{rp} Nawak Lanta I : l'aventure continue! Provence 1458!

Bonjour Hersende,

Désolée pour le retard de réponse à cette missive, j'ai eu quelques soucis outre monde; que seul dieu et ses saints peuvent comprendre.

A l'heure actuelle, je suis en train de quitter votre comté, je suis restée discrète sur mes déplacements pour la simple raison, que certaines troupes que se soit des votre ou celles de France n'ont pas compris mon retrait de cette dite "guerre", pis je suis pas trop une lapine veut pas me faire dépecer en route.


Je suis en train d'expliquer aux nobles Lorrains le cas de cette pseudo guerre, et fais appel à la paix , si des lorrains doivent traverser ces terre que sont celles de Provence ça sera sans armes, pour des échanges commerciaux ou simplement culturel je l'espère.

Le meilleur moyen pour ma part de comprendre l'état de votre Comté a été sûrement de rester sur place sans armes et observer, votre comté souffre , les marchés vidés, l'ambiance est douteuse, les mines fermés, bref, il y a un moment où le guerrier doit prendre du recul et analyser le côté humain des choses, il y a assez de pertes, j'en suis consciente, je rejoins une amie et une mère aristotélicienne la cardinale Ecaterina pour aider ce comté et votre personne à retrouver la paix.

J'espère réussir à convaincre grand nombre d'homme et de femme à déposer les armes et à se replier.

Je respecterais toujours notre empereur, mais face à son mutisme je suis persuadée que cette guerre n'a aucun sens, que si votre peuple veut se courber à nouveau face à lui il le fera de son propre chef, sans y être contraint par les armes.

De loin vous êtes un comté félons à notre saint LJS, mais de près , vous avez un comté sympathique, où la cohabitation des Pro Marquise de votre personne je veux dire, et les Pro Empereur peut exister, j'en ai croisé en taverne des loyalistes et des dit félons en train de ripailler et se marrer sans souci, donc c'est du domaine du possible.

Pis mine de rien, en vous observant et observant votre peuple, vous êtes loin d'être une tyran !

n'est-ce pas?

Je vous remercie d'avoir garder votre parole, pour ma part je respecte aussi la mienne, je n'ai pu partir en même temps que ma comparse auvergnate Sofio, étant donné que nos chemins se séparent ici en Provence.

Nous rêvions de chasses à la cigales, mais j'ai mis du temps à comprendre que se sont des insectes, ayant une phobie des bestioles en tout genre, je m'en vais avant la saison estival des insectes en votre comté!

mes salutations mirabellisées,
Zahra

Ahlalala Namaycouche,

‘Je prend ma plume, en cette journée ou j’suis peu sobre, pour voir si le cap’ qui prenait son pied, est en vie ou pas, en tout cas assez en vie pour raconter des salades à mon chevalier ‘ !

Félonne vous prétendez que je suis ? ça m’embête un peu que ça vient du coté d’un français, mais bon hein, z’êtes le Cap’ vous avez beaucoup de défaites et de victoires à votre actif, vous êtes maître en la matière « militaire » n’est-ce pas ? Vous savez sentir quand une personne a de l’avenir en terre de guerre ou pas ?

Je n’affirmerais rien de ce que je prétend de vous, j’ai eu une parfaite description de votre personne par Amyr qui vous admire et vous respecte comme un père d’arme, ou un père tout court.

Je suis de Lorraine, je l’ai assez raconté dans le camp, que se soit à Memento ou ailleurs, je vous ai rejoins, me suis ralliée à votre armée, à un moment où j’étais persuadée que les « impériaux », en plus des français allaient avoir une large chance de mettre à genoux les terres félonnes de Provence, pour l’empereur, vous … vous êtes activés dans cette guerre au nom de la cardinale, par contrat morale ou juste pour répondre à un service rendu entre vos deux personnes, bref j’en ai un peu strictement rien à faire de ce qui a motivé vos hommes et vous pour venir en Provence, tant que c’était pour donner un coup de pouce ou de pied à l’empereur.

J’ai fait la rencontre de personnes remarquables motivés, qui ont de l’expérience que se soit en batailles, en politique, ou en pillages, certains ont affirmé ramener leur miches que pour avoir de l’or, c’est ceux qui se sont barrés en premier de cette aventure , ils ont remarqué d’avance que la Provence ne croulait pas sous l’or mais plutôt sous le sang.

Quant à moi, Namay, je vous ai suivi , peut-être que vous ne l’avez pas remarqué, j’ai suivi durant des jours, des mois, votre armée, sous les indications de la dite Spadasse, pis les votre indirectement, j’avais une section rempli de bonhommes armés jusqu’au dent, fort comme le bon dieu, bref, motivé, discret, en l’espace de quelques batailles, me suis retrouvée dans une section vide, où nous étions plus que deux, Amyr était tombé, vous Namay vous étiez tombé, j’ai remarqué au loin une réunion de badaud de votre armée, de notre armée, on parlait déjà d’une intérimaire discrète qui prenait votre place, puis d’une reprise de baston immédiate !

Je suis restée discrète , j’ai discuté longuement avec Sofio, Nadaelle qui était sous mes ordres depuis la Franche Comté, j’ai posé des questions dans le camp de la memento mori qui sont restées sans réponse , du « vent » j’ai vu !

Les questions « combien sommes nous ? ; nos forces ? nos chances de victoires ? surtout nos vivres ? » ; zéro réponse, au lendemain d’une bataille ou j’ai vu mon fiancé en sang, mortellement blessé, pis vous laissé pour mort dans un coin, j’y croyais pas , je voulais suivre cette intérimaire capitaine, je voulais y croire à une victoire, mais à un moment j’ai arrêté la fumette et la picole, beaucoup plus de blessés que d’actif, des personnes qui ont abandonné par la faim, j’ai simplement opté pour le dispatching alias débandade, dieu pour tous et chacun pour soi, je suis retournée à Forcalquier pansée les blessures d’Amyr, il est parti quelques jours chez les moines, en attendant Forcalquier était une tombe vivante, pas de bouffe, zéro travail et surtout, des armées Provençales qui se renforcent, qui se dirigent vers ce trou de fion land, pour en mettre plein la gueule de nos armées, je me suis donc cassée tout simplement à Aix , avec le risque de me faire démonter, mais rien à foutre, si je dois crever en Provence, que je crève à Aix en tentant quelque chose, au lieu de rester comater dans un Forcalquier qui pue la mort.

Si j’avais des dons de voyance, j’aurais prévenu que vous alliez perdre votre armée à Forcalquier , c’était un piège, c’est un cul de sac miné made in félonie city.

Aujourd’hui, j’ai lâché mes armes pour prendre des forces, prendre des écus, je ne vous mentirais pas en disant que je veux me barrer au plus vite de ce comté,

J’étais une des premières à quitter la Lorraine pour venir en guerre en Provence,
Je croyais en l’empire, mais là, je vois du vent, je ne vous ai jamais dit que j’ai lâché un ordre militaire impériale pour me joindre à votre armée, que j’ai fait plus confiance en votre personne qu’en celles des dits impériaux ?

Ils (les impériaux) ont mis du temps à débarquer en Provence Namay, je suis lassée, blasée, et si vous jugez que c’est félon d’ouvrir les yeux , de ne pas vouloir perdre la vie pour une utopie, par ce que l’empire c’est utopique en fait !

Que si les provençaux « fêlons » ne plient pas le genoux devant l’empereur et préfèrent le faire à une marquise la fameuse courbette, bah je m’en contrefiche un peu au final !

Je suis pacifiste un peu du coup, je-m'en-foutiste beaucoup aussi, que suis pas mal jalouse de vous, par ce que mon Amyr l’est un peu accro de vous de la memento mori tout ça !

Ça me coûte beaucoup de vous écrire tout ça, je ne suis pas ivre vous savez ?
La baston pour moi….c’était pour avoir un peu plus d’adrénaline, une envie d’éclatement total, une envie de voir à quoi sert la barbec que je mange sans limite….pis la mirabelle que je bois sans limite aussi… pour tester ma loyauté envers l’empire aussi, je suis loyale mais pas suicidaire, pas encore !


En espérant que vous comprendriez mieux ce départ de votre armée, ainsi que mon manque de motivation à poursuivre tout combat dans ce comté.

Mes salutations mirabellisées au cap’ Namacouche,

Zahra ;

Ps : prenez soins de mon Amyr, c’est la prunelle de mes yeux, surement que vous vous z'êtes occupé à briser des os ou que sais-je.... mais gardez un oeil sur lui...quand même...