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[RP] Que la Bête meure...

Ranya
ranya bisouilla ses amies contente de les revoir même si elle aurait préféré que se soit dans d'autres conditions.

Prêts est un grand mot Malvi, mais je crois que nous n'avons pas le choix faudra faire face et on ne peut laisser cette chose continuer à faire d'autres victimes , soupir.

Comment va tu rany ? Je suis très contente de te voir.

On va dire bien , enfin disons surtout comme un peu tout le monde ici, j'espère que personne ne s'amusera à jouer les héros , mais je pense que nous avons des personnes compétentes qui feront en sorte que tout se passe au mieux.

bon les filles !!! on va pas se laisser démonter , faut que Moulins soit a nouveau en sécurité donc on s'y colle en restant prudente car .... elle jeta un regard en direction de la forêt , personne n'a pu encore nous dire ce à quoi nous allons être confronté , et puis avec tout ce monde , je vois pas comment elle pourrait faire pour s'en sortir n'est ce pas?

du moins , celle-ci tentait de se rassurer car on a tous un point faible , et même cette bête , maintenant fallait trouver lequel.
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Douanière et soldat de Moulins.
[bannière en travaux]
Guy_kdr
[Moulins, les remparts]

Aux côtés de son cheval trottinait un chien. Le clébard était sorti en même temps que lui de l'enceinte de la caserne, et si les chiens avaient pu sourire Guy aurait juré que celui là l'avait fait alors. Que faisait-il à la COBA, ça...Mais bon il avait l'air d'une brave bête et ne l'avait pas quitté de toute la route, comme s'il savait où le Sénéchal se rendait et qu'il voulait l'y aider.
Le Seigneur du Soleillant avait fait la jonction avec ses soldats peu avant les portes de la ville, et c'est ensemble qu'ils se présentèrent aux pieds des remparts, battant pavillon de la COBA.
Etrangement, tous les soldats avaient semblé reconnaître l'animal noir et blanc ^^. "C'est l'Massien, la mascotte", qu'ils avaient dit...Allons bon, on avait une mascotte maintenant. Tant mieux, son flair ne manquerait pas de leur rendre service, là-bas, dans le sous-bois.

Un attroupement de villageois était déjà amassé, fourches, bâtons dépassant ça et là. Parfois, le reflet du soleil hivernal faisait briller l'éclat terni par le temps d'une vieille épée de famille.
Malgré le courage évident des volontaires, l'appréhension se lisait sur beaucoup de visages. Et à raison.

Guy laissa son petit groupe en bas des murailles et entreprit de rejoindre Arthur, juché là haut d'après les infos cueillies au poste de garde à l'entrée. Jetant un regard en l'air, un sourire se dessina sur le visage du Thiernois.

L'ancien maire n'était pas seul. Les bottes claquèrent sur la pierre alors qu'il s'approchait, s'ajoutant au léger cliquetis du baudrier.
Tendant une main amicale en avant, il s'annonça.


Bonjour Arthur !

Assorti d'un sourire réfréné à sa fiancée, il ne pouvait se permettre de l'enlacer et la couvrir de baisers devant tout le monde et encore moins en ces circonstances, mais ses yeux parlaient suffisamment et elle saurait trouver dans l'azur de ses prunelles tout l'amour qu'il lui portait.

Première classe Legowen ^^

Première fois qu'il l'appelait comme ça. Plutôt marrant.
Il se tourna à nouveau vers Arthur. Ce gars là lui plaisait et au fond le peu qu'il en savait tendait à lui faire penser qu'ils n'étaient pas dénués de points communs. Avec un peu de chance ils auraient l'occasion de faire plus ample connaissance dans les temps à venir. Si l'un d'entre eux ne se faisait pas bouffer par la chose là bas tapie...Mais ne parlons pas de malheur, hein, ils sont beaux, ils sont forts, et ils vont mettre son tarif à cette grosse marmotte carnivore, n'est-ce pas ?!!




La Bête !
Mais revenons à nos moutons (qui eux, prononcent "la bêêêêêêêêêêête").


Je vois que l'organisation est déjà bien avancée.
C'est vous qui supervisez ? Ou plutôt toi, si tu permets qu'on se tutoie.
Je n'ai pas vu Cristas. Va-t-elle venir également ? Bien que j'imagine qu'elle a beaucoup à faire.


Guy ne souhaitait pas s'imposer. Ils étaient là en renfort, pas en mission directe pour le Duché, et sauf si on lui laissait le commandement, se contenterait de conseiller.

Prêt du groupe de Moulinois se tenaient une brochette de vieux briscards. Armées jusqu'aux dents, chiens au bouts des laisses, mais pas des brutes épaisses pour ce qu'il pouvait en juger. Ils avaient l'air de connaître leur affaire, et des hommes de sang froid ne pourraient que renforcer la détermination des villageois.


Bien, de notre côté nous sommes prêts. Le groupe d'Anyenka n'est pas encore arrivé -du moins pas tous - mais ça ne saurait tarder. Ils sauront quoi faire, je pense que nous pouvons d'ores et déjà nous mettre en route.

Les yeux rivés en bas des remparts, le Sénéchal analysait leur force de frappe.

Certains villageois ont l'air impressionné, ce qui est on ne peut plus normal. Peut-être qu'un petit mot à leur intention leur donnerait du baume au coeur. J'ai de toute façon l'habitude de parler à mes hommes avant tout affrontement. Je peux les inclure. Mais sûrement préfères-tu le faire toi-même? C'est à toi de voir.

Regard en direction de Legowen.

Soldat, si nous partons avant l'arrivée du Sénéchal Anyenka, vous resterez avec moi...

Tout prêt de moi....

Avec ma section, j'entends.


Regard désormais braqué vers la lisière de la forêt, Guy attendit la réponse d'Arthur. En bas, ses soldats le regardaient, guettant ses directives. Il leur envoya un signe de la main. "Préparez-vous, on va y aller" semblait-il dire. Dans quelques instants, il descendrait les marches et conduirait la petite troupe dans l'antre de la bête.
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Merenwenn
Merenwenn leva les yeux vers la muraille, le senechal avait fait signe de se preparer, le départ approché.

Elle fila un coup de coude amicale à riggins..

Allez hop vien donc au lieu de raconter tes blagues, on doit se tenir pret... le senechal a donné l'ordre.

Merenwenn enlaca son ami rany pour lui souhaiter bonne chance.
Puis elle se dirigea vers son cheval pour les derniers préparatif avant le départ.

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Riggins
Tim recut un petit coup de coude amicale à riggins.

Allez hop vien donc au lieu de raconter tes blagues, on doit se tenir pret... le senechal a donné l'ordre.

Oui meren, allons y.

Puis tim vit qu'il était le seul terrible avec laurentide parmi les soldats presents.
Dommage pensa t'il, les autres vont louper la fete. je leur raconterai.

Laurentide, tu vas dans le groupe d'any c'est bien ca ou tu viens avec nous ?
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Cristras
Cris observait le groupe grossir, de plus en plus de monde s'approchait. La mairette agripait encore avec force sa vieille épée.

Citation:
Je n'ai pas vu Cristas


Elle sursauta presque, son nom venait d'etre prononcé et elle s'approcha lentement. "Me voici, suis petite, mais quand même" La jeune femme releva la tête pour mieux regarder le grand gaillard qui se tenait maintenant devant elle.

"Je suis prête, dites moi ce que je dois faire" Et pour se donner une contenance, ramena l'enorme épèe devant elle.

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Arthurdayne
Les volontaires, les soldats, les aventuriers affluaient. Le moment de lancer la traque arrivait. Son imminence rendait l'atmosphère pesant. Les conservations se faisaient un peu plus étouffés. Les mouvements un peu plus nerveux. Puis le sénéchal Guy arriva, et s'approcha d'eux. Demi sourire naquit sur les lèvres d'Arthur en entendant le "première classe" attribué à Leg par son compagnon.

Je vois que l'organisation est déjà bien avancée.
C'est vous qui supervisez ? Ou plutôt toi, si tu permets qu'on se tutoie.
Je n'ai pas vu Cristas. Va-t-elle venir également ? Bien que j'imagine qu'elle a beaucoup à faire.

Bonjour Guy. En effet, l'organisation est aussi avancée que possible. Le tutoiement ne me pose aucun problème. Quoiqu'il se passe dans cette forêt, mieux vaudra ne pas perdre de temps en courbettes et politesse... Je ne sais pas si l'on peut dire que je supervise, en tout cas, les villageois semblent s'en référer à moi pour ce qui est de la battue.

Cris profita de l'instant pour manifester sa présence, et Guy reprit la parole.

Bien, de notre côté nous sommes prêts. Le groupe d'Anyenka n'est pas encore arrivé -du moins pas tous- mais ça ne saurait tarder. Ils sauront quoi faire, je pense que nous pouvons d'ores et déjà nous mettre en route.

Hochement de tête d'Arthur. Oui, ils allaient pouvoir lancer la traque. Ce léger noeud qui se forme aux tripes lorsqu'il est temps de franchir le pas vint se rappeler à Arthur.

Certains villageois ont l'air impressionné, ce qui est on ne peut plus normal. Peut-être qu'un petit mot à leur intention leur donnerait du baume au coeur. J'ai de toute façon l'habitude de parler à mes hommes avant tout affrontement. Je peux les inclure. Mais sûrement préfères-tu le faire toi-même? C'est à toi de voir.

Guy échangea quelques mots avec Leg, le temps qu'Arthur réfléchisse à la manière de s'y prendre. Il n'avait pas prévu grand chose, au vrai. Dans ce genre de situation, il avait toujours laisser l'instinct prendre le pas.

Hmm... Je te propose de me laisser m'adresser aux villageois en premier lieu, histoire de leur rappeler quelques précautions vitales. Ensuite, tu prendras la parole, en tant que militaire, et chef de la battue. Je m'en remets à ton expérience de soldat pour coordonner le tout. Personnellement, je prendrais la tête du groupe de volontaires civils. Si cela te convient, bien sûr.

Réponse de Guy obtenue, Arthur avisa, un peu plus loin, un chariot amené par quelconque volontaire. Il grimpa de manière à surplomber de quelques têtes l'assemblée. Tous étaient si tendus que le simple fait de le voir juché sur le chariot amena le silence.

Merci à tous d'être venus, de Moulins ou d'ailleurs, soldats, chasseurs ou simple volontaires. La traque qui s'annonce n'a rien d'une partie de plaisir, ceux qui ont participé à la première battue peuvent en témoigner. La chose qui hante cette forêt, quelle que soit sa nature, est dangereuse. Très dangereuse. Voilà comment nous allons procéder. Cette expédition est placée sous les ordres du sénéchal Guy. Nous nous diviserons en trois groupes. Deux groupes de soldats, et un groupe de villageois. Je prendrais la tête de ce groupe.

Nous allons entrer dans une forêt profonde et marquée par les stigmates de l'hiver. La neige, les branchages sans feuilles, les bosquets à demi morts rendront notre avancée pénible. Le froid aura vite fait de nous glacer jusqu'aux sangs. Dans ces conditions, je ne vous rappellerais que deux choses essentielles. Si vous ne vous sentez finalement pas capable d'affronter les difficultés d'une telle traque, qui sera longue et éreintante, renoncez dès maintenant. Personne ne vous en voudra, et nous ne pouvons prendre le risque d'avoir avec nous des personnes qui ne tiendraient pas jusqu'au bout de cette battue. Enfin, et surtout... Ne quittez jamais votre groupe, sous aucun prétexte. Cette chose n'a tué que des personnes isolées. Si l'un de nous venait à manquer à l'appel, signalez le immédiatement à votre chef de groupe.

Pour ce qui est de l'organisation de la battue en elle même... Je cède la parole au sénéchal Guy.


Arthur sauta à bas du chariot, laissant la place à Guy. Et lorsque le sénéchal l'ordonnerait, ils pourraient se mettre en chasse. Aller affronter les ténèbres des bois, et la chose terrifiante qu'ils protégeaient.
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"Je vivais à l'écart de la place publique
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique."
Laurentide
Riggins a écrit:
Tim recut un petit coup de coude amicale à riggins.

Laurentide, tu vas dans le groupe d'any c'est bien ca ou tu viens avec nous ?


Bien avec toi l`ami, qui va prendre soins de toi si je ne suis pas la?

puisque la bête attaque par surprise, il faut bien quelqu`un pour surveiller ton arrière train.

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Malvinas
malvi en compagnie de ses amis jette un oeil vers le Sénéchal, il leur fit signe de se préparer. Déjà Meren se dirigea vers son cheval. Tim, Laurentide et Malvi en firent autant.

Malvi fit un sourire encourageant à Ranya et Benoit qui eux se dirigèrent vers le groupe des villageois.

Arthur se le va alors et fit les dernières recommandations d'usage. Ca allait être le moment, la traque allait commencer. Retrouver cette bête.

Malvi était en pleine concentration quand elle entendit.

Citation:
Bien avec toi l`ami, qui va prendre soins de toi si je ne suis pas la?

puisque la bête attaque par surprise, il faut bien quelqu`un pour surveiller ton arrière train.


Elle se retourna, c'était Laurentide qui parlait.

Hum, laurentide, ne le surveille pas de trop près quand même.

Elle éclata de rire.

Au fait t'as vu Laurentide on sait maintenant qui l'matien a choisi pour nouveau maitre.

Elle lui désigna le chien assis à côté de Guy.
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Guy_kdr
La petite mairesse, restée dans l'ombre à quelques pas de là, fit son apparition à l'énoncé de son nom. Elle faisait bien deux à trois têtes de moins que Guy.

Me voici, suis petite, mais quand même. Je suis prête, dites moi ce que je dois faire.

Petit, mais costaud, n'est-ce pas ce qu'on dira dans quelques siècles ? Du moins la Cris n'était pas dépourvue d'un caractère bien trempé, que Guy avait su apprécier lors de leurs quelques entrevues en taverne, comme la fois où elle et Phoe avaient escorté Leg jusqu'à lui alors qu'il était blessé à Chateauroux.
Elle tenait aujourd'hui une vieille épée d'une main ferme, visage tendu.


Bien le bonjour, Mairesse !
Cris je pense que tu vas rejoindre le groupe de civils aux côtés d'Arthur.


Le dialogue avec ce dernier continua ensuite. Lorsque le sénéchal évoqua quelques mots prononcés aux personnes participant à la battue, le maire adjoint lui répondit:

Hmm... Je te propose de me laisser m'adresser aux villageois en premier lieu, histoire de leur rappeler quelques précautions vitales. Ensuite, tu prendras la parole, en tant que militaire, et chef de la battue. Je m'en remets à ton expérience de soldat pour coordonner le tout. Personnellement, je prendrais la tête du groupe de volontaires civils. Si cela te convient, bien sûr.

Bien sûr, aucun problème. Faisons comme cela.
Après toi, dans ce cas.


Laissant Arthur et les autres commencer à descendre les marches, le Soleillant saisit au vol la main de la Chaptuzat au pas déjà ralenti, allez savoir pourquoi ^^. Brièvement, trop rapidement, il lui serre tendrement la main, et lui envoie tout ce qu'il a d'ondes de confiance et de calme.

Tourne les yeux vers la route, puis vers le ciel à la recherche de pigeons...Rien. Espérons qu'Any n'ait pas eu de problèmes en chemin...se dit-il. Tout en espérant qu'elle arriverait suffisamment tard pour qu'il puisse prendre son trésor dans son groupe. Non qu'elle sache se défendre seule, loin de là...D'ailleurs Guy ne souhaitait pas à la bête de tomber sur une Leg déterminée. Mais il aurait l'esprit plus tranquille.

Une fois en bas, Guy regarda Arthur monter sur le chariot et s'adresser à tous.
Un discours ma foi des plus pertinents et complet.
Et voilà, il était officiellement en charge de l'opération. Le succès dépendait toujours de chacun, mais désormais l'échec serait sa responsabilité. Chaque personnes tombée durant cette expédition, Aristote les préserve qu'il y en ait, s'ajouterait à ce qu'il appelait son "tableau de la honte" où demeureraient à jamais gravé les noms de tous les braves placés sous ses ordres qu'il n'avait pu sauver.

L'image du jeune Stannis lui revint en mémoire. Il l'avait recruté alors qu'il était Sergent chef. Lui avait vanté la camaraderie et l'esprit d'aventure qui régnait au sein des soldats, l'honneur de défendre ses prochains et son Duché. Quelques jours plus tard, il l'avait prit sous son aile pour sa première mission. Il avait l'air prometteur, pourquoi attendre ? Sauf que cette patrouille de routine s'était transformée en intégration de l'armée Jardin pour des maoeuvres de routine, puis en un mission de défense de Limoges, sur laquelle l'Armée "Nihil Obstat", dicte l'Armée Noire, s'apprêtait à fondre. Une bataille formidable et sanglante qui avait valu le sauvetage de leurs alliés mais la mort du jeune Stannis dès le premier assaut. Un nom parmi d'autres sur cette liste mentale qui le poussait, chaque jour depuis des années, à devenir un chef toujours meilleur.


...Je cède la parole au Sénéchal Guy.

Le Sénéchal ne monta pas sur le chariot. Les villageois ne savaient pas que la blessure dont il avait écopé à la tête de son armée "Sourire BA, poutrage Auvergnat" en engageant le combat contre une bande de brigands recherchés morts ou vifs par les services de sécurité du Duché, était à peine refermée. Et ils n'avaient pas besoin de le savoir.
Il monta néanmoins sur un ballot de paille dont les petits frères et soeurs à côté formaient un petit escalier jusqu'à son sommet, et parla d'une voix forte et sérieuse. L'heure n'était plus à la déconne, des vies étaient en jeu. Une fois de plus.


Bonjour à tous,

Merci à Arthur pour les conseils on ne peut plus avisés qu'il vient de donner.
Je vais vous en remettre une couche, si vous permettez.
Ceci n'est pas un jeu. Je salue le courage de chacun d'entre vous, mais je ne saluerai pas l'inconséquence. A en croire les derniers évènements, quoi qu'il se terre dans cette forêt est extrêmement féroce, et je ne veux pas la moindre perte.
Deux règles principales de sécurité à suivre impérativement:
- Une fois dans le bois, je ne veux pas entendre un mot à voix haute. Si vous avez besoin de communiquer, chuchotez.
- Ne vous isolez jamais, comme vous l'a dit votre maire adjoint. Le premier que je prends à agir en héros solitaire je le fait ramener au village sous bonne garde. Il en va de la sécurité de tous.


Pff comment en vouloir à ces villageois de vouloir venger leurs proches? De vouloir défendre leur village? Impossible, il aurait fait pareil à leur place. Mais il fallait mettre les choses au clair, quitte à paraître dur. La trop grande témérité d'une seule personne pouvait signer sa mort mais aussi celle de ses camarades.

Comme l'a dit Arthur, nous comptons constituer trois groupes.
Un groupe de pisteurs poseurs de pièges, un groupe de piquiers plus lourdement armés, un groupe de civils.
En attendant que le Sénéchal Anyenka arrive avec les soldats restants et l'attirail de pièges, tout le monde me rapporte directement.


Il faudrait qu'il aille toucher deux mots à ce groupe de chasseurs là bas...Voir comment les coordonner, eux et leurs chiens, avec le reste. Il les aurait bien mis avec les civils, sauf le conducteur de chiens qui intègrerait le groupe de pisteurs. Celui qui semblait être leur chef pourrait même prendre en charge le groupe des pisteurs/piégeurs...Hum. Il fallait décider maintenant. Guy le jaugea du regard et, satisfait, l'interpella.

Vous, sur le cheval. Quel est vôtre nom, je vous prie?
Etes vous prêt à prendre la direction du groupe de pisteurs en attendant l'arrivée de ma collègue ? Ce groupe regrouperait vos chiens et quelques soldats. Le cas échéant, pouvez-vous laisser deux ou trois hommes au sein du groupe de civils ?

Ayant écouté la réponse, il poursuivit.

Je vais faire distribuer un sifflet de bois à chaque chef de section. A la moindre alerte, au moindre signe suspect, vous sifflez.
En cas d'affrontement, tâchez d'encercler ou d'acculer la bête, tenez l'animal en respect jusqu'à l'arrivée du groupe de piquiers si possible.

Ce n'est que tous ensemble, villageois, chasseurs, soldats, en joignant nos efforts et notre détermination, et en nous coordonnant efficacement, que nous éliminerons cette créature du Sans Nom de la surface de cette Terre. Faites attention à votre voisin comme à votre propre frère.
Mettez vos sens en alerte, assurez vous d'être suffisamment habillés, prenez de l'eau et quelques vivres sur vous si ce n'est déjà fait, et ne laissez votre concentration baisser sous aucun prétexte.

Merci de votre attention. Nous partons dans 10 minutes.

Le Duché peut-être fier d'avoir des habitants tels que vous.

Qu'Aristote soit avec nous.
Force et Honneur !


Sur quoi le colosse descendit de son estrade improvisée et s'approcha du Moulinois.

Arthur, parle-moi de la configuration de cette forêt, s'il te plait.
Des zones que vous avez déjà parcourus, des lieux où les victimes furent retrouvées.

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--Soldat_lmassien


L'a l'air bien celui là.
Dans l'ensemble, toute cette troupe de gugus à la fourrure de métal sont plutôt cool. Bon yen a dans le lot z'ont pas l'air d'être des flèches mais sont attachants.
Mais lui, là, me plait bien. Me rappelle mon maître, impose le respect.

Mais il va où comme ça avec son cheval ? Z'ont pas oublié d'être abrutis ces bêtes là, non plus. Pfff va demander à un ch'val de lever la patte, que tu peux toujours courir, moi qui t'le dit !
Que moi, paf, là, ya qu'à demander.

Hey mais c'est qu'il traîne comme un fumet sanguin derrière lui, le gus...Comme quand me suis coupé la patte une fois, sur les arrêtes d'un rocher. Il est blessé. Pfff ces humains, incapables de se débrouiller.
C'est décidé il va mal tourné si personne pour y veiller, je vais le suivre.

Et ainsi je trottine avec légèreté aux côté de l'homme de fer, mes oreilles noires et blanches flottent au vent, mes naseaux se gorgent des odeurs environnantes. Où je vais, aucune idée, mais on y aura sûrement besoin de ma valeur. Oui, c'est décidé, j'vais rester avec eux. C'est eux ma famille maintenant. Valent pas mieux qu'd'autres, mais pas moins bien non plus j'dirais.
Pis crèvent pas la dalle au moins, toujours de la bouffe à se faire.
Avec un peu de chance yaura aussi de cette eau piquante là.

J'aime le pt'tit goût piquant de cette eau bizarre qui rend les humains tous bêtes, qu'y tiennent plus bien sur leurs pattes et qu'y cherchent encore plus les femelles quand y z'en boivent.

Ca j'aime. Je bois que ça moi, le savent pas encore mais vont comprendre. J'carbure pas à l'eau moi, à moins d'être obligé, comme quand j'étais sur les routes. Pas d'eau piquante à laper, là bas. Mais là où y va, le gus, ptêtre ben.

On arrive enfin, un attroupement d'humains.
Ca pue la peur ici...

Le gus avec moi descend de l'idiot qui le porte sur son dos. J'en profite pour claquer des dents vite fait aux jarrets du cheval. Gniak!!
Puis je suis l'autres aux talons. Il s'arrête, je m'arrête. Je veille.

Il parle aux autres humains. Pas vrai que j'ai décroché le gros lot, c'est lui le chef de la portée ou quoi ? Sa voix tonne au dessus du vent. Chais pas ski vont faire les autres, mais moi j'lobéit.
Il fait pas encore trop attention à moi mais va voir que chuis un fidèle. Vont tous le voir.

Là bas au fond, une bande de canins qui grogne et aboit. Pfff, des brutes épaisses ceux-là, pas un gramme de viande dans le crâne, pour sûr.
A part la femelle brune, plus calme, là. Pas mal, elle.
Voudrait ptêtre que j'lui renifle l'arrière....Hum....Plus tard.
Là, j'bouge pas.

Hey mais ya les gus qui m'ont déjà adoptés, là bas, ceux du campement de l'armée, et les deux qui voulaient jouer au terrain d'entraînement. Veulent ptêtre jouer encore. Hein dites ? Qu'est-ce z'en dites???

Je trottine vers le grand efflanqué, là, çui qui sent la peinture, et lui lance un coup de langue dans la main.

Chais pas ce qui se prépare, mais ce qu'est sûr, c'est qu'y pourront compter sur moi.


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Ma chaleur pour les soldats, Mon flair pour les brigands...
Fière Mascotte de la COBA
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Arthurdayne
Les soldats s'impatientaient. Les villageois jetaient des coups d'oeil anxieux vers la forêt. Les chiens sentaient la chasse approcher. Arthur écouta, hochant la tête de temps à autre pour signifier son accord, les paroles de Guy. L'habitude d'un meneur d'hommes. Une très bonne chose, cela renforcerait la confiance des villageois. Une fois la harangue terminée, Guy descendit du ballot de paille qu'il avait choisi comme piédestal, et vint s'entretenir avec lui.

Arthur, parle-moi de la configuration de cette forêt, s'il te plait.
Des zones que vous avez déjà parcourues, des lieux où les victimes furent retrouvées.


La forêt, il la connaissait. Mieux encore grâce à Sunie, qui l'y avait emmené à plusieurs reprises, lui avait fait découvrir des sentiers inconnus de lui, l'avait entraîné à l'aventure dans les sous bois, de jour comme de nuit. La forêt était l'élément de Sunie, son univers. Elle s'y mouvait avec grâce, semblait en faire partie intégrante.

Et bien... la forêt est grande, elle rejoint en fait celle de Montpensier, au sud. Nous avons découvert les deux premières victimes non loin l'une de l'autre. Elles ont du être surprises toutes deux alors qu'elles empruntaient le sentier dont tu vois le début, là bas.

Il pointa du doigt une percée sombre dans la lisière des bois.

L'endroit est facilement repérable... Un bosquet a pris feu, à cause d'une lampe à huile qu'avait avec elle une des victimes. Lors de la première battue, nous avons emprunté ce sentier, et nous nous sommes aventuré dans le sous bois à proprement parler, en nous enfonçant plus loin que le lieu des premières attaques. Un éclaireur a voulu partir devant, et nous l'avons...

Arthur reprit son souffle. Cette erreur là, jamais il ne se la pardonnerait. Comme tant d'autres, au panthéon de ses fautes tragiques.

Nous l'avons perdu de vue. Il a été tué dans une petite clairière qui s'ouvre quelques lieues à l'est du sentier principal. Dans cette zone, le sous bois est encore à peu près praticable, les arbres et les bosquets sont assez aérés. Mais plus on s'enfonce vers le sud, plus la forêt devient massive et profonde. Les branches sont plus basses, les arbres plus serrés, la broussaille, même en pleine hiver, foisonne. S'écarter des sentiers devient très difficile. Là, comme à l'ouest du sentier principal, le terrain est de plus en plus escarpé à mesure qu'on pénètre au coeur de la forêt. Il faudra faire très attention aux dénivelés traîtres. On a vite fait de se briser une jambe si on n'y prend pas garde. Une mauvaise glissade, et on se retrouve plusieurs pieds en contrebas, séparé du reste du groupe.

Mais si cette chose se cache, c'est là bas qu'il nous faudra la débusquer. Elle profite certainement des avantages que lui confèrent l'épaisseur de la forêt et les accidents de terrain. De la sécurité que cela lui offre. A nous d'être très, très prudents.

Regard vers la forêt, puis vers la plaine. Pas d'Anyenka en vue. Retour à Guy. A lui de décider si on lance la traque dès maintenant, ou si on attend encore un peu.
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"Je vivais à l'écart de la place publique
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique."
--Savary
Installé sur le dos de sa monture, Savary avait attentivement écouté les consignes qui leur fut à tous données. Quelques mots, clairs, nets, précis...quelques autres pour les encourager...

Prêt il l'était ! Prêt à prendre sous sa directive un groupe d'hommes, regroupant pisteurs et soldats. Il était là pour aider du mieux qu'il le pourrait et accepter fièrement la demande qui lui avait été faite. De par le passé il avait déjà eu à braver de nombreux loups au cours de diverses chasses, il saurait, en attendant que l'on vienne le remplacer, ce qu'il aurait à faire.

Il tenterait de mener à bien la mission qui venait de lui être confiée. Il assurerait du mieux qu'il le pourrait la protection des hommes qui le suivraient et puis il y avait sa meute de louvetiers. Les chiens leurs seraient d'une aide précieuse. Ces derniers avaient le sens de la piste ; il chassaient au vent et à vue.

Pisteurs, rabatteurs, soldats, chasseurs, villageois... tous étaient là.
Les visages commençaient à dissimuler l'anxiété, l'angoisse, la peur pour laisser place à la concentration, à la préparation mentale.

Tous étaient prêts, prêts à partir braver l'inconnu, avec un seul objectif en tête... celui de mettre un terme à ce fléau sanguinaire.
Riggins
Tim sourit en voyant l'massien qui suit guy.
Il a trouvé son maitre on dirait.
Petit coup de coude a laurentide pour lui montrer.
V'la que le dalmatien vient vers eux. Il s'assoit a coté de laurentide et lui leche la main.

Tim sourit.
Bon, on a trouvé notre renifleur pour la battue.
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Legowen
Une étreinte pour la saluer , il a l’air content de la voir même si ses yeux restent graves lorsqu’il lui énumère les victimes dans un murmure faisant écho au sien, une hésitation…….. et un nom ….
Maya .

Oh non pas Maya,……pas Maya……. pas cette jeune femme souriante et pleine de vie qu’elle connaissait , pas la sœur de Cris

Elle accuse le coup , serrant le bras d’Arthur ,gris cherchant confirmation dans le regard qu’il pose sur elle , une pensée lui vient , où est Cris ? elle espère que sa fonction l’obligera à rester à la mairie mais elle sait bien au fond d’elle que son amie voudra venger la mort de sa sœur Elle la cherche dans la foule qui peu à peu s’est massée contre les remparts , s’inquiète

Nous l'aurons

Deux petits mots qui montrent la détermination d’Arthur qui rejoint la sienne, qui rejoint la leur à tous
La jeune femme les parcourent du regard , reconnaissant des visages amis , Benoit, Cris qui est bien là et bien d'autres , et puis des soldats qu’elle croise à la caserne , qu’elle connaît pour certains , en premier Ranya qui les a rejoint à la garnison de Moulins , Laurentide , Riggins, …… et puis ce groupe accompagné de chiens . Des chasseurs sans doute qui semblent connaître leur affaire

Et Lui , qu’elle voit arriver du haut des remparts , une image qui lui vient , des mois en arrière , gravée en son cœur et cette joie de sa seule présence qui n’a pas changé , sauf que c’est à cheval qu’il se tient, accompagné d’un chien, et c’est d’un pas sur qu’il monte les rejoindre , son géant de sénéchal

Première Classe Legowen

Un azur qui caresse un gris , et le baigne d’ amour , un instant hors du temps et la voilà qui perd pied, elle ne peut se jeter dans ses bras , ça ferait un peu désordre , et puis comment doit –elle le saluer ?
Les cours suivis à la caserne s’éloignent à vitesse grand V , c’est ça faute aussi ^^

Sénéchal Guy _ kdr

Le salue réglementairement , perçoit son amusement ,reste sérieuse si ce n’est une étincelle dans le gris, puis écoute la conversation des deux hommes
Manque de répondre ,
si si Cris est bien là ….. puis….. et ben moi alors ? et ces mots lachés

Soldat, si nous partons avant l'arrivée du Sénéchal Anyenka, vous resterez avec moi...

A vos ordres Sénéchal

surement l’un des ordres auquel elle aura le plus de plaisir à obéir

Avec ma section, j'entends ...

Oui , oui, avec ta section, tout prêt de toi donc ^^ et nous l’aurons

Mots d’Arthur, mots qu’elle répète à Cris lorsqu’elle l’ embrasse , son amie s’étant approchée de Guy , puis tout s’enchaine , une main qui enserre la sienne lorsqu’ils s’effacent pour laisser descendre leurs compagnons en premier , fait être poli en toutes circonstances même les plus rudes , ça aide

La preuve.... d’un coup elle se sent plus forte , plus sereine, et pourtant ce n’est pas vraiment un pique nique dans les bois qui les attend , le discours d’Arthur ne ressemble pas à celui que pourrait lancer un maitre de cérémonie
Mais peut-être en est ce une finalement, une bien particulière , celle de leur union à tous dans cette traque qui va commencer , dans cette chasse à la bête , seuls ils ne sont rien, ils le savent , tout au moins Arthur le leur rappelle , l’union fait la force, oui quand elle est dirigée dans un seul élan , dans une seule direction
Et cette direction, c’est celui proche d’elle qui va la donner , celui qu’elle aime

Cette expédition est placée sous les ordres du sénéchal Guy

Bref regard à son fiancé , elle sait tout le poids des responsabilités qui viennent de lui tomber sur les épaules , un gris qui croisent l’azur lorsqu’il prend la parole à son tour , insistant de nouveau sur la nécessité impérative de se grouper , pas de pertes , elle le souhaite pour eux, pour lui, sait qu’il s’en voudrait , mais en même temps est –on responsable de l’inconséquence de quelqu’un ?
elle espère simplement que les villageois ne se laisseront pas aller à la vengeance porteuse d’ actes insensés

Des mots lancés , comme Arthur, des mots de meneur d'hommes qui ont l'habitude du commandement mais laissent aussi percevoir leur préoccupation de ceux qu'ils vont diriger

Puis, pendant qu'ils discutent des derniers détails son regard se porte vers la forêt
Dix minutes , dix minutes à attendre puis ils se mettront en route

Qui es tu toi qui te caches ? attendant ton heure , attendant de frapper encore et encore , jaillissant et saccageant les vies , tuer pour le plaisir , ça existe ? elle ne peut croire qu ‘un animal puisse le faire
Sa dextre se pose machinalement sur le long poignard fixé à sa cuisse , présence rassurante , le gris parcourt la masse sombre des premiers arbres qui bordent le près communal , celui là où ils avaient festoyé il y a quelques mois

Une éternité .

Fini les rires , la ville a peur , fini les jeux et les rondes légères , la ville a soif , soif de vengeance et de haine
c’est à un autre jeux qu’ils vont participer , à une autre ronde , celle de la mort
La jeune femme respire profondément , sentant le calme l’envahir, ce calme avant la tempête , sourit légèrement en voyant le chien qui accompagnait Guy , aller vers Riggins
Ils auront des alliés surs , les chiens , les chiens et leur flaire , une meute et ses crocs ……deux meutes ....
Regardant le dalmate , pensant cependant qu’elle a bien fait de laisser Ormal à Chaptuzat , elle attend les ordres



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Ex- Connétable (x4) / Douanière réserviste
Aube
Restée un peu à l'écart, Aube attend. Son regard passe de la forêt sombre, qui cache l'inconnu, cet incroyable danger auquel ils vont bientôt être confrontés, aux yeux d'Arthur, qui cachent... Le saurait-elle jamais, ce que cachent ces yeux si secrets.

Il discute avec des soldats, qu'il a l'air de connaître et même certains très bien. Elle ne connaît personne encore et préfère donc rester seule, pour ne pas déranger. D'ailleurs que pourrait-elle faire en ce moment? Elle est juste venue apporter sa présence, car elle ne connaît rien à l'art de la guerre, ni à celui de la chasse. Elle a juste pensé qu'elle avait trop peur qu'il arrive quelque chose à celui pour qui bat son coeur, et que peut-être une personne de plus dans le groupe impressionnerait un peu plus aussi la créature qu'ils doivent combattre.

Arthur grimpe sur un chariot. Il parle à présent, tout le monde l'écoute en silence. Puis c'est au tour d'un soldat, un sénéchal a cru comprendre Aube...

Les hommes et femmes forment trois groupes, pendant qu'Arthur et le sénéchal continuent de parler entre eux. ils peaufinent certainement leur plan d'attaque.

Aube se lève, elle va rejoindre le groupe des villageois, dans lequel se trouve déjà Cris, Ranya et Benoît. Elle s'approche d'eux, leur fait une petite bise et s'adresse à Benoît.


Tu l'aurais cru toi, Benoît, quand tu m'as invitée à t'accompagner à Moulins, qu'un jour on chasserait ensemble une créature du Sans Nom?

Ses yeux se tournent à nouveau vers Arthur, qui ne va pas tarder à rejoindre leur groupe et à lancer le départ de la battue.






"Et les crapauds chantent la liberté..."
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