[RP] Courrier du Baron d'Arquian

Au duché de Bourgogne, aux bourguignons, Duchesse,

De grands malheurs nous affligent. Peu après la prise de Mâcon par des mercenaires parfaitement informés, voici que la capitale de nos frères comtois tombe à son tour aux mains de pilleurs. C'est un désastre tel que les mots manquent pour le décrire. Les fumées de Mâcon et de Dole se joignent dans le ciel pour former un nuage funeste.

Le spectre étend son ombre. Par une politique bien calculée, il envoie ses troupes dévaster nos places fortes, tout en se gardant d'apparaître en pleine lumière. N'y voyez pas de hasard, encore moins de la folie! Les moyens ne manquent pas à nos ennemis pour accomplir leurs sombres desseins. Ils contrôlent tout, de l'exécution à la punition.
N'espérez pas que la main gauche, qui tient la balance, frappe la main droite, qui tient le glaive: elles font partie du même corps, sont activées par la même intelligence. La balance devient alors un bouclier, et le glaive une épée pour défendre les criminels.

Nous voilà affaiblis, partout les pilleurs allument des feux et brûlent nos richesses. Cependant, prenez garde à ceux qui offrent leur protection, surtout s'ils se prétendent investis d'une autorité suprême: le pire remède au désordre est la tyrannie.

Notre principale alliance chancelle sous le poids des épreuves. Si nos ennemis parviennent à la briser, la Franche-Comté sera écrasée et la Bourgogne sous tutelle. La division, l'isolement menace. Notre pays, autrefois fier et grand, ne sera plus qu'un bout de territoire que les loups déchireront à belles dents. Nous devrons être dociles ou mourir.

Ma conclusion est simple:
Tuez Eikorc, tuez Kilia. Mes voeux vous accompagnent.


Theognis d'Arquian

Au baron d’Arquian, puisse le très haut avoir pitié de son ignorance.

Nous constatons avec un peu d’étonnement que notre troupe, d’après vos dires, serait impliquée voir coupable de l’attaque sur la ville, ô combien insignifiante à nos yeux, qu’est Macon.

Le duché de Bourgogne doit surement se souvenir de notre précédente attaque, nous sommes peiné qu'un triste baron sans envergure nous mette sur le dos une attaque digne de batards sans abris
Pourtant il est connu que la zoko vient toujours en armée, prete à en découdre avec les forces ennemies...nous remarquons que vous ne connaissez vraiment pas votre sujet…Peut etre à l'époque, etiez vous planqué dans votre domaine...tellement paralysé de peur qu'il vous etait impossible de sortir de vos latrines.
Enfin..nous en demandons peut être trop…pourquoi demander au cleb’s du Baron Namaycush de faire preuve d’un intellect qui n’appartient qu’à nous autres humains.

Toujours est-il que nous prenons ces accusations comme une insulte. Par conséquent nous allons devoir réfléchir à comment vous infliger une belle punition, dont nous seuls avons le secret…Promis, nous ne nous attaquerons pas à votre virilité, nous savons que vous êtes déjà bien démuni sur ce point.

Pour avoir demandé la mort d'un des chefs de notre compagnie, pour avoir aussi demandé la mort de notre amie la duchesse Kilia et enfin pour avoir porté la honte sur notre troupe en nous designant coupables de ce qui est arrivé à la ville de Macon, nous vous demandons :

- Des excuses publiques de votre part

- Un dédommagement qui s’élèvera à quelques centaines d’écus...

Si l'un de ces termes n'est pas respecté, vous et votre petite troupe serez considérés comme ennemis de notre compagnie, avec tout les risques que cela implique.

Sachez que la vipère ne laisse de répit à sa proie qu’après l’avoir dévorée.

Salutations,

Maleus Ewen d’Assay & Eikorc de Nerra, maitres de la compagnie de mercenaires Zoko ad Eternam.

Aux mercenaires de la Zoko,

Laissez à l'Enfer l'éternité pour juger vos âmes.

Le mensonge est l'allié naturel de la complicité de crime. Si la Pair de France Kilia est votre grande amie, alors je comprends mieux pourquoi vos mensonges sont aussi grands. A croire que sa position vous donne de la hauteur: il n'en est rien, jamais un cheval ne montera son maître.

Le mode opératoire de la Zoko, je le connais: donnez-nous de l'argent, donnez-nous des ordres. La discrétion aussi se paye. Le silence est d'or, n'est ce pas? Surtout quand il forme alliage avec le secret d'État.

Je me doute que les services du Roy seraient ravis de se débarrasser de moi. Ils trouvent en vous les auxiliaires parfaits pour leurs basses besognes. En retour, ils vous offrent l'impunité d'une justice aux ordres.
Mais je tiens à la vie moins qu'à mon duché, et je sais que je suis une proie facile pour vos crocs d'acier. Au cœur des forêts bourguignonnes, ma tombe est prête. Où seront les vôtres? Un caniveau suffira, probablement.

Puisse la Bourgogne vous chasser de ces terres, à Mâcon et à Dole!

Théognis d'Arquian,