Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] De ce que se racontèrent les Officiers.

Sancte
Sur les entrefaites des pourparlers avortés, l'Amiral arriva dans la chambre du Commandant après un détour dans le village, chargé de victuailles qui leur permettraient de fêter leur retrouvailles en les meilleures conditions.

- L'ami, annonça-t-il doctement, savez vous ce qu'il se passe en Béarn ?
_________________

"Entrer en Guyenne, c'est sortir de la civilisation."
Amiral Sancte Iohannes
Archybald
Favorable à l'idée de ripailler en pareil endroit (et surtout en pareil instant), le Commandant ne fut pas surprit de remarquer son large supérieur atterrir à ses côtés, trainant avec lui poules et légumes.

Du tout , mais au fait de certaines choses, il tenta une réponse, Vous leur souhaitez du mal ?

Il passa le revers de son bras sur la table branlante qui gisait au beau milieu de la pièce, un bord contre le mur duquel une petite ouverture faisait office de fenêtre. Le fatras éparpillé sur la surface plate fit un aller simple direction le plancher. Le Commandant invita l'Amiral à se décharger de leur futur repas.
_________________
« Je vends du rêve, mais surtout des armes. »
Sancte
Les récentes tractations avec les pontes de la ferraille lui avaient quelque peu coupé la faim. Il fut néanmoins satisfait de revoir son officier après tant de semaines passées loin de Montauban. Il lui trouvait d'ailleurs petite mine. La sédentarisation n'avait pas du l'arranger. Il déposa les provisions de bouche sur la table, hésitant à les travailler lui-même ou à sortir sa femme du lit pour qu'elle fasse encore une fois étalage de ses dispositions naturelles de cuisinière.

Vous ratez pas grand chose. Du Béarn, il avait désormais la conviction que moins en savait, mieux c'était. Mais non, je ne leur souhaite plus aucun mal. Il semblerait que Melian ai réussi à trouver un accord. Autant vous dire que je n'ai pas l'intention d'y retourner de sitôt pour m'y faire damasquiner la seule oreille qu'il me reste en bon état.

Debout, comme un con, devant la table chargée de denrées, l'Amiral se vit contraint de prendre une décision douloureuse pour son orgueil. Il se déplaça l'air de rien contre la cloison qui séparait sa chambre de celle du Commandant, et frappa trois coups sourds contre celle-ci.

Ma femme, je crains avoir grand besoin de vos talents ...

Ce qui, formulé à près de 06h du matin, faisait toujours plaisir.
_________________

"Entrer en Guyenne, c'est sortir de la civilisation."
Amiral Sancte Iohannes
Xenac
Une porte qui claque et la voilà réveillée... elle s'étire langoureuseument et cherche dans l'autre partie du lit...froide...un corps chaud absent. Léger soupir, agacée par ce réveil trop matinal à son gout. La rouquine s'enveloppe dans les couvertures encore chaudes espérant retrouver le sommeil abandonné, c'était sans compter le manque de discrétion des habitants de l'auberge. Coups dans la cloison...poussée d'adrénaline chez la rousse, espoir perdu de faire une grace matinée.

Ma femme, je crains avoir grand besoin de vos talents ...

La voix de son mari ne lui laisse plus le choix, elle pose les pieds sur le sol froid, frisson qui lui parcourt le dos, elle attrape à la hate Châle et chaussettes qu'elle enfile, et s'empresse de rejoindre son homme de crainte qu'il ne réveille toute la maisonnée.
Ses talents, elle s'en connaissait quelques uns, certains qu'elle aimait partager avec lui, un sourire en coin à cette pensée, mais il ne devait s'agir de ceux là, le réveil aurait été tout autre.

Elle pénètre dans la cuisine, tenue de nuit, chaussettes au pied, faisant voler le châle qui vient se poser sur ses épaules.
Visant la table, la mauvaise humeur chassée, elle regarde les deux hommes tour à tour, amusée :

"On fête quelque chose ? "

Elle salue Archybald en passant devant lui " Bonjour, Commandant..."

Une main se pose sur l'épaule de son époux, ses lèvres sur sa joue. " Hum, nous allons faire un festin, merci mon époux !


_________________
Sancte
Lénifié par la redécouverte de l'univers auquel il avait été soustrait ces dernières semaines et plus particulièrement ces dernières heures, l'Amiral écoutait derrière le mur quelques sons mats qui lui assurèrent l'arrivée imminente de son épouse. Rassuré, il se laissa choir avec soulagement sur une des chaises que comptait le modeste mobilier.

Bien évidemment Hatzfeld, nous n'allions pas réveiller Melior pour si peu. Le Commandant savait très bien pourquoi. Mais soucieux de sauver des apparences pourtant enterrées depuis bien longtemps, il tint à préciser, certes piquant mais peu dupe sur la perspicacité de son interlocuteur. On ne sort pas du lit une Vicomtesse à cette heure.

Sa femme fit irruption dans la pièce, et il se rembrunit de la voir si peu à son avantage. Cette fameuse manie des hommes que de s'imaginer que les femmes sont éclatantes comme au bal même au saut du lit, ça vous flingue les pupilles. Désespérante réalité.

Faute d'accord avec les chantres de la guerre civile, nous fêtons céans nos retrouvailles, et espérons y trouver ce qu'il faut de réjouissances pour oublier une nuit plutôt morose.

Mais avant de vous enquérir de notre état, avez vous bien dormi, belle lionne ?


Certainement mieux que lui en tout cas, qui revêtait un visage plombé par de lourdes cernes. Sa patte rugueuse se posa à plat sur la table noircie par l'usage. Il avait si faim qu'il aurait pu avaler un boeuf, et serait même prêt à baiser les pieds de sa rousse pour qu'elle lui serve respectable pitance afin qu'il puisse s'écrouler sur un paddock accueillant sitôt ce besoin vital assouvi.

M'remerciez pas, c'moi qui vous sort du lit comme un pleutard parce que j'couve une putain d'dalle et qu'si j'm'y colle on va encore souper un truc dégueulasse. Et Hatzfeld doit pas être mieux loti qu'moi. Vous pouvez y faire quelque chose ?

La question n'était évidemment qu'une politesse de pure forme.
_________________

"Entrer en Guyenne, c'est sortir de la civilisation."
Amiral Sancte Iohannes
Xenac
Faute d'accord avec les chantres de la guerre civile, nous fêtons céans nos retrouvailles, et espérons y trouver ce qu'il faut de réjouissances pour oublier une nuit plutôt morose.

Petite moue de la rousse qui comprend que la réunion n'avait pas été aussi prometteuse qu'attendue.

Mais avant de vous enquérir de notre état, avez vous bien dormi, belle lionne ?

Elle se place dans son dos, les bras autour du cou de l'Amiral, un oeil sur la table, elle n'est pas dupe, son attention prépare une demande qui ne tardera pas à suivre.


M'remerciez pas, c'moi qui vous sort du lit comme un pleutard parce que j'couve une putain d'dalle et qu'si j'm'y colle on va encore souper un truc dégueulasse. Et Hatzfeld doit pas être mieux loti qu'moi. Vous pouvez y faire quelque chose ?

Sourire en coin... et voilà.

"Servez moi du "belle lionne", me réveiller de si bonne heure pour que je vous remplisse l'estomac mérite au moins ça!"

Mouvement du menton vers la cheminée ...

"Commandant ! Ravivez donc ce feu qui meurt "


Plumes et duvet virevoltent pour finir tantot sur la table, tantot sur le plancher, la rousse concentrée sur sa besogne, observe, néanmoins, les deux hommes silencieux, était ce la fatigue d'une nuit sans sommeil ou la déception qui les rendaient si taciturnes ?

"Alors racontez moi ! Ils étaient tous présents ? Qu'avez vous décidé?"

Le volatile à nu, étape suivante, éviscérer la bête, une entaille au dessus du croupion de quoi passer la main, la main de la rousse pénètre dans les entrailles de la bête, en lançant un regard à son époux qui en disait long...A t-on idée de demander de telle chose, le jour à peine levé?

Elle débarrasse le gallinacé de ses viscères en prenant soin de ne pas rompre la poche de fiel, un petit coup sec ...jabot et trachée suivent...
Sûr que là, la rouquine, à n'en pas douter, est tout à son avantage.



_____________________

Archybald
Bonjour Major.

Trottinant jusqu'à l'âtre, le commandant décrocha une griffe en fer pour remuer les cendres, chose qui s'avéra inutile au bout d'un certain moment. Il lâcha son outil, saisit les deux petites bûches qui dormaient prêt de l'orifice, et relança la machine à feu. S'ils s'éternisaient ici, il leur faudrait graisser la patte au tenancier pour qu'il accepte de les fournir en bois.

Dites Xenac, vous allez bien vite en besogne ! Il nous sera difficile de converser avec le ventre vide.

Et comme pour lui donner raison, ses boyaux se nouèrent avant de produire un bruit de succion infâme. Ayant tourné le dos au foyer qui se ravivait, il croisa les bras en observant la rousse aux fourneaux. Qu'est ce que c'était beau, une femme qui savait cuisiner.
_________________
« Je vends du rêve, mais surtout des armes. »
Amberle.
Elle les avait suivi de loin, pour des raisons diverses et variées.

Laissant près de la taverne Karine pester et se venger sur les morveux qui lançaient les oeufs ... et prétextant à son borgne qu'elle avait une terrible migraine. L'excuse à deux balles. Quoique. Elle a vraiment mal au crâne, et est en train d'attraper une vilaine grippe. Quelle idée, aussi, de rester sous l'averse sans cape ...

La brune aux cheveux encore jaune poussin se trouve maintenant devant la lourde porte en bois de l'auberge. Alors que sa main s'apprête à cogner contre le bois, Amberle tique et s'arrête, hésitante.
Un pas en arrière, son regard va et vient entre deux battants identiques. Laquelle des deux auberges adjacentes était la bonne ? Elle savait qu'ils étaient dans le coin, mais un idiot d'ivrogne l'avait dérangé au moment même où les deux compères entraient chez eux. Le contact visuel ayant été rompu au moment crucial, la brune était dans le flou.

Bon. Son caractère hasardeux prend le dessus, et elle décide de jouer cela à pile ou face. Au pire, elle se prendra un gros vent. Au mieux, la brune pourra se poser et boire une bière.
Pile, elle frappe à l'enseigne de gauche... "Le troll des cavernes".
Face, ce sera la droite, dénommée "Aux baleines échouées".

La piécette vole en l'air, et retombe dans la main ... Face.
Plus d'hésitation cette fois ci, elle ouvre la porte de l'établissement, et le sourire avenant elle aborde le tavernier.


Bonjour mon brave.
Je recherche un dénommé Sancte. Il crèche ici ?


Croise les doigts pour ne pas s'être plantée.

_________________

Ne pas déranger les femmes enceintes... surtout qd elles sont mercenaires / Zoko ad eternam.
---- Rajoutez le "e" final à Amberle pleaze ----
Sancte
En effet, la réunion ne fut guère concluante. affirma-t-il dans un large sourire passablement imbécile, bien qu'au fond de lui-même, il ne pouvait guère se persuader que celle-ci avait été un échec tant il s'y était trouvé brillant. Comme trop souvent ces temps-ci d'ailleurs.

De surcroît, je tombe de sommeil.

Il ne bougea au contact de sa belle, comme englué dans une fainéantise molle, l'oeil dans le vague, l'esprit stérile de toute forme de trait d'esprit ou d'intelligence. Soudainement, ses phrases se firent plus courtes, comme s'il avait pris la décision d'élaguer sec dans le feuillage de ses mots qui constituaient l'agréable enrobage de ses intentions. Ca lui fit un bien fou.

Allez au plus simple pour c'te poule. La lionne. Ou plutôt la belle lionne. Vous cassez pas la tête. Sinon on en aura pour la nuit. Enfin vous m'avez compris.

Et déjà le Commandant jouait les attiseurs de feu. Voilà qui devait lui rappeler sa forge.

Mais gardez vous de sacrifier la cuisson. La volaille crue, c'est vraiment dégueulasse.

Dans un ballet d'efforts organisé, la chambre se mettait en ordre de bataille, se muant rapidement en un véritable bordel. Pelures de légumes, plumes de volaille, abats, vapeur d'eau, se mirent à cohabiter de manière étouffante et il se surprit égoïstement à savourer le fait qu'ils venaient de foutre le merdier dans la chambre du Commandant, et non dans la sienne. Ce qui, autant l'avouer, tombait à propos ; le nouvel état des lieux cadrant plutôt bien avec l'hygiène de vie déplorable du Bourgmestre de Montauban. Il se décida néanmoins à renseigner sa femme malgré la faim, dans l'espoir que cela lui face oublier la salive qui s'accumulait dans son clapet.

On a rien décidé sinon de se barrer. Pour quatre raisons principales, j'dirais.

La première, c'est que ça avait plus l'air d'une foire au boudin blanc que d'une réunion de chefs.

La deuxième, c'est que s'ils semblaient tous avoir un passé pour le moins épique, je devinais en eux une grosse difficulté à se projeter dans l'avenir.

La troisième, c'est qu'en acceptant cette alliance, nous aurions été asservis à la défense de gens qui ont un besoin viscéral de cogner des types pour meubler leur existence ce qui nous aurait considérablement éloigné de nos objectifs.

La quatrième, c'est que j'ai le sentiment que même si nous venions à compter sur leur précieux soutien pour nos basses oeuvres, l'A.D. aurait été perçu comme un simple satellite, comme récupéré par des groupes face auxquels elle ne fait pas -encore- le poids.

D'où mes réticences.
Je préfère compter sur le seul Lion comme allié pour le moment. Nous sommes sur la même ligne: c'est ce qui importe.


Léger coup d'oeil sur sa femme qui s'occupait de la poule comme si un contrat avait été posé sur sa tête. Pauvre bête ...
_________________

"Entrer en Guyenne, c'est sortir de la civilisation."
Amiral Sancte Iohannes
Xenac
Poulet embroché au dessus du feu, légumes mijotants, la rousse continuait de s'affairer tout en prêtant une oreille attentive aux propos de l'Amiral, hochements de tête en guise d'acquiescement . Il est bien connu qu'une femme peut faire plusieurs choses en même temps, demandez donc à un homme dans faire autant...

Haussant les épaules,"Si vous jugez que c'est la meilleure à faire."

Un fin sourire aux lèvres, lorsqu'il lui servit du belle lionne de nouveau, il était évident, qu'ils ne tiendrait pas la fin de la cuisson. Elle avait repéré les oeufs et le lard parmi les victuailles, en quelques minutes le plat préféré de son époux fut prêt, elle servit deux écuelles qu'elle posa sur la table, après avoir poussé de son bras les épluchures de légumes.

" Tenez ! En attendant le poulet "


____________________
Amberle.
Un peu d'or glissé dans la main du tavernier lui avait permis de s'infiltrer dans le couloir et de repérer la chambre bruyante. Préférant les surprises aux conventions d'usage, elle avait ouvert le battant en douceur, en silence. Sauf qu'elle a entendu l'argumentation du guyennois, sourcils en circonflexes ... Hem. Ca promet d'être animé.

Tu es dur avec eux. Ours mal léché, va.
Et j'suis pas d'accord sur tous les points.


La voix se veut railleuse, mais est amusée de voir que rien ne change dans ce bas monde. Elle se croirait revenue dans le temps, avec un Sancte bourru, simple trouffion à l'époque, et déjà aussi chiant. Aussi mal léché que présentement. Et ca la fait sourire, la brune, un brin moqueuse sur les bords.


Salut vous deux. Messire.

Déposant une bise sur la joue de la rousse occupée à la cuisine, Amberle hume l'air, lorgnant discretos sur une assiette distribuée. Non, elle ne demandera pas de bouffe. Non, c'est pas une crève la faim. Même si l'odeur des lardons lui chatouille l'estomac et lui a ouvert l'appetit. Elle a des principes. En revanche, ce qui l'ennuie, c'est de débarquer en plein pendant le repas. Ca l'fait moyen, avouez.


Mh. J'étais juste venue vous saluer, mais euh. Je dérange surement.

_________________

Ne pas déranger les femmes enceintes... surtout qd elles sont mercenaires / Zoko ad eternam.
---- Rajoutez le "e" final à Amberle pleaze ----
Xenac
La rouquine avait à peine entendu la porte s'ouvrir, mais releva la tête dés qu'elle remarqua une voix féminine dans la chambre, une voix familière d'une jeune femme perdue de vue depuis bien longtemps.

Tu es dur avec eux. Ours mal léché, va.
Et j'suis pas d'accord sur tous les points
Salut vous deux. Messire.


Une bise sur la joue...comme si la brune les avait quittés la veille...La rousse en resta un moment bouché bée...marmonant tout bas "Amberle ?"
Elle ne se contenta pas de la bise et la prit dans ses bras en riant légèrement.

"Ben ça ! Si je m'attendais à te revoir ici !!! Laisse moi te regarder ! " Xen, se recula légèrement la tenant par les épaules, un sourire aux lèvres.
"Je suis heureuse de te voir... tu nous ne déranges pas le moins du monde,tu vas pouvoir partager ce repas trop copieux pour l'estomac de ses hommes contrariés."
Amberle.
L'accueil de Xen la surprit agréablement, Amberle se mit à rire avec elle, euphorique, et esquissa deux/trois pas de danses dans les bras de la rouquine.

Héhé, je m'attendais pas non plus à vous revoir, mais j'ai surpris Sancte dans la réunion des alliances ... et comme il m'a snobé, tout énervé qu'il était, oué, snobé, y a pas d'autres mots.
D'un tirage de langue vers l'Amiral.
Bah, je l'ai suivi en espérant trinquer avec vous. C'est que, vous me manquez...

Courte pause, la brune cesse deux secondes de parler. Elle se sent débile, après avoir dit la dernière phrase et se morigène intérieurement. Passer à autre chose, rapidos. Amberle sent juste la guyennoise la détailler du regard, ce qui la rend mal à l'aise... Elle préfère prendre cela avec dérision et, d'un geste gracieux, sa main part de haut en bas, façon mannequin 1457 qui vend les frusques qu'elle porte. Voyez le tableau?

Ouais, je sais, j'ai perdu la silhouette de midinette... C'est cela d'être mère.

Les traits légèrement fatigués, des hanches plus fortes qu'avant, et un oeuf toujours étalé sur le chignon, et sa houppelande blanche, miteuse et trempée... La brune reste égale à elle même, naturelle. L'âge est dans la tête, qu'il parait. Même si elle resplendit, dans sa trentaine d'années, qu'elle porte bien.


Non, mais, j'ai pas faim... Par contre, si tu as de la bière et un linge sale, ca me serait plus utile.


Menteuse, qui préfère s'intéresser au compte rendu de l'Amiral que d'entendre son ventre crier famine. Se tournant vers Sancte, elle revient sur ce qu'elle a mémorisé. C'est à dire la moitié des choses. Blonde inside ...

D'accord, c'était une plus une cage à poules où les gens s'exhibaient et piaillaient plus que moi ... et c'est ton choix de laisser l'A.D en dehors de l'alliance proposée. Mais dire que les compagnies franches n'ont aucun avenir ... T'es vache là. Tu sais pas de quoi tu causes et tu les accuses. Leurs têtes bourdonnent de projets, j'le sais, j'suis dans la Zoko. Après, libre à toi de ne pas être des leurs.
Pis bon, ca fait ptete longtemps que l'on ne sait pas vu, mais je me doutais que tu ne quitterais pas ta Guyenne, hein. Même si tu ne fais plus partie de l'Ost.
...
On ne se refait pas.


Elle a d'autres questions en tête, et d'autres sujets de conversation. Mais tout vient à point à qui sait attendre. Pis, elle a déjà assez parlé. Les monologues, c'est pas son truc.

_________________

Ne pas déranger les femmes enceintes... surtout qd elles sont mercenaires / Zoko ad eternam.
---- Rajoutez le "e" final à Amberle pleaze ----
Sancte
L'Amiral étant tellement brillant et suscitant tellement d'émerveillement sur son passage, qu'il n'avait naturellement pas fait l'impasse sur la possibilité d'être suivi, quoi qu'il fut déçue de s'apercevoir que la groupie en question était une vieille connaissance, et non une bachelette énamourée de son auguste personne. Il sembla que cette constatation le contraria fortement, au vu de la face peu amène qu'il dirigea vers ce qu'il considérait comme une irruption qui relevait de l'impolitesse. Il couvrit ainsi l'intruse de l'étendue de son intransigeance, chaleureux comme un bloc de marbre.

Je n'ai snobé personne. Vous n'êtes simplement pas assez appétissante pour être remarquée, malgré vos lèvres trafiquées.

Il l'observa tirer la langue, non sans dédain.

Sans compter que vous mentez comme vous respirez. Depuis notre échange de bons procédés à Cahors, où vous nous avez quitté au bénéfice de je ne sais quel groupe de canailles, je n'ai jamais eu de vos nouvelles, alors cessons là les élans de camaraderie qui ne feront pas illusion bien longtemps.

Il l'observe par la suite de haut en bas, comme l'on scruterait une oeuvre d'art de mauvais goût dans la maison d'un aristocrate lors d'une mise à sac.

Et vous avez perdu la ligne.

Sans se poser plus de questions sur le toquard qui avait bien pu fourrer sa flamberge dans un tel cloaque, il vit sa face se rembrunir, aggravant davantage le visage déjà rendu austère par ses cheveux grisonnants et ses rides d'expression de quadragénaire qui lui tiraient la face vers le bas.

Ma femme, servez lui donc à boire, et fournissez lui le tissu qu'elle demande, en témoignage des hautes prodigalités de notre hospitalité.

Au moins, pendant qu'elle s'injectera de la vinasse au fond du gosier, elle lui épargnera ses conceptions stratégiques qui ne pouvaient émaner que de l'esprit frivole et naïf d'une femme.

Comme vous dites Amberle, on ne se refait pas.

Dès lors, il tint silence, et se contenta d'ancrer ses yeux dans les siens, se demandant bien les véritables arrière-pensées qui motivaient sa venue.
_________________

"Entrer en Guyenne, c'est sortir de la civilisation."
Amiral Sancte Iohannes
Amberle.
La mémoire est sélective et embellit les souvenirs.
Ce sera la moralité qu'Amberle tirera de la rencontre.

Bien sur, elle savait qu'il était piquant, mais elle le voyait plus sociable. Autant l'accueil que Xen lui avait réservé était on-ne-peut-plus chaleureux, autant celui de Sancte plomba la taverne sous une chape de plomb.
Mais quelle idée idiote, aussi. Comment avait elle pu penser ne serait ce qu'un instant qu'il aborderait un sourire? Même si y en a un qui se dessine, en coin sur son visage... Pas appétissante et lèvres trafiquées... heureusement qu'elle n'est pas susceptible. La brune prend sur elle pour ne pas répondre et tomber dans une joute verbale à deux écus six deniers. Remballer son ego, pour une fois.


Oh. Vous préférez le vouvoiement et la politesse, ronds de jambes et tout le tintouin parce que je n'ai pas envoyé de courriers par la suite ?
Et donc, parce que vous n'avez pas eu de nouvelles, la sympathie que vous avez pu avoir disparait ? Mouais.
Drôle de conception de l'amitié... quoique, je vous l'accorde, le mot est un peu trop conséquent pour les relations cordiales que nous avons eu à Cahors.

Pour vous, le dicton "loin des yeux loin du cœur" est toujours de mise ?
Forcement, je n'ai jamais pris de vos nouvelles, par le biais des voyageurs ? Ni écrit quelques rares pigeons à votre femme ? Ouais, j'avoue ne pas en avoir envoyé beaucoup.
Cela dit, l'inverse est réciproque. Je n'ai pas reçu de vos nouvelles. Sauf que je ne vous en veux pas et ne vous le reproche pas. Et ne vous tire pas une gueule d'enterrement.


... tête de noeud. Juron est proféré, inaudible.
Le "menteuse" était de trop, et l'a piqué à vif. Si encore, il disait vrai, si elle avait menti, soit. Mais là ...
Désabusée, elle le contemple, attirée par un détail sur son visage. L'oreille. Une esgourde en moins, qui rajoute de la sévérité à la tronche de cake qui lui fait face. Sans ciller, Amberle soutient le regard inquisiteur. Non, elle ne baissera pas les yeux. Le silence est partagé. Elle se doute qu'il durerait des siècles si elle ne se décide pas à le rompre. Gni.


En parlant de voyageurs, de rumeurs récoltées en taverne ... Parait que vous vous êtes battu avec les Lions ?


Question purement rhétorique, qui ne souffre pas de réponses. Juste une mise en bouche pour amener le sujet.

Vous êtes donc considérés comme hérétique aussi ?


Ça, déjà, ça l'est moins, même si elle n'est pas vraiment conne et se doute de la réponse.

T'es pas obligé de répondre, mais, pourquoi avoir rejeté Aristote pour ... Deos ? J'veux dire. Quelles sont les vraies différences ?

Espère ne pas dire de conneries là, et, inconsciemment, est revenue dans un tutoiement basique. Y est rare que la religion l'intéresse, alors si en plus, elle doit y mettre les formes ... C'est pas gagné.

_________________

Ne pas déranger les femmes enceintes... surtout qd elles sont mercenaires / Zoko ad eternam.
---- Rajoutez le "e" final à Amberle pleaze ----
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)