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[RP ouvert : Captives ................]

Kachina
Les ténèbres, la douleur….. Mais surtout la peur, la peur qui lui broyait les entrailles, la faisait suffoquer et trembler.

Elle entendit des gémissements, des plaintes avant de réaliser que c’était elle qui poussait ces petits cris.

A tâtons, dans le noir, elle essaya de deviner où elle se trouvait.

Ses mains touchaient la pierre glacée et humide, ses vêtements étaient déchirés par endroit.

Elle grimaça de douleur et porta la main à sa tête. Sa main toucha une substance poisseuse et liquide, du sang.
Elle saignait. Elle essaya de se relever mais elle sentit le sol se dérober sous ses pieds et s’agenouilla pour ne pas tomber.

Alors tout lui revint à l’esprit tel un cauchemar dont on ne se réveille pas.

Elle se revit cheminant aux côtés de Théa, tenant les rennes de Cadichon qui tirait leur charrette.

Théa était allée pècher à Tarbes.

Et Kachina était allée à sa rencontre quand la jolie brunette avait décidé de rentrer à Lectoure. Elles étaient donc sur le chemin qui menait à leur ville .

Elles s'étaient laissées distancer par Taka et Wolf leurs compagnons de route, et petit à petit, s'étaient retrouvées seules.

Elles parlaient comme le font les amies, de leurs joies, de leurs déceptions aussi.
De l’amour, de la vie.
Elles marchaient d’un pas rapide, une torche à la main.

Elles s’étaient laissées surprendre par la nuit qui tombait tôt à cette époque de l’année. Elles avaient hâte de se retrouver dans leurs chaumière devant un bon feu de cheminée.

Soudain au détour d’un sentier, des cavaliers, trois hommes puissants qui sans un mot, leur barrèrent le passage.

- Holà Donzelles, vous allez où comme ça mes toutes belles ? Vous ne vous sentez pas un peu seules ?
--Cybere




Il les regardait, par la petite lucarne de la porte.

Un long moment déjà qu’il prenait un malin plaisir à détailler les formes étendues par terre.

Deux brunes, deux donzelles à la peau fine et aux cheveux longs et soyeux.

Il connaissait leur nom. Théa et Kachina .
Deux amies, deux inséparables. Le maître les voulait.

A Lectoure dans leur village, tout le monde les connaissait. Il n’aurait pas osé les approcher. Ils étaient tous solidaires dans ce village. Fallait pas toucher à l’un des leurs.

Il y a peu, elles étaient parties en voyage . Il les avait suivies. Accompagnées les manantes, pas trois hommes et un adolescent.


Protégées. Impossible à approcher.

Et puis à Narbonne, le vent avait tourné. Ils s’étaient séparés. Les jeunes femmes étaient reparties avec un homme seul. Mais l’homme était fort et agile . L’occasion était ratée.

Alors, patiemment, il avait attendu son heure.


Et aujourd’hui quand en taverne, Kachina avait parlé d’aller à la rencontre de son amie qui revenait de Tarbes , il avait souri tout bas.

De loin, il avait suivi la troupe composée d'un homme et de trois femmes et lorsque les deux brunes s'étaient retrouvées seules, il avait vite profité de l'aubaine

Au cœur de la forêt, profitant de la nuit noire, il les avait enlevées aidé d’e deux acolytes.

A présent, elles étaient à sa merci…………………………….
.L’une d’entre elle était inconsciente, l’autre sanglotait dans le noir.


En entendant ces pleurs, l’homme eut un sourire cruel. Il aimait ça, entendre une femme pleurer…………………….
Thea16
Elle se noie dans un lac aux eaux profondes.
Elle se débat, elle crie, l'eau emplit ses poumons.
Elle suffoque, elle manque d'air.
Devant elle, l'image d'un homme, aux yeux tendres, au regard doux, son homme, son loup : Wolf.
Elle l'appelle, elle a besoin de lui.
Mais déjà le visage s'estompe et l'eau glacée la reprend.
Elle tousse, elle ouvre les yeux.
Le noir absolu et des sanglots non loin de là.
Ses yeux s'habituent à l'obscurité. Elle reprend conscience petit à petit. Elle n'est pas en train de se noyer. Elle a juste rêvé.
Elle a fait un cauchemar.

Mais alors pourquoi ce froid qui l'envahit toute entière.
D'où lui vient cette douleur à l'épaule.
Pourquoi cette nuit qui l'entoure, ces pleurs. Et où est-elle ?

Soudain, dans sa mémoire, un nom qui revient :

Kachi ? Kachi ? , c'est toi ? Tu pleures ? Où on est ?

_________________
Kachina
Je suis là Théa, je suis blessée à la tête.

Tu vas bien, toi ?

Oh, ma Théa. Je ne sais pas où on est !
Je ne sais plus !
Mais j’ai si peur !


Les souvenirs affluaient la glaçant un peu plus d’effroi au fur et à mesure .
Elle revivait la scène :


Kachina avait relevé fièrement la tête, dissimulant la peur qui l’habitait.

Sur....... elles ne seraient pas de taille à se défendre. Théa avait bien une épée mais ils étaient trois armés jusqu’aux dents.

Elle tenta de faire face, relevant bravement la tête, les fixant du regard.


- Je suis Kachina, Kachina de Lectoure, et voici mon amie Théa ! Nous rentrons chez nous.

- Laissez nous passer Messires, je vous prie !


Pour toute réponse, il s’était approché d’elle et l’avait saisie à bras le corps, jetant sans façon devant lui, sur son cheval, malgré ses protestations.

Elle avait tenté de se débattre, essayant de se défendre avec la dague qu’elle portait à la ceinture mais l’homme lui avait donné un violent coup de poing et tout était devenu noir………….

A présent, elle se retrouvait là…………………….


- On est enfermées Théa. On nous a enlevées.

_________________
--Cybere
Elle s’est réveillée. L’autre lui parle.

Il les écoute, les yeux fixés sur les deux filles.

Elles sont vraiment girondes les donzelles. Bien faites et fières.
Des formes là où il faut. L’œil vif et le sourire moqueur.

Il les a assez observées en taverne quand elles dansaient le soir. Elles lui faisaient tourner le sang, l’obligeant à coucher sur la paille la première gueuse venue.

A cet instant, si il ne se retenait pas, il entrerait dans la cellule et il……………………….

Diantre, impossible. Le maître le tuerait. Il les veut pour lui. Pour lui seul.

Déjà qu’il a du assommer celle qu’on appelle Kachi.
Elle se débattait comme une diablesse, jouant des coudes et donnant des coups de pieds.

Un de ses complices quand à lui, a du croiser le fer avec la belle Théa . Il l’a blessée légèrement à l’épaule.

Le maître avait dit : intactes, je les veux intactes……….



Kachina
Rampant dans le noir, elle a rejoint Théa, la prend dans ses bras, lui parle.

Celle-ci laisse échapper un cri quand Kachi lui touche l’épaule.

Théa est blessée aussi, et elle ne répond bientôt plus, elle s’est à nouveau évanouie.

Kachi la laisse un instant, retire sa cape et recouvre son amie.

Puis elle fait le tour de la cellule, à tâtons, s’aidant des deux mains appuyées contre le mur, touchant la pierre humide et froides.
Enfin, ses mains touchent le bois d’une porte.

De toutes ses forces, elle cogne, appelle, supplie.


Elles sont en Armagnac, pas loin de chez elles.

Quelqu’un doit venir les délivrer.

- A l’aide ! Ouvrez ! Ouvrez ! Aidez nous ! Aidez nous !

_________________
--.ratatouille
Tapi dans un recoin de la pièce, depuis un moment il est aux aguets.

Deux humaines sont là, tout près de lui .

Dans son repère.

Tout d'abord, elles sont restées , un long moment, immobiles.
Juste leur respiration.
Aucun geste, aucun mouvement.

Il s'est approché, les a flairé. Une odeur d'humain.
L'odeur du danger.
Il s'ést éloigné. Il a attendu, prudent.

Mais depuis peu, elles s'agitent. Elles émettent des petits cris .

Une autre odeur parvint a ses sens aiguisés .
L'odeur du pain.
Elle provient de l'une des besaces jetées par l'homme au milieu de la cellule.
Son ventre affamé lui crie de courir vers le sac.
Son cerveau lui dit danger.



Mais soudain, l'une d'elle, celle qui a une sorte de grande queue qui lui descend jusque dans le bas du dos, se met à cogner de toutes ses forces sur la porte en poussant des cris stridents :

- A l'aide, aidez nous !

Sans réfléchir, complètement affolé par ces cris, le rat se précipite dans la besace, frôlant au passage les jambes de l'humaine.......



Kachina
Kachi cogne sur la porte. Elle a peur. Elle veut sortir de là.

Quelqu'un doit venir. Elles ne peuvent pas rester là, dans ce trou.

Qu'est ce qu'on leur veut ? Pourquoi ?

Ses yeux peu à peu s'habituent à l'obscurité. Théa remue faiblement à ses côtés, elle semble se réveiller.

Quelque chose frôle ses jambes. Un animal...................

Délaissant la porte, elle baisse les yeux et le voit.

Alors, elle perd tout contrôle, c'en est trop.


Elle hurle sans pouvoir s'arrêter, comme une possédée.

Elle hurle:


- Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahh ! !

Un rat, Théa, un rat !
Thea16
Le froid ,l’obscurité ,la douleur et les hurlements familiers de son amie la fit ouvrir les yeux.

-Mais ou sommes nous Kachi ? et pourquoi tu cris comme ça ?
que ce passe t-il ?


Je fait un mauvais rêve ou quoi la.

On est ou ? et ou est Wolf ?
Et c’est quoi cette bestiole la !!!!!


Elle regarda et cria de tout ces forces en voyant le rat

HAAAAAAAAAA

Théa voulu prendre son épée mais ,elle ne l’avait plus.Elle se cramponnât aux bras de Kachi.

Kachi sort nous de la, j’ai peur moi ,pourquoi on est la ?

_________________
--Karlovacko



Un vent qui gicle dans son oreille.

Un vent de "A".

Des sons de vent. Bizarre. Et bizarres les sons.

Le vieil homme, machinalement, porte la main à son front : le voila qui divague encore en entendant des voix. Et des sons de "A".

La canne caquette sur le coin du chemin, et le guide.

Il est trop vieux que pour encore marcher seul: aussi s'aide-t-il de ce morceau de bois qu'on nomme une canne.

Canne qui bouge, canne qui vente, canne qui guide en bougeant.

Il reprend sa marche de vieux, lentement, comme pour s'endormir en pleine promenade.

Il mourra en marchant, c'est entendu.

Et on le trouvera debout, canne en main, yeux fermés, cheveux déformés par le vent, visage rictusé par le froid du soleil.

Plus de son ?

"Tu as rêvé Karlo...."

Il part derrière la canne.


--Cybere
Il rit de la peur des donzelles.

C'est presque jouissif de les savoir impuissantes et terrorisées à sa merci.
Pour une fois, être le maître. Avoir du pouvoir sur quelqu'un.

Un bruit soudain brise son rire.

Quelqu'un passe, quelqu'un marche non loin de là.
Le bruit entendu est celui d'une canne qui racle les cailloux sur le chemin.

Cybere espère seulement que les piaillements des filles ne seront pas entendus.

Personne ne doit le voir. Personne ne doit se douter.

Il doit les faire taire.

Il ouvre la porte d'un geste brusque, pénètre dans la cellule sombre.



- j'vais vous calmer, moi, ribaudes !
Kachina
La porte s’ouvre soudain violemment. Kachi manque de tomber. Il entre.

- j’vais vous calmer, moi, ribaudes !


C’est lui..................... elle le reconnaît, celui qui les a abordée dans la forêt.
Celui qui l’a frappée.

Alors en elle, soudain, la colère succède à la peur.
Une rage froide l’envahit.

L’envie de tuer cet homme qui les a enfermées dans ce trou à rats.

Kachina se jette sur lui comme une furie.
Elle le griffe au visage et lui donne un violent coup de genou entre les jambes.

Elle l’entend rugir de dépit.

De ses deux mains, elle le pousse violemment contre le mur et crie :


- sauve toi Théa, vite !
--Cybere
La gueuse.............. elle surgit comme une diablesse, se jette sur lui.

Le coup qu'elle lui porte , le surprend.
Elle lui griffe les yeux;
Il recule et sent sous ses pieds, quelque chose qui lui fait perdre l'équilibre.

Le baluchon, il vient de marcher sur le baluchon.
Il entend un couinement et glisse, tombe et sent sa tête cogner le mur.

A peine le temps d'un juron
:

- sale bâtarde !

La douleur l'envahit et l'étourdit. Il porte la main à sa tête......
Kachina
D'un geste brusque, Kachi, sans perdre un instant, pousse Théa, hors de la cellule.

Le souffle court, le coeur qui bat trop fort.......

La peur, mais surtout l'espoir.............

Quelques marches, et là haut , la lumière.
Le ciel.
L'air pur.
Le souffle du vent sur leurs visages.

La liberté.
Elles sont libres.

Kachi prend son amie par la main, relève le bas de sa jupe et court, court sans se retourner.

Elle s'arrête un instant. Là bas , dans le lointain, le clocher de l'église, les remparts de Lectoure.
Elles ne sont pas loin.................. Elles sont sauvées.


Elles courent à perdre haleine, leurs pas résonnent sur les graviers. ..................

- Libres, Théa, on est libres ! Cours Théa, cours !


Wolf71


Enfin ils étaient sur le chemin du retour. Après un voyage un peu long

et rapide au sud du royaume et puis cette visite à Tarbes non planifiée,

Wolf se sentait un peu fatigué et il était content de rentrer à Lectoure pour

se reposer. En tout cas, il était heureux de retrouver Théa car il avait

passé quelques jours d'inquiétude, d'un côté pour la situation en Béarn et

pour l'autre à cause de sa santé.

A présent, ils marchaient sur une petite route qui traversait la forêt. Il

faisait froid et en plus c'était déjà la nuit, on ne voyait pas grande chose.

Théa et Kachi étaient en tête du groupe avec la charette. Elles se

dépêchaient à rentrer le plus vite possible. Tandis que lui et Taka restaient

un peu plus loin. Apparement elle avait pris trop de chopes en taverne, à

présent ce n'était pas facile de la faire suivre le groupe. Tout d'un coup,

Wolf a perdu de vue sa compagne. Il voyait plus ni la lumière de la torche

ni les jeunes femmes, même pas la charette.

" Allez on se dépêche !!! Je ne les vois plus. C'est dangereux sur les

chemins, il ne faut pas se séparer !"
, lança-t-il à Taka. Puis pensa que

décidément s'occuper des ivrognes cela retombait toujours sur lui. Enfin

bon, cela c'était une autre histoire.

Il accéléra le pas en tirant Taka après lui. Cela devenait inquiétant

aucune trace des filles.

" Théa, Kachi vous êtes où ? Là, ce n'est pas drôle du tout !!!", cria-t-il

mais aucune réponse.

Il s'arrêta et approcha la torche pour voir mieux les traces sur le chemin.

C'était bizarre. A quelques mètres devant eux, il y avait des traces de

quatre chevaux à part les traces de plusieurs bottes fraîches, hors avec eux

avait juste un âne. Les traces se perdaient sur un petit sentier qui se

détournait de la route principale. Tout cela devenait inquiétant. Il fallait

vite les retrouver. Si arrivait un malheure à sa louve, Wolf ne pourrait

jamais se le pardonner. Il prit l'épée de Taka et l'accrocha à sa ceinture en

se disant que de toute façon dans cet état cela ne le servirait pas à grande

chose. Puis en traînant son amie après lui, il poursuivra les traces tout en

éclairant le chemin.

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