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[RP]Auberge de l'Albigeoise : La vie continue

Nane94140

Mon but en ouvrant ce Rp est de permettre à ceux qui le souhaite de participer(c'est pourquoi mes rp sont toujours ouverts a tous). Je ne suis pas exigente sur le nombre de ligne, mais je n'accepterais pas de postes ou l'on ne connait pas les antécédents de la personne.

exemple : un perso apparait et parle directement sans qu'on sache qui il est ou d'ou il vient et surtout pourquoi il est venu.

Je demanderais donc à la censure de couper impitoyablement tout post incohérent avec le rp.
Pour coller à l'histoire ca n'est pas dur il faut lire les posts précédents et tenir compte des détails décrits. Je semble dure comme ca mais nous nous donnons du mal pour écrire nos textes nous les soignons et nous les bichonons de notre mieux pour faire un beau rp que tous auront plaisir à lire et à écrire.


Depuis plusieurs semaines Nane restait tranquille dans l’auberge Elle n’osait plus sortir. Trop de fatigue due à cette grossesse. Pourtant, elle le voulait de tout son cœur ce petit être qui prenait forme, en elle, bien au chaud.

Ce matin la, une véritable frénésie l’avait prise. Elle avait expédié les enfants chez la voisine pour ne pas les avoir dans les pattes et Prudence à diverses taches à l’extérieur qui la tiendrait éloignée jusqu’à la nuit. Elle ressentait un gros besoin de silence et de solitude dans cette demeure sans cesse bondée et bruyante.

Au lieu de se reposer comme elle en a besoin elle se démène en tous sens, rangeant, lavant, changeant les draps des lits, de TOUS les lits. L’auberge en compte une vingtaine…. Bientôt tout est achevé mais sa frénésie ne se calme pas d’un poil. L’auberge reluit de milles feux tout est propre et sent bon les fleurs sèches et le foin qu’elle a répandu au sol à grandes brassées. Elle se rend donc à la cuisine sort ses ustensiles préférés. Quel calme quelle tranquillité dans la grande demeure désertée.

Le grand bol ou elle prépare à chaque fois des merveilles, quelques œufs, la farine, du bon beurre baratté du jour voila tout ce dont elle a besoin pour occuper ses mains et vider son esprit. Elle mêle les ingrédients ; la pate commence à prendre forme elle se fait lisse entre les mains ferme qui la pétrissent avec fièvre… D’un coup l’aubergiste se plie en deux….


Non d’un p’tit bonhomme pas déjà !!!

La première contraction lui scie le ventre en deux, sous la douleur incisive elle s’accroche à se qu’elle peut c'est-à-dire la jatte contenant la superbe pâte dorée qui se trouve devant elle…. La jatte s’écrase au sol, avec un grand bruit de verre brisé, comme au ralenti, les éclats volent en tous sens certains maintenus dans la patte molle et malléable encore. Ça n’était pas si fort les deux fois avant…. Elle serre les dents pour maitriser la douleur. Le médecin en elle analyse la situation d’un esprit vif. Elle se hâte de rejoindre la salle avant le spasme suivant mais il la saisit au moment ou elle passe la porte de la cuisine. Cette fois la douleur la fait choir. Ses jambes lui semblent molles, fragiles, comme si elles ne pouvaient plus la porter… Certes elle a pris beaucoup de poids pendant cette grossesse pourquoi ? Elle n’en sait rien vu le peu de nourriture ingurgité quotidiennement.

Elle continue à avancer en rampant tentant de rejoindre sa chambre au plus vite quitte à ressembler à un serpent qui a avalé une pomme l’image qui lui passe devant les yeux la fait rire un instant devant le cocasse qu’elle présente pourtant c’est dans un cri de douleur et un gémissement que s’achève ce rire, inutile d’appeler de l’aide, en effet Marcj ne doit pas rentrer avant quelques jours et les enfants ne reviendront qu’a la nuit largement tombée. Prudence…. Qu’en dire il vaut mieux qu’elle ne soit pas la, la brave fille est un peu simplette même si elle est emplie de la volonté de bien faire et ne saurait comment agir. Personne d’autre ne doit arriver ce jour… aucun pigeon ne s’est posé sur le rebord de la fenêtre pour annoncer un visiteur….

Elle se mord les lèvres et marmonne :


Je suis dans la panade la faut que quelqu’un arrive…. Vite… sinon j’y reste…. et mon petit avec.

Le temps semble défiler très bizarrement quand on souffre et pourtant à peine une heure s’est écoulée depuis le premier spasme, heure qui lui a semblé une éternité. Un liquide coule entre ses jambes elle regarde inquiète… du sang… cette fois c’est grave… le liquide d’ordinaire n’est que de l’eau lors des accouchements… jamais elle n’a vu, durant sa longue carrière de médecin et d’accoucheuse, de problème de ce genre….

La peur la plus animale la saisit une prière monte à ses lèvres certes cela fait un moment qu’elle a déserté l’église mais Aristote et Christos sont toujours présents dans son cœur elle murmure comme une litanie :


Par grâce seigneur Christos sauvez mon petit à défaut de moi faite que l’enfant vive ….
_________________
Marcj
Sur la route d’Albi, le retour…

Le voyage se terminait, et lui, comme Drumgray, était heureux de retrouver une route bien connue, celle du retour.
Cela faisait 17 jours depuis le départ d’ Albi, dix sept jours qu’ils avaient quitté ceux qu’ils aimaient, seize nuits a dormir seul et a rêver ….

Souvent il avait rêvé de sa douce, souvent était même peu dire, il rêvait toutes les nuits.
Rarement il se souvenait de ses rêves, ou quand cela arrivait il se rappelait juste quelques images et impressions, mais durant ce voyage chaque matin, dés le réveil il se souvenait.
Il faut dire que sont rêve était quasiment toujours le même…


Une sensation de bienêtre, puis la sensation de la pression d’un corps contre le sien il tendait la main et, sous le fin drap de lin, sentait la rondeur de ventre de sa douce qui annonçait l’heureux événement.
Dés lors il faisait courir sa main sur le ventre à la recherche d’une zone plus dure, plus bosselée, espérant un mouvement, un hoqueté, et dans les rêves précédents, cela se produisait, mais cette nuit se ne fut pas le cas.
Le début du rêve ne changea point, mais alors qu’il aurait du ressentir le tressaillement de la nouvelle vie, il ne sentit rien, par contre alors que ses rêves restaient habituellement silencieux, cette fois il entendit :
Houain ………………….Houuuuuin…………..Houinn……..
Il sentit la pression de sa main quitter le ventre de sa douce
Houinnn …..Houinnnnn….
Il vit le corps de sa douce s’éloigner, ils semblaient glisser tout deux de leur coté, elle tendait les bras, mais il lui était impossible de bouger, de l’attraper, de l’attirer de nouveau vers elle.
Lui, sa main restait tendue vers le ventre rond, mais il lui semblait que le drap de lin s’étirait de plus en plus, La distance entre lui et sa douce semblait grandir, grandir, et c’est avec horreur qu’il vit que le drap blanc était maintenant tendu comme s’il faisait plus de dix pas.
Houuuuuuain ………………….Houuuuuin…………..Houuuuuu……..


Et ces cris….ces cris atroces, le remplissait maintenant d’effroi…
Il ouvrit les yeux le corps blanc et glacé par la peur.
Le soleil se levait a peine.
Son œil le piqua et il essuya se qu’il assimila bien vite a une goute de sueur qui tombait de son front.
D’un revers de manche il s’épongea alors qu’une nouvelle goutte se frayait un chemin par son sourcil.

HOUUUuuuuuuuu ……………….HoUUuuuuuUUUuu

Il fit un bon et leva la tête.
Non de …………
Juste au dessus de sa tête, sur la branche du marronnier sous lequel il avait choisi de dormir cette nuit, un gros hibou le regardait en clignant des yeux.
Houuuuuu …………………………..HOUUUUU
Deux derniers cris, et il s’envola en silence.
Les images du rêve eux ne s’envolèrent pas.
La terreur l’avait quitté, mais l’angoisse lui serrait toujours le cœur.
Un sentiment de crainte et d’oppression l’emplissait.
Aujourd’hui il était bien décidé a rejoindre Albi au plus vite, et pas seulement Albi, mais sa douce.
Aujourd’hui il ne se contenterait pas de suivre Drum, autant que possible il le dépasserait … et ce soir ils seront au bras de leurs douces !

Drumgray
Le soleil pointait à peine, et déjà le cavalier noir était en route pour la cité. IL avait passé le reste de la nuit au domaine, mettant en ordre ses feuillets urgents, et pensant aux actions qui ne manqueraient pas de provoquer quelques personnes si bien pensantes. Passant devant l'hospitalet, encore enduit de sommeil, il pensa à son frère... Mais il devait en premier lieu vérifier que Marcj était bien arrivé chez lui.
Le cheval avançait à pas lent, laissant entendre le son de son sabot aux sens de ceux qui besognaient déjà : un paysan dans sa parcelle leva un œil suspect sur ce cavalier, une lavandière ne regardait plus son linge comme il la doublait, un pécheur s'emmêla dans ses filets en pestant discrètement contre l'intrus. Le cavalier, pourtant, ne nota rien, tout à sa destination. Aussi la porte arriva rapidement dans son champ de vision. IL mit pied à terre lentement et attacha sa monture à l'anneau scellé dans le mur. Il attendit un instant, se demandant si l'heure n'était pas prématurée, mais se ravisa. Il fallait s'assurer que l'homme était sain et sauf chez lui, et que la femme était désormais une mère. Le gant noir se leva...

Blam... Blam... Blam...
Nane94140
Le froid de la pierre du sol la réveille en même temps qu'une contraction plus douloureuse encore que les précédentes. Elle s'est évanouie en priant. surement un cadeau du Très Haut souhaitant la voir souffrir moins et ménager ses forces.

Blam... Blam... Blam...

Des coups contre la porte... Est ce son salut qui s'en vient ?

Au sol sa main se relève dans un appel au secours dérisoire... Puis retombe, la jeune femme est faible si faible... et de plus complètement frigorifiée, ses dents claquent, elle est restée toute la journée sur ce sol glacé sans pourvoir se trainer plus loin. Elle a pourtant atteint, avant de sombrer, le pied de l'escalier mais sans avoir le courage de s'y hisser.

Seul un gémissement parvient à franchir la barrière de ses lèvres. Dans sa tête il résonne comme les trompettes du jugement dernier mais en réalité il est si ténu qu'il ne fait pas plus de bruit qu'un cri de souris.

_________________
Drumgray
Rien... En tout cas, rien de convaincant... Pourtant son annonce frappée était toujours aussi forte ! IL avait bien entendu comme un bruissement, un déplacement vaporeux... Ce n'était peut-être que le chat... Pourtant Marcj lui avait annoncé l'imminence de la délivrance, alors ? Comment ne pouvait-il y avoir personne ? Et si...

Ha, non ! Pas Nane !

Drumgray oublia le lieu et l'heur et se mit à crier d'une voix puissante.

Nane ! NAANE !!!

Le seul sifflement qu'il avait perçu était surement une hallucination. LE sang du cavalier noir prit les choses en main, malgré la réflexion de son cœur. IL fit se lever un pied, et l'instant d'après, la botte s'écrasa sur cette porte verrouillée. La serrure sauta à l'intérieur, et un des gonds bougea sous le choc violent. Drumgray se précipita vers ce qui semblait être Nane.

Bougredieu ! Pas ça ! pas elle !!!

Drumgray se jeta sur elle, tout en enlevant ses gants et les jetant avec force vers l'arrière. La pauvre femme était entre deux mondes, frigorifiée. Son ventre était déformé, et tendu comme la peau d'une timbale de guerre. Le bras du cavalier passa doucement son sou cou... Il s'apprêta à la soulever, mais la fatigue du retour, et sa veille forcée de la nuit le convaincu d'attendre un peu d'en être capable. Il dégrafa donc sa cape d'un coup de dent, et sans lâcher la victime, il la couvrit au mieux et commença une friction sévère. Il ne manquerait plus qu'elle meure de froid !

Nane ! Nane ! Ne vous endormez pas ! Je suis là... Ne me laissez pas !

Il se mit à la bercer avec ferveur, espérant Dieu sait quoi... Ses mâchoires étaient si serrées que ses dents crissaient, et lui causaient une douleur épouvantable. Mais il aurait bien le temps de se morfondre. IL fallait d'abord faire au plus pressé... Encore un instant, et il la mènerait dans sa couche... Et il la délivrerait, lui même !
Nane94140
Un grand bruit de bois brisé, de métal qui tombe au sol... c'est la grande porte d'entrée qui vient de sauter sous un assaut furieux.

Enfin du secours ...

Dans l'état ou elle est, elle accepterait l'aide du Sans Nom lui même s'il se présentait pourtant bien que sa tenue sombre, tout ce qu'elle parvient à distinguer, soit un peu angoissante ce n'est pas le Sans Nom qui se présente. Une voix bien connue, qu'elle n'attendait pourtant pas, crie son nom

D'une voix hésitante elle murmure dans un souffle


Drum ?... Vous êtes enfin rentrés... Est-ce à dire que Marcj... Ou est il ?....

Sans forces, elle poursuit pourtant, la cohérence lui revenant quelque peu avec l'arrivée de ce secours inattendu et la chaleur qui commence à revenir dans ses veines avec la cape toute chaude encore de la chaleur du cavalier

Aller chercher Eric... ses herbes ... et Cricri si elle peut... la délivrance sera dure.... je n'ai plus de forces...

Elle a prononcé ses mots si bas qu'ils sont presque inaudibles.
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Drumgray
Surement pas ! Vous allez devoir me faire confiance !

bien sur qu'il allait suivre ces demandes ridicules, et la laisser plantée là, sans autre ressource qu'une cape minable, sale et encore humide de la nuit dernière. Puis, d'une voix plus basse, rassuré quelque peu par ce sursaut de vie :

Nane... entendez moi bien ! Je vais vous soulever, et vous mener à votre couche. LE temps que je le fasse, je vous demande de songer à votre époux. Oui, il est de retour, et oui, il va bien ! Il saura me prêter main forte ! Mais pour l'heure, il faudra me laisser faire...

Un sursaut de fierté, et La voilà soulevée comme si de rien n'était. Le cavalier renonça à épargner ses forces et entreprit donc le délicat voyage jusqu'à la chambre. Il remarqua que le feu des communs était bien fait, et que l'eau chaude ne manquerait pas. Ce qui était déjà ça... Tout en avançant, il ne la quittait pas des yeux, ne sachant si elle le voyait vraiment. Il posa m^me un baiser sur ce front glacial... Il fallait faire vite !
La chambre était là... la porte s'ouvrit sur le cortège improvisé, et Drumgray la posa enfin sur son lit. IL la couvrit, après avoir pesé la tension du ventre... Pas facile, ce qui s'annonçait, en effet ! IL lui agrippa la main, et tout en douce fermeté, la serra.

Nane... Nous n'avons que peu de temps... Et pas asez pour que je vous laisse seule. IL va falloir me faire confiance. et si vous voulez prier ce Dieu qui vous traite moins que rien, je vous en prie ! Je lui ferai une petite place !

Drumgray lui fit un sourire sincère, et se voulant rassurant.
Nane94140
Drum la porte maintenant elle sent les marche de l'escalier qui résonnent douloureusement dans son dos a chaque pas qu'il fait tout cela n'est pas normal.

Dans un sursaut de volonté elle agrippe le poignet de l'homme et serre avec une force inattendue chez cette femme aux limites de la souffrance.


Je vous fais toute confiance... mais cet accouchement est déjà épouvantable... alors qu'il commence tout juste.... J'ai besoin des herbes d'Eric... pour ne pas souffrir... et pour trouver la force de mettre ce petit au monde.... portez moi sur ma paillasse si vous voulez... mais appelez par la fenêtre... envoyez chercher du secours.... si comme je le pense on doit m'ouvrir le ventre a nouveau.....
Et puis j'ai atrocement peur.. peur de perdre l'enfant...
peur de perdre la vie...
peur de laisser Marcj seul... il a déjà tant subi...


Sa voix s'éteint, elle s'est évanouie de douleur, de peur et de fatigue mêlés.
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Drumgray
Même pas le temps de lui répondre ! Même à cet instant, elle ne lui laissait aucune chance. Une nouvelle fois, il lui fallait plier à sa volonté. Et voilà qu'elle était passée ailleurs... Comme le pouls ne donnait ps de signe inquiétant, malgré cette perte subite et visiblement signe d'une grande douleur, Drumgray osa la quitter un bref instant. Il dévala les marches, quatre à quatre, prenant la mesure des dégâts qu'il avait causé à la porte. les derniers pieds furent une glissade jusqu'au seuil, où il stoppa d'une main sur le chambranle.
La tête au dehors, à la recherche d'un ami, d'un homme connu... de quelqu'un digne de sa confiance... Il se donna une minute, avant de crier le nom de son frère... Avant de remonter et faire face à l'urgence !
Kikinet
Kiki ayant appris que Nane était sur le point d être délivrée, allât lui rendre une visite pour le cas ou elle aurait eu besoin de quelques courses pour elle et pour son bébé a venir

De loin elle vit la porte de sa maison grande ouverte !!Trouva ça très bizarre et plutôt louche

Elle hata le pas !! Et s aperçut que la porte avait été défoncé !!
Craignant le pire !! Vu que Marcj était absent, elle trouva que le mieux ce serait d ameuter tout le quartier commen ça si jamais il y avait un brigand qui s en serait pris à Nane il prendrait peur et essaierait de se sauver !

Mais Kiki l attendrait avec une pioche ! Le dos bien appuyé contre mur de la maison, elle lui en collerait un bon coup bien placé



« AU SECOUR !!! AU SECOUR !!!! VENEZ VITE !!! NANE EST EN DANGER !!
JE VOUS EN SUPPLIS !!! VENEZ TOUS M’AIDER !! FAITES SONNER LE TOCCIN
AMEUTEZ LA GARDE !! PREVENEZ ERIC ET CRICRI , ELLE EST PEUT ETRE BLESSER !!!! »



Elle se mis a son poste, tenant le manche de pioche bien fermement en main, prête a assener un coup inoubliable sur le crâne du malfrat, des que celui-ci pointerait le bout de son nez
Wendoline


Wendy rentrée depuis peu en Albi venait tout juste d'apprendre que son amie Nane était sur le point de donner naissance au bébé de son parrain !!!!

Elle accourut le plus vite qu'elle put, juste pour entendre Kiki appeler au secours.

Mon amie dis-moi ! comment va Nane ? et mon parrain n'est-il point revenu ? je le pensais sur le chemin du retour !
Que puis-je faire ? oh non !!!! ce petit va arriver , je suis heureuse, si heureuse !


Puis voyant la mine de Kiki, Wendy se reprit et la regarda inquiète tout à coup
Garriguette
Garri et Eric savaient leur amie sur le point d'enfanter et avaient décidé de se rendre auprès d'elle au cas où... Eric avait pris sa mallette contenant les quelques instruments qui pouvaient lui être précieux si...et Garri, sa besace avec les herbes médicinales et quelques fioles contenant des huiles susceptibles de calmer les douleurs. Ils arrivèrent devant l'auberge après un court trajet durant lequel garri, au grand dam d'Eric, n'avait cessé de lui dire :

Mon coeur, je ne sais pourquoi, mais une angoisse m'étreint bizarrement !! J'ai comme ...euh...un pressentiment ! C'est comme si quelque chose me disait que Nanou n'est pas bien !! Je sais, je l'ai vue hier soir et elle n'allait pas mal..mais là...j'ai un mauvais pressentiment

Eric avait beau tenter la calmer, Garri continuait à répéter

Pfff !! je n'aime pas ça Eric !:! dépêchons nous mon coeur !

Ils furent surpris de trouver Kiki et Wendy devant la porte éventrée de la maison et Garri s'exclama aussitôt

Nanou ?? Il est arrivé quelque chose à Nanou ??

Ils n'attendirent même pas la réponse et s'engoufrèrent dans l'auberge. Eric monta les marches quatre à quatre en direction de la chambre et Garri essaya tant bien que mal de le suivre... Elle glissa dans l'escalier mais se rattrapa de justesse au mur. Ils arrivèrent dans la chambre et y trouvèrent Drum penché sur Nanou qui semblait inconsciente. Garri mit sa main devant la bouche pour étouffer un cri et se précipita vers son amie. Elle lui prit le pouls, celui-çi battait faiblement mais battait...

Drum ? Qu'est il arrivé ?

Tout en questionnant Drum, elle enleva sa cape et ouvrit sa besace pour y prendre une fiole d'huile essentielle. Elle regarda Eric d'un air interrogateur, ses yeux le suppliaient d'agir au plus vite...
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Sosomagnifico
Déambulant comme habituellement dans les rues depuis quelques temps maintenant le peu de temps dont je me souvienne d'ailleurs depuis mon accidents et durant lequel j'ai fait quelques rencontres forts sympathiques. Passant près d'une auberge j'entendit des bruits des bruits terribles si forts que j'ai cru ressentir une souffrances en moi ne pouvant m'empêcher de m'approcher puis arrivants plus près des hurlements accompagnait les cris de souffrances.
[Nane??? Wendy??? que se passe t il ici??? Une naissance dieu a-t-il décidé d'apporter la vie ici?? Seriez-vous dépassé si vous m'accordez votre confiance je peux vous aidez j'ai l'impression de sentir ressurgir des images floues me rappellant cette scène comme si j avais déjà assisté a ce genre d'évènement . Puis-je vous apporter mon aide??? J aimerais tant pouvoir vous aider de quelque manière que ce soit. ]

Je suis là fixé des images hantent ma tête et la réalité fleurte avec l'imaginaire tout est flou et dans la précipitation et l'incompréhension des évènements je me redresse fixant tous le monde prêt à agir a quelque demande que ce soit...
Drumgray
A peine remonté au chevet de Nane, Drumgray entendit un remue-ménage, en bas... A en juger par les piaillements, ses amies étaient sans doute arrivées, et devant le désastre de la porte, ameutaient sans doute la maréchaussée. Tant mieux... Ainsi allait-il pouvoir rester à son côté.

Il était assis, sur le lit, une main posée sur ce ventre qui voulait défier la nature et la raison. Il la tenait par la main de l'autre. Une sorte de cercle, pour se rassurer... Aussi, quand il vit arriver en hâte son frère, suivi de Garriguette, il se détendit un peu. Ils avaient, eux, des compétences qu'il n'aurait jamais ailleurs que sur un champ de bataille. Sans lacher la femme en souffrance, il fit néanmoins place à sa sœur.

Elle est inconcsiente depuis quelques minutes, maintenant. Elle était au sol, en bas, quand je suis arrivé, ce matin... Et froide... Je l'ai monté jusqu'ici, mais peut-être n'aurais-je pas du... Elle a juste eu le temps de dire qu'elle craignait pour la vie de l'enfant, et qu'on s'acheminait sans doute à nouveau à ce qu'on lui ouvre le ventre. Voilà ce que je peux dire...

Drumgray se tut. Il n'avait pas à évoquer son angoisse. Il s'en tint juste aux faits qui pouvaient servir à la science médicale de ses frères.
Eric.mrk
Eric examina Nane... Inconsciente, le corps froid, la respiration courte, le rythme du coeur rapide... A l'évidence, l'enfantement était proche... terriblement proche... Et si la douleur l'avait plongé ainsi dans l'inconscience, alors qu'elle a l'expérience de ses précédents enfantements, sans doute que les choses se présentaient moins bien qu'ils l'auraient espéré...

Wendy, kiki, il nous faudrait des linges et de l'eau bien chaude... Garri, Drum, nous allons devoir assister Nane malgré elle... L'enfant bouge et au vu des spasmes de son ventre, il ne tardera pas à tenter une sortie... Drum, je sais que tu as l'expérience des enfantements difficiles... Celle ci risque de s'avéré précieuse, car je n'ai encore assisté qu'une femme dans ces instants... Et la situation était bien meilleure que maintenant ! Garri, peux tu m'aider à déshabiller nane pour la mettre plus à même d'enfanter ? Et où est MarcJ ?

Il songea qu'une aide plus qualifiée serait également bienvenue... Mais au moins Nanou n'était pas seule et cela augmentait les chances que cela se passe au mieux, pour l'enfant comme pour la mère !
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