[RP/IG] Péage ducal: Passage obligatoire aux arrivants

Elle est perchée sur un arbre à l’entrée de Saumur. Main gauche en visière, l’autre posée sur une branche pour ne pas tomber. Yeux plissés, traits du visage tout ce qu’il y a de plus sérieux. Elle fait le guet, scrutant l’horizon avec attention, repoussant de temps en temps avec sa menotte gauche une mèche de sa frange. Ou alors, elle s’en sert pour ce gratter la tempe, ce qu’elle fait souvent. Un tic, chez elle. Elle ne peut pas s’en empêcher, c’est plus fort qu’elle. Sinon, ses neurones n’arrivent pas à rentrer en contact.
Donc, elle continue de surveiller les entrées et sorties de Saumur. Ce qu’elle a fait une grande partie de la nuit. Elle somnole parfois, une ou deux minutes, histoire de ce maintenir en forme. Un oeil ouvert, quand même, pour pas rater un événement qui pourrait ce produire sans crier gare...

Une ombre passe sur le chemin. Une petite ombre, rien de grandiose. Juron qui s’échappe des lèvres de la miss maréchale, avant de descendre de son perchoir, et de courir après la forme qui fonce vers les portes à grande vitesse.

-Hey, faut d’mander un droit de passage ! Scrogneugneu, r’venez ici ! Voossss pappiieers !!! Eeeehhhh....Gnnééé ?!?

Forme qui passe sur une lueur du soleil levant, constatation que l’ombre minuscule n’est qu’un écureuil. Nouveau juron qui s’échappe des lèvres d’Hosta, tandis qu’elle s’arrête. Puis elle retourne auprès de l’arbre, pour continuer à faire le guet.

Accroché à un piquet sur le tronc de l’arbre, une affiche :

_________________
"Une femme qui voyage, laisse voyager son coeur."

Voilà que deux hommes avec armure sur le dos et tout le toutim qui va avec sont aperçus au loin. Pourvu que ce ne soit pas des vilains...Sur qu’elle ne ferrait pas le poid.
Grattage de tempe, et sa main gauche vient se placer à proximité de son ancien couteau d’abattage de cochons accroché à sa ceinture. Yeux suspicieux qui regardent les deux hommes qui s’approchent. Soupir de soulagement, paume de sa main gauche qui vient essuyer la goutte de sueur qui coule sur son front, quand le meneur fait les présentations et tend les laissez-passer. Puis elle hoche la tête, et se présente à son tour :

-Bonjour, je suis Hosta, maréchale de Saumur.

Regard qui ce pose sur les deux parchemins, nouvel hochement de tête :

-Bien, v’pouvez passer !

Elle montre les portes de Saumur du doigt.

-Bon séjour !
_________________
"Une femme qui voyage, laisse voyager son coeur."

[Le soir]

Fermeture des portes de Saumur. Fiou, enfin ! ...C’pas pour dire, mais elle est un peu kapout là. Cernes et yeux mi-clos, les membres endoloris, une couche de sueur sous les aisselles, (façon de dire qu’elle pue vachement après Vingt-quatre heures à surveiller les entrées et sorties.)

Donc, la voici dans Saumur, et elle déambule quelques instants dans les ruelles, avant de finalement se diriger vers une taverne. Elle ouvre la porte, s’avance vers une chaise d’un pas trainant.
Deux personnes sont présentes dans la salle. Un homme, une femme. Les présentations sont faites. Le sieur constate qu’il a reçu une de ses lettres à propos du péage. Donc, voilà Hosta en train de lorgner le bonhomme du mieux qu’elle le peut (pas facile avec les paupières qui se ferment toutes seules). Puis...

-Ah, oui, j’vous reconnais !

Elle ronchonne intérieurement. Même quand la journée est finie, faut encore qu’elle ai du boulot ! Elle sort un parchemin et une plume de son sac, et prend les renseignements donnés par le sieur, pour avoir son droit de passage, et par la même occasion celui de sa femme.

Une fois cela fait, elle range l’écrit dans sa poche, baille un coup et marmonne un « J’vais me coucher, bonne nuit » avant de sortir dehors et de partir en direction de sa maison. Faut qu'elle soit en forme pour attaquer la nouvelle journée de demain !
_________________
"Une femme qui voyage, laisse voyager son coeur."

La demoiselle s’étire, une nouvelle journée commence. Deux femmes étaient venues ce présenter les deux jours précédents, la maréchale les avaient laissées passer. C’était maintenant au tour d’une autre dame de s’approcher pour indiquer qui elle est. Hosta se présente à son tour, tout en examinant la personne face à elle.

-Je suis Hosta, maréchale de Saumur, enchantée.

Puis...

-Pas de souci, v’pouvez passer m’dame. N’hésitez pas à passer boire un coup en taverne.
_________________
"Une femme qui voyage, laisse voyager son coeur."

Mythe se présenta à l'arbre de péage d'assez mauvaise grâce car elle était devenue fort solitaire depuis quelques temps, mais il fallait en passer par là et elle s'y plia.

Elle vit une dame et se dit qu'elle devait être la personne qui lui avait adressé la missive lui enjoignant de venir se présenter.

Bonjour Dame. Je me présente, Mythe, venant de Périgord-Angoumois. Sachez que je ne fais que passer, n'ai rien à vendre, ne compte rien acheter et suis non violente.

Bien décidée à couper court, elle salua la dame en question et fit demi-tour.

Kildara se présenta au péage comme on l'y avait conviée par missive, elle vit une dame, s'en approcha et déclara:

Bonjour, je viens de Périgord-Angoumois, je m'appelle Kildara et je compte séjourner quelques jours dans votre duché. Je suis ici pour affaires, je repars demain de Saumur et ne compte pas utiliser mes armes.

Sur ce, je vous souhaite une bonne journée, j'ai fort à faire et je suis attendue.

De là, Kil tourna les talons et repartit en direction du marché.

_Bonjour,je suis Criket,je voyage avec mon frére Messire Dugludur et Dame Amarillis,nous allons a Orthez,,,je suis native de Labrit en gascogne,mais j'ai déménagé a Marmande,,nous ne faissons que passer dans votre charmande ville,reprenons la route ce soir,,,bonne journée a vous et joyeux noel
_________________

[Un ou plusieurs jours après ... ?]

Le major s'approcha avec une lettre à la main, marchant lentement. Il venait de lâcher son âne dans le premier champs qu'il avait vu, ne cherchant plus à comprendre. La Grande Méchant Tourraine voulait le mettre en geôles, fallait faire au plus vite. Son visage laissait paraître sa fatigue, mais il s'en fichait, il devant d'abord aller jusqu'au Bearn. L'homme en chemise s'approcha tant bien que mal de la maréchal ... Ces mains étaient gelées, il se retenait pour ne pas claquer des dents à s'en casser la mâchoire.

"Bonjour ... J'arrive de là-bas ... *dit il en montrant du doigt derrière lui* J'veux juste passer en Anjou ... Et partir ... Il fait pas assez chaud ici ... On m'appelle Remi ... Remi deClairbois ..."

Il la regarda, attendant sa réponse pour repartir.

Plissement des yeux, tandis qu’elle remet son écharpe avec sa main gauche, tandis que l'autre vient prendre place pas loin de son couteau. C’est qu’il marche lentement, l’bonhomme tout là bas. Elle pense que, ça ce peut, il fait genre qu’il est fatigué, mais en fait c’est pas vrai, c'pour pas qu'elle ai pas de soupçon.

Après quelques minutes, le voici qui se trouve devant elle. Les mirettes d’Hosta l’examine de la tête aux pieds, comme ferrait un médicastre. Il a de jolis cernes autour des yeux, et des vrais, tiens. Bon finalement, ça n’a pas l’air d’être une diversion. Il parle, montre le chemin en direction de la Touraine.

-Et bah dites donc, ils vous ont fait quoi les gens d’la Tourraine ? Z’avez l’air vachement crevé. Comment ça qu’il fait pas assez chaud ? Faut bien vous couvrir, on est dans l’Nord ici...V’pouvez passer, et vous feriez mieux d’aller faire un tour en auberge pour faire un p’tit somme si vous voulez mon avis.

Un autre personnage fait son entrée en scène. Aaaahhh ! Elle l’avait pas vu encore, celui là ! La voici donc qui brandit son couteau, ses yeux lorgne l’homme qui se présente à elle calmement. Arf, faudrait qu’elle arrête d’être parano.

-Euuuhh, excusez-moi...Moi, c’est Hosta, enchantée ! V’pouvez passer aussi.
_________________
"Une femme qui voyage, laisse voyager son coeur."

Tristan entra d'un pas vif et décidé. Il n'aimait pas perdre de temps avec les démarches administratives. Il ôta son chapeau et s'annonça :

Bonjour Damoiselle, Nous, Tristan_du_Cost, Ambassadeur de Bourgogne près le Grand Duché de Bretagne, demandons l'autorisation de passage, pour Notre personne et pour Notre secrétaire Ethel.

Le but de Notre voyage est diplomatique, et Nous nous en expliquerons plus en détail avec votre hiérarchie si besoin est.
_________________
Haut Fonctionnaire
Diacre d'Autun
Diplômé du séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon
Ex Ambassadeur près le Duché de Savoie sous Theognis, meilleur Chambellan que la Bourgogne ait connue.
Ex Ambassadeur près le Grand Duché de Bretagne

Jacq poussa la porte de la Douane et alla se mettre dans la file, lorsque ce fut son tour il s'annonça:

Bien le bonjour,
un brave maréchal m'a envoyé ici pour que je m'annonce. Je suis Jacq, marchand ambulant venant de Chinon et allant a Thouars. Je ne serais pas plus d'un jour sur Saumur.

Halli arriva en ville et se dirigea vers le bureau de la douane. Elle frappa a la porte avant d'entrer.

Bonjour, je suis Halli, de passage dans votre ville. Je compte y rester une journée avec les personnes présent dans ma lance. Nous reprenons la route demain, car nous faisons partie d'un ordre qui se rend au Bearn.
_________________

Yseline sourit au message de Cara.

Je ne suis pas si fatiguée que ça , moi!

Mais elle suivit la petite bande vers une auberge accueillante.

Jehannor arriva à Saumur et se rendit compte qu'il fallait un droit de passage pour pouvoir circuler ou séjourner dans ce Duché.


_________________

Les poneys roses, partis du Périgord une semaine auparavant, étaient bientôt arrivés au terme de leur voyage. La veille, elles avaient accueilli dans le groupe une nouvelle poneytte, présentée par Orka et Mahaut avant de partir. Tout ce qu’elle avait appris sur elle, c’était qu’elle n'aimait pas les câlins des deux bergeracoises. Bref, la troupe s’était agrandie, et le trajet était entrecoupé des inévitables :

Cheffe ?
Nan, c'est moi la cheffe qu'on a dit !
Bon, sous-cheffe, c'est quand qu'on arrive ?
Bientôt, le Maine n'est plus très loin
Cheffe ?
Mais ! C'est moi la cheffe !
J'ai envie de faire pipi
…
Han ! Le tonneau est vide, faut en ouvrir un second !

La rengaine habituelle quoi.
L'Anjou, enfin. Une paye que Lynette n'y avait remis les pieds. A l'époque, son parrain était encore coincé à La Flêche, c'est pour dire. Saumur en vue, ils ralentirent le rythme pour se présenter à l'entrée de la ville. Tralala en tête, elle s'arrêta devant les gardes, s'apprêtant à ouvrir la bouche mais fut stoppée dans son élan par les poneys roses qui conduisaient la charrette et qui ne trouvèrent rien de mieux que de rentrer dans sa jument pour s'arrêter.
Demi-tour, sourcil levé.

Bon sang, ça fait trois fois cette semaine !
Cheffe – C'est moi la cheffeuh ! - j'ai envie de faire pipi...

Retour vers les gardes, avec un léger soupir.

Bonjour – Oui parce qu'on avait dit que c'était moi la cheffe avant de partir d'abeur ! - Ahem... nous sommes les poneys roses et nous souhaitons juste passer la journée dans votre bourg pour visiter vos tavernes – non, non, promis on va pas les brûler – Dès ce soir nous reprenons la route pour Chinon. Vous nous laissez entrer ou alors toute la troupe s'arrête ici pour bivouaquer et vous occuper la journée ? On vous laisse le choix, hein...

Cheffe ?
Mais ! On avait dit que...
Quand est-ce qu'on arrive ?
_________________

Bonjour,j aimerais rester dans votre ville 1 ou 2 jours afin de me preparer a retourner d ou je viens.Cela est il possible?

Stefanile se bourra 1 pipe en attendant la reponse.

Sauta de la dite charrette une demoiselle blonde qui, si elle n'avait pas touché la moindre larme du tonneau des poneys, n'en était pas moins saoulée. Saoulée de paroles. Oui, la Blondie avait trouvé pire qu'elle. Et bla bla bla. Et bla bla bla. Ca n'avait pas cessé de tout le court voyage qu'elle avait entrepris avec eux depuis la proche ville de Thouars.

Elle revenait à Saumur voir son papa chéri.

Ah, personne n'y croit ?

Bon, c'est vrai, elle revenait parce qu'elle n'était pas en règle en Poitou et qu'elle avait besoin de papelards qui se trouvaient dans le paternel château. A Gennes. Des trucs comme quoi, non, elle résidait en Anjou. Non elle n'avait pas de terre en Poitou et non, elle ne comprenait pas où ils avaient vu qu'elle avait déménagé puisqu'elle n'avait pas de terres en Poitou on vous dit. Sont bêtes, mais j'ai pas envie d'un procès. Plus envie. C'est long et même pas drôle. Elle en savait quelque chose parce qu'en appel ... Mais là n'est pas le sujet !

Elle épousseta d'un geste gracieux ses braies sombres et sa cape crade et encore pourpre par endroits, puis râla avec élégance :

J'ai faim.

Avec assurance, elle détacha son cheval de l'arrière de la charrette périgourdine. Lui-même trainait une carriole dont le contenu était dissimulé sous une lourde bâche. Elle dévoila l'engin à la douane et expliqua :

Salut douanier. Bombarde, offerte par sa Grandeur Kilia. Et (Lucie écarta les bras pour se présenter dans toute sa majestuosité*) blonde enfant procréée (enfin presque) par sa majestueuse majesté, Finam de Montmorency. Mais bon, on s'connait j'crois.


_________________

MAIS PUISQUE ON AVAIT DIT QUE C'ETAIT MOUAAA LA CHEFFEEEUHHH... Bordel..
Ousqu'elle est passée ma bouteilleeeuh... GOURRRY REND LA MOUAAA.. Spèce d'alcoolique même pas fan de moua... tss c'tun monde quand même, t'as qu'a avoir ta tienne..
Oh Mahaut c'est bête, regarde les poules ont pris le mantel de Gourry pour leur litière.. nan mais t'en fais pas , le guano c'est follement tendance en moucheture sur les mantels..
Hé Lucie tu t'es entrainé au calin rituel aujourd'hui?? Mais naaan pars pas en courant j'te dis que c'est juste le premier qui coute
On est bientôt arrivés??
On est bientôt arrivés??
On est bientôt arrivés??
On est bientôt arrivés??
Comment ça la ferme??


Arrivés à Saumur, la blonde était baillonnée au fond d'une charette, et Lynette et mahaut négociaient avec le douanier... Tsss Elles étaient pas douées.. Ca avait vraiment l'air de laisser le douanier de marbre, il pipait pas un mot. D'un geste auguste, elle arracha le baillon et sauta de la charette, poussant tout le monde sur son passage

Poussez vous.. placeeuh.. Place, j'amène la verroterie.. C'est mouah la cheffe c'est moua qui parle d'abeur... Se tournant vers le douanier toujours impassible Toua pas avouar peur.. Nous venir en amis..Toi vouloir des colifichets pour que toi laisse passer nous??
_________________
Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.

Caven vit arrivé un groupe des plus étranges arrivés, sans parler de son nom ...

Bon les poneys ... roses c'est sa ?

Il se demanda qui a bien pu inventer un nom pareil.

Vous pouvez entrer, mais vous vidé pas toutes les tavernes de bières. Bon séjour parmi nous.

Un petit sourire en coin avant de se tourner vers la personne suivante, il connaissait pas le nom de cette personne mais elle voulait rester quelques jours ici.

Oui, vous pouvez rester, en respectant nos lois.

Il lui fit signe d'entrer. Puis se fut au tour de Gandrel.

Bienvenu à vous aussi. Même chose que le sieur d'avant, respecter nos lois.

Il le laissa entrer.
_________________

Caven vit une jeune dame entrer.

Yop.

Il l'écouta.

D'accord, j'en prends note.
_________________

Caven reçut un pigeon d'une voyageuse, il en prit connaissance et envoya sa réponse.


_________________

Caven vit une dame entrer dans son bureau.

Bonjour.

Il l'écouta et regarda son rapport du matin.

Groupe de Thesno et Chitoss ... Vous devrez être dame Soaz. alors je suppose.
Je prends note de votre passage au péage.
Bonne séjour à Saumur.
_________________

Bonjour dame, je prends note de votre agression, et de votre passage ici.
_________________

Bonsoir, je suis Lacaro aussi de passage dans votre duché
_________________
Filleule de Jeanpolc

Marraine de Kp12

Une jeune fille de quatorze printemps vint se présenter, arrivée de ce matin à Saumur avec ses parents.

Bonjour ! Je me présente Souzix de Montfort-Toxandrie, fille de Monseigneur Verty et Monseigneur Clodeweck. Je suis de passage dans votre ville, voyageant avec mes parents. Je ne sais combien de temps nous allons rester. Veuillez vous rassurer, nous n'avons nulle mauvaise intention. Nous sommes juste des voyageurs.
_________________

Une jeune femme sauta prestement du cheval mené par son compagnon, pour se présenter au poste de péage.

Le bonjour sieur maréchal.
Permettez-moi de me présenter à vous : je suis Clothilde de Laveissière et de Bost, et je voyage avec Durn de Castelcerf.
Nous sommes arrivés ce matin en votre belle ville, et nos intentions sont on ne peut plus pacifiques.
Nous sommes actuellement en voyage, et ne faisons que traverser votre duché, pour aller visiter une amie qui attend son premier enfant. Le temps de faire halte en taverne pour nous y restaurer, et nous reprendrons la route dès ce soir.

La jeune femme sourit en attendant réponse, qu'elle espérait positive.

_________________

(bannière en cours de rénovation )

Clothilde sourit au maréchal.

Grand merci à vous, sieur, ainsi que de votre accueil chaleureux.
Je vous souhaite une bonne journée. Peut-être à tout à l'heure en taverne !

Sourire aux lèvres, la jeune femme rejoignit son compagnon, et tous deux partirent en quête d'une taverne pour se restaurer.

_________________

(bannière en cours de rénovation )

Kyann venait d'arriver à Saumur avec ses compagnons de route. A peine assis, un pigeon se dirigea droit sur eux et se posa. La jeune femme retira la missive qu'il portait à la patte et prit connaissance de la lettre. Relevant la tête, elle expliqua à ses amis qu'il leur fallait se présenter au péage de la ville. Voyant les visages déconfits et fatigués, elle esquissa un sourire et se porta volontaire pour s'y rendre.

Un peu perdue, elle s'égara plusieurs fois dans les rues et dut demander son chemin à un habitant. Une fois renseignée, Kyann se dirigea prestemment au péage.

Bonjour à tous ! je me présente.. Kyann.. dit-elle en souriant. Je voyage en compagnie de Dame Arkadi, Messires Léodagand de Maynes et Sylvebarde. Nous ne faisons que passer et repartons dès ce soir.. ajouta-t-elle à l'intention du douanier.

Une fois cette petite formalité remplie, la nivernaise sortit et ferma la porte doucement avant d'aller rejoindre ses amis.
_________________



Adieu ma soeur.. A jamais dans mon coeur..

Un coche aux armes de deux familles limousines venant de Bourgogne crève l'horizon angevin, tandis qu'une voix ensommeillée résonne.

-« Mais vas y ! Si je te dis d'y aller ! Ils sont angevins ! Ils ne mordent pas !»

Et un coup de pied dans le séant plus tard, voilà qu'un jeune cocher brun avec un lourd accent comtois s'approche de l'homme.

-« C'tô pour vous prév'nir que ma maitresse passe. E s'appelle Aléanore.. »

Coup d'oeil en arrière pour essayer de se rappeler.

-« Aléanore Jagellon Alterac et même on va v'nir viendre vivre voir ici !»

Dans le coche, deux têtes féminines qui se secouent de dépit, cours de français ô combien inutiles.

-« Voilà, voilà. A vous r'voir !»

Et de nouveau, la petite tête brune d'Hugues se replante sur le siège, direction Château-Gonthier pour installer leurs quartiers, mais d'abord trouver la Duchesse de l'Anjou. Attention, Elle est méchante. Elle est là. Bouh !
_________________

Caven vit plusieurs personnes se jours, il nota a chaque fois le passage de la personne sur un bout de papier.
_________________

Caven vit un garçon arriver.

Yop jeune homme. Qui est votre père ?
Et sa veut dire qu'il ne veut voir personne de cette ville, pour une raison que j'ignore ...
_________________

Ima avait reçu une missive lui signalant qu'elle n'était point en règle pour séjourner à Saumur ... alors elle traina ses poulaines jusqu'au péage et vint se présenter.

"Bonjour Messire, je suis Imaginy, j'viens de Montauban .... enfin je crois ... même si je ne connais guère cette ville.
Je suis actuellement en voyage avec un groupe d'amis d'origine craonnaise ... Nous ne faisons que passer, nous reprenons la route dès ce soir"

"Nous n'avons point de mauvaises intentions et ne comptons pas nous éterniser ...."

Après avoir accompli la corvée habituelle, Ima releva les yeux vers le messire et attendit patiemment qu'il opine du chef ....

bonsoir, je me prénomme vuvu07 et je suis de Vendôme, je voyageais mais hélas je me suis faite racketté sur vos routes, je voulais savoir si je pouvais rester sur vos terres quelques jours pour pouvoir avoir a manger et un peu d'écus en travaillant pour pouvoir continuer mon escurtion.
merci à vous

Caven vit tout d'abord une dame.

Bonjour dame. Si vous voulez portez plainte pour brigandage, envoyé un pigeon a notre procureur. Je vous souhaites un bon rétablissement.

Puis, il vit un homme arrivé pour repartir aussitôt ...
_________________

BONJOUR JE SUIS KATSOFIL ET DE PASSAGE POUR DEUX OU TROIS JOURS EN VOTRE BELLE VILLE

Un Péage ! C'était bien la première fois que Lyn voyait quelque chose comme ça. Mais bon, à Rome.....
Elle se rendit donc dans le bureau indiqué.

Bonjour Sieur, je suis Lyn, de passage à Saumur pour quelques jours. Je n'ai rien d'autre à déclarer.

Jaki entra

Bonjour ,

Je suis Jaki, je vient passer quelque jours ici.

Lolitaspace , nouvelle venue dans le Duché de Saumur , fut mit au courant par sa marraine Lysandral qu'en ne s'étant pas présentée devant la Dame Hostra , elle était en infraction par rapport a la loi . Se faisant Et surtout ne voulant pas être mise à l'écart et n'ayant pas le sou pour payer une taxe , Lolitaspace se présenta devant la dame en question afin de Quémander un droit de passage .
Venant de Thouars et n'ayant pas été traité gentiment par la population de ce duché , Lolitaspace en garde aujourd'hui une grande méfiance envers les gens et surtout ceux faisant la loi . C'est pourquoi , plutôt que de parler elle tend aux gardiens du péage un morceau de papier avec inscrit dessus :

Moi , Dame Lolitaspace Della-Luna , venant de Thouars et ayant vécue des choses que je n'arrive pas à qualifier , je me présente à vous par ce simple mot et sans plus pouvoir accorder facilement ma confiance , afin de vous quémander un droit de passage . En m'excusant de mon retard , je vous prie de recevoir mes Sincéres Excuses.
_________________

En arrivant au bureau Caven, vit deux messages, il les lit, et nota sur le registre les passages au péage.
_________________

Stis se rendit dans le bureau indiqué par la missive reçu le matin même:

Bonjour, je suis Stis et vais rester quelques jours dans votre belle ville!

entre dans le bureau

bonjour je suis Cyrius et je suis de passage demain je ne serais plus la
j'ai a déclare 2 miche de pain et 10 écus

voila je vous souhaite une bonne journée

sort du bureau [/url]

Caven vit tout d'abord un jeune homme au nom de Cyrus se présenter.

Bonjour.

A la suite des paroles de Cyrus, il ajouta

Très bien merci, bonne journée et bon voyage.

Puis, une dame au nom de Acta se présenta il salua, puis l'écouta en prenant des notes.

D'accord, merci. Bon séjour en Anjou.
_________________

Une jeune femme blonde entra dans le bureau, un parchemin à la main, et ne voyant personne le déposa sur le bureau et ressortit.

Posté le: 21 Jan 2010 22:29 Sujet du message:

--------------------------------------------------------------------------------

J'aperçois l'entrée de Saumur, une boule au ventre. Ma grande soeur est peut être ici... Je suis épuisée mais l'espoir de la retrouver me donne du courage.
Mais on dirait un bureau. un parchemin...il indique qu' il faut se signaler sous peine de poursuites et d'ennuis... mais ça dort là dedans !!! Et ça ronfle en plus!!

toc toc toc

"Hey! pssssit!!! S'il, s'il... s'il vous plait. Il y à quelqu'un ?"

ça dort bien ici. J'ai un peu peur d'insister... Je vais arracher une page de mon carnet de route afin de laisser un parchemin,une trace de mon arrivée à Saumur.

"messire,

Je m'appelle Bétilla, je viens de Thiers. Je suis à la recherche de ma grande soeur Lys... d'après mes informations (et mon esprit) elle demeurerait à Saumur depuis quelques temps. Ainsi, je vous signale que je vais errer quelques temps ici dans l'espoir de la retrouver. Je vous remercie d'avance de m'accueillir dans cette jolie bourgade...

Cordialement.

Betilla."

Je ne peux plus attendre, j'ai faim et je veux découvrir ce nouvel endroit. Pourvu que ce parchemin suffira à m'éviter ennuis et tracas.

parti assez tôt la veille.. sons se présenta au portes de saumur.. une neige fine l'avait cueilli vers le levé du jour..
le grasdulard commençait a peiné a suivre a l'arrière.. pourtant il avait bien ralenti le pas.. mais la.. c'était pas un temps a mettre un cochon dehors..
déjà de loin il avait aperçut les feux autour duquel les gardes essayaient de se réchauffer..
a son approche il les hala..

bonjour a vous cher voisin d'anjou.. je suis sons.. éleveur de blé.. du comté voisin..

je voyage seul avec comme compagnon.. mon cochon grasdulard..

je dois me rendre en bretagne voir de la famille.. et de se faites j'ai décidé de faire un détour pour me rendre a angers voir une amie en passant..

je pense resté un jour ou deux peut être parmi vous.. ma bourse étant au plus bas.. faudrait que je gagne au moins de quoi me nourrir et mon porcin aussi.. avant de songé a allé plus loin..

sauf que lui.. pour se qui est du travail.. pas la peine de lui en parlé..

déjà qu'a voyager par un temps pareil.. faut que je regarde si il a pas raccourci sur patte..

sinon si quelqu'un peut me conseiller pour ma nuité.. et qui accepterait d'héberger aussi mon porcin.. un simple abri me suffira..
_________________
au fil de l eau,ou le courant le mene

Etant arrivé le matin à l'aube, Kylian alla se présenter au péage.

Bonjour, je suis Kylian, je ne vais pas rester longtemps et je me dirige vers le sud. Et heu petite question, quand on vient de se faire racketer, on peut aller voir qui pour porter plainte ?

Enfin sont arrivés en Anjou!
Meela n'a jamais pensé qu'elle sera jamais si loin de chez soi. C'était comme si elle sentait l'odeur de la mer quand elle a regardé sur la Loire.

"Bonjour, nous sommes des voyageurs de l'Allemagne, ici pour lire les livres du prophète Aristote et son maître Platon. Nous allons passer quelques jours dans cette belle ville.
Pourriez-vous me dire où nous pouvons trouver une auberge pour les nuits?
Nécessite une autorisation du maire, si nous voulons obtenir des marchandises de nos mandats?"

Doit-elle dire qu'ils serait des évêques, des curés et leurs membres de la famille? Elle a secoué la tête.

[Nous sommes: Henriette, Lady_lo, Duke, Tomasius, Meela, Cyliane, Rainer, Moonstone, Raborstel]

Il était tôt et il faisait froid. Matou entra dans le poste de garde de Saumur. Elle était arrivée la veille avec ses deux enfants. Un petit souci avait retenu son époux à Angers. Il devait arriver d'un moment à l'autre, peut-être même était-il déjà à Saumur.
Elle tenait dans ses bras le petit Guillaume, encore à moitié endormi. Sa fille Mahaut était bougon:

-Il arrive quand papa? Je suis triste quand il est pas là!
Matou secoua la tête, fatiguée des jérémiades de la fillette:

Sois patiente, je n'en sais pas plus que toi. Papa doit être tout aussi peiné de n'avoir pas pu voyager avec nous!

Puis, elle s'approcha d'une jeune femme et se présenta:

Bonjour Dame, je suis Matouminou, du duché de Normandie. Voici mes enfants. Mon mari voyageait avec nous, mais il a du rester à Angers...un petit souci sans gravité...D'ailleurs, pourriez-vous me dire si, par hasard, il était déjà arrivé?

Elle cachait comme elle pouvait son inquiétude, et attendit, pleine d'espoir, la réponse de la femme.
_________________

Sourire de la jeune femme ... regard étonné , lui sembla-t-il. Il est vrai que cette première nuit à Saumur, avait été plutôt pénible. l'auberge était bruyante, et elle avait eu du mal à endormir les enfants. Ils offraient tous les trois un piètre tableau.

La jeune femme lui demanda le nom de son époux, dieu qu'elle était stupide, il est évident qu'il n'était certainement pas le seul à être arrivé au petit matin:

Il s'agit de Messire Horloger...elle essaya de rendre sa voix ferme, mais elle eut l'impression que ses paroles se disloquaient au fur et à mesure qu'elle les prononçait. Elle réussit à plaquer un sourire sur son visage. Guillaume bougea dans ses bras, elle passa sa main sur la tête du petit garçon. Mahaut s'était avancée et déjà demandait, regardant la douanière parcourir des yeux le registre:

Alors, tu sais si il est arrivé mon papa?
_________________

sons a peine s'était il promener dans la ville.. qu'une question essentiel se posa a lui.. ou étaient les habitants.!!..
les rues semblaient bien vide.. un peu inquiet il se dirigea vers l'Église pensant qu'il devait y avoir eu un malheur et que tous étaient a prié..
mais la.!!.. personne non plus..
que vaille.. il décida d'y passé un peu de temps.. quoi de mieux qu'une ville aussi calme.. ou même le ronflement des habitants ne semblaient vouloir sonne l aube..
après deux jours passé en se lieu sa soif habituelle le ramena sur ses pas.. et ensuite pensant poursuivre en anjou son voyage..
mais la il semblait aussi que se soit un lieu de culte.. et que toutes boissons soit proscritent..
juste un couple de jeune voyageur se dirigeant sur tulle..
a peine trouvèrent ils un verre d'eau pour la femme enceinte.. franchement se séjour loin de chez lui commençait a lui pesait.. encore heureux que le cochon grasdulard se contenter de l'eau trouver dans un lavoir..
après mur réflexion et un estomac ne supportant plus l'eau il décida de faire demi tour et de rentré chez lui.. il pris son ballot.. poussa devant lui son porcin et se dirigea de nouveau vers un poitou qui commençait a lui manquer..
il reparti sur ses pas.. saluant les trois hirondelles.. et les deux corbeaux qu'il n'avait croisé comme a son habitude..
_________________
au fil de l eau,ou le courant le mene

Il s'arrêta au péage ducal et s'adressa au douanier qui attendait les voyageurs.

Bonjour, je suis Elendillefin!

J'ai l'intention de mettre le pays à feu et à sang, de tuer le duc et de violer sa femme ...

Instant de silence, sauf qu'on entend se casser la chope que le douanier vient de laisser tomber

Non, je rigole! Si c'était vrai, je vous le dirais pas, vous pensez bien!
Vous inquiétez pas je fais que passer et demain je serai plus là.

[Le 9ième jour de février, fin de soirée]

Alors que Lysand avec le soleil déclinant comptait aller diner, une jeune femme vint se présenter à elle.

Non il n'y a aucun problème chère dame!... Grand sourire.
Je vous souhaites un agréable séjour à Saumur et en Anjou.
Goutez le vin l'est pas mal par ici!... Chuchotti discret...

Je vous souhaites la bonne soirée et la bonne ballade dans le duché!

Lysand' nota son nom et ses indications sur son registre, puis releva la tête vers la jeune dame, le visage serein...
_________________

Ayant marché toute la nuit,lasses et fourbues,nous arrivames au pied de la citadelle de Saumur.Un garde nous indiqua le chemin pour aller nous présenter.Bonjour Dame,mon amie et moi venons de Thouars pour venir pécher sur vos terres, nous ne resterons que quelques jours puis nous rentrerons chez nous.

SccckkkoonnnntcchhhhTaacckkkkkkkkSsssszzziiipppppOouuuaaaaaahhhhhhZbaoouuuuuuuuuuuummmmPlplplplpl!!!!

La terre a tremblé. Un son sourd a accompagné le séisme dont l'épicentre se trouvait sous le pavé dégagé de la route. Examinons ce son, décortiquons-en les alambics et les sinuosités pour en comprendre le sens profond.

Sccckkkoonnnntcchhhh...Ceci semble être le craquement annonciateur d'un rabattement en puissance de deux gencives prenant en chasse un quignon de pain, enduit d'une généreuse couche de confiture aux prunes.

Taacckkkkkkkk...caractérise ici le son d'une canne en bois se heurtant à un rocher bordant le plancher des vaches. Rocher singulier, s'il en est, puisque les ondes de choc et la réverbération sourde nous indiquent qu'il s'agit ici d'un artéfact taillé de main d'ouvrier. Un pavé, donc.

Ssssszzziiippppp...Nous indique ici un glissement. Pas n'importe quel glissement. Un fin observateur aurait constaté qu'en cette période pluviale où tombent des pluies mouillées, la chaussée s'en retrouve glissante.

Oouuuaaaaaahhhhhh... Un cri d'effroi, vif, court, spontané, tout en beauté, monté dans les aigus par un regain d'adrénaline effrayée.

Zbaoouuuuuuuuuuuummmm...nous le témoigne sans concession: un fessier a heurté les pavés. Une paire de braies tout de velours manufacturé, pour être précis.

Plplplplpl!!!!... retombée de l'apothéose, ici, avec le morceau de pain s'en allant valdinguer, suivi de près par miettes et postillons, allant s'éparpiller sur la jonchée.

Le garçon se relève, la mine penaude de constater l'état de ses culottes. Un pied-bot, la lippe à demi renfrognée, il se baisse pour récupérer sa canne. Pas plus de six ans, le petiot, lorsqu'il s'adresse à la dame tenant le péage, et pour le coup, spectatrice de sa belle cabriole.

-Même pas mal! qu'il lui dit en s'époussetant pataudement. Tout sali les braies, rien que. Vous le dira pas quand même, hein? J'ai pas l'roit d'êt' dehors à c't'heure-ci. Moi, suis Melchiore de Montmorency. Et vous, c'est comment madame? Z'êtes jolie comme une h'rondelle, même que. J'aura l'roit à un bécot, hein, dites?
_________________
Melchiore de Montmorency
D'honneur n'a que le doigt

[Le 24 février 1458]

Tsssssss...c'est qu'on l'avait pas prévenue la Rouquine ! Elle connaissait l'existence du péage mais on avait oublié de lui dire d'aller poser son séant là-bas pour accueillir comme il se devait les arrivants. Heureusement que Lysandral l'avait finalement prévenue... Ce n'était pas un problème pour Vik oh non, plus pour sa nourrice qui n'avait toujours pas capté que la gamine était de garde cette semaine. La gamine aux longues gambettes avait donc loupé quelques jours et c'est en courant qu'elle était venue au péage.

Personne. Personne pendant quelques temps. Soudain une arrivée en fanfare. Une espèce de brouhahaha et plus tard, un gamin sur le derrière juste devant son nez. Humpf. Pas doué. Oui elle était elle même une gamine, mais Viktoriya avait tendance à l'oublier, aussi c'est de haut qu'elle regarda le garçon. Melchiore de Montmorency qu'il s'appelle ? Probablement noble avec un nom pareil. Aussi, Vik prit un air plus aimable, finalement amusée par la cascade du garçon au pied-bot.

- Bienvenue à Saumur ! Je vous souhaite un bon séjour dans la ville, en espérant que vous vous y plairez ! Et puis...si vous ne devez pas vous trouver ici à cette heure là je n'ai qu'un conseil à vous donner : rentrez ! Et promis, pas un mot de votre chute.

Petit sourire. Il était marrant le gamin, il lui rappelait son petit frère bien que beaucoup plus jeune.
Peu de temps après une femme arriva. N'enlevant pas le sourire qui décorait son visage plein de tâche de rousseurs, Viktoriya accueillit la Dame.

- Bonjour, bienvenue à vous. Cependant il vous faut un laisser passer pour parcourir le duché, si c'est le cas vous pouvez continuer votre voyage sans soucis. Autrement écrivez au prévôt mais si vous ne faites que traverser le duché il ne doit avoir aucun problème. Bonne journée à vous et bonne route !

Viktoriya ajouta les deux noms sur le registre. Sur le coup elle était bien contente d'avoir pu apprendre à lire et écrire chez les sœurs, comme quoi il n'y avait pas que du mauvais à faire un séjour chez elles contrairement à ce qu'on pouvait bien dire...
_________________

Fin de matinée, une charrette et à son bord, des voyageurs installés tant bien que mal entre des monticules de bagages, bringuebalant au rythme des cahots de la route. Cavalant en tête, deux sœurs préférant la marche à pied afin de pouvoir plus rapidement courir dans la première taverne venue. Ah, ces ivr... fines connaisseuses ! Elles vont pouvoir déguster du vin d'Anjou. Faut bien profiter du voyage pour faire de nouvelles découvertes non ?
C'est l'une de ces jeunes filles qui fait les présentations aux portes de la ville, tandis que la brune installée dans la charrette et pressée de pouvoir franchir les remparts, écoute attentivement les paroles échangées, auxquelles elle trouve à redire, bien évidement !

Oui, enfin, Verso est angevin donc pas b'soin de noter son nom, ça serait gâcher de l'encre inutilement. Et moi on m'appelle pas Luna trucnuche de blablabla ici ! Donc si vous avez déjà écrit le nom, veuillez le rayer s'iou plait ! Tant pis pour les ratures ! Ça pullule par ici donc c'est pas trop grave... Mettez Lilo Verne à la place. En plus c'est plus court, vous vous foulerez pas le poignet comme ça. Puis pour la durée du séjour, j'sais pas encore. Je compte leur faire visiter le duché avant qu'on reprenne la route.
_________________

Ah, si jeune, et déjà si myope. C'est que, sous le coup de sa chute, et oublieux des bonnes manières, Melchiore n'a pas pris la peine de bien considérer la taulière. C'est un bref coup d'œil en l'air qui lui révèle l'abomination. Voilà que la journée commence mal, pour le mioche. Très mal. Un grand cri de répulsion s'échappe d'entre ses dents de lait, abandonnant ses amygdales à de vives trémulations. Et levant son semblant de canne vers la rouquine, de crier:

-Ahhhhh! Sorcière sapajou! Engeance du Très-Bas! Tonnerre d'Anjou! Hors-la-loi! Sanglipin!Tartare en gousse! Ramassis d'aigrefin! Rousse! Asteur, meuuuuuurrrssss!

Pour parfaire à ses obligations, le Melchiore entreprend de ramasser les restes de son quatre-heure éparpillé sur les pavés, histoire de lapider promptement la roussâtre hôtesse de miettes de pain bien senties. Mais déjà, une paire de chariotes se mettent en travers de sa visée. Quinaud, le gamin repart en boitillant.

-J'reviendra!
_________________
Melchiore de Montmorency
D'honneur n'a que le doigt

Elle avait arrêté le lourd cheval de trait aux portes de la ville où, chaque fois, il était question de recensement, de sécurité, de temps de séjour. Pendant que les deux sœurs toujours impatientes de pénétrer dans la taverne la plus proche répondaient aux questions d'usage, Aelith observait le jeune homme qui venait de s'éclipser en maugréant. Hum. "Je rêve, où il l'a agressée parce qu'elle est... rousse?" La flamboyante Aelith retint difficilement un rictus. Voilà que son passé la prenait à la gorge, et lui rappelait gentiment qu'à une époque, elle était aussi appréciée des gamins de Tonnerre que si elle avait été le Sans-Nom en personne.

Hé, petit! Présente tes excuses à la dame... ou je te transforme en crapaud baveux.

Sourire amusé. Il était difficile de trouver plus aristotélicienne qu'Aelith, à part Luna peut-être... Il était aussi difficile de trouver plus moqueuse qu'Aelith - à part Stephan peut-être, et encore, elle avait gagné du terrain depuis leur dernier combat de sarcasmes! (On s'amuse comme on peut entre cousins, ça va hein...) Bref, elle avait une divine et très pieuse envie de martyriser le pauvre garçonnet. Mais le regard appuyé des deux sœurs terribles en direction des enseignes des auberges signifiant clairement "On se dépêche les gars, il commence à faire soif", elle donna un petit coup de rêne à l'immense hongre qui partit pesamment au pas. Tirer une charrette n'était pas de toute repos, surtout si l'on considère l'équipage transporté. Il avait bien du courage, le trait.

Moi, je l'ai toujours dit, que tu étais une sorcière! C'est pas humain d'être aussi insupportable que toi, cousine. Et puis je me suis réveillé ce matin avec l'impression d'avoir tout oublié de ma soirée d'hier: tu effaces ma mémoire pendant mon sommeil!

Aelith leva les yeux au ciel, légèrement agacée par Stephan. A quelle sauce était-il digne d'être mangé? Une sauce à la bière, sans aucun doute...

Non, ça c'est parce que tu étais complètement ivre quand tu es allé te coucher, abruti.

Vraiment beaucoup de courage, ce cheval...

[Le 1er Lundi de Mars, de l'an 1458]

Lysandral commençait ce qu'elle appelait sa SM, soit sa Semaine Maréchaussée...
C'est qu'on courrait partout avec ce travail, pourtant la possibilité de rencontrer et d'accueillir des voyageurs lui plaisait grandement.

Elle se sentait en pleine forme pour commencer cette journée de début de semaine. Malgré le temps assez ingrats d ces derniers jours.
Elle se rendit donc au poste de garde en bois, à l"entrée de Saumur, sur la route principale.

Elle regarda les notes de sa collègue, Viktorya, avec qui elle travaillait en binôme et se dit qu'elle avait eu beaucoup de chance car du monde semblait avoir passer les murs et forcément devant elle...

Elle n'avait pas eu le temps de manger ce matin là, elle avait eu une courte nuit, elle avait donc préparer un baluchon contenant un fameux petit déjeuner.
Avec soin, elle défit les coins opposés du chiffon nouer entre eux, puis les étala déplia délicatement sur la table.

Sourire carnassier... Papilles en haleine... Grosse envie de s'en mettre plein le ventre...

Là, deux tartines posées tel un "sandeviche" contenant de la confiture de griottes faite un peu plus tôt dans l'année.
Dans un torchon, emballé, un morceau de fromage de brebis fait par un artisan local et dont Lysand aimait se délecter...
Elle s'en découpe une large tranche, découpe les etremités laissant tomber la croute sur le trochon.
Et le doux manége de la dégustation matinale commence. Un croc de la main gauche où elle tenait la tartine, puis un autre dans le fromage...
En bandolière une gourdinette contenant du vin d'anjou de quoi faire passer tout ça...

Une fois la collation terminée elle renoua son pique-nique et le posa derriere sur une autre table puis zieutant la route et ne voyant personne à l'horizon, elle se mit à de la lecture...
_________________

Lysand fut tirer de sa forte ennuyeuse lecture par un nouvel arrivant...

Elle le salua de la tête et écouta, au fur et à mesure du monologue du jeune homme, elle levait les sourcils...
Lysand' déconfite, lui souhaita bienvenue comme il se doit et nota le nom sur son registre, elle le souligna afin de ne pas oublier cet individu a priori hors du commun...

Concernant vos marchandises je vous dirigerai vers notre maire afin de voir avec elle, en effet notre marché est légiféré...

Dole vous dites j'y ai des amis!... Je leur écrirai... Vous m'y faite penser, merci a vous.

Elle lui sourit et se mit à ses affaires...
_________________

Le Président de la Cour d'Appel se présenta au bureau.

Bien le bonjour. Je vous signale être de passage en votre ville pour quelques jours. Je ne compte pas déranger, soyez sans crainte.
_________________

[le 4 février 1458]

Lysand, qui s'ennuyant en cette fin de soirée s'entrainait au maniement de son bâton avec acharnement...

Elle fut sortie de son fol apprentissage, par la venue d'un nouvel étranger...

Lysand était perplexe et fort gênée, par les propos de cet individu...

Et bien, veuillez m'excuser, mais je n'ai pas eu vent de ce dont vous me parlez!...
Notre prévôt Cavendish10 est absent pour le moment et est aidé dans son travail par messire Balestan pour le moment.
Puis je savoir a qui avez vous écrit? Et qui venez vous chercher?
Afin que nous réglions cette affaire?...

Lysand tout en lui parlant avait rédigé un petit message qu'elle accrocha à la patte d'un de ses pigeons et l'envoya expressement au chateau du Duché...

Puis je vous demander de patienter quelque peu afin de voir tout cela?...

Peu de temps après, un autre voyageur se présenta, elle laissa de côté messire Zouk et vint à sa rencontre...

Elle l'accueillit comme il se doit, l'ecoutant et reconnaissant le président de la cour d'appel, lui assura qu'il n'y aurait pas de problème et qu'il pouvait continuer sa route...
Perplexe, elle attendait des nouvelles du chateau...
_________________

Otto von Karolinger avait quitté depuis plusieurs semaines maintenant les états allemands, que ce soit la cité de Cologne dont il s'était enfui après ses forfaits ou encore son Alsace natale où il avait été bercé entre le royaume de Germanie et la Lorraine de culture française. Depuis le début de son odyssée en royaume de France, il n'avait eu de cesse de se renseigner, dans chaque ville et bourgade traversée, sur la présence éventuelle d'impériaux en exil : c''est ainsi que plusieurs jours auparavant un marchand berrichon l'avait informé du passage récent d'une petite troupe joyeuse et bigarrée narrant à qui mieux mieux leurs hypothétiques exploits en Empire. Il les avait suivi à la trace, se perdant et revenant régulièrement sur ses pas, conscient de son très grand retard mais certain de pouvoir rencontrer, au terme de cette quête, des compagnons d'exil voir d'infortune. Saumur. Un poste de douane : le reître affamé et sans-le-sol s'approche, s'informe des procédures à suivre pour pouvoir continuer son voyage, puis se présente.

Bon... bonjour ! Otto Karolinger, cavalier germain sans affectation.
Je suis à la recherche d'une troupe en provenance de Franche-Comté, et qui serait passée par ici récemment.
Je demande donc le droit de passage, et, accessoirement, si de telles personnes seraient inscrites sur vos registres.
_________________

Otto avait attendu que la douanière, à moitié assoupie sur sa chaise de fainéante lui réponde. Elle s'était levée à son approche, plus efficace déjà que nombre de ses collègues dans les villes et bourgades qu'il avait traversé puis, supplice atroce pour le cavalier, avait pris quelques instants pour le dévisager et le détailler, avant de lui répondre, les yeux étincelants, pétillants, pleins de vie.

Grognasse, va !, pensa-t-il sans parvenir à retenir une grimace de dégoût, et en vouant aux pires châtiments lunaires la douanière qui refusait de répondre à sa question. Il l'inspecte à son tour, sanguine sur la défensive, prête à en découdre parce qu'il avait posé sa question, preuve qu'elle se méfiait et savait quelque chose. Otto analysa rapidement la situation : elle avait en plein visage le soleil au zénith, et il était à cheval. Il avait pour lui deux avantages, qu'il saurait utiliser s'il était contraint de partir subitement au galop.

Mes affaires privées ne vous concernent pas, maréchale. Puis-je passer, maintenant ? Merci., prit-il le temps de répondre en se mettant à trotter lentement pour passer devant la fonctionnaire sans plus lui adresser un regard.
_________________

Jef arrive au bureau des voyageurs

Bonjour je suis Jef et Tonnerrois, et je repars ce soir donc je suis juste de passage merci pour votre charmant accueille et continuer d'accueillir comme sa
_________________

Humpffft ! Les portes de Saumur enfin, allez mon frère ! Courage on y 'es presque.

La silhouette de la châtaigne apparaît aux portes de Saumur accompagné de la lumière du jour qui se veut insupportable pour la jeune femme. Boitant, à bout de force et pour combler sa misérable de vie. Katso se repose sur son épaule de tout son poids.

Mais que bouffes tu didu !

Haletante elle se traîne avec peine avec le poids massif.

Tu devrais vraiment te mettre au régime mon frère...Franchement si tu n'étais pas si gros il ne nous auront pas eu.

La nuit fut terrible. Des vils fripons qui les attendaient dans la brousse, tel des loups affamés, c'est passé si vite, un couple machiavélien. L'homme a cru bon de s'attaquer à la Lochoise, après des luttes qui se révèlent nuls pour Taya, elle est restée toute la nuit inanimée, à son réveil son frère qui gisait au sol. Avec peine elle a put le soulever.

On y 'est ...Oncle Holaf va retrouver ces brigands ...

Elle s'arrêta à la porte pour annoncer son arrivée à la douanière.

Tayabrina de Villandry et Katsofil, pardonnez mon frère il n'est pas apte de parler en ce moment. Nous pensons rester quatre jours le temps qu'on récupère.
_________________
Mais qui sont cachés là?

La roulotte arrêtée sur le bord du chemin, Flora sauta à terre en tenant quelque chose à la main. Elle se dirigea vers le poste de péage traînant derrière elle un doux parfum sucré.

Bonjour ! Je suis Floraluna, de passage. Je viens rendre visite à une amie... Dame Tarteauxfraises... qui réside icelieu. Je lui apporte une petite récolte ramassée tout au long de mon voyage...

Ce disant, elle tendit en souriant à la personne qui l'accueillait une poignée de fraises des bois posées sur une large feuille d'arbre.

Tenez, c'est pour vous, régalez-vous et bonne journée !

Puis elle tourna les talons et, cheminant aux côtés de la roulotte, elle s'enfonça dans la ville.
_________________

Saumur. Il laissa courir un leger sourire, et secoua doucement la petite brune assoupie sur le devant de la selle, et dont les cheveux lui chatouillaient le nez depuis quelques lieues.
Voila un moment qu'il n'avait pas pose ses bottes ici. La derniere visite n'avait ete qu'une folle cavalcade, pour y recuperer une blonde a la Toison d'Or, encore une fois empetree dans un noeud de viperes.
Il chercha un instant a remettre les dates dans l'ordre, puis renonça. Bretagne, Artois, Berry, Champagne, chasse aux lions ? Les guerres se melangeaient les unes aux autres.

Elle ouvrit un oeil.

Nous y sommes, demoiselle.

Sourire narquois.

Dextre, senestre, devant, derriere, au milieu ? Montrez-moi le chemin...

Cocotte avait quitté avec joie sa ville natale qu'était Anger. Cet endroit n'avait aucun potentiel, remplit de vaniteux et de bonnes âmes bien lisse. Rien ne laissait place là bas à l'imprévu, à la déléctation des vices les plus osés. Tout était trop... gentil. Tout ce que la peste détestait. Elle avait marché toute la nuit sans encombre et était enfin arrivée au petit matin dans la ville de Saumur. Elle arcqua un sourcil et d'un ton mécontant déclara:

Hum esperons que cette ville vaille le déplacement... Sinon demain je reprend la route.

Elle se dirigea vers l'enceinte de la ville mais on l'arrêta net. Il fallait payer! Qui osait ainsi lui demander à elle, de payer le moindre deniers alors qu'elle honnorait cette ville putride de sa venue?!

M'a tu bien regardé vermine? J'ai vraiment une tête à payer ta taxe?! Pousse toi de mon chemin avant de le regretter amerement!

Elle fronça les sourcils et dirigea sa main vers les attributs qui faisait de l'homme ce qu'il était quand son regard se posa sur un de ses collègue de corvé au minoi bien charmant.

Finalement, je vais la payer votre taxe... en nature!

Elle regarda le garde avec un sourire en coin et l'attira à l'abris des regards. Elle le plaqua au mur et entreprit une petite danse à l'aide de sa langue tout le long du cou de l'homme, puis après l'avoir dévetit, sur tout son corps. Elle fit volte face, se plaqua au mur, et l'invita a prendre violemment possession d'elle. Une fois l'acte bestial achevé, elle remit son pantalon à la garçonne, sa chemise et pris le chemin de la ville.
_________________