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Info:
Quand l'amour d'un époux prend une forme inattendue

[RP] Quand la raison l'emporte sur les sentiments

Kernos
[Salon du manoir des Devirieux, Briançon]

Nerveux bien qu'il n'en laissait rien paraître, Kernos se tenait debout face à la fenêtre, les yeux rivés sur la neige qui tombait dans les jardin , dans le grand salon de la résidence briançonnaise des Devirieux. Ces quelques jours passés dans les montagnes avaient été propices à la réflexion, loin des murs de son castel glandageois et de son hostel diois, qui avaient pris des allures de prison, le grand air, les chevauchées à travers les forêts enneigées et la chasse au vol, lui avaient éclairci les idées, les débarrassant de leurs penchants négatifs et égoïstes... Une conviction s'était alors formée dans son esprit, dure et lourde de conséquences pour lui-même et sa famille, mais il ne doutait plus de sa nécessité: lorsque votre bras est gangréné, mieux vaut le couper que de laisser la pourriture infecter le reste de votre corps et d'en mourir. Prosaïque comme remède, mais efficace, la lettre d'Axel et ces derniers jours l'en avaient convaincu qu'il était t'en de l'appliquer... même si ce n'est pas ce à quoi son coeur aspirait, il avait cessé de se bercer des espoirs fous que ses sentiments lui soufflaient, il avait été suffisamment aveugle comme ça, il ne voulu plus causer d'avantage de tords à ceux qu'il aimait de tout son être.

La raison... écouter sa raison, avoir le courage d'agir avec justice et tempérance, pour le bien de tous. Autrefois il en était capable, aujourd'hui, il espérait en avoir encore la force quand elle se tiendrait devant lui. Kernos secoua la tête, encore ses sentiments et ses craintes qui essayaient de se faufiler dans les failles de sa résolution, il les repoussa au plus profond des recoins de son cerveau... il fallait qu'il aille jusqu'au bout, qu'il garde les idées claires et reste ferme. Il soupira lentement et quitta son poste d'observation pour s'approcher des fauteuils disposés devant la cheminée par les gens des Devirieux. Il plongea son regard dans les flammes crépitantes un instant, il aurait bien aimer prendre un verre pour se donner du courage, mais le simple souvenir de l'état pitoyable dans lequel il était encore plongé il y a quelques semaines, le détourna de la bouteille de génépi qui trônait sur l'une des tables du salon.

Son coeur battait un peu plus fort à chaque minute, et l'attente lui paraissait de plus en plus insoutenable au fur et à mesure que l'heure du rendez-vous qu'ils s'étaient fixés approchait. Bien qu'il savait que cela ne changerait rien à la situation présente, il avait particulièrement pris soin de sa toilette ce matin, se rasant de près et faisant ajuster ses cheveux par le barbier... il ne voulait pas lui rappeler l'homme lamentable qu'il avait été ces derniers temps, et surtout, il ne voulait plus se voir aussi misérable et indigne qu'il avait pu être. Son séjour à Briançon lui avait permis de retrouver un peu de la carrure qui était sienne, à l'aide de la nourriture et les exercices qu'il s'était imposé, bien qu'il lui restait encore quelques efforts pour redevenir celui qu'il était avant la mort de Nathanaël. Vêtu de son pourpoint de velours noir orné du chêne rouvre d'argent des Rouvray, sa médaille religieuse camouflée par-dessous, bottes de cuir sombre fourrées aux pieds et chausses épaisses sur les jambes, il espérait ainsi faire meilleure figure pour ce qu'il avait à dire.

Il ne restait que quelques minutes avant l'heure indiquée sur le billet qu'il avait fait porter à Axel, dès qu'il avait appris son retour à Briançon... quelques instants de doutes avant de savoir comment elle allait l'accueillir... mépris ou indifférence... Il serait bientôt fixé là-dessus, alors il se tint prêt, visage et regard impénétrables, malgré le trouble qui l'envahissait en pensant à elle et à ce qu'il avait décidé d'accomplir.

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Axel2fersen
Axel était au comble du bonheur depuis quelques jours. Elle avait retrouvé après de longues semaines d'éloignement sa fille chérie , son ange. Cette dernière avait du en effet quitter le domicile familial pour parfaire son éducation auprès de sa marraine la dame de Marsanne. La jeune demoiselle ne semblait pas trop souffrir de la séparation d'avec son jumeau qui étudiait l'art de la guerre , et elle paraissait toute prête à faire son entrée dans le monde tel un bouton de rose à peine éclos.
Le voyage depuis Lyon s'était agréablement bien passé, elles avaient profité de la compagnie de la si douce NInoua et du vicomte de Savines qui avait offert sa protection à la dame de Roynac lorsque celle-ci désemparée et l'âme brisée s'était présentée à son domicile après la perte du petit Nathanaël. Depuis, ils avaient pris soin l'un de l'autre tour à tour, il lui avait remonté le moral et avait changé ses idées noires et elle l'avait soigné de cette fièvre si virulente qui avait failli l'emporter. Ils étaient devenus de véritables amis, malgré les circonstances malgré tout. La jeune Flora Devirieux faisait également partie de l'épopée, celle-ci avait traversé une partie du Royaume pour retrouver son père. Cette enfant était merveilleuse, elle vait connu tant de drames on aurait pû la croire taciturne et sévère, mais il en était rien elle était fraiche et heureuse de vivre, un véritable rayon de soleil. Elle et Léane s'entendaient semblait-il à merveille.
Briançon fut enfin en vue, les montagnes enneigées brillaient telles des rivières de diamant grâce au soleil qui s'y reflétait par cette belle journée d'hiver. Devant mener Flora à chasteau-queyras, Ka laissa en ville les femmes ROuvray qui se dirigèrent discutant toilettes et autres frivolités vers le manoir devirieux.
Là , la gouvernante , qu'Axel n'avait pas été fâchée de quitter les accueillit avec toute la bienséance dont elle était capable. Elle observa Léane comme s'il s'agissait d'une bête curieuse se demandant sûrement ce que la jeune demoiselle faisait à nouveau en cette maison. Léane fut priée d'aller se rafraichir dans sa chambre.
Un détail n'avait pas échappé à sa mère lorsqu'elles étaient entrées, un parfum , ce parfum , son parfum... Elle plongea un regard inquisiteur dans les yeux de la gouvernante qui s'en mot dire lui remit un pli. Elle le décacheta prestement. Il l'était là et il l'attendait...
Elle déglutit afin que sa gorge se dénoue, Briançon était son refuge à elle, il avait franchit les montagnes pour.. mais pour quelles raison d'ailleurs? La ramener de force, la contraindre à être encore sa femme... non il n'était pas comme ça, enfin autrefois du moins, mais alors ... il lui avait parlé de rumeurs y aurait-il prêté l'oreille ...pourtant rien de ce qu'elle n'avait fait ou dit depuis son exil n'aurait pu lu porter ombrage. Elle ne savait pas elle était perdue, inquiète plutôt.
Elle ne prononça qu'une phrase essayant d'être la plus assurée possible:

Où est-il?

La vieille acariâtre désigna le grand salon, celui de réception où Axel ne mettait pour ainsi dire jamais es orteils préférant de loin l'intimité du petit salon près de l'office dont la cheminée emplissait tout l'espace.

Pas un mot à Léane, pour l'instant du moins ... elle sera heureuse de voir son père ensuite.


Axel se dirigea dans le couloir jusqu'à la porte frappée de l'ours et sans frapper appuya légèrement sur la poignée qu'elle fit pivoter afin d'entrouvrir l'huis.


Kern? Est-ce bien toi que fais-tu là?

Elle l'observa un instant il avait retrouvé de sa prestance , chose qu'il dont il était dénué la dernière fois qu'elle l'avait vu à Lyon. Ne sachant que dire de plus elle referma la porte s'y adossa et attendit.

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http://www.youtube.com/watch?v=2BlroKWZULo
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Kernos
En entendant le grincement de la porte du salon que l'on entrouvrait, Kernos tressaillit et son regard se porta aussitôt dans cette direction. Une soudaine fièvre inonda la moindre parcelle de son corps, tandis que son coeur se mit à tambouriner dans sa poitrine et que son sang bourdonnait dans ses tempes... Oui, il s'était elle qui pénétra dans la pièce timidement ou bien avec une certaine méfiance envers son époux. Mon dieu, elle était toujours aussi belle que dans ses souvenirs, et même d'avantage encore. Une folle envie traversa son esprit, l'envie de l'étreindre, de passer ses doigts à travers sa chevelure d'or, de sentir la chaleur de son corps contre le sien, le parfum de sa peau, la caresse de ses lèvres... mais il repoussa aussitôt cette impulsion loin de lui dans un effort violent de volonté, seul son regard dû trahir quelques secondes son émoi, bien qu'il reprit aussitôt une expression plus convenable, ainsi que la main qu'il avait commencer à tendre instinctivement, pour la rabattre aussitôt contre sa cuisse.

Kern? Est-ce bien toi que fais-tu là?

Cette voix, bien loin du rugissement bestial à travers l'huis qu'elle lui avait adressé à Lyon, cela faisait des mois qu'il ne l'avait pas entendu... cela faisait d'ailleurs bien longtemps qu'ils n'avaient eu de conversations, ni même échangé un simple mot, et si aujourd'hui serait l'occasion de rompre avec ce long silence entre les deux époux, sa résolution l'empêchait de savourer pleinement ce moment et sa présence... La revoir, lui parler à nouveau, c'étaient des rêves qu'il avait entretenu, mais à présent les circonstances étaient bien différentes de ce qu'il avait espéré. Un léger sourire se dessina sur lèvres, tandis qu'il inclina avec politesse le buste pour saluer son épouse, essayant ainsi de rassurer l'inquiétude qu'il lisait dans ses yeux et dans sa manière de se tenir... Son comportement le blessait, mais il le jugeait bien mérité, vu ce qu'il avait été, ou plutôt ce qu'il n'avait pas été, aussi il l'accusa sans broncher, sans rien laisser transparaître, et pour cela il lui suffisait de s'accrocher à sa décision.

Oui mon ang... Axel, c'est bien moi. Je suis venu à Briançon il y a plusieurs jours de ça, profiter de l'hospitalité d'Hardryan pour me ressourcer dans ces montagnes, et auprès de la chaleur que pouvaient m'apporterles amis que j'avais délaissé... et afin de m'entretenir avec toi de choses importantes, pour notre famille, quand j'ai appris que tu allais revenir ici avec notre fille.

Il désigna les deux sièges faisant face à la cheminée de la main.

Mais je t'en prie, viens donc t'installer, nous serons plus à l'aise pour parler... tu n'as rien à craindre de moi.

Pour l'encourager, mais aussi pour évacuer la tension qu'il ressentait, il s'approcha des fauteuils et en écarta un pour le présenter avec galanterie à son épouse, l'invitant ainsi à venir s'assoir auprès de lui, afin qu'il puisse lui ouvrir sa pensée.
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Axel2fersen
Kernos s'inclina pour la saluer, elle détestait lorsqu'il lui prenait ces crises de cérémonite aigüe, elle l'avait aimé berger, et simple soldat, elle le trouvait tant changé, elle hocha la tête simplement en retour. Il s'adressa alors à elle:

Oui mon ang... Axel, c'est bien moi. Je suis venu à Briançon il y a plusieurs jours de ça, profiter de l'hospitalité d'Hardryan pour me ressourcer dans ces montagnes, et auprès de la chaleur que pouvaient m'apporter les amis que j'avais délaissés... et afin de m'entretenir avec toi de choses importantes, pour notre famille, quand j'ai appris que tu allais revenir ici avec notre fille.

A ces mots Axel ne put retenir un léger soupir, depuis quand Hardryan et Kernos étaient-ils devenus si proches? Kern n'avait jamais vu d'un excellent œil l'amitié sincère qu'elle entretenait depuis des années avec le Duc de chasteau-queyras. Elle songea qu'ils avaient dû se rapprocher depuis que l'un et l'autre avaient décidé de l'abandonner à son sort probablement, et elle avait commencé à pardonner quelque peu à Hardryan son silence et son dédain de la fin de l'année précédente, mais pour Kernos il en allait autrement. Des choses importantes.. que voulait-il? qu'attendait-il d'elle alors qu'elle n'attendait plus rien de lui?
Il lui proposa un siège, elle hésita, il précisa qu'elle n'avait rien à craindre , cela la fit sourire en coin. Elle s'avança et s'installa dans le fauteuil qu'il lui présenta puis l'écarta délicatement en poussant sur ses talons, elle préférait garder ses distances.


Des choses importantes, tu dis.. je t'écoute, tant que tu ne m'annonces pas que tu ne peux plus faire construire un clavecin à notre fille je suis toute ouïe.

Elle croisa ses jambe et entremêla ses doigts puis déposa ses mains sur ses genoux . Tout en elle trahissait un besoin de distance et de repli sur soi, cet entretien elle ne l'avait ni souhaité ni sollicité et espérait qu'il ne durerait que peu de temps .
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http://www.youtube.com/watch?v=2BlroKWZULo
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Kernos
Kernos la regarda s'approcher et s'assoir, pour écarter aussitôt son siège de lui. Il la contempla ainsi assise quelques instants, son attitude exprimait de manière évidente le mépris qu'elle lui portait... un étranger, voilà ce qu'il était devenu à son coeur et à ses yeux, un étranger nuisible, et bien que cela lui en coûtait de se ressentir ainsi rejeté par la femme qu'il aimait, il encaissa, gagnant l'autre siège pour s'y installer. Ses coudes reposant sur les bras du fauteuil, les mains croisées devant lui, il posa ses yeux sur le visage éclairée par les flammes crépitantes dans la cheminée.

Des choses importantes, tu dis.. je t'écoute, tant que tu ne m'annonces pas que tu ne peux plus faire construire un clavecin à notre fille je suis toute ouïe.

Froide, comme jamais elle ne l'avait été avec lui, mais au moins elle acceptais de l'écouter. D'un geste de la main, il balaya le soucis de la promesse faite à Léane à propos de cet instrument qui lui avait tant plu lors d'une fête à laquelle elle s'était rendue en compagnie de sa marraine, et que son père lui avait promis de faire construire pour qu'elle puisse s'y adonner. Comment devait-il prendre cette remarque? Pique intentionnelle pour lui rappeler les manquements à ses engagements dont il était coupable, ou bien simple une manifestation que la seule chose qu'elle souhaitait de lui ne concernait que leurs enfants?

Non, Léane aura son clavecin, je lui ai promis et j'ai déjà contacté les artisans ayant les compétences adéquates pour la fabrication d'un tel instrument. Il ne lui reste plus qu'à me dire où elle souhaite le faire installer afin que les travaux puissent commencer, à Roynac, à Glandage ou à Die, ou bien en n'importe quel autre lieu de son choix. Les choses dont je souhaite te parler nous concernent plus directement, mais aussi les enfants.

Il fallait se lancer à présent. Kernos avait eu beau y réfléchir durant des journées entières, et retourner, peser sa décision chaque nuit, il n'avait pas trouver de meilleure manière de s'exprimer... sinon la sincérité. S'accrochant à sa résolution, faisant taire ce que lui soufflait ses passions, il poursuivit d'un ton calme, bien qu'en proie à un profond déchirement intérieur pour chaque mot qu'il prononçait. Seul ses yeux et la légère crispation de sa mâchoire trahissait la peine qu'il ressentait.


Je t'aime. Même si j'ai été un mauvais époux, et que je sais désormais que j'ai perdu ton amour, je ne puis m'empêcher de t'aimer... Si mon désir le plus profond serait que tu reviennes à mes côtés, je sais que c'est impossible, car jamais plus tu ne trouveras le bonheur dans mes bras, ni en vivant à mes côtés. Je ne souhaite que ton bonheur, mais je sais que je suis incapable de te l'apporter.

Voilà pourquoi j'ai décidé de te libérer des engagements qui te lient encore à moi devant le Très-Haut et les hommes, afin que tu puisses être heureuse et retrouver le bonheur auquel tu as le droit... J'ai décidé de renoncer à toi, et te propose la dissolution de notre mariage. Je crois que c'est encore la seule chose que je puisse faire par amour de toi, et la seule chose que tu puisses encore souhaiter de moi.


Puis, il se tût. Il avait essayé d'être sincère, il ne cherchait pas à l'émouvoir, ni à obtenir son pardon... il avait oublié cet espoir depuis quelques temps déjà, et la seule chose qui comptait désormais pour lui était de préserver le bonheur de sa famille, même si cela passait par se séparer de l'amour de sa vie pour ça.

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Axel2fersen
La dame de Roynac conserva son air impassible lorsque son mari lui exposa où il en était du projet de construction du clavecin, la dernière phrase qu'il prononça retint son attention plus particulièrement. Quelque chose qui les concernaient eux et les enfants directement... Elle n'eut pas le loisir de réfléchir longtemps Kernos poursuivit ce que ,à présent murée dans le silence, elle laissait être un monologue.


Je t'aime. Même si j'ai été un mauvais époux, et que je sais désormais que j'ai perdu ton amour, je ne puis m'empêcher de t'aimer... Si mon désir le plus profond serait que tu reviennes à mes côtés, je sais que c'est impossible, car jamais plus tu ne trouveras le bonheur dans mes bras, ni en vivant à mes côtés. Je ne souhaite que ton bonheur, mais je sais que je suis incapable de te l'apporter
.


Elle frissonna à ces mots , où voulaient-il en venir? Elle connaissait son amour pour elle il le lui avait écrit mais étrangement l'entendre prononcer ces mots la toucha , pas comme il l'aurait souhaité certainement , mais plutôt comme l'expression d'une tendresse qu'elle ressentirait toujours pour lui, après tout il était son premier amour et le père de ses enfants, donc malgré tout il ne serait jamais vraiment un étranger même si son cœur ne battait plus pour lui à présent.
Il poursuivit sur le même ton:


Voilà pourquoi j'ai décidé de te libérer des engagements qui te lient encore à moi devant le Très-Haut et les hommes, afin que tu puisses être heureuse et retrouver le bonheur auquel tu as le droit... J'ai décidé de renoncer à toi, et te propose la dissolution de notre mariage. Je crois que c'est encore la seule chose que je puisse faire par amour de toi, et la seule chose que tu puisses encore souhaiter de moi.
*

Quelques mots , trois phrases qui auraient pu sonner comme une sentence mais qui tintèrent à son oreille comme une relaxe. Elle se répéta mentalement certains passages: *j'ai décidé de te libérer de tes engagements...tu puisses être heureuse... la dissolution de notre mariage...* Un long silence s'installa entre eux, elle ne pouvait le regarder dans les yeux craignant y voir la douleur qu'elle ne lui avait jamais souhaité. Elle savait qu'il se sacrifiait pour qu'elle puisse vivre en paix et connaître à nouveau les joies de l'amour. Un doute l'assaillit alors, et elle rompit le calme qui avait pris place dans le salon tel une chape de plomb et demanda en essayant de masquer son émotion
:

La dissolution? mais que deviendront-les enfants ne seront-ils pas considérés comme nés hors mariage?

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http://www.youtube.com/watch?v=2BlroKWZULo
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Kernos
Un long silence avait suivi les mots de Kernos, perturbé seulement par le craquement des bûches dans le foyer. Immobile, il regardait Axel qui semblait en proie à de profondes réflexions... son esprit à lui était vide, en suspens en attendant les paroles qui sortiraenit des lèvres de épouse. Il avait dit ce qui lui tenait à coeur, ce pourquoi il l'avait fait venir ici, malgré son appréhension et ses craintes à l'idée de se retrouver seul face à elle. Tout ne reposait plus que sur elle, sur sa décision et sa réaction à cette proposition... ce qui ne tarda pas à arriver, quand elle prit enfin la parole.

La dissolution? mais que deviendront-les enfants ne seront-ils pas considérés comme nés hors mariage?

Surpris, Kernos s'empressa de répondre pour rassurer l'inquiétude qui transpirait dans le ton d'Axel.

N'ai crainte, je ne ferai rien qui puisse nuire ou lésé à nos enfants. J'ai longuement étudié le droit canon, si la dissolution met fin à nos obligations mutuelles d'époux, notre mariage sera toujours reconnu comme ayant existé dans le temps et ayant été valide. Léandre et Léane sont né pendant notre mariage, ils resteront donc toujours considérés comme le fruit légitime de cette union, aux yeux de la loi... Je m'en suis assuré, et j'ai d'ailleurs pris des dispositions pour que rien ne viennent remettre en question cette réalité auprès de la Hérauderie en enregistrant leur naissance dans leurs registres, et les Hérauts recevront bientôt un testament de ma main confirmant leurs droits et leur statut d'héritiers et d'enfants légitimes... Je ne permettrai jamais que leur situation et leur bien être soient remis en question... Ceux sont d'ailleurs les seules obligations qu'il restera entre nous en cas de dissolution, celle d'exercer notre devoir de parent envers eux.

Oui, avant de proposer cette dissolution qui lui arrachait le coeur, Kernos s'était plongé dans les livres canoniques et les lois héraldiques afin que cette décision ne cause aucun dommage à ses enfants chéris, mais aussi à Axel. Il avait même pris des dispositions supplémentaires pour garantir leur sécurité légale et financière, en rédigeant son testament sous témoins et en confiant à Hardryan une somme d'écus à remettre à son épouse pour qu'elle ne manque de rien et qu'elle puisse subvenir aux besoins des Léas pendant qu'elle logeait à Briançon.

Vous êtes ma seule famille... tu le sais... je n'aurai jamais pris cette décision si elle devait causer du tord à l'un de vous trois, je vous aime trop pour cela.


Bien qu'il trouvait cette dernière phrase contestable, vu les fautes qu'il avait commise envers eux ces derniers temps, son coeur avait parlé à sa place... Oui, il reconnaissait avoir été un mauvais mari et un père indigne depuis la mort de Nathanaël, mais l'homme avait changé depuis, et il entendait bien tout faire pour les protéger par tous les moyens, même elle... car elle était aussi sa famille, même si leur union prenait fin et qu'elle ne l'aimerait plus jamais comme son époux, elle resterait la femme qui lui avait donner son amour avec passion et sincérité, qui lui avait permis de se reconstruire une famille, à lui l'orphelin, l'exilé. Même s'il ne pourrait plus prendre soin d'elle en tant qu'époux, il s'était juré de faire tout ce qui serait dans ses moyens pour la protéger... elle et les enfants.
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Axel2fersen
N'aies crainte, je ne ferai rien qui puisse nuire ou léser nos enfants. J'ai longuement étudié le droit canon, si la dissolution met fin à nos obligations mutuelles d'époux, notre mariage sera toujours reconnu comme ayant existé dans le temps et ayant été valide. Léandre et Léane sont nés pendant notre mariage, ils resteront donc toujours considérés comme le fruit légitime de cette union, aux yeux de la loi... Je m'en suis assuré, et j'ai d'ailleurs pris des dispositions pour que rien ne viennent remettre en question cette réalité auprès de la Hérauderie en enregistrant leur naissance dans leurs registres, et les Hérauts recevront bientôt un testament de ma main confirmant leurs droits et leur statut d'héritiers et d'enfants légitimes... Je ne permettrai jamais que leur situation et leur bien être soient remis en question... Ceux sont d'ailleurs les seules obligations qu'il restera entre nous en cas de dissolution, celle d'exercer notre devoir de parent envers eux.

Axel soupira de soulagement, elle aurait préféré être bannie de l'Eglise aristotélicienne que de savoir ses enfants considérés comme des batards. Ils étaient nés d'un heureux mariage et avaient depuis lors été élevés dans tout le luxe que leurs moyens leur avaient permis. Même reclus à Sainte-Catherine, ils avaient grandi entourés de précepteurs et autres privilèges que seuls des enfants nés noblement pouvaient avoir le bonheur de connaitre. Kernos ajouta une dernière phrase avant de se taire à nouveau, elle fit écho à une question que lui avait posée sa famille sur le chemin.
Léane qui n'était plus une enfant et qui n'avait jamais été aisée à berner ayant hérité de l'esprit vif de sa mère et de la rationalité sans faille de son père.

Sommes-nous toujours une famille, avait-elle demandé.
Sa mère avait balayé les inquiétudes que masquaientnullement cette interrogation.
Bien sûr avait-elle dit, nous serons toujours une famille car ton père et moi-même vous aimons Léandre et toi plus que tout. Et si nos chemins se séparent rien ne saura remettre en cause le fait que nous soyons vos parents et que nous sommes votre famille autant que vous êtes la nôtre.
Ce souvenir récent lui pinça le coeur. Elle leva des yeux moins sévère sur celui qui bientôt ne serait plus son époux et lui répondit avec douceur:

Les Léas seront toujours un lien entre nous, et tu auras désormais toujours une famille grâce à eux. Quant à moi je ne ferai rien qui puissent également leur nuire ou te porter tord. Je te suis grès de me laisser donc reprendre ma promesse et je t'en fais une autre si dans l'avenir mon coeur se sentait près à accueillir un autre époux je fais le serment que celui-ci sera digne d'eux et du rang que leur naissance leur a donné.

Elle s'interrompit pour ne point faire souffrir celui qui encore une fois, une toute dernière fois donnait tout pour le bonheur des siens. Toutefois des questions lui brûlaient les lèvres:

Comment cela va-t-il se passer? Quelles sont les démarches à réaliser? Y-a-t-il besoin que l'on rencontre un confesseur?
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http://www.youtube.com/watch?v=2BlroKWZULo
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Kernos
Il l'entendit soupirer, signe qu'il reconnu comme le soulagement de l'inquiétude légitime que sa question avait motivé... lui-même en fut soulagé d'avoir réussi à balayer cette crainte de l'esprit d'Axel. C'est alors qu'elle leva enfin ses yeux vers les siens... son regard avait quelque peu changé, moins dur que les précédents qu'elle lui avait adressé jusqu'alors. Sans le bouleverser ou l'ébranler, cela eut le mérite d'abaisser la tension qui l'habitait depuis quelques heures, depuis qu'il avait écrit ce billet, depuis qu'il attendait dans le salon des Devirieux son arrivée et qui s'était accrue quand elle était enfin apparue. Mais ce fut la douceur de sa voix qui le toucha bien d'avantage.

Les Léas seront toujours un lien entre nous, et tu auras désormais toujours une famille grâce à eux. Quant à moi je ne ferai rien qui puissent également leur nuire ou te porter tord. Je te suis grès de me laisser donc reprendre ma promesse et je t'en fais une autre si dans l'avenir mon coeur se sentait près à accueillir un autre époux je fais le serment que celui-ci sera digne d'eux et du rang que leur naissance leur a donné.

Luttant intérieurement avec la plus grande hargne contre cette partie de cet amour qu'il ressentait toujours pour elle, cette facette qu'il essayait de faire taire et qu'il était presque parvenu à emmurer au fond de son coeur, mais qui s'agitait avec violence en lui... Cette passion, ce désir qui vous pousse aux plus grandes extrémités pour celle que l'on aime, comme la jalousie qu'il sentait bouillir au fond de lui... Mais il résisterait, car la passion n'est qu'une partie de l'amour, et celui qu'il ressentait pour elle ne se limitait pas à ce besoin égoïste de l'autre, non... depuis qu'il s'était retiré dans les montagnes, il avait appris à retrouver cette autre manifestation de l'amour, l'autre pendant de la passion, celui qui vous pousse à agir pour le bien de la personne aimée, sentiment plus spirituel, un amour plus raisonné, moins sensuel... Tempérer la passion par la raison, voilà ce qu'il tentait de faire une nouvelle fois, abandonnant l'orgueil, ses désirs les plus profonds mais qu'il savait illusoires pour ne garder que cet amour pur et désintéressé qui avait motivé sa décision. Agir par amour... pour elle et pour leurs enfants.

Parvenu à dominer cette portion de lui-même qui refusait de laisser partir Axel, qui refusait qu'elle puisse aimer un autre que lui, se donner à un autre que lui, il réussi à esquisser un sourire en hochant la tête en signe d'acceptation, afin de masquer la souffrance que ces derniers propos avaient éveillé en lui... La libérer de ses serments d'épouse, il le savait, lui laisserait la possibilité de refaire sa vie, de retrouver le bonheur et la joie... Axel était vivante et épanouie quand l'amour la transportait, c'était ce sentiment qui la rendait plus rayonnante que toutes les femmes qu'il avait pu rencontrer... S'accrocher à sa décision, ne pas faillir...


Je n'ai nulles craintes à ce sujet, tu as toujours eu toute ma confiance et je sais que jamais tu ne pourrais faire quoi que ce soit qui puisse faire du tord à nos enfants.Parvenant à se dominer, il ajouta même. Si...si un jour tu rencontres un homme qui... qui comble ton coeur... il inspira profondément ... la seule promesse que je veux que tu tiennes c'est celle d'être heureuse avec lui... qu'il te rende avec autant de force l'amour que tu... que tu lui porteras. Il ferma les yeux un instant. Car je suis certain que l'homme que choisira ton coeur sera digne de toi, de nos enfants... La seule chose que je lui demanderai, c'est de veiller sur toi et sur ton bonheur, de t'aimer sincèrement et de ne pas te faire souffrir... C'est tout ce que je souhaite.

Kernos s'appuya d'avantage contre le dossier du fauteuil. Il essaya de faire un peu le vide dans son esprit avant de répondre à l'interrogation d'Axel sur les procédures. Se fixer sur des questions plus matérielles, oui... cela l'aiderait à se recentrer.


Pour entamer une procédure, il nous faudra remplir le formulaire concerné et le confier à l'Officialité épiscopale dont nous relevons, c'est-à-dire celle de la province de Vienne, qui se chargera de vérifier si notre demande est valide et donnera son avis avant de la transmettre au consistoire pontifical français qui se chargera de valider la décision finale. Je ne sais pas s'il y a enquête ou non de la part des clercs, peut être une audition afin de déterminer les fondements de la demande... Voilà tout ce que sait concernant les procédures de dissolution.

Concernant le formulaire... il suffira juste de compléter les informations demandées, nos noms, la date de notre mariage, celle de notre baptême, les noms de nos enfants... le motif de cette demande de dissolution.

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Axel2fersen
il faudrait que tu édites ton post précédent et que tu mettes le bon morceau de rp , là ca fait un peu redite...


Axel ne scilla à aucun instant lorsque son époux lui donna en quelque sorte sa bénédiction à être heureuse un jour prochain, elle savait à quel point cela devait lui coûter, mais son coeur s'était à nouveau durci et elle désirait à présent se concentrer sur ce qui allait advenir à présent. Alors elle écouta posément Kernos lui expliquer les démarches à suivre, cela n'avait pas l'air si compliqué à vrai dire, quelques dates, quelques mots et tout serait terminé. A vrai dire elle le souhaitait depuis longtemps trouvant des plus hypocrites de poursuivre ce simulacre de mariage qu'était devenue leur union en quelques mois.Mais un détail la chagrinait ce certainement très long comme à chaque fois que l'on devait faire appel à Rome et cela lui coutait, elle aurait voulu que tout aille vite pour se concentrer sur le mandat qui l'attendait et qui s'annonçait épique.

Je signerai le formulaire dès que tu l'auras pré-rempli, j'imagine que tu t'en aies procuré un avant de venir
.Elle sourit amusée, certaine que Kernos avait tout prévu et conclut. Plus vite il sera envoyé à l'office mieux ce sera.

Elle bailla, se frotta les yeux et soupira à nouveau... Mais pas de soulagement à présent. Elle se sentait lasse. Elle n'avait pas dormi depuis Embrun et si Kernos n'avait pas été là elle se prélasserait probablement dans un bain chaud. Elle voulut se lever afin de prendre congé quand elle entendit des pas joyeux dans l'escalier.

Ce doit être Léane... Elle a dû noter ta présence dans le manoir et vu à quel point elle était impatiente de te voir j'imagine qu'elle vient à ta rencontre. Nous devrions lui parler au plus vite mais je vais te laisser d'abord la retrouver, je suis éreintée je vais d'abord me rafraichir et me reposer. Pour le formulaire, demande à la vieille.. enfin la gouvernante de me le porter dans ma chambre.
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http://www.youtube.com/watch?v=2BlroKWZULo
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Kernos
Oups la gaffe merci, j'ai corrigé


Etant parvenu à faire tes ses émotions, pourtant vivace, Kernos approuva du chef les paroles d'Axel, bien qu'une pointe de tristesse envahit son coeur devant sa hâte d'en finir, il savait que cela n'était que par sincérité qu'elle s'exprimait ainsi... N'avait-il pas décidé de lui-même d'engager cette procédure? De la libérer de ces obligations et de ce serment qui n'étaient désormais qu'une prison pour celle qu'il aimait? C'est donc un avec un ton posé qu'il lui répondit.

Oui, j'ai un exemplaire du formulaire de demande de solution dans les appartements que Hardryan m'a prêté au manoir pour mon séjour ici.


Puis, la voyant manifester d'important signes de fatigue, sans nul doute dû au voyage qu'elle venait d'accomplir pour regagner Briançon, il préféra abréger cette entretien éprouvant pour lui et la laisser se remettre de la route. C'est alors qu'il entendit, provenant des escaliers qui jouxtaient le salon dans lequel ils se tenaient, le tambourinement de quelqu'un dévalant les marches avec gaîté et empressement... Bien que cette démarche lui était familière, la confirmation par Axel qu'il s'agissait de leur fille lui emplis le coeur de joie... Sa petite princesse, rien que de songer à leurs retrouvailles, de penser qu'il allait pouvoir la serrer contre son coeur, revoir son doux visage et entendre sa douce voix fluette, un sourire illumina les traits du Seigneur de Glandage, comme on ne l'avait pas vu depuis longtemps. Une étincelle brilla dans ses yeux, jusqu'alors sombres et empreint de chagrin, sa fille serait bientôt auprès de lui après tant d'attente, et cela lui avait presque fait oublier qu'Axel lui adressait encore la parole.

Je te les ferai parvenir dès que je les aurait regagné ma chambre... Nous devrions expliquer ça aux enfants ensemble plus tard, je ne veux pas gâcher la joie de Léane tout de suite avec cela... A ce propos, je logeais dans une des ailes du manoir durant ton absence, j'ai décidé, vu que tu es de retour, de prendre une chambre dans l'une des auberges de Briançon, afin de ne pas t'imposer ma présence tout en restant suffisamment proche pour pouvoir passer du temps avec notre fille aussi souvent que je le peux, avant de regagner Die.

Puis se rappelant qu'elle aimait à se prélasser dans un bon bain après ses voyages, il conclut.


A ce propos, il faudra également que l'on discute des... biens que tu voudrais récupérer à Glandage et à Die, mais nous verrons ça plus tard... tu es las, je ne voudrai pas te retenir d'avantage. La gouvernante t'apportera le parchemin.

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Leanee
Léane se promenait dans les couloirs à la recherche de souvenirs de son enfance. Elle revenait du jardin où elle avait cueilli quelques fleurs pour son père. Elle avait ouïe dire qu'il était là à Briançon et voulait le rencontrer. Celà faisait tellement longtemps qu'elle ne l'avait pas vu.

Elle avait demandé à une servante si elle l'avait croisé aujourd'hui et où il se trouvait. Elle lui avait donné la réponse qu'elle attendait. C'est donc sans attendre avec une grande joie qu'elle se dirigea vers le salon. tout en s'approchant, elle reconnut la voix de sa mère en grande discussion avec son père. Elle était si heureuse de les voir réuni de nouveau.

L'émotion montait.

Il ne manquait plus que Léandre et la famille serait au grand complet.

Elle était arrivé devant la porte et toqua pour s'annoncer. elle ne put résister à l'envie de revoir son père chéri et entra.

Père ....

Elle lui sauta dans les bras et le couvra de bisous.

Mère ... Elle fit de même avec sa mère.

Elle était si heureuse de les revoir tous les deux. La famille réunit de nouveau.
Axel2fersen
Je te les ferai parvenir dès que je les aurait regagné ma chambre... Nous devrions expliquer ça aux enfants ensemble plus tard, je ne veux pas gâcher la joie de Léane tout de suite avec cela... A ce propos, je logeais dans une des ailes du manoir durant ton absence, j'ai décidé, vu que tu es de retour, de prendre une chambre dans l'une des auberges de Briançon, afin de ne pas t'imposer ma présence tout en restant suffisamment proche pour pouvoir passer du temps avec notre fille aussi souvent que je le peux, avant de regagner Die.


Elle opina du chef consciente que la discussion avec les Léas risquait d'être houleuse, Léane aurait du mal à accepter cet état de fait.

Tu es autant le bienvenu que moi en cette demeure puis que Hard t'y as invité, et je n'ai aucune envie de me mettre à dos le duc de Chasteau-Queyras plus qu'il ne l'est déjà... Reste donc le manoir est assez vaste et Léane sera enchantée.

A ce propos, il faudra également que l'on discute des... biens que tu voudrais récupérer à Glandage et à Die, mais nous verrons ça plus tard... tu es lasse, je ne voudrais pas te retenir d'avantage. La gouvernante t'apportera le parchemin.


Elle réfléchit un instant avant de répondre:


Je n'aurais besoin de rien nous avons conservé nos deux maison à Die et sont toutes deux meublées, quand à Glandage mis à part mes toilettes et mes coffres d'accessoires , mes peignes, éventails et autres frivolités je n'y ai rien de très particulier. La seule chose que je désire réellement conserver c'est Astyanax et tout mon matériel d'équitation.. le reste je te le laisse car..

Elle allait poursuivre lorsque Léane entra en trombe sautant dans les bras de son père, la jeune demoiselle rayonnante vint à son tour l'embrasser. Axel s'inquiéta d'un tel enthousiasme, elle craignait que sa fille ne se berce de douces illusions.Elle l'embrassa sur le front et prit congé.


Léane je te laisse à ton père, je vais me reposer.


Axel sortit avec empressement et monta se réfugier dans sa chambre afin de réfléchir à tout cela , aux conséquences sur sa vie future et surtout pour prier et demander le pardon au Très-Haut pour ce qu'ils s'apprêtaient à faire.
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http://www.youtube.com/watch?v=2BlroKWZULo
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Kernos
Haussant un sourcil étonné en l'entendant évoquer un contentieux entre Hardryan et elle, le Duc de Chasteau Queyras ne l'ayant point mis au courant de cette affaire et, malgré sa curiosité, renonçant à interroger Axel sur cela, il se contenta de hocher la tête pensivement. Partagé entre son désir d'être proche des femmes comptant le plus pour lui, son épouse et sa fille, et la crainte que sa présence ne mette Axel mal à l'aise, il répondit tout de même.

Je resterai donc un peu plus au manoir, je ne prendrai une chambre à l'auberge qu'en cas de... nécessité.

Puis, l'écoutant répondre à son interrogation sur les objets qu'elle souhaitait conserver, et qui se trouvait encore en son castel de Glandage, il allait prendre à son tour la parole, quand quelques coups furent frappés à la porte et avant qu'ils n'aient eu le temps de répondre ou de poursuivre leur conversation, l'huis s'ouvrit prestement sur une ravissante jeune fille blonde qui fila aussi vive que le vent, vers le cou de Kernos. Sa Léane, sa précieuse petite Léane était là, couvrant son père de baisers en le laissant quasiment muet d'émotion avant qu'elle ne se dirige vers sa mère, lui laissant le temps de reprendre ses esprits et de réprimer les quelques larmes lui montant aux yeux. Voir sa fille et son épouse réunie devant lui l'emplissait de joie mais aussi de douleur... surtout devant l'enthousiasme de sa petite princesse qui semblait tellement aux anges de voir ses parents dans la même pièce. Axel semblait partager la crainte qui s'était éveillé en lui, car elle s'empressa de laisser père et fille ensemble. Kernos lui adressa quelques mots, avant qu'elle ne s'éclipse.


Nous reparlerons de tout ça en détail à un autre moment, mais je t'assure de faire le nécessaire pour que Astyanax et le reste te soit remis. La gouvernante t'apportera tout à l'heure le formulaire, quand tu te seras remise du voyage.

La porte se ferma. Il aurait pu être soulagé d'être parvenu à conserver suffisamment de courage et de raison pour aller au bout de sa demande mais, être en présence d'elle, sentir son parfum, pouvoir presque la toucher... c'était une épreuve bien trop rude pour lui. Heureusement que Léane était là, la présence de sa fille était un baume pour son âme et son coeur déchirés. Ses yeux bruns se posèrent sur le visage gracieux et plein de vie de la jeune fille, et un large sourire éclaircit ses traits.

Ma chérie, viens donc près de moi.

Le seigneur de Glandage lui tendit la main, l'invitant ainsi à le rejoindre. Il avait envie de la sentir près de lui, cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas passé du temps ensemble. Trop longtemps.
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Leanee
Léane je te laisse à ton père, je vais me reposer.

Léane regarda sa mère s'éloignée sans mot dire. Elle était heureuse d'être avec ses deux parents mais quelque chose faisait que l'atmosphère était lourde. Elle ne savait ce que c'était ou peut-être le savait-elle mais refusait de voir la vérité en face.

Ma chérie, viens donc près de moi.

Léane tourna la tête vers son père. Elle vit que son visage rayonnait. Elle prit la main tendue par son père et se rapprocha ainsi de lui.

Comme je suis heureuse de vous retrouvez, mère et vous. On va pouvoir reformer une famille comme avant. J'ai hâte que Léandre nous rejoigne et qu'on soit tous les quatres réunis comme avant.

Léane se blottit dans les bras de son père, contente de le revoir.
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