[RP] Retour au bercail... Pas pour longtemps...

--Clotiilde

RP ouvert à tous bien sûr, dans le respect des règles du RP classique cela va de soi, vous connaissez tous pour la plupart mon coté tatillon la dessus ! ^^
RP rapide, je ne reste qu'une journée ici (mais si je ne synchronise pas... on peut compter un peu plus !?)
En espérant vous divertir au passage...
LJD Euphra/Clotilde

Depuis qu'elles étaient parties, la p'tite Clotilde ne rêvait que d'une seule chose, continuer le chemin le plus loin possible, toujours plus vite, toujours plus fort, toujours plus déterminée.
La gamine n'avait pas de bons souvenirs à Bourges. Elle n'en avait quasiment pas d'ailleurs.
Elle savait seulement que sa maman était morte ici... Et pour cette raison elle ne voulait pas y retourner.
Aux enfants l'on dit souvent que les parents vont rejoindre l'Unique au Soleil, pour ne point les effrayer. Mais Clotilde, du haut de ses quatre ans et demi, savait pertinemment ce que voulait dire "mourir". Elle avait eu l'occasion de le voir sur les chemins, avec sa tante Euphrasie, et elle se refusait à faire de la mort de sa mère une chose merveilleuse, presque angélique ou divine. La mort, pour cette petite fille, c'était finir tout cabossé dans un fossé, méconnaissable et pitoyable, point final !

Alors quand sa tante Euphrasie lui annonça leur retour à Bourges pour la journée, la gosse avait fait tout ce qu'elle avait pu pour ralentir le convoi, mais Sthène trottait à la même vitesse, et sa tante s'était vite remise de ses jours de geôle. Rien ne pouvait lui éviter l'inévitable... Bourges !

C'est cachée sous la cape d'Euphrasie que l'enfant passa les remparts de la ville. L'adulte, qui peinait à marcher avec ce fardeau agrippé à sa jambe, ne fit pas de remontrance... Clotilde était têtue de toute façon, elle avait de qui tenir...

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Euphrasie

Enfin les remparts de sa chère Bourges adorée... Si vide et pourtant si belle... Elle avait essayé de la quitter, elle était partie à mille lieues d'elle, et pourtant elle ne pouvait s'empêcher de ressentir un vide comblé en elle lorsqu'elle passait ces remparts... Le manque et l'absence n'existait plus, elle avait retrouvé une partie de sa vie.

Pourquoi était-elle tant attachée à cette ville ? Parce qu'elle en avait été Maire et Lieutenante ? Ou parce que sa sœur reposait là, quelque part, qu'elle pouvait la sentir...? Elle ne le savait pas précisément... Tout ce qu'elle savait, c'est qu'elle était bien la seule ici à être heureuse de retrouver sa ville fantôme préférée ! Accrochée à sa jambe, la petite Clotilde fuyait du regard tout ce qui pouvait avoir rapport avec cette ville détestée et détestable, ville où sa mère s'était donné la mort. Euphrasie ne lui en voulait point de réagir ainsi. Les enfants, ils ne faut pas trop les contrarier, ils comprennent parfois bien plus vite et bien mieux que les adultes... Et Clotilde avait grandi tellement vite...

Pensant cela, Euphra souleva sa cape d'un coup, et attrapa l'enfant dans ses bras :

Allez ma grande ! Cesse de te cacher ! Dis-toi que nous sommes à Angers, c'est la même chose en aussi vide !

Elle jeta un oeil à l'enfant, qui ne semblait pas plus convaincue que ça...

Et promis, je ne t'emmènerai pas au lac, ma belle... Allez ne fais point cette tête... Fais-moi ton joli sourire de princesse ! Je sais que tu n'aimes pas cette ville, mais nous n'y restons qu'une journée c'est promis !

Caressant les cheveux de l'enfant, Euphra la déposa ensuite sur la selle de son cheval.

Allez une belle princesse qui entre triomphalement dans sa ville ! *coup d'oeil vers la gamine qui lui lançait un regard noir digne d'une d'Überstadt* Dans sa ville d'Angers ! *sourire niais d'Euphra* Eh bah c'est pas gagné, heureusement qu'on ne reste pas... hum...

Et elles avancèrent en direction des ruelles de la ville, tant pis pour sa nièce, Euphra voulait revoir sa Capitale adorée, et qui sait peut-être la faire aimer aussi à Clotilde, maintenant qu'elle était un peu plus grande pour comprendre certaines choses...
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Travailler moins pour gagner plus... Une seule solution, les chemins !

--Clotiilde

Clotilde se laissa porter par sa tante, et enfourcha le gentil Sthène, seul "personne" ici à comprendre qu'elle n'aimait pas Bourges, et qu'elle ne l'aimerait jamais ! Du moins elle le croyait, car il lui semblait que l'animal ralentissait le pas à mesure qu'ils entraient dans la ville.

La petite essaya de ne pas trop regarder autour d'elle. Elle avait peur que des souvenirs lui reviennent. Elle ne savait pas encore trop ce qu'était un souvenir, mais le peu qu'elle en savait ne lui plaisait pas... Un souvenir, ça faisait mal au coeur, ça faisait pleurer, au mieux ça faisait réfléchir, mais ça faisait rarement du bien... Tout ce qui lui importait, c'était la suite du voyage, l'aventure, loin de Bourges, loin du Berry, loin de sa mère... Elle la portait dans son coeur, elle n'avait pas besoin de la porter dans ses yeux à chaque fois qu'elle poserait le regard sur un endroit de cette cité.

La petite avait donc décidé de bouder toute la journée, ne pas parler, ne pas penser, ne pas rire, ne pas chantonner, rien ! Malgré tout, elle avait faim. Le petit ventre sur patte ne pouvait retenir très longtemps les gargouillis de son estomac affamé, il faudrait donc manger ! A Bourges...

Tatie ? J'ai faim ! On peut aller dans la forêt plus loin pour cueillir des baies ?

Elle espéra que son subterfuge pour sortir de la ville fonctionnerait, c'était sans compter le caractère têtu de sa tante...

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Euphrasie

Tout en avançant dans ces ruelles qu'elle connaissait par coeur, Euphrasie tenta de trouver une solution pour que sa nièce accepte de passer la journée ici sans rechigner. Ce qui n'était pas une mince affaire ! Elle était têtue cette petite d'Überstadt ! Digne héritière du caractère bien trempé de sa défunte mère ! Quand elle ne voulait pas quelque chose, ça avait toujours l'air définitif !

Mais Euphra était tout de même la jumelle d'Ananou, et rien sur terre n'est pire qu'une jumelle ! Elle avait non seulement un caractère fort, mais en plus elle avait l'avantage de l'âge ! Clotilde n'y pourrait rien, Euphrasie gagnerait cette bataille ! Quelque soit les moyens employés par l'enfant !

Tatie ? J'ai faim ! On peut aller dans la forêt plus loin pour cueillir des baies ?

Et Euphrasie eut la maladresse de tourner les yeux vers le petit regard de chien battu de Tilde... Elle commençait bien cette bataille ! Elle fondait déjà devant l'enfant ! Ne pas se laisser faire... C'était le plus important ! Cette petite mentait comme elle respirait parfois, elle était allée à bonne école dès sa naissance...

Et si nous allions plutôt cueillir des verres de vin chaud en taverne ??
Hum c'est bon le vin chaud nan ? Avec un peu de sucre dedans pour toi... Ma maman m'en donnait chaque année un verre à Noël. Et comme nous n'avons pas pu fêter cela à cause de hum... Enfin tu vois quoi ?.... On n'a qu'à y aller de suite !

Armée de son grand sourire niais de circonstance, Euphra convainquit Clotilde de se réchauffer dans un endroit sec. Elles se dirigèrent donc vers la taverne municipale, en espérant que celle-ci soit toujours ouverte malgré le manque de clients habituel !

Sur le trajet Euphra entendait parfois des grognement, ne sachant pas trop si c'était du à Clotilde, à son estomac, ou aux deux. Elle se retint de rire, ne pas se moquer, sinon elle allait vexer sa petite princesse, et ce n'était pas le but...
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--Clotiilde

[Taverne municipale]

Résignée, Clotilde se dit qu'elle trouverait bien un autre moyen de quitter cette ville du Sans-Nom d'une autre manière, avec ou sans sa tante ! Après tout elle savait se débrouiller, elle s'était perdue dans Angers, elle avait passé 6 jours à Alençon complètement seule dans la ville pendant que sa tante croupissait en geôle, elle arriverait certainement à devancer l'adulte sur le chemin et à l'attendre au prochain village !

Lorsqu'elles arrivèrent à la taverne, Euphrasie la fit descendre du cheval et elles entrèrent...

Clotilde aimait bien les tavernes. On y voyait toujours toute sorte de gens bizarres, un peu comme sur les banc publics. Des curés fous, des vieilles malades qui marmonnaient dans leur barbe, des ivrognes qui titubaient jusqu'aux latrines,... Elle aimait ça la p'tite Clotilde, elle n'avait connu que ça, elle avait été élevée dedans, et parfois elle pensait à sa mamen en espérant qu'elle serait fière de voir qu'elle supportait tout ça et qu'elle aimait voyager.

Elle courut s'installer sur un tabouret trop haut pour elle et fut vite rejointe par sa tatie moqueuse.

"Hum... Comme si elle va m'avoir avec son vin chaud ! Elle rêve !"

Elle planta ses grands yeux bleu-vert dans ceux de sa tante, comme par défi. Celle-ci ne remarqua rien, sûrement pensait-elle que la partie était gagnée puisque la môme avait accepté de venir jusqu'ici... Mais on était loin de la réalité !

Tatie ? Du vin chaud !!! Je veux du vin chaud !!!!! Et j'ai faim !!!!!!!

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Euphrasie

[Taverne municipale]

A peine entrée dans la taverne, Clotilde avait manifestement décidé de pousser Euphrasie à bout. Mais qu'à cela ne tienne, Euphra avait élevé cette enfant, elle avait donc l'habitude des pleurs, des jérémiades, des caprices, et des demandes en tout genre !

Elle héla le tavernier en poste, et commanda deux verres de vin chaud, dont un sucré pour la petite. Lorsque les verres arrivèrent sous les gémissements d'incommodation de l'enfant, Euphra but le sien silencieusement, se demandant si Clotilde allait s'arrêter là dans sa comédie. Et en effet un court répit fut de mise, cette gamine était toujours calme quand elle avait quelque chose dans les mains pour l'occuper... Cette pensée fit pouffer de rire Euphra, imaginant l'avenir de Tilde si elle restait comme ça toute sa vie. La petite lui lança un regard interrogateur en savourant son vin chaud.

Hum ?

Nan rien, ma puce. Je me disais juste que tu étais toujours calme quand tu avais les mains occupées.

Clotilde continuait de la regarder comme si elle voulait plus d'explications, mais Euphrasie tenta de changer de sujet, pas la peine de faire des blagues salaces avec une enfant, ça ne comprend rien, et fort heureusement !

Que veux-tu que nous fassions après ?
On peut heu... Aller se promener au lac ? *regard noir de Clotilde* Hum... Désolée... *sourire coupable de sa tante*
On pourrait faire un tour au marché ? Tu veux une nouvelle robe ? Tu es toute crassouille depuis ton petit séjour dans la rue sans moi.

La gamine baissa les yeux sur ses vêtements pour se rendre compte qu'en effet, sa tante n'avait pas tort.

Alors ? Ou des jolies braies ? Comme tu veux ! *grand sourire* Une poupée peut-être ? Des bonnes choses à manger ? Une boussole ? Un poney ?

Clotilde esquissa un sourire tout de même, ce qui rassura Euphrasie, mais cela ne lui disait pas ce qu'elle pourrait bien faire pour faire plaisir à l'enfant, à part partir de Bourges sur le champ... Ce qui n'était pas faisable, Euphra voulait tenter de voir quelques amis avant de repartir...
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Ysabelot

Ysa qui était de passage depuis l'avant veille, revenant d'une longue course de part les royaumes au gré de son épée diront nous, faisait halte en compagnie de son époux en cette bonne ville fantôme cher a leurs coeurs. L'air était certes changé mais les rues encore plus désertes que dans son souvenir lui semblait il ...

Ses pas la conduisirent comme par magie devant la taverne municipale .... Ah les habitudes de soifeuse ne se perdent pas ainsi ... Pas d'Aod en vu .... encore moins de Pataud ... Une hésitation ...

- Oh puis zut ! J'ai froid moi ... il dira ce qu'il voudra mais j'ai autre chose a faire que de savoir ou son foutu ours est encore allé faire des siennes ...

Et après un haussement d'épaules exaspéré la voila qui traverse la rue pour entrer ce mettre au chaud et écluser quelques verres tranquille. A peine a t elle poussé la porte qu'un gargouilli reste coincé en travers sa gorge ... Les yeux rond elle fixe la salle ... figée .....
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Euphrasie

Euphra tentait désespérément de changer les idées à sa nièce, mais ce fut plus compliqué que prévu... Et pas âme qui vive dans ce village, même pas une vieille de qui se moquer ouvertement, des pigeons à taper, des gamins à embêter... Bourges quoi ! Mais elle l'aimait comme ça, sa ville !

Alors que, les yeux dans le vague, observant l'enfant déguster son vin chaud, Euphra n'avait plus d'espoir d'aventure, la porte s'ouvrit...

Rien de bien intéressant au premier abord, une femme, même pas grosse, même pas moche, même pas bossue, juste une femme, rien à en redire. Après un vague coup d'oeil Euphra détourna le regard... Mais continuait de se sentir observée...

Elle fixa la jeune femme en levant un sourcil, peut-être était-elle perdue ? Elle la héla pour voir sa réaction :

Heu... J'peux vous aider Dame ?
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Ysabelot

La scène est terrible pour Ysa, cette fois c'est sur il faut qu'elle arrête de boire et vite, la devant ses yeux ce tient son amie Ananou ... Mais par Aristote elle est morte et hante meme le lac depuis presque un an ... C'est impossible et pourtant elle bouge la devant elle ...

- A..... le reste fini en bouilli indechiffrable elle reste la le coeur batant a ses tempes mais incapable de rien d'autre ...

Et voila que le "fantome" parle ... lui parle à elle ...

- Heu... J'peux vous aider Dame ?

Mais que dit elle ???? Dame ???? Mais c'est moi Ysa a t elle envie de lui hurler en la secouant comme un fetu de paille alors qu'enfin elle arrive a grand peine a articuler :

- Ananou ????
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Euphrasie

Euphra regardait de plus en plus bizarrement la femme qui se tenait devant la porte, elle la voyait blêmir, espérons qu'elle ne lui claque pas dans les mains dans cette taverne... Avec son passé et son présent de brigande on serait capable de lui mettre la mort de cette inconnue sur le dos ! Et ce n'était franchement pas le moment !

Lorsque l'inconnue articula "Ananou", Euphrasie comprit son malaise et se précipita vers elle en espérant qu'elle ne fasse pas un malaise. Clotilde regardait la scène, un peu apeurée.

Tatie ? Pourquoi la dame elle parle de maman ??

Mais Euphrasie ne répondit pas, elle prit la demoiselle par les épaules et l'amena à leur table en lui expliquant du mieux qu'elle put :

Je ne suis pas Ananou... Venez vous asseoir, vous être toute pâle, je vais vous expliquer...

Elle l'installa sur une chaise et demanda au tavernier de lui apporter un verre d'eau, et un 3ème verre de vin chaud au cas où l'eau ne ferait rien.

Tenez buvez ça, ça ira mieux.

Elle sourit et attendit que la jeune femme reprenne un peu ses esprits pour qu'elle la comprenne bien.

Je m'appelle Euphrasie, je suis la soeur jumelle d'Ananou.

Elle montra Clotilde d'un signe de tête :

Et la petite fille là, c'est Clotilde, ma nièce. La fille de Nanou. Nous sommes de passage, nous avons longtemps vécu ici toutes les deux. J'ai été Maire et Lieutenante à Bourges, mais apparemment nous ne nous sommes pas croisées vous et moi à cette époque.

Elle sourit à la jeune femme.

Je suis désolée de vous avoir causé ce malaise. Vous avez connu ma soeur apparemment ?
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Ysabelot

La jeune femme la pris par les épaules pour l'assoir a sa table tout en lui parlant doucement et lui placant un verre d'eau dans la main :

Je ne suis pas Ananou ... Tenez buvez ça, ça ira mieux.

Ysa tel une automate vida d'un trait le verre avant de le tendre au tavernier je crois qu'il va m'en faloir un autre mais de ce que vous avez de plus fort .... pis non tient aporté donc plutot la bouteille se sera moins fatiguant pour vous. (Quand il sagit de boire Ysa a une faculté de récupération assez extraordinaire

) Ensuite son regard revient se fixer sur celui de ... Mais par Aristote ce visage pourtant ...

Je m'appelle Euphrasie, je suis la soeur jumelle d'Ananou ... Clotilde, ma nièce ... Fille de Nanou ...

Il lui fallu un temps pour comprendre et assimiler les informations ... Pas simple d'avoir tout un pan de son passé ainsi devant les yeux ... La mort de Nanou, son départ pour le sud, la guerre Angevine, sa propre soeur, sa fille ...

- Clotilde ... si grande a present et encore si petite ... elle doit avoir presque le meme age que Gilonne pense t elle malgré elle avant que de tres vite éloigné l'image de sa propre fille de sa tete ...

- Vous avez connu ma soeur apparemment ?

- Nanou ! Oh oui j'ai bien connu Nanou mais cela remonte a loin a present ... Au premier temps d'existence de cette fabuleuse ville fantôme ou presque pourrait on dire .... Mais elle ne m'avait jamais parlé d'une soeur ... encore moins jumelle ... ysa en revenait encore pas de leur ressemblance et était genée de devisager l'inconnue de la sorte mais tout cela était tellement bizarre ...
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Euphrasie

Euphra n'en revenait pas d'une telle descente, déjà du verre d'eau, et bientôt d'une bouteille entière d'alcool... Elle imaginait fort bien sa soeur descendre des litres de bière avec cette Dame, tout comme elle descendait des litres d'Iceberg avec Kris... La jeune femme continuait de la regarder comme si elle avait croisé un revenant, mais cela faisait sourire Euphrasie à présent. Cela faisait tellement longtemps qu'on ne l'avait plus prise pour sa soeur... Ca lui avait presque manqué.

Nanou ! Oh oui j'ai bien connu Nanou mais cela remonte a loin a present ... Au premier temps d'existence de cette fabuleuse ville fantôme ou presque pourrait on dire .... Mais elle ne m'avait jamais parlé d'une soeur ... encore moins jumelle ...

Clotilde regardait la jeune femme d'un air médusé, comme si c'était elle qui voyait un fantôme. La gamine n'avait trop l'habitude d'entendre parler de sa mère par quelqu'un d'autre qu'Euphrasie, elle buvait la conversation comme l'inconnu buvait à la bouteille pour se remettre de ses émotions... Euphrasie quant à elle aurait eu mille questions à poser, mais n'osa point trop gêner la demoiselle avec sa curiosité. Elle lui expliqua néanmoins le mystère de sa gémellité avec a défunte, espérant que cela la ferait un peu plus parler de sa soeur...

A vrai dire, elle n'était pas au courant, nous avons été séparées à la naissance... Et moi je l'ai su... Trop tard... Lorsque je suis arrivée à Bourges, elle n'était déjà plus de ce monde. Il ne me restait que Clotilde, que j'ai donc élevée comme ma fille.

Elle jeta un regard sur la petite fille, qui écoutait toujours aussi attentivement. Euphra espérait qu'au final l'enfant aurait aimé son escale à Bourges grâce à cette rencontre...

Et puis après être restées quelques mois ici, nous sommes reparties sur les routes, pour nous changer les idées. Et nous revoici pour une escale à Bourges, qui a failli vous faire faire une syncope apparemment ?!

Euphra sourit, et se resservit au passage un petit verre avant que la Dame n'engloutisse toute la bouteille ! (^^)
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Ysabelot

Ysa écoutait attentivement cette fois ce que Dame Euphrasie avait a lui dire tout a se tenant fermement à la bouteille si jamais Aod arrivait elle aurait une bonne excuse cette fois pour avoir céder une fois de plus a son péché mignon …

- Ainsi donc vous avez pris avec vous la petite ? Ysa reporta sur Clothilde son regard vert … Elle est devenu mignonette en tout cas et a l’air d’aimé la vie au grand air … dit elle en riant au vu de l’état de son vêtement …

- J’ai connu votre sœur alors que j’étais chef maréchal de cette ville elle est arrivée un beau matin avec toute une équipée … Attendez je dois encore avoir quelques nom dans le fond de ma mémoire … Bap ...ah et mince, son nom m'échappe, une talentueuse forgeronne qui m'avait fait une lame grâce a laquelle je suis encore en vie, hélas l'épée elle a rompu ... Oh on ne pouvait pas dire que ce soit des gens tout blanc tout blanc si vous me comprenez mais c’était des gens de confiance quand il donnait leurs paroles … Nombres d’entres eux vivaient dans l’ancien quartier, celui des Trois Lutins avec l’impasse du Pavé Rouge … Mais cela remonte a loin a présent …. Ysa attrapa la bouteille en resservi une copieuse rasade dans le verre vide de la Dame qui semblait avoir une excellente descente elle aussi et acheva la bouteille directe sans même prendre la peine de prendre son verre …

- Tavernier !! Une autre fichtre et vite !

Ysa re replongea dans ses souvenir - J’était en Anjou a la mort de votre sœur je ne l’ai appris qu’a mon retour la ville avait tellement changé et moi aussi après les visions d’horreurs des batailles que je ne suis pas rester et est préférer fuir au sud me refaire une santé en compagnie de mon époux … Etant incapable de m’occuper de ma fille Dame Cricri la mise en pension chez une nourrice amie de sa famille en terre Berrichonne pour qu’elle n’oublie pas ses racines je ne l’ai point encore revu depuis nous sommes de passage ces jours pour tenter de la voir et qui sait de revenir par ici vivre …..

Ysa secoua ses lourdes boucles blondes comme pour revenir sur terre …. Vous disiez avoir été maire de cette ville vous aussi donc ? Nous avons donc sans le savoir du travailler dans le meme bureau vu que j’ai fait moi aussi quelques mandats ici !! Par Aristote en braies ! Que la vie a de surprises ….
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Euphrasie

Euphrasie écouta le récit de la demoiselle avec autant d'intérêt que Clotilde apparemment. Bap, elle en avait déjà entendu parler oui, quand elle avait vidé la maison d'Ananou aux marais, par contre la forgeronne ne lui disait rien du tout. Elle n'avait pas tout suivi de l'histoire qui lui était contée, mais elle se réjouissait d'en savoir un peu plus sur Bourges à l'époque d'Ananou.

Oh vous avez été Maire également ? Bourges a presque plus de Maires que d'habitants j'ai l'impression !

Elle éclata de rire, Clotilde aussi, même si elle n'avait probablement pas compris.
Puis elle repensa à une chose qu'elle avait découverte le jour de son arrivée à Bourges, et qui n'avait jamais trouvé de réponse, peut-être que cette Dame qui avait connu Ananou, avait une réponse à cette fameuse question...

J'ai une question bizarre à vous poser à propos de ma soeur. Je n'ai jamais trouvé la réponse à cette énigme, et je viens d'y repenser en parlant d'elle... Lorsque je suis arrivée ici, et que j'ai vidé sa maison aux marais, il y avait un animal mort près de la cheminée, un loup apparemment... Mais les loups ne viennent pas s'éteindre dans les maisons ? Savez-vous si Ananou avait un loup par hasard ?

Elle pensa au passage qu'elle aurait bien aimé revoir cette vieille bicoque perdue au fond des marais, mais Clotilde ne le voulait pas malheureusement... Elle y reviendrait sûrement un jour, seule cette fois-ci...
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Ysabelot

Oh vous avez été Maire également ? Bourges a presque plus de Maires que d'habitants j'ai l'impression !

- Vous ne croyez pas si bien dire car Dame Cricriultras a été elle-même Maire à ma suite et pour ma part j’avais succédé à feu son époux …. A croire que seuls les maires ont emporté une part de l’âme de Bourges en leurs cœurs … Faut dire que cette ville est particulière elle trouble par son calme et son silence mais quand on apprend a la connaître elle grouille de vie.

Ysa rappela au tavernier de se bouger un peu car la bouteille se faisait attendre et sa gorge s’asséchait rapidement

- Un loup dit vous ??? Mais il devait s’agir d’Henrietta la louve de votre sœur … Je pensais qu’elle serait repartie dans la forêt vivre sa vie … Mais il est vrai qu’elle était jamais bien loin de votre sœur …. Ah non jamais bien loin … Mais de la a se laisser mourir avec elle jamais je n’aurai imaginé cela possible de la part d’un loup … Oh tant que j’y pense que vous ne preniez point peur mon époux a avec lui en ville un ours brun du nom de Pataud lui aussi a bien connu votre sœur j’espère qu’il ne vous confondra point … Il est gros mais c’est une brave bêtes pour une gourmandise il devient l’ami de tous.

La bouteille étant enfin arrivé elle s'en saisi prestement pour remplir généreusement les verres sur la table sans oublier d'en mettre un peu dans celui de la petite ...

- Tient ma toute belle, ca brule un peu la langue tu verra mais sa donne du coeur au corps.
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--Clotiilde

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Ysabelot

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--Clotiilde

Clotilde écoutait véritablement attentivement la conversation depuis son commencement... Elle qui au départ rechignait à passer une journée ici, trouvait que l'après-midi se goupillait plutôt bien ! La Dame était passionnante et Clotilde s'imaginait sa mère dans différentes situations bizarres, avec des choppes et bière et des loups aux crocs de fer !

Elle ne se rendit même pas compte lorsque la Dame lui servit un fond de verre.

-Tiens ma toute belle, ca brule un peu la langue tu verras mais ça donne du coeur au corps.

Elle sursauta, porta son regard sur le breuvage, puis vers sa tante d'abord, pour avoir son approbation. Euphrasie hocha la tête en guise d'acceptation. Et Clotilde se retourna ensuite vers la remplisseuse de fonds de verres avec un énorme sourire où il manquait déjà une dent.

Merci m'dame !!

Puis elle lapa à petite gorgée son fond de verre en continuant d'écouter la conversation des deux adultes...
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Euphrasie

"Henrietta"... Ce nom trottait désormais dans l'esprit d'Euphrasie, accompagné de l'image triste de la carcasse de l'animal devant la cheminée éteinte de cette bicoque au fin fond du marais berruyer... Cette louve s'appelait donc Henrietta... Euphrasie se promit, si ce n'était cette fois-ci, de retourner à cette bicoque un jour prochain. "Avant qu'il soit trop tard"... se prit-elle à penser...

Puis elle chassa ses pensées tristes en voyant sa nièce émerveillée devant les histoires d'une autre époque, en buvant son petit verre d'alcool, proportionnellement minuscule à la taille de la gamine. La gamine d'ailleurs qui allait peut-être donc rencontrer sous peu un ours !

C'est amusant ça un ours ! J'espère que je n'ai pas la même odeur que ma soeur, sinon il risque de me sauter dessus avant que nous ayons fait connaissance !

Euphra éclata de rire, un ours ! Elle n'avait jamais eu l'occasion d'en voir ! Elle espérait néanmoins que Clotilde ne serait pas effrayée, ou au contraire trop confiante.

J'espère qu'il aime les petites filles ? Enfin pas pour les croquer bien sûr ! ^^
Il a connu Clotilde bébé ou pas cet ours ?
J'ai pour ma part une petite boule de poils aussi, j'espère que votre ours aime les bébés loups ?

Depuis tout à l'heure, une petite tête dépassait de la besace d'Euphrasie sous la table. La jeune femme se baissa et attrapa la boule de poils toute grise et la posa sur les genoux de Clotilde. Elle avait un loup oui... Et cela prenait une toute autre dimension aujourd'hui, un loup, comme sa soeur...
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Ysa souriait de voir la petite laper son verre, elle imagina un bref instant Gilonne à sa place et son regard s’assombri avant de reprendre sa luminosité …

- J'espère qu'il aime les petites filles ? Enfin pas pour les croquer bien sûr ! ^^
Il a connu Clotilde bébé ou pas cet ours ?
J'ai pour ma part une petite boule de poils aussi, j'espère que votre ours aime les bébés loups ?

- Vous savez il a eu l’habitude de jouer avec la mienne toute petite et il n’y a jamais eu de soucis alors je pense pas qu’il fasse le moindre mal a Clotilde … Au pire avec un morceau de pain trempé dans un peu de lait ou de miel elle s’en ferra un ami. Connaissant son estomac cela est une certitude. Ca pour ce qui était de son estomac il était la mais sa gourmandise avait ca de bon qu'elle leurs permettaient tant bien que mal a elle et son époux de diriger cette grosse brute poilu
- Pour ce qui est des bébés loups je ne serais dire …. Par contre je sais que très souvent Pataud et Henrietta se sont croisés, voir vadrouillés de part le marais ensemble … Et ni l’un ni l’autre ne sont jamais rentrée blessée c’est donc que cela devait plutôt bien ce passer ne croyez vous pas ?

Le marais, le lac, le lavoir autant d’endroit qu’il tardait à Ysa de retrouver … et le dispensaire qu’était devenu le dispensaire ? Et le cochon-drome ? Dés demain elle se mettrait en quète dans les rue de la ville elle se le promis mais en attendant elle remplie encore une fois son verre et le levant bien haut elle cria :

Au passé ! Au present et au futur ! Et surtout surtout : « Joie Dans Les Braies !!!! »
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Euphrasie

Euphrasie s'imaginait l'ours lécher sa soeur pour lui dire bonjour, alléché par l'odeur d'un morceau de pain trempé dans du miel, et sourit. Ce n'était pas le père de Clotilde qui faisait du miel aussi ? Hum... Cela disait vaguement quelque chose à la jeune femme, mais elle ne s'en soucia pas pour ne pas se gâcher la soirée à penser à des âneries qui lui avaient gâché ses premiers de vie à Bourges. Dieu merci, le père était aussi mort que la mère ! Et Euphra ne regrettait que la mère.

Elles trinquèrent ensuite toutes les deux, enfin toutes les trois même, Euphra n'avait pas vu l'après-midi passer, à ressasser de vieux souvenirs, à en créer d'autres... A souler sa nièce ! La gosse n'avait pas l'air fatiguée, bien au contraire, pleine d'entrain, vive, prête à affronter vents et marrées, loups, ours et autres monstres verts... Ou alors à quitter cette ville tout simplement...

Tatie ? On part quand ?

Euphrasie lui lança ses gros yeux tout rond en plein regard.

Pas tout de suite, ma puce, bientôt. Mais la Dame a peut-être encore de belles histoires sur ta maman à raconter. Sinon occupe-toi d'Aïon, il réclame des caresses. Tatie et la Dame elles ont une bouteille à finir !

Euphrasie lorgna sur la bouteille... Vide !

TAVERNIER ! La même chose ! Toujours en bouteille ! Et qu'ça saute!
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Ysabelot

Le temps filait et l’alcool aidant personne n’avait vu le soleil filer vers l’horizon quand Ysa sursauta …. Mais …. Mais …. Toute a son choque de tout à l’heure et a la stupeur de découvrir la sœur de son amie elle en avait totalement oublié de se présenter elle-même … Rougissant tel une pivoine en plein soleil elle tenta de rattraper la chose comme elle pu :

- Dame Euphrasie je suis vraiment confuse …. Me voila vous racontant ma vie d’avant sans même avoir eu la présence d’esprit de vous donner mon propre nom … Je suis Ysabelot … Et je suis vraiment charmée de vous connaître … et plus que confuse d’avoir manquée a la première des politesses …. Mais vous lui ressemblez tant …

Enfin le tavernier daignait apporter le pas trainant et l’air blasé non pas une mais deux bouteilles encore couverte de poussières et de toiles d’araignées mais qu’importe, la liqueur de fruit n’en sera que meilleur …

- J’vous les laisse Mesdames j’s’pose ? Dit il avec un rire gras mal retenu …

Ysa ne lui laissa pas le temps d’en dire plus, ce saisi des divins flacons d’une main leste et alors qu’elle en tendait un à Dame Euphrasie, elle le remercia prestement en lui collant dans la main les écus correspondants.

- Faite mon brave nous vous diront si nous en voulons d’autre avant ce soir.

Clair a présent que si Aod arrivait elle aurait des explications a fournir mais clair aussi qu’elle n’avait plus froid … La présence d’Euphrasie avec sa ressemblance la ramenait loin en arrière aux premières années de son mariage … Elle sursauta …. Ca y était elle se souvenait enfin du nom de cette fabuleuse forgeronne arrivée presque en même temps qu’Ananou …

- Sirka ! C’est ca …. Merci divine bouteille dit elle en éclatant de rire … Dame Sirka c’est elle qui m’avait forgé « lune de sang » mon épée … une artiste dans son domaine Dame …

Euphrasie

Euphrasie ne se demandait plus vraiment si boire était une bonne idée avant de repartir en voyage... Sthène connaissait le chemin, c'était un brave cheval ! Et Clotilde le ferait avancer, du moins elle l'espérait ! Parce qu'à la vue des deux bouteilles supplémentaires que le tavernier leur apporta, il n'était plus question de ressortir de cette taverne en marchant droit !

J’vous les laisse Mesdames j’s’pose ?

Faites mon brave nous vous dirons si nous en voulons d’autres avant ce soir.

Euphrasie prit la bouteille que lui tendait Dame Ysabelot, puisque désormais elle connaissait son nom ! Elle ne s'en était elle-même pas rendue compte, trop occupée à savoir si la dame allait se remettre de ses émotions ! Et maintenant que l'alcool était consommé, elle avait un peu l'impression de la connaitre depuis des lustres !
La jeune femme ouvrit sa bouteille et but une gorgée directement au goulot.

Fameux fameux, mon brave ! Tu peux r'tourner à ton comptoir ! dit-elle en lui accordant une magistrale main aux fesses, que l'homme releva à peine, notant bien l'état avancé d'alcoolémie des deux jeunes femmes. A ses yeux, seule la gamine avait l'air encore en état de réfléchir correctement... Et encore !

Sirka ! C’est ca …. Merci divine bouteille dit elle en éclatant de rire … Dame Sirka c’est elle qui m’avait forgé « lune de sang » mon épée … une artiste dans son domaine Dame …

Euphrasie sursauta à moitié sur sa chaise en entendant Ysabelot...

Ah ça ne me dit rien ça... J'ai rien retrouvé dans la bicoque d'Ananou sur cette jeune forgeronne... Nan j'avais trouvé heu... *fouillant dans sa besace, elle en sortit un petit coffret en bois, rempli de souvenirs qui ne lui appartenaient point* Des missives de heu.. Bap ! Vous m'en avez parlé tout à l'heure. Il est mort d'après son dernier courrier... Et je l'ai moi-même connu... Enfin je crois, je ne suis pas certaine que ce fut le même Bap ! Et sinon... *elle parcourut les signatures des lettres qu'elle avait gardées* Et Ovni, mais lui je le connais et je m'en fiche ! Il s'est mal comporté avec moi et Clotilde... AH ! Et Scanx aussi... Mais lui non plus jeuuuuh ne veux pas en parler ! Nous avons été ensemble et... Rhoooo... Pas de mauvais souvenirs, mais... hum... quelle perte de temps ! *éclat de rire* Dites-moi au fait, votre homme ne va pas faire la tête de nous voir si... joyeuses en taverne ??

Elle dit cela en redoutant secrètement que le gros nounours (Pataud bien sûr ! ^^) ne vienne lui lécher les joues par vengeance pour s'être soulée en taverne avec sa maitresse...
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Ysabelot

Bap, Ovnii …. Que de souvenir lointain et pourtant si proche encore dans son cœur … souvenir d’un autre temps d’un temps ou Bourges aurait semblé bruyante et grouillante de vie à coté de celle d’aujourd’hui …. Scanx … elle l’avait croisé une fois au porte de Saumur alors qu’elle allait se battre contre les poitevins dans le rang des angevins …Avant ca elle l’avait croisé une fois ou deux à l’armée mais elle se souvenait plus de la rousse sans gène qui était a l’époque sa promise … Johanara qu’elle s’appelait … Cette noble c’était même permise de lui voler sa seule richesse de l’époque sa paire de chausses durant un match de soule prétextant que ses jolies poulaines rebrodées lui faisait mal aux pieds …

Vite une grande rasade avant de virer nostalgie …Le coude souple, le bras détaché du corps … elle entendait encore les conseils d’Iguanette alors qu’elle l’entrainait « aux lever de coude » …

Dites-moi au fait, votre homme ne va pas faire la tête de nous voir si... joyeuses en taverne ??

- Mon homme ? Il manquerait plus que cela qu’il me fasse la tête … et Ysa explose de rire … Moué je ne dis pas qu’il ne sera pas un peu grognon sur l’instant mais je ne pense pas plus … Enfin je me trompe peut être mais qu’importe. Un jour il faudra que je vous raconte ses histoires de beuverie à lui tient et sa cuite du jour de la naissance de notre fille … A se souvenir Ysa devint littéralement hilare mais reprend en murmurant …. Mais je vous conterais cela chez moi ou dans un lieu moins publique … Sur ces derniers mots elle rougit brutalement … Enfin bref il n’est point un ange non plus … enfin si un Ange de Bourges tres doué pour la 3eme mi-temps si vous voyez ce que je veux dire …
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Euphrasie

Euphra pouffa de rire aux murmures d'Ysabelot mais ne comprit pas de suite pour l'ange... Un Ange de Bourges... Il aurait donc une une équipe de soule ici ? Personne pour s'en occuper lorsqu'elle était mairesse en tout cas, mais elle se demandait si sa soeur avait porter les couleurs de cette équipe à son époque.

Les 3ème mi-temps de ? Soule ? Comment faites-vous pour remplir une équipe dans cette ville ? *éclat de rire monumental* Surtout que Bourges m'a l'air encore plus vide que lorsque j'y étais Maire. Il faut dire, nour y étions pour beaucoup avec Kristell - je ne pense pas que vous la connaissiez ? nous avons déménagé ensuite à Chato, et là elle est à SA - bref, nous squattions la taverne municipale !! *nouvel éclat de rire en souvenir des beuveries passées* Et devinez quoi ??? Nous arrivions assez souvent à remplir une taverne complète voire même UNE ET DEMI !!!

Elle but une nouvelle gorgée d'alcool... Enfin plutôt 4 grosses gorgées d'un coup, et continua :

C'était une belle époque, avec Bubul, et le Lieutenant Deuzel, très gentil, et magicien ! Puisque nous en sommes aux confessions... *baissant d'un ton* J'étais son... assistante en petite tenue... et il faisait ses tours de magie avec... des noix !! *pouffe de rire* Ah il était bien ce p'tit Deuzel, dommage qu'il ne soit plus à la Police, c'était moi qui l'avait formé, au moins j'en faisais à peu près ce que je voulais, sans être méchante bien sûr, je l'adorais, mais cela m'arrangeait...

Elle leva les yeux vers Clotilde, qui s'était endormie sur la table, faisant sûrement de jolis rêves de sa maman adorée... Puis se pencha vers son interlocutrice plus discrètement pour que personne ne puisse entendre...

Disons que j'ai... à ce que j'ai compris de ma soeur... les mêmes distractions qu'elle pendant mes voyages... *puis plus haut* J'espère que vous n'en êtes point choquée ? J'imagine que si vous la connaissiez, cela ne doit point vous gêner que je vous dise cela, si ?

Elle se demanda si elle n'avait point fait une bourde, mais l'alcool aidant, c'était déjà trop tard pour ravaler ses mots. Elle reprit une rasade d'alcool, le départ de tout à l'heure risquait d'être mouvementé...
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Aodrendal

Aodrendal entra en furie dans la taverne !!! Il était encore vétu de son seul pagne autour des cuisses. Il était rouge de colère et sa peau mal lavée, ses cheveux humides mais non coiffés faisaient de lui un vagabond des plus repugnant!

YSAAAAA !! friponne et malicieuse épouse !!! Où vous cachez vous donc !! Et surtout où diable avez vous caché mes habits !!!

Son regard parcouru la salle et, dans sa rage, il mit deux fois avant de voir Ysabelot. Son regard se fit plus noir encore et il fondit sur elle!
Nous étions d'accord sur le tarif à payer en cas de farce de ce genre et je compte .....
mais !!!....
mais !!!... mais vous avez bu plus que de raison !! On m'avait dit que vous étiez la depuis longtemps mais à ce point je ne pensais pas !!

Aodrendal saisit Ysabelot et la retourna en moins de temps qu'il faut pour le dire .. La belle se retrouva jambes en l'air... tête en bas ... allongée sur les genoux de son époux.
Aod souleva un jupon .. puis deux ... puis trois (mais y'en a combien !!!) puis finit par tomber sur les cuisses et les fesses rebondies de la belle!
Il assena un "CLAC" virulent sur les fesses d'Ysa et répéta le mouvement à trois reprises .... Il savait que ses coups n'étaient pas trop incisifs et attendait de voir la réaction de son épouse ...
Peu de monde était présent et les quelques personnes presentes auraient la joie de voir la beauté de l'arriere train de sa femme...

Aod parcouru du regard les quelques soiffards présents ... un homme au comptoir, deux autres au fond (à l'air un peu louche d'ailleur) ... une petite fille qui le laissa perplexe, autant par sa présence ici que par son joli minoi qu'il semblait connaitre ... et , trainquant avec Ysa, une jeune f....

gloups

Le dernier geste d'Aod resta figé en l'air et retomba au ralenti se poser sur les fesses d'Ysa .... Son regard resta intensement rivé à celui de la femme qui se tenait en face de lui et qu'il n'avait pas vu tout de suite, absorbé par son jeu avec Ysa .... Le temps s'arreta a ce moment précis

--Pataud

A peine arrivé sur la place, Pataud vit son maitre partir en courant vers la taverne.
Intrigué par sa vivacité il partit en courant a sa suite.
Hélas lancé dans sa course il ne put s'arréter a temps et, entrant en trombe dans la taverne il fit voler tables et chaises dans un désordre indescriptible!!!
Observant la scène, de sa maitresse en travers des genoux de son maitre, il reporta toute son attention sur la dame qui leur faisait face, et reconnaissant une vieille amie, il se jeta sur elle pour lui faire fête. Heureux de la retrouver, il se mit en devoir de lui nettoyer le visage a grands coups de langue bien râpeuse!!!

-"Par Aristote!!!! un ours chez moi!!!!" s'écria la tavernier.

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Euphrasie

Confidences et éclats de rire... Souvenirs souvenirs... Lorsque soudain la porte de la taverne s'ouvrit à la volée ! Euphra se tourna vers l'endroit d'où avait surgi ce qui semblait être un être humain, vêtu d'un pagne... En plein hiver, ce pauvre mendiant devait sûrement avoir quelque peu froid... Ce pauvre mendiant qui se dirigeait droit sur elles... Un instant Euphra s'en voulut d'avoir toujours attiré les dingues vers elle... Mais apparemment c'était à sa compagne de boisson que l'homme en voulait... Et même qu'il la connaissait apparemment... Et même qu'il l'appelait par son prénom... Et même qu'Ysa était son épouse ??? Nan !

Euphra observa la scène avec de grands yeux étonnés, essayant de ne pas lorgner sur les attributs fessiers d'Ysa, histoire que l'homme ne se retourne pas contre elle ensuite... Par jalousie ! Qui sait ce qu'une telle furie serait capable d'imaginer, et de faire !!
Tout se tintamarre avait réveillé la petite Clotilde, qui semblait amusée de voir une dame se faire fesser par son mari dans une taverne. Sa tante essaya de lui cacher les yeux, mais la gamine ne se laissait pas faire et riait de plus belle, lorsque soudain l'homme s'arrêta de frapper, comme stupéfait...

Il la dévisageait, elle ne savait pas trop pourquoi... A vrai dire, l'alcool aidant, elle avait oublié qu'il était arrivé la même chose avec Ysabelot quelques heures auparavant. Désormais elle avait l'impression qu'elle connaissait la jeune femme depuis des lustres et avait occulté l'incident de tout à l'heure.

Puis le déclic... Ananou...

Non, je ne suis p...

Nouveau claquement de porte, gigantesque cette fois-ci, comme si un ouragan l'avait littéralement pulvérisée ! Tout se passa très vite, des chaises et des tables volèrent à travers la salle, Clotilde accourut sous les jupons de sa tantine, qui elle-même se faisait attaquer par un ours !

"Par Aristote!!!! un ours chez moi!!!!"

RRRHHHHHAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!!!!!!!!!!!!!!!

Clotilde pleurait "TATIIIIIIIEEE OUIIIIIIN", mouillant le jupon d'Euphra, Euphra quant à elle tentait de respirer malgré les coups de langues de l'animal, et surtout son imposante fourrure qui lui obstruait la respiration, et la vue par la même occasion !!

AUCH... K.. UR...... !!!

Elle allait donc mourir là... Sous le poids de cet animal, qui apparemment l'engluait de bave, sûrement afin de mieux la digérer une fois qu'il l'aurait mangée toute crue... Espérons que Clotilde ne fasse pas office de dessert juste après... Triste mort que celle-ci pour une brigande qui aurait aimé mourir lors d'une attaque, sur un chemin. Pas ivre dans une taverne écrasée par un ours...
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--Pataud

Alors que Pataud pensait faire la fête a Ananou, il s'arreta de lecher les joues de la Dame et la regarda en retroussant méchamment les babines decouvrant des crocs jaunis.

Mais c'est pas elle!!!!! Ananou a le gout du miel et pas elle , elle sent la terre et la foret!!!!!!Elle lui ressemble mais c'est pas elle!!!!

Ne comprenant pas ce qu'il se passe Pataud se mit a grogner plus fort.
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Ysabelot

De confidences en confidences, de bouteilles à verres, enfin verres …. Les voilà papotant comme deux amies de toujours, le trouble de la ressemblance passé elle se prend à apprécier cette jeune femme vive et pleine de vie et alors que celle ci lui murmure un de ses passes temps elle ne peut s’empêcher de penser * Et alors … … * Mais elle n’eu point le temps d’ouvrir la bouche qu’elle entendit la porte s’ouvrir à la volé sur …..

YSAAAAA !! friponne et malicieuse épouse !!! Où vous cachez vous donc !! Et surtout où diable avez vous caché mes habits !!!

Nous étions d'accord sur le tarif à payer en cas de farce de ce genre et je compte .....
mais !!!....
mais !!!... mais vous avez bu plus que de raison !! On m'avait dit que vous étiez la depuis longtemps mais à ce point je ne pensais pas !!

- Vos habits ??? Ceux que vous avez laissés sur no…. Elle tenta d’échapper aux bras qui voulaient la saisir mais engoncé dans sa robe elle ne pu hélas pas faire grand-chose et jurait intérieurement sur l’envie qu’elle avait eu ce matin de troquer ses braies et son armure de cuir militaire pour cette foutu robe pleine de froufrous inutiles … Non mais il n’allait tout de même pas oser …. Se débattant de plus belle elle ne fit que lui facilité la chose et rouge tant de colère que de honte elle tenta de finir son explication …

- Notre lit ? Je les ai por …. Clac …. Aie !! Vous me le paierez !! Ils sont chez la …. Clac !! Non mais ça n’va pas !! Ils sont chez …. Clac !! Mais lâchez-moi par Aristote !! Ysa se débattait comme une diablesse tentant de son mieux de voiler ses fesses tout en échappant aux claques plus bruyantes que douloureuses quand Aod se figeât … Mettant à profit la stupeur d’Aod elle se releva prestement et d’un geste brusque remit sa jupe à sa place les joues plus rouge encore que ses fesses.

Non, je ne suis p...

mais pas le temps de rien que la taverne sembla voler en pièces et elle vit une boule de poil brune débouler en trombe pour se jeter sur Euphrasie et la petite …

"Par Aristote!!!! un ours chez moi!!!!"

RRRHHHHHAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!!!!!!!!!!!!!!!

"TATIIIIIIIEEE OUIIIIIIN

AUCH... K.. UR...... !!!

Pataud très vite passa des léchouilles musclées à montrer les crocs … Ysa se précipita sur l’ours et agrippant à pleine main la fourrure de son cou elle le tira en arrière de toute ses forces …

- On se calme Pataud, sale grosse bête gourmande, ce n’est pas Nanou je ne sais pas si elle aura une gourmandise pour ton estomac sans fond mais je te promets qu’elle est gentille … Après avoir été fessée en public la voila parlant à un ours comme s’il s’agissait d’un enfant que l’on grondait gentiment décidement Bourges même déserte lui apportait toujours autant de surprise … Mais recule donc bourrique et bouge plus … Aod venez donc m’aider au lieu de rester là à la regarder comme un fantôme … Promis on vous expliquera des que votre "peluche" sera calmé …

Dame Euphrasie ? ca vas ? Clotilde ?
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Euphrasie

Sa vie entière venait de défiler sous ses yeux... Elle avait pensé à Clotilde aussi, elle l'imaginait déjà devant se débrouiller seule dans la nature, vivant dans la forêt avec Aïon, comme une petite louve déshumanisée, obligée de manger des baies et des herbes toutes sa vie... Tant de jours vécus dans la douleur et le danger sans y succomber, pour en arriver là, dévorée par un ours déchainé, dans une taverne fantôme à Bourges... Cruel destin !

Et puis la délivrance, le salut...Elle sentit l'animal s'éloigner, à regret apparemment car il continuait de lui grogner dessus avec force. Clotilde était toujours sous ses jupons, s'accrochant avec ses petits poings à la jupe de sa tante.

Dame Euphrasie ? ca va ? Clotilde ?

Un peu hagarde, perdue entre la vie et l'image de la mort dont elle venait d'échapper de peu, Euphra avait un sourire niais aux lèvres... "Je suis vivante gni..." Elle porta son regard vers Ysabelot, se retenant de lui sauter dessus pour l'embrasser, de toute façon un monstre poilu s'immisçait entre elles deux, impossible de remercier sa sauveuse !

Prenant Clotilde dans ses bras, en gardant toujours un oeil méfiant vers la bête, Euphra tenta de reprendre ses esprits comme elle put...

Je... Heu.... Il a l'air d'avoir faim nan ? *sourire forcé*

Farfouillant dans sa besace - y replaçant sa boule de poils Aïon pour ne pas qu'il se fasse croquer - Euphra en sortit un pot de miel, qu'elle gardait pour Clotilde afin d'agrémenter les miches de pain sur les chemins boueux du Royaume, et le posa sur la table, loin, très loin d'elle, pour ne pas se faire frapper par une patte pleine de griffes au passage.

Elle lança un sourire à l'homme au pagne, qu'elle avait oublié après toutes ces émotions.

Enchantée, je m'appelle Ana... heu non... Euphrasie, soeur d'Ananou, et la petite qui a failli finir écrasée sous mon poids et celui de votre ours s'appelle Clotilde, c'est ma nièce !

Euphra s'éventa un peu avec la main. Que d'émotions !
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Aodrendal

^^ananou !! c'est ananou !! par Aristote comment est-ce possible !!

Ce fut Pataud qui le fit sursauter mais pas réagir! Il y avait trop d'émotion! En temps de guerre le moindre bruit vous mettait sur pieds, l'arme à la main mais là c'était bien autre chose. Affronter la mort soit! mais croiser un mort !!!

Dame Euphrasie ? ca vas ? Clotilde ?

Ce fut donc Ysa qui lui apporta un debut d'explication! Il regarda sa main en se demandant pourquoi elle n'etait plus sur la peau douce de son épouse puis observa la situation !!!
Pataud était entre les mains d'Ysa et la jeune "fantome" Dame sortait de la nourriture.

Le plus naturellement du monde il fit ce que tout à chacun pouvait faire dans une telle situation... Il se leva et alla chercher un pichet de vin!
Il fallait à tous prix qu'il evacue cette boule dans sa gorge! Sinon aucun son n'en sortirait un jour

--Pataud

Pataud montrait toujours les crocs quand il sentit que sa maitresse l'agrippait par la peau du cou pour ne pas qu'il croque la dame et la petite fille
accrochée a elle.
Il commençait enfin a se calmer quand la Dame sortit un pot de miel de sa besace et le lança sur la table.
Pataud bondit pour le rattraper avant qu'il ne finisse par terre envoyant valser sa maitresse qui se retrouva les fesses au sol.

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Euphrasie

Euphrasie n'était toujours pas fort rassurée d'être en taverne en compagnie d'un ours ! Et aussi en compagnie d'un homme en pagne qui la scrutait si bizarrement... Elle avait une tête de revenant oui, mais elle avait les cheveux un peu plus clair que ceux de sa soeur d'après ce qu'on lui avait dit. Elle ne pensait pas causer une réaction pareille ! Sans compter le pot de miel attrapé par le monstre velu, qui renversa sa maitresse au passage ! Décidément Euphrasie n'aurait jamais vu autant de fois le séant d'une Dame en si peu de temps !

Ca va Ysabelot ? Rien de cassé ?

Elle se retourna vers l'homme, se demandant s'il allait engloutir tout son pichet de vin avant de s'en remettre.

Remis de vos émotions messire ?

Elle lui sourit et continua :

Je m'excuse de vous avoir causer tant d'émotions, je ne me doutais pas qu'il y avait à Bourges des gens connaissant ma soeur et qui ne m'avaient point rencontrée lorsque j'étais en poste ici.

Elle tenta de lui expliquer rapidement ce qu'elle avait expliquer à Ysa lorsqu'elle avait eu la même réaction pour le rassurer.
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Aodrendal

Aodrendal écouta attentivement Euphrasie. Son air, appaisé par le vin, était plus serein et du coup son attitude ne collait plus du tout avec son acoutrement!
Il regarda du coin de l'oeil Pataud qui avait fort à faire avec une gourmandise que lui avait jetté la jeune Dame, tandis que Ysa, pour ne pas changer, avait fait les frais de la force de l'animal!

Dame .. Euphrasie !! Que la ressemblace est ..... exceptionnelle! Du coup je me sens bien penaud de me trouver ainsi face à vous! Nul doute que vous souviendrez de notre rencontre pour les années à venir! Ananou n'aurait certes pas été déconcertée de me reluquer ainsi. Nous en avons partagé d'autres et ceci vous explique peut etre pourquoi je suis resté figé face à vous!

Puis aidant Ysa à se remettre en ordre, tandis que le tavernier gromelant, remettait chaises et tables en place, Aodrendal:

Je suis heureux de voir que la petite à trouvé refuge pres de sa tante. J'espere de tout coeur vous revoir tres rapidement et apprendre à vous connaitre ... En attandant le souillon que je suis va aller se rhabiller et si Dame Ysa, princesse du lever de coude desire avoir un troisieme appui pour se deplacer, elle ferait bien de ne pas louper le départ !!!

riant il fit une révérence à Euphrasie et commenca a se diriger vers la porte ... passant pres du tavernier il lui dit d'un ton calme

l'ami .... si notre présence t'incommode ou que le fait de relever deux chaises t'indispose je te suggere d'aller expliquer ca à la boule de poil qui sirote son miel ...

Euphrasie

Euphrasie fut rassurée de voir l'état de messire s'était arrangé. Non pas qu'elle n'aimât pas faire ce genre d'effet aux hommes, mais le fait que ce soit parce qu'elle ressemblait à un fantôme entachait un peu sa réputation... Décidément Ananou la suivrait toute sa vie... Mais c'était plutôt amusant au final, cela lui permettait de penser un peu plus à elle qu'à l'accoutumée.
Au départ la demoiselle di Fioretti n'avait pas aimé qu'on la prenne pour cette soeur qu'elle n'avait jamais rencontrée, qui vivait en son esprit comme le fantôme d'une femme qui n'avait jamais vécu... Elle n'avait pas apprécié les comparaisons que certains avaient pu faire entre sa soeur et elle, sur son caractère, sa façon d'être, sa manière d'élever Clotilde. Elle n'avais pas aimé non plus la main-mise qu'avait essayé de faire, sur elle et l'enfant, la famille d'Überstadt et sa Kammerzofe...
Mais elle l'avait compris...
Tout cela aujourd'hui, elle l'avait compris, ces peurs, ces doutes, ces comparaisons... Elle était véritablement censée ressembler à Ananou, puisqu'aujourd'hui encore on les confondait... Mais pour une fois, sans parti pris, sans remontrance, sans comparaison... Juste en évoquant de vieux souvenirs autour d'un pichet de vin... Et cela Euphrasie l'avait beaucoup apprécié. A aucun moment elle ne s'était sentie agressée... Oui enfin sauf au moment où l'ours lui avait sauté dessus pour l'embrasser, puis pour lui grogner au nez ! ^^

Elle voulait se remémorer chaque instant de cette étonnante rencontre, mais finit par sortir de ses pensées. L'heure tournait pour tous, il était bientôt temps de se séparer...

Je suis heureux de voir que la petite à trouvé refuge près de sa tante. J'espère de tout coeur vous revoir très rapidement et apprendre à vous connaitre ...

Euphrasie hocha la tête, pensant un instant qu'elle ne savait toujours pas si elle reviendrait à Bourges un jour, ni même si elle et Clotilde sortiraient vivantes de ce voyage au bout du bout du monde... Elle savait ce trajet risqué et faisait courir ce risque à une enfant. Elle préféra taire cela, la seule personne à qui elle avait à rendre des comptes à propos de Clotilde était sa mère, et de là où elle se trouvait, Ananou l'observait certainement et la comprenait.

En attendant le souillon que je suis va aller se rhabiller et si Dame Ysa, princesse du lever de coude désire avoir un troisième appui pour se déplacer, elle ferait bien de ne pas louper le départ !!!

Eclat de rire et léger soulagement de se dire que l'ours suivra peut-être ses maîtres à l'extérieur...

Oui je crois en effet qu'elle aura bien besoin d'une aide pour marcher ! Pour ma part le gentil nounours m'a un peu calmé les esprits en tout cas ! J'ai dégrisé d'un coup ! *rire* Clotilde et moi allons reprendre notre route également.

Elle se leva et les salua une dernière fois, Aod à la porte et Ysa heu... pas tout à fait remise de ses émotions.

Bonne fin de journée à vous deux, et au plaisir de vous revoir un jour à Bourges !

Elle prit Clotilde par la main, et toutes deux ressortirent après avoir tiré la langue au tavernier, encore sous le choc de la remarque d'Aodrendal. L'homme derrière son comptoir ne sut que dire. Pour lui aussi la journée avait du être troublante... Un ours dans sa taverne ! Et en plus, des clients !!! Incroyable !!!!

Une fois dehors, la jeune femme prit sa nièce sous le bras et la déposa sur le cheval, puis se dirigea, les rênes à la main, vers les portes de la ville...

[A la sortie de Bourges]

Jetant un regard sur la petite, Euphrasie remarqua qu'au lieu de regarder droit devant elle, Clotilde s'était retournée pour apercevoir Bourges une dernière fois. Elle esquissa un sourire, et lança une remarque toute pleine d'ironie.

Alors ma belle ? Contente de partir enfin ?
Ce fut une horrible journée, n'est-ce pas ?
Des gens fous, des attaques d'animaux sauvages, tu avais raison en fait, Bourges c'est nul...

La petite fille cessa de pointer le regard en arrière et dévisagea sa tante. Se moquerait-elle d'elle ? A n'en pas douter c'était le cas, même une petite fille de quatre ans et demi pouvait le comprendre, la prenait-elle pour une enfant écervelée ?? Une fois de plus elle décida de bouder pour le restant du trajet. "Et na !"

Mille mercis LJDs Ysa, Aod et même Pataud !! (car un Pataud sommeille en chacun de vous, c'est beau le dédoublement de personnalité hihi ^^)
A un de ces jours peut-être !
En espérant avoir diverti un peu au passage...
Je synchronise mon compte ce soir... Adieu Bourges snif !

Biz à tous ceux que je connais !
LJD Euphra

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[RP] Retour au bercail... Pas pour longtemps...