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[RP] Rencontre pré-maritale : Cl0e

Navigius
Le prélat italien avait fait envoyé les invitations pour une rencontre prémaritale concernant le dossier ouvert au nom de Dame Cl0e. Il fouillait dans ses dossiers et ne retrouvait pas le nom du futur époux, un valet ayant malencontreusement décidé de faire le ménage des vieilles missives un peu trop rapidement pour le pauvre esprit du prélat. Trois fauteuils étaient disposés près de l'âtre, une bouilloire suspendue au dessus des flammes. L'italien attendait, bientôt, des coups discrets seraient portés à sa porte, par les futurs époux.

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cl0e
Elle déballait ses affaires lorsqu'un pigeon se posa sur le rebord de sa fenêtre, tapant au carreau, éveillant l'appétit de la chatte, lovée sur son coussin. Avant qu'il n'arrive des bricoles au porteur de lettre, elle ouvrit la fenêtre et s'en empara.

- Stella, si tu y touches, gare à toi.

Déroulant le vélin, son regard courut de ligne en ligne, étirant un large sourire sur ses lèvres. Attrapant sa cape, elle s'enroula dedans à la va-vite, relisant les quelques lignes, et se précipita à la chaumière de son fiancé. Et frappa à la porte et déboula comme une tornade, parchemin brandit. Elle s'arrêta en le voyant lire un vélin très semblable au sien, et attendit qu'il ait finit. Son irruption ne l'avait pas dérangé, il y était habitué depuis le temps.
Il releva la tête et lui sourit. S'approchant d'elle, il lui prit la main, l'emmenant vers son étalon. Ah, ils iraient à cheval. Zut, elle ne savait toujours pas monter. Mais il était question de leurs épousailles, il ne fallait pas faire tarder l'archevêque. Ils partirent donc en vitesse vers le lieu indiqué dans l'invitation.
Une fois à destination, on les mena vers le personnage. Elle ne l'avait pas revu depuis son baptême, il y avait plusieurs mois de cela. Elle inspira un grand coup pendant que Simonin toquait à la lourde porte en bois.

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Navigius
L'ecclésiaste allait s'endormir dans son siège, peu de temps après s'y être assis, à la manière des gens avançant dans l'âge quand le toquement se fit entendre, ferme mais polis. L'on pouvait déterminer une foule de chose à la simple manière dont les gens frappaient à la porte. Il se leva doucement, appuyé sur sa canne, et alla ouvrir, révélant ainsi son bureau aux deux jeunes gens.

- Diantre, Dame Cloé, messire Simonin, nous ne vous attendions pas avant demain matin avec telle température. Vous avez fait bonne route depuis Lectoure dites-nous? Quel plaisir de vous voir ici ce soir, soyez assurés que deux chambres seront à votre disposition. Entrez-donc, vos chevaux sont bien aux écuries? Avez-vous mangés, notre foy, vous devez avoir cavalé toute la journée pour arriver par si belle heure. Tenez, prenez siège près de l'âtre.

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cl0e
La blonde lectouroise sourit à l'archevêque, le bras autour de celui de son fiancé.

- Oui, nous ne voulions pas vous faire attendre. Je sais que vous êtes un homme fort occupé, alors je m'adapte, voyez. Aussi, dès que nous avons reçu votre invitation, nous sommes venus à dos d'étalon, au grand galop, le plus vite possible. Nous vous remercions de votre hospitalité Monseigneur, et un jeune homme des plus gentil s'est chargé de notre monture avec le plus grand soin. Très connaisseur qui plus est. Quand à nos ventres, ils sont bien remplis.

La jeune femme prit place dans l'un des fauteuils que leur proposait l'homme de foi, et le remercia d'un sourire, imitée de près par Simonin.

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Navigius
Le visage de l'italien exprima sa satisfaction quant au bon traitement de ses invités par son personnel. La plupart des employés de l'Archevêché étaient de braves hommes, repêchés ici et là par l'ecclésiaste suite aux aléas malheureux de la vie. La plupart donnaient un service irréprochable, certains avaient plus de troubles dans leurs vies. Il sourit à ses invités alors qu'ils prirent place.

- Ainsi donc, vous désirez vous unir devant Dieu par le lien sacré du mariage. Est-ce que vous aviez exposé votre projet devant Sœur Cléopitre, qui est en charge de la paroisse de Lectoure?

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cl0e
Confortablement installée, elle l'écouta parler, puis se tourna vers Simonin, avant de reprendre la parole.

- Oui, c'est ce que nous souhaitons plus que tout. Quant à Soeur Cléopitre, je lui ai demandé aussi de célébrer nos épousailles, mais il se trouve qu'elle voyage. Dans son dernier courrier, elle me disait être à Nevers, ce qui n'est pas la porte à côté, vous en conviendrez ... Et elle ne sera pas de retour avant la fin mars, environ. Alors nous avons fait appel à vous. Et puis, vous avez célébré mon baptême, alors continuons sur la lancée !!

Partant d'un petit rire, elle regarda son fiancé sourire.

- Autant finir ce que l'on a commencé !

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Navigius
L'italien hocha de la tête à divers moments du récit, avant de reprendre de sa voix timorée.

- Il est vrai que Sœur Cléopitre est en grand voyage d'étude dans le Royaume, un voyage que nous lui avons autorisé car il est primordial que les clercs puissent connaître et expérimenter divers horizons afin de mieux performer dans les tâches. Il faudra toutefois lui envoyer un pigeon, par courtoisie, afin de recueillir son accord afin que nous célébrions votre mariage. Prenez bien note de la faire, nous ne voudrions pas la vexer en agissant par décret, malgré notre capacité à le faire. Par ailleurs, auriez-vous songé à un lieu pour célébrer cet union?

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cl0e
Alors elle suivait donc une sorte de formation par le voyage. Voilà qui changeait. Simple mais efficace : découvrir, comparer, compiler le meilleur. Cette pensée la fit sourire, car cela lui rappellait son propre voyage.

- Je ne connaissais pas la raison de son voyage, mais je la trouve très bonne, en effet. Et je l'ai déjà informée de la situation. Lorsqu'elle m'a apprit la date de son retour approximatif, je lui ai dit que nous n'avions plus la patience d'attendre, aussi qu'elle poursuive son périple en paix, nous ferions appel à vous. Car c'est à elle que j'ai demandé en premier, puisqu'officiant à Lectoure. Je le lui redemanderai, au cas où, mais elle m'a déjà fait part de ses voeux de bonheur. Je doute également qu'elle refuse que vous célébriez cette union, ce n'est vraiment pas son genre.
Quant au lieu, j'avais pensé à Lectoure, puisque tous mes amis, ou la grand majorité y sont. Et le voyage n'est plus à l'ordre du jour.

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Simonin
Tout juste arrivé dans son sud tant aimé, l'Italien accompagné de sa douce dulciné , n'avait de temps à perdre, les fiançailles devait se concrétiser après tant d'attente.
Firenz tenu au pas, ils s'étaient approché de l'archeveche d'Auch pour rencontre le père Navigius, qu'il savait d'origine commune.
Sourire au lèvre, regard tendre à sa douce, et trois grand coup partirent contre la porte de bois.
Regards complices, sourires aux lèvres, le palpitant se soulevait, l'impatience, la confiance exaltante. La porte s'ouvrit.

La monture avait été prise en charge, et Navigius était d'une hospitalité sans précédent, répondant des usualités. Très avenant, l'italien laissa s'installait sa douce et laissait sa demoiselle expliquait avec talent la situation.
Silencieux, il écoutait la discutions avant d'y prendre part.

En effet, dame Cléopitre qui est une amie de longues date s'est vu informé de notre désir de nous unir face à Aristotes. Ce grand pas dans la religion, et surtout dans nos vies, est une étapes qui a mon âges, semble la consécration.

Sourire puis regard auprès de sa belle fiancée.

Vous savez monseigneur, j'ai vu de nombreuse femme dans ma vie, j'ai vu des centaines de visages tous plus beau les uns que les autres. Certains m'ont séduit, et n'ayez crainte que j'en ai confessé tout mes péchés auprès d'un de vos confrères.
Mais la vie, auprès d'Aristote de nombreux mois, m'a fait réfléchir , remettre en question, et en suivant le soleil je suis tombé sur le visage de cette demoiselle à mes cotés. Elle m'a redonné foie en moi, elle m'a redonné l'envie de me battre pour le bien, et de croire en l'amour, croire à l'amour d'une demoiselle, belle comme le soleil et douce comme un tissu vénitien. Cette demoiselle à coté de moi, m'a offert la tendresse d'une jeunesse que je n'ai jamais connus, l'humour et le sourire d'un peuple florentin que j'ai top vite quittée.

Les yeux pétillant, le cœur palpitant, le d'Albizzi cherchait ses mots.

Voyez vous mon père, je ne saurai trouver mots pour décrire la Lumière qu'a apportée cette demoiselle dans ma vie. La demandé en fiançailles est apparu comme étape logique après son baptême. Une fois dans la grande famille d'Aristote, je voulais de tout cœur officialisé notre amour perdurant. Pensez vous donc quel fut mon bonheur de l'annoncer à nos amis Lectourois, et donc à dame Cléopitre. Mes fonctions, auxquels je suis dévoués, nous ont forcés à voyager, dans le nord du royaumes, dans le but de résoudre un conflit diplomatiques. Mais au final, ce voyage nous a encore plus unit, pour le meilleur, et pour le pire comme ici. Nous avons passés cette étape avec fierté, et honneur. Alors imaginez l'aisance que nous avons à vous rencontrez si vite ?

Ne souhaitant monopoliser la parole et s'étant éloigné du sujet abordée par Navigius, le chevalier retourna en silence les yeux brillant de milles étoiles, la main posée sur celle de sa douce.
Navigius
Le prélat hochait de la tête tout au long du récit, un sourire se dessinant sur son visage alors que l'on sentait son écoute attentive. L'histoire avait de quoi faire sourire de fierté, visiblement, de jeunes gens avaient trouvés un sens à leur vie dans l'amour divin du Très-Haut, chose de plus en plus rare en ces jours. Toutefois, le prélat demeura prudent, avant de reprendre.

- Nul doute que vous vivez présentement un amour digne d'être sacralisé par le mariage, mais un jour, Dieu vous en préserve, des difficultés peuvent survenir. Permettez-moi une question. Si, par mégarde ou mauvaise fortune, votre compagnon devenait l'exact opposé de ce qu'il est, l'aimeriez-vous toujours?

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cl0e
Cloé sourit, heureuse, en entendant de si jolis mots sortir de la bouche de son fiancé. Non que ce soit les premiers, loin de là, mais ils faisaient toujours beaucoup d’effet sur la jeune femme, pourtant pas romantique. C’était dire. Elle l’écouta attentivement, et serra la main de son barbu, lui témoignant son amour. Elle n’allait tout de même pas lui sauter au cou …
Rapidement, l’archevêque la ramena sur terre. Brutal atterrissage.

- S’il sombrait du côté obscur ? Premièrement, il n’a pas intérêt, sinon je vais lui montrer de quel bois je me chauffe. Nous avons tous deux un caractère bien trempés, et lorsque l’un des deux dépasse les limites, l’autre le rappelle à l’ordre. Une mise au point, et ça repart. Ensuite, dans le cas où, comme vous dîtes, il deviendrait l’exact opposé de ce qu’il est, oui je continuerai de l’aimer, et je chercherai à comprendre le pourquoi du comment de ce revirement de personnalité. Si certains changent de partenaire lorsque le leur change, pour ma part j’en cherche la raison. Cela me paraît logique. Qui plus est, il me serait trop difficile de le quitter sans savoir, sans n’avoir rien tenté. C’est pour ça que je le rabâche sans cesse, la communication et l’organisation sont les clés d’un couple. Outre l’amour, bien entendu.

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Navigius
Le prélat attendit la réponse de Simonin.

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Simonin
Simonin écoutait sa douce parler, avant de répondre à Navigius à son tour.

Vous savez monseigneur, à travers les principes pour lesquels j'ai prêter allégeance, j'ai jurer de faire preuve de respect et de tolérance envers tout ceux que je cottoie, de la veuve, à l'orphelin. Alors imaginez mon père, ce qu'il en est face à une personne telle que Cloé ? Les gens changent toujours, ils évoluent, progresse dans un sens ou bien dans l'autre, et pour cela il faut ainsi se remettre en question pour trouver des solutions ou s'adapter à l'autre. S'unir par les liens sacré du mariage sous-entend donc que nous sommes prêt à faire un tel travail sur nous même. Ainsi si elle devenait tout son opposé, ce dont je doute, mais vous savez tout comme moi que le divin à ses caprices de temps en temps, c'est pourquoi tout arrivé.. Et bien j'agirai comme un mari, et un chevalier qui plus est, serait en droit de réagir, c'est à dire comprendre, changer, sans jamais ne cesser d'aimer.
Le temps nous rend sage, ainsi ce ne serait un obstacle à notre couples. Toute personne développe son caractère, et comme l'a trés bien dit Cloé, nous en avons des prononcés. Pour autant cela fait partit de notre couple à part entière, et la communication est de mise.

L'italien pris sa respiration avant de regarder Navigius.

Alors voyez vous, je suis persuadé que si une telle chose devait se passer, nous réagirions avec intelligence et foie comme nous l'avons toujours fait. Et croyez moi, qu'il en faudra plus pour entacher mon amour pour cette dame.
Navigius
Le prélat écouta attentivement les réponses, souriant par moment, ramenant ensuite son faciès à la gravité et le sérieux de la discussion. Lorsque le jeune Simonin eût terminé une réponse si excellente qu'elle ferait maxime pour les rencontres à venir, le prélat se permit une nouvelle questions.

- Vous comprenez, bien sûr, que le mariage est un engagement devant Dieu. Vous ne vous engagez pas seulement l'un à l'autre, mais vous faites un serment à Dieu. L'engagement du mariage est donc mutuel, entre vous, mais aussi individuel, entre chacun de vous et Dieu. Il faut donc comprendre que même si l'être aimé brise cet engagement, votre parole est toujours la même devant Dieu. Ne prenez pas ce serment à la légère. Vous comprenez bien cela?

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cl0e
Cloé hocha la tête et dit ces quelques mots. Simples, mais suffisamment lourds de sens.

- J'entends tout a fait cela, Monseigneur.
Oui, je saisis parfaitement l'ampleur de notre engagement.
Et après cette cérémonie des plus importantes qu'avait été à mes yeux mon baptême, je serai tout aussi heureuse de recevoir ce saint sacrement, soyez en certain.

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