[RP : Un, deux, trois, je m'en vais au bois ]

Kachina

Je vous propose un RP qui mettra en scène les enfants de Lectoure.

Un village sans enfants est triste.

A l'aide de PNJ, retrouvez votre âme d'enfant et faites résonner les rues de Lectoure de cris d'enfants.
Mettez les en scène, imaginez des situations, des aventures, des chagrins ou des joies, des jeux et des amitiés.....

Je compte sur vous. Merci.

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--Nanou

Un , deux, trois , ze m’en vais z’au bois
Quatre, cinq, six, cueillir des cerises
Sept, huit , neuf dans mon panier neuf
Dix, onze, douze, elles seront…………………………..

Sautant à cloche pied entre les flaques laissées par la neige qui fondait, Nanou , chantonnait, serrant sa poupée de chiffon contre con cœur.

La petite fille arrivée depuis peu, ne connaissait personne. Elle avait bien rencontré des enfants mais n’avait pas osé se mêler à leurs jeux. Elle s’ennuyait , triste et seule.
Son seul réconfort était cette poupée de chiffon qu’elle ne quittait jamais.

Arrivant, près de la fontaine, elle entendit des cris d’enfants.

Elle se cacha derrière , et laissant juste dépasser sa petite tête, regarda les autres jouer.

- Toudou, tu crois qu’y m’voudraient comme copine ?
- Tu crois que z’pourrai zouer avec eux ?

--Ptitjean

Débraillé en haillon, ptitjean vit une petite fille s'approcher à cloche pied et se cacher derrière la margelle de la fontaine sur la place. Il décrivit un large tour pour l'observer discrètement de loin, puis sa décision étant prise, il se rua vers la fillette, lui arracha sa poupée sa poupée de chiffon des mains et la fit sauter en l'air en criant

"Un bisou, un bisou pour la poupée !!"

--Jeaneton

Occupée à lancer sa balle de chiffon contre le vieux mur, Jeaneton, entendit soudain un garçon crier .

- un bisou, un bisou !

Le bruit venait de la fontaine. Elle vit le garçon mal fagoté, lancer quelque chose en l'air .
Et elle vit la gamine. Elle ne l'aimait pas trop celle là.
C'était une curieuse.
Toujours en train de les espionner , cachée derrière la fontaine.
Pfffff , elle croyait qu'on ne la voyait pas peut-être.

Elle s'approcha et voyant la mine dépitée de la petite :

- bien fait pour toi !

Elle s'adressa au garçon, tendit les mains.

- Lance là moi !

--Nanou

- Ohhhhh !!!!!!!!!

Il lui avait pris son Toudou.
Son trésor, son réconfort, celui à qui elle confiait tout le soir avant de s'endormir.

Et il réclamait un bisou.

Donner un bisou à un garçon, ça se faisait pas d'abord.......

Et pi, elle avait bien raison , la vielle Fanchon.
Le soir devant la cheminée , elle ronchonnait toujours après les hommes tout juste bons à faire souffrir les femmes.

Et ben, les p'tits gars, c'était pareil, faisaient pleurer les filles et voilà !

Elle observa le gamin, ses yeux allèrent du garçon en haillons, à sa poupée qui voltigeait en l'air.

Puis se reposèrent sur lui .

- Rends le moi !
Et pi, j'ai pas l'droit d'te faire un bizou ! c'est pas beau !

D'une voix suppliante :

- Rends le moi s'te plait ! c'est à moi !

Mais à cet instant, elle entendit une voix crier : Lance là moi !

- Ohhhhhhh !

--Ptitjean

ptitjean toujours en faisant valser dans les airs la poupée de chiffon regarda la fillette venue jusqu'à eux en tendant les bras et lui dit

"Tu me ferais un bisou, toi, si je te la lance ?"

--Mathieu.

Mathieu d'un ordre bref, avait fait arrêter l'attelage.
Vêtu richement, le garçonnet, regardait la scène d'un air méprisant.

Des gueux qui couraient dans la boue, mal vêtus, certains chaussés de sabots, la tête nue, malgré le froid.

Un chenapan s'amusait à chicaner une gamine avec l'aide d'une autre.
Ils lançaient une vieille poupée de chiffon en l'air et la gamine peinait à retenir ses larmes.

Des paysans, des moins que rien au service de son père, surement.
Si, il le voulait, il demanderait à ce qu'on les emploie dans sa demeure comme apprentis.
Le garçon avait l'air hardi. Il ferait un bon commis de ferme, et les mijaurées pourraient éplucher les légumes et cirer les planchers .

D'un simple mot, il pourrait les avoir à son service, les faire obéir .

Des gueux qui s'amusaient entre eux.

- Raymondin,, fouette le cheval, reprends la route, ce spectacle est affligeant.
Ils devraient être à la mine ces trois là, plutôt que de jouer dans la rue comme ça !

Au coup de fouet, les chevaux piaffèrent et se remirent en route, emportant avec eux, le fils du marchand le plus riche du comté...........

--Ptitjean

l'arrêt de l'attelage sur la place figea ptitjean sur place, la poupée de chiffon toujours à la main

--Mathieu. a écrit:

- Raymondin,, fouette le cheval, reprends la route, ce spectacle est affligeant.
Ils devraient être à la mine ces trois là, plutôt que de jouer dans la rue comme ça !

A ces mots, il se retourna et baissa ses braies pour montrer son postérieur en riant, puis effrayé de sa hardiesse, tout en remontant ses braies, il détala....
...laissant la poupée sur place.

--Jeaneton

Plutôt hardie, Jeaneton, éclata de rire aux propos du garnement.

- un bisou , pourquoi pas ? même deux si tu veux, mais lance moi la poupée !

Elle s'élança pour s'emparer de l'objet tant convoité mais à cet instant un attelage traversa la rue, manquant la renverser.

Elle eut juste le temps de s'écarter, et dans son affolement, trébucha et tomba lourdement dans la boue.................

- Morbleu, quel couillon, celui là !

--Manon.

Manon s'était faufilé hors de l'étable où elle venait de terminer de traire les bêtes.

Quelques minutes pour jouer à la marelle.
De la pointe du pied, elle poussait le caillou, le guidant de la terre jusqu'au ciel à petits coups précis, s'appliquant, le front plissé, se mordant la lèvre.........

- Morbleu, mais quel couillon !

La voix était celle de Jeaneton . La donzelle avait encore fait une bêtise, surement.

La petite brunette délaissa le palet, et courut près de la fontaine, d'où provenait la voix de sa petite voisine.

Elle arriva juste à temps pour voir un garçon se renfroquer, Jeaneton par terre dans la boue et une autre petite fille les yeux plein de larmes.

- Tudieu, mais s'passe quoi ici ?

--Chaquou

Il harpentait les ruelles en donnant des coups de pieds rageurs les cailloux. L'air boudeur, le p'tit gars dévisageait les passants. Il croisa un homme couvert de suie et pensa à son papa qui descendait tous les jours.

M'sieur ! M'sieur ! Vous avez pas vu mon papa à la mine ? Dites dites !

Mais le vagabond le dévisagea et sans un mot, poursuivit sa route.
Il lui fit une grimace dans le dos, et la mine renfrognée, il rejoignit ses copains.

Ehhhh ! Ptitjean !!

Le sourire retrouvé, il rejoint le copain et jeta un coup d'oeil à la petite nouvelle. Il donna un coup de coude à Petitjean.

Eh ! Dis, qui c'est qu'cette fille ! Elle est bizarre ! Regarde ! Pourquoi elle pleure ?

Parc'que c'est qu'une trouillarde !renchérit Jeaneton

Chaquou lui tira la langue avant de reporter son attention sur la poupée de chiffon.

Ehhhh donne la moi ! Montre voir !

Il rangea sa fronde dans sa ceinture, et vola l'ours à la fillette. A ce moment, parue Manon. L'attitude du garçonnet changea du tout au tout. Il cracha dans sa main et se frotta le visage pour essayer de faire dispaitre la poussière sur ses joues.

Manon, Manon, regarde ce que Jeaneton a volé à la fille là bas !

--Nanou

Regard noir au garçon qui venait d'arriver.

Nanou renifla, et redressant la tête le toisa de sa petite taille :

- ze pleure même pas d'abord !

- et c'est pas vrai, ze suis pas une trouillarde, moi !

Et puis , elle se mit assise sur la margelle de la fontaine, mit sa tête dans ses bras et éclata en sanglots.

--Faustine

Fausine arriva sur la place du village. Elle vit une petite fille de son âge pleurer, ainsi que PtitJean, Chaqou et Jeaneton rire.

Tudieu, PtitJean, rends lui sa poupée!

Le garnement était amoureux d'elle, Faustine le savait. Et elle en usait!

--Manon.

La brunette sourit à Chaquou. Depuis qu'ils avaient péché les truites dans la rivière cet été, ils étaient devenus amis.

C'est à lui confiait ses rêves et ses peines. Ce jour là, quand ils avaient ramené le poisson au bord de la rive, elle s'était penchée vers lui et lui avait murmuré :

- tu sais un jour, j' serai comtesse , j'aurai de jolies robes et ma maman s'ra plus obligée de trimer toute la journée aux champs.

Mes mains s'ront douces et mes cheveux de soie........

Et toi, tu s'ras quoi un jour ?

Regardant Petitjean, elle pensait à cet instant que lui, serait plutôt un brigand.

Mais quel brigand !
Il était courageux et hardi .
Insolent même parfois ,mais, au fond, elle l'aimait bien.

Et puis, il était beau, il avait de si beaux yeux......

Faustine, c'était autre chose, elle faisait des mines à tous les garçons du village.
Elle savait cligner des paupières comme personne et ils étaient tous à ses pieds.

Quand à Jeaneton, pas vraiment méchante mais toujours prête à taquiner....

Manon soupira , puis s'approcha de Chaquou.

Elle posa les yeux sur la poupée et la petite fille en pleurs. Elle faisait peine à voir, ce petit bout de chou, sanglotant à fendre l'âme.

- c'est misère que faire pleurer plus petit que soi !
devriez avoir honte ?

--Chaquou

Chaquou jeta un coup d'oeil à la poupée de chiffon, puis à Manon. La poupée. Manon. La poupée. La petite fille. La poupée.

Il lacha un soupir et s'approcha de la petiote en pleurs. Après un dernier regard à Manon, il tendit le nounours à la plus petite.

Tiens, mais tu pleures plus, hein ! Juré ?

Il l'aurait bien gardée, cette poupée, pour l'offrir à Manon. Ohhh, ça lui donnait une idée !! Il savait ce qu'il allait lui offrir, à sa petite voisine. Oh chouette chouette !!

Eh, te cache pas ! Z'vais pas te mordre ! C'est pas comme le loup dans la forêt ! Ohhh, Ptitjean, tu sais qu'ya un gros loup noir dans la forêt ? Un loup cooooooomme ça gros ! Même que c'est mon papa qui m'la dit ! On ira le chasser, pas vrai ?!

Et comme pour joindre le geste à la parole, il sortit sa fronde de sa ceinture.

[RP : Un, deux, trois, je m'en vais au bois ]

Kachina

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--Nanou

--Ptitjean

--Jeaneton

--Nanou

--Ptitjean

ptitjean toujours en faisant valser dans les airs la poupée de chiffon regarda la fillette venue jusqu'à eux en tendant les bras et lui dit

"Tu me ferais un bisou, toi, si je te la lance ?"

--Mathieu.

--Ptitjean

l'arrêt de l'attelage sur la place figea ptitjean sur place, la poupée de chiffon toujours à la main

--Mathieu. a écrit:

- Raymondin,, fouette le cheval, reprends la route, ce spectacle est affligeant.
Ils devraient être à la mine ces trois là, plutôt que de jouer dans la rue comme ça !

A ces mots, il se retourna et baissa ses braies pour montrer son postérieur en riant, puis effrayé de sa hardiesse, tout en remontant ses braies, il détala....
...laissant la poupée sur place.

--Jeaneton

--Manon.

--Chaquou

--Nanou

--Faustine

--Manon.

--Chaquou

--Nanou

Nanou,, prit la poupée de chiffons, s'essuya les yeux et esquissa un sourire timide au garçon qui s'appelait Chacou et qui venait de lui rendre son bien le plus précieux.

- Nan , promis , ze pleure plus.

Et elle lui chuchota à l'oreille : c'est ma maman qui me l'avait donné mais l'est partie ma maman.
Mon papa , le soir, il me montre les étoiles et il me dit que ma maman , c'est une étoile maint'nant.
Tu crois qu'ça s'peut toi ?

Elle fit un grand sourire aux deux fillettes qui étaient intervenues pour elle.
Elles étaient jolies toutes les deux.
Nanou pensa que quand elle serait plus grande, elle voulait etre aussi jolie, p'têtre même plus jolie qu'elles, si c'était possible mais non, c'était pas possible.

Elle n'avait pas regardé quand le garçon qui lui avait volé sa poupée avait montré ses fesses.
L'était vraiment un vilain celui là.......

Elle écoutait à présent les garçons parler de loup.

- un gros loup ? oh la la ! mais z'ai peur moi du loup !

--Guillaumet

Guillaumet avait ramassé ses noix qu'il utilisait pour jouer avec les autres gars du village. D'un geste vif, il les avait fourrées dans sa poche avec le marron qu'il venait de gagner à Blanchot.

Se redressant d'un mouvement brusque, il avait couru rejoindre l'attroupement qui s'était formé près de la fontaine.

Il s'arrêta juste un instant pour frotter sa culotte en tissu rèche, du plat de la main. Pour sur, pas le moment de rentrer crotté.
La mère qui était grosse, était de méchante humeur en ce moment et elle avait la gifle facile.

Il assista à la scène sans broncher, mais un grand sourire éclaira sa frimousse, dévoilant une dent manquante au milieu de sa bouche, quand Petitjean se défroqua devant ce gosse de riche qui les regardait toujours de haut.

Ses yeux cependant, revenaient sans cesse à la petite fille. Jolie. Un peu petite mais jolie. Plus tard, il en ferait son amoureuse .

Et si elle voulait pas, il l'emmènerait de force sur un cheval dans la nuit. Elle lui ferait de la soupe le soir et raccommoderait ses chemises et puis aussi, elle dormirait avec lui dans la même couche , comme le père et la mère....

Se faufilant parmi les autres, il parvint à la hauteur de la gamine , lui claqua une bise sur la joue et lui cria en se sauvant :

- quand je s'rai damoiseau, tu seras ma dulcinée ..........

Il savait pas trop ce que c'était qu'un damoiseau mais il avait entendu la chambrière de la comtesse dire qu'elle rêvait qu'un damoiseau l'embrasse dans la nuit derrière l'église. Un damoiseau, ça devait ressembler à un prince.......

--Ptitjean

L'attelage étant reparti sans réaction, Ptitjean revint sur la place vers son ami Chaquou

"Le loup, surtout gros comme cela, moi j'ai trop peur !!!"

Puis voyant Faustine de loin, il dit plus fort

"Chaquou, on y va quand au loup ?"

et il sorti de sa poche le petit canif que lui avait donné l'ancien un soir

"On le monte au bout d'un baton, et gare au loup"

--Faustine

La fillette sourit en entendant PtitJean. Il était téméraire... Et cela lui plaisait!

Mais... tu sais, mon papa y dit qu'y a pis que des loups... qu'y a des ours!!!

--Manon.

Manon, regarda Petitjean et Chaquou d'un air sévère.

- arrêtez de faire les fanfarons, les garçons.
Les petits vont faire de mauvais rêves cette nuit à cause de vous.

Si vous n'allez pas trop loin dans la forêt, vous ne trouverez pas de loup et encore moins d'ours.

Haussant les épaules, elle tendit la main à la petite fille et lui sourit gentiment.

- Tu t'nommes comment toi ?
Moi, j'suis Manon !
Tu veux jouer avec nous ?

Sans attendre la réponse, elle cria aux autres.

- On joue à chat perché ?

Et entrainant la petite, elle sauta d'un bond sur une grosse pierre en riant .

--Octavio

Ce matin là, son pére l'ammena à la ville. C'etait une fête pour ce petit Octavio....Pendant que son père vendait les produits de leur ferme, il lui avait dit d'aller jouer avec les autres enfants....

C'est ainsi qu'Octavio se retrouve à se promener dans le village, il arrive sur la place de la fontaine et voit un attroupement d'enfants guére plus grands que lui.....Il s'arrête à l'angle de la rue et les observe....Pas qu'il soit timide ou craintif..juste qu'il a peu l'habitude de voir d'autres enfants mis à part ses 5 soeurs....

Il les regarde jouer, il irait bien les rejoindre...Il hésite, il passe machinalement sa main dans ses cheveux couleur carotte, se frotte le visaeg pour oter un peu de la poussiere du voyage et pourquoi pas quelques taches de rousseur partiront avec.....

Il avance d'un pas et les quitte pas des yeux....

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