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Parladou de Prouvènço - La gargote provençale : [RP]Memento Mori à la Croque Cigale

Sofio
Quand d'un seul coup son regard n'est plus pur

L’un deux s’appelait Lelmax…il était mon filleul !

Il se nommait lel, il était toute sa vie, il fut toute sa perte, il se nommait lel, elle aurait donné sa vie pour lui, il a brisé la sienne.


Quelques pensées d'un capi en survolte, un regard long et appuyé, un nom qui a fusé pour lui arracher le cœur déjà en torture, le grand vide, est en elle, un profond désarroi qui la prend, comme le gouffre d'un puits elle tombe, une chute n'allant plus finir, pour ne laisser place au sol qu'a son autre moi.

Une autre..... finie les sourires de connivences, finie la dentelle et le charme ce soir ce sera, la lueur des flammes et du fer, pour lui..malgré que tout son corps le réclame, ses poings se serrent de ne pas l'avoir tué elle même.

Quand certains réclament le sang comme la louve ses petits, elle ne désire que le vide, aller retrouver un instant ses amis de la route en leur taverne de fortune.

De dehors déjà quelques bruits de godets et de rires joyeux, les hommes trinquent ce soir c'est la soirée de l'ivresse.[/i]

Bastonnnnnnnnnnnnnn


Nouveau cri de guerre, il tonne fort , il pète et il est facile a retenir quand l'esprit est embué, elle entre et pousse son cri a elle, Restez groupiiiirr

Quelques godets, quelques plans nocturnes déjà plus rien a boire, il faut qu'elle alimente la taverne, mais avec la garce de mairesse rien a faire, alors elle tripote dans sa poche le cailloux de lel depuis tout a l'heure, il est la seule chose qu'il lui reste de lui, son unique héritage, il ne le quittait jamais, en lui donnant il lui avait dit il prendra soin de toi, elle hésite, mais se dit que faut être fou pour acheter un cailloux 40 écus, cela alimentera sa taverne le temps de la transaction, puis elle le récupèrera bien vite, le temps juste d'acheter quelques bieres, vla le cailloux est mis et la............

NON NON NON pas ca.........

Son cri est déchirant, elle en tremble a envie de s'écrouler d'un coup plus rien maintenant plus rien de lui, son odeur sa peau ce cailloux était lui encore un peu.


Citation:
11-02-2010 19:10 : Vous avez vendu à Vivivivi 1 caillou pour 40,00 écus.
11-02-2010 19:10 : Vous n'avez pas réussi à acheter 1 cailloux pour 40,00 écus .


La rage, la peine, que on rase, que on brule ce village qu'importe que pour eux la vie s'arrête, soif elle a spadasse ce soir elle est une autre.....

_________________
Natale
[Arles, la boucle est bouclée]
La trop fière citée qu’il avait défendu naguère en passant derrière les lignes ennemies, aujourd’hui il devait la prendre et, comble des combles avec certains de ses anciens ennemis.
Oui il faudrait qu’il passe dire le bonjorn au camp languedocien tantôt.
Arles, c’est d’abord et avant tout sa bibine ! Il faisait grand soif en effet. Malheureusement il ne s’était point aventuré du côté de « La Gniole’ » il devrait en parler d’abord à qui de droit…
Arles c’est également quelques pièces de viande que l’ancien bouché, par inadvertance, à réussi à sauver du massacre.
Arles c’est toujours sa bière, mais également des retrouvailles et des rencontres. Sasto !
Et cette dragonne… fichtre la revoilà !


Heu… Heu, bhé. Le vicomte toulousain rouge comme une pivoine se met à nouveau à bredouiller parbleu. Alors prit au dépourvu il ne parle que dans la langue de ses ancêtres, ça les fait toujours craquer de toute façon.
Si ! Si signorina*. [*Oui ! oui mademoiselle]
*Ensorceleuse va !*
_________________
Cathycat


[Aux abords d'Arles, un nouveau tournant ...]

Elle était en Provence depuis deux jours, seule, ne sachant trop où aller ni que faire. La Provence était vaste, où et comment allait-elle le retrouver ?
Elle se risqua en ville, sachant le climat tendu, elle évitait d'y rester trop longtemps préférant, le calme à l'extérieur de la ville, quelques balades sur le port pour profiter de la mer. Doucement, la pression accumulée les jours derniers s'estompait, les soucis de ses responsabilités étaient derrière elle. Peu à peu, la fleur étiolée qu'elle était, reprenait vigueur.
Elle avait établi son camp de fortune à l'extérieur de la ville, ayant trouvé refuge dans une vieille bergerie à quelques lieues.

Au petit matin du 11 février, elle fut réveillée par le bruits des sabots, le cliquetis des armes, signe d'artillerie lourde, les cris des hommes. Doucement elle sort la tête et regarde le cortège passer, une armée. Une armée battant pavillon du Limousin. Un fin sourire étire les lèvres de la belle, IL était là parmi tous ses hommes et ses femmes. Elle suivit du regard le long convoi, elle irait les rejoindre plus tard, une fois le camp dressé.

C'est ce qu'elle fit en cours de matinée, une fois ses propres affaires réunies, son cheval sellé, elle arriva près de campement, juchée sur son cheval, les azurs pétillants de voir toute cette vie devant elle, ces hommes, ces femmes, tout ce monde grouillant et plein de vie dans la joie et la bonne humeur.
S'approchant un peu plus, elle héla un soldat.

B'jour sieur,

Dites moi je cherche le Baron d'Arquian, vous pourriez me dire où je peux le trouver ?


Par ici ma p'tite dame. Voyez l'étendard là-bas avec le dragon ? Bah vous le trouverez là.

Elle le remercia et le salua d'un signe de tête, pressant les flancs de son alezan pour rejoindre les tentes indiquées. Un peu stressée, la brunette arriva devant la tente la plus grande de ce coin du campement. Droite comme un i sur son hongre, elle resta un moment à balayer les lieux du regard à la recherche du visage familier.

_________________

La vie est l'expression d'un constant désir : personne n'est jamais satisfait. (Charlie Chaplin)
Fl0rentin
[Une soirée, non non ! LA soirée]

La nuit venait de tomber, à travers les nuages clairsemés on pouvait apercevoir les étoiles ainsi que la lune ce qui donnait une légère teinte pâle au campement. Le jeune homme était là prés du feu. Il était seul et avait les yeux rivé sur les flammes.
Alors que l’espoir de pouvoir la voir se soir s’amenuisé, un léger froissement d’air le tira de sa rêverie. Il leva la tête vers la personne qui venait d’arriver et un sourire se dessina sur ses lèvres….Nadaelle.
A ce moment, la soirée prit un tout autre sens. Cette soirée allé montrer un Florentin tout autre, certains même serait incapable de reconnaître l’ancien lieutenant de l’Ost Gascon.


Bonsoir

Ce premier mot, tout à fait anodin marqué le début d’une conversation que le dragon n’aurait manqué pour rien au monde. Pendant un bon bout de temps les deux personnes parlèrent d’eux. Chacun racontant son passé. La conversation était ponctuée de sourire et de regard qui en disait long sur les sentiments de deux. Fl0rentin apprit que les efforts de Nadaelle on été spectaculaires et impressionnants. Devant tant de cécité la jeune femme avait tout fait depuis le Languedoc pour attirer l’attention du jeune intrépide mais jusqu'à hier rien à faire.

Fl0rentin ne voyait rien, ne comprenait rien… il était complètement à coté de la plaque. Timidité ? Maladresse ?.... peut être un peu de ça et d’autre chose à la fois. Mais ce soir le jeune homme avait compris notamment grâce aux allusions plus qu’incessante de ses amis avant-hier soir autour de ce même feu. Alors qu’au fil de la discussion et des regards passionnés les sentiments se faisait plus claire. Il ne pouvait plus le nié, sa présence avec elle lui apportait du bonheur comme il en avait jamais reçu au par avant….

Se laissant aller par cette douce ivresse, le dragon se rapprocha, se pencha sur son visage et l’embrassa délicatement. Un peu crispé il se détendit quand elle répondit à son baiser. Ca y est il avait oublié tout ce qui l’entouré : les tentes, les bruits des armes, les cris d’ordres qui retentissaient dans le cas, la guerre, la Provence… à cet instant tout ça était loin de lui ne voyant que son sourire illuminer son magnifique visage.

Pour tous les deux, le moment était inoubliable. Fl0rentin avait du mal à imaginer que cette rencontre était le fruit du hasard. La nuit était bien avancé, l’heure des combats approché et tout deux ils restèrent un moment enlacé prés du feu à ne pensant à rien d’autre qu’a la nouvelle vie qui s’offrait si généreusement à eux.
Il n’aurait pas été à l’aube d’une bataille. Fl0rentin aurait capable de pas bouger et de rester là toute la nuit à profiter du moment mais malheureusement la guerre reprenait le dessus. C’était le moment de se séparer pour la nuit. Un moment que fl0rentin n’aurait jamais cru aussi compliqué. Il la raccompagna jusqu'à sa tente et après une éternelle étreinte ils se séparèrent.

En repartant en direction de sa tente, le jeune homme avait presque envie de chanter et de sauter dans les aires tellement qu’il était heureux. Cette nuit là Fl0rentin trouva difficilement le sommeil.


[A l’attaque !!!]


La nuit avait été courte même très courte. Au premier bruit d’agitation venant de l’extérieur. Fl0rentin s’équipa et sorti de sa tente. En sortant il salua les dragons puis il se dirigea vers les rangées de tente qui se trouvaient un peu plus loin vers sa droite. Arrivant devant la tente de Nadaelle, il ralentit. Une fois devant il leva sans faire trop de bruit le rabattement de tissu et entra. Il resta un petit moment sans bouger pour que ses yeux s’habituent à la pénombre. Puis il s’accroupi auprès d’elle. Elle était encore légèrement endormi, il lui caressa le visage jusqu'à qu’elle ouvre les yeux. Elle se redressa et il lui sourit. Il lui laissa le temps de reprendre ses esprits et il l’embrassa. Sans dire mot il lui désigna le baquet d’eau chaude pour son bain qu’il avait fait préparer.

Bon je suis désolé ne peux pas rester plus longtemps, il faut que je rejoigne le reste des dragons afin de prendre les ordres pour l’assaut. On se verra après.

Il lui sourit et l’embrassa de nouveau puis après un ultime regard il quitta la tente. Puis couru en direction d’où il venait précédemment. Fl0rentin arriva alors que les Dragons étaient entrain de monter sur leurs chevaux il s’empressa de faire de même et il se joignît à eux pour écouter les instructions du baron.

Après un vacarme incessant et des personnes qui cours dans tous les sens à n’en plus finir. L’armée était enfin prête pour l’assaut. Du haut de son cheval, il essaya de repérer Nadaelle. Ce n’était pas facile de distingué qui que ce soit dans ce regroupement d’armures, casques, épée. Il crut l’apercevoir vers sa gauche mais il n’en était pas totalement sur. Pour la première fois il avait réellement peur d’aller au combat. Bien sur dans n’importe quel combat, il y a toujours un point de crainte mais là, ces peurs étaient plus nettes. Il ne fallait pas se laisser déconcentrer, il essaya de faire un vide dans sa tête non sans mal.

L’attaque fut donnée et à ce moment un rugissement impressionnant se fit ressentir dans les rangs. La première vague d’attaque permis d’ouvrir la porte de la ville. Maintenant que la brèche était faite il ne restait plus qu’a foncé et tuer tous les provençaux sur le passage. Avec le reste des dragons fl0rentin s’engouffra sous le porche d’entrer et arriva dans la rue principale de la ville. Autour de lui de nombreux provençaux faisaient tout pour protéger leurs maisons. Sans le moindre état d’âme le jeune dragon frappa sur tout ce qui venait sur lui.

Tout à coup une femme armée d’une épée sauta devant sa monture. Le cheval se cabra et le jeune homme sauta de son cheval pour éviter de se faire écraser par sa propre monture. Il se redressa aussi vite et fonça droit sur la femme. Il prit son épée à deux mains et l’abattit en direction de sa tête, la femme bloqua l’attaque avec son épée mais elle la lâcha du fait de la force que le dragon avait mis dans son attaque. La femme fut déséquilibrée et fl0rentin en profita pour la frapper de nouveau mais cette fois ci, elle ne put se défendre et s’écroula par terre. Aussitôt Fl0rentin chercha le géant du regard.


Tiens ça, ça me fait 2 points !

Citation:
12-02-2010 04:07 : Vous avez frappé Sucetteaunutella. Ce coup l'a probablement tué.


Le sourire au lèvre, le jeune homme continua de se battre. Les provençaux résisté bien et mes troupes menés par namay gagné du terrain et la ville n'allait pas tarder à être à leur merci . Fl0rentin jeta un regard vite fait autour de lui pour voir comment se débrouillé ses amis et pour l’instant ça semblait aller. Plus tard dans la bataille une autre personne tenta de le désarmée, cette fois ci le jeune homme l’avait vu venir et il lui assena un coup d’épée dans les cotes, la personne tomba aussitôt.

Ah ah deux autre points !!!

Citation:
12-02-2010 04:07 : Vous avez frappé Marixaly. Ce coup l'a probablement tué.


Tout à coup alors que le combat était moins intense. Le visage de Nadaelle lui revint à l’esprit. Aussitôt paniqué le jeune homme essaya de la chercher du regard. Il se fraya un chemin parmi les combattants. Il essaya de la distingué parmi la foule de soldat réunit au niveau des remparts, mais rien à faire, il n’arrivait pas à la retrouver. L’angoisse l’envahit tout à coup. Autour de lui des corps gisaient sur le pavé de la grande rue. Il n’osait pas regarder leur visage et détourna le regard du sol. Il continua donc de chercher nadaelle parmi les personnes qui se battaient….
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Gorborenne
[Arles, journée du dix Février] "Le Voleur de Pain", Acte I,IV

Sorti en courant de la boulangerie, ce n'est pas sans peine que le Géant retraverse la ville en sens inverse. Il en entend les patrouilles fuser de gauche à droite dans les rues, les compagnies se presser vers les murailles. Bientôt raisonneront les tambours de la bataille...... Ravitaillement sur le dos, le Chauve se faufile, s'arrête au fond d'une ruelle pour lire le message amené à la faufile par le furtif.... et y répondre

Citation:

Le Brac,

Qu'est-ce qu'on chasse pas ces jours-ci?

La pitance arrive, pour la brune, si l'hameçon est mordu, tu l'auras ce soir qui t'attendra sur le rempart...........

Je vous retrouve dans la journée.

le Glabre





[Arles, quartier du vieux port, le même jour]

Avançant toujours de zone d'ombre en zone d'ombre, le Géant progresse lentement en direction des quais. Par dessus les toits, les mâts qu'il voit dépasser sont comme une invite au voyage, à l'aventure, à voguer sur la mer et non le sang..... Une pensée pour sa douce qui l'attend..... Un jour, oui, il partirons sous le vent, entre le ciel et l'océan......

Une patrouille de maréchaux qui passent......

Et la silhouette change de cachette...... Au bord des docks, c'est dans un entrepôt qu'il charge encore ce qu'il peut de ravitaillement sur son dos, avant de filer en direction du rempart......



11-02-2010 04:30 : Vous avez *piqué discrétos* à Fufanu 8 sacs de maïs pour 3,50 écus.




[De retour au campement de la Memento]

Entrer, sortir, tout en douceur, se faire sentir, sentir ce qu'il y a faire..... Espionnage préliminaire..... C'est tout sourire mais un peu essoufflé du petit jeu de piste de la journée que je Glabre revient au camp. Sourires et rires devant les denrées qu'il rapporte.....

Les mots se font joyeux, joyaux, l'on met en perce le tonneau et l'intendance en défaut...... Cette fois, pour ce soir est le "bientôt".......


- Ah, Baron, tu devrais savoir qu'une Marquise est un bon parti! On risque de se l'arracher......

Rires gras, moqueries douteuses, puis le temps d'autre chose.......

Une tente, silencieuse, une famille, quelques minutes heureuses. Orion et Cédalia, se tenant dans les bras, entre eux Goran et Lileia..... Leurs enfants endormis, un petit quatuor blottit...... Les mots demeurent vain, tout à été dit. Les parents savent ce qu'ils risquent aujourd'hui. Alors, à cette heure où n'a pas encore tonné l'ordre, rien ne pourrait les arracher à ces quelques instants d'éternité...... Peut être les derniers.......




[L'heure...... c'est l'heure........]

On y va, on s'apprête..... On enfile le plastron de cuir durci doublé de maille, les spalières du même, jambières, gantelets, et Orion se couvre d'une armure légère. Son large bouclier vient s'accrocher dans son dos, et sa main sous-pèse le poids de sa hache avant de la ranger à ça ceinture....... L'intuition qu'il ne s'en servira pas..... Le Démon tapi se prépare aussi, il affûte ses crocs et ses griffes....... Flasque qui se glisse à la ceinture. Presque inconsciemment, le Chauve s'approche de sa monture attendant avec les autres et en décroche une épée, démesurée, qui vient se glisser entre le dos et la rondache. La lame de la Flamme...... La jument restera là, d'aucune utilité pour monter au rempart.....

Il est prêt, sa section l'est aussi. Enfin, presque, un autre manque encore à l'appel. Mais qu'importe les pieux, s'ils refusent à se battre, d'autres le feront pour deux...... Sourire du Géant passant ses hommes en revue......

Waylander, le barbare Breton, son second, pas une fois manquant à son poste malgré les vents et marées qui agitent les armées.
Cédalia, sa chère et tendre, sa lumière, la route de ses étoiles. Veiller sur elle se soir sera sa force......
Et Cathy, dernier renfort d'arrière garde, mais bien loin des moindre. Visage encore inconnu, mais d'un regard échangé et la confiance s'installe. Peut il en être autrement à deux pas du choc des armes?

Ses hommes face à lui, le Géant leur sourit, mais la voix porte et gronde, comme un tonnerre lointain, attendant de relâcher ses foudres.


- SECTION BASTON! En formation!

J'ouvre la route, Way et Isa, vous couvrez les flancs, Cathy, tu protèges nos arrières! Et on reste groupi et on ne laisse personne là-bas!

En avaaaaant!

BAAAAAAASTOOOOOOOOOOOOON!


Ça trépigne dans les rangs, plus que jamais. Dans les yeux d'émeraude du Géant, peu à peu, le rubis se nait....



Spadasse ! Bannerets !


Quand il faut y aller, faut y aller! Memento s'ébranle et monte à l'assaut. Les murailles d'Arles, bientôt se couvriront de sang chaud....... Une main qui va au ceinturon, décroche le cor pour un dernier cri d'invocation, instrument qui se porte à ses lèvres, hurlement couvrant le bouillonnement qui s'élève.....


POOOOOOO POOOOOOO
POOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOT


POOOOOO POOOOOO
POOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOT


Se ferment un moment les yeux sur un sourire presque douloureux, Orion le Dragon laisse pour l'heure sa place..... La Feuille se pose et s'efface........

Au troisième chant du cor, s'éveille le Démon qui dort........

Ah, enfin à moi! Diable que c'est pas trop tôt! Sourire avenant du Géant qui se fait carnassier, dents qui grincent appelant au charnier........


12-02-2010 04:07 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Arles.



[Arles, nuit du 11 au 12 Février 1458 - Sur le rempart]

Rage! Haine! Souffrance! En haut de la muraille le Démon s'avance. Géant aux yeux de Braises, l'Ombre rayonne comme une fournaise. Dans sa main longue lame, une toise d'acier déjà couverte du carmin des âmes. Face à lui, des ennemis, dans son dos, des amis. Et il progresse, fauchant, taillant. On ne laisse pas de combattant..... Enfin, peu importe la survie..... Frapper, trancher est tout ce qui compte pour lui.

12-02-2010 04:07 : Vous avez frappé Brouv. Ce coup l'a probablement tué.


Langue qui va chercher une goutte de sang éclaboussé au visage et dégoulinant.

Le Géant chauve sourit, toise l'adversaire face à lui....... Haut dans le ciel l'épée se dresse, reflet qui court au air de Damocles, lueur sur l'acier du brasier des combats, mais déjà fatale, la faux s'abat........

12-02-2010 04:07 : Vous avez frappé Sany_88. Ce coup l'a probablement tué.


L'ennemi à terre ne bougera plus, que demander de plus? Sans se soucier de si de vie il y reste une trace, continue son avance, tonne et fracasse...... Rions de ces râles qui nous entourent, s'il en est des spectacles qui valent le détour. La "Section Baston" avec à sa tête le Démon trace de sang chaud le chemin pour Memento. De la ville les murailles ne sont que fétus de paille...... Rire d'outre-monde qui raisonne entre les dents du Géant, le tonnerre est là qui roule et qui tonne!


- MOUHAHAHAHAHAHAHA

Venez donc, approchez pour mourir
Ce soir de vos âmes je vais me nourir!



Orion le Dragon à fermé les yeux sur sa douleur, laissant libre cours à Surt le Brûleur. Deux esprits pour un seul homme, deux facettes pour une seule somme. Disparu l'amène et le souriant, chemine la fournaise appelant, de tous ses vœux, flots d'ichor et de sang.....

_________________
Nadaelle
[soirée avant le combat]

Le soleil venait de se coucher , Nadaelle avait passé sa journée à rechercher l'homme de ces rêves à travers le camp depuis qu'elle l'avait vu repartir ne pouvant entrer en taverne . Mais sans succès , il était introuvable . En début de soirée , elle retourna en ville , espérant que ce portier de malheur le laisserait rentrer . Elle y retrouva ces amis et commença à discuter , ils étaient tous la , tous .........sauf un ! Nadaelle n'arrivait pas à se concentrer sur la discutions , elle était toujours à regarder par la fenêtre et n'entendait que par bride les voix de ses amis , ne comprenant plus rien . Dépitée de ne pas le voir , elle sortit et regagna le camp .
En s'approchant du campement , elle vit une fumée qui montait vers le ciel .

Tiens ! Qui a allumé le feu ? On était tous en taverne ! Les gardes avaient ils si froid ?
Intriguée , elle pressa le pas et alla directement vers le feu , un homme était assis , plus elle s'approchait , plus les flammes lui faisait découvrir son visage . Elle sentait son cœur se serrer en le reconnaissant , c'était bien lui , il était la . Aucune hésitation ne retint Nadaelle , trop heureuse de pouvoir lui parler et en plus en tète à tète , bonheur complet . Au fil de la soirée , elle s'aperçut qu'elle ne s'était pas trompée sur lui , il était bien tel qu'elle le pensait .
Ils passèrent des heures à parler et leur attirance devenait mutuelle . Impossible de se séparer , mais il fallait être raisonnable et surtout dormir un peu avant le combat .En galant homme qu'il était , Florentin l'a raccompagna à sa tente . Soirée magique , soirée inoubliable , c'est le cœur léger qu'elle finit par s'endormir en rêvant à son prince charmant .


[première bataille pour Nadaelle]


POOOOOOO POOOOOOO
POOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOT


POOOOOO POOOOOO
POOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOT


Rêve ? Cauchemar ? Nadaelle eut l'impression qu'elle venait juste de fermer les yeux quand un bruit assourdissant retentit . Serait ce déjà l'heure ? Une main lui caressa le visage , elle ouvrit plus grand les yeux , Florentin était à ses cotés . A CES COTES ?????
Avait il passé ces quelques heures avec elle ? Non ! Impossible , elle n'était pas ivre hier soir , elle s'en souviendrait , ils s'étaient bien séparés devant sa tente , elle en était sur . Il avait du se lever avant le son du cor pour venir la rejoindre et l'embrasser avant la bataille . Nadaelle en fut émue et touchée d'une telle attention . Il repartit aussi vite qu'il était arrivé .
Elle se leva d'un bond , regarda le bac d'eau chaude qui fumait devant elle , quel dommage ! Pas le temps de se glisser dans cette eau si chaude , juste faire une courte toilette . Hors de question de rater le rassemblement . Dague , épée , bouclier , elle avait tout . Elle se précipita pour rejoindre la troupe .


A L'ATTAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAQUE !


Nadaelle fonça directement sur les défenseurs , épée en l'air . C'était sa première grande bataille , jamais elle ne s'était battu de la sorte , dans sa franche Comté , ses batailles avaient une tout autre allure . Elle faisait tournoyer son épée en l'air , fendant l'air et courant dans tous les sens sans toucher une seule personne , même pas une égratignure ........
Décidément , les efforts de Kjareg et Ninon à lui apprendre à manier l'épée avaient été vain , elle allait devoir reprendre des cours .
La bataille fit rage pendant un bon moment , Nadaelle ne donnait aucun coup d'épée mais esquivait très adroitement tous ceux qui lui était portés . Pas une goutte de sang ne vint perler sur son corps , elle était indemne .
Soudain , elle aperçut Florentin au loin , il avait l'air inquiet et tournait la tète dans tous les sens . Au moins , il était vivant , elle essaya de se frayer un chemin pour le rejoindre et l'appela de toute ces forces .


Florentin ! Ça va ??
Noëllie
Uzès suite et fin et début des hostilités près d'Arles.

Fallait bien, tôt ou tard, que ça s'arrête. Boire jusqu'à plus soif et chanter à tue tête jusqu'à pas d'heure, ça ne peut pas durer toujours...

Alors son paquetage miniature sur l'épaule, Noëllie avait regardé tout le monde s'affairer à déplier les tentes et rassembler le matériel sur les carrioles.
Elle avait bien tenté d'aider mais elle avait eu plus l'impression d'être un chien au milieu d'un jeu de quille qu'une aide précieuse et appréciée.

Elle attendit donc sur sa souche tranquillement jusqu'à ce que les crampes la poussent à ses dégourdir les jambes et qu'elle aille retrouver le village et ses tavernes.

C'était le dernier soir et il ne fallait pas rater ça.

Théo l'avait retrouvé dans la journée et s'étaient donné rendez vous à la nuit.
Pendant qu'il fignolait les derniers détails du voyage, Noëllie s'était distraite avec ses compagnons d'infortune.

Quelques verres, une chansonnette... Une chanson d'amour à faire pleurer le soir dans les chaumières. Une histoire de métissage et de corsage, de diamants doux et de genoux...
La Soso elle s'en était d'ailleurs pas encore remise... Elle les regardait ses genoux avec un certain mépris, comme résignée... Pauvre Soso...
Une belle chanson d'amour qui rime avec toujours, parce que c'est beau et qu'elle avait une jolie voix.
La plus douce voix des tavernes du sud !!! Si si ! C'était Kejrag qui l'avait dit ! Et puis c'était vrai, parce que c'était bien lui le plus gentil.

Puis Noëllie avait retrouvé le campement désert à l'exception d'une seule tente qui était encore debout.
Tout près Théo finissait de sangler ses affaires sur la selle de son frison. Il se retourna à son approche.
Regards échangés, assombris par un désir depuis trop longtemps refoulé, ils pénétrèrent sous la tente fébriles et le cœur battant.
Les mots étaient superflus, seul le langage des corps importait. Du bout des doigts, du bout des lèvres ils se découvrirent sous l'œil bienveillant de la lune, qui brillait dans le ciel, répandant sa lumière nacrée à l'intérieur de la tente.
Dans le silence de la nuit, ils se donnèrent l'un à l'autre comme si leur vie en dépendait, comme si c'était leur unique chance.
Après tout... De quoi serait fait demain ? Nul ne le savait.
C'était un précieux cadeau que la vie ou le hasard leur offrait, et auquel ni l'un ni l'autre de voulait renoncer.

Puis la tente habilement et rapidement démontée, ils rejoignirent les autres même si la tentation avait été grande de tout oublier et de rester là, peau contre peau, cœur à cœur...

Ils arrivèrent juste à temps pour entendre les paroles de leur chef Namay. Le coeur à fleur de peau Noëllie s'était sentie transportée par ces quelques mots prononcés avec conviction et fierté.
Elle faisait désormais partie des leurs...

Tout ce qui avait été démonté fut remonté et un nouveau campement vit le jour. Cette fois plus de taverne pour se retrouver mais un énorme feu de camp où tous se rassemblèrent.
Il fallait attendre... L'heure de la bataille n'avait pas encore sonnée mais elle était proche et la tension avait encore monté d'un cran.

Heureusement le chouchen de Way et la bière de Nindanarie, la cousine de Brue coulaient à flots et tous s'en abreuvèrent plus que de raison.
Rires et chants raisonnèrent à des lieues à la ronde, le cœur des hommes, leur force, la puissance de leurs convictions, leurs motivations s'exprimaient librement et à grand bruit.

Memento Mori dans toute sa splendeur !

Puis une autre avancée, Arles, ses remparts et son quartier général aux portes de la ville.
RESTER GROUPIIIR ! Et une pancarte « sus aux provençaux ».

Le calme avant la tempête, derniers instants de répit avant l'assaut, le premier.
Un calme annonciateur de souffrance et de larmes.

Noëllie évoluait parmi ces gens devenus ses amis, en découvrait de nouveaux chaque jour même si elle gravitait autour du noyau principal, la fée Soso, Gorbo et Isa, Way et puis Ninon, Bruenor et Zahra mais aussi un baron et Théo... Le sien pour quelques jours, ou quelques heures encore...

Il n'est pas de ceux qui font étalage de leurs sentiments. Quand ils se retrouvent auprès des autres il n'est que regards appuyés et frôlements, tendres bises sur la joue ou caresse légère et pression de sa main sur la sienne.
Ce soir pourtant, il s'était montré plus distant encore, semblant ailleurs, le regard perdu dans les flammes qui s'élevaient vers le ciel, comme tant de mains tendues, implorantes...

Puis le couperet était tombé. Il partait. Pour des raisons obscures, la mort dans l'âme mais résolu.
Une nuit, la dernière, la plus sanglante, la plus terrible...


Le jour c'était levé sur la désolation.

Étendue sur la paillasse dans la tente de Théo, Noëllie regardait ses bas et sa chemise, s'agitant dans le vent, séchant au soleil, fraîchement lavés, débarrassés du sang qui les avait maculé.

Mains croisées sous sa nuque, elle ferma les yeux et inspira profondément.
Elle était en vie.

La nuit avait été terrifiante mais elle avait vaincu.


Citation:
12-02-2010 04:07 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Arles.


Gagnée par la rage, la douce Noëllie s'était transformée en monstre et elle avait frappé, frappé de toutes ses forces, les yeux grands ouverts sur le carnage, jusqu'à en faire exploser sa hache...

Citation:
12-02-2010 04:07 : Vous avez frappé Sany_88. Ce coup l'a probablement tué.
12-02-2010 04:07 : Vous avez frappé Marixaly. Ce coup l'a probablement tué.
12-02-2010 04:07 : Vous avez frappé Verruckter. Ce coup l'a probablement tué.

12-02-2010 04:07 : Votre arme a été détruite.


Aucune perte dans les rangs de Memento... Un soupire de soulagement apaisa le poids qui écrasait sa poitrine.
Le stress retomba d'un coup, elle ne fut plus qu'une poupée de chiffon vidée de ses forces.
Ne plus penser à rien, plus de sang, plus de cris, plus de haine, plus de souffrance, plus de départ...

Juste dormir un peu...

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Un sourire, un baiser et la vie est tellement plus belle !

Attia.
[... au bordel ambulant d"une armée en campagne...]

L'alcool coulait a flot, eh oui on aurait pu penser que le sang impur innonderait les sillons, mais quand l'armée foulait le sol provencial a la recherche des cigales etrangement silencieuse, c'était bien imbibée de liqueurs de toutes origines qui rechauffait allegrement le corps.

A la faveur d'une nuit sous les etoiles, les liens se resseraient et l'envie d'en decoudre grandissait, eh oui a la moindre occasion se faisait entendre le fameux cry de guerre qui venait succeder au tres celebre " restez groupiiiir": BAAAAAAAAAASTOOOOOOOOOOOOON...
Eh oui elle arrivait a bien le crier la gitane, on dirait pas mais elle apprend vite... première campagne, première experience...
L'épée et et le bouclier trop lourds elle les portait a present sans peine, et sa monture aidait quelque peu il fallait le dire.
Qu'aurait elle fait sans cette monture qui portait deux tonnelets de l'abbaye visitée auparavant... euh non... qui portait sa carcasse lui permettant de reposer son crane qui tambourinait des excès de la veille...

Ralala ça fait pas sérieux tout ça hein... mais qui a dit qu'on était sérieux?
La gitane se laissa aller à un éclat de rire, elle revivait... Elle arrivait meme a ne plus penser a...
Soupir... Le capitan fait enfin son apparition et l'oreille tendue elle l'ecoute solennelement... Ya pas grand chose a dire, elle lui fait confiance, enfin ya pas vraiment autre chose a faire si ?

[ Ah les arlésiennes et leurs titres mirobolants...]

Ah Arles! Elle était jamais venue jusque la!
Sur les remparts de cette ville que les soldats regardaient comme les lions regardaient leur proie, le joyeux bordel se retrouvait dans une tente improvisée taverne ou l'alcool coulait toujours a flots...
Alors que ça devisait a la manière toute cruelle de frapper la citadelle provenciale, la troupe recevait la visite impromptue de quelques provenciaux téméraires qui avaient l'art et la manière de se faufiler au travers des barricades échappant a la garde peut etre pas encore assez dégrisée et qui bravaient tout pour venir picol... euh discuter. S'il étaient interessants au moins... Il avaient eu droit a une baronne quasi illettrée, dont on se demandait comment elle avait decollé son illustre popotin de son fauteuil de maire pour venir taper l'incruste chez les soldats ennemis et raconter sa vie... 'fin bref c'était a devenir dingue!
Rencontres et experiences. La gitane se surprenait a reconnaitre moult visages, elle qui pensait connaitre personne!
Elle avait revu une poitevine croisée a Thouars, souvenir agreable de l'adorable Cali...
Un ancien Coms de Tolosa qui se souvenait de sa brune personne...
Et une brune, qui a un jour dans un bouge lui avait prêté de quoi écrire...
Journée fort amusante ou l'on avait également pu lustrer les bottes sur le cul de braies arlésiennes... entre la rousse spadasse et le breton tavernier...
Le breton... ah les bretons... belle découverte que le gout et l'habileté de leurs lèvres, de la douceur de leurs baisers, un court instant elle en avait été toute chose...
Elle avait ensuite consenti a un massage, eh bien oui en remerciement d'un baiser. C'est qu'elle était altruiste la gitane, un moment de detente, une belle soirée en belle compagnie... un peu de reve et de répit avant la nuit...
la nuit... BAAAAAAAAASTOOOOOOOOON!

[ Premiers combats...]

Un frisson lui avait hérissé les poils alors que les eclats de voix s'élevaient... La fete commençait enfin... Et aucune peur... L'assurance que quelqu'un veillerait sur elle, que quelqu'un prendrait soin d'elle si elle venait a tomber... et aucune crainte de la mort... Qu'elle vienne si c'est l'heure... Mais il y avait aussi cette certitude qu'elle ne mourrait pas au premier coup s'en serait ridicule voyons... Et alors que tous couraient sur les remparts, sus a l'ennemi, la gitane joignait son energie aux autres, laissant les plus experimentés aller en avant . L'est pas vraiment guerriere la gitane, elle serait plus du banc des inifrmières même, mais comment rester en arrière quand tout son etre de sa curiosité et de sa fébrilité se jettait a l'assaut au meme titre que les geants qui tranchaient deja dans le vif des chairs...
Allez hop quand faut y aller faut y aller...

Citation:
12-02-2010 04:07 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Arles.


Au final la gitane avait plus fait jouer du bouclier que de l'épée, laissant l'adrénaline exciter son etre, son sang bouillonnant sans jamais couler sur cette terre impure...
Elle avait survécu, c'etait deja bien! Satisfaite, elle regarda auprès des autres l'aube se lever sur cette cité victorieusement prise avec la fierté de faire partie d'un tout!

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Theognis
La veille, il a retrouvé Cathy, ses mèches bouclées rebelles, ses yeux limpides comme le ciel, et d'autres choses encore qui se découvrent au secret de leurs bras enlacés.
Bref, en l'aube pleine de promesses, Théo se tient à l'entrée du pavillon des soupirs, observant la plaine couverte de bannières et de chevaux caparaçonnés. Son visage éclairé d'un sourire embrassant le vaste pays qui s'étend à leurs pieds. Sa bouche découpée d'une cicatrice brune, superficielle et profonde à la fois. Les dents de Cathy ont retrouvé leurs marques.

Elle se tient à ses côtés, en silence, et leurs souffles se mêlent dans les brumes du matin. Devant eux, la cité d'Arles oppose de fières murailles à la furie des armées conquérantes. Elle parait tranquille et forte, mais le Baron sait qu'elle est figée d'angoisse. Le Marquisat l'a abandonnée.

Théo brandit son épée en avant: la froide lame scintille à peine sous le pâle éclat du soleil. Les flammes ne viendront pas des cieux.


Combattons avec panache. Je protégerai ton flanc gauche....Frappe à droite!

Bruit mouillé d'un léger baiser, fracas de tonnerre des rochers écrasés. Les trébuchets frappent les remparts de la cité, ébranlent le cœur des hommes qui la défendent. Déjà, prudemment, les navires ont quitté le port.

En avant! Memento Audere Semper! A la gloire de la Cardinalice!

Les vagues déchaînées des armées alliées s'abattent sur la ville comme un raz-de-marée. Rien ne résiste, tout éclate, se brise, meurt ou se rend. De noirs panaches s'élèvent de la ville. Trainées rubicondes sur les pierres descellées. Rares sont les résistants. Les autres, raisonnables bourgeois, abandonnent sans coup férir.
Théo en rit avec ses amis.


Le Rhône nous ouvre ses bras!

Apercevant Kay, il l'interpelle.

Belle magicienne, je suis rassuré! Ton épée est aussi aiguisée que tes dents!

Une tête glabre dépasse de la mêlée

Sonneur de cor, tu peux annoncer la victoire! Nous avons tout emporté....Sauf les trésors que la maire a pillé avant de partir! Gloire au Capitaine pour cette victoire, gloire à nous!

En effet, les coffres sont vides, mais peu importe. Arles n'est pas destination de pillage.
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Partage des RP
Les Terres d'Arquian
Sofio
Fin de soirée, la taverne ne désemplissait pas, la bière coulait toujours, encore quelques visages connus, et une rencontre, retrouvaille avec un ami de son village, natal, présent aussi, tous pour la même cause, quelques effrontés provençaux, avait du ramper plus bas que la terre, pour franchir les deux armées et arriver dans la taverne a l’extérieure de la ville, certains par erreurs, d’autres par envie d’en frotter, l’inconscience surement. Il avait finit par arriver celui qu’elle n’attendait jamais, plus, ou qu’elle avait attendue bien des fois pour rien, chaque jour un peu plus, un grignotement sur leurs vies, chaque moments passés, en savoir un peu plus, pour brûler de désirs, se refroidir et ne vouloir que lui, sans oser parler d’avenirs, ni des lendemains. Un cœur en miette, oui elle aussi, un passé de peines et d’espoirs oui et après le chemin de la mort à prendre ou a laisser, l’ouverture a la lumière à tester il suffit de le vouloir, encore faut ‘il en être prêt pour cela. L’était t’il ?

Tendre instant de tendresse, tendres baisers échangés, rien qu’un temps pour finir en fusion quelque part dans le campement, comme aurait dit Zahra tente du Mercurol, au fond a droite, mais ce court instant, vite interrompu par les braillements, des premiers ordres donnés.


En avant!

L’assaut, l’ordre avait été donnée, tous savaient ce qu’ils avaient à faire, chaque lance, chaque chefs de sections, boucliers et lance, la témérité en avant.
Les portes devaient s’ouvrir, devaient céder, il ne pouvait pas en être autrement, son cailloux a l’intérieur, elle voulait fouiller chaque centimètre de la mairie, et forcer tous les coffres, le retrouver et égorger comme une truie celle qui avait la bourse la plus rapide du sud.

Déjà les premiers coups, fous de provençaux qui défendent leurs village a coups de vent, n’ont t’ils pas encore compris, tant pis ils en périront leurs suffisances doit être tue a tout jamais par le fer et le sang.
Une attaque brève et rapide, déjà les corps au sol, elle sourit en passant sur un corps au sol, la mairesse étendue la, quand elle voit un homme surgir arme a la main, un visage d’acier plus le temps de jouir du spectacle elle braque son épée et enchaine les mouvements le bougre se défend a coups de lance, le fer se croise, il recule, d’un pas, elle profite de ce moment pour le pourfendre il tombe au sol, son corps avec les autres.


12-02-2010 04:07 : Vous avez frappé Redfield. Ce coup l'a probablement tué.
12-02-2010 04:07 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs d’Arles.

Les pièces sont fouillés, scrupuleusement, chaque partie est inspectée, ils sont si vils que rien ne doit être laissée au détail, elle le cherche du regard, aperçoit déjà ses amis, se sent soulagée a chaque visage encore debout, compte et recompte les siens, puis l’aperçoit enfin, il ne devait pas être loin, il lui avait promis, elle sourit la fête ne fait que commencer ce soir les hommes et femmes boiront aux succès de leur bataille.

Ce soir c'était un combat facile, contre quelques misérables villageois, bientôt ce sera plus coriace, mais tous ont dans leurs yeux cette foi inébranlable de croire en son destin, cette flamme qui pépite et une solidarité a toute épreuve.


TAVERNE!!! et GROUPIRRRR
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Cathycat


[La veille, jour de retrouvailles et de nouvelles connaissances.]

Elle l'avait retrouvé la veille dans le camp de la Memento en dehors de la ville. Le même regard, le même sourire, égal à lui même.
Il lui avait fait visiter le campement, lui présentant une partie de ses Dragons. Elle avait également retrouvé une femme qu'elle n'aurait pas pensé voir au sein de ces rangs de mercenaires. Sofio, celle là même qui avait lapidé ses compagnons de voyage il y a presque un an entre Murat et Polignac.
Il est vrai que la brune belle était plus habitué à servir de proie que de d'assaillante. Un léger frisson lui parcourt l'échine puis elle ferme les yeux un instant. Oublier. Refouler son passé. Tout est loin, loin derrière elle. Elle se ressaisit et ré-ouvre ses azurs, une légère flamme étincelante au coeur de ses pupilles. Pleine d'espoir, la vie reprend le dessus.
Malgré la légère tension liée au conflit, pour le moment latent, tout se passe dans la joie et la bonne humeur sur le campement.

L'alcool coule à flot et de nombreux rires émanent des tentes dont celle qui sert de taverne improvisée, où tous peuvent se retrouver.
Et eux deux se retrouve après cette longue absence, les regards ne trompent pas, la même flamme de désir qui illumine leurs yeux. Ils quitteront les autres pour plus d'intimité ...
Nuit douce, câline et passionnée. Retrouvailles intenses de deux corps affamés, retrouvailles scellées comme toujours par le mélange de leurs liquides carmins.

[A l'assaut des remparts, premier combat.]

La nuit fut à la fois courte et ressourçante dans la chaleur de ses bras. Au matin ils étaient côte à côte dans le jour naissant, le regard rivé sur les remparts.
Tout à coup le bruit du cor.

POOOOOOO POOOOOOO
POOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOT


POOOOOO POOOOOO
POOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOT


Elle trésaille, pour la première fois elle allait prendre les armes. Les troupes se regroupent, elle reste non loin de lui.

Combattons avec panache. Je protégerai ton flanc gauche....Frappe à droite!

Elle acquiesce d'un léger signe de tête et déjà le géant chef de sa section hurle ses ordres.

SECTION BASTON! En formation!

J'ouvre la route, Way et Isa, vous couvrez les flancs, Cathy, tu protèges nos arrières! Et on reste groupir et on ne laisse personne là-bas!

En avaaaaant!


BAAAAAAASTOOOOOOOOOOOOON!


Sa main se porte à la garde de son épée qu'elle sort de son fourreau et c'est la lame en avant qu'elle part à l'assaut des remparts avec ses compagnons d'armes.
Les cris de rage des uns, le cri de peur des autres résonnent dans le matin et se répercutent contre la pierre froide des murs.
Après quelques coups de béliers l'une des portes cède, les cris de fureurs s'amplifient et les hommes s'engouffrent dans la ville.
Elle suit de près ce géant qui jouent de sa lame avec une aisance déconcertante. Elle reste attentive et ne perd pas de vue Théo, elle n'est pas Dragon mais se sent quand même de le protéger tout comme il le fait pour elle.
Première guerre et non des moindres mais elle se sait bien entourée et la peur ne l'effleure qu'à peine.
La mort ne l'effraie pas, la mort elle la connait et prend plaisir à jouer avec elle.

Les cris, encore les cris et l'odeur du sang chaud, les corps qui s'affaissent.

Danse macabre rythmée par le bruit des lames soudain succédée par ce lourd silence de mort.

Arles vient de tomber.

Son regard se tourne vers les corps gisants au sol, elle reconnait ceux de ses amis d'autrefois. Léger pincement au coeur. Su ... Reiner ...

Pas le temps de s'apitoyer, elle relève la tête, azurs acérés avec cette flamme toujours dansante. Le doux regard s'est changé en regard prit de cette douce folie qu'amène le plaisir de la guerre.

La douce Cathy est morte ... C'est une Cathy pleine de rage, animée par cette douce folie qui vient de naître ...

12-02-2010 04:07 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs d’Arles.

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La vie est l'expression d'un constant désir : personne n'est jamais satisfait. (Charlie Chaplin)
Alex0159
[Aix; appartement princier et ruelles sinueuses]



Alex avait eu vent de l'arrivée peu discrète d'une armée française en terre provençale.


Étranges rumeurs ! Des couleurs auvergnates flottaient dans le camp fortifié...

Vague description des couleurs et conclusion évidente; la dame du Mercurol rodait dans les parages. Rien d'étonnant de la savoir au cœur de la bataille, pourrait elle se plaire en dehors du tumulte des batailles.


Préparation en trombe...
Quelques effets personnels; on sait quand on part mais jamais quand on rentre...

Quelques victuailles; spiritueux et autres pastagas bien évidement


Départ !
Une rencontre inattendue; la dame de Beausoleil


Arf à croire qu'elle me suit !



- Trop long à t'expliquer ! On est pressé je te raconterais en chemin...


[Arles; Campement francoys]

.....


Un garde... Idiot et alcoolique comme tous les soudards
Faire le noble il savait le Prince. Mépriser en maitrisant ! Sa spécialité.



- Toi Là ! Mènes moi a la Dame du Mercurol ! Et prestement j'ai fait longue route et j'ai moult nouvelles importantes a lui conter



D'un air peu convaincu, il les mena a destination
Sofio
Un garde joufflu, boursoufflé essoufflé, avait cour dans sa direction, sa lance trainant au sol elle avait sourcillé puis écouté.


Dame du Mercurol a un type pas de chez nous a l'entrée demande a vous voir la bas je fais quoi je l'émascule dessuite ou ..enfin c'est vous qui voyez, toute façon il est la derrière moi

Quand le garde s'écarta elle vit une silhouette apparaitre pour reconnaitre....

Alex?

Le vil de moulin, le même qui avec ténacité accumulait des procès en Auvergne, le même a qui on lui avait prêté une aventure amantesque et décriée sur toute la gargote d'Auvergne

Elle fit signe au garde de s'éloigner et s'approcha d'alex, prenant soin que personne aux alentours ne les voient.

Tu fais quoi la? tu viens t'embaucher finalement t'a craqué tu veut signer dessuite ou on discute écus d'abord?


Elle le fixa avec un petit sourire en coin se doutant bien de son aversion totale envers les armées , et attendait surprise la raison de sa venue.

T'aurais du accrocher un truc blanc en guise de drapeau, je sais pas mo tes braies peut être?
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Alex0159
Suivant le garde, il arriva enfin à destination. On s'affairait de partout dans le camp. Le sang sur les armures ne trompait pas. Il se contenta de sourire aux propos du garde. Emasculer ? Un mode du moment ou quoi ?

Passons...



Tu fais quoi la? tu viens t'embaucher finalement t'a craqué tu veut signer de suite ou on discute écus d'abord?



Alex la regarda amusé


- L'anoblissement ne t'a pas appris le sens de l'hospitalité a ce que je vois. J'ai l'habitude d'être reçu par un "bonjour" ou plutôt un "bonjorn" ici.


Marque une pause



- S'engager comme ca de suite. L'habitude de ripailler avant se serait elle perdue ? Je te présente Vero, une
... allait dire sangsue avant de se reprendre ... très vieille amie Marseillaise.



Alex posa son regard sur sofio. Son sourire en coin en disait long. Mais qu'est ce qu'il fout la celui la. Drôle d'idée de venir ici il est vrai d'habitude les armées il les fuyait quand il ne les montait pas.




T'aurais du accrocher un truc blanc en guise de drapeau, je sais pas mo tes braies peut être?




- Une idée oui. Mais bon en ce moment j'ai l'impression qu'il y a une fixette sur mes attributs. Je ne voudrais pas m'exposer a la tentation... préférant me laisser tenter par le diable.



Il détourna son regard de Sofio pour regarder sa tente.




- Invite moi donc a partager une coupe. Tu en profiteras pour me raconter ce que tu fais sur MES terres
Sofio
A peine arrivée elle reconnaissait bien la le caractère râleur d'un Auvergnat, une espèce en voie de disparition paraissait t'il ,un genre de croisement entre le râleur l'insatisfait le mal aimé, la politesse mouarff il la connaissait pas encore, voulait t'il une courbette aussi?

Elle fronça les sourcils et releva son nez, après tout on lui avait appris a toujours disséquer les propose des hommes encore plus quand cela avait des allures douteuses de faux provençale mi auvergnat, une vero... elle zieuta derrière lui salua la dame de la tête.



Invite moi donc a partager une coupe. Tu en profiteras pour me raconter ce que tu fais sur MES terres


Elle sourit et , grimaça a savoir que des gardes allaient causer partout dans le campement, s'imaginant le pire en ragots de tous genre et si en plus la zahra passait par la arfff , toute façon sous la tente ce sera déjà a l'abri des regards indiscrets

Leur désignant la tente du bras et jetant un regard bref en leur disant

Entrez donc, hum alex dois je te nommer Prince aussi? tes terres sont bien arides je trouve, et mis a part sucotter des olives, pour recracher le noyaux j'ai pas trouve de lavande ni de petites bestioles que l'on nomment cigales

Sous la tente elle sortit les godets, et la bouteille de chouchen piquée a way discretos les servit, et regarda la dame bien silencieuse

Provençale vous aussi?je sais on choisit pas toujours d'où on vient désolé

Elle adorait la provocation la dame du Mercurol, mais n'en étais ce pas aussi de leurs parts de venir dans un camp de forces libre
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