu'i faut ça oui!

A la rousse qui, telle une tornade est déjà entrée..

" Dame Ceridwenn, Dame Ceridwenn, je n'ai besoin que de bandages bien serrés pour éviter que mes côtes ne veuillent se faire la malle et percer mes poumons.."
Milo
[Intérieur de la tente]

Femme qui sursaute, Jade furieuse qui se plante dans l’Azur rieuse, outrée de ses dires. Brin d’herbe qui fait toujours un lent va et vient, alors que le colosse attend une réponse. Réponse qui naît dans les yeux de la rouquine, nuance mi-suspicieuse, mi-intriguée par la proposition offerte. Azurs qui dévisagent leurs homologues sinople, comme pour mesurer la véracité des paroles prononcées. Et surtout, pour tenter de prendre la température. Le géant sait qu’il devrait être plus respectueux ou, du moins, faire preuve de politesse, mais les diverses réactions engendrées par ses actes le font rire.

Enfin, la rouquine lui répond que cela dépendra de qui se présentera à elle. Géant qui prend le temps de réfléchir quelques secondes, alors que le premier patient se fait entendre au dehors. Premier patient qui est une première patiente. Jade qui revient se confronter à une Azur redevenue sérieuse, annonçant sans plus attendre les règles du jeu.

Brin d’herbe qui passe de gauche à droite, pour revenir à gauche, alors que le colosse incline la tête en signe d’assentiment, Azurs ironiques. Décidément, les rousses ont le caractère aussi enflammé que leur chevelure. Le brin d’herbe est enlevé de sa prison et jeté à terre, pour suivre l’infirmière en chef, en direction de la première patiente. Rouquine à peine sortie qui repasse la tête par le jour que laisse voir la tente, pour se présenter d’un air au moins aussi railleur que le sourire du géant.


- Enchanté… Milo.

Bien évidement, la demoiselle est une noble. Pourquoi changer après tout. Mais n’est ce pas normal, quand on est convié/forcé à un mariage de nobles ? Soupir du descendant des Vikings, qui aurait aimé avoir quelques petites gens dans les parages, pour au moins ne pas avoir son langage à surveiller. Nouveau soupir, il sort à son tour.

[Extérieur de la tente]

Une blessée peut en cacher une autre, et c'est qui se passe en cet instant. Deux femmes. Grognement d’un colosse qui se demande où sont passés les hommes. Et surtout pourquoi se cachent-ils. Remarque, il les comprend. Les femmes sont pires que des pies, et lorsqu’elles se retrouvent regroupées, elles sont pires.

Azurs qui observent sans mots dire les blessées, attendant les ordres de sa « chef ». L’une d’elle est engoncée dans une armure qui lui fait comme une seconde peau, l’autre se tient aussi bancale que la jambe de bois d’un pirate. Et bien, ça promet. Il laisse Cerridwen se présenter, et donner les directives. Lui s’occupera de la sardine, elle de la boiteuse. Mouais, le compromis est plus en sa faveur qu’en la sienne. Azur narquoise qui s’incline légèrement.


- Vos désirs sont mes ordres.

Clin d’œil lancé à la rouquine alors qu’il se tourne vers la première blessée, dextre abattue doucement sur son épaule valide.

- B’jour. Doigt qui désigne l’armure. J’vais vous enlever ça. Colosse qui se tourne vers la rouquine, avant d’éclater de rire. Quant à mon doigté, toutes les femmes qui y ont goûté ne s’en sont jamais plaintes. D’mandez donc à la Comtesse Daresha, si vous voulez confirmation. Ou Ilmarin, si vous la connaissez. Elles vous en diront des nouvelles. Azurs qui se tournent vers la boite de sardine, légèrement ironique. Bougez pas, j’vais m’occuper d’ça.

Et voilà notre géant reconverti en ouvre-boîte pour l’occasion. Mais avant de s’attaquer à son fastidieux travail, il hèle la rouquine.

- Hep Chef, pouvez vous occuper d’mon chien ? Il est encore jeune, j’n’ai pas envie qu’il s’fasse écraser. J’vous remercie.

Jades orageuse qui a l’air de s’en moquer comme d’une guigne, ce qui n’étonne pas le géant. Pour toute réponse, un appel au capitaine de la garde est lancé, accompagné d’un ordre pour le moins… expéditif.

- Goalhard ! Attache cette chose avant que je n'en fasse un paillasson ou que je l'embroche !

Azur qui cherche du regard ledit sous fifre, avant de lancer d’une voix neutre et sans accent, le contre ordre.

- Si vous osez toucher à ce chien, je m’occuperais personnellement de vous. Laissez tomber et allez aider votre maîtresse.

Attention petit soldat tu as un pied dans la zone rouge. Si ton instinct pouvait parler, il te mettrais sûrement en garde. Colosse qui retourne à son occupation première, toute neutralité envolée. Avec les deux citées précédement, il a pris le coup de main pour déshabiller les femmes. Seul petit bémol, elles portaient l’une une robe, l’autre un pantalon et une chemise. Hum, après tout, la polyvalence est très recherchée. Et quand on peut ajouter une corde à son arc…

- A nous deux, si j’fais mal, vous m’le dîtes. Si ça chatouille, vous m’le dîtes aussi, j’contrôle pas toujours mes mains.

Petit ricanement alors qu’il commence à défaire une à une les lanières de cuir du bras gauche, en commençant par les gantelets, puis l’avant bras. Brassard, spallière, tout est posé à terre, avec soin mais pas trop non plus, Azur se moquant bien de savoir si les oreilles des protagonistes sont embêtées ou non.

Colosse qui passe au bras droit, épaule blessée, armure légèrement enfoncée. Il recommence le même cirque mais s’arrête au niveau des spallières. Beaucoup trop défoncée pour pouvoir être enlevée à la main, le géant ne voit qu’une seule solution. Le marteau, le burin, bref un objet lourd et contendant pour pouvoir enlever cela. Petite tape donnée sur le casque qu’il n’a pas encore enlevé.


- Bougez pas, j’vais chercher d’quoi enlever la spallière. L’est trop défoncée pour être enlevée à la main.

Il se recule et se dirige vers la tente, en contournant les deux femmes, à la recherche des instruments de torture qu’il a vu plus tôt. Il écarte les pans, et observe un petit moment les outils disposés çà et là. Azur qui s’éclaire d’une lueur prédatrice alors qu’il prend l’objet qui ira le mieux à l’occasion.

Il revient vers sa patiente, souriant, et se met à donner des coups secs pour essayer de redresser un temps soit peu cette carcasse déformée. Mais rien à faire, le morceau de métal est aussi cabossé qu’un bossu. Aux grands maux, les grands remèdes. Marteau qui est abattu avec plus de force que nécessaire, mais c’est pour la bonne cause. Possible que le choc fasse bouger la patiente. Possible aussi qu’il la blesse encore plus. Mais le géant n’en a cure, lui, il est là pour enlever les armures, pas soigner les blessures.

Bout de métal qui vole avec aisance avant de retomber dans un « blong » tout aussi sonore qu’embêtant pour le péquenot qui risque de se le prendre sur les pieds. M’enfin c’est pas grave, il est des jours où il ne faut pas sortir de son lit. Plutôt content de lui, le géant pose le marteau par terre et se met en quête d’enlever le reste de l’armure : visière, armet timbre, plastron, le cimetière métallique commence à prendre forme.

Azur ironique alors qu’il doit passer au bas. Décidément… Il aurait préféré que la personne à décortiquer soit quelqu’un d’autre, la Comtesse par exemple, juste pour avoir le plaisir de la faire souffrir de sa présence. Mais ce n’est qu’un rêve, et les rêves sont faits pour ne jamais se réaliser, c’est bien connu. Le colosse se baisse et enlève rapidement les morceaux d’armures restant, les ajoutant sur le petit tas déjà formé.

Nouveau coup donné sur l’épaule gauche, un peu moins mesuré que les précédents, mais qu’importe, le coup n’est pas fort, du point de vue du géant. Dans le cas contraire, ce sont des choses de la vie.


- V’là, vous pouvez allez voir la Poule Naine, dès qu’elle aura fini avec vot’camarade, elle s’occup’ra d’vous.

Géant qui a observé du coin de l’œil la venue plus ou moins fracassante du jeune marié. Et puis l’autre blessée l’a fait patienter avant qu’il ne puisse lui-même faire ou dire quoi que ce soit. Echange rapide, réponse non attendue, et la voilà partie rejoindre la rouquine. Azur moqueuse qui déplace le tas de ferraille près de la tente avant de revenir se planter devant le Comte, marteau pris au passage.

- M’sieur l’Comte, c’est à nous.

Sourire presque carnassier, marteau tenu de la senestre qui tressaute doucement dans la dextre.


HRP : Merci à LJD Cerridwen pour avoir mélangé nos posts.
damejustine
[Extérieur de la tente, après la joute de Rhân de Crocy contre Morgwen de la Louveterie]

Justine soutenait toujours Rhân. La blessure dans le dos du Baron l'inquiétait décidément mais elle n'avait pas l'habitude de juger de la gravité d'une blessure sans l'avoir vue au préalable. Donc, elle avait prit la direction de l'infirmerie, se disant qu'elle pourrait peut-être y donner au coup de main mais que sinon, de toute façon, on soignerait Rhân là-bas.

Pfff, quelle chaleur en plus ! Et lui là-dessous devait souffrir le martyre. Elle lui enlèverait bien son heaume mais elle deux mains restent deux mains et ne deviennent jamais trois. Une qui soutenait le Connétable de France par la taille et l'autre qui retenait la main de ce même Connétable de glisser de l'épaule de la jeune fille.

Enfin l'infirmerie en vue ! Ce n'était pas trop tôt ! Elle accéléra, comme elle le pouvait, le pas.


[Intérieur de la tente, quelques minutes après]

Justine pénétra dans la tente et chercha du regard quelqu'un pour l'aider. D'un côté, une femme à la chevelure flamboyante et, ma foi, pas beaucoup plus grande que la jeune écuyère, de l'autre, tout un attirail de médecin. La Dame, que Justine ne savait pas encore être une licorne, était occupée avec une autre femme et tous semblait attendre dehors leur tour.

Comprenant son erreur, elle sortit silencieusement de la tente (enfin, aussi silencieusement qu'on pouvait le faire en soutenant quelqu'un avec une armure à plates sur le dos ^^).


[Extérieur de la tente]

La jeune écuyère aida Rhân à s'asseoir à terre et attendit que l'homme en ait fini. D'abord avec la Dame, ensuite avec le jeune marié. L'orléanaise aurait bien été féliciter ce dernier mais elle ne savait pas encore trop comment s'y prendre avec tous ces nobles. Cette pensée lui causa un sourire amusé.

Maintenant, il ne restait plus qu'à attendre.
Guillaume_de_Jeneffe
Visiblement, en plus de la hanche qui jouait des maracasses, les yeux du Flamand avaient décidé de regarder partout sauf par les troux que le Tout-Puissant avait jugé opportun de lui creuser juste au-dessus du nez. Pourtant la rousse n'était pas le genre de dame qui passait inaperçue, bien au contraire. Enfin, soit, le tout frais comte de Scye allait improviser, essayant de sortir de la situation comme il le pouvait, c'est-à-dire sans estre trop ridicule, ou moins que d'habitude aux yeux de certains.

Et pour s'en sortir, quoi de plus aisé que de se tourner vers la courtoisie?

Aussi se tourna-t-il vers la Normande affrontée aux pieds de Vendosme, mais visiblement il ne s'en souvenait pas.


- Le bonjour belle dame. Ne vous excusez point de vos joutes. On apprend chaque jour, et je ne doute pas que lors de notre prochaine rencontre cela se passe diféremment, contre moi, qui sait?

Puis la Normande avait été convoquée par la jeune Vergy, et le chevalier faisait maintenant face au géant qui l'avait escorté jusqu'en Flandres, lors d'un voyage mémorable qui avait vu évités un assassinat, trois crises de nerfs, septante-cinq disputes de chiffonières, j'en passe et des pires. Notez que d'ailleurs, s'il avait adressé trois fois la parole au grand blond sans chaussette, c'était beaucoup.

- Le bonjour, maistre Milo, oui, l'on dirait que je suis en vos mains. Mais je gage que si je n'ai pas encore eu à m'en plaindre depuis que nous nous connaissons, il n'y a pas de raison que cela commence aujourd'hui. Mais avant d'ouvrir les hostilités, à défaut de mon corps, permettez que je vous remercie pour ce que vous avez déjà fait pour moi et nos amies.
DameBlondeur
Ma chienne.
Non, Marchiennes. C'était mignon par ici. Vraiment. Mais observer le va et vient, le brouhaha habituel des joutes était légèrement insipide pour la Varenne. Pas de frère à l'horizon. Et pourtant, elle avait fait le tour du campement, et puis encore un... Avait salué quelques connaissances présentes, avait sourit pour la forme, di que tout allait bien. Les mensonges habituels. Mais elle s'ennuyait, et ça, elle détestait. Trouver une occupation. Aller regarder les jouteurs ? Non. Voir un troupeau de coq et de guerrières ne lui semblait pas être le meilleur divertissement. Et puis il n'y avait personne qu'elle détestait assez pour attendre la délectation de l'instant de la chute.

Le pas d'arme ?
Avant,il faudrait peut-être qu'elle comprenne à quoi cela servait. Non, ça elle savait : s'amuser, prendre du bon temps, être un peu titillé par ce qu'on appelle l'adrénaline. mais ce qu'elle ne comprennait pas, c'était le but. Notant mentalement d'aller question leur capitaine dame blanche à ce sujet, elle continua sa route.

Oh, voix doucereuse portée à l'oreille.
Oh, chant délicat parsemé de mots délicats ! Menton bien haut, ouie aux aguets, elle cherche la provenance de la voix. Là ! Infirmerie ! Elle s'y rend d'un pas rapide. C'est qu'elle a toujours été attirée par les cris, la Varenne. Plus ça crie, plus on s'amuse répète t elle. Certes, cet adage de pacotille ne fait pas tout le temps l'unanimité mais bon... Un pas dans la tente. Sourire ravi qui monte jusqu'aux oreilles.

Cerridween.
La pivoine de Vergy. Elle avait bien apperçut sa tignasse rousse dans la cathédrale, mais n'avait pas pensé la trouver ici. Et puis hop, illumniation Estellienne. La jolie-rouquine-de-son-frère possèe quelques dons poour la minipulation des plantes en tous genre. Pensée amusée à une discussion passée, la pivoine doit lui apprendre les rudiements d'une herboristerie plus... Spécifique. Et maintenant, que faire ? Hop, seconde illumination Estellienne. Décidément, c'est un jour béni.
Effacant d'une bien piètre manière son sourire pour prendre un air souffrant - ne lui dites jamais qu'elle est mauvaise comédienne ! -, elle s'avance dans la tente, la main au front.


- Ooooh, je souffre ! Ma tête ! Mon bras gauche ! Ma main droite ! Ma cheville ! Ma hanche gauche ! Je vais défaillir...
Milo
[Extérieur de la tente]

Marteau qui arrête son va et vient, Azur qui se fend d’un sourire ironique aux paroles du jeune marié. C’est bien la première fois depuis qu’il traîne ici que le maître des lieux lui adresse la parole. Faute à l’un d’avoir voulu se faire tout petit, faute à l’autre d’avoir autre chose à faire que de s’occuper du premier gueux venu (c’est que la Comtesse, elle en bouffe du temps et de l’énergie).

- Méfiez vous d’l’eau qui dort, Messire, qui sait c'qui s'cache derrière l’agneau. Clin d’œil adressé à l’homme, puis sourire qui devient mi-interrogateur, mi-amusé. C’qu’j’ai fait pour vos amies et pour vous ? Mais j’ai rien fait. J’vois pas d’quoi vous voulez parler. Ou plutôt, il n’aime pas qu’on le remercie pour des choses qui sont normales. Et il a été un poids plus qu’autre chose, il aide comme il peut. Et plus jamais il n’en parlera à voix haute, sauf pour faire enrager la Comtesse.Azur qui redevient goguenarde, petite tape donnée sur l’épaule du chevalier. Les elfes, mon bon Comte, v’là ceux qu’il faut remercier. Sont capricieux vous savez.

Azur qui porte son attention sur le flanc blessé du Comte, se demandant bien ce que les nobles trouvaient à s’entailler ainsi la chair pour le plaisir de voir du sang couler. Besoin de combattre pour avoir la satisfaction de voir qu’une fois la joute terminée, ils sont encore vivants ? Besoin de se sentir vivre ? C’est cela, qui leur plaît tant ? Colosse qui doucement la tête dans un soupir, non décidément, il ne comprendra jamais. Peut-être parce qu’il a vu trop de fois son sang couler pour savoir ce que le simple fait de respirer est déjà un honneur.


- Bon, r’gardons voir c’t’armure.

Il pose le marteau par terre et prend d’autorité le heaume des mains du noble, avant de le poser à côté du cadavre de l’autre armure, laissé au beau milieu de ce qui allait devenir un cimetière pour ferraille. Puis, il commence à enlever les plates qui protègent le corps du Comte, entamant le manège déjà effectué pour sa première patiente. Gantelets, brassards, spallières, tout y passe. Voie libre laissée pour enlever le plastron, fendu sur le côté.

- Bougez pas, ça risque d’faire un peu mal, mais j’suis sûr qu’zavez connu pire.

Opération délicate que celle-ci, faire attention à ne pas tirer trop fort sur les lanières, pour ne pas que la protection de fer entre en contact avec la chair. Plastron enlevé du mieux qu’il peut, même si par moment, il ne peut pas faire autrement que de forcer un peu sur la ferraille, et donc la chair. Enfin, l’objet de tant de souffrance est enlevé, puis posé juste à côté du heaume. Enfin, le reste de l’armure est enlevé ; cuissards, grenouillères à ailettes, aussi bien droite que gauche. Petit tas qui comment à monter lentement, faisant penser au géant qu’il devrait peut-être faire payer chaque emplacement, pour renflouer un peu sa bourse. A méditer. Nouvelle tape donnée joyeusement sur l’épaule du noble, sans retenue cette fois ci. Et puis, elle n’est pas si forte que cela, du moins du point de vue du géant.

- V’là qui est fait. Vous pouvez aller voir la Poule Naine, elle doit avoir fini avec les premières vict... patientes. Enfin j’crois, sinon vous attendrez vot’tour. Colosse qui se tourne vers deux autres personnes arrivées entre temps. Un homme soutenue par une femme, encore un. Suivant !

Azur qui détend ses muscles dans un craquement sec, d’abord le cou, ensuite les épaules alors que sa senestre vient essuyer la sueur qui commence à poindre. Sourcil haussé qui observe la nouvelle venue. Qui entre à petits pas dans la tente, sans un mot ni un regard pour les personnes déjà présentent icelieu. Sourcil qui est levé à son maximum, sur quoi sont-ils tombés encore ? D’autant que la demoiselle ne porte ni armure, ni arme, qu’elle est aussi blanche que l’agneau qui vient de naître. Etrange tout cela.

- Attendez moi un instant, j’vais voir si tout va bien pour la Poule Naine.

Azur qui se dirige vers la tente et entrouvre les pans, juste au moment où la pie se met à donner de la voix. Azur qui se fend d’un sourire moqueur, avant de tapoter l’épaule de la demoiselle.

- C’est pas bientôt fini d’brailler comme une grosse truie qu’on égorge ? Regard vers les instruments de torture posés sur la table. Z’êtes pas chez l’boucher ici, t’nez vous tranquille. Jointures qui craquent, Azurs qui plongent dans les yeux de son interlocutrice. Si la douleur est si insupportable qu’ça, j’peux vous endormir. Si vous n'voulez pas, taisez vous, les aut’ ont b’soin d’repos. Azur éclairée d’une brève lueur de prédateur, légèrement penchée à tel point que ses lèvres sont proches de son oreille. Et si vous n’l’faîtes pas, j’l’f’rais pour vous.

Et puis, comme si l’air a changé, une petite boule de poil blanche vient se frotter contre la jambe du géant. Reflets Azuréens qui changent de ton, pour prendre celui de la bienveillance, alors qu’il se baisse pour le prendre dans ses bras, n’ayant cure de ce que la dame pense de son intervention. Dextre qui caresse doucement Fenris, avant de sortir, non sans avoir lancé une petite phrase à la Poule Naine, infirmière en chef.

- Hep, si vous avez b’soin d’aide pour faire taire les brailleuses, vous m’appelez.

Colosse dont les pas le ramènent en direction du couple non loin de là, un signe de tête en direction du Comte, alors qu’un sourire railleur étire de nouveau ses lèvres. Passant de l’un à l’autre, le chiot dans les bras, il ne peut s’empêcher de poser la question la plus bête qui soit, un petit rire accompagnant ses paroles.

- C’qui qui doit s’faire enl’ver qu'qu’chose ?
Guillaume_de_Jeneffe
"Les elfes... Mais bien sur... Et à la prochaine, il va me dire que notre monde a été créé par un chant divin et que les arcs-en-ciel mènent à un monde divin..." souriait intérieurement Guillaume. L'homme semblait ne pas aimer les remerciements, ce qui confortait Guillaume dans ses bons sentiments à son égard. Ne pas se mettre en avant, ne pas agir dans le seul but de récompense, voila bien une morale qu'il avait depuis bien longtemps adopté. Et qui, somme toute, lui avait bien réussi, à n'en juger que par le mariage aujourd'hui tenu.

Mais il n'était plus temps de se perdre dans ses pensées, au contraire. Ce qui était attendu de lui était une réponse. Et rapidement, idéalement.

Trop tard, le colosse avait déjà commencé son office. Et, s'il y mettait somme toute une efficacité certaine, on ne pas ne pas se demander s'il ne prenait pas un certain plaisir à faire souffrir le maistre des lieux. Maistre des lieux qui n'avait pas envie, ni besoin de crier sa douleur, et qui attend que cela soit fini.

Et c'est fini.


- Le merci à vous, maistre Milo. Nul doute que les elfes auraient quelques leçons à prendre de votre savoir-faire. Je vais donc laisser la place à d'autres personnes et attendre que notre infirmière me vienne chercher.

Et il s'éloigna quelque peu de la casse à armures usagées.

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DameBlondeur
- Une... Truie ?

Mots pronnoncés à mi-voix, les yeux dans le vague : effet de choc.
Un inconnu lui a parlé. Elle l'a écouté, incapable de sortir un mot. Mais qui était donc ce malotru, cet imbécile, ce vulgaire colosse, qui se permettait autant de rapprochement, qui se permettait de la remettre à sa place, de voir clair dans sa comédie et de la comparer à une truie ? Ses mirettes grises se lèvent vers l'homme, bouche entrouverte. Mots envolés, souffle coupé. Il lui parle, se rapproche, sort.

Et là, un certain temps passera.
Durée qui vous sera soigneusement cachée, durée qui exposerai aux yeux de tous sa blondeur. Le temps de se remettre, en somme, de réveiller son esprit. C'est finalement le " truie " allant entre ses deux oreilles comme les prémices d'une tempête qui la fait réaliser. Là, dans cette tente, alors qu'elle était venue avec pour seul but d'enquiquiner sa future belle soeur cachée - soit une très bonne intention-, un homme, un mâle, ne lui avait pas murmuré des mots enjoleurs, mais une insulte, ne lui avait pas proposé son aide, mais avait voulu l'assomer et pensait qu'elle ne souffrait vraiment pas. Rose qui monte aux joues, poings qui se referment.

Oh elle va lui lui montrer !
Ce n'est pas sa haute taille d'inconnu qui va lui faire peur, ni ses menaces. Certes, elle se sent légérement fluette, et ses coups seraient surement pour lui des voluptueuses caresses, mais qu'importe. On ne se moque pas d'elle. Les caprices et crises d'hystérie de la Varenne s'étaient calmés ces derniers temps, au grand bonheur de son entourrage. Mais chassez le naturel, il revient au galop... Et en bonne petite blonde insupportable et nerveuse, elle le laisse revenir. Oubliant son rôle de malade, oubliant sa future belle soeur cachée, oubliant les convenances, elle relève les pans de sa robe pour sortir de la tente sans trébucher soit sans rater son effet. Et le voir, là, une boule de poil dans les bras, regardant partir le Grand Maitre. Mince, elle aurait pu lui adresser les séculaires et bannales féliciatations, mais si elle avait été absorbée par autre chose que sa colère. Continuant sa marche, comme un rapace fond sur sa proie, elle lui tape l'épaule.


- Hé !

N'attendant pas qu'il se retourne, elle se poste devant lui, poings sur les hanches et tête levée... Plus grand qu'elle le pensait tout compte fait. Déglutir. Ne pas se laisser intimider par un tas de muscles mal poli.

- On ne parle pas comme ça à une demoiselle, monsieur. C'est extrêmement mal poli, surtout de me comparer a... Une truie ! Je continuerai de " brailler " si je le souhaite, tout comme vous ne m'assomerez pas car je vous aurai surement privé avant de ce qui fait de vous un homme avant. Ensuite, je me calmerais uniquement que si je le veux ! Et puis la moindre des choses et de se présenter lorsqu'on aborde quelqu'un qui plus est une dame seule !

S'arrêter de parler pour respirer.
Rose aux joues, voix criarde, sourcils froncés, flot de parole incontrôlé, les réactions habituelles de la Varenne énervée. Dans ces instants de colère, certains lui trouvent un air d'enfant capricieux, dont les adultes rigolent. D'autre de harpie. Au choix. Elle s'apprête à en remettre une jolie couche quand ses paroles s'évanouissent dans un souffle. Bras qui se croisent sous la poitrine, menton bien haut et mirettes grises qui ne quittent pas le regard du colosse.


- Et puis je suis souffrante !

Menteuse.
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