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[RP] Le Duc se marie !

Ursus
Keridil, émergeant de la foule, lui tendit un nécessaire à couture. Ursus se demanda ce qu’il pouvait bien en faire. Peut être se destinait il à prendre le métier de tisserand…

Il reprit le linge que tenait la Damoiselle, le mouilla de vin et essuya la plaie. Le sang coulait un peu moins mais les plantes n’auraient pas suffi à tarir cet écoulement, même la bourse à pasteur pourtant bien efficace. Ju semblait avoir perdu connaissance. C’était sans doute mieux… S’adressant à l’inconnue il demanda.


Maintenez la un peu. Il ne faudrait pas que la douleur provoque un mauvais geste.

En passant le fil dans le chas, il pensa à Isadam, tisserande autrefois. Il piqua ensuite le peau, tira le fil… Quelques points seraient nécessaires… Cinq ou six, tout au plus.

Ju ne bougea pas pendant l'opération. Son pouls battait doucement. Il fallait attendre maintenant qu'elle se réveille.

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Ninouchka
Ju les avait entraînés vers Naluria.

Comme à son habitude, elle donnait le change en étant gaie, en parlant beaucoup, en faisant du bruit ...

Naluria n'eut pas le temps de leur répondre ...

Une bousculade, un effort pour ne pas tomber sous le choc, un éclair dans le soleil, une forme noire, Ju qui se jette sur Naluria, un cri, une fuite ... l'incompréhension de ce qui se passe, le regard qui cherche quelque chose à quoi s'accrocher et puis les deux femmes au sol ...

Ju se relève ... regarde Naluria et retombe ...

Déjà l'aide arrive de partout ... des hommes, des femmes ... Ninou croit reconnaître la voix de Lyll ...

Elle ce qui lui importe c'est Ju ... son amie. Ninou se met à genoux sur la place et prend la tête de Ju sur ses genoux. Elle lui caresse les cheveux, s'incline le plus possible sur elle comme pour lui faire un cocon de calme et de douceur, lui parle pour la garder éveillée jusqu'à ce que des mains expertes puissent s'en occuper.

Elle relève les yeux en voyant Lyll qui est là et qui fait de son mieux pour arrêter le sang qui coule.

A la vue rassurante de Lyll, Ninou se met à pleurer.


J'ai peur Lyll ... sauve-la moi ... elle ne peut pas partir ... pas elle ... pas comme ça ... pas à cause d'un fou !

Il y a de plus en plus de monde autour d'elles, des cris, du bruit ... ça en devient insupportable ...

Enfin une voix d'homme dit qu'il lui faut de l'air ...


Puis un homme que Ninouchka ne connaissait pas s'approcha de Ju avec ce qu'il fallait pour recoudre la plaie.

Ninou fit un effort pour reprendre son sang-froid et maintenir Ju pendant l'opération.
Keridil
Keridil ayant passé le nécessaire à couture à Ursus et pensant la blessée entre de bonne main décida d'apaiser la foule, il leur demanda de se reculer un peu, ne laissant autour de Ju que ceux pouvant aider, il se rendit ensuite auprès de Naluria qui voyait sa fête un peu chamboulée.

Ne t'en fais pas Nalu, je crois que tu ne risques plus rien, et je fais confiance à Ursus, il va nous remettre Ju.

Le jeune homme fit une accolade à son amie.

Nous serons bientôt à Paris, n'est-ce pas ?
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François85
François suivait les événement de la fête de près quand deux vieilles amies vinrent à sa rencontre. Ju et Ninou arrivait tout sourire , enchanté et émerveillé par les festivités.

Bonjour les filles. Alors, on gambadent ?

Un sourire de leur part puis, une multitude de questions de leur part. L’euphorie était de mise.

Je vais bien merci Ju. Peut moins bien quand je devrais te supporter en tant que cavalier mais, je ne faillirais pas à mon devoir.

Un léger rire puis, il se tourna vers Ninou.

Comment ça les prénom commençant par « F » ne sont pas admis ? Et bien, si tel est le cas, je vais enfreindre les règles.
Donc, je vous suis. Allons saluer la mariée.


Ju et Ninou attrapèrent la main de François et l’attirèrent parmi la foule pour arriver à hauteur de la future mariée.

Une légère brise se fit sentir. Un regard vers le ciel pour voir un corbeau survolant la foule… mauvaise présage.
François sentit les doigts de Ju lui glisser dans la main, un cri se fit entendre. Que se passe t’il ?
François se précipita au niveau de Ju et la vit allongée sur la future duchesse. Un filet de sang s’écoula sur le pavé. Nalura se releva mais pas Ju.

François tomba à genoux, lui prit la main. Une larme coula sur sa joue. Ju , son amie de longue date, sur le sol, grièvement bléssé.


T’inquiète pas Ju, on va s’occuper de toi. Ne lache pas…

D’un seul coup, la solidarité Orléanaise se mit en œuvre, chacun voulant la sauvez.
Usrus, sans perdre un instant semblait prendre le rennes du sauvetage. Ju fut emmener à l’écart et posée sur une table afin d’essayer de la sauvez.
Tout le monde s’affairaient afin qu’Aristote ne puisse la reprendre à ses côté.

Toujours en lui tenant la main, François se pencha au dessus de l’oreille de Ju .


Tiens le coup Ju, fait le pour tes amis. On ne veut pas te perdre.
Ninouchka
L'homme qui s'occupait de Ju semblait s'appeler Ursus.

Il travaillait calmement, avec précision, sans s'occuper de ce qui se passait autour de lui, uniquement préoccupé de ce qu'il faisait.

Il était rassurant de le voir à l'oeuvre et Ninouchka se détendit.

Elle pensa enfin aux deux autres qui avaient vécu cet attentat de près.

Naluria n'avait pas l'air blessée et elle était bien entourée.

La maréchaussée était sur les lieux et évacuait petit à petit la foule trop compacte à certains endroits.

François ... il était là près de Ju et ne lui avait pas lâché la main pendant tout ce temps. Ninou se rendait compte maintenant qu'elle avait retrouvé son calme, qu'il ne les avait pas quittées.

Laissant Ju aux mains du médicastre, elle s'approcha de François visiblement bouleversé. Elle le prit par le bras :


Ne t'inquiètes pas François ... elle est solide tu sais !

Malgré son angoisse, Ninou essaya de sourire et de ramener le sourire sur le visage de leur ami :

Et puis elle sait bien qu'elle doit encore nous embêter un peu et de toute façon là-haut ils ne voudront pas d'elle ... elle est beaucoup trop remuante pour eux !

Ninou en disant ces mots espérait de tout son coeur qu'ils soient vrais et que son amie survivrait à ce coup de couteau.
Naluria
Me revoici avec des renforts! Alors, on la goûte cette tarte? Enfin euh ce qu'on peut en manger hein...

Naluria sourit devant cette femme enfant. Elle tendit le bras pour prendre un morceau de tourte quand elle se sentit brusquement jetée au sol sans trop bien comprendre ce qui se passait.

Elle avait reçu un violent coup à la tête qui l'avait sonné à moitié mais c'est surtout Ju sur elle qui l'inquiétait. Avait elle trébuchée sur sa nouvelle robe ?


Ju ? Ju ? Au secours ! La Gardienne du Peuple à terre ! Un médicastre VIIIIIIIITTTTTTEEEEEE ! Quelqu'un !!!!!!! Ju ? Ju ? Tu m'entends ? Ursus, Pom ! Aidez-moi, il faut l'éloigner d'ici. Poussez-vous, vous autres, laissez-lui de l'air ! Vite, un médicastre !!!

Beaucoup de cris, de voix inquiète. Naluria ne comprenait pas ce qu'il se passait. Elle sentait que Ju se reposait de plus en plus sur elle. Peut-être s'était elle cassé quelque chose.

La duchesse n'a rien... la duchesse n'a rien...

Naluria écouta les propos de Ju.

Quoi ?

Puis elle sentit un liquide chaud couler sur sa main. Elle releva sa main pour la regarder et s'aperçut que celle-ci était pleine de sang. Le vague qui l'emplissait depuis plusieurs minutes surement était maintenant une véritable inquiétude.

Ju ! Ju !

Elle n'osait pas bousculer son amie bien que l'envie ne lui manquait pas.


Ju ! Ju ! Ne ferme pas les yeux Ju !

Jmorelle semblait très affaibli, les yeux vides et la douleur plus marqué sur son visage que par ses gémissements.

Sans se rendre compte, ses bras étaient tiré pour l'aider à se relever. Elle regarda la personne qui la touchait et fut rassurée en voyant Aegidia l'aider. Elle regarda Ursus avec des yeux humides, lui confiant toute son espérance tandis qu'elle faisait attention de ne pas bouger trop Ju pour éviter de lui faire du mal.

Il y avait désormais un attroupement autour d'eux. Ursus poussa la tourte pour y déposer Ju et lui apporter les soins nécessaires.

Naluria s'approcha en tremblant, plus inquiète pour la survie de Ju que de ce qui s'était passé et de ce qu'elle n'avait pas trop compris. Au vu des rumeurs on avait semble t-il voulu la tuer. Pourquoi la tuer ? Qui ? Naluria ou la future Duchesse ? Pourquoi vouloir tuer une Duchesse qui n'aurait aucun pouvoir ? De la jalousie ? Mais pourquoi ?

Naluria avait les mains tremblantes au-dessus du visage de Jmorelle. Des yeux auparavant humides s'écoulaient désormais des larmes.

Son seul espoir était en Ursus lui même et elle obéissait à tout les ordres que celui pouvait donner si cela pouvait sauver Ju. Elle maintenait donc son amie avec des yeux embués.

Nous serons bientôt à Paris, n'est-ce pas ?

Pour le coup la question avait le don de l'énerver.

Keridil, va nous chercher de l'eau s'il te plait.

Pendant ce temps, elle s'agenouilla face à Ju, lui caressant les cheveux tentant d'obersever le moindre signe de douleur pour avertir Ursus.
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Keridil
Keridil qui n'avait agit que pour tempéré la situation ne fut pas étonné devant la réaction de Naluria, qui était probablement sous le choc. Néanmoins il ne prit pas le temps de réfléchir au ton qu'elle avait adopté et, la tension encore palpable, il courut au puit le plus proche, d'où il ramena de l'eau, s'agenouillant auprès de Ju, il lui en passa sur le front et le visage.
Keridil ne connaissait la jeune femme que de vue et pourtant il se démènerait pour qu'elle vive.


Ursus , Nalu, que puis-je faire de plus ? demanda le jeune homme qui voyait que la blessée ne daignait pas ouvrir les yeux.
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Jmorelle
Des voix autour, familières mais lointaines... Ju... Ju... Oui je vous entends les amis mais y a une belle lumière là-bas... Et y a Hugue... Je ne sais pas comment ça se fait qu'il soit au mariage, mais il est là... Je me rapproche un peu plus je crois qu'il veut me parler...

Ju avançait vers Hugue... Plus près... encore plus près... Sa main dans la sienne... Hugue tu nous as manqué, te voilà de retour! Et... C'est quoi cette robe blanche? Tu te déguises en nana toi maintenant? Ah... C'est Aristote qui t'a dit de la mettre... Il a des goûts bizarres faudra lui dire... C'est chouette de te voir, on va pouvoir se boire une choppe bien fraîche en taverne... oh tu manques à tout le monde si tu savais, et puis on a plein de choses à te raconter. Le mariage d'Eli, celui de Ninou bientôt... Elle a rencontré un ptit gars bien sympa, bon il est un peu turbulent et il adore m'embêter, mais il prendra soin d'elle... Et puis y a eu des départs aussi... Puis des naissances... Enfin plein de choses, je ne pourrai pas tout te raconter en une fois.

Quoi? Il faut que je fasse un choix? Bah... L'échelle de Jacob? Je suis entre les deux mondes... Nonnnn arrête... Il s'est passé quoi? Je...

Elle se retourna. Le bas vu d'un haut, un corps sur le sol, du monde qui s'agite autour... Se retourna à nouveau. Regard vers Hugue. Cherchant à comprendre.

Je dois choisir? Mais... Et toi? Tu restes ici oui... Elle baissa la tête... Mais je ne peux pas... Tu le sais... Pourtant c'est beau où tu vis, c'est lumineux... Flou mais lumineux...

Tu vas me manquer... On t'aime tu sais... Comment ça si j'avais choisi de rester tu m'aurais viré un coup de pied dans l'arrière-train? Comment ça trop turbulente? Quoi quoi quoi? J'ai jamais embêté les nonnes au couvent moi... Et? Nonnnnn arrête les tavernes... Bah faut bien les animer... Bah faut que ce soit vivant... Puis si je me souviens bien t'étais le premier à me suivre... Et... Oui je sais il faut du calme ici... Quand je serai plus vieille? Mais et si je suis toujours comme ça plus tard... Ah...

Oui bon d'accord j'ai compris... j'y retourne... De toute façon ils sont perdus sans moi mes poussins, faut que je m'en occupe... Puis je m'inquièterai trop pour eux... Puis ils vont m'en vouloir aussi... Bon bah je redescends...

Adieu Hugue... Veille sur nous...





Une aiguille qui pénètre dans la peau et qui tire dessus. Ouille, mais ça fait mal! Les poumons qui reprennent leur rythme, une toux grasse qui évacue le sang par la bouche. Elle rouvrit les yeux, essaya de se relever. En vain, sans force. Quelques mots difficilement articulés.


Hey faites gaffe, vous me piquez là. Ca fait mal.

Ju la douillette. Entourée de plusieurs proches, qui ont tous le regard inquiet figé sur elle. Des mains qui soutiennent sa tête, d'autres qui tiennent les siennes.

Vous avez mal choisi votre jour, c'est pas encore aujourd'hui que j'vais arrêter de vous embêter, faudra me supporter quelques temps encore. Z'aviez qu'à être sages.

Elle repensa à l'étrange rêve qu'elle venait de faire. Et si c'était vrai...
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AA, Manoir des artistes
Ella
Ella avait glissé sans bruit dans la foule, elle se mit à la chasse à l’homme qui avait attenté aux jours de la future Duchesse. Elle se faufila tel un félin, sa course et ses comportements étaient tous parfaitement coordonnés pour attraper l’intrus. Il ne se méfait sans doute pas d’elle. Elle était entraînée pour ce genre de situation. Garde ducales sur une longue période, elle avait toujours la forme et les gestes précis pour attraper les brigands.

En peu de temps elle arriva à sa hauteur, et du coup elle lui une prise pour l’endormir. Elle en profita pour le ligoter avec sa propre corde qu’il trainait avec lui. Elle fit signe à la gendarmerie qui était toute proche de s’occuper de l’intrus.

Ella ne le reconnaissait pas. Mais il serait sans doute découvert sous peu. La gendarmerie se dirigea vers la prison trainant l’homme encore inconscient. Ella sentit sa force qui ne l’avait pas quitté, ni ses réflexes. Cela lui donna un grand plaisir. Elle remit un peu d’ordre dans sa toilette et alla rejoindre la foule le plus discrètement possible.

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Pomdunor
Pom arriva sur la place principale d'Orléans où devaient avoir lieu les festivités. Il était en retard, le chemin venant de Montargis avait été malmené par les intempéries de l'hiver et maints trous s'étaient formés. Et dans l'un d'eux, une des roues de la charrette qui les conduisait, lui et la charmante jeune fille qui l'accompagnait, se voilât. Il fallut toute l'habileté et sa maîtrise de l'art de charpentier pour réparer, mais ceci prit du temps et les retarda. Ils ne purent arriver à l'heure pour le début de la fête.

Au milieu de la place, l'agitation était grande. mais cela ne ressemblait point à de la liesse. Les gens courraient en tous sens, la cohue dominait.
Drôle de fête, pensa-t-il. Il se retourna vers sa compagne et lui dit :

Étrange, je ne crois pas que la fête que je t'avais promise soit en cours. Autre chose se passe ici. Attends-moi un peu, je vais aux nouvelles.

Il descendit de la charrette et se dirigea vers l'attroupement. Il se dirigea vers des connaissances et demanda :

Que se passe-t-il donc ? Quel est le motif de cette agitation ?

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Lyll
Suivant la demande de l'homme qui semblait savoir coudre, Lyll maintenait Ju fermement mais en douceur pour ne pas lui faire mal.

Ninou s'approcha de Lyll, paniquée ou plutôt effondrée.

Oui Ninou, ne t'inquiètes pas, elle est forte, elle ne partira pas. Et surtout pas de cette manière.

Un homme tenait la main de Ju, elle l'avait déjà vu mais ne se rappelait pas son nom. Ninou, semblait assez rassurée pour pouvoir rassurer à son tour quelqu'un dans le désarroi. Lyll reposa ses yeux sur l'homme qui allait recoudre Ju et sur Ju, toujours inconsciente.

Et d'un seul coup, alors que l'aiguille traversait la chair de Ju et y laissait un fil pour rapprocher les chairs, un mot, une phrase, une plainte !


Citation:
Hey faites gaffe, vous me piquez là. Ca fait mal.


Ju ! Norf ! T'es r'viendu !

Lyll se mit à rire, surtout pour évacuer toute la tension des derniers instants.

Va falloir supporter la douleur Lady, quand on s'prend pour un bouclier, faut s'attendre à c'que co fasse mal !


Citation:
Vous avez mal choisi votre jour, c'est pas encore aujourd'hui que j'vais arrêter de vous embêter, faudra me supporter quelques temps encore. Z'aviez qu'à être sages.


Bien dit, et en c'qui m'concerne j'vais pas êt' sage pendant longtemps encore^^.
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Ella
Sans attiré l'attention, Ella se rendit près de son amie Ju. Elle était très inquiète de son état. Ella avait retiré à l'homme un grand couteau pour le remettre aux gendarmes. Un couteau impressionnant, il semblait avoir des dents et affuté comme le fil d'un rasoir.

Elle se pencha pour regarder Ju. Elle était inconsciente. Ursus semblait vouloir la recoudre. Tout le matériel était prêt. Mais il leur faillait de l'air et de l'espace. Elle souffla à l'oreille de Ninou.

Il leur faut de l'air et de l'espace pour bien travailler. Essayons d'éloigner les gens un peu.

Ella fit un sourire à Nanou certaine de trouver un appui...
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Ursus
Ursus se concentra sur son travail et oublia le tumulte de la foule. La peau du dos n’était pas très sensible, mais au dernier point il sentit que Ju revenait à elle et se plaignait de la douleur.

Ah bien te voilà parmi nous !

Quel soulagement ! Ju avait bien de la chance. La lame était certainement passée prés du cœur. A l’aide de son couteau Ursus coupa ensuite le fil et le noua.

J’ai fini. Du repos, de bons repas pour reprendre des forces et tu seras sur pieds. Ne mets pas de cataplasme de crottin de cheval comme le conseillent certains médicastres. Cela cicatrisera tout seul.
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François85
Une main se posa sur son épaule. Un regard vers…il entrevit le sourire de Ninou qui était là pour le réconforter. Il était forcé mais, sincère.

Ne t'inquiètes pas François ... elle est solide tu sais !

François ne sourit point. Il se contenta de lacher

Je l’espère Ninou, je l’espère…

Beaucoup de mes amis ne sont plus de ce monde. Je ne veux pas que cela se reproduise à nouveau.

Et puis elle sait bien qu'elle doit encore nous embêter un peu et de toute façon là-haut ils ne voudront pas d'elle ... elle est beaucoup trop remuante pour eux !

Tu as raison. Et nous, nous voulons d’elle donc, Aristote n’a pas à réfléchir longtemps avant de faire son choix.

Ursus, tel un véritable médicastre, commença les soins quand soudain…

Hey faites gaffe, vous me piquez là. Ca fait mal.

Vous avez mal choisi votre jour, c'est pas encore aujourd'hui que j'vais arrêter de vous embêter, faudra me supporter quelques temps encore. Z'aviez qu'à être sages.


Elle était consciente. Ju était bel et bien consciente.
Avec toute sa tête semblait il.
Le sourire revint sur le visage de François.


Oh oui Ju, on compte sur toi pour rester parmi nous. Et puis, si t’es plus là, j’embête qui moi ?
Fraisexotik
Sucette en bouche, assise confortablement dans la charrette du roux, Fraise avait revêtu sa robe et s’était joliment coiffée histoire d’être présentable.

Pom avait gentiment laissé Fraise diriger les chevaux. Elle se débrouillait plutôt pas mal jusqu'à ce qu’une de ses mèches vînt lui troubler la vision. La charrette se mit à dévier, et une roue se voilât à cause d’un énorme trou.
Pom mit du temps à réparer.

Enfin arrivée, un peu en retard, Pom lui dit que la fête promise n’était pas en cours, et qu’il allait se renseigner. Mais d’ici elle ne voyait pas grand-chose, et se demandait bien comment il pouvait savoir ça ! Elle ouvrit les yeux bien grands ... mais non, rien ne le lui laissait penser ; décidément il était trop fort l'ambassadeur à la noix !

Elle resta donc assise sagement à attendre Pom, comme il lui avait demandé.

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