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[RP] Qui sera le Plus Beau et le Plus courageux ?

--Kristal



Le Languedoc regorge d'hommes galants et de bonne compagnie, certains avec un penchant irrésistible pour les damoiselles ou dames. L'homme doit être admiré par une cour.

Le Languedocien n'est pas un lâche, la pression ne le fait pas reculer, il est courageux fidèle à ses principes de défense du Très-Haut et la conquête de la dame arme dans une main et chope de bière dans l'autre.

Afin de préserver cette vision idéale de l'Homme sans peur ni reproche, nous ouvrons un concours à la gente masculine de celui qui sera nommé comme cité en titre Le Plus beau et le Plus courageux.

Pour ce faire, il vous faudra poster un descriptif de votre carrure, votre physique, en mettant l'accent sur vos atouts, vos actes de bravoure le tout en quelques phrases bien tournées, le langage usé étant un critère, et naturellement vous y ajouterez votre portrait.

Les languedociennes sont appelées à juger vos apparats, elles pourront tâter vos muscles sous la cote de maille, et vous donneront des points de 1 à 10, 10 étant la perfection, en répondant en dessous du concourant.

A vos plumes, Messires, les trois premiers se verront récompensés par une prime, respectivement de 3 viandes, 2 viandes et une viande, le tout scellé par un doux baiser lorsqu'il arrivera dans la ville où se situent les deux charmantes, qui se dévoileront, afin de prélever leur dû.

Kristal et Aubade
Kelak
Le magnifique maire de la merveilleuse capitale languedocienne se promenait en ville, c’était un homme avenant qui avait le cœur sur la main, il arpentait les rues afin de vérifier que ces chèrs citoyens et citoyennes surtout ne manquait de rien, la vie était calme fort calme ces derniers temps, si bien qu’il fut agréablement surpris de voir une affiche qui eu le mérite de le faire sourire.

« Hum un concours pour homme, pourquoi pas »

Oh bien sur Kelak, malgré son incommensurable charisme et sa bonne humeur contagieuse, ne croyait pas trop en ses chances.

Ses abdos de comptoirs ne feront pas frémir beaucoup de damoiselle, et si tenir une chopine dans une main voir dans deux, ca ne lui faisait pas peur, il n'avait jamais tenu d'arme de sa vie.

Mais bon l’occasion de rire était trop grande, il inscrivit donc son nom promettant de repasser un peu plus tard déposer son auto biographie et un croquis de son illustre personne.

Trouver un scribe pour enjoliver sa vie et un dessinateur pour le rendre plaisant à l’œil ne serait sans doute pas trop difficile, un petit abus de pouvoir de maire et le tour serait jouer,… le plus délicat serait de convaincre sa belle du bien fondé du concours…

elle était un tantinet jalouse...

Mais, si la jalousie est un défaut typiquement féminin (hum), l'orgeuil n'a rien à lui envié. Et vu la joie et la fiereté qu’elle avait éprouvé en devenant la première Dame de Montpellier suite à la nomination de son homme à la mairie, Kelak se dit que c’est là dessus qu’il devrait jouer...

Après tout Etre la futur femme de Mister Languedoc, quelle prestige…

Kelak griffona donc son nom et parti préparer les prérecquis du concours.
Divinius
Divinius qui marchait dans les ruelles non plus étroites de la Grande Béziers, qui malgré sa grandeur connaissait quelques déboires en ces temps de troubles interne. Il s'arrêta devant les affiches, un dossier a la main, histoire de se décontracter un peu, sur les nouvelles qu'offrait notre Majestueux Comté. Il eut le hasard Heureux de tomber sur une affiche, dont les couleurs ont eu tôt fait de gagner le peu de pensées qu'il lui restait.

Ah .. Merveilleuse idée que voila...Enfin, bien que rare tout de même de rencontrer sorte de propositions! Mais ma foi, si le rire va avec la bonne ambiance ..ca changera...

Bien sur Divinius ne pensait pas remporter quoi que ce soit, mais il se dit que cela aurait tôt fait d'amuser, lui mais aussi quelqu'un de ses amis..Certains Barman précisément, dont le manque de visite au centre sportif de la Grandiose Capitale, se faisait ressentir

Divinius par la parole ressemblait assez a l'apparence lui avait on dit depuis maintes années..Fines et légères...Toujours Calme..du moins tant qu'il n'eut aucune crise.. Comme dit, ses traits étaient Fins, d'une silhouette fine..de quoi passer entre les personnes de la file en cas de bouchon, pour se servir du dernier verre de bière^^

Il manqua d'inspiration la, et décida de revenir plus tard finir, ce qui sera surement aussi drôle a lire qu'a comparer...et pis se dit il..je pourrais faire Don des biens gagnés si il y a...

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--Kristal



Au centre de la Gargotte, les appels des commerçants "Il est de bon ton, mon thon, ton lait Bergère au petit popoton, à la boulangère aux belles miches", le crieur avait bien fait son travail et Kristal, dont la vivacité de son œil se marquait par l'arc arrondi de son sourcil, inscrivait sur un velin le nom des courageux.

A les écouter vanter leurs qualités, indéniable il était, qu'ils étaient courtois envers les dames de leur cœur, aussi serait-il de bon aloi que celles-ci prennent part à cet évènement en y apposant leur note pour tous les concurrents ci-présents et futurs, car deux hommes, ne suffiront pas.

Elle épia Aubade debout qui mettait déjà en pratique une leçon de son crû : Déshabiller du regard
--Aubade.


Aubade sur la place, adossée lascivement contre un arbre au tronc énorme et rugueux regarde Kristal et écoute les hommes venus se mettre en valeur, un art bien particulier car se vanter ne suffirait pas à faire fondre les dames et obtenir une bonne note. Il fallait de la poèsie, du rêve, du surréalisme, ce brin de mélancolie qui fait fondre... et là adossée, les yeux allant de l'un à l'autre homme, passant ainsi à toutes les personnes elle se met à rêver un moment, ferme les yeux. Et la brise en douce caresse vient l'effleurer jusqu'à l'envahissement total de chair de poule.. le souffle s'accélère et elle se perd dans les méandres d'un moment de dualité amoureux... l'amour de deux corps dont il faudrait écarter les sentiments pour ne pas sombrer mais sans eux l'amour n'est rien, la passion s'échappe et que reste t-il alors? de la chair rien d'autre!
Les paupières s'ouvrent, elle pose les yeux ses ces hommes et cherche à infiltrer du regard cette âme qui ne doit pas se déshabiller mais le corps peut être effeuillé avec libertinage et jeu..
Les mots se succèdent, un premier nom sur le parchemin.. qui suivra?
Saradhinatra
Sara était enfin de retour dans une terre aimée. Ici, il n'y avait pas de traces de la guerre, pas de victimes à chaque détour d'une ruelle, pas de pleurs et de cris des proches pour leur blessés et pas de regards haineux.

Ici, la vie s'écoulait paisible, les habitants vaquaient à leurs occupations, le sourire aux lèvres.

Sara s'installa sur la place du village pour apprécier l'animation bigarrée du marché, les jeux des enfants turbulents, les rires provenant des tavernes ... Oui, une vie paisible, bien loin de ce qu'elle venait de traverser.
Certes elle avait une pensée pour ses compagnons d'armes restés là-bas pour continuer cette guerre, attristée de ne plus être à leur côté, mais cette scène si bucolique était le meilleur des remèdes.

Assise sur un tonneau abandonné, le dos adossé à un mur, elle leva son visage, laissant les rayons du soleil caressées sa peau. Le printemps n'allait pas tardé à revenir, pour chasser les frimas de l'hiver.
Ses pensées revinrent vers les languedociens en Provence. Non, il ne fallait pas regretter. Elle pouvait les aider en restant en arrière. Un regard sur le babillage de deux servantes, la blonde soupira. Savoir que leurs proches, leur comté bien-aimé était paisible, devait apaiser leur esprit et les aider à se concentrer sur leur mission.

Soudain, de surprise, la Blonde bascula et tomba de son perchoir. Ce n'est pas la chute qui la paralysa mais le phénomène auquel elle venait d'assister. Les yeux écarquillés ne pouvaient croire ce qu'ils voyaient, les mots se bousculaient dans sa tête de blonde mais un seul point commun à tout cela : comment ?
Un parchemin venait d'apparaître de nul part, au beau milieu de la place. Comment ? Cela est logiquement impossible. Un fantôme ? A cette idée, la Blonde sentait ses cheveux se hérisser sur sa tête. Elle chassa vite cette hypothèse. Comment ? Elle regarda à gauche, à droite ! Cela n'inquiétait pas outre les habitants ? Cela arrivait souvent ce ... ce ... cette bizarrerie ? A la rigueur, si elle avait été en taverne auparavant, elle aurait émis l'hypothèse que le rite d'allégeance à Sainte Boulasse avait été accompli au-delà de ses espérances et que ceci était la réponse de la sainte bibinesque. Mais non, elle avait l'esprit aussi clair que de l'eau de roche. Comment ?

A moins que.... Il y avait un saltimbanque faiseur de tour de magie dans les parages. C'était ça ! Elle préférait cette version, son esprit préférant chasser les autres, bien trop terrifiant à affronter.

Alors si ce n'est que le spectacle d'une troupe de saltimbanques, autant rester pour voir la suite.

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"Par la Sainte Boulasse, la Blonde vaincra !" - Donà de L'Escura, héraut de Toulouse, dicte Tolosa
Chaos
[Quelque part ; vous voulez pas une croix sur votre carte non plus ?]


Comme dans les villages bien loin des champs de bataille, les chemins s'étendant à perte de vue étaient paisibles. Trop paisibles au goût du brigand embusqué dans un arbre, attendant qu'un voyageur imprudemment riche passe devant lui, avant de bondir tel un prédateur sur sa proie, tel le Loup qui saute à la gorge d'un Agneau. Mais rien. Personne. Pas âme qui vive ne croisait son chemin. Les frontières étaient-elles fermées ? A force d'attendre, il allait s'endormir, alors autant le faire dans la galerie d'une mine. Où sont passés les courageux voyageurs qui commercent pour financer leur voyage ?

La seule chose qui réussit à faire ouvrir les paupières de Chaos fut cette affiche portée par un mystérieux vent -encore un coup du Très Haut ! Le jeune homme s'assit confortablement sur son trône de bois, se frottant les yeux du revers de sa manche sale, et entama la lecture du parchemin.


Hommes galants... Bonne compagnie... Damoiselles... Cour... Une agence d'rencontre ?

Ça ne le concernait pas. Les seuls moments de sociabilité qu'il vivait, c'était lorsqu'il demandait aux passants si leurs affaires n'étaient pas trop lourdes, la pointe de son épée sous leur gorge.

Pas un lâche... Pas reculer... Courageux... C'tout moi, ça ! s'écria-t-il, avant de voir qu'il y avait une suite : défense du Très-Haut... Rha ! L'ensoutané en chef ! Même la conquête du Royaume et toute la bière de Tastevin n'valent pas ça !

Le balafré se retenue de jeter ce torchon dans le vent qui l'a amené, voyant qu'il y avait un titre à gagner : celui du plus Beau et du plus Courageux. Ses yeux, d'un bleu foncé virant rapidement au noir corbeau lorsqu'il était énervé, survolèrent les modalités d'inscription, jusqu'à tomber sur le plus intéressant : le prix. Trois morceaux de viande pour le gagnant. Trois jours de nourriture et quelques grammes de muscle en plus pour se faire reluquer par des filles de ferme en chaleur. Sa main vint caresser doucement son bouc naissant avant de se dire que les attouchements en valaient le prix. Et puis, il arrêtait de perdre son temps à guetter les nuages.

Sa décision prise, il arracha le parchemin en quatre morceaux qui s'éparpillèrent à chaque points cardinaux, histoire qu'il y ait moins de concurrence -bien que Chaos ne doute pas de ses talents-, avant de se poser la question essentielle :
C'est où qu'ça s'passe ? Trop tard, le parchemin était déjà reparti comme il était venu. Il va falloir se débrouiller, comme d'habitude.


[Après avoir demander son chemin à un cul-terreux maintenant inanimé dans un fossé]

Le malheureux qui a croisé son chemin avait heureusement pour lui entendu parler du concours, et lui avait confié, pendant que ses genoux jouaient des castagnettes, qu'il fallait aller sur la grande place pour s'inscrire. Un coup du plat de la lame sur la tête et le brigand était reparti, chantonnant tout au long du chemin.

Allons amis brigands
Nous sommes hors-la-loi
Et nous courons sans foi
Détrousser les manants

Aux nobles et aux valets
Les bourses nous volons
Au diable l'écusson
Qu'ils portent à leurs livrées

Buvons, buvons, en brigands assoiffés
Chantons, chantons,et volons en gaité
Courons, courons, v'la la maréchaussée

Au détour d'un fourré
Rusé comme L'Renard
Caché sous son foulard
A l'embuscade vous tombez

Et partageons en frères
L'amitié et les femmes
Nous, les crapules infâmes
Sans honte et sans frontières

Buvons, buvons, en brigands assoiffés
Chantons, chantons,et volons en gaité
Courons, courons, v'la la maréchaussée

La fierté chantante
A nos dames de cœurs
Leurs apportant sur l'heure
Des écus trébuchants

Revendiquons le fait
D'aimer la liberté
Pillards invétérés
Refusant pauvreté

Buvons, buvons, en brigands assoiffés
Chantons, chantons,et volons en gaité
Courons, courons, v'la la maréchaussée

Allons piquer des thunes
A ces affreux noblards
Dont nous sommes avares
Détournons les fortunes

Que ces écus bien gagnés
Nous claquons en taverne
Et que seul se prosterne
Un tonneau bien vidé

Buvons, buvons, en brigands assoiffés
Chantons, chantons,et volons en gaité
Courons, courons, v'la la maréchaussée


Il n'était pas du tout du genre à avoir des "amis brigands", ou des amis tout court, mais il aimait cette chanson car elle fut écrite par un Brigand qu'il avait connu, et qu'il respectait. Le seul qui peut se vanter d'être dans ce cas là. Mais trêve de nostalgie, Chaos arrive à l'endroit qu'on lui a indiqué. Il y a quelques personnes qui semblent endormis, pourtant, ils ont tous les yeux ouverts.

Bah alors, les bouseux ? Z'avaient fini d'parler du blé qui pousse ? demanda le brigand, méprisant, n'hésitant pas à donner des coups de coude à ceux qui étaient entre lui et l'affiche. Il lut plus attentivement que la dernière fois le déroulement de l'inscription, haussant son sourcil de temps en temps. Il fallait apparemment qu'il se décrive par écrit, avant que des jouvencelles ne viennent tester la marchandise, donnant une note qui a intérêt à être favorable si elles tiennent à leur tignasse.

Le vagabond se retourna vers les languedociens qui admiraient son dos depuis quelques minutes, les jugea de son regard inquisiteur, son visage impassible, sa main resserrait sur la garde de son épée, et ordonna d'une voix autoritaire :
Qu'on m'apporte une plume et d'l'encre ! Ou j'écrirais en lettres de sang. Y a pas à dire, si avec toute cette mise en scène, elles hurlent pas leur désir à gorges déployées, le brigand pouvait se reconvertir en ensoutané.
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Pelagie
[Au fond d’une taverne située…ben en Languedoc !]

Quelques jours que la chauriennes arpentait les ruelles ; quelques jours qu’elle s’ennuyait à mourir dans une cité peuplée de...de quoi d’ailleurs ?la rouquine n’aurait su le dire réellement, non pas qu’elle soit d’une stupidité sans nom, mais plutôt que les citoyens se faisaient rares ; bien sur, elle avait pu en rencontrer quelques spécimens, assez pour effacer l’impression de ville fantôme, mais trop peu pour la détourner de son impression quant au bourg dortoir.

Bref, là n’est pas l’important…descendant deux ou trois chopes – l’une après l’autre, pas en même temps évidemment !-, elle observait la rue déserte au travers de la fenêtre quant une affiche, portée par le vent, vint se coller au panneau transparent…si on néglige la crasse. Après l’ouverture du battant, elle lu ladite annonce et, esquissant un sourire, pris la route.

[Au lieu-dit…un peu d’animation ?]

Les concurrents ne se pressaient pas au portillon ; la rousse s’était installée à bonne distance, assez près pour voir et entendre, assez loin pour éviter les bousculades…agitation qui ne manquerait pas d’arriver si tant est qu’un Apollon se présente.

Les ambres jaugeaient distraitement l’assemblée, point trop d’intérêt à l’instant ; les rares courageux ne manquaient sans doute pas d’atouts mais le peu de rivalité n’excitait pas les passions…Les curieux, dont elle était puisque non citoyenne du comté, portaient davantage d’attention aux étals situés alentours qu’au concours et la donzelle s’apprêtait à partir quand une voix s’éleva ; celui-là était un original et Pel’ de reprendre sa position initiale, afin de suivre l’évolution des événements.

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--Kristal



Indifférente du regard des badauds, appliquée et concentrée, Kristal mettait au propre une première liste lorsqu'une forte voix réclamait plume et encre d'un ton si autoritaire qu'une large tache éclaboussa son velin…Elle leva les yeux et ne vit d'abord qu'un torse bombé et puissant puis croisa un regard d'acier. Elle lui céda sa place sans un mot, feignant l'indifférence, et alla afficher le nom des braves.

Elle grimpa sur un tonneau branlant cloua, à l'aide de quelques petits bouts de bois pointus, son document tant bien que mal, elle avait quelques talents pour la bricole certes, mais celui-ci n'en faisait pas trop partie.

Citation:

Participants

Kelak
Divininius
Chaos


Une moue déçue se dessina sur ses lèvres, les hommes étaient curieux, ils regardaient, mais peu osaient…aussi, franchit-elle le barrage des curieux et rejoignit les demoiselles qui se trouvaient là et leur demanda de faire partie du jury.

Non loin de là, Aubade, à son air et à sa position tentait de jouer sur la corde sensible des hommes présents.




Chaos
Aucune donzelle ne s'était évanouie devant son regard, mais maintenant, il avait l'attention d'une blonde et d'une rousse, toutes deux portant une jupe leur arrivant en haut des cuisses. Sûrement la dernière mode à Paris, à moins qu'elles n'aient pas de quoi se payer des braies. Bref. Il nota son nom en dessous des deux autres, un sourire en coin des lèvres. S'il n'y avait que trois concurrents, il avait encore plus de chance d'être le premier. Il suffisait de faire rêver ces demoiselles pour avoir des 10/10 à ne plus savoir quoi en faire ; mais le Verbe n'étant pas un domaine dans lequel il excellait, le brigand allait faire dans l'original, l'inattendu, l'osé, le trouble à l'ordre public. Ça, il savait faire.

Mes d'moiselles, dit-il d'une voix portante en regardant tour à tour le jury féminin composé des deux "fashion victimes", de l'organisatrice montée sur son tonneau et d'une autre demoiselle qui avait les yeux baladeurs. Mieux que d'longues phrases bien formées, mieux qu'les courbes de belles lettres, mieux qu'des mots doux : une exposition du concurrent. Moi, en l'occurrence.

Chaos essaya de déceler une lueur malicieuse dans le regard de ses admiratrices qui avaient plutôt l'air endormi. Il allait commencer par les réveiller. Brusquement, il saisit la garde de son épée et la tira hors de son fourreau, la brandissant aux yeux de toutes dans les rayons lumineux de l'astre brûlant.

J'suis Chaos d'Erzulie Dantor, brigand. Et un vrai, pas comme ces rats qui s'disent du métier. Je dirais même qu'c'est plus qu'un métier, c'est un mode d'vie, une philosophie. Souvenirs du Renard qui lui avait expliqué la différence entre un brigand et un Brigand. J'ai pas d'terres natales ni d'adoption, pas d'famille, pas d'amis, pas d'maitresse. Même pas d'chien. Juste mon baluchon et mes armes. Et ma Liberté. Mon but dans la vie : être riche, célèbre, puissant. Pour l'instant, j'cherche comment faire. Mais assez d'blabla, place à la vue.

Le jeune helvète posa l'arme à terre et commença à retirer ses bottes, obligé d'y mettre les deux mains tellement elles sont trop petites pour ses pieds endoloris. Va falloir qu'il en achète des nouvelles, bientôt. Il les laissa ensuite choir à côté de lui, près de l'épée, pour se rhabiller plus tard. C'est que le vent est frais, à cette période de l'année.


Cette cicatrice là, dit-il en longeant la balafre de son visage commençant à son oreille droite et mourant sur sa mâchoire, c'est une brigande qui me l'a fait, lors d'une bagarre, après que je lui ai haché le bras à coup de débris de verre, continua-t-il en ouvrant la paume de sa main, marquée par l'arme à double tranchant. La trace sur mon pied, dit-il en essayant de bouger ses orteils paralysés, j'l'ai aussi eu dans une rixe en taverne. Un ivrogne que j'croyais assommé m'a planté s'dague, avant qu'j'lui plante mon épée. Sur mon autre pied, poursuivit-il, c'est m'belle-mère, l'jour où j'ai coincé cette catin dans une forge. J'crois qu'j'l'ai tué en lui cognant l'tête contre l'mur. En tout cas, j'l'ai jamais vu s'relever, remarqua-t-il avec une indifférence stupéfiante. Attention aux âmes sensibles. Quant à ma main gauche, la lève devant ses yeux, faisant découvrir un annulaire amputé de moitié, c'est une d'mes anciennes maitresses qui voulait viser l'coeur. Jamais réussi à la tuer cette trainée. Son regard s'assombrit devant les souvenirs de Maelle, maintenant disparue. Ah, et j'allais oublier. Mon oreille. Il glisse sa main dans ses cheveux légèrement ondulés, et les soulève, laissant voir ce qu'ils cachaient : les vestiges d'une oreille. C'est en Normandie qu'j'ai eu ça. Un loup affamé, aussi gros qu'un sanglier, m'a surpris dans mon sommeil, et il m'a bouffé l'oreille. J'ai quand même eu sa peau ! Qu'j'ai revendu par la suite à un tisserand, après avoir négocié. Bah oui, pour gagner, fallait bien exagérer un peu certaines choses, donner du rêve à ces jeunes demoiselles qui s'ennuient dans leurs villages. D'ailleurs, elle semblaient captiver par ses aventures. Ou son apparent masochisme.

Mais on va pas en rester là, hein ? demanda-t-il au jury pour l'impliquer un peu. Puis il retira ses gants usés, sa cape miteuse, son plastron de cuir qui lui a souvent servi, et sa chemise collante, laissant voir une musculature élancée, souple et puissante ; mais il n'a jamais eu la carrure trapue des soldats portant de lourdes armures, la preuve étant toutes ces cicatrices sur son buste, dont il raconta une nouvelle fois l'histoire.

, dit-il en caressant du bout du doigt la cicatrice au creux de son rein, c'est une Teutonique qui m'a donné un coup d'épée, lorsque j'étais parti piller l'abbaye Noirlac, dans le Berry. Z'auriez vu l'monstre ! Elle avait une épée comme ça, dit-il en écartant les bras d'un bon mètre soixante, et une armure qui aurait pu aller à un grizzly, avec la force qui va avec ! C'jour là, on était encerclé par des ensoutanés en armure. On aurait cru à une Croisade !

Essoufflé par tant de gestation, le brigand pensa qu'il ne cracherait pas dans une chope de bière.

Et ici, il bomba son torse, faisant ressortir la marque qui le traverse, c'est un coup de fouet, offert généreusement par mon geôlier en Germanie. Y sont complètement fous, là bas ! J'ai été enfermé pendant une vingtaine de jours, sans manger quelque fois. J'ai même entendu des cris dans la prison, sûrement qu'ils étaient cannibales en plus de ça ! Tout ça parce qu'on avait pillé un de leur château, alors qu'y avait même pas un écus dedans, que des dettes et des marchandises. Mauvais souvenir que cette expédition en terres étrangères.

Puis y a aussi ça, là, il banda son pectoraux qui portait une cicatrice qui a failli lui être fatale. C'est une d'mes ex qui m'a poignardé. Elle avait pas apprécié que j'essaie d'lui retrousser ses jupons après qu'elles m'ait quitté pour un autre. J'suis resté inanimé pendant un temps, mais m'en faut plus pour s'débarasser de moi.

Le brigand bomba fièrement le torse, allant même jusqu'à faire un tour sur lui-même pour que le jury puisse attester de la virilité de la marchandise -si ce dernier ne s'est pas endormi après ce long récit, bien sûr. Mais j'ai pas fini ! fit-il remarquer, un sourire amusé sur les lèvres, avant de glisser ses pouces dans ses braies et de commencer à les baisser, lentement... Mais sûrement.
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Sebdanjos
Encore équipé, il a ôté sont grand heaume
Pose à terre son écu, ainsi que l'épée homme
Dont on voit bien le système de préhension
Les énarmes et la guiche, sans appréhension
Il porte sur la tête un camail, de forme carré
Sur sa poitrine, par dessus sa cotte armée
Il a combattu avec la foi et un foie sec
Tout en jouissant de ses victoires et échecs
Nul ferraille, nul artifices n'ont la joie nue
De la chair contre la chair, qui est au menu
Epoux, père, Amant, Maître il attend la paix
Mais ci vis pacem para bellum pour l'été
De son passé martial, il garde le sang froid
Aime Neptune et ses Naïades, Il l' est boit
L'eau, vapeur, glace, divine fontaine
Elevant mes lèvres souvent au doux cristal
Dispensateur chaleureux, bois le monde aval
Passionné de voir la renaissance dans l'étude
Chaque plongeon demeure encore un prélude
Amateur d'ancienne technique et méthode
Il ne renie pas l'essence baroque d'une ode
D'un âge moyen et d'un moyen âge fini
Edifice complexe et vivant pour l'indéfini.
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Pelagie
La rouquine jouait négligemment avec sa dague ; elle observait la maigre brochette qui s’offrait aux regards vides, quand l’original repris son numéro…A n’en point douter, il aimait son timbre de voix, pas désagréable soi dit en passant et parvint à attirer l’attention du public en quelques phrases inattendues mais bien avisées.
D’aucune se défendrait de succomber au charme d’un brigand, mais l’individu n’était pas plus dupe que son verbe innocent ; elle se félicita de sa patience et s’installa plus confortablement – autant qu’on le puisse, juchée sur quelconque souche le long d’un mur, bien sur -, le spectacle ne manquerait pas de saveur et l’intérêt davantage accru par la confusion des genres.

Elle scella ses ambres au solitaire, guettant les gestes à mesure qu’il parlait ; sourire amusé quand il ôta ses bottes, difficilement semble-t-il…et de suivre l’énumération des stigmates. Au fil du récit, elle le compara à un patchwork tant les cicatrices étaient nombreuses ; violent sans aucun doute, orgueilleux sans conteste, un soupçon comédien et nomade forcément. Celui-là savait captiver une assemblée, les murmures et ricanements des donzelles ajoutés aux grognements jaloux et peut-être envieux des hommes, pour preuves ; la chemise tombée, laissant percevoir un buste athlétique, ne fit qu’ajouter au bourdonnement ambiant.

Pour une fois qu’on bousculait les codes, la rousse ne perdait rien de l’effeuillage ; bien que le personnage inspirait l’animosité, il n’en manquait pas moins d’un charme inhabituel…fierté non dissimulée des nombreux outrages, assurance exagérée…elle n’aurait su exprimer ce qui le motivait réellement, mais pour sur, il s’amusait.
Pel’ tenta de discerner quelconque lueur dans les prunelles sombres quand le sourire s’afficha ; une légère protestation se fit alors entendre – à croire qu’un cureton se trouvait non loin – tandis que le brun menaçait de tomber les braies. Réprimant une hilarité naissante, elle épia les réactions avant de revenir sur le grivois…mais déjà un autre tentait sa chance de manière toute personnelle.

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Kelak
Depuis son bureau, Kelak commençait à trouver le temps long et pour cause, il était en plein traitement du dossier fraude fiscale. Quel ennui !! et en pensant à quoi servirait l’argent collecté la motivation chutait encore: String à paillette pour la petite amie du CaC, Robe moulante pour la comtesse,…


C’est donc sans trop de remords que Kelak lui meme détourna quelques piécettes pour se donner une chance dans ce concours.

Tout d’abord, il avait dépenser quelque deniers pour engager des gamins qui surveillerait les inscriptions, d’après eux un homme énigmatique et ténébreux venait de s’inscrire, pas bon pour Kelak ca !!

C’est le genre d’homme qui fait bouillonner la libido de bien des dames et pas toujours uniquement celle que l’on pourrait croire…

Tout ceci conforta Kelak dans l’autre grosse dépense qu’il avait faite au vue du concours, il avait engagé le peintre personnel de la comtesse afin d’enjoliver ces traits.

Si celui si avait réussi à représenter la comtesse comme étant disponible, sympathique et honnête ce serait un jeu d’enfant pour faire paraître kelak beau et musclé.

Kelak avait d’ailleurs sous les yeux l’œuvre en question, s’il n’était pas directement séléctionné pour la phase finale rien qu’avec cela il ne comprendrait jamais les femmes

Sa nouvelle fonction de maire, combiné à cette idée de concours, montait tout doucement à la tête de Kelak, et si il s’y était inscris, pour rire un bon coup, petit à petit il commençait à croire en ses chances, la chanson du Barde « bat le blé » ou « bat l’avoine » il ne savait plus trop l’emplissait d’envie « Et partout dans la rue j’veux qu’on parle de moi, que les FILLES SOIENT NUES qu’elles se jettent sur moi…. »

Il fit donc preuve d’un sérieux qui ne le caractérisait guère en prenant sa plume.



« Très chère Organisatrice, je ne puis m’absenter actuellement de mon bureau mais je vous envois de quoi compléter mon dossier, j'espère que vous pourrez le soumettre au membre du jury et si il s'avérait que ma candidature était retenue je prendrai congé des mes villageoises pour venir éblouir les gentes demoiselles par ma présence.

Je ne suis pas très peinturegénique, ce qui veut dire que je suis encore plus beau en vrai…




Pour parler un peu de moi.

Par ou commencer…

Mon atout principal est la bonne humeur
Constamment elle anime mon cœur
Elle m’accompagne durant tout mon labeur
J’en suis devenu tavernier municipal et même animateur
Ce n’est pas pourtant que je ne puis être sérieux
C’est ainsi que j’exerce la fonction de maire pour un mieux
Et coté cœur, là encore je suis sans pareil
Aimant une femme en lui restant fidèle
Sans cet insignifiant petit penchant pour la bouteille
Assurément le mot parfait m’irait à merveille
Enfin voilà j’en ai assez dit
De ma victoire d’avance je me réjouis »


Kelak sourit de son œuvre, il n’en était pas peu fière. Il accrocha tout cela au pate de son pigeon fétiche il décompta les jours ou il tiendrait le haut de l’affiche
Divinius
Divinius vit venir, sorti tout droit des sous sol des enfer du Gymnase de Montpellier, un monstre fait d'hormones et de muscle. Malheureusement le seul et unique Muscle Important qui normalement devait se trouver dans l'hémisphère nord avait du couler pour finir dans les chevilles du brave Kelak^^

Divinius, qui avait parcouru Royaume de France trainant derrière lui sa charette de vivres, et sa lame, pour lutter auprès des forces justes, se rendit compte que ses longs mois a couper du bois parmi de nombreuses forets de France ne suffirait peut être pas a remporter la victoire dans cette partie d'échec, jeu qui au passage il appréciait de manière significative.

Par chance justement, il espérait que les muscles et autres musculature en caoutchouc de certains concurrents qui aurait surement fais appel a des amis tisserand pour constituer le peu de tissu que sa garde robe comportait, histoire de faire chuter ces dames telles des mouches devant un pot de miel, ne serait la seule et unique force de jugement lors de ce concours.

Je puis donc dire ceci sur mon humble personne:

Parler bien, savoir manier les verbes et autres langages..Voila ce dont le Diplomate sait faire, j'aime discuter, et faire connaitre, apprendre comme faire apprendre. Le partage avec les autres et la bonne entente voila ma manière de concevoir la vie, comme un Fruit tendre...qu'on mange lentement, le dégustant...chaque morceau de pris étant un succulent délices pour les papilles du vorace glouton!!

Voir dans la vie une occasion de faire de tout un art. l'art de bien déguster le vin, tout comme celui de peindre une des plus belles toiles du royaume....l'art de séduire, tout comme celui de l'escrime, ce que dont j' étais habile. Mon épée fidèle et droite, dans son fourreau se tenait toujours prêtes et n'importe quelles partenaires de jeu n'avaient eu a s'en déplaire.....

Répondre en quatrain? j'aurais pu comme d'autres camarades, mais je n'ai pas cet esprit des rimes...Pour moi la poésie a été de trop codifié depuis des siècles qu'elle en a perdu sa valeur première, celle d'être une vitre de l'âme sur le cœur.

C'est donc pour cela que je ne dirais que cela de plus sur ma personne...Je suis Amusant? je ne sais pas il faudrait demander a mes amis dont Kelak bien que trop musclé, ne peut même pas lever son honorable carcasse jusqu'ici, fait parti.
je suis fidèle? en Amitié comme en amour, mon cœur est donné soit entièrement soit pas du tout..la juste mesure dans les sentiments n'existe pas.
je suis grand et fort? cela dépend de ce que vous nommez grand et fort..pour ma simple parole, je mesure 1 m 80, mesuré par un ami tisserand a mes début. Et pour la force seul les arbres et les quelques ennemis de ma terre que j'ai fais chuter pour les besoins de la nécessité, peuvent la craindre.
je suis Utopiste? Peut être, du moins j'essaie de voir en toute chose un idéal et tout en sachant que je ne pourrais y accéder, je m'efforce de l'atteindre.
Je suis joueur? je me dis que la vie sans sourire ne vaut rien, voila pourquoi j'essaie au maximum de calmer les situations tendu..cela a eu l'effet de me causer des ennemis, mais je m'en fiche, je regarde vers l'avant, et vers mes objectifs...

Maintenant j'espère que vous me connaissez un peu mieux, et j'offre ma vision a vos votes.

Divinius Baissa la tête et afficha un léger sourire comme il a son habitude, content d'être la...
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Dameraphaelle
Raphaelle etait de passage à Lodeve pour quelques jours, elle en profita pour faire le tour de la ville.

Une affiche attira son attention : un concours "mister languedoc".
Elle eut un leger sourire, meme si ses pensées n'allaient que vers un seul homme, cela ne l'empechait pas de se faire plaisir aux yeux, elle decida donc de s'approcher pour prendre connaissance des participants et de leurs petits descriptifs :

Divinius qu'elle connaissait un peu, puis ce beau tenebreux qui semblait avoir toutes ses chances, puis... son regard s'arreta sur un nom qu'elle ne pensait pas voir ; son Kelak s'etait inscrit. Voila qui promettait une bonne soirée, non seulement elle allait se delecter les yeux mais en plus sans complexe puisque son homme fera parti des candidats, en plus cela lui permettra de garder un oeil sur lui, le maire de Montpellier exhibant ses biceps, cela allait en faire rever plus d'une...

Elle vit alors la peinture qu'il avait fait faire et se dit qu'il serait bientot temps de rentrer le retrouver car ses souvenirs devaient lui faire defaut à moins que ce qui se passa pour ses magnifiques cheveux se reproduisit pour sa musculature...
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