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[RP Festivités] Concours de pâtisseries hivernales

Terwagne_mericourt


[HRP : Donc, vous postez votre participation dès que vous le voulez, mais vous ne pouvez utiliser que des ingrédients existants au Moyen-Age (pas de Maïzena ni colorant artificiel par exemple^^), et vous devez expliquer la réalisation de la recette, c'est à dire la faire devant nous, pas vous contenter de copier-coller une recette et d'amener le plat tout fait.]
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Nefertianne95
Nef se promenait dans la ville pour passer un peu le temps, lorsqu'elle aperçoit Dame Terwagne afficher quelque chose. Elle s'avance et voit qu'un concours de patisserie va avoir lieu. Elle se souvient le concours de cuisine qui avait eu lieu à Vienne, elle y avait pris beaucoup de plaisir.
Elle réfléchit à ce qu'elle pourrait faire et décide de s'inscrire.
Elle interpelle Dame Terwagne


Bonjour Dame, je souhaiterai participer au concours. Où dois-je m'inscrire?
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Aide Infirmière
Echevin au conseil Municipal
~ Fidelitate et Honore ~
Terwagne_mericourt
Accueillant d'un grand sourire Dame Nefertianne, elle lui répondit.

Ici-même!

Il n'y a en effet pas d'inscriptions préalable nécessaire.
Vous venez ici avec votre recette, vos ingrédients, et vous nous préparez votre pâtisserie ici, dans le local juste derrière moi, notre matériel vous y attends dès que vous vous sentirez prête.

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Penelopedefrance
Pénélope s'approcha de la table des inscriptions pour faire honneur à Terwagne qui se donnait du mal à organiser ce concours et aussi, faut bien se l'avouer, pour son goût plus que prononcé pour les pâtisseries.

Bonjour Terwagne, le temps de régler quelques affaires et je reviens avec ma recette, vous pouvez donc compter sur moi.
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Myao
Myao adorait cuisiner pour ceux qu'elle aime, son cher Godefroy, sa friponne et gourmande Noémie et pour ses amis qu'elle recevait de temps en temps. Le concours organisé était pour elle un nouveau défi qui la tentait et qu'elle se faisait une joie de relever.

Bonjour Dame Terwagne, je réserve un fourneau. Le temps de réunir les ingrédients de ma recette et j'arrive.
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Penelopedefrance


Trois quart de Bonheur

Pure recette, clin d'œil sincère ! Souvenir d'une promesse d'écriture. Il y a longtemps déjà ...
Le gâteau des après-midi pluvieuses … Mince ! ça commence bien !.....Le pt’tit bonheur du dimanche soir ... et on en garde un peu pour le lendemain matin : promesse d'un petit déjeuner radieux

Ah ! Vu comme ça, c'est déjà mieux ! On en avancerait presque l'heure de notre réveil …Le plus simplissime des rayons de soleil : Ma recette du trois quart d'heure du Bonheur.

Certes ! Mais voilà justement la plus belle des alchimies : rendre merveilleux l’ordinaire ...
Et puis, n’est pas professionnel du quatre-quarts qui veut ! C’est à ma connaissance le plus capricieux des gâteaux. D’une pâtissière à l’autre, sa forme et sa consistance varient du tout au tout !

Peut-être est-ce lui qui vous choisit ? A l'instar d'une célèbre baguette magique ...

A moins que vous n'utilisiez le bon saladier ? Je ne me séparerai du mien pour rien au monde : son rebord ébréché là où il faut, me permet d' y casser les œufs d’un coup sec et assuré. Le geste de l’artiste. Communion parfaite entre le bol et sa propriétaire. Briser la coquille d’un coup, d’un seul, ouvrir et découvrir l’or et la nacre !

La suite, bien sûr, consiste à égrener d’autres manœuvres tout aussi délicieuses EN RESPECTANT L’ ORDRE Hein ! Suivre la chronologie de ma recette ! Où je ne réponds … de rien !

Ainsi les œufs vous battez, puis le sucre vous incorporez.

Battre encore à blanc : faire mousser votre mixture. N’ayez pas peur d'y mettre toutes vos forces.
A un mousseux mélange, vous saurez qu’il est temps d'arrêter. Facile !

Puis le beurre fondu et la farine, plus une pincée de sel. Délicatement et toujours en battant.....la chamade !

Aurions-nous, par hasard, une"pâte lisse et homogène" ? Quelle belle expression !
Alors, le moment est venu d’ajouter ma touche personnelle ! Une bonne rasade d’eau d'eau de rose.

Enfournez votre gâteau pendant....3 quarts d'heure forcément, dans un moule à manqué beurré.
Juste le temps de vous installer devant la cheminée.... bains d’effluves dorées, senteurs d’enfance et rêverie.
Rien ne vous 'empêche non plus de goûter à la précieuse pâte, au fond du saladier, où sur la cuillère. Le meilleur moment !

Geste ultime et tant attendu : la pointe du couteau dans l’épaisseur du gâteau ! Que me dit mon petit livre de recettes ? "Une lame piquée à cœur doit ressortir bien sèche …"

La poésie, toujours là où l'on ne l’attend pas.....le temps d'un trois quarts d'heure de Bonheur !

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Myao


VOYAGE AUX SAVEURS EXOTIQUES : Potimarron à la cannelle et Gingembre confit.

Myao arriva son panier bien rempli sur le bras. Elle ferait un dessert et un « boute-hors » pour faciliter la digestion.

Elle sortit un à un les éléments utiles à sa recette.
Un pot de miel liquide,


un pot de beurre,

du gros sel,

un magnifique potimarron et un bouquet de menthe tout juste cueillis dans son potager,
puis quelques espices achetées à des marchands ambulants venus de lointaines contrées.

Tout d’abord de la cannelle en bâton,


du sucre de canne
et le précieux gingembre, appelé aussi zenj par les marchands arabes.

Elle commença par éplucher et couper en tranches le potimarron qu’elle frotta de gros sel. Mettant le tout dans un torchon de chanvre, il fallait attendre 3 heures, elle mit cela de côté.

Pendant que cela reposait elle détailla un bâton de cannelle en petits copeaux qu’elle pila ensuite soigneusement pour les réduire en poudre.
L’exercice n’était point aisé, se faisant elle songea à la légende que lui avait conté le marchand.
Il disait qu’il y a fort longtemps, en Egypte, on prétendait que des oiseaux géants allaient arracher les brins de cannelle sur des arbres énormes puis les emmenaient dans leurs nids afin de préserver leurs petits de toute maladie. Myao ignorait ses vertus médicinales mais adorait en mettre dans l’hypocras et le pain d’épices.

Ayant enfin terminé elle s’épongea le front d’un revers de manche puis se lava les mains avant de prendre le rhizome frais de gingembre qu’elle éplucha et coupa en fines tranches.
Elle les mit dans une casserole, les couvrit d’eau et laissa bouillir ainsi une demi-heure à petits bouillons.

Pendant ce temps, après avoir nettoyé le pilon, elle réduisit le sucre roux en poudre. Elle avait acquis celui-ci auprès d’un homme qui venait d’Andalousie où pousse les précieuses cannes.
D'odorantes fragrances flottaient dans la cuisine.

Elle égoutta le gingembre devenu bien tendre puis le remit dans la casserole, y ajouta le sucre et de l’eau. Le tout devait cuire à feu très doux jusqu’à évaporation totale de l’eau. Myao devait remuer délicatement de temps en temps pour éviter que cela n’attache.
Ensuite elle laissa tiédir les fines tranches ainsi confites dans un saladier avant de les saupoudrer de sucre fin et de poudre de cannelle, remua doucement avec une cuillère en bois pour enrober chaque tranche de gingembre.

Il était temps de finir l’autre recette.
Elle essuya soigneusement les tranches de potimarron puis les fit dorer dans une poêle avec du beurre. Elle ajouta du miel liquide, de la cannelle en poudre et couvrit d’un couvercle, laissant mijoter jusqu’à ce que les tranches soient bien moelleuses.

Elle nettoya et rangea les ustensiles puis disposa ses plats pour la dégustation.


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Terwagne_mericourt
De la salle située derrière son dos, la Dame de Thauvenay sentait arriver des effluves qui avaient le don de lui ouvrir l'appétit.

Elle décida de faire rentrer sa table d'inscription, et fit placer une énorme flèche indiquant les lieux à la place de celle-ci.

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Lora85


Des belles pommes bien rouges



De belles grappes de raisins fraichement cueillies



Des figues bien mures



De beaux ,gros oignons



Des épices,choisit avec grand soin



Un litre de vin rouge bien corsé



Du bon beurre fraichement baratté


La tarte aux pommes version originale

Préparation

Despeçés par pièce et mises figues et raisins bien nectoyés,et my parmy les pommes et figues et tous meslés ensemble,et y soit mys de l'oignon frit au beurre,et du vin,et le part de pommes broyés et trempés de vin,et soient assemblées les autres pommes broiés mise avec le surplus et du saffran dedans,ung peu de menues pygurlac qui en aura,et soient faictes deux grandes abbaisses de paste,et toutes les missions mises ensemble,fort broiés,à la main sur le paste bien esprès de pommes et autres mistions,et après soit mis le couvercle dessus et bien couverte ,et dorée de saffran,et mise au four,et fit cuyre.




Déguster là encore tiède,régal assuré
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Anne_blanche
J'y vais ? Non, je vais être ridicule.

Debout à la porte de la cuisine, à l'hôtel de Culan, Anne tergiversait. Un concours de pâtisserie... C'était tentant. Bien tentant, même. L'ennui, c'est qu'elle ne savait pas pâtisser. Elle avait bien souvent regardé faire Flamenque, sans oser exprimer son envie d'essayer.
Sauf une fois.
Elle avait, ce jour-là, réalisé une recette trouvée dans les parchemins de sa tante. Flamenque l'avait servie à table, et Mère avait aimé. Anne n'avait pas osé avouer que c'était elle qui avait cuisiné.


Je vais rater, forcément. Une seule tentative réussie, c'est juste un coup de chance.


Mais il y avait autre chose : Terwagne lui battait froid, depuis des jours. La veille, en taverne, ça avait été pire que tout. Des accusations, portées sur des prémices erronées, un refus d'écouter ses explications, une colère, une porte claquée, et elle, malgré tout, restant dans la taverne, à excuser sa tante, à invoquer la fatigue...
Ces festivités, c'était Tante Terwagne qui les avait lancées. Si Anne n'y paraissait point, le risque était grand que la Dame de Thauvenay y vît un affront personnel. Pourtant, si Anne avait d'abord décidé de ne point s'y rendre, c'est tout simplement qu'elle n'avait pas envie de rencontrer ceux-là qui l'avaient insultée.

Flamenque, les bras ballants, la regardait. Un claquement de langue agacé, un froncement de sourcils.


Ne restez donc pas plantée là, et me donnez des biscuits, du beurre et du miel. Un peu de crème, aussi, bien épaisse. Et puis trois oeufs, et une faisselle.


Anne s'agitait, imitée par la cuisinière, décrochait d'une poutre un vaste panier à fond plat, le garnissait d'une toile, y déposait ce que Flamenque lui tendait avec empressement.


Me donnez encore des épices : 3 onces de sucre, deux clous de girofle, du macis, et l'eau de rose... Et les fleurs de sureau séchées, bien sûr. Voilà, ce sera tout.


Sur le seuil, elle fit demi-tour, récupéra sur le manteau de la cheminée un grand moule en terre cuite, qui faisait bien ses trois quarts de pied, et se dépêcha de se rendre sur les lieux du concours, avant d'avoir changé d'avis.

Elle ne s'attarda pas à saluer les autres concurrentes, qui étaient déjà en pleine confection de leurs pâtisseries.
Manches retroussées, front plissé pour mieux se concentrer, elle mêla les biscuits écrasés au beurre et au miel, de façon à faire une pâte dont elle fonça son moule.

Dans la terrine où se trouvait déjà une belle faisselle d'une livre et demie, elle ajouta deux cuillers à bouche de crème, des fleurs de sureau, dont le parfum embauma les alentours, les oeufs, du beurre, et toutes les épices. Elle malaxa à mains nues, jusqu'à en avoir mal aux bras.


Norf de norf ! Ma robe !

Dans sa précipitation, elle avait oublié de se munir d'un tablier. Et toute à sa concentration, elle avait oublié qu'elle ne portait point de tablier. A plusieurs reprises, ses mains s'étaient égarées sur sa robe.

Ma foi, tant pis... De toutes façons, elle est vieille, trop étroite, et trop blanche.

La crème dans la terrine était bien blanche aussi, bien souple et bien mousseuse.
Anne la versa sur le fond de tarte, vérifia de la main la température du four. Impeccable !
Du moins, elle aimait à le croire, parce qu'au fond, elle n'en savait pas grand-chose. Elle ne faisait qu'imiter les gestes de Flamenque.

Pendant près d'une heure, elle resta à proximité du four, luttant contre l'envie d'ouvrir pour vérifier que tout allait bien. Pour tromper son impatience, elle faisait les cent pas, grattait sur sa robe les traces de mixture à mesure qu'elles séchaient, et s'assurait du coin de l'oeil que nul ne jetait à sa mise de regards de dédain.

Enfin, elle put ouvrir la porte, sortir le moule : la croûte était dorée à point, la garniture avait levé, le tout répandait un parfum qui lui mettait l'eau à la bouche. Elle se précipita vers Terwagne, sourire aux lèvres.


Et voilà ! Ma sanbocade est prête !
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Milyena
Mily aurait aimer participer à un concours de la sorte, pas tellement pour viser la victoire, mais plus pour être dans ce contexte aux multiples saveur.

Elle flânait entre les divers personne entrain de s'affairer avec application à leur recette.

Et leur fit à chaque un petit commentaire d'encouragement.

Mily toute en regardant les étapes de préparation, se rendit à nouveau compte que la pâtisserie ne s'improvisait pas mais était une connaissance.

Quand elle aurait un joli fiancé il vaudrait mieux d'ailleurs parvenir à cuisiner d'autres choses qu'une ratatouille et du cochon grillé.

Allez ma fille le prochain concours tu y serras et celui-ci te permet de découvrir certaines bases.

S'adressant à toutes les participantes, vu qu'aucun messieur n'était de la partie.

Je suppose que vos recette peuvent être notée à fin de les reproduire?


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Terwagne_mericourt
Il ne vous reste que deux petits jours pour participer, donc ne tardez pas si cela vous tente.
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Soleil
Soleil parcourt les rues de la ville, et c'est avec délice qu'elle sent une odeur vraiment agréable, elle s'approche du lieu, rentre dans la battisse ouverte, et voit plusieurs personnes s'affairer autour de fourneaux.

Oh des pâtisseries !!, elle si gourmande, elle s'approche du lieu de concours.

Soleil n'est pas une excellente cuisinière sans être nulle non plus. Pourtant elle a quelques spécialités dans sa tête, celles qu'elle a toujours vu faire autour d'elle.
Elle décide alors d'en réaliser une.
En courant elle retourne chez elle pour remplir un panier d'osier avec divers ingrédients. Tout d'abord des cerneaux de noix qu'elle monde les soirs ou elle est libre. Noix qu'elle a ramassé le long des chemins de la campagne environnante.
moule à tarte,
Farine, sucre , sel et elle sort aussi vite qu'elle est entrée.

Il faut qu'elle passe chez la fermière ou elle a l'habitude de se servir, il lui manque certains ingrédients. C'est en souriant qu'elle lui achète, beurre que la fermière vient de baratter, Oeufs et créme fraiche.

Elle sourit en payant la jeune fermière heureuse des achats de sa cliente, et Soleil sort toute guillerette, elle a maintenant tout ce qu'il lui faut.
Elle retourne sur le lieu du concours, et aussitôt prend place vers un fourneau encore libre. Elle a du travail qui l'attend.
Elle va chercher un peu d'eau pour pouvoir commencer sa recette.

Elle prend un saladier, et la voilà qui jette dedans farine, beurre sel et eau. Soleil trempe ses mains dans le saladier remplit des ingrédients, et elle fait une belle pâte à tarte, y mettant du cœur et toute sa joie d'être ici pour partager une des recettes qu'elle connait.
Bien vite une boule se forme, Soleil rajoute un peu de farine pour la rendre moins collante, et elle la pétrit jusqu'à ce qu'elle soit bien lisse. Au bout de 10 minutes le résultat obtenu lui plait.
recouvrant le saladier d'une légére couche de farine, elle dépose la boule de pâte, et recouvre le saladier d'un torchon pour éviter que la pâte sèche.

Elle prend alors un autre saladier, elle place à l'intérieur les cerneaux de noix, tout en en réservant les plus beaux dans un coin.
A l'aide d'un pilon elle brise grossièrement les noix. elle casse 3 des œufs qu'elle a amener rajoute la crème fraiche , du sucre et bat le tout, bien vite le mélange prend forme.

Soleil reprend alors la pâte à tarte qui a reposé pendant les opérations de la crème de garniture. Elle étale la pâte, ni trop fine, ni trop épaisse, et en fonce un moule à tarte qu'elle avait amené avec elle.
Elle pique à la fourchette la pâte, il ne faudrait pas qu'elle gonfle à la cuisson. Enfin elle vide la crème de garniture sur la pâte, et enfourne la tarte dans le fourneau.

Elle profite du temps de cuisson pour ranger ce qu'elle avait amené, et nettoyer la place.
Une demi heure après la tarte est cuite, elle la sort du four, et décore la tarte, elle recouvre la tarte de sucre très fin et arrange quelques cerneaux de noix qu'elle avait prit soin de mettre de coté.



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Terwagne_mericourt
Plus que quelques petites heures, Mesdames et Messires.
Ouverture des votes demain.

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Ninoua
Arrivée la veille en la capitale, Ninoua flanait de par les rues lyonnaises sans autre but que de se changer les idées. Elle voyait sans regarder, entendait sans écouter ... jusqu'à ce que le mot "pâtisserie" tombe dans le pavillon de son oreille qui se dressa comme par instinct vers la source de cette si douce mélodie.

.. dans quelques heures. Tu crois qu'je pourrais faire partie du jury ? J'ai comme un p'tit creux, là.

Pâtisserie, jury .. Cela ressemblait fort à un concours. Avisant un panneau d'affichage, la brune s'approcha pour constater qu'en effet, l'événement se déroulait en ce moment même non loin de l'endroit où elle se trouvait.
Il n'en fallait pas moins pour que son esprit soit porté à ébullition. Pour sûr, la boulangère briançonnaise avait quelques recettes sous sa tignasse en désordre. Mais laquelle choisir ?!
Elle pressa le pas en direction du marché. Peut-être que la vue des étals l'aiderait à trouver LA recette. Elle devait aussi tenir compte du temps qu'il lui restait. Marmonnant pour elle même, elle fini par choisir une recette assez simple, sans trop d'ingrédients différents pour gagner du temps.
En attendant nerveusement son tour devant l'étal du marchand d'épices, elle surprit un jeune voleur à la sauvette la main dans le panier d'une villageoise. La Briançonnaise l'attrapa à l'oreille.


Je te propose un marché. Tu te rends utile pour moi et je ferme les yeux ou on va tous les deux rendre visite à la maréchaussée. Choisis.

Le vaurien, qui devait être agé d'une dizaine d'années, murmura entre ses dents mais accepta de mauvaises grâces de lui rendre service. Quelques instants plus tard, il se retrouva les bras pleins des ingrédients que la boulangère avait achetés. En le gardant à l'oeil, elle l'emmena à la salle aux fourneaux où se déroulait la fin du concours.
Elle signifia sa participation à l'organisatrice et salue à la ronde les autres concurrentes dont certaines avaient déjà achevé leur oeuvre. Un fourneau était encore libre au fond de la salle et Ninoua désigna la table à côté à son marmiton attitré.


Poses tout ça ici et tiens-toi tranquille.

La boulangère entra alors en action. Elle attrapa le tablier prévu pour elle et le noua comme elle le put autour de son ventre rond. Manches retournées, elle était prête.
Dans une grande jatte en terre, elle versa une tasse et demi de farine de blé et deux pincées de sel fin. Sur le bord d'un verre, elle cassa un oeuf et le rajouta entier à la farine. Le blanc et le jaune du second furent séparés, le jaune laissé de côté pour plus tard. Un morceau de beurre se joignit à la fête suivit par quelques gouttes de jus de citron.


Vas me chercher un verre d'eau, s'il te plait.

Le garçon s'exécuta prestement. Il avait perdu son air renfrogné. La pâtisserie adoucirait-elle les moeurs ?
Les mains de la jeune femme ramenèrent la farine sur les ingrédients et commençèrent à mélanger.


Verses petit à petit .. Doucement ! .. Là ça ira, la moitié suffit.

Ingrédient important en cuisine, l'huile de coude ! Ninoua malaxa la pâte sous le regard attentif du petit voleur jusqu'à obtenir une texture lisse et élastique. La jatte fut recouverte d'un linge et placée au frais sur le rebord de la fenêtre sous la garde du marmiton. Pendant ce temps, la boulangère s'installa à table pour éplucher et couper en petits cubes deux bonnes livres de pommes qui vinrent remplir une seconde jatte en terre cuite. Dans un mortier, quelques biscuits secs et une petite tasse d'amandes mondées furent réduits en poudre grossière par un pilon, avant d'être ajoutés aux dés de pommes avec une bonne tasse de sucre roux et une petite cuillerée de cannelle moulue. Une grande cuillère de bois vint mélanger le tout et déjà les arômes montaient au nez ravi de la Briançonnaise.
Dans un petit pot, elle plaça un nouveau morceau de beurre qu'elle disposa près du fourneau afin de le faire fondre. Elle fit ensuite signe au gamin qui regardait le nez collé au carreau de rapporter la pâte. Le temps de beurrer une tôle du bout des doigts et elle lui demanda de lui chercher un torchon propre.


Etales le ici. Voila. Maintenant prend une poignée de farine et répartis-la sur le torchon .. Parfait.

Ninoua saisit la boule de pâte et la déposa au centre du torchon fariné. Et voila qu'entra en action le symbole même de tout bon pâtissier qui se respecte .. ou alors l'arme favorite de la brune de Hoegaarden, tout dépend des points de vue. Bref, de son rouleau à pâtisserie, la montagnarde d'adoption et de conviction étira la pâte sur toute la surface du torchon fariné.

Tu veux bien me trouver un pinceau ? Mais pas un qui perd ses poils hein !

Le beurre avait fondu et c'est avec le pinceau velu comme il fallait que la pâte s'en trouva badigeonnée. Le mélange aux pommes fut repartit en couche régulière et la cuillère en bois, inutile maintenant, confiée au marmiton qui s'employa à la lècher méticuleusement. La Briançonnaise jeta un coup d'oeil à l'orgnisatrice qui surveillait de près le grand sablier qui laissait s'écouler les dernières mesures de sable. Il devait rester une heure, alors que l'étape la plus délicate allait être abordée. Concentrée, Ninoua attrapa le bord du torchon et commença à rouler progressivement la pâte sur elle même. Il fallait un certain coup de main pour que la garniture reste en place et accepte de se laisser emprisonner entre les vrilles de pâte. Le marmiton assista à la genèse d'un saucisson roulé de douze pouces de long pour quatre de diamètre.
La pâtissière replia les extrémités et déposa délicatement le rouleau aux pommes sur la tôle beurrée.


Tiens, prends le pinceau et badigeonnes le tout avec le jaune d'oeuf qui reste.

Le garçon s'empressa de prendre le pinceau et Ninoua en profita pour vérifier la température du four en y jetant une petite poignée de farine sur la sole. Si elle brûle, c'est trop chaud. Mais si elle blondit, comme se fut le cas, la chaleur est idéale. Tout étant fin prêt, la jeune femme empoigna la tôle et enfourna la pâtisserie. Nouveau regard vers le sablier pour s'assurer que, oui, ça sera cuit juste à temps.
Pour patienter utilement, Ninoua mis un peu d'ordre sur la table et envoya le gone jeter les épluchures aux cochons. Quelques minutes avant la fin de la cuisson, elle sortit en vitesse le rouleau pour que son marmiton le parsème du reste de sucre roux qui alla roussir un peu plus dans le four une dizaine de minutes.
Enfin, la cuisson achevée, la Briançonnaise disposa son tourbillon aux pommes tout chaud sur un plat allongé et coupa quelques tranches pour qu'on puisse en voir l'intérieur. Les pommes caramélisées au goût réhaussé de cannelle tiédissaient lentement en attendant de réchauffer les papilles du jury.

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