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[RP] Allégeances au Vicomte Penthievrique.

Calyce.
["L' Argent ne fait pas le bonheur ?" Menteur. ]

C'est à regret qu'elle avait quitté le douillet château de Dole. Les larmes aux mirettes qu'elle l'avait passé les portes. Jamais elle n'oubliera les beaux rideaux qui ornent les grandes fenêtres, son bureau qui était magnifique avant qu'il ne soit saccagé par cet homme sauvage qui la suit toujours de loin, les milliers de chandeliers un peu partout, toutes ses pièces où elles pouvaient jouer à cache-cache avec sa sœur. Fallait pas abuser de l'hospitalité Franc-comtoise qu'on lui avait dit et puis il n'y avait plus rien à prendre. Leur but était atteint : Ils sont tous riches.

M'enfin comme on dit dans tout malheur réside une part de bonheur... Et elle en avait reçue une plutôt bonne grosse part. Un château ! Pas plus beau que celui de Dole. Des terres qu'elle ne verra certainement jamais de sa vie. Des terres qu'elle ne possède pas vraiment non plus. Mais pour le moment la brunette se croit vraiment Dame d'un bled en Franche-comté. Une seigneurie que lui a confiée celui que la Franc-comtesse Kilia avait nommé Vicomte de Saint-Loup-sur-Semouse : Scipio de Penthièvre l'angevin roux. Scipio qui pour ne pas faire de jalouses avait confié une autre seigneurie à sa cadette...

Et qui dit nouvelle vassalité, dit allégeances en bonne et due forme. Petite cérémonie sans chichis improvisée dans l'une des chambre de l'auberge qui les héberge. Petite gueuse qui tente tant bien que mal de se donner des airs de petite dame face à son « suzerain »


C'est quand qu'on commence, que je devienne vite seigneuse ?!


Bah oui, un seigneur, une seigneuse. Logique.

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Dame d’Aillevillers-et-Lyaumont et Déesse-Dahu.
Clelie.
Larmichette qui s'écoule sur la peau de pêche encore juvénile, quitter le nid douillet qu'ils avaient investi quelque jours plutôt...Arf ! Ca lui fendait le cœur.
Finit les partis de cache-cache dans les dédales du château, les batailles rangées dans la cuisine comtale, l'immense matelas de plume d'oie qu'il l'avait accueilli à bras ouvert où après avoir découvert les joie de la voltige elle s'était lovée dans les draps de lin brodés et les nombreuses couvertures. Les saveurs qui avaient enchanté ses papilles plus habituées au ragout qu'aux mets raffinés sans oublier le vin à la robe carmine et au retour fruité, bah vi quoi faut bien se rincer le gosier... Un service irréprochable et une générosité inégalable...
Une abnégation sans faille de la part de la brunette faut bien dire ce qui est tout de même, dorénavant le peuple franc-comtois paierait ses impôts à bon escient et en plus pour ne rien gâcher au passage elle était assise sur un beau pécule et possédait désormais des terres bien à elle !
Une Dame qu'elle était, dès que son futur seigneur l'adorable et modeste Scipio de Penthièvre désormais Vicomte de Saint-Loup-sur-Semouse avait cédé au caprice de la gamine, ses noisettes s'étaient emplies de tâches dorées illuminant son fin visage jusqu'au sourire béat.
Aaaaah l'hospitalité franc-comtoise jamais elle ne l'oublierait mais à toute bonne chose vient une fin !
Qu'entends-je ? De mauvaise foi ?
Humm oui un peu...Bon...D'accord beaucoup. Mais sous la chevelure de jais, les faits s'étaient bien vite parés de jolis enrobages ou forcément elle était l'innocence incarnée donc si jamais quelqu'un devait à l'avenir lui poser des questions c'est ce souvenir là qu'elle narrerait.
Les faits avérés bien plus prompt à conter auraient plutot donner ceci...Vengeance assouvie pour certains, les coffres vidés, les titres donnés et quelques mises en procès abusives l'étaient temps de se tirer s'ils ne comptaient pas rentrer les pieds devant dans leurs pénates.

Mais ce n'est point le sujet qui nous concerne à présent.

Le départ sur les chapeaux de roues avait coupé court aux cérémonies en bonne et due forme. Fallait donc y remédier !
Chambre spartiate d'une auberge quelconque, les préparatifs se font au milieu des éclats de voix suraigus et des fou-rires. Pour l'occasion elles n'avaient pas fait les choses à moitié, comprenez bien que c'est pas tous les jours qu'on devient Damoiselles de ! Même si leurs terres et l'armada de serviteurs qui va avec n'auront de traces réelles que dans leur imaginaire débordant, mais passons...

Matinée radieuse où le soleil filtre à travers les carreaux de la petite fenêtre, sur le modeste lit où s'éparpillent une montagne de frusques en tout genre le minois attentif de Clélie calé entre ses paumes de mains dépassent. Bah ouais c'est des filles faut pas oublier !


Non !
Moue dubitative de l'ainée qui fait tournoyé ses jupons d'un déhanchement agacé.
-Non ! J'te dis que le jaune c'pas ça ! Pis d't'façon ce jaune ça va pas avec tes yeux !
-Maieeeeuh ! Regardes y a de la dentelle là !
-Non non et non !


La cadette déterminée farfouille dans les étoffe c'est que faut pas croire les malles ont grandes contenances l'air de rien et les armoires du château franc-comtois regorgeaient de trésors oubliés-notez bien encore un acte de bienveillance que de s'être servi- pour le plus grand plaisir des deux jeunes filles jettant ça et là dans son sillage les modèles non appropriés pour quelques minutes plus tard d'une main victorieuse en sortit une somptueuse robe de velours carmine au corsage délicatement ouvragé de fil d'or.
Enfilage sportif et laçage comment dire...près du corps...deux pas vers l'arrière pour une comtemplation satisafite.


Parfaaaaaaaaaaiiiiit ! Et mainetanant la coiffure !

Armée d'une brosse d'ivoire, souvenir frnac-comtois de toute beauté, la cadette s'attelle à la tache sous les grognements de son ainée.

-T'me fais maaaaaal ! Arrêtes t'vas tout m'arracher !
-Meuuuuh non t'inquiètes pas !


Langue pointée sur le côté des lèvres charnue de la brunette pour plus de concentration les mèches se divisent, s'entrecroisent, se chevauchent, s'enroulent, s'emprisonnent sous les doigts agiles, le tout maintenu par un ruban assorti à la robe et le tour et joué.
Inversement des rôles même tenue même combat seule la nuance change passant du carmin à la jade.
Quelques heures plus tard les voilà fin prête dans la chambre de leur futur suzerain.
Trépignante d'impatiente, les doigts fins se bornent à lisser un pan de tissus de plis définitivement invisibles, faut dire qu'elle a l'air un peu empruntée dans sa robe un peu grande et rembourrée à renfort de bas, v'là ce que c'est quand le matériel et de deuxième main !


-C'est quand qu'on commence, que je devienne vite seigneuse ?!
-Vi J'veux Dame de Hauteur moa ! Pis après faut qu'on fête ça hein !


Les noisettes attentives se tournent vers le Vicomte.
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Scipio.de.penthievre
[Qu’il fait bon d’être pillard]

Brigand un jour, brigand toujours… C’est ce qu’on lui avait dit il y a quelques années de cela, par une certaine Cerridween de Vergy, noble dont il était l’écuyer et qui était la promise de son normalement futur suzerain, mais les choses ne se passent jamais comme il faudrait qu’elles se passent donc c’est finalement avec un procès qu’il s’en sortit plutôt qu’un fief, pis une dizaine d’ennemis en plus à sa liste. Enfin bon c’est du passé, on s’en fout un peu, nous retiendrons de cette histoire : « Brigand un jour, brigand toujours… ». Il avait toujours nié mais bon… On sait tous que c’est vrai et les faits précédents l’avaient confirmé. Mais ce n’était pas une honte, au contraire, ca rapporte d’être brigand. Et environ 25 000 écus et un vicomté ! Qui avait dit que la violence n’était pas l’équilibre de ce monde ? Pas lui en tout cas, il prônait plutôt ce principe « La violence est l’équilibre de notre monde et la seule justification valable à tout ».

Enfin bon, le tout nouveau vicomte, s’était donc servi pour payer le loyer du squatteur de son vicomté qui à présent était Prince de Luxeuil. Pour Léandre c’était une histoire d’héritage parait-il. A présent, il se trouvait dans une chambre d’auberge avec deux jeunes filles d’une dizaine d’années… Mais non c’est pas à quoi vous pensez ! Donc ! Il se trouvait dans une chambre d’auberge avec deux jeunes filles d’une dizaine d’années qui à présent étaient ses vassales… Non ! Il n’exerce pas son droit de cuissage non plus ! Laissez-moi finir namého ! Ils étaient donc là pour la cérémonie d’allégeance, à défaut du château vicomtale où ils se retrouveraient très vite dans les geôles.


- C'est quand qu'on commence, que je devienne vite seigneuse ?!
- Vi J'veux Dame de Hauteur moa ! Pis après faut qu'on fête ça hein !


Voix vicomtale qui prend place, blasée.

- Mais oui… Tu pourras saigner qui tu veux après ca… Pis Clelie… Pour la hauteur, tu repasseras dans 5 ans…

Il se dirigea vers son lit à coté duquel était posée son épée qu’il prit.

- Burp ! On commence ! J’vais vous saign… Euh… Vous faire saigneuse ! Allez Calyce à genoux !

Scipio fit tout le tralala inutile qu’est de passer l’épée sur ses épaules et son crâne, toussa toussa, au nom de la mère et de la sœur, enfin les trucs quoi.

- Moi, Scipio Chandos de Penthièvre, Vicomte du Saint Loup sur la Pelouse… Euh… Saint-Loup-sur-Semouse, par la bonté de Sa Seigneurie Kilia Chandos de Penthièvre, je t’anoblie Dame de… *réfléchit, oui ca arrive pour ceux qui en doutent* Ah oui ! Enfin non ! Pas Dame de ah oui, mais Dame d’Aillevillers-et-Lyaumont. Dès ce jour, tu deviens ma vassale et me dois aide et services, enfin tout le truc. A ton tour Clelie !

Et on est parti pour recommencer tout le tralala… Tralala tralalala tralalala…

- Moi, Scipio Chandos de Penthièvre, Vicomte de Saint-Loup-sur-Semouse par la bonté de Sa Seigneurie Kilia Chandos de Penthièvre, je t’anoblie Dame d’Hautevelle. Dès ce jour tu deviens ma vassale et me dois aide, soutien et services, toussa.

Alors ? Heureuses ?

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Calyce.
Impression d'être un vulgaire cailloux dans un écrin de velours. La jeune fille suffoque, Clélie y était allé un peu fort en serrant les lacets. Mirettes qui se baissent sur une poitrine factice faite de bas et autres chiffons. Illumination : Peut être qu'en retirant un sein la robe serrerait moins ? La petite ne cherche pas midi à quatorze heure. Un regard furtif lancé au vicomte qui pionce puis elle se retourne rapidement. Main qu'elle fourre dans le décolleté rembourré, une mastectomie plus tard et vlà une Calyce asymétrique qui refait face au roux, l'air de rien.
Peton qui tapote sur le sol en signe d'impatience.

Puis c'est en se regardant dans les noisettes de sa soeur que la brunette affiche une mine outrée. Les menottes campées sur les hanches.


Maaaaaaaaaais j'suis moche ! C'est quoi cette choucroute que tu m'as fait sur la tête ?! Je peux pas dev'nir seigneuse avec cette coiffure c'est pas p..

Mais oui… Tu pourras saigner qui tu veux après ca… Pis Clelie… Pour la hauteur, tu repasseras dans 5 ans…


Ah bah non il dormait pas. Pour le pseudo-chignon, on fera avec. Passage aux choses sérieuses. La tête qui dodeline quand le vicomte parle de saignées. Elle avait envie de saigner personne pour le moment, juste porter la couronne à laquelle elle rêve depuis longtemps. Mirettes étoilées qui se pose sur un Scipio armé... Armé ? Humpf.

Burp ! On commence ! J’vais vous saign… Euh… Vous faire saigneuse ! Allez Calyce à genoux !

Hé ho tu m'parles autrement d'abord l'vicomte de la pelouse !!

Pas comme ça qu'on parle à son suzerain, mais faut pas abuser non plus. La mioche grimace donc avant de poser un genoux à terre. Prenant soin de relever ses jupons bien haut histoire de pas salir. Regard inquiet alors que la lame vient se poser sur sa petite tête puis ses épaules. Soupire de soulagement qui s'échappe quand il a fini. Menotte qui vient la délester du peu de fausse poitrine qui lui reste pendant qu'il fait son discours dont elle retiendra... rien


Blablablabla blablabla bla blablabla blabla Blablablabla blablabla bla blablabla blablaBlablablabla blablabla bla blablabla blablaBlablablabla blablabla bla blablabla Dame d’Aillevillers-et-Lyaumont. Dès ce jour, tu deviens ma vassale Blablablabla blablabla bla blablabla blablaBlablablabla blablabla bla blablabla blabla

D'accord, merci c'était bien.... C'est fini ?

Émeraudes qui se lèvent sur le Penthiévre, nez plissé... Comment ça c'est fini ?! Manque un truc là... La couronne où qu'elle est ?! Et le baiser du suzerain à son vassal hein ?! La Dégénérée se met vite debout, bouche en cul de poule... Rien.

Pffff s'péce de Suz'rain de Nawak. T'sais même pas faire !! Pour la peine je serais une vassale qui soutien pas !!

Agacée, la môme jette les chiffons qu'elle tient au sol avant de se laisser choir sur le lit en soupirant. C'est au tour de Clélie... Vite, qu'on en finisse et qu'elle puisse aller crier partout qu'elle est seigneuse !
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Dame d’Aillevillers-et-Lyaumont et Déesse-Dahu.
Clelie.
[Quand noblesse s'allie avec délicatesse ou maladresse, c'est selon !

Et ça poireaute et ça se crêpe le chignon bien qu'il soit d'jà au plus haut sur le crane de l'ainée des deux Dénérée quand le Vicomte se décide à émerger enfin c'est à la cadette de faire les gros yeux du genre « chuuuuut le contraries pas avant qu'on ai nos fiefs ! », sourire enjôleur qui s'en suit. Oui bon elle fayotte mais on veut une terre ou on en veut pas !
Sauf qu'il vient de lui dire qu'elle est naine et qu'elle finira bouchère ce qui a pas de quoi la mettre en joie la Clélie, preuve de son mécontentement ses sourcils qui s'arque-boutent au dessus de ses noisettes tandis que ses bras viennent se croiser sur sa poitrine faussement proéminente.


Humpf ! Dans cinq ans c'est quand t'seras trop vieux pour marcher c'ça ?

Et comme d'hab c'est toujours et encore l'ainée qu'est servi en premier, pas assez de sortir les premiers, c'est toujours les ainés qui ont tout en premier, y a vraiment aucune justice dans ce bas monde, et la petite en qualité de cadette sait de quoi il en retourne.
Vesquée comme un vieux pou, la brunette s'adosse sur un pan de mur la moue boudeuse des grands jours quand les choses sérieuses commencent.
Blablablablablablablablablabla.....la petite se cache quand même les noisettes au moment où l'épée se dresse pour se poser sur la tête de sa soeur, petits doigts qui s'écarte dans un soupir de soulagement quand elle en ressort intacte et Dame d’Aillevillers-et-Lyaumont.


A ton tour Clelie !

Pas besoin d'une deuxième sommation, aussitôt les jupons sont relevés pour mieux s'étaler autour d'elle – avouez que ça serait ballot qu'elle s'embronche dedans une fois Dame !-la petite est fin prête à se faire anoblir pendant que Calyce geint sur son nouveau sort et le manque crucial de couronne, mais Clélie c'est pas vraiment la couronne qui l'intéresse comme nous allons le découvrir sous peu.

Blablablablablablablabblablablablablabla......Dame de Hauteur......blablablabla toussa !

Sous le passage de l'épée la tignasse de la brunette descend d'un cran, pas vraiment envie qu'il lui coupe une mèche le Suzerain, en plus elle a testé les cheveux courts ça lui donne un air bouffi !
A peine la pseudo-cérémonie conclue que la gamine se relève sentencieusement -on est Dame ou on l'est pas !- et dans un geste impérial claque des doigts.

…..
Rien....
Impatiente les petits doigts offusqués tapotent sur les pans de velours.


Bah Alooooooors ?

Noisettes rivés avec insistance sur la porte de la chambre.

Ils sont où les serviteurs, les femmes de chambre toussa ?
-Euh....sur la pelouse...
-Haaaaaaaaaaaan ! On y va !!!!
-Ouais mais non hein ! D'abord on va Anjou et rappelles-toice que tu viens de me porter allégence la mioche alors tu me suis et tu la boucles !

Regard furibon qui accompagne à présent celui de sa frangine.

[color=indigo]Pffff s'péce de Suz'rain de Nawak. T'sais même pas faire !! Pour la peine je serais une vassale qui soutien pas !!
-Ouais d'abord !


C'est sur ce sens de la répartie terrible que la cérémonie s'achève. Il est temps de débarrasser le plancher bourguignon pour nos accolytes.
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