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[RP] Bureau de campagne Hydrique

Sieurfernand
Fernand avise la cabane lacustre d'un air circonspect et grogne :
- Mouai et vous êtes sur que les pilotis ne sont pas trop pourris au moins?
C'est qu'on est nombreux il vaudrait mieux pas pour vous qu'on se retrouve à la baille parce qu'on aura dansé un peu trop fort sur le ponton...


- Oh, non, Messire, c'est du chêne, je vous assure, on pourrait y faire tenir une garnison...
- Oui? mais une garnison de combien?
l'homme hausse les épaules en signe d'ignorance tandis que Fernand tape du pied sur le plancher de lattes qui rend effectivement un son sourd et bref témoignant de la solidité de l'ensemble.
- Mouai...
Les autres sont déjà en train de discuter lasure et tapis de sol.
Il inspecte l'intérieur plutôt sommaire de la bâtisse en bois.
Elle se compose de deux pièces : une qui donne sur la rive et une qui a vue sur le lac et se prolonge à ciel ouvert par le large ponton auquel ils ont accosté.


- Ça me rappelle des souvenirs, allez, on la prend!
Combien vous en vouliez, déjà, cinq-cent écus?

Le pêcheur se rapproche et d'un sourire avide dévoile quelques chicots branlants.
- six-cent, messire, la coin est poissonneux et la vue magnifique!
Fernand se recule en songeant que c'est surtout l'haleine du gars qui est poissonneuse...
- Bon, ça va... six-cent....
Il sort une bourse et la pose dans la main tendue.
-Affaire conclue, aboulez le titre!
Après une petite signature, il récupère l'acte de propriété et très vite, le lieu bourdonne d'activité.
On jette à l'eau quelques vanneries trouées, on nettoie, on amène quelques tonneaux, des bancs, des tables



Et l'on appose un panneau sur le pignon au dessus de la porte




Bureau de Campagne Hydrique
un nouveau souffle pour Genève!


Edit {Felicia}: Balisage du titre effectué par mes soins. Si vous restez dans le coin têcher d'y penser la prochaine fois!
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droit devant!
Garance
Garance avait fait quelque peu la moue en voyant Fernand acheter cette cabane sur pilotis. Avouer à ses compagnons qu’elle avait horreur de cette grande étendue d’eau morte aux relents de vase aurait gâché leur entrain.

Elle voyait plutôt une maison en pierre aux parquets cirés. Eh oui, malgré leur chevauchée en roulotte, leurs parties de fou rire au campement , Garance avait gardé un certain goût du confort.

Le résultat pimpant après avoir nettoyé sol et murs.. l’arrivée de tonneaux de vin la ragaillardit quelque peu.

Se levant et déplissant sa robe de la paume de la main, elle lança une petite phrase anodine sur un ton badin pour qu’elle tombe bien à plat sur tout le monde :


Je me présenterai bien comme maire, moi

Regardant négligemment les ongles de sa main droite, elle enchaîna rapidement.

Je n’y connais rien .. Enfin pas plus que le maire actuel.. ou l ‘»avoyer » comme ils disent. Et je rechigne à aboyer

Profitant du silence

J’ai des atouts, vous savez. Comme lui, je ne suis pas une vraie génevoise, j’ai des racines normandes comme les Templiers, j’ai été averroïste comme Sanctus avant qu’il ne dévoie tout à fait ce culte et je suis noble.. Avouez que ça fait de moi une incapable parfaite pour le siège.

Regardant autour d’elle, elle haussa le sourcil :

A ce propos Fernand, il manque le trône ducal gascon que toi et Galovert avez si bien rafistolé après sa chute ducale à Mont de Marsan. Je ne m’assierais que sur lui »

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Dame de Coulvain. Pas de réponse HRP à du RP
Sieurfernand
Assis à la table à peine dépoussiérée, Fernand, leva un oeil pour regarder garance, se retint de pousser un profond soupir et chercha son nom dans la liste des postulants, puis tortura le parchemin avec cruauté afin de rayer son nom.

- T'es recalée Garance, t'es trop... pas assez... ça va pas être possible, quoi.
- Suivant!!!!

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droit devant!
Garance
T'es recalée Garance, t'es trop... pas assez... ça va pas être possible, quoi.

La contemplation de ses ongles se termina d'un coup sec. Et elle haussa les épaules, un peu vexée il faut bien le dire:

Tu aurais peur que je remette la mairie à flots, que je dégorge le marché ?..Mmmmm.. réflexion faite, tu n'as pas tout à fait tort. Bon alors, je veux bien être conseillère en... en quoi au fait? Ahem.. On ne va quand même pas conseiller la population? Ou alors... Ah si, faudrait leur parler un peu de nous.. ça les distraierait.. Entre ceux qui veulent voir les Lions dehors, ceux qui veulent voir les forces françaises dehors , les non genevois dehors, une petite représentation de notre part les dériderait j'en suis sûre..Oui mais bon, avec tous ces gens dehors.. on n'aura pas beaucoup de public non plus
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Dame de Coulvain. Pas de réponse HRP à du RP
Emmeran
Depuis un moment il les avait suivi comme il pouvait sur les routes. Enfin suivi était vraiment beaucoup dire avec la carne qu’il avait comme cheval. Disons qu’il n’avait jamais pu rattrapé les premières roulottes mais qu’il était quand même bien devant ceux qui traînaient à faire des bouquets perce neige. Mais il était enfin arrivé et c’est avec un grand sourire, qu’ il avait vu Fernand choisir cette cabane pour leur campagne. Bon le lac n’avait pas l’éclat de l’océan. Il avait une drôle d’allure avec ses zones gelées en cet hiver rigoureux et ses étendues de roseaux. Il lui manquait un peu le coté sauvage et indomptable donné par les vagues qui se brisaient sur les falaises de son pays natal mais Emmeran ferait avec.
Depuis toujours il pensait avoir en lui l’esprit d’un grand pêcheur. Le coin était poissonneux avait dit l’homme, l’occasion rêvé de voir quelles sortes de fritures circulaient dans les parages.
Il avait aidé à nettoyer la cahute qui se transformait peu à peu en un endroit confortable et à rouler les tonneaux.

Il en était à admirer au loin l’étendue calme et reposante de l’eau qui scintillait doucement caressée par les derniers rayons du soleil couchant quand il entendit Garance et Fernand parler élection et mairie.

Arff, comment étouffer dans l’œuf sa minute de poésie !

Mhhh z’étaient en train de nous trouver des animations pendant notre repos en villégiature ?

Suivant !!! avait dit Fernand

Il se garda bien de lever la main , il était venu pour ferrer de la poiscaille.

Regard circulaire sur les autres.
Y’en aurait bien un ou une pour prendre la parole

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Ulrichvonliechtenste
Il paraît qu'il y a des étrangers qui s'installent en ville. Ulrich s'en alla donc trouver l'un d'entre-eux qui serait intéressé, sait-on jamais, par un lopin. Le dernier qui lui restait.

Bonjour bon homme ! Bonjour bonne femme !
Galovert
Galovert rentrait de l'université par le chemin des écoliers.
Parait que Fernand nous a dégoté un petit bijou au bord du lac.

Un brin de nostalgie l'envahit alors...
Ses débuts de Républicain refaisaient surface.

...Luxeuil et ses amis de la "Mouche qui pique"... dont Fernand Crapaudin compagnon du début de l'aventure.

Le meurtre de Celiah par le mort-vivant Sacrai.

Et se laissant aller à la nostalgie... Après tout son vécu n'était-il pas le fondement de son engagement auprès du Dode, son socle de Cavalier de l'Hydre ?

...Tentative de prise de Dôle, campagnes de Pontarlier avec son cortège de batailles et de trahisons... Les usurpateurs de Genève n'avaient rien inventé.

Puis l'exil, la Citée Phare du Monde libre, titre hautement galvaudé faut voir hélas la Genève d'aujourd'hui...

En partant en guerre contre le Béarn, le Reitre Galovert, Prévôt de la compagnie du Léman et érudit de Genève savait déjà que la traitrise
de certains se révèlerait au grand jour en l'absence des troupes.

Plantant là sa boulangerie, il participa une dernière fois à l'assaut de Pau pour le compte de Genève, non sans être passé au travers d'embuscades dressées par ces curaillons de Béarnais, qui semblaient très bien renseignés.

Nombre de ses camarades furent tués ou blessés, dont Fernand.

Lorsque son vieux camarade, son frère de sang lui compta sa rencontre avec le Dode, il demanda à le rencontrer à son tour.

Et ce fut la révélation...


Dans un sursaut, la réalité présente reprit ses droits en les paroles d'un homme saluant jovialement la compagnie.

Bonjour Messire, donnez-vous la peine d'entrer je vous en prie.
Et finissant de pousser la porte sans d'autres ambages, Galovert s'effaça pour laisser entrer leur visiteur.
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Ulrichvonliechtenste
Ulrich remonta sa culotte courte au dessus de son ventre, respira un bon coup et entra.

Il paraît que vous cherchez à vous reposer un peu. Ici l'air est bon, vous verrez. J'ai un champ pas loin, avec un grand arbre, pour faire de l'ombre quand on pèche. Je le vends, si ça intéresse un gens de chez vous ?

Le fier helvète roula un œil dans la pièce.

Vous n'êtes pas des amis du couard qui gouverne ma cité, au moins ? vous avez le même accent. Je dois ajouter quelque chose quand même. On dit pas que du bien de vous ici. Voyez-vous, j'ai rien contre les francs comtois, mais bon, celui-là, vous auriez pu le garder chez vous. J'ai jamais vu ni entendu un bon homme aussi pressé de baisser son froc devant les français. C'était autre chose avant.
Charlyelle
La p'tite Charlye suivait la troupe à dos de ....mouton ? Bah la Guyennoise se faisait d'une discrétion à toute épreuve et au final elle était bien contente d'être arrivée. Sauf qu'elle comptait les jours, allez donc savoir pourquoi. Comme s'il lui manquait un p'tit bout d'elle-même laissé quelque part sur les chemins.

Bien contente d'être là et de pouvoir retrouver sa copine de Genève, la jolie blonde, celle-là même qui avait remis quelques francs en place et nombre de teutos...Tss...tous les mêmes ces bonhommes, curés ou pas d'ailleurs...ça la f'sait bien rire la Charlye.
Et comme la copine était pas encore revenue, galopant quelque part du côté de Montauban aux dernières nouvelles toutes fraîchement reçues, il fallait bien qu'elle se trouvat une occupation.

Même la taverne ça la soûlait, ça f'sait que parler de lions alors qu'elle son animal préféré c'est le lézard. Bien oui quoi, contrairement au lion, le lézard ça se faufile partout!! mais alors vraiment partout, même dans les lieux les plus incongrus!! Si, si j'vous dis.

Voilà qu'ils ont choisi le lac. Bon, ça vaut pas son océan ça mais on fera bien avec. Quelques vagues échos qui arrivent à ses oreilles. Campagne ? Campagne de quoi ? C'est le farniente qu'on est venu faire ici, c'est la saison pour d'abord.

Suivant ????!!!!

Et l'v'la qui s'cache discrètement derrière l'autre océanique qu'elle connait pas mais raison de plus, Fernand et Garance, ils auront pas idée d'aller la débusquer derrière un inconnu d'abord.

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Sieurfernand
Fernand écouta l'homme qui venait d'entrer et hocha la tête :

- Nous ne sommes en effet pas des amis de l'individu que vous avez laissé prendre Genève.

Alors, donc vous aussi comme ça, vous avez remarqué que Genève est gouvernée par des puissances étrangères? Je commençais à croire qu'on était les seuls ici à trouver ça fort de tisane.

Il ne faut pas vous fier aux accents, mon ami, nous sommes aussi helvètes que n'importe qui! Et puis quand on voyage beaucoup, l'accent, ça va ça vient...
Et vous savez ce qu'on dit, Genève un jour, Genève toujours!

On en raconte des sottises en ce moment sur notre compte.
Jamais Genève n'a eu a se plaindre de nous.
Nous on est venus vous aider à remonter votre froc, parce que voyez-vous, du fin fond de la Gascogne où nous combattions ... des français, tenez justement.... on a senti comme un vent glacé des alpes nous contracter les bourses en apprenant Genève sous tutelle d'une bande de traitres appuyés militairement par un ordre orthodoxe en mal de reconnaissance papale.

Cette cité est occupée, et certains ont l'air de s'en accommoder. D'autres se disent sans doute que tant qu'il pêchent leur petit poisson chaque jour, la vie est tranquille...
Nous, nous sommes venus compter ceux qui tiennent la liberté et l'indépendance en plus haute estime que la peau de leurs fesses.

Endormis qu'ils étaient dans le petit confort de leur liberté oisive, Beaucoup ont oublié qu'il devaient les défendre pour les conserver.
Mais il est temps de se sortir les doigts et de se réveiller de cette léthargie d'occupés vaincus avant qu'une à une, on vous retire ce qui a toujours fait de Genève une ville unique au monde. Vos libertés!

Nous sommes là pour ça, pour rien d'autre. Ceux qui vous disent autre chose sont simplement mécontents de nous voir de retour.


Fernand termina par un petit hochement de tête , reprit sa liste en main puis changea d'avis et ajouta.

Oh, et comme ça vous vendez votre champ?
Quelle bonne idée! Nous n'en voulons pas bien sur, vous savez, nous ne sommes pas liés à la terre, nous autres, juste à la liberté. Et c'est pourquoi nous aimons Genève, même si elle n'est que l'ombre d'elle-même en ces tristes heures.

Charlyelle, je t'ai vue!!! Avance-toi voyons, ne sois pas timide, mets-toi juste sur le petit rond bleu là. Allez on t'écoute, Que vas-tu nous interpréter?

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droit devant!
Ulrichvonliechtenste
Ulrich écoutait sagement les paroles du martin.

Alors comme ça vous étiez en Béarn ? Vous êtes les premiers à rentrer ou vous êtes de passage ? Dites, c'est vrai que Tatoumi arrive ? Vous l'avez vue ? Et Izaac et Méliandulys et Nicbur et Kirkwood ?

Voyant que le martin semblait ne plus l'écouter, se tournant vers la demoiselle qui attendait son tour de point bleu, Ulrich abandonna.

Mais je vois que vous êtes occupés, que mon champ ne vous intéresse pas et mon nez me gratte. Il me dit que vous allez bientôt repartir une fois votre petit tour de chant passé. Je ne vous dérange pas davantage.


Ulrich fit son pas en arrière.
Garance
La salle se remplissait et encore un peu vexée de ne pas avoir été prise, elle vit le jeune Emmeran entrer tout timide.. S'approchant de lui, elle lui glissa à l'oreille..

" Ecoutez mon jeune ami, dites à Fernand que vous avez des dons pour faire apparaître ou disparaître écus et marchandises , vous aurez sans doute plus de chances que moi"

Un étrange individu se présenta

Bonjour bon homme ! Bonjour bonne femme !

Garance fronça les sourcils, écouta Galovert et Fernand discuter avec lui :

Bien le bonjour , Messire.. Je ne suis pas une "bonne femme" comme vous dites. Femme bien entendu, mais "bonne" ? Allons donc,

Et mettant sa main devant elle pour l'arrêter..

Ne me dites pas bonne à quoi ou bonne pour quoi.. Je trouverai par moi-même
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Dame de Coulvain. Pas de réponse HRP à du RP
Charlyelle
Di diouuuuuu!!!! l'avait beau se cacher derrière le breton la Charlye s'était faite remarquée.

Pô juste pourquoi ça tombe sur moi encore ? Euhmmm tu es sûr de toi là Fernand ? J'm'y jette et tant pis pour vous.

Et de sa jolie voix aux accents du Sud-Ouest, la jeune fille après, obéissante, s'être placé à l'endroit indiqué se lance dans ses vocalises. C'est qu'elle chante pas de trop la p'tiote.

« Nous étions vingt ou trente,
Brigands dans une bande,
Tous habillés de blanc,
À la mode des...
Vous m'entendez ?
Tous habillés de blanc
À la mode des marchands.

La première volerie
Que je fis dans ma vie
C'est d'avoir goupillé,
La bourse d'un...
Vous m'entendez ?
C'est d'avoir goupillé
La bourse d'un curé.

J'entrai dedans sa chambre
Mon Dieu, qu'elle était grande !
J'y trouvai mille écus,
Je mis la main...
Vous m'entendez ?
J'y trouvai mille écus,
Je mis la main dessus.

J'entrai dedans une autre,
Mon Dieu, qu'elle était haute !
De robes et de manteaux
J'en chargeai trois...
Vous m'entendez ?
De robes et de manteaux,
J'en chargeai trois chariots.

Je les portai pour vendre
À la foire en Hollande.
J' les vendis bon marché,
Ils n' m'avaient rien...
Vous m'entendez ?
J' les vendis bon marché,
Ils n' m'avaient rien coûté.

Ces Messieurs de Grenoble
Avec leurs longues robes,
Et leurs bonnets carrés,
M'eurent bientôt...
Vous m'entendez ?
Et leurs bonnets carrés
M'eurent bientôt jugé.

Ils m'ont jugé à pendre,
Ah ! c'est dur à entendre !
À pendre et étrangler,
Sur la place du...
Vous m'entendez ?
À pendre et étrangler,
Sur la place du Marché.

Monté sur la potence
Je regardai la France,
J'y vis mes compagnons,
À l'ombre d'un...
Vous m'entendez ?
J'y vis mes compagnons,
À l'ombre d'un buisson.

Compagnons de misère,
Allez dire à ma mère,
Qu'elle ne me reverra plus,
Je suis un enfant...
Vous m'entendez ?
Qu'elle ne me reverra plus,
Je suis un enfant perdu ! »


S'en est pas si mal sortie p't'être au final la Charlye. Dommage que son autre bout soit pas près d'elle l'aurait pu se cacher derrière personne aurait bronché...'tit coup d'oeil sur l'océanique...avant d'repartir se cacher derrière lui...

édit texte La complainte de Mandrin

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