[RP] Chasse du groupe 4: ichi on chache le changlier

Une fois hors de la tente, Russo, toujours accompagnée d'Aymeric, se dirigea vers l'enclos où étaient tenus les chiens, et enjamba la palissade qui délimitait le chenil. Les chiens sautaient dans tous les sens d'impatience d'aller courir le sanglier. Elle siffla dans ses doigts, caressa la tête de Cracotte, le meneur de la meute, un alan vautre gris, de cette race des chiens massifs des pyrénées qui courent si bien l'ours, et ont une légère tendance à baver partout.

Elle lui passa un collier à clous et une laisse de cuir, et fit de même pour les quatre autres chiens. Cela fait tenant tous les chiens en laisse, elle eut à peine le temps de faire signe au jeune écuyer d'ouvrir la porte, qu'elle fut tractée hors de l'enclos.

Tu vois Aymeric, le gros, là, c'est Cracotte. C'est le chef. Quand il te mord, tes os font Craaaaaaaaaaac.
On va aller retrouver les autres aux chevaux. Je suis sûre que Mestre Zak est déjà en selle et nous attend.

Et de se diriger vers les chevaux, moitié tirée, moitié tractée, glissant parfois à travers les flaques de boue en faisant des figures digne du patinage sur glace. Si personne ne fut victime de leur passage, c'est que tous s'écartèrent prestement et prudemment.

Une fois près des montures, comme prévu, Zak était là.

Aymeric, en selle. Et n'oublie pas de détacher ton poney si tu ne veux pas emporter la barrière avec toi.
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Quirin pour une fois ne baillait pas au corneilles, non cela c'était réservé à quelques réunions d'état-major ou de la noblesse, enfin bref quand on parlait souvent pour rien. Non pas du tout, et si ses yeux ne quittaient pas trop sa promise, non pas qu'il l'espionne, mais elle était pour lui comme le miel pour un ours. ses oreilles quand à elles étaient grandes ouvertes aux paroles de la chef tueuse d'ours, de flamands,de castors, enfin de toutes bestioles pouvant faire manteaux, descente de lit, ou simplement ragout délectable.

[Russo] Elève Quirin, interrogation suivie d'un exercice pratique.
Petit Un: Exercice Théorique noté sur 5 points, dont 2 pour la présentation: Où peut on trouver des traces de sanglier
Petit Deux: Application Pratique notée sur 150 points: Nous mener là où il faut en suivant la cart.

Heu ... M'dame, si j'ai bon j'aurais une jolie image avec des enluminures ?

Bon faisons travailler la tête, qu'est-ce qu'elle a dit la capitaine... regard rapide, non, non, pas un regard de panique, sur les membres du groupe

Bon alors si j'ai bien compris, la bête, elle est gourmande comme nous et veux pas trop se prendre la tête à chercher, comme nous quoi... Alors elle cherche d'abord ou c'est cultivé. Alors nous on cherche d'abord dans les cultures... on regarde avant si il n'y a pas le paysan avec sa fourche ? Oh non, après tout si il râle on le fait prisonnier et on le ramène pour les galères.
Après la bête elle aime se rouler dans la bauge, ça c'est pas comme nous, on s'y traine à la caserne, mais c'est pas que l'on aime trop ça...

Pour le côté pratique, si vous voulez me suivre ... je suggère que nous partions vers l'ouest jusqu'au chemin, et qu'ensuite nous longions celui-ci vers le nord par la lisière en remontant vers la rivière, parce qu'il faut bien qu'à un moment il aille boire le bestiaux..
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Aldec se rend au point de rendez vous et se place a coté de sa prorpié ... euh de sa comtesse au coeur de miel qui lui a proposé de le prendre en selle pour ne pas le laisser seul ...

Toisant le cheval sur lequel elle a fière allure

- Comtesse !! je crois que je vais aller à pied. Je ne voudrais pas écorner si belle image que vous faites sur votre fier alezan et préfère vous ouvrir la route et vous protéger des CASTORS s'ils surgissent d'ont ne sait où

Je m'occuperai des chiens si vous le voulez bien !! Vous bveerez je vais les mener droit sur les Changliers

Prenant la laisse du gros cracotte il le regarda et lui cria pour l'exciter

TAYAUT CRACOTTE !!

CHERCHE

CHERCHE LES TRACES DE CACHTOR

...

non

...

CHERCHE LE CHANGLIER CHERCHE

A pein eut il lancé le mot magique que le mastodonte se mit à courir ventre à terre, un peu dans tous les sens. Aldec s'envola derrière Cracotte.

En fait la meute allait où bon lui semblait et le meneur suivait ...
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Dans une petite masure aux abords du champs

Aaaah...ça fait du bien un peu de tranquillité quand même...

Posant ses pieds sur une table basse près de la fenêtre, le vieux paysan observait son vaste champ reposant en paix, recouvert de vieilles tiges non retiré et de maïs semi-enterré, des ptits moineaux virevoltaient dans les airs, le soleil commençant à réchauffer sa peau...

Jeanne tu peux m'apporter de la soupe, c'est pas un hiver pour mes vieux os...

Attendant que sa petite fille arrive avec un bol de soupe, le paysan observait avec fierté ses champs. Cela faisait des années qu'il avait chéri comme un enfant chaque centimètre de ce terrain, il en était fière et il faisait très souvent savoir à ses amis et sa famille. Il connaissait chaque centimètres de terres, chaque pouces, chaque...Brrrrrr....chaque?.....brrrrrr...chevaux?

Le paysan se leva rapidement en sentant le sol bouger sous ses pieds et fixa l'horizon....Sa pire crainte apparut alors à la laurée de la forêt....

Oh non...oh non...oh non...oh non..nonnononon...des nonooo..des nooonooo....des noooooobliauuuuuuuuxxxx!!!!!!

Au loin un groupe de cavalier déboula dans le champ de maïs créant de long sillon sur les terres. A leur tête, un chien s'excitait en reniflant avec acharnement le sol, tirant derrière lui un canard à moitié déplumé par la rapidité de l'animal. Ils étaient suivis de près par une bande de cavaliers, leurs capes, manteaux et drapeaux ébouriffant l'air derrière eux. L'un d'eux, qui transportait deux petits tonnelets sur son destrier, s'écria :

Sus au sanglier!!!!!!!!!

Dans la chaumière, le paysan sortit sa fourche et commença à courser la troupe.

Sus aux nobles!!!!!
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Ex-Capitaine de l'équipe de soule de Foix : Les Ours Mal Léchés
Ex-joueur des Soul'Hards de Béziers

Impossible de chasser en paix. Jamais. Même ici, à Vincennes. Voilà qu'un des paysans qui avait pour seule et unique charge d'entretenir un lopin de terre en bordure de forêt, au lieu de se réjouir de la croisade lancée contre le cochon à poil dur, se mit en tête de protéger ses cultures un peu labourées au passage par le passage du petit groupe.

Vanyel venait de se lancer dans des parlementations diplomatiques, que Russo appuya. Au passage, elle se dit qu'il lui faudrait un insigne de fonction pour les prochains cas du même type.
Je suis Grand Capitaine des Toiles et du Vautrait, mon brave. Rangez donc votre fourche avant de vous blesser, et si d'aventure je remarque des collets ou des pièges pendant la chasse, je reviendrai ici même vous faire donner la bastonnade.

Puis son cerveau enregistra que juste un peu avant Vanyel avait repéré une trace. Elle fit avancer son cheval au pas, et de haut examina la trace. Un sanglier, seul, un jeune. Pas besoin de le faire mariner très longtemps pour attendrir la viande. Un peu petit pour faire un trophée, par contre. Il serait préférable qu'ils trouvent ensuite un meilleur gibier.

Se tournant vers le jeune écuyer
Aymeric, vois tu les traces que ta tante a trouvé ? Que peux tu nous dire sur l'animal qui les a laissées ?
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AU SECOOOUUURRRRSS !!!!!

LE CHIEN ?? COMMENT ON L'ARRETE ???

Cracotte cours dans tous les sens emportant le canard dans son sillage et la meute suit en aboyant ...

Soudain un paysan fourchu

AHHHH LE DIABLE !!!!

Non ce n'est pas le Diable !! Mais il s'en est fallu de peu que le canard finisse à la broche.

Heureusement que la comtesse au coeur de miel réussit à le calmer. Que deviendrait il sans elle.

Les chiens marquent une halte toisant le fourchu puis repartent lorsque Russo dit : une trace ici !!!

Il n'en faut pas moins pour que les chiens foncent à couvert à la recherche de la bête !!!

AHHHHH !!! VITE C'EST PAR LA !!!

LE CHANGLIER !! ON LE SENT IL EST TOUT PRET

Soudain Aldec reçoit une pomme de pin !! puis deux ...

Les écureuils !! Des écureuils froces avec de grandes dents commme des CASTORS qui l'agressent ...

Les chiens s'arrêtent et regardent l'arbre d'où proviennent les projectiles et aboient de plus belle tentant d'attrapper maintenant les bestioles qui les narguent d'en haut de leur branches

AU SECOURS !!

JE SUIS ATTAQUE !!

LES ECUREUILS

VENEZ VITEEEEEEE !!!!
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(Felian) Eh oh ! attendez-moi ! Oh ! attendez-moi !

A peine le temps de se retourner pour voir Félian les rejoindre que les évènements se précipitaient. Merdasse, oublier un membre du groupe comme ça, faudra être attentifs à pas le perdre en forêt. Pourvu qu'il ait sa corne et son briquet.
Russo lui fit signe des bras, au cas où il ne les aurait pas vu, ce qui, vu la situation, était largement improbable.

Puis d'écouter l'exposé d'Aymeric. Brillant. De la graine de chasseur. D'ailleurs, il venait de chasser le paysan inopportun d'un beau Graou digne d'un ourson. Russo riait tellement qu'elle en pleurait. Elle d'essuya les yeux du revers de la manche, et félicita le page-quasi-écuyer

Excellent Aymeric, Excellent. Ce pauvre homme racontera partout qu'il a vu le diable.
Bien, nous avons donc ici un jeune sanglier. Voyons plus loin ce que nous trouvons comme traces.

Plus loin, c'était l'arbre au bord du champ où Aldec, trainé par Cracotte, était en train de se faire attaquer par des écureuils. Les chiens criaient après les rongeurs, Aldec criait comme si un Castor Garou lui avait volé sa soupe de bulot, tous les animaux des environs devaient avoir déserté la forêt croyant à l'apocalypse.
Russo s'approcha de Cracotte, étrangement immobile, mais baveux, au milieu du chaos. Et de se pencher de son cheval pour tapoter la tête du chien. C'est l'avantage d'avoir un gros chien. Avec un basset, elle serait tombée de cheval.

Bon chien, Cracotte, bon chien. Fais voir ce que tu as trouvé.
Le chien japa, et gratta le sol juste devant une énoooooorme trace de sanglier.

Hé bien, Aldec, tu nous as trouvé les traces d'un vieux mâle. Cela fera un superbe trophée dans le salon.

Russo imaginait la tête de sanglier accrochée au mur, et ses défenses servant à Zak pour y accrocher sa cape. Ahhh, vivre dans le luxe....

Remontons la lisière, et voyons si nous trouvons mieux.

Cracotte !!! Changlier, cherche, cherche
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Aldec regarde médusé Russocarine qui caresse son chien et le félicite d'avoir trouvé un changlier ... !!

Un Changlier !! Il avait trouvé lui un changlier qui se cachait derrière les écrureuils ...

Pas le clébard

Pas étonnants que ceux ci se servent de lui comme cible ...

Vite !! défendez moi les écrureuils !!! ils sont enragés c'est sur !!!

Soudain la voix de Russocarine

Cracotte !!! Changlier, cherche, cherche

...

NOOOOOONNNNNNN !!!! ARRETEZ LE !!!!!!!
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Observation des dernières traces, vérifications, c'était bien une pleine portée de marcassins. Excellents rotis au miel avec une pomme dans la bouche.

Félicitations Elève Majda, vous aurez une image. Ce sont bien la des traces d'une mère et de se nombreuse portée de marcassins ravageurs. D'ailleurs, ils sont sans doute meilleurs à manger ce soir que votre jument. La viande de cheval donne des brulures d'estomac, et son crin sert à décorer les plumets des casques.

et patati, et patata. On se serait cru dans un salon de thé. Encore dix minutes, et ça serait broderie, tisane dans des tasses en porcelaine le doigt en l'air et concours de révérences.

Russo continuait cependant à chevaucher tranquillement entre Majda et Aymeric.
Tu vois Aymeric, pour la prochaine chasse, je prendrai mon étendard. ça sera plus facile pour éviter qu'on se perde. Et comme tu es écuyer, tu le porteras. Les écureuils et les moineaux viendront se percher dessus.

Et patati, et patata. Il faudrait aussi penser à choisir quel changlier chacher. Alors d'abord le gros, pour faire un trophée porte-manteau et un bon civet, ensuite les marcassins pour qu'Aymeric s'entraine, et ensuite, hum, un autre marcassin, pour le collier d'oreilles.

- (Aldec) : NOOOOOONNNNNNN !!!! ARRETEZ LE !!!!!!!

Oui mais non. Il fallait faire quelque chose. Parce que le sanglier ne se chasse pas comme le castor. Il faut crier pour l'effrayer, certes, mais uniquement après l'avoir débusqué. Bref conseil de guerre. Aymeric partit en mission tandis que tout le petit groupe retournait vers Aldec. Après tout, il gardait les écureuils qui gardaient les traces du gros sanglier. Comme ça, la piste n'était pas perdue.

Aldec
Grand sourire.
C'est trop aimable à toi d'avoir gardé le départ de la piste. Nous allons suivre cette piste. C'est un gros sanglier, méchant, à la viande un peu dure, mais c'est un beau trophée de chasse.
Alors que Russo regardait la trace du sanglier qui partait dans les herbes en direction de la lisière de la forêt, Cracotte tirait de plus en plus fort sur sa laisse. La piste semblait fraiche. Il ne fallait pas perdre de temps.
Regard vers Aymeric. Faire avancer les chevaux à la hauteur d'Aldec. Défaire les étriers. Sortir un chiffon improbable d'une sacoche accrochée à la selle. Comptage sur les doigts. Pouce, un. Index, deux. Majeur, trois.

Et de se jeter sur Aldec, comme à la soule, rien moins, et de le bailloner illico avant qu'il ait eu le temps de réagir. Même pas une morsure.
Petite explication a posteriori.
Il faut qu'on soit silencieux maintenant, juste le temps de remonter la piste du sanglier. Aymeric va te camoufler aussi, pour éviter que les écureuils te prennent pour cible. Dès qu'on aura aperçu le sanglier, et qu'il faudra faire beaucoup de bruit, tu pourras te rattraper.

Et de lacher les chiens juste avant de remonter à cheval.
Cracotte !!! Changlier, cherche, cherche
Le chien avait retrouvé la piste, et se lançait au trot vers la forêt.
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SCRICCHHH SCRICCHHHH

Kastor a trouvé un bon tas de bois à ramener pour construire son barrage ...

Oui mais voila !! il y a un CANARD attaché et il va bien falloir s'en débarraser ...

KASTOR regarde où sont passé les GPGG et les voit au loin sur leur grandes vaches sans cornes.

c'est moche une vache sans corne car ça n'a que des poils à la queue, même pas plate. Et puis ça a des grosses pattes qui font mal qui font mal quand ils marchent sur la sienne...

Enfin il est tranquille pour un moment et va pouvoir ronger tout son saoul

SCRICCCHHH SCCRIIICCCHHHH

Paysan écarté avec brio par Aymeric, vrai qu'ils avaient l'habitude de son apparence particulière mais pour le quidam du coin, ça devait faire bizarre.
Reprendre où ils en étaient, à savoir pister, traquer, chasser en somme. Cracotte se montrait doué, et entrainait Aldec sur ses traces... et forcément...
En tant que Canard, Aldec devait avoir un don pour attirer les bestioles et les ennuis afférant. Et un vol de pomme de pin un... voilà les écureuils qui rappliquent, manque plus que les castors, les nains et les taupes et le tableau serait complet.

Chouette ! Majda avait trouvé d'autres traces elle aussi. Le coin était vraiment sympa pour chacher, d'un autre côté, vu qu'il avait sans doute été choisi de la sorte, elle n'aurait pas dû s'étonner outre mesure.

Suivre les traces.. en silence. Gne? Silence ? l'est où canard ?

Regardant à droite à gauche et non plus les yeux fixés sur le terrain elle se rendit compte qu'il était en arrière avec Aymeric. Elle allait demander à Russo ce qu'ils faisaient s'ils préparaient un piège ou autre chose.. mais déjà Aymeric revenait en portant une bête à poil. Haussement de sourcil.. ah bin voilà, là où il y a Aldec, il y a des castors, c'est juste logique et défiant toute logique mathématique de probabilité.

Non mais tu es sûre que je peux pas prendre Aldec avec moi comme j'avais proposé ?
Il va tomber avec ses bouts de bois, et on va le perdre en forêt sinon... on joue à la chache au changlier, pas à cherche-canard?
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La GPGG femelle tenait KASTOR par les pattes et en plus ils étaient sur la vache sans corne ...

KASTOR ne se rappelait plus trop à part un drôle de tas de bois avec un CANARD dedans ...

Puis du noir

Là il se réveillait tenu par la GPGG qui le regardait drôlement. Vite agir !!

SCRIIIIICCCHHHH !! sur sa grosse patte avant sans poil

Elle crie comme BOB le putois et lui met un coup

SCRIIIICCCCHHHH !!

KASTOR fait le Mort sinon elle va te couiquer la grande gigue ...

Il attend qu'elle le lache pour regarder sa main en criant encore ....

Vite il saute comme un écureuil et s'enfuit a toutes papattes dans les sous bois ...

Enfin Sauvé !! OUUUFFFF !!

KASTOR regarde autour de lui :

La pleine lune brille dans le cienl, au moins il y verra clair cette nuit ...

Aldec le duck s'écria :
LA LUNE !! LA !!!

ELLE EST PLEINE !!

CA SE TROUVE C'ETAIT UN CASTOR GAROU

IL T'A CONTAMINE !!!

AYMERIC VA VOIR LE PEQUE.. euh non LE PAYSAN ET DEMANDE LUI OU EST LE MEDICASTRE ...

Quirin se retourna, et vit la grande chacheuse la main ensanglantée

Ouh la ! qué bec il a ce GAROU ! Tu vas avoir la main endolorie...

Faut pas prendre la peau du castor avant de l'avoir tué Russo, et pas comme gant, surtout quand tu n'as pas retiré les dents avant. Fait gaffe la prochaine fois que tu mets un manteau en peau d'ours que l'occupant soit bien refroidi...

Bon les amis, que fait-on pour Russo, on coupe la main ? on la plonge dans la boue ? dans la bière, ce sera peut-être mieux ?
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[Tente de l'Ostel Dieu]

Nennya buvait tranquillement son vin de cannelle apporté, avec gentillesse par Jake, lorsqu’un son abrupt parvint à ses oreilles, manquant de lui faire avaler de travers.

Pouhhhhhhhhhhhhhh pouhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh

Le son était lointain, mais tout à fait audible par tous, flûte de zut, elle s’amusait bien à déguster du vin, on ne pouvait jamais être serein à une chasse, il y en avait toujours un pour se casser les cervicales, mourir au combat face à un sanglier, ou encore avoir une écharde coincée dans le bout du doigt. Posant son godet de bois, à contre cœur, elle dit d’une voix haute :

-On nous sonne il me semble !Qui m’aime me suive…enfin non, Achilée, venez avec moi, emportez le nécessaire, nous partons en chasse au malade

Quelle idée réjouissante, la rectrice aimait tout particulièrement poursuivre les plus récalcitrants en les menaçant d’une bonne saignée, ca marchait à tous les coups…Elle s’agitait un peu dans tous les sens, et dit avec sérieux à ses élèves :

-Bon, on va au Nord

Hum pas certaine que ce fut le bon endroit, enfin, l’important c’est de ne pas perdre le Nord, mouhaha.

[Dans les broussailles]

Sa trousse verte sous le bras, le médecin partit avec Achilée sur les pistes du blessé. Il fallait flairer le sang, regarder les pistes, le malade avait une odeur particulière.

Fort heureusement, la Blackney avait dans sa sacoche de lin, son cor légendaire, au cas où qu’elles se perdent en route. Un autre Pouhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh, la fit réagir :

-Tout droit !

Les bottes dans la boue, la Duchesse se dépatouillait au mieux, jetant un œil de temps en temps sur Achilée. Nennya se demandait bien à quoi elles auraient à faire, du sang, plein de sang partout, l’excitation de la chasse, la rendait folle furieuse. Après de longs instants de poursuite, les deux jeunes femmes tombèrent sur un troupeau, enfin pas un troupeau, un groupe d’humains, avec un pouce préhenseur et un cervelet.

Elle tourna son minois sur Achilée, et dit :

-On les a trouvé, on a un flair hautement développé

Forte de ce constat, avec un air très sérieux, la Duchesse demanda :

-Ostel Dieu pour vous servir, il est où le malade ?
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[Sur la piste d'un malade]

Comment ça la rectrice de l’Ostel Dieu faisait erreur ?Il est vrai que parfois, elle commettait de petites bourdes, mais ses oreilles étaient jeunes et en excellente santé, il n’y avait pas de doute possible, elle avait bien entendu le Pouet significatif, même timbre que lorsque le départ fut sonné, tiens, tiens, même son…

Et la Duchesse s’y connaissait en timbre de cor, le sien était plus grave. Ses bottes étaient salies, mais il était hors de question qu’elles le soient pour rien, l’excitation de la chasse au malade était trop forte, celui-ci, ou celle-ci se révélait en plus farouche, et malin, c’était d’autant plus entraînant.

Elle dit avec un minois enjolivé :

-J’ai bien entendu le son distinctif du cor pourtant, et je ne partirais pas tant que le malade ne désignera pas de lui-même.

La Duchesse croisa les bras, attendant que le coupable s’avance. D’ailleurs pourquoi le dict Sire Aldec se prenait pour un buisson, une ruse ?Si il y en avait pas un qui avait du sang partout, assurément que le sire avait perdu la tête, un cas de folie, génial!Se dit la Blackney, cela faisait si longtemps.

Un à un, la Duchesse lorgnait la troupe d’humains, avec leur pouce préhenseur, et se demandait qui était le malade, point de cou tordu, point de cheville en vrac, point de saignement…Les saignements justement, parlons en, elle observait les têtes, les cous, les mains…Les mains !Chouette, chouette, un doigt arraché !Difficile, les mimines étaient soit dans le mantel, soit sortis dans un buisson !

Sortie dans un buisson, bingo !Sherlock, enfin, Nennya Blackney Desbois, se rapprocha des participants, ca sentait le sang, à ne pas en douter.

-On ne dupe pas une Blackney !fit-elle en brandissant sa trousse verte contenant de nombreux instruments de torture. D’un œil suspicieux, elle se rapprocha de la Dame Russo au pouet pouet si significatif et dit d’une voix mielleuse :

-Vous savez, si vous saignez et que la plaie s’infecte, vous serez cuite de chez cuite !Le sort de ce pauvre sanglier ne sera que douce chimère en comparaison. Votre main va gonflé, de la pourriture en sortira...Ce n'est vraiment pas folichon, croyez moi
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(l'ostel dieu pour vous estourbir) J’ai bien entendu le son distinctif du cor pourtant, et je ne partirais pas tant que le malade ne désignera pas de lui-même.
"Gnagnagna, toute façon chuis pas malade, chuis blessée. C'est pas pareil. Donc, elle ne parle pas de moi, donc je n'ai pas à me dénoncer. " Logique limpide.

Et de garder un air impassible tandis que la patronne de l'Hotel Dieu inspectait les rangs avec un air de douanier qui flaire la contrebande, ou d'agent de la maréchaussée qui traque le laisser-passer frelaté. Ne pas bouger, ne pas respirer, ne pas crier "GRAOUUUUU", se fondre dans le décor pendant que la redoutable médicastre inspecte les rangs à la recherche d'une proie. Désagréable impression d'un coup de devenir la proie. Très désagréable.
Et de faire reculer son cheval d'un pas quand la trousse verte s'agite sous son nez.

(l'ostel dieu pour vous estourbir) Vous savez, si vous saignez et que la plaie s’infecte, vous serez cuite de chez cuite !Le sort de ce pauvre sanglier ne sera que douce chimère en comparaison. Votre main va gonflé, de la pourriture en sortira...Ce n'est vraiment pas folichon, croyez moi

La description valait les malédictions de l'enfer lunaire.
Grimace. "Je me vengerai, oui, je me vengerai. J'exterminerai les castors un à un et j'en ferai des chapeaux anti-pluie"
Pas le trépan. Non, le trépan c'est pour Aldec qui se prend pour un buisson. Pas la hache à couper les mains non plus. Ha non, ça c'est le bourreau, et la sacoche verte est trop petite, ou alors c'est une hache pliante.
Sous le regard insistant de la Duchesse Blackney, Russo commença lentement à sortir sa main de son dos

Nan, mais, c'est pas très profond, en fait. C'est juste que.... si le castor qui m'a mordu est un garou .....

(Vanyel) Un SANGLIER

Et de tourner la tête en direction de la crevette-procureur, et d'entr'apercevoir l'arrière train du sanglier qui s'enfuit.

Tayaut !!! Tayaut !!! Lachez les chiens !!!
Cracotte !!! Chope le Changlier !!!

Puis de reprendre sa main avant qu'il ne soit trop tard, et de commenter l'actualité aux visiteuses
Ahem, je crains que le sanglier ne nous contraigne à interrompre momentanément cette si agréable causerie. Mais venez donc avec nous, s'il faut pratiquer la chirurgie vous serez aux premières loges.
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[Face à face avec le malade farouche]

Le médecin sondait la jeune femme avec attention, jusqu’à que celle-ci sorte enfin sa main de derrière son dos, marmonnant une histoire avec un garou et un castor. Que font un castor et un garou dans un bois ?C’est l’énigme du jour, Nennya se demandait bien ce qu’un garou était dans ce langage tribale du chasseur.

Elle allait diagnostiquer une bonne plaie vilaine qu’il fallait vite nettoyer jusqu’à que quelqu’un ne hurle qu’il y avait un sanglier dan les parages. Bon sang, et en plus, le dict malade allait prendre la poudre d’escampette, Nennya, hissée sur ses bottes, accompagnée d’Achilée, était prête à la poursuivre jusqu’au fin fond du bois de Vincennes, l’Ostel Dieu ne s’était pas déplacé juste pour le plaisir de salir ses bottes, foi de Blackney !

D’un air dubitatif, elle regardait le sire qui hurlait au garou, mais c’est QUOI le garou ? Elle se tourna vers sa collègue, se demandant si elle avait compris le sens du mot. Elle fit avec élan :

-On va vous suivre, soyez certaine gente dame qu’il n’est pas question que vous vous en sortiez sans que j’ai pu examiner votre main. En attendant serrez bien vostre bandage sommaire

La rectrice était prête à poursuivre la dame, dommage pour elle, Nennya était une coriace.
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Elle avait bien pensé rester aux aguets…toujours prête, mais le temps passant, Achilée avait laissé divaguer son esprit au point de perdre pied avec la réalité et d’être entrée dans un état de somnolence proche du sommeil. Elle ne serait certes pas à féliciter quand les doyens rentreraient à Paris.
Le son de la trompe ne la tira même pas de cet endormissement et l’on aurait pu croire qu’elle attendait le baiser de son promis pour se réveiller.

La rectrice l’attrapa par la manche et lui demanda de la suivre.
Réveillée, donc, mais peinant à rassembler ses esprits, c’est dans un état second qu’elle jeta quelques ustensiles et onguents pour une urgence dans sa besace et suivit la rectrice.

Elle traversa les bois derrière la duchesse de Mortain. Les branches basses souples qui fouettaient au visage, les racine apparentes, les pièges de la forêt, rien ne la sortit de sa léthargie.

C’est l’agitation sur les lieux qui la réveilla totalement. Les morsures d’animaux étaient toujours à soigner méticuleusement, elles s’infectaient si vite. Elle allait fouiller le sac à malice qu’elle portait, mais la blessée refusait catégoriquement de se laisser soigner !! Qui plus est, elle leur annonça avec ironie que le moment était mal choisi pour ...pour une causerie de salon quoi.
Enfin ce n'était pas les termes exacts mais c'est ce que la Flamande avait plus ou moins compris.

La Rectrice avec une ténacité qui fit l’admiration de la tournaisienne expliqua qu’en quelque sorte elle aussi chassait…le blessé… et que comme les chasseurs elle était acharnée.
Un sourire s'afficha sur les lèvres de la doyenne de l'Hôtel Dieu : elle était fière de sa supérieure. Elle commençait à la connaitre un otut petit peu et savait qu'à présent peu de choses lui feraient lâcher prise.
Tout sourire peut être mais redoutable à n'en pas douter. Voila comment elle l'aurait décrite.
Elle se risqua à murmurer

Vous auriez dû accepter tout de suite

Achilée, amusée, en profita pour renouer un lacet de sa botte et ajuster sa besace. La course folle allait se poursuivre...
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- (Aymeric) : Il court il court le sanglier… et les chacheurs aussi… Il court il cours le castor… Ho oui le castor! On l’a laissé partir celui là! Quel dommage ses oreilles auraient été parfaites pour mon collier…

Tout en parlant pour lui-même, Aymeric suivait la course folle derrière le sanglier lorsqu’un des chiens qui s’était sans doute arrêté pour renifler une autre piste passa à coté de lui. Un sanglier, plusieurs chiens, un castor, aucun chien! Mais bien sur! Il faut envoyer un chien à la recherche du castor!

- (Aymeric) : Heee pstttt le chien!!!! Pssttttttttt ici! Rahhh!!! GRAOUUUUU!!!! Bliblibli!!!! Grouikgrouik!!! Il est sourd décidément ce toutou! Psssst heeee il y a un saucisson ici! HAAAA voila! (…) Ha bah non je n’ai pas de saucisson sur moi… Non non part pas!!! Tu vas en avoir un! Ha voila! Alors… tu vas cherché le castor et quand tu le rapportes on te fait un saucisson avec d’accord? (montrant une branche que le castor avait rongé) Tiens sent ça et va chercher! Va chercher! HA et ne lui manges pas les oreilles! J’en ai besoin moi…

Ravi de son initiative, Aymeric rejoint le groupe de chasseurs attroupés au bord de la rivière. Russo interroge ses disciples, suivra t-on la rivière ou tentera t-on de la traverser… Pendant ce temps, on récompense les chiens qui ont jusque là bien travaillé. Bien sûr, il ne faut guère longtemps pour que l’on s’aperçoive qu’un chien manque à l’appelle et d’entendre Russo hurler.

- (Russo) : On a perdu un chien!!!!

Le moment de dire «oups », de sortir sa petite auréole lustrée, d’afficher son plus beau sourire et de s’approche de Russo semblant de rien.
- (Aymeric) : Russo… Le chien il… enfin… c’est de ma faute s’il n’est pas là…
- (Russo) : Pourquoi, tu lui as tiré la queue?
- (Aymeric) : Je l’ai envoyé chercher le castor. Les petites oreilles elles feront bien pour mon collier… Par contre… Je lui ai promis un saucisson.
- (Russo) : Un saucisson? De castor?? Et qui le fera?
Inutile de se concerter, Vanyel n’était pas loin d’eux. Affichant leurs plus beaux sourires, ils se tournent de concert vers elle…
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Pouya... mais pourquoi tout le monde voulait absolument qu'elle se fasse soigner là tout de suite maintenant ? Tant qu'elle ne tombait pas dans les pommes, et que du poil de castor ne lui poussait pas sur le dos, cela pouvait bien attendre encore un peu. A croire que certains avaient oublié le véritable but de cette journée à Vincennes: capturer un sanglier, et en faire un festin le soir venu.

(l'hostel dieu pour vous estourbir) -C’est quoi ce garou ?Mon seul remède, c’est que je vais devoir user de la force si vous n’obtempérez pas et je suis certaine que c’est bien pire que ce garou
Et pire... la rectrice de l'Hotel Dieu ne s'y connaissait pas en garou. Mortecouille, comment allait elle pouvoir la soigner dans ce cas ?
Et de continuer la discussion d'un ton presque badin, tout en longeant la rivière à la poursuite du sanglier.
Hoooo...... un poisson, vous l'avez vu ?
Vaine tentative de détourner la conversation...
Allons, ne me dites pas que vous ignorez ce qu'est un garou. Vous savez, un garou...
Et de faire une affreuse grimace en plissant le nez et montrant les dents, tout en agitant ses doigts comme des griffes à la hauteur de ses yeux.
Quand un humain se transforme en animal à la pleine lune...

Au grand désespoir de Russo (...), la discussion fut hélas interrompue quand le sanglier ralentit un peu l'allure, et qu'elle se rendit compte qu'un chien manquait. Gingembre, le roux. D'ailleurs, il lui semblait que Félian manquait aussi, ou alors il avait du faire une halte impromptue dans un fourré, ou s'était tordu la cheville et avait été achevé et enterré par les médicastres sanguinaires. Hum.. autant prendre un peu de distance, par précaution...
S'ensuivit une brève discussion avec Aymeric, qui confessa avoir détourné un des chiens à son profit, ou plutôt, au profit de son hypothétique collier d'oreilles. Et en plus, il avait promis au chien Gingembre du saucisson de castor....
Et de se tourner vers Vanyel, qui était et de un patissière option tourte aux oiseaux vivants, et de deux tante du turbulent écuyer perdeur de chiens et de sortir elle aussi son auréole portable, et son plus graaaaaand sourire.
Dis, tu saurais faire du saucisson de castor ? Et une tourte au sanglier vivant ?

Et de demander à la cantonnade
Hein, ça vous dirait pas une tourte au sanglier vivant ce soir ?

Le sanglier, lui continuait à suivre la rivière, poursuivi par Aldec qui n'avait pas du tout l'intention de se faire distancer

(Aldec) Mais il manque un chien là !!! Comment on va faire pour l'encercler si le chien n'est pas là ???

Ahem.... et bien tu lui sauteras dessus et tu lui mordras le groin. Gnap. D'un coup sec.
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(Vanyel) Maintenant pour la tourte au sanglier vivant, c'est h-o-r-s d-e q-u-e-s-t-i-o-n, est-ce clair?

Et Russo de soupirer en haussant les épaules. C'est injuste, trop injuste, elle n'aura pas sa tourte au sanglier vivant. Frénégonde ne cuisine pas aussi bien que Vanyel, et il faudrait qu'elle lui explique comment faire, et hum, bon, par analogie avec la tourte aux oiseaux vivants, elle suppose qu'il ne faudra pas jeter le sanglier dans le baquet de pate, mais au delà, c'est un peu confus, donc, pour cette fois, c'est rapé.

Et de continuer la poursuite de l'infatigable sanglier, qui décida pour la forme de traverser la rivière. Heureusement, l'eau était basse, il n'y avait des glaçons qu'au bord, et Russo talonna son cheval en espérant qu'Aymeric ne ferait aucune expérience aquatique pour savoir s'il était un poisson.
A l'eau !!! A l'eau !!! Sus au Changlier !!!

Le contact avec l'eau glacée devait avoir eu raison des dernières forces de la bête, car il s'arrêta, et leur fit face, prêt à charger, les babines retroussées, des défenses longues comme une main et affilées comme des rasoirs, le poil du dos hérissé. Bref, l'air meuchant.
Et Russo de penser tout haut
Hou.... quelle bête terrible. C'est peut être mieux de ne pas l'entourter. Il faudra le faire mariner avant de le rotir à la broche. Et de prévenir de suite les questionnements technico-culinaires de Vanyel. On le mettra dans un tonneau de bière, avec des épices, et des rochers dessus pour attendrir la viande. Et on mettra un gros poids sur le couvercle pour éviter qu'il s'échappe une fois enfermé dans le tonneau.

Puis de regarder le petit groupe et d'annoncer la suite des évènements
Aymeric, reste bien sur ton poney et ne t'approche pas du sanglier. Je suis sûre qu'il a envie de faire de la charpie d'écuyer.
Alors, qui veut faire honneur au sanglier et nous garantir le banquet de ce soir ?

Un regard vers les médicastres. Les instruments risquaient de servir...
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- (Russo) : A l'eau !!! A l'eau !!! Sus au Changlier !!!

Si Aymeric avait su qu’il risquait de prendre un bain en pleine nature, il n’est pas sûr qu’il ait accepté de prendre part à cette chasse. Observant Russo, puis les chiens et Aldec faire mine de traverser, il resta interdit incapable de faire avancer son poney. Un bain, c’est ennuyant mais un bain froid mieux vaut ne pas y penser, puis un ourson n'a rien à faire avec les poissons. D’ailleurs, comme pour lui donner raison, le sanglier s’arrêta probablement découragé par ce bain inutile.

Une cible immobile, un arc dans le dos prêt à faire usage, Aymeric avait bien appris ses leçons. D’ailleurs, la recommandation de Russo il n’en avait guère besoin. Rien au monde ou presque ne l’aurait forcé à mettre pied à terre et s’approcher de l’animal en risquant de se mouiller. Non, ça les bains il connaissait trop bien, à coup sûr, on le forcera en plus à en prendre un lorsque la chasse prendra fin. Ajustant sa flèche, tendant au mieux son arc, il prit le temps de viser. Celle-ci, il ne fallait pas la rater.

Pendant ce temps, Aldec avait décidé de se battre au corps à corps. Un combat entre un canard et un sanglier ce peut être très dangereux. Mordant le groin de sa proie, il lui fit échapper un gémissement strident qui surprit Aymeric. Déjà mal assuré de peur de louper sa flèche devant tant de témoin, le cri du sanglier le fit tirer plus vite que prévu et surtout… au mauvaise endroit. La flèche traça droit sur le canard qui dans l’action s’était heureusement décalé (ouf).

Ne restait plus qu'à adresser un petit sourire d'excuse à qui le regardait les sourcils froncés... En plus du bain, il n'échappera pas à un sermon de ses maistres et très certainement à quelques entrainements supplémentaires.
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En couverture, il était toujours en couverture de toute façon. Russo et Vanyel avaient refusé catégoriquement qu’il saute sur le dos du sanglier pour faire un peu de voltige. Enfin, au moins resterait-il propre et échapperait peut être au bain… De son point de vu de spectateur au moins pouvait-il observer avec attention l’attaque conjointe de Russo, Vanyel et Aldec. Deux trois coups d’épée par si pas là, un chien volant blessé avant même d’avoir eu le temps de refermer sa mâchoire sur sa proie puis un sanglier à terre.

L’arc toujours bandé quelque fois que le castor s’aventurerait par là, Aymeric décida qu’il était temps d’apporter sa touche personnelle. Une flèche plantée dans le trophée, même mort était sans doute une bonne idée. Au moins notera t-on qu’il était également présent. Puis… Sait-on jamais si le sanglier faisait semblant d’être mort, on le remercierait même. Le temps que le beau monde s’éloigne un peu pour ne blesser personne puis laisser la flèche filée et se planter bien en vue.

- (Russo) : Aymeric tu peux récupérer les oreilles maintenant.
- (Aymeric) : Je crois qu’il est préférable de le laisser en entier. Ça fera meilleur impression lorsqu’on le rapportera au camp, je les couperai ensuite.

Inutile de se salir maintenant alors que la chasse était terminée. Maintenant, restait à trouver le castor et donc le chien qui le suivait ou l’inverse, le chien et le castor qu’il suivait. Trompeter un grand coup et attendre la réponse lointaine d’un toutou encore bien occupé.

- (Aymeric) : TUTUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU TUTUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU!!!!!!

Un silence puis enfin, un wafwaf lointain. S’orienter puis partir en galopant dans la direction. Laisser les autres se charger du sanglier. De toute façon, il serait trop lourd pour lui (…)
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- (Aymeric) : Où es-tu petit castor ? Viens ici, viens ici… Je ne te ferai pas de mal promis ! J’ai juste besoin de tes oreilles. Allez viens ici petit castor !

Le chien était là à aboyer contre des arbres morts, le castor ne devait pas se cacher bien loin. Trouver un castor parmi tout ce bois n’était pas une mince affaire, presque autant que trouver une crevette dans le sable. Aymeric n’avait pas encore appris à chasser le castor. Il lui fallait alors improviser une astuce pour faire sortir l’animal de sa cachette. Tout autour de grosses branches et troncs castorisés juchaient le sol. Seul un petit tas de bois visiblement fraichement amassé restait intact.

Pour chasser l’ours, il avait fallu tartiner Lakhdar d’une mixture sucrée à base de myrtille et de miel. Pour les flamands roses, on avait éparpillé de fausses crevettes sur le sol. À priori, s’attaquer à ce qu’aime l’animal chassé est le meilleur moyen pour le faire sortir de sa cachette. Aymeric regarda un instant le tas de bois, soupira puis s’installa par terre. Prenant la branche la plus propre, il commença à grignoter le bois en arrachant les écorces. Déjà que la chose laissait un goût étranger dans la bouche en même temps que de râper la langue, mieux valait ne pas avaler de morceaux…

- (Aymeric entre deux croquages de bois) : Petit castor si tu veux récupérer ton bois il faudra que tu sortes…
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(Russo, invitant généreusement les médicastres à montrer leurs talents) Hola, venez donc, le chien Gribouille est blessé et requiert assistance.
(Nennya, dicte "L'hotel Dieu pour vous estourbir") -Il n'y a pas que Gribouille qui a besoin de soins à mon sens

Et Russo de regarder la rectrice,puis son assistante, puis son chien, puis le sanglier, visiblement mort, et de lui soulever les paupières. Oeil vitreux, langue pendante, assommé et transpercé.
Malgré l'étendue de vos talents médicaux, je crains qu'il ne soit trop tard pour sauver le sanglier. Il est selon toutes les apparences, en train de gambader dans les prairies d'Aristote.

N'écoutant que son courage, la rectrice traversa le ruisseau, puis commença à examiner le chien Gribouille. Russo, quand à elle, fit ce qu'elle avait à faire. Elle prit du pain, et le rompit (et le premier qui demande à quoi ressemble le rompi finira en castor-garou), sortit son couteau, ouvrit le ventre du sanglier de sa main droite, en sortit la tripaille encore fumante de sa main gauche, tout en empêchant les chiens valides d'approcher. Puis elle ajouta le pain sec, et laissa les chiens festoyer. De toute façon, elle n'aimait pas particulièrement le tripou, et il fallait récompenser les chiens de leur travail pendant la chasse... Et puis le sanglier serait moins lourd à porter.
Attrapant entre deux doigts un bout d'intestin, elle le lança au pauvre Gribouille, futur convalescent, qui le happa d'un coup sec. Toute occupée à ses sanguinolentes affaires, elle ne vit pas Aymeric s'éloigner.

La Duchesse de Mortain (on apprend des choses quand même pendant la chasse) avait terminé son examen préliminaire
(Nennya)-Voilà ce que je vous propose, si je soigne votre Gribouille, vous vous laissez soigner également?

Foutu chien. Si elle avait su, elle ne lui aurait pas jeté de morceau d'intestin de sanglier. Et de froncer le sourcil, et d'examiner l'objet du chantage en lui lançant un regard noir. Le chien Gribouille venait de passer du rôle de chien de meute à celui de porte-pantoufle pour les 3 mois à venir. De toute façon, c'était ça, où la soupe de bulot d'Aldec. Aldec, résident à Foix, Pyrénnées, donc loin de tout bulot frais. Et puis, avec son accent, difficile de savoir si la soupe était au "bulot" ou au "mulot", l'odeur en faisait une arme de guerre, bref... entre une mort certaine et un risque tout autant certain, Russo se résigna et ronchonna.

Grmbllll.... bon, vraiment, puisque vous insistez, mais je ne voudrai pas abuser de votre temps. Non, vraiment, vous aviez surement prévu autre chose pour la journée, et puis hoooo... vous n'avez rien entendu ? J'ai cru entendre un cor sonner. Ou le vent.

Comprenant qu'elle ne s'en sortirait pas comme ça, Russo s'approcha de Vanyel, et lui chuchota: si tu vois que les médicastres tentent de m'estourbir, de me percer le crâne ou de me couper le bras, sauve moi.
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pffff il allait falloir nettoyer Salamandra, mais bon après tout ce n'était pas si pire, étant donné que la chasse se soldait par un KO mortel pour le sanglier. L'eau de la rivière n'était pas vraiment propice à l'opération, pis l'eau ca fait rouiller les épées en plus mais n'ayant rien d'autre sous le main... trempage express et en retournant au camp, il faudrait qu'elle prenne le temps de chouchouter sa lame comme il se doit.

Occupée à ses pensées, elle faillit sursauter à l'approche furtive de Russo. Léger hochement de tête à ses paroles

(Russo): si tu vois que les médicastres tentent de m'estourbir, de me percer le crâne ou de me couper le bras, sauve moi.

M'enfin suffisait de coller une bière dans la main valide de Russo et de lui parler de la prochaine chasse prévue, savoir si c'était le lynx dans les Pyrénées ou l'ours, ou l'olifant était secondaire, ce qui comptait c'était de parler de la future bestiole qui viendrait compléter la collection de manteau de la gardienne de tonneaux. Faudra peut-être qu'elle le dise à la dame médecin, peut-être qu'elle pourra s'occuper de la diversion et comme ça Russo ne remarquera même pas qu'on la soigne.

Enfin pour l'instant les chiens étaient tout pas propre de leur festin, maintenant fallait attacher le sanglier pour le ramener. Après avoir fait un bisou sur le front de Canard pour saluer son courage, voire sa témérité au combat, elle partit en quête d'une branche suffisamment épaisse mais pas trop pour éviter au maximum l'encombrement. Elle était là, parfaite, n'attendant que de leur servir de support pour ramener leur trophée, comme la hampe de la lance qui avait servi jadis dans les égouts de Nîmes pour remonter le croco.
Le seul hic c'est qu'elle était toujours attachée à son arbre, ce qui était quand même plutôt fâcheux. Elle voulut se saisir de sa hache.. sauf que.

Russoooooooooo, tu peux me prêter Délicatesse ? j'ai laissé Douceur au camp je crois...
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(Russo): Mais, mais, tu ne vas pas couper un arbre toute seule ....

Petite moue de Vanyel.

M'enfin je veux pas couper l'arbre, je veux cette branche-là et de montrer du doigt la dite branche. Pis d'abord c'est pas dur de couper un arbre, faut juste commencer par lui tourner autour, et chercher les points faibles et en quelques coups de haches il est à tes pieds.

(Russo)Tiens, Délicatesse.

M'ci!

Et d'observer un instant la jointure de la branche à son arbre, qui devrait s'en passer parce qu'une noble mission l'attendait, soutenir le butin de leur chasse n'était pas donné à n'importe quelle brindille non plus.
Elle s'attaqua à la branche avec un minimum d'effort, le tout c'était d'être efficace, comme ça en plus on se fatiguait moins à la tache.

Chtonk Chtonk

Delicatesse qui mort en douceur le bois

Chtonk Chtonk... cracccccccc

Et voilà, branche coupée. Pendant que Russo jouait à la malade martyre, elle enrôla leurs hommes avec une tête d'ange au moins digne d'une auréole portable.

Vous vous rappelez le croco... vous le porterez pareil le sanglier hein... siouplééééé... on est des faibles femmes et en plus on a une blessée.
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Fallait être sacrément timbré pour nommer ses haches, se dit la collectionneuse de haches elle même, réputée pour son lancé puissant et son surnom "La Duchesse à la hache". Le dict Gribouille fut hissé sur le destrier, pas très en forme à vrai dire, et la dit rectrice, fit les gros yeux à sa patiente récalcitrante. A peine avait-elle posé sa griffe de chat sur le bandage que la pouet pouet se mis à hurler comme une vierge effarouchée.

Et si elle l'assommait justement avec le revers de la hache pour qu'elle ne gémisse pas?Idée à creuser se dit la Blackney. Elle respira lentement pour ne point lui arracher la main justement.

-Dame je suis médecin pas vendeuse de tapis, mais toutefois, un don à l'Ostel Dieu serait bénéfique pour vostre âme dans l'au delà

Que diable, que fallait il faire pour qu'elle arrête de hurler à la mort alors que la Duchesse n'avait pas retiré son bandage, utiliser une ruse, d'un air tout à fait innocent, la main bien tenue dans la sienne, Nennya s'exclama:

-Ohhhhhhhhhhh une Buteo albicaudatus!C'est magniiiiiiiiiiiifique!

Pendant que la Duchesse s'époumonait de rien du tout, elle retira le bandage de la main de Russo, qui était sanguinolent, vilaine plaie, peut être fallait-il recoudre au final, mais Nennya devait avant tout respecter certains principes édictés par les plus grands médecins du Royaume.

La Duchesse replaça le bandage en faisant un nœud solide mais pas trop serré comme le disait Henri de Mondeville.

-Bien, rentrons au campement, que je soigne cela, et non, je ne vais pas vous amputer du bras, allons vite, hâtons nous avant que la garou prenne le dessus sur vous!dit-elle avec le sourire.

La rectrice se demandait si ses apprentis avaient eu des cas, peut être même une amputation, elle était excitée d'avoir des nouvelles d'eux. Elle surveillait la patiente pouet pouet d'un oeil au cas où elle s'échappe furtivement.
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Aaaaaaaaaaaaaaaaaawwwww !!! Kaï Kaï Kaï !!!

Ça restera les mots les plus marquants de cette chasse et les plus cuisant aussi pour moi. Pourtant tout avait bien commencé. On suivait la trace du sanglier, bon forcément on était ralenti par les zoms. Même avec des chevaux sont capables d'être pas rapide, ou alors c'est qu'au lieu de nous faire confiance il fallait toujours qu'ils discutent. Enfin bref, on avait fini par les mener au sanglier.

Une grosse bête comme on les aime nous. Un défi pour la race canine. Seulement un canard s'en était mêlé, et moi ça m'avait déconcentré et forcément, y'avait fallu que ça soit LE moment que la foutue proie choisit pour m'envoyer apprendre à faire l'oiseau. Sauf que moi j'ai des pattes, 4 même que, et pas des ailes, donc forcément la leçon de vol plané finit par un lamentable atterrissage qui m'arracha moult cris.

Aaaaaaaaaaaaaaaaaawwwww !!! Kaï Kaï Kaï !!!*
[*Aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie! bobo ! bobo! bobo!]

Bah oui forcément, en plus ça saignait, et je pouvais plus bouger ma patte arrière gauche comme je voulais. Donc j'allais en prime rater la curée, misère de malheur.
Heureusement une des chasseuses pensa à moi. Je mâchouillais ma part avec béatitude. La fichue bête avait eu que ce qu'elle méritait et moi je me vengeais en la mangeant, enfin pas en entier, mais j'en avais eu un bout.

A peine fini de gober ce qu'on m'a donné, et pas le temps d'en redemander v'là ti pas qu'il y en a une qui vient me voir. Quoi, non je suis pas impotent, spa vrai, j'peux encore marcher.. quoique non, en fait vu que j'arrive pas à me tenir droit. Enfin ça va, elle me gronde pas, j'ai même droit à quelque caresse. Je prends note. Quand on est blessé on a des caresses, c'est chouette. Mais ça implique d'être blessé, c'est quand même un inconvénient.. après un rapide calcul canin, le résultat est accablant: vaut mieux avoir des caresses dans être blessé, y'a pas.

Perdu dans mes pensées soudain je redécolle !

Aaaawww étranglé qui fini par un Wouu? des plus dubitatifs.

Du haut de la croupe du ch'val, je regardais le monde de haut, au moins. Enfin toujours moins à ras du sol que quand j étais sur mes pattes à moi et pas celles d'un autre.
N'empêche ça tangue un peu quand tout le monde se met en route, direction le campement parait, si j'ai pas traduit l'humain de travers.

Wouhou, vouf vou. oua ouah wouf... grrrr waf*
[*Attend, ça bouge. Là-bas, vers l'arbre à glands... grrr le sang]

Ça c'était moi qui faisais causette avec mon copain Cracotte. Il était d'accord avec moi.. y'avait du sang quelque part, pas celui de la bête, un autre. On avait le nez pour le repérer.

Gribouille royalement installé sur Mandoline, le cheval de Zak, le sanglier ligoté par les hommes et prêt pour être ramené au camp, Russo cherchait encore le Buteo albicaudatus.

Un Butéo quoi ? C'est comment ? ça se mange, on peut en faire un manteau ?
Et de regarder à droite, à gauche, en haut
Ahhhhhhhhh, c'est une buse. Pas de manteau donc.

Pendant ce temps, la rectrice lui avait déballé la main, grimacé, et remballé en faisant un joli noeud avec les oreilles du lapinou qui passe derrière l'arbre alors que la rivière fait dessus-dessous. Et sans lui couper le bras, ni lui faire de lavements, s'il vous plait.

Et de se remettre prestement en selle, de siffler Cracotte qui était en train de se gaver d'intestins de sanglier, et de faire demi-tour en direction du campement.
Oui, ne trainons pas en route, il faut encore mettre le sanglier à mariner et ensuite à rotir, et avant le coucher du soleil, en plus.
Le coucher du soleil, c'était à cause du garou...

Le ruisseau fut donc retraversé, et le groupe revint sur ses pas, traversant les bourbiers au bord de l'eau. Russo se demandait parfois où étaient Aymeric, et Cannelle, et Félian. Surement à musarder. Puis les chiens se mirent à aboyer, Cracotte se précipita vers un arbre, Gribouille jappant comme si il voulait retourner au sol. En tout cas, Cracotte faisait un sacré raffut, puis d'un coup poussa un cri déchirant, comme s'il hurlait à la mort.
Russo éperonna son cheval, et se dirigea vers le chêne, pour découvrir Félian assomé, léchouillé par un Cracotte aux pattes boueuses qui était tellement plein de sang de tripe de sanglier qu'il salissait Félian plus qu'autre chose.

Duchesse Blackney !! Venez, je vous prie. Nous avons un homme à terre. Un héraut, de surcroit.
Et de gratter nerveusement sa main gauche.
Vu son état, je crois qu'il a plus besoin de vos soins que moi même. Je m'en voudrais tellement s'il trépassait ou perdait la mémoire, vous imaginez, un héraut généalogiste amnésique, hein, tout ça pendant que vous me recousez la main avec du fil de pêche trempé dans de la graisse d'oie.
Posant généreusement sa main sur le coeur
Ma main attendra.
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La Rectrice de l'Hotel Dieu avait enfin trouvé une proie à sa mesure. Elle sautillait et gambadait partout autour de ce pauvre Félian, lui emballant la tête dans tellement de chiffons et bandages qu'on aurait dit un épouvantail, comme ceux qu'on met dans les champs pour faire peur aux corbeaux. En plus, Félian ne protestait pas, lui... Pour célébrer la fin de l'emballage, le cor sonna.

(Nennya) Il faut le ramener au camp, j'ai sonné le cor pour qu'on vienne nous aider

Ha. C'était donc sérieux quand même. Un conciliabule commença.
Psshhhhh... Pshhh.... attacher comme le sanglier à une perche.... pshhh.... pshhh... en tas sur un cheval... pshhh.. pshh.... couvert par la peau d'ours ....

Toutes les solutions étaient écartées, l'une après l'autre, mais ils n'avaient pas de quoi faire un brancard. Quoique.... au fil de la conversation, une idée germa

Et en mettant des branches d'arbres dans les manches de mon manteau, et en emballant Félian dans la peau d'ours ?

L'idée n'était pas géniale, mais il fallait rentrer au camp avant la nuit. La nuit, la pleine lune, les garous..... oui, il fallait rentrer.
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Wouf !!! Wouf !! Sluuuurp !!
Finalement les deux-pattes viennent m'aider. La dame qui a emballé la patte de de ce niaiseux de Gribouille vient emballer la tête du chasseur avec des chiffons blancs. Je voudrais bien rester sur son ventre à le surveiller, mais elle a sonné un grand coup de pouet-pouet, et j'ai du fuir pour protéger mes oreilles. Ces humains, qu'ils sont bruyants....

Wouf !!! Wouf !!!
Regardez-moi, je suis là! Hep ! J'veux mon saucisson, mon os à moelle !!
Sont trop occupés à faire un machin pour transporter leur blessé, on croirait qu'ils m'ont oublié. Pourtant, je n'arrête pas de leur tourner autour des jambes en jappant pour leur rappeler que je suis là, moi Cracotte, le sauveur de chasseurs blessés. Des ingrats... Si ce soir j'ai pas mon os à moelle, j'irai leur chiper du cuissot de sanglier.

Wouf !! Wouf !! Grrrrrrrr...
Tiens ya un nouveau. Je dois le saluer. C'est surement le livreur de saucissons. Je renifle. Je renifle encore. Il ne sent pas le saucisson. Tant pis. Hi hi, il se tient tout raide, je crois que je lui fais peur. Je grogne en montrant les dents, hi hi. Il a peur.

Cracotte, au pied, on rentre. Cherche le campement, cherche !
Fini de s'amuser. Faut que je ramène les chasseurs au campement, il parait. Je vous le dis, sans moi, ils seraient incapables de faire quoi que ce soit.

Les solutions étaient minces, et Nennya espérait que son assistant arrive rapidement sur les lieux, en attendant Russo commençait à penser à un brancard, si la rectrice avait su, elle aurait prévu plus large encore. Elle dit à pouet pouet girl :

-C’est une bonne idée, nous allons essayer

Jake était arrivé, saluant l’assemblée, Nennya vit qu’il était bien blanc, ah un médecin qui avait peur du sang ?Pourtant, il n’avait pas montré faiblardise lors de l’amputation de ce malade qu’il avait eu à l’Ostel Dieu. Elle fit avec soins un brancard des plus simples, et Nennya s’adressant à Jake et Achilée, elle demanda :

-Portez le avec moi Jake, Achilée

L’homme allait être lourd à prendre, et en plus il était inconscient, le chemin et la rudesse de celui-ci serait dur pour les trois médecins, elle ordonna :

-Levons le à trois, un, deux, trois

Elle hissa le brancard, l’homme gisant inerte dessus en compagnie de ses collègues. Dieu qu’elle se souviendrait de cette journée, et en plus, Russo croyait certainement qu’elle l’oublierait, or Nennya, avait une mémoire terrifiante pour ce type de choses.
La Duchesse était prête à déployer toutes ses forces, avec l’aide de Saint Michel.
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A peine arrivé sur le lieu du groupe qu’un chien vient renifler ses pieds et ses braies. Le cabot aboie et puis grogne. Jake reste figé sur place le teint blême. Heureusement, une dame l’appela et celui-ci obéit à sa maîtresse. Jake poussa un soupire de soulagement.

Il avait salué le groupe, oubliant de se présenter. Ce n'était plus vraiment le moment. La dame proposa de retourner au camp avec le blessé inconscient et de le porter sur un brancard. Ce n’était pas une mauvaise idée. La rectrice donna directement les indications à ses apprentis.

« Oui Nennya, A la une, à la deux, à la trois ! »

Ils déposèrent le corps sur la civière et le portèrent prêt à suivre toute la troupe au campement. Cette journée était bien éprouvante pour Jake, il était temps qu’elle se finisse. Ce n’était pas la fatigue que le gênait mais la vue et les aboiements intempestifs des chiens qui le rendait pale comme l’un des patients de l’Hôtel-Dieu.
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