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[RP] Funérailles de Mayella

Sepa
Ce n’était pas le mois de Sepa, deux décès dans sa famille et pas des moindres. La mort de Mayella l’avait quand même affecté, elle était la mère de son neveu Eudes et de sa nièce Elia. Bien qu’il y ait quelques tensions lors de la séparation, il se devait d’être là. Elle avait été de sa famille et ses enfants font partis des Von Strass.

Il avait fait la route depuis le Limousin, elle fut bien longue et bien sombre, tant de chose dans sa tête. Il espérait que tout se calmerait bientôt. Il en avait marre de venir en Lorraine que pour des enterrements. Enfin c’était les dures lois de la vie et il devait se battre pour ne pas se laisser démonter.

Sepa arriva enfin devant la Cathédrale, il devait être en retard vu que personne n’était dehors, il s’empressa d’entrée et fut assez satisfait d’arriver juste avant que les funérailles commencent. Il essaya de se mettre au plus près sans déranger les gens.

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Uterpendragon
Alors qu'il officiait, la mort dans l'âme, une apparition lui réchauffa le cœur... Sa chère nièce. Ils avaient dû partir à peu de jours d'intervalle, mais s'étaient malheureusement ratés... Il reconnut aussi de nouvelles figures familières, mais il n'eût pas le temps de s'en préoccuper : il devait poursuivre la cérémonie, coûte que coûte.

Ainsi, il s'approcha à nouveau du cercueil, tenant dans sa main plusieurs croix aristotéliciennes, une cyan, qui représentait son adhérance à l'Eglise, une blanche, le fait qu'elle soit devenue théologien, une noire, pour sa prêtrise et enfin, une verte pour l'épiscopat. Il les déposa sur le buste de Mayella.


Mayella , nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil.
Cette croix est le signe qui relie Aristote et Christos, qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle.


Puis, il alla chercher la corbeille qui avait été déposée à l'entrée, et où chacun avait pu mettre quelques pièces, ou autres, qui seraient redistribués aux mendiants.

Mayella,nous déposons ces présent sur ton cercueil, signe de notre amitié, signe de notre prière, signe de notre cœur.

Puis, il retourna derrière l'autel, attendit un instant que la tension se fût évacuée, car il ne serait pas parvenu à parler si elle s'emparait encore de lui... Il était en overdose de décès.

Par le décès de Mayella, certains ici perdent une Mère, d'autres une Sœurs, et enfin d'autres une Fille. Mais chacun ici perd une personne pour qui il avait de l'affection.

Si nous sommes réunis ici, c'est pour rendre hommage à cette femme qui nous a quitté... Elle était pour nous beaucoup de choses, certains la considéraient comme un guide, de par son ministère religieux, d'autres comme une Sœur, parce qu'ils partageaient les mêmes idées, les mêmes charges, et d'autres enfin, comme moi, la considéraient un peu comme leur fille.

Mais n'oublions pas que ceux qui servent le Très-Haut, et lui donnent un infini Amour ainsi qu'aux hommes, trouveront de suite le chemin du Paradis, mais soyons prudents, car on ne sait ni l'heure, ni le jour, ni le lieu de notre Mort.

Rendons un ultime hommage à Mayella, et que s'expriment ceux qui le souhaitent dès maintenant...


Le vieil évêque se décala, laissant la place à qui le désirerait.
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Sybille_von_frayner
Sybille avait croisé l'espace d'un instant le regard de son oncle. Elle lui avait adressé un sourire triste et las...

Elle savait le vieil homme éprouvé par ces décès qui se succédaient. Les derniers mois avaient été funestes. Il officiait régulièrement, la plupart du temps pour porter des proches en terre. Et jamais il ne se plaignait. Tel un roc, il faisait son devoir de prélat. Il était rare qu'il confia à Sybille ses tourments. La plupart du temps, il abordait des sujets agréables avec elle.

Aujourd'hui, elle mesurait toute la force de caractère du vieillard. Elle irait le voir à la fin de la cérémonie pour le serrer dans ses bras. Elle était encore si jeune et si inexpérimentée. Elle s'enrichissait au contact de ce puit de savoir et de sagesse grâce à qui elle puisait nombre d'enseignements précieux.

Sa main se resserra sur celle d'Uriel quand elle entendit son oncle proposer à ceux qui le voulaient de prendre la parole. Elle savait qu'il désirait s'exprimer... Et le moment été venu...

Elle lui adressa un regard bienveillant qui se voulait rassurant comme pour lui dire simplement, sans un mot pourtant...
Je suis là, avec toi...
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Uriel
Depuis le début de la cérémonie, Uriel avait attendu et redouté le moment qui venait maintenant.

Monseigneur UterPendragon proposa de prendre la parole, il souhaitait le faire par respect pour Mayella.
Mais il sentait la terre se dérober sous ses pieds, la distance entre lui et l'autel lui semblait être infinie.

Une pression de la main de Sybille le ramena à la réalité.
Tournant la tête vers son Amie, il croisa son regard et comprit qu'elle serait à ses côtés en pensées lorsqu'il serait derrière l'autel.

J'y vais, c'est maintenant que je vais avoir besoin de ta force.

Le Diacre se leva soupirant légèrement, sa main quittant la douce chaleur de celle de la Duchesse d'Herbéviller.

Faisant les quelques pas qui le séparait de l'autel, il fit un signe de tête au vieil évêque pour le remercier.
En se retournant, ses yeux tombèrent sur le cercueil et il serra les mâchoires, mais s'avança devant.
Il mit sa main gauche sur son cœur et tendit le bras droit en direction de Mayella, la paume vers le bas, comme pour lui rendre un dernier salut.

sa gorge se noua, des larmes silencieuses commencèrent à couler et d'une voix tremblante, il commença son hommage :


Mon guide s'en est allé,
Elle ne marche plus à mes côtés,
Aujourd'hui, je me sens abandonné,
Sur ce chemin que je croyais tout tracé.

Les ténèbres se sont abattus sur moi,
Et en ce moment même j'ai froid,
Je dois continuer seul dans le noir,
Et le ferai pour respecter sa mémoire.

Privé de vue je trébucherai sans doute,
Elle ne sera plus là pour m'indiquer la route.
Mais en mon cœur cependant,
Naît un léger point brillant.

C'est elle qui l'y a placé,
Grâce à ce qu'elle m'a enseigné,
Et cette lueur un jour grandira,
Pour que sur cette voie je ne me perde pas.

Alors d'autres viendront,
Et ensemble nous cheminerons,
Selon son souhait je porterai la Lumière,
Jusqu'au jour où nous nous retrouverons au Paradis Solaire.


Il avait encore tant de choses à lui dire, mais plus aucun son ne pouvait sortir.
Mayella était une des personnes qui avaient fait de lui ce qu'il était, lui enseignant la pastorale, effectuant son baptême et lui expliquant la Voie d'Aristote et de Christos.
Elle lui avait fait découvrir le Chemin de Dieu et elle l'ordonna Diacre.

Elle était son guide, son berger, sa Mère sur cette route, et maintenant, elle lui avait confié la tâche de continuer à aider la autres.

Le temps semblait long alors qu'à peine un instant s'était écoulé, il ne voyait plus qu'elle.
Secouant, la tête, il chercha le regard de Sybille, pour trouver la force de revenir s'asseoir à ses côtés.
Il le trouva rapidement et adressa un signe de remerciement à Monseigneur UterPendragon.

D'un pas lent mais léger, il revint s'asseoir, le regard perdu dans le vide ...

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_max
Et de poindre à l'horizon, l'attelage Franc-Comtal ne venait-il pas?
Si fait bien sûr... Quoique, bien dégarni cette fois-ci...
Le suzerain comtois voyageait léger... L'escorte ne dépassant pas la poignée d'homme.
Pourquoi donc, pensera-t-on? La réponse n'en demeurait pas moins d'une austère simplicité... Son séjour se trouvait être imposé par l'amère disparition bien précoce d'un estre cher...
Sa propre cousine, la Baronne de Coussey !

Ainsi donc, le carrosse s'engouffrait en l'enceinte de la cité de l'Empereur, Aix-la-Chapelle la magnifique, d'une majesté toute propice à recevoir Sa Grandeur de Mazière. Le pavé des artères impériales ponctuait les nombreux chaos redondant, qui engendraient par conséquence quelque inconfort pour l'auguste occupant, cependant que la poursuite effrénée de la voiture suivait son cours en direction de la somptueuse Cathédrale à l'octogone.
Bientôt, le cocher somma la halte auprès des destriers harnachés, tandis qu'on s'activa à encastrer marchepied et dérouler tapis de circonstance pour l'insigne extraction, depuis l'habitacle, du plus Haut-Noble comtois.
Ce dernier apparu alors, paré de quelques sombres costumes de cérémonies, pourpoint bleu nuit et bottillons mordorés pour, tout de même, rappeler les couleurs de son imposant domaine.

On le guida rapidement au travers du parvis, jusqu'au porche gigantesque, qui symbolisait pour l'heure la voie vers l'ultime hommage à sa bien-aimée parente.
À l'intérieur, se jouaient déjà les premières scènes du rituel funéraire... Qu'à cela ne tienne, un Mazière ponctuel n'aurait été vraiment un Mazière, sans compter que l'on pourrait, au moins, se vanter d'un Mazière présent.
S'affranchissant du pieux signe de la croix, et des premières toises du lieu de culte, il prit place, exceptionnellement, à l'un des premiers bancs, toujours suivi de ses protecteurs armés, lesquels se liant très vite à la masse de gardes épiscopaux en présence.

Reposant là, il fit, d'un regard circulaire au reflet de sinople, un rapide tour d'horizon de la salle, tout en s'abreuvant de la verve du Recteur Grégorien, un proche de "l'Assidue", lui aussi. Il put ainsi remarquer la compagnie de quelques Acoma, venus comme lui s'endeuiller en cette triste occasion, mais aussi d'autres représentants de la grande aristocratie... dont l'une, duchesse selon toute vraisemblance, qui paraissait extrêmement nouée à l'un des quelconques garde épiscopaux qui se tenait là... Quoiqu'il en soit, il n'était guère venu le temps de jaser, cela se rattraperait plus tard.
Plus intriguant néanmoins, la jeune femme qui se trouvait là, dévotement positionnée parmi les premières places. Voilée d'un noir fascinant, reluisant au gré des flammes dansantes des quelques cierges clairsemant ces murs sacrés, une curiosité des plus naturelles naquit en l'esprit du Franc-Comte sur l'identité de cette religieuse manifeste... les sentinelles glacialement postées près d'elle l'aidant d'ailleurs dans son entreprise de réflexion... Il ne pouvait en effet s'agir là que de la Princesse de Cologne, venue elle aussi sans les apparats pourtant traditionnellement d'usage, pour se recueillir auprès du corps de cette chère Mayella d'Acoma.

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Max de Mazière, Comte de Belfort, Baron de Chaussin, etc...
Elia_von_strass
La brunette avait salué l'évêque. Cette salutation avait été courte. Ce n'était pas le moment à faire autre chose qu'à penser à sa défunte mère. A celle qui l'avait mise au monde et qui l'avait éduquée.
Elle avait rejoint sa sœur. Celle-ci pleurait. Elia ne pouvait rien faire pour adoucir cette peine, surtout qu'elle portait la même en elle. Que pouvait-elle dire? Existait-il des mots pour adoucir tout cela? Si c'était le cas, elle ne les avait pas trouvés.

La cérémonie commença. D'autres personnes arrivèrent encore. Un de ces grands-oncles : Sepa von Strass. Puis un oncle : Max de Mazière. L'évêque continua la cérémonie. Il déposa les médailles de Mayella sur son corps. Fidèle, théologienne, prêtre et évêque. Tel avait été son parcours au sain de l'Eglise. Telle avait été la femme, la mère... Pieuse mais tellement femme au final...

Puis Aymé von Frayner annonça que chacun pouvait s'exprimer. Uriel, le nouveau chapelain de Coussey, prit la parole. De ses mots ressortaient l'importance qu'avait eue Mayella pour lui. Le jeune homme retourna à sa place. Ce fut au tour de la fille de prendre la parole. Elle se leva et parcouru le peu de distance qu'il y avait entre elle et le cercueil de sa mère. Elia avait du mal à trouver ses mots. Par où commencer? Que dire exactement?


Mère, tu nous as quittés. Notre cœur est ampli de tristesse. Mais le tien est léger aujourd'hui. Loin des tracas que tu as pu vivre. Car certes tu étais religieuse. Mais avant tout tu étais une femme, une mère, une sœur comme a pu le dire Monseigneur Aymé. Et par cela ton cœur souffrait quand nous souffrions. Tu nous as aimés, Eudes, Elvire et moi. Tu nous as aimé comme tu devais aimer tes enfants et parfois même plus. Même si chacun à notre façon nous te rappelions tout ce qui pouvait te rendre triste, tout ce que tu avais voulu échapper. Mais tu as su faire la distinction. Toujours nous rappeler que nous n'étions pas coupables de tes pleurs. Mère, nous t'aimons et nous t'aimerons à jamais car tu resteras celle qui nous a enfantés et qui s'est occupé de nous...

Sur sa dernière phrase, elle ne put retenir plus longtemps une larme qui roula sur sa joue gauche avant de tomber au sol. Elle ne l'essuya pas et se contenta de rejoindre sa sœur qui était restée assise, la tête baissée.
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pnj
Elvire avait vu sa soeur revenir, tandis que plusieurs grandes personnes avaient parler, s'approchant du cerceuil de sa mère. Elle avait lever la tête, est suivi les gestes qu'ils avait fait.

Puis Elia se releva, elle allait devoir parler. Elvire écouta le discour de sa soeur. Elle avait dit vrai, leur mère les avaient aimés, tout les trois. Elle avait toujours était là pour eux, et le vide que ressentait Elvire en elle était immense.

Certes elle avait beau avoir que 8 ans, et ne pas comprendre tout ce qui se passait ici, elle avait bien compris, que jamais plus, elle reverrait sa mère.

Elivre baissa à nouveau la tête, tandis qu'Elia la rejoint. Elle continuait de pleurer silencieusement. Elia et Eudes, étaient les deux seule personnes qui lui restaient. Elle n'avait plus de maman, et son papa, elle ne l'avait jamais vu. Sa mère n'avait jamais rien voulut lui dire a son sujet. Elle était trop petite.

Elvire appuiya sa tête sur le bras de sa soeur, ce demandant, si tout cela allait encore durer longtemps... Elle n'avait pas envie de rester dans cet endroit, elle souffrait trop...
Sybille_von_frayner
Uriel vint reprendre place aux côtés de Sybille. Comme toujours, il avait été fort et avait fait preuve de détermination. La jeune femme l'admirait pour cela. Elle, à la sensibilité exacerbée, avait bien du mal à contenir ses émotions. Il y avait dans cet édifice tant de sentiments, de chagrin, de tristesse...

Elle déglutit et reprit doucement la main de son cher et tendre ami. Le regard humide, elle lui adressa un léger sourire avant de baisser les yeux pour ne point se montrer faible. Elle soupira légèrement...

Les paroles d'Elia raisonnèrent en elle comme autant de regrets. Pourquoi n'avoir pas repris contact avec May quand il en était encore tant ?...

A cet instant, elle se promit que dorénavant, elle ne tarderait pas à dire à ses proches à quel point elle les aimait.

La vie, aussi éphémère et impalpable était-elle, n'en restait pas moins ponctuées d'évènements heureux et de doux bonheurs... Il devenait primordial pour Sybille d'en sublimer chaque instant avant que la grande faucheuse n'emporte à nouveau avec elle un être cher.

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Arbert
Après avoir assisté au début, Arbert sécha ses larmes puis pris la main de sa douce femme. Après s'être fait réconforté par Athena, Arbert s'avança et pris la parole.

Ma sœur, depuis le début tu as toujours été là pour moi. A chaque instant important de ma vie tu étais là. Et maintenant tu es loin de moi mais tu restes proche de moi car tu resteras à l'infini dans mon cœur. D'où tu es sache que je prendrais soin de tout ce que tu as entrepris et que tes enfants pourront, tous, toujours compter sur moi même si je n'égalerais jamais la personne merveilleuse que tu as été.

Il retourna vers le fond de la Cathédrale auprès de sa femme.
pnj
De noir vêtue, Athéna était restée au fond de la salle avec Arbert mais n'avait rien raté à la triste cérémonie. Elle avait prié pour sa défunte belle-soeur afin qu'elle reposât en paix et pour ses enfants qui se retrouvaient orphelins.

Jamais auparavant n'avait-elle vu son mari aussi malheureux, lui qui était toujours raisonnable et d'humeur joyeuse. Elle le récomforta du mieux qu'elle pût, heureuse d'être présente à ces côtés pour le soutenir durant cet évènement qui bouleversait sa vie.

Elle le regarda prendre la parole et se souvint les moments qu'elle avait passé en présence de sa soeur. Cette dernière l'avait marqué par la gentillesse et la simplicité avec laquelle elle avait accuilli Athéna dans la famille d'Acoma. Et l'ex-chancelière se rappela de tous les conseils qu'elle avait reçu de la défunte. *Merci pour ton aide Mayella...repose en paix désormais.*

Par la suite, Arbert revint s'asseoir près d'elle et ensemble ils assistèrent à la fin de la cérémonie.
Trollfarceur
Trollfarceur fit une entree discrete dans la cathedrale. Pour l'occasion il avait revetu ses habits de deuil. Il voulais presenter ses hommages une derniere fois a Mayella par sa presence.

La tristesse l'envahissait surtout de penser qu'il ne la reverrait jamais et repensais au passe et les bons moments en sa presence
Guise
Le Duc, et sa Garde, par ces temps difficiles pour sa santé et sécurité, trouva néanmoins le temps de venir se recueillir sur la tombe de feue la baronne Mayella à Aachen.

Il y avait en la cathédrale nombreux visages connus, anciennes connaissances pour la plupart. Sa cousine aussi.
Il les salua brièvement.

Il ne faisait qu'un passage "éclair" afin d'honorer la mémoire, d'une femme, qui, dans le fond, fut son amie.
Certes la politique et l'obédience prime de la Baronne les avait séparés pendant longtemps, mais à la fin de sa vie, ils passaient du temps à s'échanger des bons mots, et à rire ensemble dans les jardins de Nancy.
Merci à la duchesse Enorig, merci à son cousin Chlodwig, qui ma fois, étaient passés entre temps par là pour rapprocher des liens autrefois distendus.

Sur ces furtives considérations, Guise, aidé par son commis, vint déposer une gerbe de fleurs sur sa tombe, se signant et priant pour la rédemption de son âme.

Va en paix May, et que Dieu te garde auprès de lui...

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Uterpendragon
Les quelques mots prononcés par Uriel le firent chavirer... Purs, simples et beaux... Il inclina ensuite la tête aux paroles d'Elia... Aux yeux du vieil homme qu'il était, cette jeune fille irait bien loin... Jusqu'où? Mais peut-être suivrait-elle les traces de sa mère. Ou pas... Un instant plus tard, ce fut Arbert qui parla... Faisant tourner ses neurones, Aymé se souvint de cet homme... Un spinalien? Peut-être, ou peut-être pas. Ses souvenirs de Lorraine restaient encore un peu flous, son départ, aussi. Peu après, il sourit, sa jeune et ravissante nièce venait d'arriver. Guise suivit. A eux deux, ils représentaient aussi l'avenir des Von Frayner. Lui en était le passé. Plus il enterrait de Frères et de Sœurs, plus il se rapprochait de la tombe, mais peu lui importait, car il savait que la succession rayonnerait.

Mes Amis... Vous avez, je pense, bien du mal à imaginer, désormais, votre amie, Sœur... ou Mère. Je vais vous lire un passage qui vous permettra d'y voir plus clair.

Se rapprochant du livre des Vertus, il l'ouvrit une page bien précise, et commença sa lecture.

    Nous atterrîmes dans un lieu magique. Tout était baigné d’une douce lumière. Où que je regardais, je ne trouvais pas la moindre obscurité. A perte de vue, il n’y avait ni habitation, ni la moindre construction. Ceux qui avaient faim se servaient sur les arbres fruitiers. Ceux qui appréciaient les plaisirs de la détente s’allongeaient dans l’herbe. Des enfants jouaient innocemment, riant et courant à travers les hautes herbes. Les sept Archanges me prévinrent qu’ils devaient me laisser, leur mission étant terminée. Je les remerciai grandement et leur dis au revoir.

    Je décidai de visiter ces lieux enchanteurs. Tous ceux que je rencontrais me souhaitèrent la bienvenue en me souriant. Je leur rendais leur sourire et les remerciais. Tout respirait le bonheur, la bonté et la joie. Alors que je m’approchai d’une petite fontaine où l’eau semblait si claire que je ne résistais pas à l’envie de m’y désaltérer, je vis deux hommes discuter. Ils me remarquèrent et me firent signe de venir. J’eus alors en face de moi rien de moins qu’Aristote et Christos. Ils m’accueillirent avec la plus grande gentillesse. Ils me demandèrent si les lieux me plaisaient et si j’avais fait un bon voyage. J’étais si ému que je ne savais pas quoi répondre. Je bafouillai quelque vague parole, alors que j’essayai encore de réaliser qui se trouvait devant moi. C’est alors que j’entendis une voix.


Fermant le Saint Ouvrage d'un geste délicat, il regarda l'assemblée, laissant tomber son regard paternel sur ceux qu'il aimait, et ceux qu'il ne connaissait pas encore.

Mes Amis... Vous savez ce qui attend Mayella, désormais, alors prions ensemble pour que ce soit ce qu'elle vive désormais !

    Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
    Créateur du Ciel et de la Terre,
    Des Enfers et du Paradis,
    Juge de notre âme à l'heure de la mort.

    Et en Aristote, son prophète,
    le fils de Nicomaque et de Phaetis,
    envoyé pour enseigner la sagesse
    et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

    Je crois aussi en Christos,
    Né de Maria et de Giosep.
    Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
    C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
    Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
    Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

    Je crois en l'Action Divine;
    En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
    En la communion des Saints;
    En la rémission des péchés
    En la Vie Eternelle.

    AMEN

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Uriel
Le Diacre itinérant de Lorraine écouta Monseigneur Uterpendragon citer le passage faisant référence au Paradis Solaire.

Oui en effet, Mayella devait être là maintenant, aux côtés d'Aristote et de Christos.
Peut-être avait-elle une pensée pour eux, par moments ...

Aux paroles appaisantes, le visage d'Uriel se détendit, laissant passer la tristesse, pour en revenir à une expression plus neutre.
Le soutien indéfectible de Sybille n'y était pas étranger.

Fermant les yeux, il prononça le crédo d'une voix basse :


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Il repensa alors à son propre baptême, aux cours de pastorale, aux moments passés avec Mayella.
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Elia_von_strass
Le visage de la brunette essayait de rester aussi impassible que possible. Mais était-ce vraiment possible quand on enterrait sa mère? Surement pas... Un larme coula le lo,g de sa joue et alla s'écraser sur sa main. Elle essuya la trainée qu'elle avait faite sur sa joue. Non c'était impossible.`

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

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