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[RP] Plus lentement, ils n'avanceraient pas

Miramaz
[Une petite tribu en vadrouille]

Une prunette blonde assise dans une étable, se réchauffant au milieu du peu de paille restant en cette fin d'hiver, profitant agréablement de la chaleur bovines. La sus-mentionnée se cachait ici depuis trois jours, profitant de la vieillesse du paysan qui ne faisait que de rapides passages en ce lieu, elle lui facilitait d'ailleurs la tâche en trayant ses vaches pour lui, et en ramassant une partie des œufs, il fallait bien qu'elle se nourrisse et surtout qu'elle fasse provision pour la mère et le petiot encore égarés en chemin.

Et oui, comme souvent Mira ne voyageait pas seule, elle accompagnait sa vieille amie et son fiston dans ce voyage vers la chaleur, voyage qui n'en finissait pas d'éloigner la jeunette -déjà plus si jeune- de sa Touraine natale. Partie de bon cœur aider celle qu'elle considérait comme sa mère, elle en était presque à regretter son amour pour la Norf, maudissant la faiblesse de ses protégés qui l'éloignait d'un amour plus masculin resté bien sagement chez lui. C'est donc trépignant de rage et d'agacement, qu'une fois de plus, elle avait attendu que les deux étourdis la rejoignent, puisqu' à leur habitude, ils s'étaient laissés distancés, sans doute attirés par une flasque d'un quelconque alcool local (pour la mère) ou par de nouveaux compagnons de jeu (pour le fiston).

Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, la belle amassait donc provisions et écus, jouant la fourmi pour les cigales qui l'accompagnaient, sentant bien que ce voyage était loin d'être fini et surtout bien loin d'avoir révélé toutes ses surprises. Entre échanges de pigeons et moment de repli au plus profond de ses souvenirs, la fifille avait l'âme mélancolique et attendait avec impatience les retrouvailles, le petiot étant capable à lui seul d'éloigner les sombres pensées et de ramener un sourire sur ce triste visage.

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Zoko ad eternam
Amberle.
[A la ramasse, pourquoi changer les bonnes habitudes ?]

A Bordeaux.


- Maman! Maman ! Y a un garde qui vient !
- Ah, oui.
- Pourquoi il vient ?
- *haussement d'épaules*

- M'man, j'ai peur.
- Mais arrête de trembler, il va pas nous faire de ... non mais! mais! MAIS JE VOUS PERMET PAS POV TYPE ! LÂCHEZ MOI TOUT D'SUITE ! A MOI LA GAAAAARDE !

- On accepte pas les clodos dans la ville, la gueuse.
- J'SUIS PAS UNE GUEUSE, RUFFIAN !
- C'est ca, c'est ca. Et ma mère, c'est le Pape.
- ...

La stupidité de la remarque laisse Amberle pantoise. En fond sonore, les pleurs de son bambin de 5 ans ne s'arrêtent pas, voire même, redoublent. La brune oscille entre un sentiment d'attendrissement devant sa démonstration d'amour et ... une certaine lassitude de voir son fils être si peureux.
Chaque chose en son temps. D'abord, le garde. Ensuite le rejeton.


- Si vous voulez jouer au plus débile, j'suis forte à ce jeu là. Pis votre phrase ne veut riiiien dire. Bien sur que votre mère n'est pas le Pape, puisque c'est une femme, et que les aristoteliciens ne mettront JAMAIS une femme au pouvoir. Ce qui démontre votre profonde connerie.
Alors maintenant, lâchez moi. J'ai faim, j'suis squelettique, vous allez me cassez en deux!


Hum. Assez mal joué pour le coup, que d'insulter le garde au lieu de le brosser dans le sens du poil. Celui ci choppe la brune par la taille, lui pince les fesses au passage -surement en represaille de sa verve- et l'embarque. Pour la jeter violemment au fond d'une cellule crasseuse. En taule.

Misère.
Foutez le gosse dehors, au moins!


[disoli, suite cette aprem'. PNJ acceptés pr aider la brune ^^]

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--- Rajoutez un "e" à AmberlE pleaze ---
Miramaz
[**plif plaf plouf..avance rapide dans le temps**]

Après les retrouvailles tant attendues à Mimizan, la petite troupe était repartie sur les chemins pour atteindre l'étape suivante, Dax la belle. Enfin ça c'est ce qui aurait du se passer si la Chance veillait sur le voyage de Mira et de ses acolytes, mais comme vous l'aurez compris la fifille voyageait avec Amb' et non en compagnie de la Bonne fortune ce qui explique la suite.

Comme une mauvaise habitude dont elle n'arrivait pas à se défaire, et pourtant ce n'était pas faute d'essayer, la prunette s'était retrouvée encore une fois seule dans une ville inconnue, la mère et sa progéniture ayant à nouveau disparus pendant le trajet. Cependant une bonne nouvelle l'attendait aux portes de la ville -non non pas Amb et Jules, comment voulez vous qu'ils aient trouvés le chemin seuls- mais un coursier à cheval qui lui jeta un pli au visage dès qu'elle eut décliner son identité aux gardiens des portes. De fort mauvaise humeur, elle ne put même pas passer son agacement sur le chevaucher, l'infâme ayant profité de l'instant de surprise pour s'enfuir à bride abattues. Le courrier fut malmené autant que possible sans le rendre illisible, pensant qu'il provenait d'un des représentants de l'autorité gasconne, il ne vint pas à l'idée de notre donzelle qu'une prévôt ne s'échinerait pas à lui envoyer un coursier personnel.

La lettre fut finalement lue, et au terme de ceci c'est une Mira méconnaissable, tenant difficilement debout, qui passa le guet pleine d'entrain. Par quel miracle avait elle soudain retrouvé sa joie de vivre légendaire? Seule des nouvelles de l'aimé pouvait faire cet effet là, si l'on ne peut révéler la teneur du message, sachez juste qu'il était au delà des attentes de la belle, qui donc en était revigorée pour au moins une bonne paire de jours.

Finissant tout de même par se rappeler qu'elle avait des moutons égarés à ramener à la bergerie, elle s'attela à la tache: cette fois-ci ni courrier envoyé, ni trépignement enragé, l'impatiente avait de plus agréable pensées. N'ayant plus de temps à gaspiller en actes inutiles, parcourant Dax à pas pressés, elle réussit à obtenir le prêt d'une corde et quelques fioles d'un alcool local quelconque. Ainsi armée, elle reprit le chemin en sens inverse, de Dax à Mimizan donc, elle avançait lentement agitant les fioles, tout en appelant d'une voix la plus attirante possible:


Ambounette un peu de pruUune? ou un peu de poiiire peut être?

Jules mon petit viens j'ai un cadeau pour toi, un beau et grand cadeau..


Les résultats n'étant guère satisfaisants et midi approchant, la Mirette se laissa tomber au milieu du chemin, à mi-distance des deux villes à peu de choses près, un peu lasse à tel point que même la descente d'une des flasques et le repas composé de maïs séché ne purent lui remettre assez de baume au cœur. Scrutant le chemin, s'attendant à voir surgir à tout moment Amb' ou son fiston, elle devait lutter pour garder les yeux ouverts, la fatigue et l'ivresse la faisait somnoler. Combat perdu d'avance, quelques instants plus tard elle s'endormait là, roulée dans ses vieilles frusques, ne ressentant ni l'humidité de la terre boueuse, ni la fraîcheur de cette journée d'hiver.
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Zoko ad eternam
Trivia
Et c'est ballot, c'est pas la bonne personne qui se pointe.
Dax la belle aux eaux dormantes l'a achevée, faut dire, fait renoncer à ses efforts de sociabilité, à l'anomique. Non parce qu'il faut s'accrocher, quand on propose de faire un bal qui se retrouve soumis à autorisation du bourgmestre qui autorise -déjà ça de gagné- mais -aïe, un "mais"- à condition que le conseiller à l'animation s'en charge. Sauf qu'à Dax, ils ont pas de conseiller à l'animation.
Et pas de conseiller, pas de bal, le truc rageant..
Puis le pompon, un tavernier des bas-fonds qui lui dit de se barrer, et un silence morbide dans lesdits bas-fonds par la suite.. ben oui, y a de quoi contrarier.


Et puis d'abord, m'en fiche, j'ai pas besoin de faire un bal, hein, je danse quand je veux et si je veux, et en plus ben là je veux pas, c'était juste pour faire un truc pas banal, et puis bon, si ça veut pas ça veut pas, je vais pas...

Laissons de côté les évènements inhabituels pour en reprendre ceux qui jalonnent son quotidien et la cantonnent dans sa poisse.
C'est à dire, allons gaiement se faire rosser sur un nœud. Quoique gaiement est peut-être exagéré, la jeune fille ayant un peu de mal pour se montrer démonstrative. Résolument, c'est mieux, voilà.
Trivia se rend donc résolument sur un nœud en vue d'attaquer les passants, et, comme neuf fois sur dix depuis quelques mois, se prendre une raclée. Quoique là encore rien n'est joué, après tout, le cavalier d'un cheval au nom bizarre, l'Hydre, là, elle l'avait bien maté deux fois de suite vers Bordeaux.
Signe que sa chance au combat commence à s'améliorer. Ou son habileté. Ou le fait de manger de la bidoche qui lui donne suffisamment de graisse pour ne pas s'envoler au moindre coup de vent, sûrement ça -par "suffisamment", on entend le minimum syndical chez tout être humain normalement constitué, mais quand on ressemble à une brindille de bois sec miniature avec des trucs qui piquent ou tapent au bout des doigts, la normalité, elle peut repasser -je tiens à signaler que la brindille, comme tout tronc d'arbre qui se respecte, a tout de même quelques protubérances noueuses et quelques formes qui la jalonnent. En tout cas, si on regarde le ratio taille/poids, la pucelle est vachement féminine -mettons bonnet A- .

Enfin, elle arrive dans un endroit propice pour se planquer et attendre l'innocent péquenot qui se mettrait en tête de rendre visite à sa mère-grand de Mimizan en cure thermale, par exemple.
Soudain, dans la boue à côté des buissons, quelque chose lui attire l'œil. Par terre, là.. quelqu'un a balancé des bouts de tissus multicolores en un gros paquet -pour du tissu, s'entend-. S'approchant un peu, elle touche un ourlet du bout du doigt.. vêtement qui semble vieux, mais de bonne qualité.


Quand même, les gens, ils sont pas bien malins, et ils doivent avoir de l'argent à jeter par les fenêtres pour faire ce genre de choses. Moi je dis, ben ils sont tous cinglés de toute façon.

Non mais c'est vrai, quel être sain d'esprit irait laisser des affaires dans la nature comme ça ? Bon, quoiqu'il en soit, elle devrait en tirer un bon prix si elle vend ça à un chiffonnier, peut-être de quoi s'acheter quelques jours de nourriture.
Et c'est toujours de manière aussi déterminée qu'elle empoigne le paquet en vue de le balancer sur ses épaules.

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Amberle.
Splaf. Avancée rapide des derniers évènements.
On passe sur l'échappée de prison, le vol des clefs du geôlier, le slalom vitesse grand V dans Bordeaux, la course folle pour échapper aux gardes, les échoppes renversées pour gagner du terrain, les grimaces et pieds de nez executés avec grace par le petit, la perte de Mira, leur déroute dans la Teste sur la route à suivre, leur flemme de reprendre de suite les sentiers, les lettres incendiaires de Mira-qui commençait à perdre patience-, les beuveries de la brune en taverne partout où elle passait, les chouinements du gamin, les vols de nourriture, et puis et puis .. la pancarte.


Oh ben ca alors !
On y est !


"Dax-la-belle" qu'il était marqué, à l'entrée du village, chouettement gravé dans le bois. Un peu comme dans les western', sauf qu'ici, y a pas de vautours qui rodent dans le ciel.
Ca y est, elle va pouvoir se faire engueuler par sa compagne de route. Et bien encore. Amberle soupire d'avance, et se prépare à se mettre en mode "acquiescement total et je-m'en-foutisme extrême".


Elle est où nounou ?
Je ne sais pas. On va l'attendre dans l'auberge.

Laquelle.
Celle qui te plait le plus.


Môme qui met le doigt dans sa bouche, très soucieux de la réponse qu'il va fournir, avant de désigner un bâtiment de l'index -la mairie-


Celle là, elle est zolie !
Oui, sauf que l'on ne peut pas dormir dedans. Quoique, il doit y avoir une cave à vin planquée ... Allez, on trace, tu verras, on sera mieux dans un vrai lit!

Non.
T'as pas le choix bonhomme, je t'embarque avec moi.

OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN

Trainant son rejeton par le col, Amberle l'emmena de force ailleurs, dans une VRAIE auberge, avec un tavernier, des bières, toussa toussa.
Dites moi, mon brave, vous auriez pas vu passer une minette, à l'accent "norf" ? Fausse blonde, jeune, étrangère ?
Oh vous savez, moi, les gens... Ils font ce qu'ils veulent!
Quelques piécettes vous rafraichiront la mémoire ?
L'oeil du tenancier s'illumine d'un coup. Hinhin. Comme de par hasard.

Maintenant que vous le dites ...
Si. Elle a quitté la ville aux aurores.

HEIN ?! NORF DE NORF. Quelle direction ?
Pour que vous me hurliez encore dessus ? Démerdez vous!
Une piece d'argent en plus ?

... Vers Mimizan.

Mine défaite, Amberle ressort du bâtiment, perplexe sur la suite des évènements. Pourquoi diable sa blondinette est elle partie ? La Zoko qui la rappelle ? Son grand amour a un problème ? Elle a un problème ?
Gni.

En vraie indécise, la brune tire à pile ou face. Pile, elle reste, face, elle la suit à la trace. La pièce est lancée, tourne dans l'air, et réceptionnée ..
Pile. Ca ne l'emballe pas des masses, la brune, mais elle se résigne à son sort.

D'accord.
Jules, viens avec moi. Le gr.. le monsieur va nous montrer la chambre. Apres t'iras jouer dans la ville.

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--- Rajoutez un "e" à AmberlE pleaze ---
Miramaz
Allongée au sol, elle dormait du sommeil du juste, haillons lui couvrant le visage sans qu'elle s'en rende compte, l'épée coincée sous elle, attachée à sa ceinture, faut dire qu'elle ne s'attend à rien de désagréable. Les chemins, elle en a l'habitude, c'est même devenu sa fierté de toujours échapper aux ennuis, et comme fierté et prudence ne font pas bon ménage, elle n'est absolument pas parée à ce qui suit.

Perdue au pays des songes la fausse blondinette ne réagit pas immédiatement à son empoignade, la secousse ne dépareille pas vraiment au milieu de sa longue cavalcade pour rejoindre la Zoko, dans son rêve elle chevauchait pour rejoindre la troupe, ravie après un éloignement si long. Ce n'est que quand elle se sent soulever du sol qu'elle reprend lentement conscience.


Hum..braillard..moi dormir..vous cherchais partout..

Lente émergence de la prunette, et questions qui finisse par affluer, depuis quand le ptiot pouvait la soulever? puis pourquoi elle entendait pas la Norf jacasser? Un oeil qui s'ouvre, vite refermé devant l'image qu'elle entrevoit, puis les les deux paupières que se relèvent, bouche qui bée devant l'étrange vision. Entre les plis du tissus, elle aperçoit un visage légèrement plus féminin que celui du mioche et d'aspect plus juvénile que celui de la mère, visage inconnu mais ça n'effraie pas plus que ça la Mirette. La surprise passée sa défense se prépare, celle qu'elle utilise toujours en premier, la curiosité. Et la voix beaucoup moins pâteuse, écartant les mains de l'inconnue, la voilà qui entame la discussion:

'Jour, merci d'm'avoir réveillée, pas très prudent d'ma part de dormir là, on sait jamais qui pourrait passer non?

Epaules qui se délassent, dos qui s'étire, elle s'asseoit, observant un peu plus la jeune femme, maigrelette, peu de formes visibles, visage marqué, doit pas attirer grand mâle la donzelle, un peu plus rassurée par cette inspection, Mira profite de cette présence humaine pour avancer dans ses recherches, sur un ton enjouée -nan mais vraiment le danger elle connait pas- elle reprend donc:

z'auriez pas vu une vieille pie toute maigre marchant avec une poule mouillée? j'les cherche et savent pas que j'suis là, j'voudrais pas les avoir raté. ah et moi c'est Mira.

Et là voici qui tend la main à la jeunette, non pas pour la saluer en serrant la main mais pour qu'elle l'aide à se lever, la terre est basse et les articulations un peu crispées par l'humidité.L'autre main s'appuyant sur l'épée pour avoir un peu plus de facilités, et c'est là que ça fait tilt dans l'esprit de la mercenaire, qu'est-ce que dirait le borgne s'il la voyait ainsi, souriant et jacassant avec une inconnue, au milieu d'un chemin, inconnue qui avait posée les mains sur elle sans qu'on sache trop pourquoi finalement. Et la main tendue de regagner le pommeau de l'épée, la prunette se redressant sans aide, un air sanguinaire -ou pas- s'affichant sur son visage, regard noir, lèvres retroussées en un sourire qu'elle veut effrayant:

Puis d'abord, z'êtes qui vous? et pourquoi vous vouliez me lever?
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Zoko ad eternam
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