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[RP] A la recherche de ses racines

Jules.cv
Aurillac, un soir à la fin Janvier 1458 :

Cela faisait bien longtemps maintenant. Cléa était partie, emporté par les mêmes maux que son père...
Le trop jeune veuf avait du mal à s'en remettre. Il s'était lâchement noyé dans le travail pour oublier son courroux.
Et chaque jour, c'est le soleil qui se couchait en regardant le maire, et pas l'inverse...

Un beau jour, son ainée Fiona lui avait envoyer une missive bien mystérieuse. en ces jours sombres, Jules dut y réfléchir par plusieurs fois.
Aujourd'hui tout l'ennuyait, qu'allait-il faire ?




Jules, mon cher frère,

Voilà bien des années que nous nous sommes quittés.
Tes sœurs et moi somme retournées près de Naples, sur les vieilles terres familiales.
Je t'écris maintenant, car j'ai appris des nouvelles bien étranges.

Des Templiers étaient à la poursuite de nos parents lorsqu'ils ont disparu.

J'ai aussi entendu parlé d'eux à Arezzo, il y a peu de temps, après le passage de Zézé et Sandino.
Je ne puis te l'affirmer, mais j'ai l'impression que les fameux Templiers les ont retrouvés...
Seulement, tu connais les magouilles de notre grand-père...
Il semblerait qu'il ait tenté de soudoyer ces Templiers pour traquer nos parents et que ça se soit mal passé pour lui.
Nous avons rencontré en voyage ceux de Milan. Ils nous ont dit ne pas même les connaître.
Ils ont donc du fuir au Sud, nous avons l'espoir qu'il ne soit pas trop tard.

Nous avons décidé de nous mettre à leur recherche, nous partons dans trois jours pour le Royaume de Sicile. Vas-tu nous rejoindre ?

Mille bacchi per te fratello nostro.
Tes soeurs, Aubanne, Zoé et Fiona


Si ses suppositions étaient justes, il devrait entamer un voyage de plusieurs semaines, seul, pour les rejoindre en Royaume de Sicile.
Que faire, que faire ?

Une fois de plus, le soleil regardait Jules gamberger.
Mais cette fois ci, la décision se faisait plus nette, l'idée de revoir ses parents encore une fois ne put l'empêcher de préparer ses affaires pour le voyage.
La vieille jument devrait faire preuve de courage une fois de plus...
Jules sortit de la mairie en douce, alors que des conseillers étaient encore dans les bureaux. Il se dirigea vers une taverne allumée pour y prendre quelque nourriture.
Un sac rempli de pains et de charcutaille, il s'apprêta à prendre la route.


Hep !!

A peine eut-il tourné la tête, qu'il aperçut un homme courir vers lui.
Curieux, peut être un peu trop, Jules l'attendit.


Pour la cohérence rp : l'homme en question est Titou.od, mais vous pouvez intervenir en gravitant autour de cette situation comme bon vous semble. Improvisez même, ça donne du piquant au jeu !

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Titou.od
Cela faisait plusieurs jours que Titou errait en ville à la recherche de son ami. On le disait toujours en charge des affaires de la ville. Il avait également appris le drame de la disparition de la douce Cléa.
Ah ces deux là avaient pourtant un destin hors du commun... Fidèle à l'amitié qui le liait aux parents de Jules, Titou avait traversé une partie du Royaume pour aller rechercher ces deux jeunes amoureux et les ramener en ce cher Bourbonnais.
Attristé par la mort de Cléa, Titou recherchait donc Jules dans les tavernes tout en vivotant de petits travaux que les habitants d'Aurillac voulait bien lui confier moyennant bourse ou miche de pain...

Alors qu'il revenait d'une récolte de légumes, il vit Jules qui semblait sortir comme un voleur de la mairie et entrer furtivement dans une taverne. Il y entra à son tour. Il n'y était point.


Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?se dit-il en dévisageant tous les clients présents. Soudain, un homme sortit de la réserve accompagné de l'aubergiste et après une rapide poignée de main et un signe de tête, claqua la porte.
Titou se précipita à la poursuite de son ami. Qu'avait-il donc ?
Il le retrouva dans la rue déjà en selle sur sa vieille jument prête pour un voyage...

Il le héla : Hep !! et lui courut après.

Eh bien Jules, où cours-tu si vite ? Tu sembles prêt à quitter la ville. Et ton mandat ? Je suis là pour quelques jours... je pensais qu'on pourrait passer un peu de temps... J'ai appris pour Cléa... Je suis navré.
Titou était très affecté car n'ayant pas de famille et chargé de souvenirs douloureux, il s'était raccroché au bonheur de Cléa et de Jules...
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Aspirant maréchal de la ville de Polignac
Jules.cv
A peine eût il quitté l'auberge qu'on l'appela. Flûte !
Il se hâta de camoufler le parchemin que l'e tenancier Italien lui avait remis, sous sa cape.


T.. Titou ?? Toi ici ?

Le regard scrutant les alentours, Jules ne pouvait montrer plus d'anxiété à son ami.
Il savait que Titou s'en apercevrait, il avait le sens aiguisé pour ce genre de choses.
Il l'écouta distraitement, et lui répondit à la hâte...

Euh... Cléa a partagé... le même mal que sont père. C'est dur mais...
La mairie, bien... je n'y suis plus, justement... je...


Une ombre sur les toits... L'ancien maréchal ne put la manquer...
Il embarqua Titou dans une ruelle sombre longeant la taverne.

Chut !
Cette ombre ne lui disait rien de bon... Surtout que le fil d'une lame luisait par moment au clair d'une lanterne vacillante.

Titou, l'aubergiste m'a remis un message.
Je dois quitter Aurillac, on me cherche. Et j'imagine que l'homme là haut,
le pointant du doigt, n'y est pas pour rien.
Ils ont du attendre que je finisse mon mandat pour me cueillir. Ils ont du apprendre que je n'était plus maréchal... J'ai démissionné, je n'ai plus aucun moyen de pression...
Templare...


Templare, les Tampliers oui... ils avaient du apprendre que la descendance des Castel Volturno était toujours en vie.
Il fallait quitter la ville au plus vite. Heureusement, le jeune homme connaissait les moindres recoins et ruelles grâce à ses gardes.


Mon ami, mes soeurs sont persuadés que mes parents ne sont pas morts...
Veux tu me suivre ?

Ses mots étaient rongés de stress, quoiqu'il arrive Jules devrait quitter la ville, mais il savait Titou fort et aventurier, au moins autant que lui.
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Titou.od
Jules semblait inquiet. Au lieu de lui parler frontalement comme à un ami que l'on a pas revu depuis longtemps, il entraîna Titou dans une ruelle et lui raconta tout sans jamais le regarder en face. Ses yeux ne cessaient de scruter les alentours, le fond de la ruelle, la rue toute proche, les fenêtres, les toits... les toits ! Sans mot dire, Jules avait indiqué à son ami ce qu'il venait de repérer... une ombre se dissimulait sur les toits et semblait les surveiller.
Discrètement, Titou regarda mieux et il lui sembla que l'ombre était armée. Il continuait d'écouter son ami qui lui racontait comment il pensait être poursuivi par ... les templiers et qu'ils devaient fuir au plus vite.

Une fois seulement, Jules regarda son ami dans les yeux pour lui demander à voix basse :
Veux tu me suivre ?

Quoi ? Mais, Jules, bien s... Bien sûr que je te suis !!!

Il leva les yeux vers le guetteur et plaqua soudain son ami au sol alors que vint se ficher dans un volet un carreau d'arbalète. Son amitié pour Jules avait eu raison de sa discrétion et les mots non chuchotés avaient dû alerter le rôdeur du haut de son guet.
Titou s'élança vers le mur pour l'escalader et ordonna à Jules :

Retrouve moi à l'aube là où le vagabond te donna, un jour, rendez-vous !!!
et il disparut sur le toit à la poursuit de l'albalétrier.
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Aspirant maréchal de la ville de Polignac
Jules.cv
Jules se réjouissait à peine de la réponse de Titou qu'il fut projeté au sol avec la fulgurance d'un félin.
Il avait de bon réflexes, et fort heureusement, car en constatant la déchirure de la manche de sa chemise, Jules ne put que remercier son ami.


Merci Titou... Il avait échappé à ma vue...
Retrouve moi à l'aube là où le vagabond te donna, un jour, rendez-vous !!!
Titou avait fui, ou plutôt, était parti à la poursuite de cette ombre, sans laisser le temps au jeune homme de répondre...

Mais ? Hé !!
Arg... quel idiot ! Et cette mémoire qui lui fait défaut...
Le vagabond... Il l'avait attendu près de l'eau... Probablement la rivière d'Aurillac, la Jordanne...

Jules prit la fuite de cette ruelle sombre, où son poursuivant pouvait sûrement encore le guetter. Heureusement, l'auberge était pour lui une cache sûre. Du moins, elle le semblait et Jules voulait le croire.
Cette nuit, il la passerait dans le grenier de la bâtisse, avec les stocks de nourriture.
Il aurait sûrement au fond d'une poche le fameux parchemin que ce vagabond lui avait remis et devrait se repencher sur la question qu'il lui avait posée...
Seulement il en disposait d'un autre, celui du tavernier.
Celui-ci avait intercepté un message, car en chassant, il avait abattu un pigeon, un pigeon blanc qui plus est !
Le message disait ceci :






La Croce delle Otto Beatitudini


Si seulement il avait appris a déchiffrer ce code là... Mais connaissant son goût prononcé pour cet exercice, il était sûr que Titou y arriverait.
Il faudra donc le retrouver... vite...
Mais en attendant, il fallait rester bien planqué et réfléchir sur ces deux "textes".

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Titou.od
Titou avait donc laissé Jules se relever et fuir. Grimpant sur le mur à l'aide d'un vieux lierre qui s'y accrochait, à moins que se fut le contraire, il gagna rapidement les toits.
Là, il ne vit personne. Le tireur avait dû filer. De là haut, Titou put voir son ami se diriger prudemment vers l'auberge qu'il venait de quitter.

Bon sang, il n'a pas compris pour le rendez-vous !se dit-il mais il ne pouvait lui signifier autre chose.
Jules avait-il un plan ?Un allié dans l'auberge ? Mais oui ! C'est ça ! L'aubergiste lui avait donné un message. Dans ses souvenirs, cette auberge était tenu par un italien, il avait reconnu ce fort accent quand il était arrivé en ville car c'était la première auberge qu'il avait visité.
En quelque sorte, c'était un compatriote de Jules...

Titou se mit à scruter dans l'obscurité entre les cheminées et les pans de toit mais le tireur avait dû définitivement quitter les hauteurs en espérant meilleure occasion.
Alors qu'il recherchait un moyen de redescendre, Titou entendit un bref sifflement avant d'être déséquilibré par le choc et la douleur. Un carreau d'arbalète tiré d'un toit avoisinant s'était planté dans son épaule gauche.
Malgré la douleur, Titou put se laisser glisser derrière une cheminée en évitant un deuxième projectile et disparut de la vue du tireur embusqué.

Par chance, peu de sang coulait de la blessure car Titou n'avait pas essayé de retirer le carreau. La douleur était aïgue et Titou dut reprendre ses esprits avant d'envisager la suite des évènements. Le deuxième tir lui prouvait que le tireur n'allait pas abandonner. Mais Titou, blessé, ne disposait pas d'arme de tir. La fuite était donc la seule alternative. Après de longues minutes à réfléchir et à essayer d'oublier en vain sa blessure, il aperçut de l'autre côté de la ruelle, un pan de toit, où il manquait quelques tuiles. C'était le toit de l'auberge. S'il l'atteignait il pourrait entrer par le toit et rejoindre l'aubergiste et, peut-être, Jules. La cheminée pourrait peut-être le cacher pendant le saut de la ruelle.

Sans réfléchir davantage, Titou se redressa et, prenant appui sur la cheminée, il s'élança. Il plana au-dessus du vide et s'écroula à côté du trou enfonçant un peu plus la flèche dans son épaule. Un nouveau carreau accompagné d'un juron en latin crié depuis l'autre toit vint se ficher devant le nez de Titou sur les tuiles. Sans tarder, il roula et s'écroula dans le grenier de l'auberge au milieu des stocks de nourriture et au pied de son ami qui se cachait là.

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Aspirant maréchal de la ville de Polignac
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