Anoblissement de Yarwelh de Lacombe

Jo continuait de suivre la cérémonie qui s'allongeait un peu. La fin était proche et l'envie de boire un verre était très présente, et oui on est pas pillier de bar pour rien.

Continuant de sourire, Yar fut anoblie en cette belle journée bien fraiche

Yarwelh vit le regard de Mun se porter vers le coussin avec regret. Elle se plia de nouveau à l'exercice. Ca le faisait sourire en plus.
Profites, profites bien, pensa-t-elle.

C'est la grande responsabilité qui offre plus de devoirs que de droits.
* Tu l'a dis bouffie. Mais qu'est ce qu'il ma pris?*

Il finit sa tirade.
Yarwelh le regarda et sourit. Mais le sourire était celui d'un enfant qui s'apprêtait à faire quelque chose d'interdit.
Malgré le ton serieux et l'importance de la cérémonie, Yarwelh avait bien l'intention de s'amuser autant que Mun semblait le faire.

Elle profita du fait qu'elle tournait le dos à l'assistance, ils auront plus de mal a entendre....
Les premières paroles dites furent chuchoter à Mun

Tu n'arriveras pas a me mettre un balais dans le derriere avec une houppelande pour le cacher

Puis elle finit sa phrase a voix haute afin que tout le monde entende

Mais j'accepte

Yarwelh avait le sourire, celui de la malice. Bizarrement, elle s'etait un peu affranchie en acceptant ce lien. Elle allait décidément lui rendre la paraille... et le faire tourné en bourrique

Se penchant pour entendre les mots murmurés
Se mordant la lèvre inférieure pour ne pas lui dire et le coup de pied au ...
Avant même d’avoir fini de se parler intérieurement.
Mais j'accepte

Reprenant sa position, se frottant le front comme si il avait chaud.
Croissant ses mains dans son dos cette fois
Levez vous Dame Yarwelh de Contrexéville et accueillez vos invités et amis présent pour votre cérémonie.
Se demandant si Ersel n’était pas entrain de s’empiffrer sur le compte du Duché.

Yarwelh eu un rire crispé. Pourquoi crispé? car elle s'empechait de rire aux eclats. Mun avait l'air d'avoir chaud et cela, qu'est ce que ca faisait du bien.
Il s'epongea le front, semblant etre soulagé qu'elle eut finit avec tout les "j'accepte". S'il elle etait à sa place, elle serait pas si rassuré. Certes il avait finalement reussi a faire d'elle sa vassale, mais cela ne l'empecherait pas pour autant de le chercher. Qu'est ce qu'elle lui reservait ne serait ce que pour la suite de la cérémonie? Meme elle ne le savait pas, sur le moment cela sera un cri du coeur, naturel quoi, l'enrobage de noblesse étant superflu.

Pour le moment, elle se leva et fit un franc sourire de défi a Mun. Puis elle se tourna vers l'assemblée et s'occupa de ses amies, leur promettant ripailles pour soulager les estomacs. C'est qu'elle les connaissait les damoiselles ^^

S'écaatant un peu laissant entrer les ménestrelles
Après avoir pris Ersel de côté.

Le Germain sursaut voyant le Duc arriver
Cachant le morceau de poularde
Il sera fait suivant vos ordres Monseigneur
Laissant passer les servants de la cuisine .

Les ménestrels et la ripaille arrivèrent. C'était le coté festif qui allait de paire avec la cérémonie.
Mais Yarwelh n'avait pas la teste à la feste. Malgré le plaisir qu'elle avait eu a faire tourner en bourrique Mun, rien ne lui était réellement plaisant. Elle venait de s'emprisonner dans des devoirs dont elle ne voulait pas, venait de s'humilier en se mettant à genoux, chose qu'elle avait toujours refuser de faire, pour énerver une femme qu'elle n'aimait pas. Et par dessus tout, le seul homme qu'elle avait invité avait préféré de remplir des papiers plutost que de venir.
Son envie était de partir pour Nancy. Mais la encore qu'est ce qui lui avait pris? Ce voyage allait estre une torture: voyager à coté de l'homme qu'elle aime sans pouvoir le toucher, sans pouvoir l'embrasser. Vivre dans la mesme ville lui était déjà douloureux alors ces longues heures avec lui...
Ses paroles ces derniers temps était sans équivoques. Il ne l'avait certes pas repousser mais il n'avait rien fait non plus. Avait-il conscience qu'il la torturait?
Non en fait elle avait envie de... de rien. Il aurait fait plus chaud, elle se serait réfugiée dans la forest d'Epinal ou dans le jardin de sa petite maison d'Epinal qu'elle appréciait tant. Et si elle attrapait Boule de Suif et Boule de Neige et partait? Peut être que la boule qu'elle avait dans la gorge partirait.

Son regard croisa Vivlyne. Son amie était venue de loin, dans le froid, pour elle. Isis, Grib et Jo aussi. Juste pour elle.
Bien que la jeune femme haïsse l'hypocrisie, elle se força à sourire, comme si de rien n'était. Elle n'avait pas le droit de leur faire cela. Au contraire, elle devait les accueillir, les remercier pour leur présence.
Elle prit des verres sur le buffet et leur donna. Tournant discrètement et rapidement le dos, elle s'enfila cul sec une mirabelle avant de prendre un autre verre plein, espérant que le premier ferait vite effet.

Elle leva sa coupe, et pour faire bonne figure, la leva à Mun.

A la santé de mon suzerain

Et elle but la coupe, comme si c'etait la première

Toujours sagement planqué derrière sa tenture, Olivier ne ratait rien de la cérémonie, qui progressait enfin. Le protocolaire était enfin achevé, et venait le temps des réjouissances...
Mun et Yarwelh s'étaient dirigés vers le buffet, rapidement dressé par les servants. Ce signal implicite fut l'occasion d'un joli brouhaha, les convives, trop contents de pouvoir se lever et bouger un peu, ne se faisant pas prier pour les rejoindre.
Olivier s'aperçut vite que Yarwelh n'avait pas le regard enjoué habituel, et que Mun semblait plus que soulagé que la cérémonie fut finie, et ce sans trop de "débordements"...
Il se demandait s'il lui fallait sortir de suite, ou s'il allait encore patienter un petit peu...Ses plantes vertes semblaient avoir perdu sa trace depuis qu'il avait changé de cachette, et il les voyait porter leurs regards un peu partout. Seul Ersel savait où il se trouvait, et il valait mieux pour lui ; il eût été dommage de se faire couper en deux pour un garde un peu trop surpris...

Tout à ses réflexions, il aperçut Yarwelh s'enfiler discrètement, mais rapidement, un bon verre de mirabelle avant d'en saisir un autre et de remettre çà...
A ce train-là, elle ne ferait pas long feu, et l'expression de son visage montrait une profonde tristesse. A peu près la même expression que le jour où il lui avait fait croire être dans l'impossibilité de se rendre à Vittel pour son anoblissement. Fichtre, serait-il la cause de cette tristesse ?
A voir son attitude lorsqu'ils étaient ensembles, Olivier s'était douté qu'elle ne nourrissait pas qu'une simple amitié envers lui ; lui aussi avait succombé aux charmes de la jeune femme, mais il n'avait jamais osé se lancer, de crainte de perdre cette belle connivence qui les unit, amis.
Il s'était décidé il y a peu à tenter sa chance il y a peu, sautant sur l'occasion de cette cérémonie.

Mais il était manifestement temps maintenant de sortir, avant que sa douce ne fasse plus la différence entre une jument et un étalon, et au train où elle allait, çà risquait de venir vite...

Olivier profita que ses amies se fussent regroupées près d'elle, et qu'elle tournait le dos à sa position, pour se décider à agir. Après tout que risquait-il ? Connaissant Yarwelh, soit tout se passait bien, soit il se prenait une énorme gifle pour la mauvaise blague, soit...les deux !

Écartant les tentures, il fit signe à ses adjointes de faire comme si de rien n'était et il se glissa doucement derrière Yarwelh, pus lui posa la main sur l'épaule.

Et bien je crois que les félicitations sont de rigueur ! Permettez-moi, Dame Yarwelh de Contrexéville, de vous présentez mes hommages.

Entendant ces mots, la jeune femme se retourna et une expression mêlée de joie, de stupéfaction et…d’une autre émotion qu’olivier avait du mal à définir se lut sur son visage…
Yarwelh voulut parler, mais il ne lui en laissa pas le temps. Il la prit dans ses bras et l’embrassa, se jetant à l’eau.
Vaille que vaille, les dés étaient jetés, encore une petite entorse à une cérémonie décidément marquée par les écarts au protocole…

Voyant le personnel se presser à dresser le buffet Mun entendu Yarwelh, la regardant elle semblait contrariée.
Le moment n’était certainement pas à savoir le pourquoi malgré que quelques questions se posaient à lui .
Prenant un des verres de mirabelles tout en se dirigeant vers las amis et amies qui avaient rejoint la nouvelle Dame de Contrexéville.
A votre santé Dame Yarwelh puis se tournant vers les invités.
Merci à vous tous d’être venu en cette merveilleuse journée pour accompagner votre amie.

Puis Mun vit son ami Olivier sortir de derrière la tenture, il l’avait été mi au courant de son envie de rester discret pour la surprise à Yarwelh.
Le laissant s’approcher sans mot dire, il failli laisser tomber son verre quand Olivier embrassa Yarwelh.
Buvant d’une traite la mirabelle se frottant les yeux un instant la bouche entrouverte .

Il aurait dût rendre visite au duc plus tôt, mais il avait tant à faire... Il ne décida de rendre visite à mun que le jours où on organisait une big party dans le château ! Quel crevard cet Afta! Profite toujours des autres ! Il arriva donc sur les chapeaux de roues pour traiter d'affaires plus qu'importantes, équipé de son attirail de militaire par dessous son hermine, et ses effets de prince impérial !

Oops, on dirait bien que je suis en retard...

Il fît quelques signes de tête rapidement aux visages familiers, observa un instant les amoureux et les regards étonnés des spectateurs, puis se dirigea vers mun et le salua.

Votre grâsce...Dit il d'un ton respecteux
Félicitations pour cette cérémonie...

Yarwelh sentit une présence dans son dos puis une main sur son épaule. Une main masculine. Tout comme la voix suave qui accompagna le geste. A ces quelques mots, le coeur de la jeune femme fit un bond dans sa poitrine. Non pas de leur signification mais de la personne qu'elle avait reconnue.

Un tambourinement sourd dans la dite poitrine, elle se retourna vivement. Un rayon de soleil venait de percer les murs gris du castel. Le reste de la pièce s'obscurcit momentanément.

Elle était stupéfaite de le voir la. Stupéfaite mais heureuse. Elle ne s'y attendait pas, le croyant ailleurs. Un beau mensonge de sa part. La mettant un peu en colère.
Elle voulut lui en faire la remarque mais ne put meme pas dire "toi..." qu'il l'embrassa, la réduisant au silence.
Il avait osé! Oser lui mentir, oser venir comme un cheveux sur la soupe, et maintenant il l'embrassait sans lui laisser le temps de placer un traitre mot. Comment avait-il pu?
Elle ressentait la tension d'Olivier dans ses bras. Elle aurait du le repousser avec violence, mais parfois le corps ne réagit pas comme on lui demande. Elle ne le repoussa qu'après un temps plus long et avec plus de douceur qu'elle l'aurait voulu.
Toutefois, cela ne loupa pas. Sans lui laissait le temps de reprendre son souffle, la gifle retentit dans la pièce. Impulsive, la jeune femme ne l'avait pas réfléchit.
Le doigt tendu comme en une menace (et tant pis pour sabifax et son jugement contre les gifles) et le ton sec

Toi!!!!! Ne me mens plus! Plus jamais.

Le plus jamais avait été plus doux, ne résonnant pas comme une menace, mais plus comme une demande, un souhait témoignant que la colère laissait place à d'autres émotions.
Puis elle déposa ses lèvres sur les siennes, faisant attention à ne pas blesser la joue meurtrie. Ses lèvres étaient pleines et agréables à embrasser. Qu'il serait bon de les embrasser de nouveau, seuls, pensa-t-elle subitement.
Le baiser fut court. Court mais intense, empli d'un amour sincère et jusqu'à présent retenu.
Comment le prendrait-il après la gifle? Lui en voudrait-il? Leur relation était-elle déjà finie avant d'avoir commencée?

Elle se détacha de lui, puis se tourna vers les filles, lissant sa robe comme si de rien n'était, mais un peu obsessionnellement.
Elle ne sut trop quoi dire. C'est alors qu'elle remarqua un inconnu dans la pièce. Elle qui esperait un petit comité, de sorte de rester la même, préférant l'ombre à la lumière, les petits comités à la foule. Elle qui vivrait surement jamais en son castel, ou très peu pour rester à Epinal, dans sa maisonnée chaleureuse et conviviale.
Elle observa le nouvel arrivant. Il était chichement vêtu, et se dirigea directement vers le maistre des lieux. Au vu de l'absence de protocole monstrueux entre les deux hommes, l'inconnu devait avoir pas mal d'importance.

Ce que Yarwelh redoutait, arrivait déjà. Elle pensait qu'elle y aurait droit, espérant le contraire, mais pas en ce jour.
Mun allait lui présenter toutes les personnes qu'il considérait comme importante. Sauf que pour elle, l'importance des gens ne se compter pas en nombre de fief, seules les quelques personnes présentes lui importait. Enfin il y en avait d'autre, mais la plupart des connaissances qu'elle appréciait n'avait aucun titre, ne faisait pas de chichis et cela lui convenait parfaitement.

Elle regrettait déjà son engagement. Au final, elle ne serait qu'un jouet dans les mains de son suzerain.
Elle leva les yeux au ciel, mais n'y vit qu'un plafond froid et strict.
Elle n'y avait fait attention jusqu'à présent, mais ce castel lui parut encore plus terne et froid que les autres.
A l'image du maistre des lieux en fin de compte.

Le sourire sur son visage n'avait pas fait long feu.

Voyant la situation
Mun sorti de la pièce, espérant que celle-ci trouve solution.
Invitant son ami Afta à le rejoindre

Gribouille avait trouvé la ceremonie longue , elle du avouer qu'elle avait failli s'endormir une ou deux fois ....
mais ça y est le buffet est servit ...

Elle se dirigeat vers Yar pour la feliciter qaund elle vit la scène .....
Elle s'arreta attendant de voir les réactions ...

Afta salua donc rapidement quelques personnes, attrapa un toast et suivi Mun afin de s'entretenir avec lui...

(Dans deux jours le RP sera fermé si il n' y a plus d'interventions)