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Affaire Nessty vs Comté du Poitou (Velden/Hugo)

Elisabeth_stilton
Posté avec poup avec l'accord de JD Hugo


Et à Poup de lever les yeux au ciel.

Enfin Nes il parle d'avocate il n'y a que nous comme femme et t'es pas avocate moi oui. Donc c'est forcément moi. En plus c'est nous qui accusons donc on parle en premier.

La brune se sert un verre de bourgogne, oui il lui faudrait du courage pour dire tout ce qu'elle avait à dire. Elle inspira profondément, ajusta son bustier et se lança. D'un pas altier elle avança vers la barre.


Monsieur le Président, nous pouvons classer les infractions de ce procès en trois catégories, les vices de procédures, les violations de la coutume du Poitou et les violations de la coutume royale (charte du juge).

Commençons par les vices de procédure, nous en dénombrons pas moins de trois durant ce procès. Le premier est une non présentation de preuves dans l'acte d'accusation. En effet, le procureur nous donne une adresse pour se rendre au château du Poitou. J'en suis ravie mais nous ne sommes pas là pour faire les touristes. Bref après avoir suivit ce chemin nous arrivons au final à obtenir le dossier de ma cliente et donc à aucun moment le procureur ne fournit de preuve direct au tribunal qui je le rappelle n'a pas à se déplacé dans un château pour obtenir des documents. En effet, c'est à l'accusation d'apporter les preuves et non pas à chacun, notamment la Cour et la défense d'aller les chercher.


Elle lit son vélin, ah oui le chef d'inculpation.

Nous parlerons maintenant du chef d'inculpation. Vous constaterez que le verdict est plus lourd dans le verdict que dans l'acte d'accusation, aux premiers abords il n'y a rien à redire à cela puisque le juge selon la coutume royale. Mais, parce qu'il faut bien un mais, ma cliente se voit chargées dans le verdict de plus de maux que dans l'acte d'accusation, elle est en effet accusée dans le verdict d'organisation d'émeute, prise de mairie et d'assaut sur le château, or l'acte d'accusation parle de TAOP pour organisation d'émeutes sur la mairie de Poitiers.
Or, aucune preuve n'est apportée lors du procès pour justifier les chefs d'inculpation initiaux et complémentaires que sont les émeutes, la tentative de prise de château et la prise de mairie. Le verdict est donc rendu sur des motifs fallacieux. Quid de la justice si on augmente les chefs d'inculpation au gré des envies et sans preuve ?


Lecture, à nouveau et vite fait du vélin pour être sure de ne rien oublier.
Elle fait toujours fasse au juge afin de garder ses effets pour plus tard et pour les points importants.


Dans le point suivant nous abordons les délais. Ce procès a duré 2 mois et 2 jours, en effet celui ci fut lancé le 26 septembre 1457 et le verdict a été rendu le 28 novembre 1457. Ma cliente est décrite comme une personne dangereuse, si c'était vraiment le cas, la justice n'aurait pas mis aussi longtemps pour la juger. Le juge l'a condamné à trois mois d'exil alors qu'il a mit deux mois à ce décider. En deux mois elle aurait pu faire d'autres tentatives ou prise de mairie. L'incohérence est reine dans ce procès. Le procureur accable ma cliente de bien des maux, tous plus saugrenus les uns que les autres.
Tout cela montre à quel point on se moque des poitevins car, soit on laisse un dangereux criminel en liberté durant deux mois le temps de son jugement en risquant ainsi la sécurité des pictaves, soit on cherche par tous les moyens possible d'accabler une honnête citoyenne en faisant trainer son procès.


La brune a le gosier sec, elle retourne donc à sa table pour boire un peu. C'est qu'elle n'a pas finis ... à peine un tiers de sa plaidoirie est dite.
Elle lance un regard amusé à Nes avant de reprendre son exposé.


Pardon pour cette pause mais parler donne soif.
Je vais reprendre maintenant par le non respect de la coutume poitevine.


Elle récupère son parchemin et se remet au travail.

Les procédures poitevins prévoyait à l'époque qu'un dossier devait suivre une procédure bien spécifique sous peine d'être clos. Sans présentation des témoins dans un laps de temps bien définit, le dossier est considéré comme nul et non advenu. Or dans le cas de ma cliente cela n'a pas été respecté.
Je n'ai malheureusement pas la preuve de ce que j'annonce car la coutume a été changé par le Comte Cristof peu de temps après, le 13 Novembre 1458 et que cette partie a malencontreusement disparue des archives, l'œuvre de la créature sans nom sans aucun doute. Ma cliente a demandé au Comte où était passé cet article et nulle réponse satisfaisante n'a été donné. Je rappelle à la Cour que ma cliente a été procureur du Poitou et donc qu'elle connait bien les lois de son ancien duché.


Lecture du parchemin.Toujours un clame olympien.
Et oui elle est sure de ne pas être interrompu.


Reprenons l'acte d'accusation, ma cliente est accusé de TAOP pour organisation de révolte. Soit. Dans la coutume poitevine il est écrit, je cite.


Citation:
4-Du trouble à l'ordre public
a. Tout acte portant préjudice à une personne ou à un groupe de personnes, ou susceptible de le faire, de quelque nature qu'il soit, sera considéré comme trouble à l'ordre public. Il en sera de même de tout acte nuisant à la quiétude publique.


Or organisation de révolte ne veut en aucun cas dire concrétiser ni participer. Donc même si ma cliente avait bien organisé cette révolte, elle n'a porté préjudice à personne ni à la quiétude du duché puisqu'elle n'a fait que organiser. Son seul tord est d'avoir voulu rassurer la population.

Pendant qu'elle lisait, la femme marchait dans le tribunal afin que ses paroles portent partout dans la salle.
Elle ne voulait pas que quelqu'un puisse manquer ce qu'elle avait à dire.
C'est que ce procès était important tout de même.


Nous finirons le non respect de la coutume poitevine par le non respect de la jurisprudence. Petit rappel juste au cas où, la coutume consiste à juger en bon père de famille mais aussi selon la jurisprudence. Ici ce n'est pas le cas la coutume n'a pas été respecté.

Première jurisprudence, selon Sa grandeur le Comte Faooeït, une affiche ne constitue pas une preuve d'appel à la révolte. Que tout à chacun est libre de ses actes et que tant qu'aucune parole n'est lancé pour ameuter les foules et donc des témoins pour le confirmer, il n'y a pas d'appel lancé.

Ci joint une copie du verdict du procès du Sieur Brunobal en date du 24 aout 1457.


Citation:
Le sieur Brunobal a clairement appelé à une manifestation devant la mairie de Saintes pour la journée du 7 août, manifestation motivée par l�écoulement des stock du marché. Il n�y a donc nul appel à la révolte dans cette annonce.
Autre élément du dossier, l�annonce du sieur pour les élections municipales. Encore une fois, nulle allusion à une révolte en cas de défaite.

Enfin, pour cette fameuse révolte de la nuit du 7 au 8 août, élément du dossier le plus étrange� Si révolte il y a eu, personne n�a pu reconnaître le moindre assaillant, ni donner la moindre description sur lui ou elle, à part le sergent Sons qui dit avoir reconnu un homme.
Le témoignage de la dame Rescator ne donne aucun élément supplémentaire sur ce fameux appel à la révolte, et celui du lieutenant Lambert semble s�emporter un peu trop loin dans une interprétation bancale, et la deuxième partie de son témoignage montre un grand souci de l�âme qui doit être soigné.

Dans cette affaire, le lien entre « appel à la manifestation » et « appel à la révolte » est trop rapidement réalisé. Il n�y a en effet aucun appel à la révolte dans son affiche, et ceux qui parlent d�appel public à une attaque contre la mairie ne donnent aucun détail de ceci� Pourtant si tel appel était public, bon nombre de Saintais auraient pu témoigner en précisant la teneur de ses propos, non ? Certains pensent qu�il y a participé, d�autres croient qu�il l�a commanditée� Mais au final personne n�est sûr de rien et j�en viens à me demander si réellement il y a eu révolte.

Car en effet, voilà une révolte bien étrange que celle durant laquelle personne ne parvient à reconnaître quiconque a pris d�assaut la mairie, et je n�ai aucun témoignage direct des évènements qui se sont déroulés cette nuit-là : manifestation virulente, ou attaque armée de la mairie ? Y a-t-il eu des combats ? Des blessés sont-ils à déplorer ? Même la mairesse n�en parle même pas.

En réalité, j�en viens à croire qu�il ne s�agissait ni plus ni moins d�une manifestation, plus ou moins virulente et qui a été prise �ou que l�on a voulu faire prendre- pour une révolte. Dans tous les cas, rien dans les éléments à ma disposition ne permettent de dire que le sieur Brunobal a appelé à la révolte armée dans le but de chasser le maire Rescator, mais de manifester sa colère et son désarroi liés à la surproduction des culture et les difficultés de pouvoir vendre les produits. De plus, aucun aveu de sa part n�a été fait, personne ne l�a reconnu dans une attaque armée et personne n�est capable de me dire exactement le détail de cet « appel à la révolte ».
Et si jamais révolte il y a eu suite à la manifestation, rien ne permet de montrer que le sieur Brunobal l�a poussée, et rien non plus ne montre qu�elle n�est pas indépendante à la manifestation. Après tout, dans un contexte économique difficile où le peuple parvient difficilement à vendre ses productions, l�accusé ici présent serait-il le seul en colère ?

C�est pourquoi sieur Brunobal, je vous acquitte pour l�accusation d�appel à la révolte, faute de preuves allant en ce sens. Vous pouvez à présent retourner chez vous �une fois rétabli de votre fâcheuse blessure-, mais veillez toutefois à ne pas trop éveiller les émotions populaires.

Tel est le jugement rendu par Son Infinie Grandeur Faooeit de Surgères, Comte de Saintonge et d'Oléron, et Baron de Luçon, le vingt quatre août de l'an 1457.


Ensuite nous passons à l'affaire Dohko.
Voici le verdict.


Citation:
Et bien voici une histoire assez originale.
Un inculpé qui ressemble à deux goutes d’eau et à s’y méprendre au véritable auteur des faits sans doute. La bonne foi de nos policiers ne peut être mise en doute.
Si ce n’est toi c’est donc ton frère aurait dit un certain Jean de mes amis.
Bon, passons au verdict :
Attendu qu’il est acté par le procureur que le Sieur Dohko est arrivé au Poitou le 12 octobre 1455.
Attendu que la dites révolte a eu lieu le 27 septembre 1455.
L’accusé est relaxé.
Toutefois Sieur Dohko, je vous mets en garde, n’attirez pas l’attention de la très Sainte Inquisition, il se pourrait que vos espoirs de bonne fortune ne s’envole en fumée.

Cristof, Juge du Poitou, Le 23 octobre 1455


Cette personne a été relaxée car personne ne l'avait reconnu. Or personne n'a vu ma cliente roder autour de la mairie de Poitiers. Elle ne peut donc pas être accusée de prise de mairie et d'assaut du château.

Ensuite, l'affaire Babouin, qui prouve qu'un appel aux armes n'est pas un appel à la révolte. Ci joint le verdict.


Citation:
Sieur Cynocephalus, nous vous prions de nous vouvoyer lorsque vous nous adressez la parole icelieu. Nous mêmes utilisons le "Nous" majestif, tellement nous ne nous sentons plus pi... euh tellement notre fonction est honorable.

Bon, passons au jugement proprement dit. Si l'on en croit les divers témoignages, les paroles prononcées correspondent à la version présentée par l'accusé dans sa seconde plaidoirie. Nous nous baserons sur cela pour juger, indépendamment de tout conflit de personnes.

Pour résumer cette affaier, je citerai le second principe du premier livre du Grand Coutumier:
"Toute personne, homme ou femme, se trouvant en territoire poitevin est libre de ses actes et paroles dans la limite du respect de la loi poitevine et de la loi royale."

La partie la plus grave des propos tenus est cet appel aux armes. Nous ne pouvons croire que cela est un appel aux volontaires pour escorter le sieur Siuol. Rien ne l'indique dans les propos tenus.

Mais rien n'indique non plus avec certitude que cet appel aux armes est un appel à la rébellion contre le pouvoir en place. La suggestion de monter une liste comtale et faire lever le bennissement indique plutôt une volonté de résoudre légalement le problème.

Le reste des propos tenus par l'accusé est de l'ordre de l'avis personnel et n'est pas condamnable. Spécifiquement, nous ne voyons pas la "préférence angevine" comme une glorification de l'Anjou mais plutôt comme un dénigrement de la Berouette.

Attendu que le droit d'opinion est protégé par le Grand Coutumier;
Attendu que l'appel aux armes est de nature tendancieuse;
Attendu qu'il ne fut toutefois pas établi sans équivoque que cet appel aux armes est un appel à la révolte contre le pouvoir en place;
Attendu que les autres propos tenus ne sont pas condamnables;
Attendu la situation à Thouars au moment des faits;

Nous déclarons l'accusé non coupable d'appel à la révolte et prononçons le non-lieu. Toutefois, s'il devait s'avérer que l'accusé ait organisé ou participé à une révolte contre le pouvoir comtal ou sa délégation municipale, cet appel aux armes sera utilisé comme élément à charge.

Nous recommandons en outre à l'accusé de surveiller son langage. Un appel aux armes n'est pas chose anodine et nous nous montrerions nettement moins patient si ce genre de propos devait se répéter. Considérez-vous comme averti.


Pour le Poitou, juge Redde, le 20 mars 1455.


Et pour finir, le procès @l3x, ce messire a prit une mairie et il a été condamné à 15 jours de mine. Alors que ma cliente qui n'est accusé que d'organisation a 3 mois d'exil.
Citation:

Le Sieur Alex sans plus prompt à trembler devant ce tribunal que devant les remparts quand il s'agit de prendre les armes contre les autorités de son peuple.

Grande déception...Oui grande déception de voir un poitevin s'adonner à ce genre d'exercices pour quelques futilités ou fête trop arrosée en taverne.

Les faits sont là. Vous êtes un révolté qui a tenté de nuire aux intérêts poitevins, et ce de votre plein gré et en pleine connaissance de vos actes.
Ou alors, si ce n'est le cas, c'est que vous êtes un triste individu que le moindre gueux peut influencer pour assouvir des desseins de chaos.

Le Procureur chargé de la mise en procès, Messire Xavix, dans sa grande mansuétude, a proposé une peine alternative pour vous.
Je vais tenir compte de sa demande.

C'est pourquoi je vous condamne à une peine de 15 jours de travail à la mine payé pour moitié.
Vous apprendrez ainsi ce qu'il est de servir son Comté dignement.

Fait à Poitiers,
le 8 novembre 1457
Haverocq de Marigny dit "Elra"


La il était vraiment temps de faire une pause, elle avait vraiment besoin de se reposer.
Elle retourna une nouvelle fois à sa table pour reboire un coup elle en avait bien besoin.
Elle avait achevé les deux tiers de sa plaidoirie et la suite allait être longue encore.


Bien, nous voici sur la dernière ligne droite la violation de la coutume royale. Ici nous verrons quatre points, quatre violations dans un même procès.

La première si on peut dire la moindre et encore que j'en doute, le juge est juge et partie. Cette personne !


Montre Cristof du doigt.


Oui cette personne, était comte et juge lors du procès de ma cliente. Or le Comte est le plaignant dans cette affaire. Que nous dit la coutume a ce sujet ?

Citation:
Un juge ne peut être juge et partie. De ce fait, un juge ne peut être plaignant, accusé ou procureur au cours d'un même procès.


Mais continuons sur notre lancé, monsieur le juge car on en est qu'au début. Étudions maintenant les peines que notre bonne coutume expose.


Citation:
Les peines de prison:
Le maximum pour toutes les infractions non particulières est de 3 jours. Cependant il existe des délits particuliers [...] peuvent se voir sanctionné par une peine de prison supérieure à 3 jours:
- la sorcellerie
- la spéculation abusive à grande échelle
- le pillage des finances publiques
- le brigandage
- les crimes de sang
- la récidive manifeste.


A aucun moment il n'est dit que l'organisation de révolte, est un délit particulier on peut donc en conclure que le c'est un délit non particulier. Or le maximum pour ce genre de délit est de 3 jours. A aucun moment la coutume permet à un juge de transformer une peine pécuniaire en peine de prison, ni la coutume poitevine soit dit en passant. Il n'y a donc aucun respect des peines. C'est quand même un comble que le comte qui se fait juge ne tienne même pas compte de la coutume royale.


Petite pause avant de reprendre le plus long étant à venir.
Cela n'allait pas être une mince affaire.


Pour continuer sur le registre des peine, nous passons à la disproportion de la peine subit par ma cliente.
Commençons par l'amende, il a été demandé 150 écus pour le remboursement des frais de défense du château. D'une part nous n'avons toujours pas la preuve des émeutes dont on l'accuse, d'autre part quand on regarde de plus près le relevé de la maréchaussée on s'aperçoit qu'il n'y a aucune cohérence dans les embauches.

  • le 19 Septembre : 3 maréchaux
  • les 20-24 Septembre : Néant
  • le 25 Septembre : 5 maréchaux
  • le 26 Septembre : 3 Maréchaux
  • le 27 Septembre : 2 maréchaux
  • le 28 Septembre : Néant
  • le 29 Septembre : 5 maréchaux
  • le 30 Septembre : 1 maréchal


Ci joint une copie des relevés :


Citation:
30/09 01:23 : La maréchaussée embauche Meyer pour 15,00 écus

7 offres complémentaires déposées le 29/09 furent non pourvues

29/09 22:23 : La maréchaussée embauche Protozoaire pour 15,00 écus
29/09 22:23 : La maréchaussée embauche Nessty pour 15,00 écus
29/09 21:43 : La maréchaussée embauche Luminelle29 pour 15,00 écus
29/09 21:03 : La maréchaussée embauche Melyssandre pour 15,00 écus
29/09 18:23 : La maréchaussée embauche Eudeatutura pour 15,00 écus

28/09 aucune défense

27/09 17:03 : La maréchaussée embauche Letiti pour 15,00 écus
27/09 16:23 : La maréchaussée embauche Musso08 pour 15,00 écus

26/09 19:23 : La maréchaussée embauche Yunkers pour 15,00 écus
26/09 18:23 : La maréchaussée embauche Musso08 pour 15,00 écus
26/09 00:23 : La maréchaussée embauche Tony77 pour 15,00 écus

25/09 21:23 : La maréchaussée embauche Lyloo pour 15,00 écus
25/09 16:23 : La maréchaussée embauche Eudeatutura pour 15,00 écus
25/09 16:03 : La maréchaussée embauche Boletus pour 15,00 écus
25/09 12:03 : La maréchaussée embauche Spid1st pour 15,00 écus
25/09 12:03 : La maréchaussée embauche Megan66 pour 15,00 écus

Du 20 au 24/09 aucune défense

19/09 22:23 : La maréchaussée embauche Rafan17 pour 15,00 écus
19/09 20:23 : La maréchaussée embauche Thomaslatapie pour 15,00 écus
19/09 19:43 : La maréchaussée embauche Angele_b pour 15,00 écus


Le prévôt ne connait pas son travail, le château est mal protégé, comment ma cliente peut elle être responsable de l'incompétence de cette femme. Sans compter qu'elle a elle même participé à la défense du château. En voici la preuve.



Tout ceci n'est qu'une mascarade destinée à accabler ma cliente.

Je vais donc parler maintenant du bannissement de trois mois pour TAOP. Que dit la coutume royale.

Citation:
Les bannissements:

Bannissement :
Dans certain cas grave ( haute trahison par exemple ou brigandages ) une province a le droit de substituer à la peine de mort ou à la peine de prison un exil temporaire ( qui ne doit pas excéder 3 mois ). La province ne peut interdire a la personne banni de continuer a posséder des biens dans la province.
Dans les cas moins graves, il sera nécessaire au juge d'avoir l'accord du joueur pour prononcer le bannissement.

Tout juge qui outrepasserait ses règles concernant les différentes peines se verrait sanctionné par une Cour d'Appel.


Déjà on parle de substituer or ma cliente a eu une peine de prison et un bannissement. De plus cette peine concerne les cas graves, le TAOP ne fait pas partis des cas graves. Ma cliente est accusé d'organisation de révolte et pour cela elle est condamné sans preuve à 3 mois d'exil et avec des menaces de mort si elle ose vouloir rentrer chez elle. Sans compter qu'elle a également eu de la prison à faire, 6 jours. La peine n'est pas proportionné à la "faute".


La femme ne cessait de parcourir la pièce, laissant sa voix porter dans toute la pièce, s'arrêtant pour boire mais aussi pour capter l'attention de la Cour.
Elle savait que son réquisitoire était long mais vu l'ampleur du procès elle n'avait pas le choix.


Je vais aborder le dernier point avant de me retirer. Le dernier mais non le moindre. Le doute quand au rendu d'une justice équitable. Ce doute prends plusieurs forme, la première le témoin impartial, le second, un réquisitoire plus que douteux et le dernier, le verdict rendu selon des sentiments personnels.

Quand on y prête attention, ce témoignage n'apporte rien. Cette femme n'est là que pour nuire à ma cliente. Il faut savoir qu'elle a été mise en procès pour trahison par ma cliente et ne doit sa relaxe qu'au pardon comtal. Et comme par hasard, elle témoigne contre la personne qui l'a mise en procès, étrange comme coïncidence. De plus le témoin affirme que la Cour a eu une preuve de la culpabilité de ma cliente par le biais d'une affiche. Or la Cour n'a eu qu'une adresse en aucun cas l'affiche que ma cliente a écrite n'a été présenté à la Cour. L'impartialité du témoin est donc remise en cause. En plus la femme n'a pas clair dans ces propos, je la cite "on a pu voir dans les rues", elle l'a vu ou pas ? Faudrait savoir et surtout être sur de soit.


Lecture du vélin.


Parlons du réquisitoire. Ah le réquisitoire. Il est bourré d'incohérences, de suppositions et d'hypothèses en tous genres.


Citation:
D’après les divers témoignages que nous avons reçu


Ah ? Moi je n'ai vu qu'un seul témoin et encore si on peut la compter parmi les témoins.


Citation:
"dame Nessty serait " ou "Elle aurait saoulé" ou "elle aurait" ou "Des bruits courts mêmes" ou "Certains disent" ou "mais ce n’est pas très clair" ou "conduisent à conclure qu’elle serait la responsable"


Tout ces termes implique le conditionnel, et celui ci implique des questionnements, des incertitudes mais en aucun cas des affirmations. Le procureur n'est pas sur de lui.

Passons à la suite, ma cliente est accusée d'utiliser la magie noire.
Attendez je relis les mots exacts.


Cherche le parchemins.


Voilà.

Citation:
elle aurait eut recours à la magie noire pour ensorcelé d’autres.


Monsieur le juge, je suis évêque, vous pensez bien que si Dame Nessty était une créature du sans nom je l'aurais remarqué je la connais depuis bien longtemps. Il faudrait aussi apporter les preuves de cette accusation.

Quand on continue la lecture du réquisitoire on tombe la dessus.


Citation:
Ce qui est certains par contre, c’est qu’un faisceau de présomptions graves nous conduisent à conclure qu’elle serait la responsable des émeutes


Le procureur admet qu'il n'a aucune preuve, que des présomptions. Comment peut on juger sans preuve.

De plus,


Citation:
Le châtiment pour cette infâme crapule doit être exemplaire !


Les propos du procureur envers ma cliente sont diffamants, tant qu'elle n'est pas jugé, elle est innocente. Il n'a pas à se comporter ainsi ce qui influence la juge.

Dernière pause avant le final.

Le verdict, que l'homme ici dans la salle à donner est basé sur les sentiments personnels.
Le juge annonce la culpabilité de ma cliente ainsi que celle du sieur protozoaire. Or celui-ci au moment du jugements de ma cliente n'a pas été encore jugé. On voit donc bien que cette affaire est conclu d'avance.

De plus le juge dit que ma cliente à provoqué des émeutes, à tenté de prendre le château mais aucune preuve n'a été apporté lors du procès.

De plus le verdict a été rendu pile au moment où ma cliente sortait de convalescence. Le procès a donc duré en longueur afin que ma cliente puisse être mise dehors. Tout était prévu à l'avance.

Voilà monsieur le Président, j'ai finis.


Et elle retourna s'assoir auprès de Nes.
_________________

Doyenne des Dragons et de Belrupt - Maître du Haras Royal - Professeur à l'Inquisition - Intendante de l'Atelier des Doigts d'Or
Hugoruth
Je vous remercie, Maître. Si le Comte Cristof désire intervenir, la parole est sienne.
_________________
Cristof
Le Comte d'Aulnay de Saintonge se leva et pris place pour une longue plaidoirie.
D'une voix calme, sans énervement et avec courtoisie, il s'adressa à la Cour.


Votre Honneur, puisque vous me donnez la parole après avoir répondu à vos questions, et que je vais enfin pouvoir m'exprimer librement dans ce procès de seconde instance.
Je voudrais tout d'abord dire à la Cour, combien il est surprenant que les témoins de l'accusation, le Procureur et le Juge de première instance se retrouve en position de défenseur et je citerai en cela le juge Aldin de Thau à l'ouverture de ce procès.


Citation:
La défense sera représentée par Messer Xavix et Damian.du.cheroy et Messer Cristof, respectivement Procureurs et Juge de prime instance et par le témoin cité en prime instance, dame Kalimereth pour l'accusation.


Ne sommes-nous pas là pour juger à nouveau la même affaire ? Enfin pas nous, vous, puisqu'il semble que nous ayons commis des erreurs en première instance.
Du moins c'est ce qu'en a pensé la Procure d’appel, si elle a décidé de casser le jugement de première instance, c'est qu'elle a au moins retenu un des arguments invoqués dans le dossier d'interjection en appel. Car si la peine de prison a été effectuée, le bannissement lui, a été suspendu. L'acceptation est donc déjà en soit une décision de justice et une sanction pour l'accusation, le juge et le Procureur de première instance.
Comme cette décision est irrévocable et non motivé publiquement, à quoi bon perdre son temps à décortiquer la moindre erreur commise en première instance ?
Après tout, cela ne changera rien aux preuves et aux témoignages que la Cour pourra récolter concernant le délit.
Que la Procure d'appel nous explique nos erreurs afin de ne plus les commettre, ça je comprendrais, mais là on fait quoi en fait.

L'accusé Nessty et son avocat passent leur temps à parler de tout sauf de l'affaire qui nous a menée ici. Vice de forme de ceci, vice de procédure de cela...et je passe mon temps à défendre un verdict qui a été cassé. Mais on est quand même pas ici pour faire le procès d'un verdict, du moins je l'espère parce qu'en vertu des statuts de la CA, je cite :


Citation:
Art. 222-11-1 : De la révision des verdicts des premières instances
La Cour d’Appel est compétente pour traiter toute interjection en appel d’un jugement rendu par les cours de justice comtales et ducales des provinces sises en le Royaume de France. Elle est tenue de juger en seconde instance les affaires qui lui sont dévolues.
Elle est en droit de modifier, partiellement ou totalement, les verdicts prononcés en première instance. Elle peut également confirmer un verdict, en ajoutant ou non aux motifs de la décision précédente des motifs nouveaux. Enfin, elle peut aussi, simplement, déclarer son incompétence à juger une affaire.


J'ai beau lire en long et en large, je ne vois pas que la Cour d'Appel est là pour juger un verdict ou un réquisitoire de procureur, et il ne me semble pas que la Cour d'appel soit habilité à changer un fait précis qui est qu'en première instance, l'accusée est Nessty.

Pourtant c'est bien cela que le Juge Aldin de Thau dit à l'ouverture du procès :


Citation:
La partie requérante sera représentée par Dame Nessty assistée de son avocat, Maître Poupounet.


Elle n'est pas requérante, elle est accusée...
Pourquoi en deuxième instance cela changerait-il ?
Parce-que vous avez toujours fait ainsi ?
Et bien je vous le dis, il est temps que cela change...

Aussi, je vais arrêter de m'attarder sur ce sujet et en revenir à cette affaire, car je vous envie.


Le Comte marqua alors une pause pour fixer le Juge.


Oui, je vous envie car au cours de ce procès, il y a eu une différence notable avec celui de première instance, l'accusée s'est présentée et s'est exprimée en ce lieu. Avouez tout de même que sans la présence de l'accusée pour un débat contradictoire, il est bien difficile de savoir avec certitude si l'on a été juste dans son verdict. Oh, évidemment, sa présence vous a valu d'avoir un équidé dans ce tribunal peu habitué à la chose, mais vous aviez déjà la présence d'un des baudets du Poitou si cher à l'accusée, et rien ne m'étonne plus avec cette personne.
Toutefois ce faisant, et puisqu'elle a pu apporter un témoignage supplémentaire à cette affaire, et puisque je ne suis pas tenu à la neutralité des débats dans ce procès, j'ai moi aussi des pièces supplémentaires à ajouter au dossier.

En effet, je voudrais en revenir aux faits qui ont été reprochés à l'accusée et que celle-ci nie. C'est à dire qu'elle était la meneuse d'une série de révolte à Poitiers. Que ces révoltes ont permis au Sieur Protozoaire de prendre le contrôle de la mairie de Poitiers et que non contente de cela, elle a, avec ses troupes, tentés plusieurs fois par la suite de prendre le Château de Poitiers.

Aussi, je verse les preuves suivantes :


Citation:
[Tentative de révolte] Gerscorp (27/09/1457)

Citation:
Moi, Nessty, grande Vilaine ayant donné l'ordre d'assaut, armes aux poings et couleurs des Vilains haut dans le ciel lors des offensives contre château et mairie pictaves du 24 au 27 septembre 1457, certifie ne par connaitre Gerscorp et ne pas le compter parmi mes troupes.

Toute information prétendant le contraire n'est que diffamation ou délire éthylique d'un défenseur pictave. Et comme l'on sait, les défenseurs pictaves étaient tellement imbibés le soir des offensives du 24 septembre 1457. que la mairie de Poitiers nous a été littéralement offerte, sans conteste possible. La persistance d'une boulasse chez ces mêmes personnes devant prévaloir sur la crédibilité d'un quelconque témoignage devant la cour de justice poitevine.

Que justice soit rendue sous Aristote et la Coutume poitevine sans qu'un inconnu et un innocent comme Gerscorp ne soit accusé à tors !


Fait en ce dernier jour de septembre 1457 dans l'enceinte de la ville de Poitiers.


[Tentative de révolte] Ivons (26/09/1457)

Citation:
Moi, Nessty, grande Vilaine ayant donné l'ordre d'assaut, armes aux poings et couleurs des Vilains haut dans le ciel lors des offensives contre château et mairie pictaves du 24 au 27 septembre 1457, certifie ne pas compter sieur Ivons parmi mes troupes.

Toute information prétendant le contraire n'est que diffamation ou délire éthylique d'un défenseur pictave. Et comme l'on sait, les défenseurs pictaves étaient tellement imbibés le soir des offensives du 24 septembre 1457. que la mairie de Poitiers nous a été littéralement offerte, sans conteste possible. La persistance d'une boulasse chez ces mêmes personnes devant prévaloir sur la crédibilité d'un quelconque témoignage devant la cour de justice poitevine.

Que justice soit rendue sous Aristote et la Coutume poitevine sans qu'un inconnu et innocent comme sieur Ivons ne soit accusé à tors !


Fait en ce dernier jour de septembre 1457 dans l'enceinte de la ville de Poitiers.


[Révolte] _elisabeta_ (27/09/1457)

Citation:
Moi, Nessty, grande Vilaine ayant donné l'ordre d'assaut, armes aux poings et couleurs des Vilains haut dans le ciel lors des offensives contre château et mairie pictaves du 24 au 27 septembre 1457, certifie ne pas compter dame _Elisabeta_ ou toute autre femme enceinte parmi mes troupes.

Toute information prétendant le contraire n'est que diffamation ou délire éthylique d'un défenseur pictave. Et comme l'on sait, les défenseurs pictaves étaient tellement imbibés le soir des offensives du 24 septembre 1457. que la mairie de Poitiers nous a été littéralement offerte, sans conteste possible. La persistance d'une boulasse chez ces mêmes personnes devant prévaloir sur la crédibilité d'un quelconque témoignage devant la cour de justice poitevine.

Que justice soit rendue sous Aristote et la Coutume poitevine sans qu'une innocente sur le point d'accoucher comme _Elisabeta_ ne soit accusée à tors !


Fait en ce dernier jour de septembre 1457 dans l'enceinte de la ville de Poitiers.


[Tentative de révolte] Ryo22 (25/09/1457)

Citation:
Moi, Nessty, grande Vilaine ayant donné l'ordre d'assaut, armes aux poings et couleurs des Vilains haut dans le ciel lors des offensives contre château et mairie pictaves du 24 au 27 septembre 1457, certifie ne pas compter Ryo22 parmi mes troupes.

Toute information prétendant le contraire n'est que diffamation ou délire éthylique d'un défenseur pictave. Et comme l'on sait, les défenseurs pictaves étaient tellement imbibés le soir des offensives du 24 septembre 1457. que la mairie de Poitiers nous a été littéralement offerte, sans conteste possible. La persistance d'une boulasse chez ces mêmes personnes devant prévaloir sur la crédibilité d'un quelconque témoignage devant la cour de justice poitevine et notamment en ce qui concerne la reconnaissance nominative d'une personne parfaitement inconnue en nos terres poitevines.

Que justice soit rendue sous Aristote et la Coutume poitevine sans qu'un inconnu et un innocent comme Ryo22 ne soit accusé à tors !


Fait en ce dernier jour de septembre 1457 dans l'enceinte de la ville de Poitiers.


[Tentative de révolte] Feodorowka (25/09/1457)

Citation:
Moi, Nessty, grande Vilaine ayant donné l'ordre d'assaut, armes aux poings et couleurs des Vilains haut dans le ciel lors des offensives contre château et mairie pictaves du 24 au 27 septembre 1457, certifie ne pas connaitre dame Feodorowka et encore moins la compter parmi mes troupes.

Toute information prétendant le contraire n'est que diffamation ou délire éthylique d'un défenseur pictave. Et comme l'on sait, les défenseurs pictaves étaient tellement imbibés le soir des offensives du 24 septembre 1457. que la mairie de Poitiers nous a été littéralement offerte, sans conteste possible. La persistance d'une boulasse chez ces mêmes personnes devant prévaloir sur la crédibilité d'un quelconque témoignage devant la cour de justice poitevine.

Que justice soit rendue sous Aristote et la Coutume poitevine sans qu'une inconnue et innocente comme dame Feodorowka ne soit accusée à tors !


Fait en ce dernier jour de septembre 1457 dans l'enceinte de la ville de Poitiers.


















Dans chacun de ces dossiers, l'accusée affirme donc ainsi à cinq reprises, être la grande vilaine qui a donné l'assaut, armes au poing, contre la mairie et le Château Pictave du 24 au 27 septembre 1457. Certes, elle prétend ne pas connaître ceux qui ont écouté son appel à la révolte, mais elle reconnaît clairement avoir lancé l'appel, et que les agissements de ces différentes personnes peuvent être considérés comme découlant de son appel.
Alors moi, je ne sais pas ce qu'il vous faut pour croire qu'une sanction exemplaire était requise pour cette chieuse devant l'éternel, mais pour moi c'est bien assez.

Maintenant et pour les esprits chagrins, qui ne se retrouvent pas dans le Château Poitevin pourtant libre d'accès, j'apporte les preuves sous une autre forme.
Une forme utilisé par l'accusée elle-même pour déposer son interjection en appel.

Voici donc les courriers sous une autre forme :


Lettre de l'accusé dans l'affaire Gerscop
Lettre de l'accusé dans l'affaire Ivons
Lettre de l'accusé dans l'affaire _Elisabeta_
Lettre de l'accusé dans l'affaire Ryo22
Lettre de l'accusé dans l'affaire Feodorowka

Ajoutez à cela les deux autres courriers précédemment cités où l'accusée s'incrimine encore elle-même, et à nouveau sans avoir besoin de notre aide pour cela ...et je pense que la coupe est pleine en ce qui concerne les preuves de sa culpabilité qu'elle revendique sept fois au final.

Parlons maintenant du préjudice subit par le Comté du Poitou, et qui justifie en soit une peine très sévère. Ce que tente maladroitement de calculer l'avocat de l'accusée, ce sont les frais de la défense du Château Poitevin sur plusieurs jours.
Comme nous venons de le voir, après la prise de la mairie de Poitiers, il s'en est suivit au moins deux jours de révolte contre le Château.
Je dis deux jours, car maintenant nous savons que ce n'est que deux jours, mais tant que les troupes de Nessty n'avaient pas quitté la place, il nous était impossible de relâcher nos défenses. Et si nous avions identifié des éléments faisant partie de ses troupes, nous ne savions pas avec exactitude de combien de brigands se composaient les dites troupes.
Ces tentatives, bien qu'infructueuses, ont donc obligé le Comté du Poitou à défendre pendant plusieurs jours, et ce bien au delà du 27 Octobre 1457, mais aussi sur tout le territoire quand ceux-ci quittèrent le Poitou.
Il faut donc bien avoir l'esprit, que les conséquences de ses actes se sont prolongés bien au-delà de la prise de la mairie ou du dernier jour où nous dûmes repousser les assaillants.
Toute tentative de calculer avec précision les frais engendrés par les conséquences de ces multiples révoltes serait vaine, et il est normal dés lors d'avoir estimé ce préjudice financier tout en répartissant la somme sur tout les participants à ces troubles.
Mais ce préjudice fut encore le plus faible à supporter, le pire c'est le chaos qu'entraina la prise de la mairie. Les Pictaves en colère se ruèrent à l'assaut de la mairie, mais se faisant ils s'attaquaient également au Château et aux défenses que nous avions mis en place. Il fallu rassurer la population, appeler au calme et ce pendant plusieurs jours pour que la reprise de la maire se fasse dans l'ordre et sans faire tomber les défenses du Château.

A l'honorable cour, je demande de bien vouloir corriger l'acte d'accusation, pour qu'il soit à la mesure des délits commis par l'accusée et aux conséquences lourdes que ceux-ci ont engendré.
Enfin, aux Juges qui devront délibérer, je vous demande une peine exemplaire pour qu'ainsi les ennemis de la France sachent qu'on ne s'attaque pas impunément aux vassaux du Roy de France.

Je vous remercie de m'avoir écouté.

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Cristof
Votre honneur, je voudrais ajouter une pièce de dernière minute, puis-je ?
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--Poupounet
Elle ne put laisser faire c'était trop.
Elle se leva.

Monsieur le Président je m'insurge !

Je n'ai apporté que des documents que Sa Grandeur pouvait connaitre et des ancien procès. Lui ne fait qu'apporter de nouveaux documents par rapport au procès de prime instance et en plus sans en parler avant.

Ma cliente devrait avoir le droit de réponse et surtout il aurait du les apporter avant !

Si on cache les documents pour les sortir quand on ne peut plus répondre c'est trop facile !
Nessty
Nessty tira sur la manche de Poup pour la calmer et lui tendit un verre de vin. Bah vi, la gueuse avait capté la source de Poup et n'allait pas se gêner pour taper dedans. C'était même à croire que le tribunal s'était transformé en partie champêtre à en juger le nombre de paniers emplis de victuailles qui avaient fleuris en ces lieux pour conjurer la longueur de la séance. Sous peu, on verrait peut être des bonnets de nuit apparaitre parmi les spectateurs prêts à passer la nuit en salle d'audience pour ne point perdre une miette de ce procès.

L'enchignonnée en profita pour souffler à sa nanavocate tel un coatch briffant un boxeur prêt à monter sur un ring.

Pssssssssssssst, de c'que j'suis capable d'voir d'ici, y a même pas ma signature...

D'ailleurs, elle lui passa même un ptit coup sur le front et le haut du décolleté avec la serviette à petits carreaux rouges et blancs recouvrant le panier pour redonner à Poup son air pimpant.

L'doit confondre "armes au poing" avec "armés de chopines et bouteilles" comme dans ce que j'ai exposé d'vant cette cour. Tout comme il semble avoir oublié d'où sort l'état de la maréchaussée, d'mon rikikizizitoire A croire que l'Tof a dormi pendant tout le temps de ma défense ou qu'il est tellement désespéré que...

Gros soupire de la gueuse qui se rendait compte qu'une fois de plus le jugelot poitevin pataugeait dans la choucroute jusqu'au cou et se fichait de ce qui pouvait se dire devant lui, préférant se cantonner malgré tout à son jugement prémédité.

Psssssssssssssst, Poup ! Demande au Tof si ces documents ont été produits au tribunal ou s'il les sort de son chapeau d'magicien poitevin ?

Puis demande lui aussi pourquoi son seul témoin, la Kali-commèrette qu'est morte mais finalement pas morte, n'est même pas v'nue témoigner ici alors qu'elle a été appelée officiellement à l'faire... Un témoin qui ne confirme pas ses dires, un procureur qui n'ose pas confirmer son réquisitoire et un juge qui est obligé d'inventer des preuves, ça m'fait sourire...


Gigotant d'excitation sur son séant, la Vilaine secoua à nouveau la manche de Poup, sans prendre gare au verre qu'elle pouvait encore tenir.

Puis demande lui aussi s'il sait que le Poitou a toujours en son conseil une régicide, Icie l'Glaçon, celle qu'a tapé sur l'Roy y a bientot 2 ans. Paraitrait même que l'Tof la remplace à la chancellerie... ça c'est une ennemie car en dehors des futs, j'ai rien tapé à Poitiers môaaaaaaaa...

Puis... mouarf... vi... j'me tais....


Le regard de Poup que Nessty croisa en dit long et la Vilaine pencha le chignon pour cacher son sourire et surtout se pincer les lèvres pour se taire avant que le jugelot ne se mette à râler après la bavarde.

Promis, j'me tais Poup... mais... humpf... vi vi.... chut...


C'était plus fort qu'elle...
Hugoruth
Comte, je vous avoue que votre requête me met assez mal à l'aise. Je n'ai aucun souci avec l'apport de nouvelles pièces mais à ce moment précis de l'audience, c'est à dire les conclusions, cela nous forcerait à rendre la parole aux Dames Pouponet et Nessty pour qu'elles puissent s'exprimer, à leur tour, dessus.

Le juge marqua une pause.

En conséquence, si vous désirez la montrer, faites, mais avec la connaissance que la partie adverse aura droit de réponse après et que leur réponse clôturera vos interventions à tous les deux.

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Cristof
Votre honneur, il est tout à fait normal que l'accusé et son avocat ait un droit de réponse par rapport à cela. Mais je réfute d'avoir caché quoique ce soit, tout les documents présentés sont soit en possession de l'accusé, soit libre d'accès à quiconque.
C'est d'ailleurs sur base de ce libre accès aux dossiers, que l'accusé et son avocat ont pu présenter des dossiers provenant des Archives Judiciaires Poitevines et évoquer la Jurisprudence. Nos sources sont identiques, si elles acceptent l'existence de leurs preuves, elles doivent accepter l'existence des miennes puisque provenant du même endroit.

Pour ce qui concerne le fait que je les présente maintenant, et bien vu que c'était une première pour moi, et que jusqu'à présent je m'étais contenté de témoigner au sujet du procès de première instance, je pensais que nous en étions seulement à mon témoignage en ce qui concerne le procès actuel. Je ferais donc mes conclusions après que la défense, l'accusé et son avocat ait pu s'exprimer.

Mais passons donc aux preuves que je viens d'obtenir concernant le pillage des biens publiques.
Il s'agit de document et de correspondance fourni par Messire Jake de Valombre, actuel maire de Poitiers.


Citation:
De Jake de Valombre
Seigneur d’Hasparren
Maire de Poitiers

A Cristof
Comte d'Aulnay de Saintonge

Votre Grandeur,

En effet, Dame Nessty possède bien un mandat à la mairie depuis la nuit du pillage où elle s’est faite mandatée par un complice. Mes prédécesseurs et moi-même avons déjà tenté de récupérer le dit mandat mais la Dame le refuse catégoriquement. En attendant, a été volé et utiliser à des fins personnelles et la mairie de Poitiers doit payer des frais administratifs [PE en Commerce] pour les transactions qu’elle effectue avec le mandat. Je puis vous dire ce que le mandat comportait à l’époque.

Voici le contenu du mandat actuellement



Code:
Mandat numéro '603493'

Contrat :
Inventaire des marchandises :

Encombrement : 74

1281,85 écus
6 miches de pain
9 sacs de maïs
3 morceaux de viande
1 manche
1 charette


Hormis la perte des marchandises volées à la mairie, il faut ajouter un préjudice de 120 écus.

[ Rappel des règles : - toutes les semaines, 1 PE-Commerce est consommé par tranche de 10000 écus. A raison de 60 semaines depuis le pillage de la mairie, pour 2 écus par PE.]

Je souhaite entamer des poursuites judiciaires avec l’aide de la Touraine pour récupérer le dit mandat.

Je vous envoie copie des échanges épistolaire que j’ai eu avec la Dame en question.

Bon courage à vous,
Bien respectueusement,

Fait à Poitiers, ce 3 novembre de l’an de grâce 1458






















Citation:
De Jake de Valombre
Seigneur d’Hasparren
Maire de Poitiers

A Dame Nessty de la Noisette Sarcastique,

Salutations respectueuses,

Depuis que je suis maire, j’ai pu constater que vous êtes en possession d’un mandat appartenant à la municipalité de Poitiers que vous utilisez probablement à des fins personnelles.

Après enquête, j’ai appris que vous n’êtes plus résidente poitevine depuis plus d’un an et que vous avez élu domicile à Vendôme en Touraine. Vous n’êtes pas censée ignorer qu’un mandat attribué par la mairie, coûte à celle-ci.

Je souhaiterais d’urgence pouvoir récupérer le dit mandat avec les marchandises de la ville qui y étaient incorporées à votre réception de celui-ci. Il y a actuellement dans ce mandat : 1101,85 écus, 6 miches de pain, 9 sacs de maïs, 3 morceaux de viande, 1 manche, 1 épée, 2 boucliers et 1 charrette. Toutefois, il est possible que certaines des marchandises vous appartiennent.

Si vous pouviez ramener ce mandat endéans les 15 jours à venir, je vous en saurais gré.

Bien respectueusement,

Fait à Poitiers, ce 23 octobre de l’an de grâce 1458




Citation:
De Jake de Valombre
Seigneur d’Hasparren
Maire de Poitiers

A Dame Nessty de la Noisette Sarcastique,

Salutations à vous,

Votre réputation vous a précédé par monts et par vaux. Je m’attendais à un refus catégorique de votre part mais force est de constater que vous maniez bien le verbe. Trêve de bavardage inutile, passons, aux choses sérieuses.

Ainsi donc, vous n’avez jamais entendu parler de moi ? Comme c’est dommage. Vous sauriez que je ne suis pas homme à laisser tomber et de persévérer jusqu’au bout pour arriver à mes fins pour combattre l’injustice. Ce mandat appartient à la mairie de Poitiers et il est impératif qu’il soit rendu à son propriétaire. Et n’ayant ni contrat, ni signature dans l’intitulé du mandat, j’en conclu que celui-ci nous a été dérobé à l’aide d’un complice, tout comme vous avez pillé la mairie de Poitiers avant de vous installer en Touraine.

Comme vous devez sans doute le savoir, chaque transaction effectuée avec le mandat est répertorié dans nos registres à la mairie par nos scribes fonctionnaires, recevant régulièrement des notes de vos transactions par le biais de nos messagers. Et comme vous êtes visiblement une lettrée, vous pouvez bien y lire sur votre mandat : Vous êtes actuellement mandaté par la municipalité de Poitiers

Ce mandat ne vous appartient donc pas. Je vous rappelle également la mention royale noté sur tout mandat : Les transactions que vous effectuez ne le sont pas au titre du mandat qui vous a été confié. [Une fois que vous aurez cliqué sur le bouton 'changer' ci-dessous,] tous les achats que vous allez effectuer le seront pour le compte de la ville qui vous a mandaté, et non pour le votre : ce qui signifie [que] c'est la trésorerie du compte mandataire qui sera débitée lors de tout achat. PRENEZ GARDE : Tout abus de droit susceptible, directement ou indirectement, de provoquer votre enrichissement aux dépends de la ville peut entraîner des sanctions graves allant jusqu'à la peine de mort.

Vous utilisez un mandat sans l’autorisation d’un maire élu puisque celui-ci ne comporte ni contrat et ni signature officielle de celui-ci. Dans ce cas, vous êtes dans l’illégalité et vous êtes passible de poursuite judiciaire pour escroquerie comme l’indique la loi royale, je cite : Livre III - Chap. 2 - Art. 332-3 : Le Roy de France arrête en revanche que toute infraction d’escroquerie aux aimables commodités accordées par Sa Majesté sera immédiatement relevable d’une instruction devant la cour locale ad hoc.

Si vous ne rendez pas ce mandat municipal dans les plus brefs délais, je serai dans l’obligation de porter plainte à votre encontre pour escroquerie, pour vol de biens municipaux et pour utilisation abusive d’un mandat pour votre enrichissement personnel aux dépends de la ville qui doit payer quotidiennement des frais administratifs par votre faute.

Qu’il vous sied également de savoir qu’un traité d’entente et d’amitié est scellé entre nos deux provinces et que je ne manquerai pas d’avoir recours à la coopération judiciaire pour récupérer le mandat et ses biens appartenant à la mairie de Poitiers, sous couvert de la loi royale si vous n’obtempérez pas à ma requête.

Dans l’attente de lire votre réponse,

Cordialement,

Fait à Poitiers, ce 30 octobre de l’an de grâce 1458




Le Seigneur d’Hasparren a également en sa possession la réponse de Nessty, mais par respect des droits de l'accusée, je ne la publierai pas.
Il ne fait donc plus aucun doute que la prévenue se livre au pillage des finances publiques et que le Roy lui même invoque une peine pouvant aller jusqu'à la peine de mort en ce qui concerne l'usage abusif d'un mandat. Elle pourrait aussi nier avoir utilisé le mandat, je m'attends à tout désormais, auquel cas tout ce qu'il contient appartient à la mairie de Poitiers et serait donc le butin du pillage.

Votre honneur, je laisse la parole pour l'instant, et ce jusqu'à ce que je puisse exprimer mes conclusions.


Le Comte alla se rasseoir fort satisfait de sa prestation. Il regrettait que Xavix et Melinora écœuré par la Justice, n'ait pas voulu affronter Nessty.
Qu'importe, il l'affrontait seul, et ne leur en tenait pas rigueur.


Supprimé par LJD Cristof à 16h30 le 04/11/2010

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Nessty
Nessty toussota pour attirer l'attention de Poup. Elle était en train de découper, ou plutôt de déchiqueter, le mode d'emploi de la CA permettant de guider les requérants dans leurs premiers pas. Le billet ainsi obtenu, ourlé d'une jolie dentelle inégale, atterrit dans la main de la nanavocate.

Citation:
La Cour d'Appel n'ayant pas toutes les clés des divers Chateaux et autres endroits, ne peut rendre la justice sans un minimum de preuves auxquelles elle ne pourrait avoir accés.
Que seules seront pris en considération les preuves que La Cour d'Appel aura en sa possession (HRP :pas de liens vers d'autres lieux, mais des documents visibles par tous. Merci)

La gueuse avait produit des documents lisibles à la cour, réfutant clairement le langage trollien utilisé par les crétins se croyant dotés d'une intelligence suprême. Toute autre fioriture déguisée dans ses émotions, ses mots ou ses gestes pouvait tout au plus illustrer des souvenirs qui n'avaient en rien valeur de preuves à ses yeux et à ceux de n'importe quelle cour de justice. C'était quand même à croire qu'une nouvelle mode était en train de se propager en ce royaume : celle par laquelle les protagonistes terrestres étaient persuadés de détenir l'omniscience divine pouvant pousser l'aberration de leur croyance jusqu'à voir, oui bel et bien voir, en un mot prononcé, oui bel et bien prononcé, un document... comme si celui ayant prononcé ce mot avait une langue de lézard parcheminé ! D'ailleurs n'était ce point là le dernier motif d'accusation pour Haute Trahison invoqué par une dudununuche réputée être aussi stupide que blonde pour intenter une procès d'intention encore plus ridicule que celui fait par les poitevins fut un temps ? En entendant le comte Cristof, Nessty leva les yeux au ciel pour envoyer une ptite prière au Très Haut.

Mon pauv Stote... t'es mal barré avec des âneries comme celle là ! Un jour, ils vont te dégager d'ton nuage en s'présentant d'vant toi en juste corps bleu avec une culotte et une cape rouge. Ralalalalaaaaaaaaaaaa, j'te jure...
.
Mais là où c'était encore plus flagrant chez ce type de Horde Ridiculement Populaire se prenant pour des supers héros, c'est que ses adeptes étaient en mesure d'entendre, oui bel et bien entendre, une pensée exprimée par des sons, oui bel et bien des sons... Tant qu'à faire, hein ? Comme l'avait clamé l'Ptit Hihan très Rigoureusement et Très Prétentieusement alors qu'il était comte du Poitou : "Tout ce qui est en gargote est connu de tous !". Nessty savait alors déjà que l'Ptit Hihan prenait tout le monde pour des c*** à commencer par elle, mais quand même de là à faire de sa baudet-attitude une religion qui envahissait le Royaume...

... par respect des droits de l'accusée... nan mais l's'fiche carrément d'moi là !

La Vilaine bondit sur ses 2 jambes, 2 en effet car si elle en avait eu plus elle s'en serait servi pour les coller au derrière de Cristof qui se comportait en brave baudet du Poitou ! Quelle idée de fournir des documents datés de fin octobre 1458 comme preuve, alors qu'elle était ici pour des faits d'ivrognerie reprochés en septembre 1457, soit 1 an et 1 mois avant l'établissement de...héhéhé ça le pauvre Tof n'pouvait pas l'savoir... l'établissement d'une plainte auprès de la Sainte Inquisition contre le sorcier Jake de Marche-à-l'ombre ou quelque chose comme cela. Nessty s'exclama aussitôt :

Que l'on appelle immédiatement l'Inquisition !

Nan mais c'est quoi ça ? Vous n'croyez quand même pas que plus d'un an après j'ai garder les vieilles chaussettes puantes du comte Chian dans un sac renforcé en souvenir d'ce moment passé avec lui alors qu'il n'était que prévôt dans une alcôve thouarsaise ?

Nessty cracha sur les chausses de Cristof car s'en était de trop là, trop, trop, trop, trop... Si même un homme comme celui là se mettait user de sorcellerie, un homme pour lequel elle éprouvait encore un peu d'estime malgré son appartenance poitevine, un ancien au langage n'étant point entaché d'un accent scabreux, la Vilaine n'avait réellement plus rien à faire en ce royaume !

Votre honneur ! L'inquisition a été saisie pour cette affaire de devin pictave et c'est au plus grand d'entre eux, au camerlingue en personne que je suis allée porter ma plainte à Rome ! J'crois que j'vais être obligée d'y retourner pour témoigner de la complicité d'sir Cristof dans la propagande hérétique qu'il tente de faire passer en ce noble tribunal !

Nessty montra le dernier document puis reposa son potron là où il se devrait en marmonant.

X'cusez mon incartade votre Honneur mais ce sera là ma dernière intervention en ce procès, je n'ai plus rien à rajouter ! Mon avocate saura quoi faire.

Nessty s'enferma dans le mutisme le plus total, fusillant du regard le comte Cristof devenu un sorcier de pacotille.


Allons donc ! Quand on n'est plus capable d'assurer en RP contre un personnage, on passe au HRP pour contrer le joueur... Franchement lamentable et c'est bien pour éviter de voir ce genre de chose que j'ai pris la décision d'abandonner les RRs ! Donc inutile de me parler de MP forum IG ou autre, j'suis plus là à avoir la politesse à répondre à vos jeux pourris !

Alors en réponse à ce que je viens de lire, je conseille à ldj Jake et Cristof de se tenir un peu au fait des annonces des admins et notamment celle faite sur KAP dans laquelle on lit que les mandats "coffre-fort" ne sont pas interdits.

Citation:
04-10-2010 HRP - Entrevue avec les admins (cliquez pour lire)

9. Quand est-ce que vous fermerez le V2 des Royaumes et la foire ? Que pensez-vous de l'utilisation des mandats pour transporter des biens et mettre l'argent en sécurité ?

JDW : La foire va être fermée dans les prochaines semaines, du fait de la mise en place de l'encombrement. Elle sera remplacée par le marché des capitales, ou de la plus grande ville de la province, faute de capitale. Quant aux mandats coffre-fort, c'est une pratique qui détourne l'utilité d'une fonctionnalité de manière peu fair-play, le jeu donnant les moyens de protéger les mairies et châteaux de manière correcte. Nous comptons modifier les mandats pour empêcher cette entorse à la courtoisie entre joueur de maire et joueur de brigand. D'ici là, ce n'est cependant pas interdit.


Le conseil peu judicieux des admins des RRs encourageant à sortir du cadre de la CdJ pour harceler quelqu'un et que ldj Cristof a osé publier ici se discutera ailleurs, là où j'aurai encore accès.

Le reste... Un personnage donnant un accord de publication à la place d'un joueur, un joueur ayant mis des screen d'un forum annexe sans l'accord de l'auteur des courriers un personnage produisant un courrier HRP fait par un autre joueur aux admins en guise de preuve dans un procès RP... wouhaaaaaaaaaaaaaaaa ! Bravoooooooooooooooooooooooooooooooo ldj Cristof ! T'viens de décrocher l'pompon du boulet le plus ridicule dans sa mauvaise foi...

Adieu !

Ldj Ness








Cristof
Chère joueuse,

Bien que votre courtoisie laisse à désirer, j'ai décidé de retirer l'encart HRP ci-dessus, car je désire que mon perso assume RP son jugement.
Néanmoins quand vous faites références à la Charte du Juge, qui est un élément HRP dans le RP, c'est vous qui ouvrez la voie.

Si vous estimez que j'ai produit une preuve sans votre accord, faites-moi savoir les-quelles, je modifierai mon RP en fonction et supprimerai la preuve à charge.

That's only a game, keep cool.

LJD Cristof

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Hugoruth
Je commence à en avoir assez de voir des joueurs donner des leçons de RP aux autres. On m'a demandé si le MP reçu d'un admin pouvait être présenté et j'ai répondu oui. Pourquoi ? Parce que parole d'admin fait loi, au dessus de toutes les autres normes des RRs. Donc si les admins demandant qu'on cesse de mettre en procès pour de l'esclavagisme, on arrêtera. Point barre, fin du débat.

Ici, j'ai voulu savoir quelle était cet élément et je confirme ma demande. Et si certains joueurs en prennent ombrage et arrêtent le jeu, ils peuvent le faire sans venir attaquer les autres. Ceci sera le dernier encart HRP de ce procès.


Le juge fit signe à Maitre Pouponet d'intervenir si elle le désirait.
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--Poupounet
Désolé pour le temps de réponse mais il m'a fallu le temps de digérer tout ça. Maintenant que c'est bon on repart pour le rp. Je précise que je ne prends JAMAIS en compte le HRP pour mes rp même en CA.


Aliénor se leva retournant devant la Cour pour la dernière fois. Du moins elle l'espérait. Ce procès la fatiguait beaucoup.


Et bien Votre Grandeur, je ne renie pas que vous ayez apporté des minutes d'anciens procès. Non je parlais des courriers du Maire de Poitiers. Mais avant de vous expliquer pourquoi ces courriers n'ont rien à faire ici nous allons parler des courriers que vous dites de ma cliente.

Si je ne m'abuse, après m'être fait parvenir les copies des verdicts des personnes que vous citez, on se rends compte que vous les avez condamnés, quand je dis vous c'est le Poitou, ne le prenez pas pour vous personnellement. Donc ils ont été condamnés, cela signifie donc que vous ne croyez pas les paroles de ma cliente, elle se retrouve donc innocenté des maux dont vous l'accablez.
Par contre c'est gentil de donner le chemin des archives du Poitou mais la CA a été clair, les preuves doivent être fournit ici pour qu'elle soit valide. je demande donc que ne soit pris en compte que les lettres fournies.


Petite pause avant de reprendre sur l'histoire du mandat.

Dites nous sommes en février 1458 et votre document date de novembre 1458, soit y a une erreur soit votre maire est un faussaire.
Cristof
Je sais que le temps passe vite, mais il n'y a aucune erreur, vous pourrez le constater par la datation du verdict lorsqu'il sera rendu. Oui je donne le chemin de nos archives où se trouvent les originaux scellés de la main de l'accusée. Je l'ai déjà expliqué, en dehors de toutes sorcelleries un document unique ne peut se trouver en deux endroits simultanément.

Pour être très clair, les originaux sont dans les archives (publiques, sans besoin d'inscription sur ce forum privé), les copies se trouvent ici.

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Elisabeth_stilton
Dites faudrait savoir parce que bon sinon je poste avec mon nouveau perso qui est aussi avocat vu que l'autre est mort depuis un baille. Parce qu'un avocat mort qui plaide je vous dis pas la cohérence.

Donc pour le procès on est en février ou en novembre, j'adapterais mes réponses et surtout avec qui je poste.

Merci de m'éclairer.

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Doyenne des Dragons et de Belrupt - Maître du Haras Royal - Professeur à l'Inquisition - Intendante de l'Atelier des Doigts d'Or
Hugoruth
Le procès se déroule toujours en février.

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