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[RP] À l'assaut...

Leandre
... des ombres sur l'Ô ?


Les yeux levés, à contempler l'imprenable forteresse dans toute sa splendeur, le Valfrey se perd dans ses pensées. Bientôt, il sera à l'intérieur, et à son tour, il observera la ville de toute sa grandeur nouvellement acquise. Mais avant de pénétrer dans la salle du trône, il y a du chemin. Sans doute une poignée de gardes qui ne les laisseront pas passer, lui et le reste de son groupe : une femme, deux gamines, et un homme à l'allure sinistre. Si la femelle et le mâle sont indéniablement utiles, puisque adultes et armés d'une épée, rien n'est moins sûr quant aux deux petites.

Cachées derrière leur bouclier trois ou quatre fois trop grands pour elles, elles semblent tout de même impatientes de suivre le jeune brun. La folie enfantine a donc laissé place à la folie suicidaire ? Il tente de les rassurer d'un sourire. Après tout, ça se passera bien : il veille sur elle comme il peut.

A côté, sa tante. La soeur de feue sa mère. Hanadora Meira Grimwald. Une femme qu'il n'a jamais connue avant peu. Un mois peut-être. Indéniablement gentille, généreuse et fidèle à une cause qu'il n'a pas encore réussi à découvrir. Elle haït le comte de Beaufort, c'est en tout cas un fait avéré. Ce qui en fait une alliée de choix.

Non loin, une seconde mère. L'ancienne amante du comte de Beaufort. Soeli de Margny-Riddermark. Elle lui a tout appris, ou presque. Elle lui a même offert une sœur, bien qu'il l'ignore encore. Et dernièrement, elle est revenue d'entre les morts, et l'impérial se persuade que c'est grâce à lui.

Enfin, l'illustre inconnu. Difficile à cerner, l'homme ne parle pas, ou peu. Etant accompagné d'Hanadora lors de sa venue parmi eux, Leandre a d'abord imaginé qu'il s'agissait de l'un de ses amants quelconques. Ces choses là ne le concernent pas encore... Et il se voit mal vérifier auprès de sa tante.

Et lui... gamin pas tout à fait adulte, qui se cherche un but, un sens à sa vie. Les trouvera t-il ce soir ? Quoi qu'il s'y passe, son avenir en sera affecté, il le sait. Il est prêt à en assumer les conséquences. Il veut prouver une nouvelle fois à son père, lui confirmer, qu'il fait ses propres choix, quel que ce soit le domaine. Planter une dernière lame dans le dos de Jontas de Valfrey, clôturer une rivalité que le fils a lui-même instauré en défiant son géniteur à plusieurs reprises, ou bien n'être que la goutte de bière qui fera déborder la chope. La provocation qu'il compte lui infliger maintenant n'a sans doute nul autre pareil.

Faire tomber le symbole d'un pouvoir tellement fragile, bouter hors d'un château son propriétaire désappointé, le rêve de beaucoup. Pour lui, c'est un défi, une certaine manière de montrer son existence à la vue de tous. Une façon aussi de se venger. Raisonnement peut-être tiré par les cheveux, mais qui lui semble tout à fait logique : la mort de sa mère ; par la faute de son père ; paternel impliqué dans la politique franc-comtoise ; la Franche-Comté est responsable.

Les mots se bousculent dans sa tête, et ses jambes se décident enfin à le déplacer. Vers leur objectif. Ailleurs, pas très loin, et au même moment, d'autres groupes s'avancent. Vers le même objectif. Des personnes de confiance, pour la plupart, des amis, des confidents, des êtres précieux. S'ils échouent, ils seront exécutés ensemble. Une fin tellement plus belle que tant d'autres.

Le Valfrey lance ainsi le signal. L'assaut est donné. Les cinq paires de membres inférieurs s'accélèrent dans un tempo infernal. Impossible de faire marche arrière, dorénavant. Les épées sont sorties de leur fourreau, les boucliers de ceux qui n'en ont pas - ou ne savent pas en tenir une, plutôt - sont levés pour faciliter le déplacement. Le claquement des bottes du Valfrey sur les pavés résonne dans la nuit noire et silencieuse. Il n'entend plus que ça, dans un bourdonnement lancinant. La fébrilité en est à son paroxysme. Mais il avance. Dans son dos, une barre métallique cachée par l'enroulement d'un tissu soyeux. Il ne sait pas ce qu'il représente.

Il sait simplement qu'il aura peut-être à le dérouler et à arborer l'oriflamme depuis la plus haute des tours du château de Dole.

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Bâtard de Valfrey.
Hanadora
Hanadora n’était pas debout. Elle était accroupie contre le mur le plus proche. Son esprit était calme, reposé, loin de toute cette agitation qui occupait les autres membres de leur groupe. Au départ, elle avait fortement hésité d’accepter avec elle les deux petites sœurs, qui, derrière leur bouclier ne semblaient pas spécialement adaptées à une bagarre. Mais Leandre semblait avoir en elle une confiance absolue et puis, aux vues de leur fougueux caractère, la jeune femme était quelque peu rassurée. Elles sauraient se défendre. Il y avait aussi la batarde, Soeli, une personne, bien que charmante et aimable envers elle, qu’elle ne pouvait sentir, qu’elle ne pouvait voir depuis près d’une année. Une personne issue d’une relation qu’elle haïssait, qu’elle reniait à jamais. Bien que dans ces circonstances elle n’en tiendrait pas gré, la rancune brulait tout de même son cœur et la tristesse noyait sa gorge lorsqu’elle voyait en ses traits, ceux qui l’avaient torturée durant des années et des années.

La gorge serrée, la jeune femme détourna son regard du fruit de cet amour interdit. Et ravala sa rancune. Gardant la pose contre le mur froid, elle ferma les yeux et écouta-les alentour. Après presqu’un an d’exil, le corps et l’esprit de la jeune femme avait changé du tout au tout. L’apparence beaucoup plus féline, le corps fin et musclé, son visage neutre et le regard noir, jurait avec sa longue chevelure blonde. Mais elle en avait cure de son apparence au final. Tout son corps et tout son être hurlait à la vengeance et au sang. Plus elle tuerait de gardes, plus elle aurait confiance en elle et serait rassasiée de cette colère qui lui déchirait le corps. Lorsqu’elle ouvrit les yeux, son regard tomba sur Leandre, son neveu. Ce petit bout d’homme était bien prometteur. Bien qu’elle ne lui eût pas dit, elle était triste qu’il sacrifie son avenir en prenant le château si jeune, mais lui aussi semblait animé d’une colère et d’une vengeance incertaine. Et puis, il lui rappelait tant sa chère sœur. Qu’elle lui manquait, Zelda, toujours fourrée dans des ennuis jusqu’au cou, toujours à chercher des histoires par ci par là qui finalement la mettait dans une position plus que mauvaise. Son fils lui ressemblait. Bien plus qu’à ce fourbe de Jontas, même pas capable d’honorer ses contrats.

Hanadora serra dans sa main son épée, usée mais fidèle, installée à côté d’elle hors de son fourreau pour l’utiliser plus rapidement. Puis, de son autre main, elle sera le manche de l’Oriflamme et le porta jusqu’à son front et resta ainsi quelques minutes. D’ici quelques heures, elle pourra enfin exercer ses sombres desseins. Plongée dans une béatitude absolue, Hanadora repris ses forces pour la suite et révisa sa tactique dans sa tête. Il était clair qu’elle ne laisserait jamais les deux petites filles faire face au danger. Oh bien sur elle leur laisserait quelques coups à donner, ça sera toujours ça de gagné pour elle, mais le vrai danger, ça non, il n’en était pas question.

Leandre, elle avait confiance en lui. Et l’homme qu’elle avait amené avec elle, elle le laisserait faire comme il le souhaite. Soeli, elle ne s’y intéresserait pas plus que ça.
Leandre donna enfin le signal. Il lui fallut quelques secondes pour se ressaisir de ses pensées et enfin se concentrer sur l’acte en lui-même. Son corps tremblait d’une hâte presque palpable et son cœur tapait en grands bonds réguliers dans sa cage thoracique. Elle noua rapidement ses cheveux de sorte qu’aucune mèche ne la gène et suivit son neveu ; se plaçant devant les deux fillettes.
Ils marchèrent en silence, tels des loups tels des fantômes, tellement concentre qu’elle entendit à peine les claquements de leurs pieds sur le sol et les chuchotements derrières elle. Son épée en main, ils gravirent un escalier sombre et se retrouvèrent dans une ruelle adjacente le château. L’assaut des ombres avait commencé.

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Kilia
Ce qui reste coincé en travers de la gorge fait mal, irrite et empêche de penser à autre chose. Depuis des jours elle y pense, elle sait ce que cela aura comme conséquences mais elle l'accepte, car non, on ne peut ainsi faire ramper le Royaume de France, on ne peut ainsi faire ramper les croisés. Ils les ont traité de barbare, soit, ils auront ce qu'ils demandent. Quand elle met son bandeau rouge pour tenir ses cheveux c'est l'angevine fière de ce qu'elle est, c'est la buse de son enfance, de toutes les guerres qui renaît en elle. L'affront a été fait et il se paiera. Quand elle lève l'épée cette nuit là, c'est pour tous ceux qui ont perdu des orteils par le froid, tous ceux qui ont crevé de faim parce qu'un Comte Franc Comtois, un conseil Franc Comtois n'a pas voulu les laisser passer sur leursts terres. Parce qu'à mots bien cachés ils ont protégé Genève. Ils se pensaient les plus forts, et bien aujourd'hui, cette nuit, ils allaient leur rabaisser le caquet.

Que c'est facile, elle n'aurait même pas imaginé que cela serait si facile, la nuit les aide à battre l'adversaire sans trop de sang. Trois gardes assommés et ligotés, ce n'est pas du sang qu'ils sont venus chercher...

Elle passe, les autres finissent le travail et la porte du bureau du Comte d'une main l'invite à renter. Sourit au visage de la duchesse, ce fauteuil derrière ce bureau l'appelle. Et même, si ce n'est pas le moment, et même, s'ils n'ont pas beaucoup de temps, elle se glisse derrière le bureau pose les deux mains dessus et installe avec grâce son séant dans le fauteuil. Rire qui ne peut être retenu.

Il est pas si mal ce fauteuil, pense-t-elle.

Parchemin, encre, à porté de main cela lui donne envie. Elle n'avait rien préparé et malgré l'adrénaline de cette réussite elle va prendre la plume.


Citation:
A vous comte de Franche Comté,
A vous Franc Comtois,

Il faut toujours savoir redescendre avec flegme, c'est dans ces moments là qu'on voit si on a la noblesse en nous.

Pour le Royaume de France et tous les croisées.


Regard circulaire, elle ouvre un tiroir puis un second, le trousseau de clef est là, brillant par le polissage de de toutes les mains qui les ont tenu. Elle les regarde, les prend, les sous-pèse, puis se lève en les faisant rebondir dans sa main, c'est pas le tout mais il vaut visiter.

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[J'aime pas le nouveau forum!] Pair de France et Mère d'Anjou
Saltarius
Salt était là...Bon, fallait qu'il soit là.
L'avait toujours rêvé de s'assoir sur un trône de comte...
Depuis qu'il était tout petit.
Il voulait un beau bureau avec des cartes du monde et des petites figurines pour faire avancer les armées.


- Tdaaaaam, 'tention, je vous envoie l'armée du Nord...En avant marche ...

Saltarius était dans le noir, accroupi derrière le muret avec les autres. En esprit comme toujours, il était ailleurs. Sur le trône du comte... Ou bien dans un bureau.

Il tenait sa hache bien serrée : c'était à lui de faire sauter les serrures. Il s'y était entraîné déjà... Faisait ça très bien le Salt, faire sauter les serrures... Sans abîmer les portes. Fallait qu'elles puisse encore servir.

Il se demandait aussi s'il y aurait quelque chose à manger... Des restes... Du banquet d'intrônisation par exemple.
L'avait vu défiler du beau monde.
Bon à son tour de rentrer dans le beau monde. Dommage que sa copine ne soit pas là... Il eut une pensée pour elle.

Puis il vit Leandre faire le signe, se leva et se mit à courir vers le château.
On y était ...

- Par le bras de Sainte Hallebarde... je veux devenir calife à la place du calife...

L'avait lu ça quelque part.. L'aimait bien le Simplet, devenir calife à la place du calife...

Il entra dans le chateau à la suite des autres.
Il vit Kilia s'assoir à la place de la Comtesse et fut ébloui. Il vint faire une révérence devant elle


- Dame Franc Comtesse, c'est bien à vous que doit revenir ce joli titre et ce joli trône

Il lui fit un sourire et alla visiter le reste du chateau.
Il ouvrit le bureau du connétable

- Ahhhhh , voilà...........
Des cartes, partout...
- Mortecouille et Foutrebleu, où sont les petits soldats ?

Il fouilla partout...
Ne devaient pas manoeuvrer beaucoup les armées comtoises... Pas étonnant que ....

Il regardait les cartes des duchés voisins et se demanda à qui ils déclareraient la guerre..
Pourrait être amusant...
Il s'assit devant le bureau, ouvrit tous les tiroirs


- pas grand chose à faire...C'est plan plan le boulot de connétable.... ferais bien connétable à vie moi.

Il repéra un tonnelet et des verres dans une armoire, s'en servit une bonne rasade et goûta.

- Se refuse rien.... par les papilles de Sainte Berlue c'est du bon, pas du piquet de champagne, non ... presqu'aussi bon que de l'Anjou !
Il leva son verre à sa santé
- ' Ta santé Simplet, mon vieux, te voilà connétable de Comté...
Je vais les obliger à porter la bannière de Bécassine dans les armées...
Ca le fera... !

Il posa les pieds sur le bureau, s'adossa confortablement et ... piqua un petit roupillon. La nuit avait été longue !
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Malatesta
La journée avait pourtant mal commencée.
Une gueule de bois terrible, la fatigue du voyage, et 3 morveux à trainer.
Et ce froid... Putain d'pays.

Mais à mesure que son mal de crâne diminuait les choses allaient mieux.
Le soleil se levait, réchauffant quelque peu la pierre de la capitale, les mioches s'étaient révélés presque attachants... Presque.
Des gamins d'ailleurs qui n'en étaient plus, ou quasiment.

Léandre surtout intriguait le mercenaire, à peine adulte et déjà si mûr. Cette froide résignation qu'il lisait dans ses yeux l'impressionnait.
Quand l'Italien n'était là que pour les écus, et pour tuer le temps, le bâtard de Valfrey et ses compagnons se battaient pour des causes bien plus nobles, vengeance, défi... Chacun leur propre but, formant une grande cause.
De quoi faire rire aux éclats le taciturne mercenaire.

C'était comme si ce gamin de 15 ans prenait le dessus sur le vieux guerrier aux quarante et quelques printemps.
Même s'il n'aurait guère hésité à lui botter le cul.

Leur petite phalange apprenait doucement à se connaitre, durant les heures précédant l'assaut.
Enfin, c'était surtout l'Italien qui était nouveau.
Et qui ne faisait pas grand chose pour s'intégrer, les quelques mots prononcés au cours de ce sursis n'avaient qu'une finalité stratégique.

Qui gardait le château, qui risquait de leur tomber dessus après-coup, ou se réfugieraient-ils...
Et tout cela lui avait arraché un mauvais sourire.

Les Comtois n'avaient aucune chance.
L'effet de surprise déjà.
L'armée régulière, ils sauraient l'affronter, en cas de pépin.
La garde impériale ? Une poignée d'homme, perdus bien loin d'ici.
Les compagnies franches affiliés au Parlement ? Mortes depuis longtemps.
Oui, décidément, plus la journée avançait, mieux les choses se présentaient.

Et la Hanadora était canon.

Et à la nuit tombé, sur l'ordre du jeune Valfrey, leur petite troupe, comme toutes celles, semblables, répartis aux quatre coins de Dôle, se dirigea vers le Château, à pas de loup.
Les ombres jouant sur les traits d'oiseau de proie du mercenaire...
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Regardez-les passer ! Eux, ce sont les sauvages.
Ils vont où leur désir le veut, par-dessus monts,
Et bois, et mers, et vents, et loin des esclavages.
Aurelien.
[Prélude]

On disait de lui qu'il était le maitre dans l'art des plans foireux. Maintes fois il avait tenté des prises de château , toutes plus folles les unes que les autres , de l'escalade des murailles qui finit dans les douves , au passage façon bourrin et une horde de licorneux pour le mettre en déroute. Vieux souvenir de la double et sensationnel déroute du Limousin , elle qui s'en suivit d'une cavalcade en France à travers deux provinces ou ils avaient encore fait sensation mais toujours choux blanc. Et enfin aux portes de Aix , l'or leur montré le chemin , ce fut l'épée marquisale qui scinda la fin de l'aventure de la dernière génération des angevins et des bretons .

Cette fois le plan était préparé avec minutie , ne surtout pas se précipiter était le mot d'ordre , savoir calculer et trouver les alliés parfait. C'était en ce sombre mois de Novembre , alors que l'hiver approchait qu'il avait reprit contact avec Hanadora , vassal de celui qui fut son cher parrain durant sa toute jeune jeunesse en Bretagne. Elle désirait la vengeance du Margny , et Aurélien y voyait ici une occasion de prouver sa valeur aux fier Penthièvres dont il était aujourd'hui l'héritier moral et talentueux ... oui oui , avouons le ! C'est donc ainsi qu'il prépara parfaitement ce qui ne devait pas être un énième échec , chaque acte , chaque parole devait être millimétré pour que l'opération puisse aboutir . Il avait le don de mener les gens par le bout du nez , et savoir qui mettre à quel place pour bien réussir , mais malheureusement des évènements non désiré de sa personne eurent lieu. Sinistre croisade ! Elle avait tout mettre en miette ... Et puis non , celle-ci fut avorté , mais en son sein , sa chère tante et presque moman avait quitté les troupes croisés dégoutés de "son" échec , et le jeune homme se dit qu'elle ferait une parfaite Franc-Comtesse , à la hauteur de tant d'autre de la jambe féminine , comme le fut Bobyzz de Sparte ( ah ? On me dit dans l'oreillette que c'est un homme ... Ah ? pourtant j'avais cru que avec Lub ... Enfin bon vous savez ? Les truc la haut , du coté du Haut Commandement Impérial ... que ça aimé procéder à des échanges profonds ... Enfin bon , si vous le dites ). Et c'est ainsi que le plan put se mettre en place petit à petit , pierre par pierre , pour aboutir à cette Soirée du 19 Février ...

19 ... Un nombre , deux chiffres , tout. Cela avait une certaine signification pour les angevins , ce n'était pas un chiffre trouvé au milieu de nul part , cela avait tout une histoire , et tout savait se recouper en un même point. C'est ce genre de chose qui prédise de telle journée , qui vous annonce que ce jour sera différent des autres.

19 , comme ce funeste jour de janvier 1457 ou Sirius de Margny-Riddermark fut lâchement assassiné devant les rempart de Dole avec son compère impérial , sir Eragon.

19 , comme ce vendredi de février 1458 ou la révolte devait avoir lieu ... Juste attendre que le Comte Debenja ne soit plus au pouvoir , ils n'allaient quand même pas renverser un Riddermark , ils ont un minimum de respect ... dommage que cela ne fusse pas un Adams à renverser et à faire flotter en haut du donjon comtal.

19 , comme le nombre de révolté qui cette nuit , on prit le pouvoir en ce comté , qui bientôt va voir changer sa face par quelque simple personne sans grande ambition si ce n'est de se venger de tout ce que la Franche-Comté aura osé faire. Surement que cette province ferait bien plus attention à l'avenir ? Ou pas ...

Tant de coïncidence sur un simple chiffre ... XIX ! On pourrait croire que cela est signé de l'éminent Duc angevin , le célèbre ancêtre Penthièvre ? le Dux 19 aurait-il a nouveau frapper ? Eh bien non , cette-fois tout fut orchestré par celui qui n'est autre que son petit fils ... L'histoire ne nous dit pas si leur sang était le même , mais en tout cas l'esprit de réussite arrogante dans des entreprises folles était en leur âme scellé comme le lion sur l'écu franc-comtois.

[20 février , ou quand Réré s'remplit les poches]

Nuit fraiche en la capitale Doloise , le vent soufflait en haut du donjon ducal et le brun regardait devant lui se profiler le chemin du château que bientôt il investirait. Accompagné des bretons , toujours prêt à le suivre dans ses opérations qui semblait voués à l'échec , cette fois-ci la victoire devait être au bout , sinon les prochaines sorties risquaient bien de se faire seul pour Aurélien. Pas le droit à l'erreur cette fois , en plus que tout était préparé de la meilleur des façons , ses couvertures , tant que faire croire à la population qu'il voyageait aux cotés du Prince de Condé -pauvre homme , qui se fait ainsi tromper , mériterait bien une correction pour n'avoir rien vue ? Ou une récompense pour ne rien avoir voulu voir ! Oui oui , c'est cela !- et toujours aussi incognito , ici ou on l'attendait le moins.

Pas vraiment le temps de tergiverser , il était temps d'y aller , pas une seconde à hésiter , il fonçait droit sur la porte principal du château ou se tenait quoi ? ... 2 ? 3 gardes ? Extrèment lamentable pour une province si riche pensait-il ... à moins ? Seraient-ils ruinés ? Ca serait dommage , mais l'importait resté de venger Sirius et rien que pour ça , il ne manquerait pas son coup ... enfin bon dégommer trois gardes , rien d'exceptionnel pour des bretons entrainés qu'ils étaient . Le combat était d'une inégalité frappante et l'affaire fut plié en moins de temps qu'il n'en fallait ... Dole était tombé.

Citation:

20-02-2010 04:07 : Votre révolte a abouti ! Vous étiez un groupe nombreux contre un escadron de gardes.


Un an , un mois ! Te voila vengé mon cher parrain !

Ces mots sifflaient entre les dents du jeune homme qui venait d'entrer dans la salle du trône , voyant les couleur azur et or décoré le siège ou jadis le Margny avait siégé peu après la mort d'un certain Pinss. Pas vraiment le temps de l'admirer que la Duchesse de Château-en-Anjou prit place pour s'auto-couronner énième France-Comtesse , ainsi le jeun s'avança et mit genou à terre.

Votre Sénéchal vous rends allégeances ma Franche-Duchesse ! Nous ne vous remercierons jamais assez de nous avoir prêté main forte pour rendre justice à feu notre parrain .

Il releva la tête , souriant en coin à sa tante , c'était parfait.
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Vous en avez rêvé ? Nous l'avons fait !
Scipio.de.penthievre
Ca faisait bien longtemps qu’il s’était pas dégourdit comme ca le Scipio, depuis la dernière escapade avec l’Aurélien, en Bourbonnais-Auvergne, l’enlèvement du Gouverneur puis son meurtre. Que de bons souvenirs, meilleurs souvenirs que ceux qu’il avait vécus avant, la perte de sa bien aimée, puis de son père. Concernant la belle, Katara, il devait bientôt l’épouser, mais lors de leur dernier voyage, ils se firent attaquer par une troupe de brigands et il se réveilla bien loin, sans sa promise ni son enfant. Il espérait qu’ils étaient encore de ce monde, pour l’enfant il ne se faisait guère d’illusions, mais pour la blonde, il espérait que celle-ci était encore ici, mais où ? Il s’était juré de tout faire pour la retrouver, et il était certain qu’il finirait par.

Mais l’heure n’était pas à ca, l’heure était à la richesse, qui l’aiderait grandement à retrouver sa belle il en était certain. Dès que les indésirables à leur projet furent éjectés du château qui à présent ne comptait plus que la présence des révoltés, Scipio alla vers son éternel ami, Aurélien pour se renseigner sur la tenue des coffres de la province et quel fut le sourire qui se dessina sur son visage lorsque celui-ci lui annonça de tels sommes. Cette fois-ci, c’était sûr, ils étaient riches. Il se dirigea donc vers le bureau de la toute nouvelle Franc-Comtesse, se rendre dans un tel bureau lui rappelait le temps où feu son père, Tithieu de Penthièvre, était Duc d’Anjou. Sa perte provoqua un choc chez le jeune homme qui depuis jusqu’à aujourd’hui s’était plongé dans un mutisme profond (comprendre tamagochisme), son père était l’un de ses seuls soutiens restants, à présent il devrait faire sans. Il se présenta donc devant Kilia.


- Bonjour Duchesseun sourire se dessina sur les lèvres du jeune hommeContent de vous voir à nouveau dans un tel bureau. Mon père, votre fils, serait fière de nous s’il était encore de ce monde. A ce propos j’aimerais à vous parler. A notre retour en Anjou, j’aimerais me rendre à l’hérauderie concernant son héritage, mais le délai des deux mois étant passés, j’aimerais que vous m’y accompagniez pour me soutenir dans ma démarche auprès de l’hérauderie.

Il adressa un sourire à sa « grand-mère » et regarda la décoration du bureau, trop franc-comtois à son gout, pas assez angevin, pas assez buse.
Cuamalatl
- Sclav.

Esclave.

Le premier mot européen que le jeune guerrier de castes inférieures avait compris et assimulé, dans plusieurs langues, lorsque, quelques mois après que des explorateurs Espagnols l'ait capturé sur les côtes des états précolombiens, ils l'aient offert au riche mécène Portugais qui avait financé leur expédition, lequel l'offrit lui-même à sa souveraine, laquelle s'en débarassa au profit d'un condotiere italien venu soutenir sa querelle. De mains en mains et d'états en états, il s'était retrouvé finalement en Provence, où, à la faveur de la guerre qui y percevait son tribut de sang, cendres et sueur, il avait pu s'échapper hors de l'emprise du riche marchand qui l'exhibait. Cheminant par les routes, perdu dans un monde hostile et des civilisations barbares incompréhensibles, il avait survécu en suivant les signes de la nature et en mangeant les quelques animaux étranges et inconnus que ses connaissances en chasse lui permettaient d'attraper. Il avait même réussi à tuer, après un très long combat, une sorte de pécaris poilus et étrange, qui lui avait permis de vivre pendant plusieurs jours. Plusieurs fois, il lui était arrivé de voir, au loin, sur les routes des barbares qu'il évitait pour ne pas être repéré, des jouets géants, réplique immense des petits amusements qu'on donnait aux enfants : des petites plates-formes montées sur des roues.

La roue. Contrairement aux préjugés, les aztèques connaissaient bien la roue : des jouets pour enfants utilisant la roue ont été retrouvés. Mais l'explication donnée est réelle : l'utilisation de la roue allégerait les charges de nombreux esclaves, qui sont la base même de la société nahuatl. Pour faire une comparaison, les romains de l'antiquité n'ont jamais importé les méthodes agricoles comme l'irrigation, pour la simple bonne raison qu'elles réduiraient la charge de travail des esclaves, tout aussi importante dans la société romaine. Entre mille pratiques étranges et choquantes, l'utilisation de la roue était celle qui marqua le plus Cuamalatl. D'autant plus qu'à l'avant du chariot était attelé un étrange lama, qui semblait vif et énergique, tout en muscle : probablement était-ce justement le démon qui avait insufflé l'utilisation de l

Il marcha ainsi plus d'un mois, évitant les hommes, se nourrissant peu, se demandant chaque jour davantage quelle épreuve les dieux désiraient lui faire passer en lui imposant cette odyssée sans précédent dans la mythologie de son peuple. Les hommes, ici, ressemblaient aux descriptions que ses prêtres faisaient de Quetzacoatl : certains de ces barbus à la peau blanche vivaient dans des maisons en pierre, privilège des dieux et des très grands seigneurs. Cette civilisation était-elle une race de seigneurs ? Y-avait-il plusieurs Quetzacoatl ? Et avaient-ils asservi les démons ? Pourquoi était-il là ? Cuamalatl était torturé, écartelé entre mille questions et interrogations, ne sachant que faire.

Il avait marché au hasard durant des jours, finissant par se convaincre finalement qu’il fallait s’orienter vers les montagnes. Ces immenses pyramides aux sommets blancs étaient les plus grands et immenses temples qu’il ait jamais vu de sa vie, et à leurs sommets devaient vivre les plus grands et puissants dieux qui existe. Le vrai Quetzacoatl y traçait probablement l’avenir des civilisations en fonction des choix des humains, aux côtés de Tezcatlipoca qui donnait la victoire aux guerriers honorables et détenteurs de la vérité, et de Huehuecoyotl qui rendait les humains heureux. Cuamalatl s’en persuada et décida qu’il consacrerait sa vie au premier véritable dieu qu’il rencontrerait : il le savait, il le reconnaitrait au premier coup d’œil.

Et c’est ainsi, marchand comme un aristotélicien lors d’un pèlerinage, qu’il arriva en Franche-Comté, aux abords d’une cité que surplombait un immense altepetl cubique et non pyramidal. Le château. La nuit commençait à tomber, et les démons allaient sortir de leurs grottes pour envahir l’air, mais Cuamalatl, vaincu par sa curiosité, résista à l’envie de dormir pour partir explorer la cité. Il repéra rapidement la poignée de gardes qui patrouillaient dans la cité, et, le temps qu’ils s’éloignent, Cuamalatl eut le temps d’admirer les ornements tribaux de leurs étranges vêtements en obsidienne. Une fois seul, il s’aventura discrètement vers l’altepetl, jusqu’à ce qu’il voit une petite troupe s’approcher en catimini…

Au milieu des hommes et femmes de tous les âges qui s’avançaient discrètement, il vit…


- Toxico !

Car c’était elle ! La déesse-Dahu se trouvait là, sous les traits d’une jeune fille, trottinant allègrement parmi les vulgaires humains qui l’entouraient. Son cri du cœur, ce « Toxico » lâché sous l’effet de la surprise et la stupéfaction de rencontrer la déesse-Dahu en personne, le fit probablement repérer, il ne le sut pas. Mais il prit le parti de suivre le groupe, de loin, rentrer dans l’altepetl cubique, sans jamais perdre des yeux la jeune déesse…
Imladris
Imladris sommeillé dans ses quartiers. Il avait dormi tranquillement sans problème. Il trouvait qu'en ce moment tout était calme, trop calme... à en mourir.

Il avait été faire son allégeance sans enthousiasme et reprit son travail de maire avec le même enthousiasme

Au petit matin, on toqua assez fortement à sa porte et on criait dehors.


MONSEIGNEUR, REVEILLEZ-VOUS! C'EST POUR UNE URGENCE

Il se leva et cria tout aussi fort... Il était déjà de mauvaise humeur... Ca allait barder pour quelqu'un.

ENTREZ, FOUTRE DIEU!!!

Il vit entrer le soldat un peu énervé mais il se laissa pas démener pour si peu. Il le regarda froidement et il lui dit :

Alors, qu'est ce qu'il se passe?

Le soldat fit un pas en arrière... Le maire de Dole était assez connu pour ses grandes colères. Il lui dit calmement.

Monseigneur, le château a été pris dans la nuit... Je tenais à vous l'anoncer

Imladris fit de grands yeux ronds... Comment cela était possible? Il ne devait pas perdre de temps. Il se leva, il s'habila, il prit son épée et quitta sa chambre suivit du garde. Durant le trajet, il donna ses ordres au soldat.

Je veux que vous préveniez les comtesses de Morez et de Nozeroy immédiatement. Prenez contact aussi avec la vicomtesse de Dampierre. Réveillez-moi Anna_perenna, la cheffe de la Grade Civile et... Bordel de Dieu, faites sonner l'alarme...

Il vit le soldat partir accomplir ses missions alors qu'Imladris regarda froidement le château... Une colère immense bouillonnait en lui.


Je ne sais pas qui vous êtes mais je viens de vous mettre en tête des ennemis à abattre... Bobyzz attendra
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Kilia
Sourire vers Saltarius, Merci, c'est une bien belle journée..

Puis sourire vers Aurélien, mais grimace quand il posa genoux à terre.

Relèves toi donc, c'est moi qui te remercie d'avoir pu assouvir ma vengeance, maintenant ils y réfléchiront à deux fois quand ils prendront les gens pour de benêts et interdiront les hommes et femmes de passer avec les bannières des croisés sur leur terre, le Très-Haut voulait cette Vengeance... Elle ouvrit les livres de compte, et resta sans voix quelques instants. Pas croyable une telle somme dans les coffres et ils levaient encore les impôts. Je me demande ce que les gens ici au pouvoir avaient dans la tête. A quoi cela leur servaient de saigner le peuple pour dormir sur des coffres entier d'or?
Aurélien, mettons le RMI au maximum pour que la populace ne meurt pas de faim, l'inconséquence de son gouvernement ne doit pas les appauvrir encore plus et libérons les pauvres mit en procès pour des choses ridicules déjà.


Puis c'est son P'tit fils, enfin elle n'aimait pas trop qu'on le pense être son petit-fils, pas qu'elle n'aimait pas le gredin mais sûrement par coquetterie de femme, ça la vieillissait trop à son goût...

Scipio, je pense qu'il aurait été fière en effet. Et pour tes petites affaires, ne t'inquiètes pas on verra ce qu'on pourra faire. Pour l'heure, je dois m'occuper de ce Comté qui semble en avoir fort besoin.
Elle reprit la plume et commença l'écriture de missive.


Citation:
Qu'il soit su de tous,

Qu'en ce grand jour du vingt février de l'an 1458, Moi , Kilia Chandos de Penthièvre nouvelle Comtesse Franc Contoise, je déclare.

Qu'a partir de ce jour la Franche Comté sera rattaché au Royaume de France, pour le bien de tous, et la grandeur du Roy Levan III,

Qu'a partir de ce jour, l'autorité héraldique de la FC passe sous le Royaume de France, pour le bien de tous, et la grandeur du Roy Levan III,

Qu' partir de ce jour, nous déclarons la guerre à la Provence, les militaires se dirigeront vers la Provence afin d'aider les soldats du Royaume de France à remettre cette province dans le Droit chemin.

Qu'a partir de ce jour, Aurélien Marc-Antoine de Penthièvre, pour sa bravoure se verra attribuer la Baronnie de Saulx.

Kilia Chandos de Penthièvre,
Comtesse de Franche Comté.



Elle était entrain de souffler sur la cire quand elle se prit une chausse sur la tête. Sursaut, tout était si calme qu'elle se demanda un instant qui avait pu lui lancer cela. Elle regarda la fenêtre ouverte et se mit à sourir,
puis se leva. Etrange ces Franc Comtois, il laisse tout ouvert dans leur chateau. Puis referma la fenêtre, elle était un peu frileuse...

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[J'aime pas le nouveau forum!] Pair de France et Mère d'Anjou
Jerone
Luxeuil

En cette belle journée du 20 fevrier 1458 alors que Jerone venait d'avoir 28 ans, un pigeont vint lui deposer un message. Jerone enragea à sa lecture, dechira le message et manqua de tuer le pigeon. Le chateau de Dole est tombé dans les mains des français pas si français que ça d'ailleur pour certains. Jerone se précipita dans son atelier preparer sa charette de guerre ainsi que tout son matériel, le seul homme capable de faire tomber le chateau de dole à lui seul etait bien determiné à le prouver.

Il allait à son OST prendre les ordres pour savoir s'il devait debouler sur Dole ou bien rester à casser toute la foret entourant Luxeuil, de rage.


C'est pas croyable ça, tout mes anciens amis se font un malin plaisir à passer du mauvais coté, tant pis pour eux je vais encore une fois honorer mon engagement.
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Jerone Dellavandé

VERT
Saltarius
Saltarius s'était réveillé dispos.
Il se leva, s'étira de toute la longueur de ses grands bras.

- Où suis-je ? Ah oui le château de Dôle !
Excellent,vlà qu'j'ai le bras long .
Connétable ... pas mal pour un qu'est né con.
Serai un peu moins Simple maintenant


Il prit une plume sur le bureau et écrivit



Moi, Saltarius de Saint Bitu, connétable, mande à tous les forgerons de Dôle de fondre du fer et de fabriquer... des effigies de petits soldats aux fins d'entraînement à la manoeuvre des armées du franc Comte.
100 fantassins
100 archers
50 cavaliers en plomb grisé
et le même nombre en plomb doré.
Aux charpentiers
10 machines de siège et 200 échelles.
S'adresser au bureau du connétable pour se faire payer.
Signé
Saltarius de Saint Bitu



- Allons voir la belle comtesse, maintenant, lui proposer ce petit vin.

Et, muni d'une carafe et de verres - plusieurs, on ne sait jamais, on peut rencontrer des copains ou des autres conseillers qui travaillent dur
- Bon connétable, c'est vraiment un boulot de planqué.


Arrivé dans le bureau de la Franc Comtesse, il vit une chaussure arriver sur la belle tête distinguée de Kilia
- Oh , mais qu'est-ce ?

Il regarda par la fenêtre et vit un quidam s'enfuir en boitillant suivi par un pigeon qu'avait l'air d'avoir perdu quelque chose.

- Vous avez eu mal, Dame ? Bah vous n'êtes même pas décoiffée ! Voulez-vous un petit verre de ce vin que j'ai trouvé chez le connétable ?

Il lui versa un verre et posa le carafon sur le bureau.
Il alla ramasser la chausse, l'examina, la huma :


- Pouah ! C'est pire que la cancaillotte, sont très fromagers par ce côté des monts !!!
Me demande qui était le quidam au pigeon ou le zigue capable de dresser un pigeon au lancer de chausse...

J'aimerais l'interroger : pensez-vous qu'on puisse le torturer quelque peu ? Je cherche toujours des numéros de cirque : le dressage de pigeon c'est une discipline rude et difficile. C'est que ça a une cervelle d'oiseau ces bestiaux-là.


Regarda la comtesse, regarda son verre ... et se dit qu'il ne devrait sans doute plus faire le bateleur pour trouver à grailler.

Il leva son verre vers la Dame Kilia :


- A votre santé, Votre Seigneurie, est-ce bien comme cela que l'on doit vous appeler ?
Vous savez, je suis Simplet et mal élevé...
Faudra que j'apprenne si je m'élève plus haut que ma... bon sang de mes entrailles de cornebouc de condition de paysan qu'a jamais causé qu'à des petzouilles ou à des saints du Paradis... Mais eux ... sont au dessus de tout ça !


Il vit sur le bureau le beau parchemin avec le sceau et fut fort impressionné.
Il gonfla le torse et se dit à mi-voix

- Bah, moi j'suis Saltarius, messire Saltarius de Saint Bitu, connétable de ... Bécassine !
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Imladris
Imladris avait créé un quartier général à la mairie. Il pouvait voir le chateau de Dole d'où il était. On lui avait fait parvenir toutes les missives et déclarations venant des usurpateurs.

Il avait notamment reçu la dernière :


Citation:
Qu'il soit su de tous,

Qu'en ce grand jour du vingt février de l'an 1458, Moi , Kilia Chandos de Penthièvre nouvelle Comtesse Franc Contoise, je déclare.

Qu'a partir de ce jour la Franche Comté sera rattaché au Royaume de France, pour le bien de tous, et la grandeur du Roy Levan III,

Qu'a partir de ce jour, l'autorité héraldique de la FC passe sous le Royaume de France, pour le bien de tous, et la grandeur du Roy Levan III,

Qu' partir de ce jour, nous déclarons la guerre à la Provence, les militaires se dirigeront vers la Provence afin d'aider les soldats du Royaume de France à remettre cette province dans le Droit chemin.

Qu'a partir de ce jour, Aurélien Marc-Antoine de Penthièvre, pour sa bravoure se verra attribuer la Baronnie de Saulx.

Kilia Chandos de Penthièvre,
Comtesse de Franche Comté.



Il enrageait et se mit immédiatement à écrire.

Citation:

A Kilia Chandos de Penthièvre,
Usurpatrice de Franche-Comté

De la part d'Imladris Van Ansel,
Vicomte de Voiteur, seigneur de Charency,
Maire de Dole

Madame,

J'accuse réception de votre déclaration et je la considère comme nulle et non avenue.

Nous ne reconnaissons pas l'autorité de Sa Majesté le Roi Lévan III . Nous considérons comme seul et unique souverain Sa majesté Impériale Long Jean d'Argent Ier.

Nous reconnaissons comme seule et unique Hérauderie celle de Sa Majesté Impériale : la Hérauderie Impériale.

Enfin, je refuse toute votre autorité sur notre comté, notre ville et nos armées.

Pour moi, madame, vous n'êtes qu'une vulgaire pilleuse et une vile scélérate.

Je ne déposerais pas les armes devant votre autorité illégitime et ferait tout pour vous voir persécutée sur les terres impériales.

Fait à Dole le 20 février 1458
Pour la ville de Dole
Pour le Vicomté de Voiteur
Imladris Van Ansel
Vicomte de Voiteur, Seigneur de Charency
Maire de Dole



Imladris mis le message et l'envoya à l'usurpatrice.
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Barberouge
Barberouge avait trainé à Dôle pendant plusieurs jours, fréquentant tavernes et autres bordels de la ville, capitale même, de Franche-Comté. Il avait soigneusement éviter de croiser certaines personnes bien-pensantes, mais il était arrivé quelque chose que tout avait bouleversé dans sa vie.


Alors simple manant, il avait osé dire deux mots sur le fumeux débat des élections, où on n'avait même pas eu la descence de lui répondre et d'entendre ses critiques de fond. Ca s'addressait plus particulièrement aux Sparte, famille d'incapables, qui avaient érigé la liste MACDO. Des oisillons tombés du nid, faute de lait pour les nourrir. Depuis ce jour-ci, voyant ces vaux rien d'incapables se pavaner à toutes les échelles du pouvoir, il nourrit une rancoeur tenace.


Et ainsi arrivèrent des étrangers en ville, discrètement, mais assurément. La maréchaussée n'avait rien remarqué de saisissant, tellement occupée à défiler, occupée à faire de la paperasserie inutile et innefficiente. C'est ainsi que Barberouge, homme qui aimait la chair fraîche dans tous les sens du terme, fit connaissance de ces gens. Rapidement, il s'était avéré qu'ils comptaient dessouder le conseil et partir avec l'argent.


AHHH!! S'était-il écrié. Barberouge avait besoin d'argent, beaucoup d'argent. Il avait entendu parlé d'une vente d'esclave averroïstes, vente clandestine. Espérant en glaner quelques uns qu'il asservirait à ses humeurs, à toutes ses envies, il lui fallait cet argent. Et puis il avait certains projets, plus ambitieux. Aussi, de mec ivrogne trainant de taverne en taverne, il s'était mué en authentique voleur vénal et dénué de tous scrupules.


Une fois la charrette remplie, il se mit à pousser un rire sadique qui retentit dans la campagne environnante de Dôle. L'homme, d'allure odieuse, avait ramassé son butin. Butin qui allait lui permettre de réaliser tous ses fantasmes.
Adso
Citation:
De nous, Adso,
Nonce Apostolique en Franche-Comté,
Vicaire Général de Besançon,
Maître-Pêcheur de Franche-Comté,
Grand-Maître de la Fierté Célibataire,
etc, etc...

Votre... enfin, vous me pardonnerez de ne pas me lancer dans le pari de trouver la bonne expression, eu égard à vos nombreux titres, et surtout, eu égard à la situation. Or donc : Duchesse Kilia,

Je me permet de vous adresser cette lettre pour vous transmettre la requête de mon supérieur, ou du moins, un de mes supérieurs (heureuse puissiez-vous être de ne pas avoir à rendre compte à autant de supérieurs que moi...), Monseigneur Nathanaël de la Biolle dit "Nufilen", Secrétaire Apostolique du SRING. Il voudrait connaître, en effet, votre pointure, et le nom de votre barbier. Comme je lui ai fait remarqué votre sexe, il m'a parlé de la personne qui s'occupait de votre coiffure, cela semblerait le satisfaire.

Etant donné qu'il ne cesse, ces temps-ci, de critiquer mon travail, je vous serez gré de me fournir les éléments sus-cités, de façon à ce que je puisse le contenter.

J'en profite pour vous signaler que la Nonciature nie toute implication croisée dans votre prise de château, et je vous prierai donc de ne plus en faire mention dans vos déclarations.

Vous m'excuserez, encore une fois, de ne pas vous présenter mes amitiés aristotéliciennes, mais certaines personnes pourraient trouver cela de mauvais goût eu égard aux circonstances présentes.

Rédigé et scellé par nous, Adso, Nonce Apostolique en Franche-Comté, etc, etc, en ce vingtième jour de l'an MCDLVIII.





Adso se dit que l'histoire des armées croisées pourrait intéresser d'autres personnes, et fit donc faire une copie de la lettre pour qu'elle soit affichée en place publique.

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