Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, 4   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Mais vous avez tous une dent contre moi ou quoi !

Natale
Joueurs du soir bonsoir, joueurs du jour bonjour !

Quelque-soit le camp de nos marionnettes, un petit espace leur est ici dédié pour que nous puissions jouer ensemble.
Si ce RP vous intéresse et que vous voulez vous aussi y participer, contacter nous par MP.



[Arles : Capitale provisoire du Comté de Provence Impériale]

Non mais ça va très bien !
Il avait une voix lasse et fatiguée
T’inquiètes pas.
*Suis pas une chochotte, peuchère !*

Ils avaient quitté la tenture mercurolienne pour rejoindre « ses quartiers » de campagne.
Alors qu’il claudiquait un peu, une main sur l’épaule de Son Espoir, de l’autre il se tenait le menton, la lèvre brisée et gonflée, sa langue léchant un peu le sang, et une fièvre insidieuse qui commençait sérieusement à lui taper sur le système.
Les sourcils froncés il sentait également une légère douleur au niveau de la joue droite, là sur l’os au sommet de la joue.


Gargouillis sonore, l’ours criait au fond de la caverne
Grmmmf
Pour rien arrangé « le Furet » avait la dalle

Une inspiration, un coup d’œil du Dracenois à la Marseillaise, quelques souvenirs reviennent.
Ça fait plaisir de te voir tu sais

On pousse une bâche toute de chanvre tissée et entre le va et vient général on se dirige vers le petit espace concédé au milieu du dortoir improvisé.
Son « chez lui », son appartement de capitale : un drap tendu par une corde pour servir de cloison – n’est pas vicomte qui veut tout de même – et quelques lits de camps, pour lui et pour ses gens d’arme.


Il s’assoit sur la couche improvisée et invite la belle à en faire autant sur le lit en face. Point de sièges à vrai dire. Une malle qui sert de fourretout…
Toujours en tenue de guerre, un peu fourbu, l’estomac qui réclame toujours son dû et lui qui a un mal de tronche pas possible.
Un dernier effort et malgré sa mine patibulaire une lueur brille :

Alors qu’est-ce-que je peu t’offrir de bon à boire où à manger ?
_________________
Damekay
Alors qu’elle ressortait de sa tente après s’être débarbouillée, la petite sorcière aperçut le Vicomte qui semblait regagner la sienne en charmante compagnie … elle ne put réprimer un petit sourire et puis … une grimace vint ternir celui-ci … une douleur aussi … elle porta la main à sa joue et eut comme la sensation que celle-ci était chaude alors qu’elle savait très bien que quelques secondes auparavant il n’en était rien … Le Natale serait-il souffrant ? Aurait-il était blessé ? La belle hésita un instant puis …

Quand y faut … y faut … puis il m’en voudra sûrement pas pour si peu … enfin … sauf si j’arrive et qu’il est occupé …


La Fleur Noire eut un rictus … tout ce qui pouvait mettre mal à l’aise les autres, l’amusait profondément et puis … elle se moquait totalement de déranger ou pas … c’était pas dans son caractère de s’en faire pour si peu de chose mais bon … elle aimait parfois en donner l’apparence …
Elle les suivit donc de loin, attendant qu’ils aient pénétrés dans les « appartements » du Vicomte, passant la main dans ses longs cheveux, la belle entra à son tour sous la bâche de chanvre … un drap était tiré et la voix de Natale lui parvenait … silencieusement comme à son habitude, la belle s’approcha … oui bon, l’allait tout de même pas débarquer ainsi hein, elle avait tout de même un peu de tenue … donc, elle resta derrière le drap et prit même la peine de toussoter légèrement avant de prendre la parole …


Natale ?

Hum … attendre quelques secondes avant de poursuivre … elle en profite pour attraper une mèche de ses cheveux et l’enrouler autour de son doigt


Ne me demandez pas comment je peux savoir cela mais …

Heu … lui dire qu’elle a ressentit sa douleur ? Ça va pas non ???
Lui dire qu’elle a deviné ? Heu … oui ça pourrait peut-être le faire …
Finalement le mieux est sans doute de ne rien ajouter de plus que l’essentiel ….


Si vous pouvez me trouver de la coriandre, de la camomille, de l’eucalyptus, du hêtre et de la sauge … je pourrais faire passer la douleur, la fièvre et même les maux de gencives …


Voilà, elle avait parlé, elle n’espérait qu’une chose maintenant c’est qu’on ne lui demande pas comment elle savait tout cela … il était sur qu’elle trouverait une réponse mais bon, elle n’aimait pas mentir pour rien …
Lentement, elle relâcha la mèche de ses cheveux et croisa les bras … au pire il la flanquerait dehors !

_________________
Vero5
Mais bien sur que tu vas bien! .. tu rayonne comme une champignon trop mur!
J'ai juste eu peine à te reconnaitre tellement que tu exhale la santé et le bienêtre.


Nat ...t'as l'air d'un mulot qui à hiberner durant l'hiver et qui sort le nez quand le chariot passe...je ne sais si ca bonne allure a tes yeux.. m'enfin ... à chaqu'un son idée.
Bien passons
s

Passe le camps et évite de regarder trop partout se glisse sous la toile et enfin derrière son carré privatif...

Aérée lumineux .. c'est très sain!

Spartiate.. la vie de vicomte en vadrouille.
Prends son nom très à cœur et se demande si...
Sort de sa besace un carré de toile et en passent près d'un broc le trempe dans de l'eau a température ambiante... grelotte et avant de poser son séant sur le fauteuil qui lui a été désigné, fait glisser l'étoffe sur le visage qui une époque avait des allures humaine.
Étends son carré un peu déçue du résultat.


Boire.. et manger diantre excellente idée!!!
Un pistou en entrée... l'arme absolu en plat ..et une ile en dessert?
Ou.. un bol d'eau chaude agrémenté de rondelles de ...ce que vous avez sous la main!
T'es vraiment Fada! tu ne changera donc jamais!!?


Natale ?


Entends des voix.. ahhh non ouf.. qu'une voix et en plus en arrive enfin a en définir la provenance. Croit même percevoir que la demoiselle n'est point blonde.

Si vous pouvez me trouver de la coriandre, de la camomille, de l’eucalyptus, du hêtre et de la sauge … je pourrais faire passer la douleur, la fièvre et même les maux de gencives

Ben voila...déjà un bon début de potage... je me demande bien ou est ce que l'on va trouver tout ca!!

Rit doucement en le voyant perplexe

Je vois que celles qui savent ..te poursuivent!! et s'occupe de toi...
_________________
Galaad__vf
[Aix... par ci, par là]

Et un chiard avec un presque père malade. Enfin, mal en point, le Benquoi... Ça donne quoi ? Ça donne un chiard qui cherche un médicastre. Ce machin qui donne des trucs pour qu'on aille mieux. Ou pas. Le môme donc, était parti à la recherche du Canard, le m'sieur Ref1, celui là même qui l'avait menacé d'une fessée pour un tutoiement et des questions... dérangeantes.

Il savait que le docteur avait son hôtel en construction et, dans sa tête d'enfant, il devait aussi y avoir l'endroit où il soignait les gens dans le coin. (coin) A la recherche du doc, donc, le môme. Et il était là, en pleine crise sur le chantier parce que ça n'allait pas assez vite à son goût.

Le Coin, dans toute sa splendeur.


Dis.
Pourquoi que tu gueules plus fort que les zens qu'tu leur coupes la jambe ?


Discussion lancée, avec tout le tact du Galaad. Un sourire et de grands yeux noirs posés sur le doc. Et de se reprendre.

Bonzorn !
T'as pas des trucs pour que mon Presque Papa il va du mieux ? Faudrait que tu le voies !

_________________
...
Z'ai pas compris... pourquoi le trou ?
Z'ai 5 amoureuses, 5, comme toute la main ! Enfin, des fois moins, mais 5 quand même !
Natale
[Arles : auprès de ses infirmières préférées, elle est pas belle la vie !]

*ouille*
Le carreau de toile dans les mains rayonnantes nettoie un peu les ecchymoses.

Alors qu’il s’apprête à rétorquer à Sa Marseillaise, une légère voix et un doux parfum le surprennent.
On l’appelle, il se retourne.
Ebahie, il allait de surprises en surprises et ce n’était pas pour lui déplaire, il ne cherchât même pas à savoir le pourquoi du comment.

Il rougit un peu, vous me direz entre les coups et le teint halé c’était à peine remarquable. Mais bon. Il essaie de fermer la bouche qu’il avait gardée ouverte sur le coup.
Il tente de se reprendre.


Camomille ?
Allons, je vais tout à fait bien, il en faut beaucoup plus pour m’abattre !

Un peu fier il est vrai, le gars du sud aime à passer pour un dur à cuire, surtout auprès de la gente féminine.

Et puis c’est surtout qu’il a faim que diable ! Il rêve d’un bon cassoulet arrosé d’un Gaillac, ou alors d’un aïoli.
Allez je vous offre le couvert !
Ni une ni deux il ouvre la malle et montre le menu : pains et salaisons d’outre-Rhône et même encore petit tonnelet de rouge qu’il sort et ouvre prestement.
Pour vous Mes Dames !
Il en sert rapidement quelques godets dans un geste presque frénétique, il n’a jamais été aussi heureux de recevoir. Comme si soudain ses blessures étaient amoindries, ça ravigote !
Il regarde alors la Belle Dragonne, se rend compte de sa bêtise. Il tient à y mettre les formes. Pas tous les jours qu’il reçoit deux des personnes qui comptent beaucoup pour lui.
Oui ! Maintenant il en avait la certitude, la guerre n’avait pas que des défauts !

Ho ! mais je ne t’ai même pas invité à prendre place !
D’un geste et d’un sourire ravagé qui autrefois était ravageur il lui montre une place à côté de la Belle Dame du Midi.

Il les a là en face de lui, il est aux anges. Si ce n’était pas le Paradis Solaire s’en était au moins un avant goût et rien que pour cela il était content d’avoir souffert un peu.
Peut-être qu’il pensera à simuler la prochaine fois.

Pour autant son esprit quoiqu’un peu perturbé sur l’heure était pour le moins des plus sobre et des plus sage.
Il se saisit d’un quignon de pain et s’apprête alors à la porter en bouche.
Quand il se ravise.

Peuchère, je ne suis point fada ni malotru, veuillez m’excuser de ne point avoir fait les présentations.
Cette double présence féminine le troublait réellement quand même.
Kay je te présente Donà Véro de Beausoleil, une artiste marseillaise, une véritable lueur d’Espoir et une très grande âme… petit silence, cela venait du cœur.
Et Véro, je te présente Kay, fabuleuse et secrète Dragonne d’Arquian, je dois dire Kay que vous m’avez véritablement ensorcelé lors de notre rencontre.

Maniant le tu et le vous à toute heure, il les laissât faire les présentations avant de revenir à la malle-garde manger et dit d’un ton qu’il veut blagueur :
Non mais regardez-moi tout ce pain !
J’ai appris que des Helvètes étaient sur place, à défaut si le pain rancit ils m’apprendront à faire de la fondue !

Et c’est alors que le vicomte amène le quignon de pain sec à sa bouche.

HANNNNNNNNNN !
Le cri aurait peut-être bien traversé tout le campement.
*Ho la vache !*
La molaire de la mâchoire supérieur droite qui pourtant avait résisté à l’assaut du guerrier ennemi, venait de finir sa course, une bonne partie venait tout simplement d’éclater, alors que la racine avait été enfoncée de plus belle dans la gencive.
Le mal de tête reprit alors le dessus rapidement sur l’enthousiasme du vicomte, sourcils froncés il se replia même un peu pour affronter la douleur de l’abcès qui gonflait, gonflait, gonflait…
*J’aurai mieux fait de choisir la camomille*


[hrp : encore merci merci merci pour l’assemblage des posts] De rien, mais ça va se payer ^^ {S_H}
_________________
Cathycat


[Arles, Campement de la Memento au moment du cri de la "bête" ]

Elle déambulait tranquillement au milieu du campement, plongée dans ses pensées, à ressasser ses doutes. Elle marchait par automatisme, les yeux perdu dans le vague et la caboche en ébullition. Pour sûr elle avait toujours eu la tête remplie de choses, toujours à penser, à réfléchir, mais là tout était différent car aucune pensée ne lui filait mal au crâne.
Elle sinuait entre les tentes sans réel but, sinon celui de se dégourdir les jambes et s'aérer l'esprit. La tête complètement ailleurs, elle fut sortie de ses rêveries par un cri. Cri sinistre de douleur, limite inhumain.

HANNNNNNNNNN !

On abattait un porc ? Pourtant ce cri semblait venir d'une grande tente plantée non loin de là. Elle ne fit ni une ni deux, elle s'y précipita pour être fixée sur la raison de ce hurlement bestial.
De l'agitation auprès de la tente du Vicomte au côté duquel elle avait combattu. L'aurait-on agressé lui aussi ? Pas possible !
Elle se précipita et s'engouffra sous la tente pour en avoir le coeur net. Mais c'est coite qu'elle resta figée à l'entrée, face à un Vicomte un quignon de pain à la main et en compagnie de deux femmes. Un instant d'hésitation et elle brise le silence.

Euh ... Faites quoi là, à hurler et rameuter tout le campement ?

_________________

La vie est l'expression d'un constant désir : personne n'est jamais satisfait. (Charlie Chaplin)
Ref1
[Aix sur son chantier]


- Mais qui diable m'a fichu des manchots pareil ?!! grognait le médecin

- Ce n'est pas vous qui les avez engagé Sire ? demanda l'homme sur la table

- ... C'était une question rhétorique paysan !

L'allongé ne répondit rien. Surement n'avait-il pas compris le mot savant...

Installé dans sa cabane d'opération, sur le lieu de son futur Hôtel, Savié avait une vue parfaite pour contempler les dégâts infligés par cette main d'oeuvre au rabais.
De petite noblesse, il n'avait pas les moyens de s'offrir les grands Maistres du Comté. Encore moins pendant cette période guerrière.

Plus que ce dernier patient - il comprenait maintenant d'où venait ce terme, il fallait de fait avoir de la patience pour l'avoir comme médecin - puis il allait partir faire sa tournée quotidienne de malades z'et de tavernes.

Histoire de se faire quelques écus, il avait repris sa fonction médicale. Avait monté quelques planches ensemble où il recevait des blessés ou malades.
A cet instant, il s'agissait d'un paysan, qui s'était bêtement entaillé la cuisse voulant prouver à son épousée que lui aussi pouvait partir sur le champs... de bataille.

Le Doc tentait donc de le soigner, et de gérer les travaux en même temps. Il pouvait d'ailleurs hurler tant qu'il pouvait, les ouvriers ne l'entendaient pas. Où ne voulaient pas l'entendre, il n'avait encore réussi à se faire une opinion claire sur ce point.

Retour sur l'allongé.
Il tenait dans sa main une longue lame, dont il se servait pour ouvrir la plaie de sa vict... de son patient donc.
Il pouvait ainsi, après avoir passé un peu d'eau, jauger l'étendu des dégâts.

C'est à cet instant que le môme se décida d'entrer.



Dis.
Pourquoi que tu gueules plus fort que les zens qu'tu leur coupes la jambe ?


Ref bout.

Sourire ironique du gosse

J'vais m'le faire !! Bien sûr, dans son infini sagesse, il n'en fît rien.

Bonzorn !
T'as pas des trucs pour que mon Presque Papa il va du mieux ? Faudrait que tu le voies !
ajouta t-il


De quoi tu me parles ? Qu'est ce qu'il a ton faux papa petit ? L'heure n'était pas à la diplomatie. Encore moins avec cet arrogant et mal élevé gnome.

Comment l'arbre a t-il pu tomber aussi loin du fruit pensa t-il... Où l'inverse, c'est pareil...

_________________
Damekay
Pour une fois que la petite sorcière tentait de rester plus ou moins discrète, bein c’est raté … c’est le Vicomte lui-même qui la fait pénétrer dans ses « appartements » … bon bein … elle esquisse un sourire la belle, elle voulait pas déranger mais là, elle se sent comme qui dirait « obligée » de faire bonne figure … arf qu’elle déteste ça en plus ! …

Une malle est ouverte alors que la Fleur Noire pose son arrière train à côté de la Dame … petit froncement de sourcils, peut-être pas une très bonne idée pour le Natale ça de manger du pain … la jeune femme ouvre la bouche pour le lui rappeler mais déjà le Vicomte se reprend et fait les présentations … Kay incline la tête tout en adressant un sourire à la Dame …


Ravie …

Bon c’est vrai, elle l’est pas vraiment mais tout qui connait vraiment la belle sait qu’elle est plutôt du genre solitaire … ha oui et râleuse aussi mais cela on s’en aperçoit assez vite en général … La nourriture ne dis vraiment rien à Kay mais par contre le vin … elle s’en verserait bien une larmichette là … c’est qu’il fait plutôt poussiéreux dehors, hum d’accord on est en hiver … et alors ? C’est une excuse comme une autre non ? …

Un godet de rouge à la main, la sorcière le porte à ses lèvres alors que Natale lui fait de même avec un bout de pain … le cri qui en suit est … même elle dans les pires moments de sa vie n’en a jamais entendu de pareil ! … c’est machinalement qu’elle se redresse d’un bond … pour peu elle en sortirait ses armes !
Les armes ne sont point sorties mais le godet lui est renversé … une belle tâche auréole maintenant la chemise de la belle … grognement … elle pose alors le godet vide à même le sol et passe la main sur la tâche … c’est sur qu’elle ne partira pas ainsi mais disons que cela l’empêche de foutre une gifle au Vicomte pour lui avoir fait peur ainsi !

On se calme … on fait semblant de rien … on esquisse même à nouveau un sourire …
Haussant les épaules et poussant un petit soupir la jeune femme s’approche alors du grand blessé … sans même lui laisser le temps de réagir elle est déjà en train de regarder dans sa bouche …


Bon bein … me faudra aussi des feuilles de choux ébouillantés pour faire un cataplasme sinon cet abcès va devenir énorme !


Le regard qu’elle pose sur Natale est plutôt sombre, elle secoue doucement la tête, presque dépitée …

Qu’elle idée aussi de mordre là dedans !

Alors qu’elle se détourne pour attraper un autre godet, plein celui-ci, une voix se fait entendre … pas étonnant, il a dû ameuter tout le campement ! La petite sorcière porte son verre à ses lèvres avant de se tourner vers la nouvelle venue, elle boit une gorgée tout en la saluant d’un signe de la tête …
_________________
Vero5
Kay je te présente Donà Véro de Beausoleil, une artiste marseillaise, une véritable lueur d’Espoir et une très grande âme…

Ému qu'il était, émue qu'elle devenait.

Se demande si c'est une mode ou si les être humaines était vraiment pas fait pour la courtoisie. Elle qui c'était domptée de sauvage solitaire a un semblant d'être aimable et chaleureux. Soupire et de guerre las, réponds avec autant d'enthousiasme que la belle demoiselle


Enchantée...

Oui elle aurait pu l'être mais vraisemblablement c'était pas dans l'air du temps.
Hop allons y pour une dose de faux semblant et de maniérisme.
Dommage vraiment dommage...
Il avait l'air d'y tenir et de lui trouver des qualités.

De leurs rencontre du au hasard eu pu naitre autre chose que ..passe ton chemin, je fais le mien. Plus envie de se donner du mal pour ...
Coup de blues, coup de vieux.. tendre la main pour au moins profiter de l'ivresse déjà bien entamé.

Regarde le repas proposé et sourit quand à la consistance brique de la chose, se demande si chaque soldat de ce coté du conflit était ravitailler de la même.
Soupèse la chose et un haussement de sourcil appréciateur ..

Non mais regardez-moi tout ce pain !

Belle Arme!

Lève son verre et au cri qui déchire la nuit...écrase la timbale et reste pétrifiée.
imagine le mulot qui ce prends la roue du carrosse de face...Aillloooo

Grimace et figée laisse la belle en conclure qu'une feuille de chou suffit, dégluti et essayer de respirer à la place de deux...

Entrée en trombe d'une deuxième demoiselle.
Se fait surprendre godet froissé a la main et grimace inquiet ... rien de bien menaçant heureusement, fâcheuse posture pour une visite voulant être de courtoisie discrète.


Euh ... Faites quoi là, à hurler et rameuter tout le campement ?

Articule avec difficulté,

Il semblerait que... malgré sa santé de fer.. Nat fut contrarié par la qualité du pain..
et que la feuille de chou soit ..la solution.

_________________
Saradhinatra
[Arles, Campement de Pro Rege saepe ; Pro Patria Semper où se fait entendre un sacré coffre]

Sara se jeta carrément sur son lit de camps, espérant prendre un peu de repos avant de repartir à la recherche d'autres blessés. Mais il était dit que le saint chargé du dodo réparateur devait avoir d'autres chats à fouetter. La blonde avait beau essayé toutes les positions : sur le dos, le côté, la tête sous l'oreiller, sur le ventre, à l'envers, à l'endroit, etc. Non, vraiment, le sommeil ne venait pas. Poussant un borborygme rageur, elle se leva et se dirigea vers sa malle pour prendre son nécessaire à écrire. Si elle ne pouvait pas dormir, autant faire avancer son travail héraldique.

Tout va bien, Donà ? demanda Amar en passant sa tête par l'entrée de la tente. J'ai entendu un grognement animal très suspect.

Le sourcil droit de la Peste de Lescure se leva de 15°.

Interlude : chers lecteurs, j'attire votre attention sur le fait qu'il faut différencier ce levé de sourcil du levé à 45° qui ne peut être fait que par une race à oreilles pointues dotée d'une logique imparable. Fin de l'interlude, revenons à la blonde.

Grognement ? Il me traite de ... Il plaisante ! Non mais c'est qu'il serait sérieux, l'animal, pensa Sara en observant le visage impassible de son homme de garde.
Sous le coup de l'énervement, elle pensa à haute voix :
Berhooz, tu me paieras cher pour m'avoir collé ces deux pinces sans rire aux fesses. Dès que je serais rentrée à Toulouse, je raserais ta barbe jusqu'au dernier poil avec une vieille lame rouillée, espèce de vieux singe perse ! Foi de Lescure !

Vous dites ? Je n'ai pas très bien compris.
redemanda tranquillement Amar.

Regard suspicieux de la blonde. Ah il veut jouer à ce jeu ! D'un geste montrant l'intérieur de la tente, elle lui répondit :
J'ai juste dit que, comme tu peux le constater, je suis seule dans cette tente. Au fait, puisque tu es là, tout se déroule bien au marché du coeur ?

Oui, Donà, tout est en place. Je vous communiquerais, comme vous me l'avez demandé, le signalement des acheteurs.


C'est bien, Amar. C'est très important. J'en ai besoin pour dessiner la tête des bourgeois spéculateurs qui oseraient retirer le pain destiné aux paysans. Je veux que tous voient et contemplent ces vautours qui n'hésitent pas à foncer sur toute possibilité de bénéfice, même au détriment de ceux qu'ils ont promis de protéger.

Oui, Donà, je le sais. Vous nous l'avez assez rabâché depuis quelques jours pour que nous l'oublions, Kémar et moi.


Ne pas relever, cela ne sert à rien, il n'en fera que selon son fichu code d'honneur se disait Sara.
C'est parfait, je n'ai pas à ...

Loin de là, un "HANNNNNNNNNN !" résonna. Est-ce un animal pris au piège ? Est-ce un blessé attendant de l'aide ? Non. C'est ... rien, vu que la blonde était trop loin pour reconnaître le cri de souffrance d'un natou en détresse.

Tu n'as rien entendu, Amar ? demanda la blonde intriguée.

Amar resta silencieux un moment avant de lui répondre :
je n'entend que les cliquetis des sabots d'un cheval, le crissement d'une lame que l'on aiguise, le braillement d'un sergent qui passe en revue sa bleusaille, le bruit ...

Bon, ça va, j'ai compris. coupa la blonde. Encore un autre de ses bourdonnements que je n'arrête pas d'entendre en ce moment. Et elle rajouta rapidement : non, je suis saine d'esprit, je n'entend pas des voix dans la tête !

Si vous le dites, Donà. Je ne suis pas là pour vous contredire.

Préférant ne pas se laisser entrainer dans une discussion sans fin avec Amar, elle changea de sujet.

Amar, j'ai une autre mission à te confier. J'escomptais retrouver l'ancien Coms de Tolosa ici afin de discuter de quelques affaires toulousaines. Mais je n'ai pas vu la moindre chevelure blonde se rapprochant de loin ou de près à la sienne pendant nos déambulations arlésiennes.
Si je ne peux pas venir à lui, il viendra à moi. Pars, Amar, me retrouver le Vescoms de Rabat et ramènes le moi.

Oui, Donà, ce sera fait selon votre volonté
répondit Amar en la saluant à la mode perse.

Amar, j'allais oublié ... de préférence en un seul morceau et bien vivant, le Vescoms, compris ?

Le visage de l'homme de garde n'afficha aucune émotion. Le regardant s'éloigner, Sara espérait que le tourbillonnement amoureux de sa nièce bien-aimée ne souffrira pas. Pour sa part, elle ne voudrait pas être à sa place quand Amar l'aura retrouvé.
Bah, s'il y a plainte de sa part, elle lui offrira de goûter à l'eau de vie qu'elle avait rapportée de Savoie. Sur cette pensée positive, la blonde revint à son courrier héraldique.

_________________

"Par la Sainte Boulasse, la Blonde vaincra !" - Donà de L'Escura, héraut de Toulouse, dicte Tolosa
Ecustiod
[Campement de Memento Mori]


Il le savait, la campagne allait être longue, et il espérait bien qu'au bout du compte il aurait la récompense promise. Une campagne d'usure, il n'aimait pas ça. Un ennui, terrible ennui, ne faire que manger, s'entrainer, se divertir. Et encore dans le meilleur des cas.

Il avait tout de même put faire quelques combats et entamer un tableau de chasse. A chaque victime correspondait une petite encoche sur un bracelet de bois grossier. Ne jamais les oublier, une vie est une vie, respecter son ennemi pour qu'il te respecte. Et puis le client tenait à ce qu'il se comporte correctement. Il ne fallait pas lui faire honte.

D'ailleurs il avait reçut une lettre, daté de plusieurs jours. Le messager avait eut du mal à passer les lignes, mais aussi à les trouver. Il décacheta avec précaution et lut la missive qui accompagnait un petit paquet.

Une fois fait, il la replia lentement, la mit dans sa poche et regarda ce qu'on lui envoyait. Il était apparemment temps de montrer les couleurs.


HANNNNNNNNNN !

Encore une attaque ? En plein jour ? Le jeune homme en doutait mais se rua sur son épée, courant en direction du cri. Il ne voulait pas rater une chance de justifier son salaire. Plus il était efficace, plus il pourrait demander à l'avenir.

Arrivant devant une tente ou quelques personnes s'amassaient déjà, il remarqua que le destin était parfois joueur. Il se trouvait devant la tente de la personne qu'il devait voir, et un cri inhumain en venait. Mort? Peut être. Ou alors il aurait tué quelqu'un.

Il passa la tête regardant à l'intérieur. Plusieurs femmes, un seul homme qui semblait souffrir mais pas un corps. Encore ces nobles gens et leur manière qui avait du se faire mal, une écharde ou un rat qui les auraient effrayé. Et c'était ça qu'il était censé servir, désespérant.


Je cherche le Vicomte de Rabat, jette un coup d'œil à la lettre rapidement en espérant ne pas se tromper dans la prononciation, Natale Adriano DARIO D’IBELIN. C'est bien ici?
_________________
Damekay
Alors que l’amie du Vicomte explique en gros ce qui se passe, la petite sorcière, elle se mordille la lèvre afin de ne pas rire … pas qu’elle ait peur que cela fasse mauvais genre, cela elle moque royalement mais bon … elle trouve que Natale souffre assez comme cela sans en plus en rire …
Faire semblant de rien … ne pas repenser au comique de la situation … ayant repris place, la Fleur noire croise les jambes, jette un coup d’œil dans les « appartements » puis attrapant le lien de sa chemise, elle enroule allègrement celui-ci autour de son doigt … bein oui elle a des petits tics la belle ! … un petit soupir, le bout de sa langue qu’elle passe entre ses lèvres entrouvertes, question de les humidifier un peu …

Tête qui se tourne vers le drap séparant les « appartements » du reste, sourcils qui se fronce alors que le bout de son nez remonte légèrement … un homme cette fois … elle ne fit par vraiment attention à la personne en elle-même car son regard fut tout de suite attiré par l’épée qu’elle aperçut par l’ouverture du drap … machinalement, la jeune femme se redressa et posa la main non pas sur le pommeau de la sienne mais sur le manche de la dague qu’elle dissimulait dans la manche de sa chemise … regard noir, froid …


Citation:
Natale Adriano DARIO D’IBELIN. C'est bien ici?


Petit grognement de la petite sorcière, lentement elle retire ses doigts du manche de sa dague … une personne venue pour tuer ne le ferait pas devant autant de témoin, à moins d’être totalement stupide … cet homme l’était-il ? Aucune idée mais finalement Kay reprend place tout en marmonnant entre ses dents ….

Tout le campement va défiler ou quoi ?

Oui bein c’est vrai … et dire qu’au départ elle avait mandée à Natale pour s’entretenir seule à seule avec lui quand il en aurait le temps … peut pas dire qu’elle ait vraiment de la chance là !
_________________
Iskander
[Provence, quelque part, à un certain moment, ... ou ailleurs]

Fichue saison ! On se croirait dans mon Hainaut natal ... un crachin, du brouillard ...

Ce satané canasson qui n'arrêtait de se gausser de moi ... et Aix ! Aix qui devait être à quelques lieues à peine ! Nous avancions depuis le lever du jour et toujours rien !

J'avais renoncé à trouver une excuse valable à mon absence ...

J'avançais vers l'ouest, plus ou moins ... enfin, je suivais la route et Bucéphale me suivait ... d'assez loin pour ne pas me mordre.

J'aurais donné n'importe quoi pour une pinte de bière. Mais ils ne savaient brasser que de la pisse d'âne dans ce pays, seule chose que je regrettais vraiment ... on comprenait sans aucun doute pourquoi ils préféraient le vin ...

J'avais passé des heures à me préparer à cette entrevue avec le lieutenant Ladoce ... et, maintenant, j'étais comme le dernier des troufions, à surtout espérer le brouet du soir, me pourléchant d'avance en pensant au goût de ce qui flotterait dans l'eau chaude ...

Ahhhh ... un poste de garde. Aix ne devait plus être loin. Dans la grisaille ambiante, on ne reconnaissait rien. Etrange comme elle peut tout changer...

Un petit signe de connivence au garde de faction. Oui oui, retour de mission avec mon bât ... rien à signaler, pas d'ennemi en vue, tout va pour le mieux ...

Je passai sans autre forme de procès, suivi de ma monture chargée ...

Que faire en premier lieu ? ... la Renarde. Trouver la Renarde. Manger, Ladoce, tout le reste viendra après.

J'arrêtai un soudard en chemin. Oui, la Dame de Beausoleil. Une belle femme, au regard clair et perçant ... oui, grognonne à ses heures ...
Une tente ? Que pouvait-elle bien faire dans une tente ?

Drôle d'accent ce garde. Il parlait presque comme par chez moi enfin, mon ancien chez moi ... un provençal d'adoption lui aussi ? Un petit salut gêné de part et d'autre ... je me retournai ... il me regardait ... petit signe amical ... il hausse les épaules et passe son chemin ...

Je me dirigeai vers la tente indiquée ... drôle d'armée ... je ne reconnaissais pas les blasons ... des nouveaux alliés sans doute.

Citation:
HANNNNNNNNNN !


[Je cite et en profite pour vous annoncer que cette tente va devenir vraiment très petite^^]

Bigre ... la tente ... voilà la raison ...

Je voulus me précipiter, mais Bucéphale, bien monté, m'attira vers un abreuvoir fréquenté par un destrier charmant ... Des gens courraient vers la tente, mais il ne semblait pas y avoir de rixe ...

Oui oui, sale rosse, te débarrasser de tout cela, et te donner assez de champ pour qu tu puisses boire tout ton saoûl ... non, je n'ai pas le temps de te bouchonner, si tu veux le séduire, ce sera par tes qualités et non par ton apparence ...

Il me jeta un regard mauvais ... je lui rendis un sourire méchant ... pour esquiver une ruade ...

La tente, vite ...

Diantre, il y avait du monde ... un guerrier, un noble, une Dame ... coup au coeur, une femme de la Nuit ... et Vero ... enfin ... voilà bien du monde à Aix !

Je souris à Vero ... incertain quant à la conduite à tenir ... me sentant tout à fait déplacé en ce lieu ...


On m'a dit que tu serais ici ... Je suis content de te revoir, Vero de Beausoleil.

(petits edits pour l'ortaugraffe)
Vero5
Une tête dépasse de la bâche leurs servant de mur privatif.

Natale Adriano DARIO D’IBELIN. C'est bien ici?

Petit grognement de sa compagne de banquet(te) qui semble fébrile et en humeur méfiante.
Tout le campement va défiler ou quoi ?
On dirait que oui...espérons que ce ne soit que le campement

Jette un coup d'œil sur Nat qui se recroqueville de douleur et qui semble plus que bien mal en point, s'en approche et passe lentement une main sur son front.


Qui le mande?Je ne suis pas sure que le moment soit idéal pour s'en enquérir sauf si vous avez des dons de guérisseur?


Jette un œil plutôt mauvais en direction du fâcheux qui pose la question, se décide à agir selon ses connaissances, sort sa fiole d'alcool de sardine, cadeau de Fragrance des tranchées de Gênes et en glisse deux gouttes dans le gosier de Nat en vitesse avant que la belle tigresse en décide autrement.

Lui souffle a mi voix ...


désolée c'est infecte...pire que la tisane de fenouil... ca des effets étrange ..mais d'ici peu ..la douleur va s'estomper un peu, pauvre petit mulot.

Rebouche en vitesse avant que la puanteur de l'élixir les abats tous.
Reprends sa toile imbibée et essaye de lui essuyer les rictus de douleurs qui semble le tarauder.


Mais faites quelque chose!

Relève les yeux, les gestes, la volonté de les voire agir retombe comme un soufflé. Ses yeux s'agrandissent, son cœur s'active, manque un battement, le sang lui monte brusquement à la tête, le monde tourne tourne tourne... apparition.. ombres, voile rouge...


Articule en silence
Je n'en demandais pas tant...

Iskander...est ce possible?

Vu l'encombrement de la tente, lui tends une main au dessus de la couche ou s'agite Nat, cherchant une confirmation de sa vison.

Aide moi!

_________________
Iskander
Aide moi

Je reste interloqué un moment ... le guerrier semble mal.

La femme de la Nuit ... non, cela ne vient pas d'elle.

Autre chose ... de plus pernicieux ... ne voit-elle pas ?

Aide moi ... echo ...

Je secoue la tête.


Je suis là. Je suis là.

Je l'aide à maîtriser le guerrier, en douceur ... puis lui lance un regard et ...

Que veux-tu que je fasse ?
See the RP information <<   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)